Avsnitt

  • Il y a bel et bien une vie, ici, à Raivavae, contrairement à ce que croient les nouvelles générations. Il y a bien une vie, si tant est que l’on mette la main à la terre. Ce n’est pas Janine et Calixte qui vous diront le contraire : passant de la terre à l’eau, vivant des fruits de la nature, et se souciant peu de rentabilité ou de croissance. A part celle de leurs enfants et de leurs plants de taro. C’est ainsi que l’on vit, sur cet îlot des Australes, de terre et d’artisanat. De tout et de rien « pourvu que la main bouge ». Glissez-vous aux côtés de Calixte et Janine, entre lagon et forêts, et vous découvrirez un autre art de vivre, où le travail laisse place à la créativité, l’immense connaissance des ressources naturelles, des techniques, l’amour de l’art et de la fête, et la grâce rendue aux trésors de la terre.

    Intervenants : Janine et Calixte Tamaititahio, agriculteurs-pêcheurs-artisans, en un mot, Raivavae !

    Technicien : Denis Deygout

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux :  « La catedral » et « Lagrima » de Camilo Silvart, « Farafina » et « Yemaya » de Milton Cardona, « Return to point Venus » des dévots de Tahiti,  « Himene Tarava Vaitape » des dévots de Bora-Bora, « Hanau » du Kahuna Band.

  • Au commencement était le verbe, c’est entendu. Mais le son, ne le précédait-il pas ? Instantanés du monde vous convie à cette quête des origines, accompagné du plus charmant exégète qu’il soit : Poe, danseuse marquisienne, qui vous guidera dans ses recherches du son originel, celui qui fait se mouvoir les hommes et battre leur cœur. A ses côtés, vous vous retrouverez dans les marae obscurs, et dans l’atelier d’un maitre du son, fabricant émérite des tambours et flûtes nasales indispensables en ces contrées, au fond des vallées.

    Intervenants : Poe Kaimuko, passionnées culturelles assidue, Tuarae Peterano, sculpteur de sons.

    Technicien : Bruno Dessommes

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Le serpent», « La nuit a peur du soleil », « L’abeille » et « Forêt vierge » de Guem et Zaka,  « I-Ha-She »  de Marais et Miranda et « Black widow’s breakfast » de Taimane.

  • Saknas det avsnitt?

    Klicka här för att uppdatera flödet manuellt.

  • Incursion dans les villages Bishnoï de Khejarli, où les habitants semblent vivre comme à l’époque de leur gourou Jambeshwar, ou presque. Une vie simple rythmée par la nécessité de l’eau, et tissée sur la trame des 29 principes de cette communauté qui a le respect de l’environnement, dans le sang. Car derrière les abords tranquilles et surannés de ce village du Rajasthan pèse l’histoire du « massacre » de 1730. Un évènement tragique porté encore dans toutes les mémoires des Bishnoïs, entretenu, et qui pourrait bien être toujours d’actualité. Jusqu’où iriez-vous pour vos principes ? Que vaut la vie d’un homme contre une goutte d’eau ou un arbre dans le désert ? Les Bishnoïs, d’aujourd’hui répondent à ces dilemmes.

    Intervenants : Bakaramji Bishnoï et Raju Bishnoï, villageois, Shinkardas, prêtre du temple de Jambeshwar de Khejarli.

    Doublages :  Yann Bureller, Martin Baumer et Thierry Belmont

    Traduction : Johnson Marigiri

    Technicienne : Diane Koné

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : «  Raag Malkaus » de Idu Khan, Nizam Khan et Hussain, « Baval Tall » de Sawai Khan, Waghu Khan, Bhura Khan et Safi Khan, « Duph » de Pappulal et Shaqoor, « Balam Ji Mharo » de Multan Khan et les artistes Manganiyars, « Kalu Kir » de Daluram Bheel, Kasal Bheel, Rooplal Bheel, Kesu Bheel, Laxman Bheel et Ambalal Bheel, « Ranaliyo » de Sikander, Saale Mohmmad, Shakoor Mohmmad, Salim Mohmmad, Bali Mohmmad et Samandar.

