Avsnitt
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Chaque année, des centaines de milliers de lycéens en France doivent formuler leurs vœux d'orientation via Parcoursup, un processus souvent complexe. StudiAva se positionne comme une solution innovante pour aider les jeunes à faire des choix éclairés et adaptés à leurs aspirations et compétences.
Wassim Benouis, cofondateur de StudiAva, a grandi à Marseille avant de déménager à Paris pour intégrer une école d'ingénieurs. Il a pris conscience des disparités d'opportunités entre les jeunes selon leur lieu de résidence, observant que ses amis d'enfance, malgré leur potentiel, se retrouvaient souvent dans des emplois précaires ou inadaptés à leurs aspirations, faute d'information et d'accompagnement adéquats.
StudiAva : Une réponse innovante à la complexité de ParcoursupFace à la complexité de Parcoursup, avec plus de 23 000 formations disponibles, Wassim Benouis et Johan Ravel ont créé StudiAva en 2023. Cette plateforme utilise l'intelligence artificielle pour aider les lycéens à trouver leur voie. Surnommée le "Tinder de l'orientation", StudiAva analyse les résultats scolaires, les aspirations et les "soft skills" des lycéens pour leur proposer des formations sur mesure. L'algorithme fonctionne par "content glittering" : il croise les données du profil de l'élève avec une base de formations pour identifier les meilleures correspondances.
StudiAva met un accent particulier sur les "soft skills", ces compétences comportementales souvent négligées par les systèmes d'orientation traditionnels. Wassim souligne leur importance : "Elles sont un facteur déterminant dans l'avenir, dans la carrière, dans l'ambition qu'on veut porter". L'application propose aux jeunes des questions "détournées" pour identifier leurs soft skills, comme "Que fais-tu le week-end ?" ou "Es-tu capitaine de ton équipe de football ?".
StudiAva s'adresse à tous les lycéens, mais accorde une attention particulière aux jeunes des quartiers prioritaires et des zones rurales, qui ont souvent moins accès à l'information et à l'accompagnement.
La plateforme fonctionne sur un modèle B to C, mais collabore également avec des collectivités locales qui achètent des licences pour les mettre à disposition des jeunes de leur territoire.
Récemment récompensée au concours Talents des Cités par le prix Radio France 2024, StudiAva a déjà accompagné plus de 4 000 jeunes. Wassim se félicite des premiers résultats : "64 % des jeunes qui ont utilisé l'outil déclarent avoir utilisé au moins un vœu proposé par la plateforme sur Parcoursup".
TIMECODES
00:00 Introduction
01:21 Le Parcours de Wassim Benouis
03:22 Comment fonctionne Parcoursup
05:55 Le concept de StudiAva et l’IA
08:17 Aider les jeunes à identifier leurs vœux d’orientation
09:56 Les softs skills
11:21 L’algorithme de StudiAva
13:53 Les premiers impacts
15:52 Merci à Wassim Benouis !
Fin
POUR ALLER PLUS LOIN
Voir le site de Studiava : www.studiava.comConsulter le calendrier de Parcoursup 2025[Ouverture le 18 décembre 2024] www.parcoursup.gouv.fr
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Simon Icard
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Les soins comme la chimiothérapie nécessitent le plus souvent de se dévêtir faute de vêtements adaptés. Un inconfort qui s’ajoute à la difficulté de la situation qu’il est possible de lever, sans perdre le style en chemin.
Cofondée par Hélène Nal-Martin, la marque Grenobloise Qi-Bô propose des vêtements adaptés aux besoins spécifiques des patients en chimiothérapie, tout en alliant praticité et style.
Découvrez son histoire dans ce nouvel épisode de Soluble(s).
POUR ALLER PLUS LOIN
Voir le site de la marque Qi-Bô : https://qi-bo.fr/ Le lien vers le site de la campagne de financement participatif pour homme : https://fr.ulule.com/un-polo-homme-ultra-style---aller-en-soins-sans-se-devetir/coming-soon/Lire aussi
Sur Marcelle : Les vêtements Qi-Bô, adaptés aux chimios
https://www.marcelle.media/qi-bo-adaptes-chimios-cancer/
Le magazine RoseUp également cité dans l’émission : https://www.rose-up.fr/magazine/
TIMECODES
00:00 Introduction
01:24 Hélène est infirmière libérale
01:44 La chimiothérapie est administrée par injection (le plus souvent)
03:41 L’histoire d’Hélène Nal-Martin et de sa rencontre avec Michiko
05:56 Les obstacles à lever grâce aux vêtements adaptés
10:42 L’accueil réservé par le monde médical à Qi-Bô
14:00 Revêtir l’espoir : des messages et de la couleur
17:24 Des projets pour les hommes et les enfants & un financement participatif
20:33 La fabrication en France et au Portugal
21:26 Les canaux de distribution de Qi-Bô
22:25 En japonais, KiBo = espoir
Merci à Hélène Nal-Martin !
Fin
Crédit photos : Antoine Lapras
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Simon Icard
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Saknas det avsnitt?
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Depuis 2017, l’association Lumières sur l’info se mobilise pour aider les jeunes à distinguer le vrai du faux dans un monde où l’information circule rapidement et sans filtres. Présidée par Damien Fleurot, journaliste politique et rédacteur en chef adjoint à TF1 et LCI, cette association rassemble des journalistes de divers horizons, tous engagés dans l’éducation aux médias.
Un engagement pour l’esprit critiqueIl est crucial que les jeunes apprennent à différencier les faits des opinions, une information vérifiée d’une information manipulée ou falsifiée. Cette compétence est de plus en plus nécessaire face à la désinformation, amplifiée par la multiplication des canaux de diffusion numériques. Selon une étude IPSOS, 74 % des Français disent être souvent confrontés à des fausses informations sur les réseaux sociaux, mais environ la moitié d’entre eux partagent des contenus sans vérifier leur source. Lumières sur l'info s'efforce de répondre à ce défi en offrant au public les outils pour aiguiser son esprit critique.
Le NewsTruck et TropMytho : des actions concrètes pour les jeunesPour aller à la rencontre des jeunes, Lumières sur l'info a lancé le NewsTruck TropMytho, un camion jaune qui sillonnera l’Île-de-France et l’Oise du 1er au 19 novembre 2024. À bord, des journalistes animeront des ateliers de fact-checking et des débats, sensibilisant le public à la vérification de l’information. Cette tournée contre les fake news débutera à Limours-Janvry (A10) et passera par des lieux comme Goussainville, Villiers-le-Bel, Paris et Creil.
L'association s'adresse également aux jeunes via le média TropMytho, une chaîne sur les réseaux sociaux où deux jeunes animateurs, Maïssa et Scotty, démystifient les fausses nouvelles à travers des vidéos accessibles et engageantes. En parallèle, le concours TropMytho invite les adolescents à devenir eux-mêmes acteurs de la vérification des faits en réalisant des vidéos ou podcasts pour remettre les informations à l'endroit.
Une éducation aux médias pour tousL’association a été fondée par Susanna Dörhage en réponse à des théories du complot qui ont suivi la vague d’attentats islamistes qui a endeuillé Paris et Saint-Denis en 2015. En tournage pour la télévision allemande en grande banlieue parisienne, la journaliste a pu le constater en échangeant avec des jeunes sur le terrain et en nouant un dialogue au sujet de ces fausses informations.
Lumières sur l'info ne se limite pas aux jeunes : l'association étend ses actions à tous les publics, militant pour "une éducation aux médias tout au long de la vie", comme le souligne Damien Fleurot. À chaque étape de la tournée du NewsTruck, des discussions ouvertes permettent de sensibiliser un large public à la vérification de l'information, tout en rendant les rencontres ludiques et adaptées aux centres d'intérêt de chacun.
