Spelade

  • Lorsqu’ils jouent près d’un ruisseau, d’une rivière, ou d’un torrent, les enfants y jettent souvent un morceau de bois dans lequel est planté une feuille, pour voir jusqu’où leur embarcation voguera.

    Certains adultes sont tout aussi curieux et veulent explorer les mers et les océans.

    Marah est l’une de ces personnes. Avec quelques amis, elle a construit un voilier. C’est un navire traditionnel en bois, donc ça n’a pas été facile ; il leur a fallu beaucoup de travail et de patience pour en terminer la construction.

    A présent, ils peuvent profiter de ce beau bateau, et de l’inégalable sentiment de liberté qui vous habite quand vous êtes en mer, et que vous regardez la lointaine courbe de l’horizon. Loin des voitures, loin des avions, loin des villes bruyantes et lumineuses, Marah et ses compagnons respirent  un air pur et s’endorment au bruit de l’eau qui clapote contre la coque.

  • Vous ne le savez peut-être pas, mais j’ai tendance à être oisif. Parfois, je suis assis dans ma chambre ou dans le salon, et je ne sais pas quoi faire. Je mange un peu, un morceau de pain et de fromage, et puis j’arrête parce qu’il faut que j’aie de l’appétit pour le diner, plus tard. Alors, je ne fais rien. Je reste assis, ou allongé par terre, en regardant par la fenêtre. Je me dis que c’est vraiment dommage de rester à ne rien faire, et je pense aux cent choses dont je devrais m’occuper au lieu de rêvasser.

    Je ferais mieux d’appeler mes parents, d’écrire une lettre à ma tante, d’apprendre le portugais, de lire un livre sur la charpenterie, d’écrire un épisode pour mon podcast ou de répondre à vos emails…

    Il y a un proverbe français qui dit « l’oisiveté est mère de tous les vices ». C’est très préoccupant, je suis sur la mauvaise pente…

    Ceci dit, Robert Louis Stevenson a écrit un essai intitulé « Une apologie des oisifs ». Ça me rassure, il doit y avoir de bons côtés à être paresseux. Mais je ne sais pas lesquels, je n’ai pas encore fait l’effort de le lire…

  • J’aime me lever tôt. Au petit matin, le monde est différent. La lumière est douce. Dans les rues, les voitures sont silencieuses ; dans les arbres, les oiseaux sont bruyants. Je prends une bonne douche froide pour me réveiller, et pour bien commencer la journée.

    Je ne suis pas le seul à me lever tôt. Au marché aux fruits, il y a déjà beaucoup de monde. Pour obtenir les fruits les plus beaux et les plus frais, il faut donc être à l’heure, au lever du soleil. Parfois, ma petite amie Miri m’accompagne, car elle sait choisir les meilleurs fruits, particulièrement les papayes et les fruits de la passion, qui sont ses préférés.

    Il y a un proverbe français qui dit : « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ». L’équivalent en anglais est : « l’oiseau qui arrive tôt attrape le vers ». Mais j’espère ne pas trouver de vers dans ma papaye !