  • Dans une des régions les plus arides du Maharastra, Raleghan Siddhi est considéré comme un village modèle : parvenant à faire vivre ses villageois de la terre, à éduquer ses enfants, à mener une vraie réflexion sur l’environnement, et à en faire profiter les voisins, proches ou éloignés. Comment résoudre la sécheresse, la pauvreté, l’exode rural ? Direction Raleghan Siddhi, les villageois vont vous expliquer. Il sera question de la gestion de l’eau, des cultures, et de la solidarité. Oui, bien-sûr, Raleghan Siddhi est le village de l’activiste social Anna Hazare, ça aide.

    Intervenants : Nanabhau Awari, membre de l’ONG Hind Swaraj Trust de Raleghan Siddhi, M.Laxman et Sampath Uglay, agriculteurs.

    Doublages : Cyriaque Sommier, Alain Rosalie et Thierry Belmont

    Traduction : Johnson Marigiri

    Technicienne : Diane Koné

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Bhairagi » de Shivkumar Sharma, « Shuddh Sarang » de Ragunath Seth, « Ghazal » de Sanjay Khan, « Ganegaur » d’Emilie Calmé et Sanjay Khan, « Morchang with Kamaycha » de Meharudin Khan, et « Dudhaliya Bana » de Sakkar et Lakha Khan.

  • Bienvenue dans cet « océan de palmes » comme aimait à appeler le Kerala, Pierre Loti. Au Kerala, pays de cocagne, arrosé généreusement et régulièrement par les pluies de mousson, l’agriculture a une histoire des plus rebondissantes ! Pour en faire le tour, rendez-vous dans la plantation d’Ajith Prasad Jaïn. Un agriculteur, d’exception. Comme son nom l’indique, Monsieur Prasad fait partie de la communauté Jaïn, et se doit donc de se comporter avec autant de non-violence et de respect envers toute créature vivante que possible. Même quand les singes attaquent les récoltes. Même quand les vermines, champignons et autres lombrics bousillent les moissons. Un défi ? La vie est pleine de solutions et de sagesse pour cet homme passionné. Passionné par la biodiversité légendaire et perdue de sa région originelle. Pour se comporter au mieux avec la terre, Ajith vous fait part de ses choix. Astucieux, généreux et sans doute, visionnaire ! 

    Intervenants : Ajith Prasad Jain, agriculteur, Srinivasan, contremaitre

    Doublages : Martin Baumer, Edwige Saint-Thomas

    Traduction : Johnson Marigiri

    Technicien : Bruno Dessommes

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : «  Kaluli Groove », « Under one groove », «  Heartspace » et « Dance with wood » de Mickey Hart et Zakir Hussein, « Ayyappa » de Ramu

  • C’est un tremblement de terre dévastateur qui a attiré l’attention du monde sur l’architecture du Kutch. Depuis 2001, ils se pressent, tous, architectes, designer, tentant de découvrir les savoir-faire uniques de cette région de l’Inde. Sauf que. Sauf que, l’enthousiasme qui les anime devant les traditions ne fait pas forcément frémir de joie les populations locales. Comment préserver les savoir-faire parmi les jeunes générations qui ne rêvent que de High Tech ? Comment valoriser les traditions locales, revaloriser l’artisanat tombant en désuétude ? Comment réutiliser et traduire les conceptions architecturales avérées dans un monde moderne ? Une architecte, un charpentier et un designer ont une foule de réponses à apporter à ces questions globales.

    Intervenants : Shilpa Ranade, architecte, Atul Vyas et Visenjibai Gajar, professeurs à la fondation Hunnarshala.

    Doublages : Tessa Grauman, Alexandre le Quéré, Thierry Belmont

    Traduction : Viral Thakker

    Technicien : Denis Deygout

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « I feel love » de DJ Click, « Aadu panth audhape» de Vela Dhana Bheel, « Satguru E mane » et « Mujhe Ranal Ji Jajeri Jamar » des musiciens du Kutch, « Gajiyo » de Heerbai Aleya Paradhi et « Kabir Vani » de Mura Lala Fafal.