Les informations vérifiées sont indispensables pour bien vivre dans sa vie personnelle et prendre part à une société qui peut dialoguer et agir autour d’une même réalité.
POUR ALLER + LOINVisiter le site : https://lumieres.info/
Suivre “TropMytho” sur YouTube : https://www.youtube.com/@tropmytho
TIMECODES01:10 Le parcours de Damien Fleurot
04:01 Ça sert à quoi de bien s’informer ?
07:15 Information ≠ opinion
12:19 Photos, vidéos : attention aux images
16:55 Intéresser les gens pour les sensibiliser
21:28 L’idée du NewsTruck
28:52 TropMytho, une chaîne pour éduquer aux médias sur les réseaux sociaux
33:09 Merci à Damien !
Fin
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Les poules d'ornement, ces volailles aux plumages magnifiques et aux allures excentriques, sont de véritables alliées pour un mode de vie plus écologique et économe. Au-delà de leur esthétique, elles offrent de nombreux services écologiques et sociaux. Manuela Leduc, ancienne notaire reconvertie en éleveuse de poules d'ornement, de races rares et anciennes, détaille pour Soluble(s) les atouts de ses poulettes. Elle nous répond depuis Cléré-les-Pins, en Indre-et-Loire, où est situé “Le Haut Montmartre”, son élevage qui agit depuis 2020 pour conserver des races françaises de poules d’exception pourtant menacées.
➕ Lire l'article complet sur le site du podcast Soluble(s) :
https://csoluble.media/epsode/les-poules-dornement-et-de-races-anciennes-ne-sont-pas-avares-en-solutions
POUR ALLER PLUS LOINVoir le site https://lehautmontmartre.com/Lire : "Oh les poulettes !" Par Manuela Leduc (Collection Beaux Livres, Editions de Borée) https://www.deboree.com/annonce_oh-les-poulettes---_1723_1036_1_fr.html Suivre Manuela Leduc sur : LinkedIn & l'élevage sur InstagramTIMECODES
00:00 Introduction
01:01 Le parcours de Manuela Leduc
02:49 Poules d’ornement, races anciennes : késako ?
04:59 Une production artisanale (Haut Montmartre)
06:34 L’engouement des Français pour les poules
08:12 Quelle production d’œufs ?
09:08 Écologie, lien social : “la poule est un vrai couteau-suisse”
13:07 Série de questions pratiques pour adopter une poule
18:27 Merci à Manuela Leduc !
Fin
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Si tu as aimé cet épisode fais-le moi savoir en laissant un gentil commentaire ou avis et 5 ⭐, c'est hyper-important pour populariser le sujet et cela me fait vraiment plaisir :-)
A bientôt,
Simon
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Dans un contexte de dégradation accélérée des écosystèmes marins, les récifs coralliens, véritables joyaux de la biodiversité, sont en première ligne. Ces écosystèmes fragiles, pourtant essentiels à la régulation du climat et à la sécurité alimentaire de millions de personnes, sont menacés par les activités humaines. Face à cette urgence, des initiatives innovantes ont émergé, comme celle de Koraï, qui propose une approche novatrice pour restaurer les coraux et préserver les océans. Pour Soluble(s), Jeimila Donty, fondatrice de cette entreprise basée à Lille, détaille ses solutions pour régénérer les écosystèmes marins des côtes africaines de l’océan Indien, en particulier à Madagascar où son équipe bouture des coraux afin de les “replanter”. Une action qui repose sur l’investissement d’entreprises et de particuliers dans le projet.
Les récifs coralliens : des écosystèmes essentiels en péril
Les coraux, bien que représentant seulement 0,2% de la superficie de l'océan, abritent plus d'un quart de la biodiversité marine mondiale. Ils jouent un rôle crucial dans la protection des côtes, la captation du carbone et l'économie locale. “Par exemple, en Afrique, la valeur annuelle des services écosystémiques fournis par les mangroves, les coraux et les herbiers marins sont évalués à 814 milliards de dollars” indique l’entrepreneuse. Cependant, les coraux sont menacés par le réchauffement climatique, l’acidification des océans, la pollution ou certaines pratiques de pêche destructives.
Koraï à Madagascar : son laboratoire de restauration corallienne
Dans l’archipel de Nosy Be à Madagascar, Jeimila Dontya a transformé une ancienne ferme corallienne familiale en “un producteur de solutions fondées sur la nature”.
Koraï déploie une stratégie de restauration corallienne inclusive. L'entreprise utilise des techniques de bouturage pour aider les coraux à se reproduire plus rapidement. Les coraux dits “d'opportunité”, des fragments de corail cassés par les courants, sont cultivés et plantés dans le but de récupérer les récifs coralliens de la région. Ces actions sont opérées par des biologistes marins locaux. Après trois ans, les boutures de corail deviennent autonomes, contribuant ainsi à la régénération des écosystèmes marins.
Koraï travaille en étroite collaboration avec les communautés locales, les impliquant dans la construction et la vie du projet. Cela crée des emplois et sensibilise les populations locales à l'importance de la préservation des coraux.
“Ce n’est pas du Mécénat” : le modèle économique de Koraï
L’entreprise lilloise souhaite “impliquer le secteur privé dans la course contre la perte de biodiversité marine”. Koraï mobilise des entreprises françaises et européennes pour financer ses actions de conservation et de régénération. En utilisant la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE) et en envisageant des certificats de biodiversité similaires aux crédits carbone, l’objectif est de pérenniser un modèle économique durable. Les entreprises peuvent ainsi valoriser et suivre leurs investissements en faveur de la biodiversité marine en Afrique de l’Est.
Écoutez.
POUR ALLER PLUS LOIN
Voir le site de Koraï : https://korai-africa.com/fr/
TIMECODES
00:00 Introduction
01:03 Le parcours de Jeimila Donty
04:04 Les coraux sont essentiels
08:08 Les canicules marines
11:14 Moins de corail = moins de vie
13:18 Focus sur Madagascar et Koraï
19:24 Son modèle économique
25:36 Merci à Jeimila Donty!
Fin
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Le procès des viols de Mazan, qui se tient jusqu'en décembre 2024, met en lumière une méthode criminelle particulièrement vicieuse : la soumission chimique. Cinquante-et-une personnes, dont Dominique Pélicot, l'ex-mari de Gisèle Pélicot, sont accusées d'avoir utilisé cette méthode pour endormir puis violer Gisèle Pélicot dont le corps a été livré à au moins 83 violeurs sur une période de près de 10 ans. Pour Soluble(s), Arnaud Gallais, anthropologue et activiste des droits de l'enfant, cofondateur de l'association "M'endors pas : stop à la soumission chimique", livre ses pistes de solutions pour “qu’il n’y ait plus de Gisèle”, pour faire échec à ce procédé qui transforme les médicaments en armes de viols.
La soumission chimique : une arme criminelleLa soumission chimique consiste à utiliser des substances chimiques pour endormir une personne et la rendre vulnérable à des agressions sexuelles. Dominique Pélicot, par exemple, a systématiquement augmenté les dosages de médicaments pour endormir sa femme et la livrer à d'autres hommes recrutés par Internet. Les médicaments utilisés peuvent inclure des somnifères, des antidépresseurs, et d'autres substances facilement accessibles en pharmacie. Contrairement à certaines idées reçues, la soumission chimique ne se limite pas à l'usage de GHB, plus connu sous le nom de "drogue du violeur".
Un problème de santé publiqueArnaud Gallais souligne que la soumission chimique est un problème de santé publique majeur, “souvent passé sous les radars”. Les victimes peuvent présenter des symptômes tels que des pertes de mémoire, des maux de tête ou des affections gynécologiques. Il est crucial que les médecins soient formés à repérer ces signes, car les victimes sont souvent en état de sidération ou d’amnésie et ne comprennent pas ce qui leur arrive.Selon une enquête nationale sur la soumission chimique menée par l’ANSM, 721 signalements suspects ont été recensés en 2021, dont près de 85 % après des dépôts de plainte. Parmi eux, 82 sont qualifiés de soumissions "vraisemblables".
Profil des agressionsIl n'y a pas de profil type pour les agresseurs ou les victimes de soumission chimique. Cependant, les violences sexuelles sont majoritairement commises par des hommes contre des femmes et des enfants. Le procès Pélicot qui se tient devant la cour criminelle de Vaucluse illustre cette réalité, avec 51 hommes accusés face à une femme victime. En 2021, 57 des 82 cas de soumission chimique vraisemblable concernaient des femmes, et 25 des hommes. 22 cas d’emprise concernaient aussi des mineurs, dont 15 de moins de 15 ans.
La lutte contre la soumission chimiquePour lutter contre ce phénomène, Arnaud Gallais et l’association “M’endors pas” proposent plusieurs pistes et appellent à une mobilisation citoyenne et politique (écouter).
La culture du viol et la victimisation secondaireLe procès Pélicot met également en lumière la "culture du viol", où les agresseurs minimisent leurs actes et où la société tend à excuser ces comportements. La victimisation secondaire, où la victime est replongée dans ses souffrances par le processus judiciaire, est aussi un problème majeur à résoudre. Arnaud Gallais appelle à une prise de conscience collective et à une meilleure protection des victimes pendant les audiences judiciaires.
"M'endors pas" appelle à une mobilisation citoyenne et politique.
POUR ALLER PLUS LOIN
Site de l'association : mendorspas.org Lire aussi : le livre : "J'étais un enfant" par Arnaud Gallais et Ixchel Delaporte, chez Flammarion.Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Avec un coût moyen de la rentrée universitaire estimé à 3 157 euros en 2024, selon la FAGE, de nombreux étudiants peinent à boucler leurs fins de mois. Face à cette réalité, certaines collectivités territoriales se mobilisent pour apporter des solutions concrètes. C’est le cas de Petit-Quevilly, en Normandie, qui a mis en place un Revenu Minimum Étudiant (RME) dès la rentrée 2024. Pour Soluble(s), Charlotte Goujon, maire de la ville, détaille, cette initiative qui vise à soutenir les jeunes dans leurs parcours universitaires et à réduire les inégalités d’accès aux études supérieures.
Un “coup de pouce” sur-mesureCe nouveau dispositif, mis en place par la ville de Petit-Quevilly, entend apporter un soutien financier aux étudiants résidant sur la commune et confrontés à des difficultés économiques.
Dans cette ville normande de près de 23.000 habitants, limitrophe de Rouen (Seine-Maritime) environ 150 étudiants sont inscrits à la distribution d’aide alimentaire proposée tous les 15 jours par l’association COP1.
Le montant de l'aide communale, qui peut atteindre 100 euros par mois pendant 10 mois, est calculé en fonction des ressources et “du reste à vivre” de chaque bénéficiaire. Pour en bénéficier, il convient d'être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur, d'avoir moins de 25 ans et de résider à Petit-Quevilly depuis au moins un an.
Un engagement réciproqueEn contrepartie de cette aide financière, les étudiants s'engagent à participer à des actions citoyennes au sein de la commune. Cet engagement permet de renforcer le lien social et de favoriser l'implication des jeunes dans la vie locale.
Une réponse aux défis de la précarité étudianteEn apportant un soutien financier complémentaire, ce dispositif vise à permettre aux étudiants de mieux concilier études et vie quotidienne. Et limiter le temps de travail dans un “petit boulot” dont la durée hebdomadaire dépasse les 12 heures pour 35 % des étudiants français qui déclarent devoir travailler à côté de leurs études pour boucler leur budget.
Les syndicats étudiants estiment que travailler pendant l’année étudiante est “un facteur d’échec académique’. Occuper un emploi à temps partiel est une nécessité pour 41 % des étudiants français, selon un sondage réalisé par le syndicat étudiant, la FAGE.
Le montant du Revenu Minimum Étudiant mis en place par le Petit-Quevilly varie de 30 € à 100 €. La fourchette basse peut correspondre au coût mensuel d’un abonnement aux transports de la métropole de Rouen et les 100 euros peuvent librement servir à financer des factures de dépenses contraintes comme l’énergie, l’abonnement mobile ou sa mutuelle santé, par exemple.
En France, où le versement du Revenu de Solidarité Active (RSA) n’est possible qu’à partir de l’âge de 25 ans (hors expérimentations RSA jeune actif), une quinzaine de communes ont mis en place un revenu minimum pour leurs étudiants.
POUR ALLER PLUS LOIN La page dédiée sur le site de la ville de Petit-Quevilly https://www.petit-quevilly.fr/information/actualites/un-revenu-minimum-pour-les-etudiants-4506TIMECODES00:00 Introduction
01:07 Le parcours de Charlotte Goujon
02:45 Pourquoi la ville de Petit-Quevilly lance le Revenu Minimum Étudiant (RME)
05:02 La cherté de la vie étudiante
05:59 Les conditions à respecter & les bénéfices attendus
12:42 Une duplication ailleurs en France ?
14:58 Merci à Charlotte Goujon
Fin
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Les chiffres sont alarmants : 5 % des écoliers, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens sont victimes de harcèlement scolaire. Ces statistiques brutes cachent des réalités douloureuses pour les jeunes concernés. Mais comprendre les mécanismes du harcèlement, c'est déjà faire un grand pas vers sa prévention et sa résolution. Marie Quartier, cofondatrice du centre ReSIS, détaille ces mécanismes et nous livre des clés pour agir et réagir à ce phénomène alimenté par l’effet de groupe que les adultes doivent savoir repérer.
L'effet de groupe : le moteur du harcèlement
Marie Quartier, professeure agrégée de lettres et psychopraticienne, a cofondé le Centre de Ressources et d’Études Systémiques contre les Intimidations Scolaires (ReSIS). Elle souligne l'importance de comprendre le mécanisme de l'effet de groupe dans le harcèlement scolaire. Au sein d'une classe ou d'un groupe d'amis, la pression sociale peut inciter certains élèves à se comporter de manière agressive envers un camarade. Ces comportements, souvent subtils au début, peuvent rapidement s'amplifier et devenir plus violents. Ils concernent des élèves de tout âge et de tout milieu social. Il est essentiel pour les adultes et les parents de savoir repérer une situation de harcèlement le plus tôt possible afin de la faire cesser et réagir.
Les initiatives pour lutter contre le harcèlement scolaire
Face à l'ampleur du harcèlement scolaire, le gouvernement français a généralisé un plan d'action en 2023. Le programme pHARE. Celui-ci inclut notamment la mise en place d'un numéro d'appel gratuit (3018), la formation des personnels éducatifs à la prévention et à la gestion du harcèlement.
La méthode de la préoccupation partagée : une approche innovante
Dans cet épisode Marie Quartier présente en détail la méthode de la préoccupation partagée, qu'elle a développée avec Jean-Pierre Bellon. Cette approche, qui a fait ses preuves, vise à impliquer tous les acteurs de l'établissement scolaire dans la résolution des situations de harcèlement.
Que faire en cas de harcèlement scolaire ?
Au cours de l'émission, Marie Quartier livre également de précieux conseils aux parents et aux élèves pour repérer les signes d'un harcèlement.
Des solutions sont là, écoutez.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le site national “Non au harcèlement” : https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelementLe numéro d’appel : Le 3018 (gratuit et anonyme, accessible 7 jours sur 7 de 9 h à 23 h) ; et par chat sur https://e-enfance.org/besoin-daide/ Voir le site du Centre ReSIS : https://www.centreresis.org/ Le livre : Harcèlement scolaire : le vaincre c'est possible - La méthode de la préoccupation partagée Ed. ESF (Jean-Pierre Bellon - Bertrand Gardette – Marie Quartier)TIMESCODES
00:00 Introduction
01:21 Le parcours de Marie Quartier
02:56 Le harcèlement scolaire, un phénomène de groupe
08:56 “Les adultes doivent ouvrir les yeux sur ce que vivent les enfants”
09:56 Un problème d’ampleur
14:54 Le programme pHARE
17:29 La formation des enseignants et personnels de l’éducation nationale
18:30 La méthode de la préoccupation partagée
25:10 Le cyberharcèlement et (30:02) le sexting
33:36 Conseils - Comment réagir face en cas de harcèlement scolaire
42:16 Merci à Marie Quartier !
Fin
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Merci, Simon.
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Les étés caniculaires sont de plus en plus fréquents et intenses. Comment s'adapter à ces nouvelles conditions de vie ? Dans ce nouvel épisode de Soluble(s), nous partons à la rencontre de Clément Gaillard, expert en urbanisme et spécialiste de la conception bioclimatique. Il nous éclaire sur les solutions de design climatique pour adapter nos environnements à ces nouvelles réalités.
Qu'est-ce que le design climatique ?Le design climatique est une approche globale qui vise à intégrer les contraintes et les ressources climatiques dans la conception de nos villes et de nos bâtiments. Cette méthode vise à tirer le meilleur parti de l'environnement et des matériaux pour éviter d'avoir à agir trop tardivement sur les conséquences de la chaleur estivale aggravée par le réchauffement climatique. En étudiant les enjeux dès la phase de conception, une meilleure coordination des urbanistes, architectes et architectes d’intérieur permet de changer de perspective sur les enjeux qui sont le plus souvent orientés en priorité vers l’enjeu du chauffage au risque de ne laisser que des marges de corrections pour l’impératif de rafraîchissement en été.
Clément Gaillard a fondé Freio, un cabinet d’études spécialisé.
Au programme de cet épisode :
Les îlots de chaleur urbains : Pourquoi nos villes sont-elles si chaudes ? Sur quoi agir ? Le rôle de la végétation : Comment les arbres, véritables climatiseurs naturels, peuvent nous aider à rafraîchir nos villes ?Aller au-delà de la revégétalisationLes matériaux : Quels matériaux choisir pour construire des bâtiments plus frais ?L'aménagement des espaces publics : Comment transformer nos rues et nos places en lieux de vie agréables, même en période de canicule ?Le confort estival à domicile : Quelles sont les solutions pour diminuer la température dans les logements trop chauds ?Clément Gaillard nous donne des pistes pour créer des environnements plus résilients face au changement climatique et nous offre des conseils pratiques pour améliorer le confort quotidien.
En choisissant une approche proactive dès la conception, le design climatique permet de prévenir les problèmes liés à la chaleur plutôt que de chercher des solutions en urgence.
Écoutez.
POUR ALLER PLUS LOINVisiter le site de Clément Gaillard https://www.clementgaillard.com/Voir le site du cabinet d’études Freio : https://freio.fr/ TIMECODES00:00 Introduction
01:24 Le parcours de Clément Gaillard
03:24 La conception bioclimatique et les contraintes énergétiques
05:53 Le phénomène d’îlot de chaleur urbain
08:30 Les arbres et les autres stratégies de rafraîchissement
13:07 La hausse de la chaleur pose la question de l’évolution des usages et des modes de vie
15:28 Le paramètre de l’air et du vent et focus sur Paris, le rôle de la Seine à Paris.
18:44 + 4 degrés en France en 2100 ?
20:55 Le design climatique, une approche stratégique
23:29 La climatisation “en dernier recours”
25:00 Volets : de nombreux logements sans protections extérieures
26:15 “Bouilloires thermiques” : quelles solutions d’urgence ?
30:45 Adapter nos intérieurs à la chaleur (revêtements, mobiliers, modes de vie…)
34:22 Merci à Clément Gaillard !
Fin
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Pour faire le premier pas et ceux d’après. Depuis 2017, Jeane Clesse consacre son podcast, Basilic - L’écologie à petits pas, à la mise en lumière d’initiatives positives et de personnes engagées dans la transition écologique. Un programme qui a déjà séduit plus de deux millions d’auditeurs qui se voient proposer “un nouveau récit” et des clés pour agir.
Juriste en droit de l’environnement, précurseuse dans le format du podcast en France, Jeane Clesse est devenue une podcasteuse professionnelle. Des petits gestes au changement de système, Basilic s’attelle à “démontrer qu’il est possible d’être heureux en adoptant un mode de vie écolo”, un remède à l’éco-anxiété.
Pour Soluble(s) Jeanne Clesse détaille l’approche “éthique et engagée” de Basilic, un positionnement éditorial pensé pour permettre au public “d’y puiser les clés dont il a besoin pour mener à bien sa transition écologique”.
Près de 200 épisodes et plus de 2 millions d’écoutes pour le podcast BasilicBasilic est un podcast généraliste qui donne des clés pour comprendre et agir à son niveau. Une transition écologique incarnée par le récit et la mise en avant de solutions proposées par des invité(e)s qui agissent.
Produits et consommation éco-responsable, mode, alimentation, habitat, santé, zéro déchet… Jeane Clesse ne fait pas l’impasse sur les sujets de société et questionne régulièrement des thèmes plus “systémiques” comme la finance, les modes de production et la justice sociale.
Dans cette conversation, nous revenons aussi sur la percée du thème de l’écologie dans les médias avec en toile de fond : la crise écologique en cours.
Écoutez.
POUR ALLER PLUS LOIN Écouter “Basilic - L’écologie à petits pas” dans toutes applis et sur son site Internet : https://basilicpodcast.com/Suivre Basilic et Jeane Clesse sur Instagram : www.instagram.com/basilicpodcast/
TIMECODES00:00 Introduction
01:23 Le parcours de Jeane Clesse
04:38 Basilic donne des clés pour faire sa transition écologique
06:38 Nouveau récit : donner envie de vivre une vie plus écolo
09:12 Des invités engagés et des sujets choisis avec le cœur
12:22 La justice sociale et l’écologie
14:13 Un média face à l’éco-anxiété
18:07 Ne pas opposer les “petits pas” au changement systémique
22:16 J.O.B : “J’ai osé bifurquer” une série spéciale sur le sens et le travail
25:35 Instagram et les sujets écolos
27:13 Merci à Jeane Clesse !
Fin
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Cet épisode fait partie d'une série du podcast Soluble(s) consacrée aux médias constructifs car nous pensons que les médias font partie de la solution !
Soluble(s), est un podcast d'actualité qui traite les problèmes sous l'angle des solutions.
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C’est un rendez-vous quotidien sur le terrain à la découverte des bonnes idées et des “petites mains qui construisent le monde de demain”. Chaque matin, le 5/7, la pré-matinale de la radio France Inter, propose L’esprit d’initiative, une chronique qui permet “d'entendre la France qu’on n’entend pas dans la plupart des médias”. Des citoyens, des associations, des collectivités ou des entreprises qui agissent pour le bien commun.
Pour Soluble(s), la journaliste Cécile Bidault, qui a parcouru 50 départements pour réaliser ses 160 reportages de la saison 2023/2024, revient sur ses rencontres avec les français engagés dans les territoires, du “journalisme joyeux”.
Les idées qui font l’esprit d’initiative sur France Inter sont nées localement, au plus près des problèmes à résoudre.Un centre social qui organise des covoiturages solidaires vers des centres de santé éloignés de la population en zone rurale, un archipel d'initiatives pour "tendre vers l'autonomie alimentaire” qui réunit citoyens et la municipalité à Kemps, près de Mulhouse en Alsace, une association qui rachète des forêts pour les laisser pousser librement, une association crée dans le Var dans un quartier populaire de La Seyne-sur-Mer “par des femmes et pour les femmes” pour favoriser leur intégration complète dans la société.
Au total, depuis sa création, L’esprit d’initiative a déjà chroniqué près de 1900 bonnes idées qui peuvent inspirer, un tour de France continu qui dessine par petites touches le portrait sonore d’une France qui se bouge grâce à des citoyens engagés et de tisseurs de lien social.
Écoutez.
POUR ALLER PLUS LOIN
Écouter “L’esprit d’initiative” : À la radio sur France inter, du lundi au jeudi à 6 h 18 et en podcast dans toutes les applications d’écoute, sur le site et l’application Radio France : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-esprit-d-initiative Suivre Cécile Bidault sur Instagram : https://www.instagram.com/ccbidaultTIMECODES
00:00 Introduction
01:21 Le parcours de Cécile Bidault
02:47 Le concept de l’esprit d’initiative sur France Inter
04:26 Un journalisme “joyeux” ?
07:25 Sur le terrain pour “entendre la France qu’on n’entend pas dans la plupart des médias”
11:08 À propos du lien social
12:58 L’altruisme des témoins de l’esprit d’initiative
17:27 Été 2024 : des nouvelles des initiatives
21:02 Merci à Cécile Bidault !
Fin
Crédit photo : ANA-CEN Ariège_
Cet épisode fait partie d'une série du podcast Soluble(s) consacrée aux médias constructifs car nous pensons que les médias font partie de la solution !
Voir + d'épisodes
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Simon
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80 % des déchets en mer ont une origine terrestre. Il est possible d’en intercepter la majeure partie qui passe par les réseaux hydrauliques avec “une solution d’urgence”, la pose de filets et de paniers collecteurs, fixés à des points stratégiques.
“Si les chaluts peuvent attraper des millions de tonnes poissons alors, on devrait pouvoir utiliser ce principe pour intercepter des déchets”, Stéphane Asikian a développé cette approche sur la base d’une réflexion nocturne qu’il s’est faite. Depuis 12 ans, ses filets et paniers anti déchets se déploient sur près de 4000 points clés des réseaux d’eaux pluviales et déversoirs d’orages.
Basée à Mandelieu-la-Napoule et à Cannes dans les Alpes-Maritimes, la société Pollustock installe ses dispositifs dans des communes de bords de mer, de rivière ou de fleuves, à proximité de lacs ou d’étangs. Fonctionnant sans énergie, on trouve cette solution low tech au-delà de l’hexagone, à Mayotte, en Suisse, au Luxembourg, en Espagne et en Grèce.
Pour Soluble(s), le cofondateur de Pollustock, Stéphane Asikian remonte le parcours de ces déchets et appelle à une couverture la plus large possible de leurs points d’entrée dans l’océan, car, à partir de ce moment-là, il devient quasiment impossible d’agir efficacement.
Le fléau de la pollution marine par les déchets pèse près de 150 millions de tonnes pour le seul matériau plastique.
Un chiffre qui pourrait être multiplié par quatre pour atteindre 600 millions de tonnes en 2040, selon une étude parue dans la revue Science en 2020.
Écoutez.
POUR ALLER PLUS LOIN
Voir le site de la société Pollustock : https://pollustock.com/ Suivre Stéphane Asikian sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/st%C3%A9phane-asikian-765483191/TIMECODES
00:00 Introduction
01:31 Le parcours de Stéphane Asikian
03:09 La description du filet Hydro-rescue
04:14 Les déchets et leurs parcours
07:24 L’avaloir d’eaux pluviales, porte d’entrée de la mer
09:18 L’urgence à agir
10:58 La Seine
13:33 Les leviers d’actions
15:33 Le problème des lingettes de nettoyage
16:14 Le Fléau des mégots
17:00 Focus sur Mandelieu-la-Napoule, Cannes et Saint-Tropez
18:57 Merci à Stéphane Asikian !
Fin
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POUR SOUTENIR LE PODCAST :
Abonne-toi , je serais très heureux de te compter dans l’équipe des constructifs !
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Note le 5 étoiles, stp.
Simon Icard
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Quatre des sept espèces de tortues marines répertoriées dans le monde naviguent dans les eaux françaises de la zone Manche-Atlantique. Elles sont protégées.
Affaiblies, trop jeunes ou victimes de la pollution, certaines d’entre elles s’échouent encore vivantes sur nos côtes. Lorsqu’elles sont recueillies, une course contre-la-montre débute, elles sont dirigées vers le Centre d’Études et de soins pour les tortues marines en Charente-Maritime.
Ce centre qui est basé à l’aquarium de La Rochelle est dirigé par Florence Dell’Amico.
Pour Soluble(s), la biologiste revient sur les périls qui pèsent sur ces spécimens souvent juvéniles et les moyens mis en œuvre pour les soigner dans le but de les remettre à l’eau. Ce printemps 2024, le nombre de tortues secourues puis relâchées est sans précédent.
Ce 28 mai 2024, sur une plage de la côte nord de l’île de Ré, le Centre d’Études et de soins pour les tortues marines (C.E.S.T.M) de l’Aquarium de La Rochelle a remis à l’eau 65 tortues marines que ses équipes avaient soignées.
Au total, ce sont 150 individus, pesant quelques centaines de grammes en moyenne, qui ont rejoint le centre de soins ces derniers mois. Un nombre particulièrement élevé par rapport à 2023 où une quinzaine de tortues avaient été remises dans leur milieu naturel.
4 159 km de linéaire côtier et de 264 000 km² de superficie dans la zone Manche-Atlantique françaiseDans cet épisode de Soluble(s) nous faisons le point sur les raisons qui conduisent ces animaux marins à s’échouer sur nos côtes. Nous parlons du dispositif mis en place sur un périmètre qui s’étend des côtes françaises depuis la frontière belge jusqu’à la frontière espagnole. Une fois soignées et remises à l’eau, certaines d’entre elles sont équipées de tracker afin de le suivre par satellite et en apprendre davantage sur leurs déplacements et faire progresser la connaissance scientifique.
Depuis sa création en 1988, le centre d'études et de soins pour les tortues marines de l'aquarium accueille des tortues marines signalées en détresse sur toute la façade Manche-Atlantique et les soigne.
Il a déjà recueilli et remis à l'eau plus de 350 tortues depuis plus de 30 ans.
Un nouveau départ déterminant pour ces tortues dont certaines sont classées espèces en danger d’extinction ou vulnérables
POUR ALLER PLUS LOIN
Visiter : le site du Centre d'Études et de soins pour les tortues marines de l’Aquarium de La Rochelle https://www.aquarium-larochelle.com/comprendre/centre-etudes-et-soins-tortues-marines/TIMECODES
00:00 Introduction
01:34 Le parcours de Florence Dell’Amico
02:15 Manche-Atlantique d’où viennent les tortues marines ?
03:53 : Vulnérables, en danger d’extinction, une difficile analyse de la situation des tortues en mer
06:18 Les déchets flottants, un véritable danger
08:17 Leur alimentation
09:35 Les principales causes de l’échouage des tortues en Manche-Atlantique
12:38 Les soins avant la remise à l’océan des tortues recueillies
15:18 Où vont les tortues remises à l’eau, dans quelles directions ?
18:18 La situation en 2024
20:06 Les tortues marines sont des espèces “parapluies”
21:01 Une coopération scientifique en Europe pour des réponses communes
23:51 Tout le monde peut jouer un rôle (à terre notamment)
25:08 Merci à Florence Dell’Amico
Fin
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C’est un immense plateau qui descend vers la mer Méditerranée. Fragile et magnifique, le massif des calanques est placé sous la haute protection d’un parc national.
De la pointe de Marseille jusqu’à La Ciotat en passant par Cassis, les objectifs du parc national sont essentiels : protéger la nature des atteintes de l’Homme et développer la biodiversité, en mer comme sur terre, sur un périmètre d’une superficie de 520 km² dans les Bouches-du-Rhône.
Douze ans après sa création, des résultats positifs sont là, mais des défis restent à relever. Soluble(s) vous emmène dans ce joyau naturel avec Didier Réault, le président du parc national des Calanques. Un espace réglementé qui doit aussi composer entre accueil gratuit du public et lutte contre la surfréquentation touristique.
Écoutez.
Deux millions de visiteurs chaque année dans un “hotspot mondial de biodiversité”.Le premier objectif du Parc national des Calanques est la préservation de la biodiversité. Avec plus de 140 espèces végétales protégées et de nombreuses espèces animales rares, comme le célèbre aigle de Bonelli, le parc est un véritable sanctuaire pour la faune et la flore. Pour assurer la protection de ces espèces, le parc a mis en place des mesures de gestion et de réglementation, comme la création de zones de protection renforcée et l'interdiction de certaines activités susceptibles de nuire à l'environnement.
Incendies, pollution marine et terrestre et surfréquentation sont les principaux défis auxquels le parc national des Calanques fait face. Des activités humaines dont la proximité est immédiate puisque son périmètre le situe au cœur de la métropole Aix-Marseille peuplée par 1,8 million d’habitants.
Dans cet épisode, nous évoquons la nécessité et les volontés locales qui ont présidé à la création de ce parc. Nous parlons du retour d’espèces comme le mérou brun et même du loup qui sont des signes que la chaîne alimentaire les précèdent retrouve une bonne santé.
Mais la carte postale attire trop de monde en même temps au même endroit.La surfréquentation des lieux dans l’une de ses plus belles calanques, celle de Sugiton et des pierres tombées, a conduit le parc à établir un système de réservation gratuit et en ligne pour y accéder. Le but est de limiter l’érosion des sols, la pollution et garantir aux espèces vivantes et aux visiteurs de la quiétude.
En service depuis 2022, à la haute saison touristique, ce dispositif a fait baisser les visites quotidiennes de 2500 à 400 personnes.
Les Calanques sont dans l’un des 36 points chauds mondiaux de biodiversité, des zones possédants une grande richesse de biodiversité particulièrement menacée par l'activité humaine.
POUR ALLER PLUS LOIN Visiter le site du Parc National des Calanques : https://www.calanques-parcnational.fr/frTIMECODES00:00 Le parcours de Didier Réault
02:22 Les propriétaires fonciers dans le périmètre du Parc national des Calanques
03:05 Description des lieux (c’est magnifique)
04:47 Au fait, ça sert à quoi un parc national ?
08:30 Des progrès importants et défis
09:28 En mer, la fin de la pollution par les “boues rouges” de Gardanne
12:47 Mérou brun, cétacés, etc. La reconquête
14:21 Surfréquentation à Sugiton : “réserver, c’est préserver”
19:58 Une meute de loups dans les Calanques
21:55 Se protéger face au risque d’incendie
24:27 S’adapter au réchauffement climatique
26:06 L’incivisme et la police de l’environnement
27:39 Merci à Didier Réault !
Fin
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Surstock, emballage abimé, date courte, ces produits peuvent et doivent éviter la poubelle. Dans l’économie de la lutte contre le gaspillage alimentaire, le français Willy anti-gaspi a misé sur l'E-commerce. Avec une offre qui se veut économique et engagée, l’entreprise basée à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) participe à la réduction des émissions de C02 lorsque l’on sait que 10% d’entre elles proviennent du gaspillage alimentaire dans le monde.
Pour Soluble(s), Clément Mery, cofondateur de ce site de vente en ligne lancé en 2022, détaille la mission de son entreprise qui agit sur le marché français. L'occasion pour les auditeurs d’en savoir plus sur les circuits empruntés par les produits qui sont retirés des rayons ou qui n’y parviennent pas alors qu’ils sont encore consommables sans risque sanitaire.
Après la création de plusieurs entreprises, Clément Mery et Jonathan Negrin deux amis dans la vie, se sont associés pour lancer le premier site e-commerce 100 % dédié à l’anti-gaspi. “Un projet avec de l’impact et du sens” nous confie Clément qui a lancé il y a deux ans son épicerie en ligne qui propose des produits secs (épicerie salée, épicerie sucrée, boissons, maison, hygiène, bébé), bio ou français, des produits qui ont tous en commun d’être “anti-gaspi”.
En lien avec les marques et les producteurs, le site Willy anti-gaspi commercialise des produits qui ne le sont plus dans le système de distribution traditionnel. En cause, des dates courtes, des surstocks, ou du produit dont l’emballage est abîmé ou dont la marque a décidé de changer le packaging.
Selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), 10 millions de tonnes de produits alimentaires finissent dans les poubelles de France chaque année, dans le détail :
32 % des produits sont gaspillés en phase de production ;21 % des ressources sont gaspillées en phase de transformation ;14 % des produits sont gaspillés en phase de distribution ;33 % des aliments sont gaspillés en phase de consommation.Une diffusion nationaleDans un contexte de cherté de l’alimentation, la promesse de prix bradés (de – 30 % jusqu’à – 50 %) séduit et propose une solution à des internautes éloignés des zones où des commerces physiques qui pratiquent ce type de vente. Plus de la moitié des clients du site Willy anti-gaspi sont dans des petites villes ou à la campagne, seuls 7 % sont actuellement parisiens.
POUR ALLER PLUS LOIN
Le site de l’entreprise Willy anti-gaspi : willyantigaspi.fr
Une page de conseils à propos des dates et types de produits sur le site de l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale française (Anses) : https://www.anses.fr/fr/content/date-limite-de-consommation-dlc-et-date-de-durabilit%C3%A9-minimale-ddm
TIMECODES00:00 Introduction
01:21 Le parcours de Clément Mery
03:31 L’enjeu du gaspillage alimentaire
06:45 Choisir ses produits avec la vente en ligne
09:17 Une majorité de produits alimentaires qui sont pourtant consommables
11:27 DLC, DDM comment bien lire les étiquettes
18:37 Le moyen de contrer une “aberration” sociale et écologique
20:28 Des recrutements et des développements à venir
23:06 Merci à Clément Mery
Fin
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Comment rendre désirable une vie quotidienne et un système économique compatibles avec les objectifs climatiques à atteindre d’ici à 2050 ?
Pour le groupe Les Echos-Le parisien, une de ses réponses se retrouve dans le dispositif 2050Now.
Le groupe qui appartient au leader mondial du luxe, le Français LVMH, a lancé un nouveau média, 2050Now, dédié aux enjeux écologiques.
Il repose sur deux piliers : un média 100 % numérique qui diffuse ses vidéos de décryptage, de partage des solutions et interviews de spécialistes sur les réseaux sociaux en parallèle de newsletters éditoriales, et “La Maison 2050 “, un centre de connaissances pour les entreprises qui souhaitent “accélérer leur transition durable”.
Plongée dans les coulisses de 2050Now avec Aude Baron, la rédactrice en chef de ce nouveau média constructif qui monte en puissance depuis son lancement au printemps 2024.
2050Now adopte les codes de ses canaux de distribution. Pour les réseaux sociaux, son format star est la vidéo incarnée, face caméra. Des vidéos d’informations pensées pour atteindre la plus large part de son public cible, les jeunes, étudiants ou actifs qui ont à cœur de s’engager dans la transition environnementale, mais qui ne savent pas forcément “par où commencer, pour agir”.
Ce nouveau média qui “regarde le monde avec les lunettes de l’environnement” se veut “dans l’actu” et aborde des sujets sociétaux, les modes de consommation, la formation, les sports, les loisirs, et le monde de l’entreprise “qui fait à la fois partie du problème et de la solution” détaille Aude Baron au micro de Soluble(s).
Sans publicité sur les réseaux sociaux, avec des newsletters gratuites et payantes, le modèle économique repose également sur les réalisations de La Maison 2050 (ex-Netexplo) qui propose aux entreprises un observatoire, des études, des formations et des événements de partage des connaissances. Six grandes entreprises sont partenaires de La Maison 2050 (Bouygues, BNP Paribas, Engie, LVMH, SNCF Voyageurs et Veolia).
Pour accompagner ses audiences, ce projet mise sur la construction d’une “relation tripartite entre science, entreprise et média”. Le but, partager des solutions et médiatiser des chemins pour commencer à agir dès maintenant et parvenir à une transition aboutie en 2050, donc.
Écoutez.
POUR ALLER PLUS LOIN
Suivre 2050Now sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, X, Linkedin, YouTube) Visiter le site du media et s'inscrire à la newsletter gratuite : www.2050now.comTIMECODES
00:00 Introduction
01:29 Le parcours d’Aude Baron
03:12 2050Now, le média digital est distribué sur les réseaux sociaux
04:02 Objectif : accompagner les gens dans leur transformation écologique
05:55 Le public cible appartient à “la classe écologique”
08:38 Un média dans l’actu
09:59 Les équipes de journalistes et intervenants
12:23 Après la vidéo, l’arrivée de newsletters gratuites et payantes
15:06 2050, le média est adossé à un centre de compétences (La Maison 2050, anciennement Netexplo)
18:50 Merci à Aude Baron et longue vie à ce nouveau média !
Fin
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Si loin, si proche. L’Europe est l’échelle de nombreux enjeux d’actualité, pourtant le rôle et le fonctionnement de son Parlement peuvent paraître éloignés de nos préoccupations quotidiennes, à tort. Alors que près de 450 millions de citoyens européens sont appelés à élire leurs eurodéputés entre les 6 et 9 juin 2024, Soluble(s) a recherché des réponses pour mieux comprendre l’importance du Parlement européen.
Écoutez cet épisode concret et pédagogique réalisé avec Audrey Vuetaz, journaliste passionnée. Elle est la créatrice du podcast Trait d’Union, un programme audio d’information et de vulgarisation sur l’Europe.
En France, les élections européennes auront lieu le dimanche 9 juin 2024.
Les électeurs vont envoyer 81 députés européens siéger au Parlement dans un hémicycle qui comptera 720 membres issus des 27 États membres de l’Union.
Le Parlement européen est une institution clé de l'Union européenne, jouant un rôle central dans le processus décisionnel et législatif.
Contrôle de la commission européenne, vote du budget et des lois européennes.
Dans cet épisode, nous expliquons le rôle du Parlement européen, son fonctionnement et les enjeux auxquels il est confronté, en particulier face à la montée en puissance de partis eurosceptiques.
Des enjeux à connaître avant l’élection
Élus pour cinq ans au suffrage universel direct, les parlementaires européens auront à se prononcer sur des sujets majeurs. Des votes décisifs, bien qu’ils ne soient pas à l’initiative des projets de loi que l’on appelle des directives.
Ce rôle d’initiative est dévolu à la commission européenne.
Le pouvoir législatif du Parlement a été renforcé, mais il est partagé avec le Conseil de l’Union européenne qui réunit les ministres de chaque État membre. Ce processus s’appelle la codécision.
Parmi les enjeux centraux, nous explorons le thème du financement de la transition écologique, la défense militaire européenne et la politique d’asile et de migration.
Pour tout comprendre des enjeux du vote, de manière claire et sans esprit partisan, rejoins-nous dans cet épisode de Soluble(s) !
POUR ALLER PLUS LOIN Écouter le podcast Trait d’Union : https://podcasters.spotify.com/pod/show/traitdunion Suivre sur Instagram : https://www.instagram.com/traitdunion_podcast/Voir aussi : elections.europa.eu
TIMECODES00:00 Introduction
01:50 Le parcours d’Audrey Vuetaz
05:17 Les élections européennes en un seul tour
07:12 Les eurodéputés ne siègent pas par nationalité
09:36 Budget et contrôle de la commission européenne
12:47 Dans notre quotidien, la politique européenne de cohésion
14:40 Asile et migration et le Parlement européen
15:38 Quel pouvoir législatif pour le Parlement européen ?
20:54 La médiatisation de la politique européenne
23:15 La question d’une défense européenne commune
24:37 Les choix pour financer la transition écologique
25:37 Les partis populistes et eurosceptiques
26:42 Le podcast Trait d’Union rend accessible les enjeux et les coulisses de l’Union européenne
31:21 Merci Audrey Vuetaz !
Fin
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La bataille contre le réchauffement climatique passe aussi par les mots. Des personnes propagent des thèses climatosceptiques ou des idées “éco-dénialistes”, ces thèmes peuvent surgir lors d’un repas de famille, à la machine à café de l’entreprise, sur les réseaux sociaux ou dans le champ politique. Margot Jacq, 26 ans, a voulu “s’outiller” pour mieux faire face à ce type de discours, car elle pense que pour agir face à l’urgence écologique, il faut “au préalable en être convaincu”.
Et sur ce point, on observe que la part de Français remettant en cause l’origine humaine du réchauffement climatique actuel est en augmentation selon une récente étude.
Soluble(s) reçoit l’auteure du “Petit manuel de répartie écologique”, un livre très concret qui se présente sous la forme d’un petit guide qui propose 35 réponses pour déconstruire des discours anti-écologiques que l’on entend fréquemment… et qui peuvent mener à l’inaction, selon elle.
Margot Jacq, qui travaille en collectivité locale et qui est par ailleurs engagée pour la transition écologique, a proposé cet ouvrage dans l’objectif de “décortiquer certaines idées reçues, apporter des faits scientifiques et proposer des alternatives au modèle actuel pour ouvrir le champ des possibles sur un monde désirable, plus juste et plus respectueux du vivant”.
Dans cet épisode, nous échangeons sur certaines répliques qui reviennent souvent aux oreilles de Margot sur le terrain ou dans le débat public.
Des “nouveaux sceptiques” aux “optimistes candides”, Margot Jacq a catégorisé ces 35 répliques selon différents types de profils de personnes, elle en dénombre six pour les besoins de l’exercice de rédaction de son manuel :
les nouveaux sceptiques Les immobilistesLes eco(nomico)anxieux Les optimistes candidesLes techno-solutionnistesLes dissonants cognitifs (qui ont perçu l’urgence, mais n’agissent pas assez en conséquence)Écoutez cet épisode instructif qui questionne nos mots et discours sans émettre d’injonctions !
En 2023, la proportion de climatosceptiques avait augmenté de près de six points sur trois an en France, pour atteindre 37 % des Français qui doutaient de l’origine anthropique du dérèglement climatique, selon une étude d’opinion réalisée conjointement par EDF et l’institut de sondage Ipsos. (Obs’COP).
Une croyance en contradiction avec le consensus scientifique fondé sur des milliers d’études.
POUR ALLER PLUS LOIN Lire : “Petit manuel de répartie écologique” par Margot Jacq - Editions "Les liens qui libèrent".https://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Petit_manuel_de_r%C3%A9partie_%C3%A9cologique-9791020924117-1-1-0-1.html
TIMECODES00:00 Introduction
01:26 Le parcours de Margot Jacq
02:45 Un moment déclencheur pour écrire son livre
04:09 Des sources scientifiques et vérifiées pour parler “au cœur et à la raison”
05:48 Les nouveaux sceptiques face au changement climatique
08:17 + 3 degrés, la confusion entre Climat et météo
11:01 L’écologie punitive, vraiment ?
13:45 “Qui aurait pu prédire la crise climatique ?” Emmanuel Macron (31 décembre 2022)
16:25 Les petits gestes écologiques et leur utilité
19:52 Qui sont les éco(nomico)anxieux selon Margot Jacq ?
23:32 Les techno-solutionnistes
25:32 La dissonance cognitive
27:40 L’écologie et le dialogue entre les gens
29:11 Merci à Margot Jacq !
Fin
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Il crée des outils numériques pour accélérer la préservation de la biodiversité à l’heure où une sixième extinction de masse est redoutée et que l’alarme de l’urgence climatique a sonné.
Un changement d’échelle bienvenue pour découvrir, inventorier et décrire le vivant quand on sait qu’une partie de ces espèces menacées ne sont tout simplement pas encore connues.
Depuis 2008, Olivier Rovellotti, ingénieur informatique, développe sa société Natural solutions autour du concept de “naturaliste augmenté”.
Des services qui captent, stockent et font parler les données pour aider à prendre des décisions écologiques ou sensibiliser le public.
Pour Soluble(s), ce spécialiste des données numériques détaille les bénéfices que peuvent apporter ces technologies, plus souvent décriées pour leur impact environnemental que pour leur plus-value.
Intelligence artificielle, images satellites, bases de données et LiDAR (télédétection par laser) sont des outils qui peuvent être mis au service de la gestion du patrimoine naturel ou permettre la création d’applications à destination du grand public. Des citoyens, touristes ou randonneurs qui grâce à leur smartphone peuvent apprendre et se transformer à leur tour en “capteurs” volontaires pour inventorier la biodiversité autour d’eux.
Basée à Marseille dans le sud de la France, Natural Solutions collabore essentiellement avec des collectivités ou structures publiques pour qui la société conçoit des outils numériques spécifiques qui les aident à prendre des décisions.
Dans cet épisode, nous parlons de la gestion du patrimoine arboré des villes.
La plantation d’arbres en ville, particulièrement prisée dans la lutte contre les ilots de chaleur, peut s’avérer redoutablement complexe dans sa mise en œuvre, vous entendrez pourquoi.
Nous évoquons aussi les apports de l’intelligence artificielle et le rôle des citoyens dans la préservation de la biodiversité qui peuvent se saisir d’applications pour apprendre à la connaître ou expérimenter leur savoir dans la nature.
TIMECODES
00:00 Introduction
01:19 Le parcours d’Olivier Rovellotti
02:48 Biodiversité : Vers une sixième extinction de masse ?
04:46 Écologie et Big Data
08:02 Des outils numériques pour augmenter notre capacité de connaissance
09:58 Atlas de la biodiversité : ça sert à quoi ?
12:53 L’arbre en ville, un casse-tête pour les aménageurs
15:04 Les différences de culture numérique et écologique dans le monde
17:38 A Marseille, l’application ecoBalade pour découvrir la biodiversité lors de randonnées
18:24 Merci à Olivier Rovellotti
Fin
ALLER PLUS LOIN
Suivre Olivier Rovellotti sur LinkedIn https://www.linkedin.com/in/olivierrovellotti/
Le site de Natural Solutions https://www.natural-solutions.eu/
Les applications citées dans l’émission :
Ecoteka, l’outil pour la renaturalisation des villes / EcoBalade
L'atlas de la faune et de la flore du Parc national des Écrins
BirdNET l’application mobile pour reconnaître les oiseaux à partir de leur chant https://play.google.com/store/apps/details?id=de.tu_chemnitz.mi.kahst.birdnet&pcampaignid=web_share
Voir aussi : Le recif, le tiers-lieu marseillais, un coworking dédié aux acteurs de l’environnement https://www.le-recif.org/
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Présenté comme le Graal énergétique par ses plus farouches promoteurs, l’hydrogène naturel va-t-il bousculer notre transition énergétique pour faire fonctionner un monde neutre en carbone ?
L'hydrogène naturel, également connu sous le nom d'hydrogène blanc, commence à être considéré comme une source d'énergie d'avenir dans le cadre de la transition énergétique. Ce gaz, présent naturellement dans certaines régions du globe, pourrait jouer un rôle intéressant dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la diversification de notre mix énergétique. Pour Soluble(s), Mikaa Blugeon-Mered détaille les atouts de cette énergie potentiellement disponible par milliards de tonnes dans les sous-sols de la planète, selon de derniers rapports très médiatisés.
Mais encore faut-il le trouver, le capter et le commercialer. Au-delà des éventuels effets d’annonce, plongée dans l’hydrogène naturel avec ce spécialiste de géopolitique et géoéconomie, enseignant à Sciences Po, HEC Paris et à l'Université Mohammed VI Polytechnique au Maroc.
Voici quelques repères en complément de l’épisode de Soluble(s)
L'hydrogène naturel est une forme d'hydrogène qui se trouve naturellement dans l'environnement, souvent piégé dans des réservoirs souterrains. Contrairement à l'hydrogène qui est produit à partir de combustibles fossiles, ou à l'hydrogène “vert”, qui est produit par électrolyse de l'eau à l'aide d'énergies renouvelables, l'hydrogène naturel ne nécessite pas de processus de production énergivore. Il est donc potentiellement plus respectueux de l'environnement et du climat en n’émettant pas de CO2 lors de son utilisation.
Le rôle de l'hydrogène naturel dans la transition énergétique est multiple. Tout d'abord, il peut être utilisé comme source d'énergie propre. Lorsqu'il est brûlé, l'hydrogène ne produit que de l'eau, ce qui en fait une alternative intéressante aux combustibles fossiles. De plus, il peut être converti en électricité à l'aide de piles à combustible, offrant ainsi une solution de stockage d'énergie efficace et écologique.
En outre, l'hydrogène naturel pourrait contribuer à la décarbonation de l'industrie.
« La France peut devenir un pays pionnier pour la production de cette énergie du futur », avait déclaré le président français Emmanuel Macron fin 2023 en promettant des « financements massifs » pour explorer son potentiel.
A travers le monde, des forages ont débuté en Australie ou aux États-Unis, mais un seul site localisé au Mali produit actuellement de l'hydrogène naturel. Aux Philippines, à Oman, au Mali, en Colombie, au Maroc, au Brésil ou encore au Groenland, l’hydrogène naturel intéresse fortement.
En France, un permis d’exploration a été attribué en novembre 2023 dans les Pyrénées-Atlantiques au Sud-Ouest de la France.
Cependant, l'exploitation de l'hydrogène naturel n'en est qu'à ses éventuels débuts et ne pourra pas devenir une source d’“énergie miracle”.
Ecoutez cet épisode pour tout comprendre des enjeux actuels qui entourent l’hydrogène naturel.
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TIMECODES
00:00 Introduction
01:20 Le parcours de Mikaa Blugeon-Mered
03:59 Les types d’hydrogène exploités selon leur impact carbone
07:59 L’hydrogène naturel, mode ou intérêt légitime ?
12:12 L’hydrogène pour parvenir à la neutralité carbone
16:41 L’hydrogène naturel moins cher en moyenne que celui qui est manufacturé ?
20:16 L’hydrogène naturel et la France
23:30 Les infrastructures nécessaires
27:20 Merci à Mikaa Blugeon-Mered
Fin
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