  • Loin des scènes, des festivals, des projecteurs et des caméras, Instantanés du monde découvre une autre facette de la musique indienne. Là, dans l’ashram du temple de Koviloor, dans le Tamil Nadu. En entrant dans ce majestueux domaine, vous serez plongés dans une discipline d’un autre âge… C’est ici qu’étaient formés les musiciens de temple, rouages essentiels et indispensables au bon fonctionnement de ces institutions, garants du bien-être des divinités et des dévots. C’est ici que viennent apprendre aujourd’hui de jeunes garçons les deux instruments emblématiques de cette région, Nadaswaram et Tavil. Mais qu’est ce qui les pousse à se frotter à cette discipline austère, à se replonger dans des traditions presqu’oubliées ? Écoutez

    Intervenants : Swami Meyyappan, responsable de l’ashram, T.M. P Ganesh, professeur de Nadaswaram.

    Doublages : Martin Baumer, Alexandre le Quéré

    Traduction : Johnson Marigiri

    Technicien :  Pierre Martin

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Jalhandara » des Sikkil Sisters, « Ekkalathilum » de Sikkil Gurucharan et Anil Srinivasan, « Roopaka Chaputala » et « Misra Chaputala » de K. Sivaraman

  • Jamais vu autant de moines au mètre carré ! Enlevé par cette marée pourpre, Instantané du monde se retrouve en plein cœur d’un couvent, dans cette petite ville de Mac Leod, en Inde du Nord, refuge de nombreux Tibétains en exil. Une jeune nonne vous ouvrira les portes de son quotidien, et à travers ses engagements, vous découvrirez beaucoup plus qu’un choix de vie. Une existence d’études et de prières qui permet de sauvegarder l’identité tibétaine, malmenée sous d’autres cieux. Pour le plus grand bénéfice, du monde entier !

    Intervenants : Sonnem Yongchen, Thubten Samphel, Tenzin Geyche Tethong.

    Doublages : Cécile Baquey, Jean-Marie Chazeau, Martin Baumer

    Technicien : Daniel Arachtingi

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « La marche », « Les chants », «  Norbu et Karma », «  les pleurs de Pema » de Bruno Coulais, « Namo Ratna Traya Ya » et « Om amarani jevan teye soha » de Ani Choying Drolma.

  • Instantanés du monde vous invite à grimper sur la montagne de An-ning, à la rencontre des bouddhistes de tous crins de la Chine. C’est ici que s’est implanté le très officiel Institut des Bouddhistes du Yunnan, gardant sous sa coupe les apprentis grand maîtres. En parcourant des sentiers de carte postale, vous découvrirez la place de la religion dans la Chine moderne, rencontrerez le grand surveillant de cet Institut qui doit, pour vivre, se consacrer à un prosélytisme obligé… Et qui trouve des solutions pour le moins originales pour y parvenir. Dans ce chemin de découvertes, dans la vie quotidienne des moines et des volontaires civils vivant ici, les grands absents –  les lamaïstes Tibétains – seront évoqués du bout des lèvres. Il y a ici des sujets, sensibles.

    Intervenants : Maitre Chu Chang Ding, Wang Hu Min, Sophie Li

    Doublages : Alexandre le Quéré, Henri Hélie

    Traduction : Sophie Li

    Techniciens : Philippe-Alexandre Théate-Ygout

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Five Nodes » de John Kaizan Neptune, « White swan » de Guo Yue.

  • Cinquante ans que Goa, ses plages et ses villages indiens piqués de clochers, ont vu débarquer les premiers touristes étrangers. Aux hippies ont succédé une autre faune, de tous bords, qui fait vivre aujourd’hui près de la moitié de la population goannaise. C’est Rajan Narayan, journaliste d’investigation, qui vous fait découvrir l’impact du tourisme sur la population et sur la région. Pas très rose, pas très propre, pas très clair. De là à croire Goa défigurée, perdue, salie à  jamais... Question de regard.

    Technicien: Olivier Canneval

    Doublage: Gérard Lemoal, Laila Saïdi, Serge Zobéide, William Kromwel et Anne-Christine Roth

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : de l’album aux cinq éléments de Vikku Vinayakram, vous savez cet artiste d’Inde du Sud qui joue avec des pots en terre. En écho à « tant va la cruche à l’eau »

  • Instantanés du monde fait un bout de chemin aux côtés du groupe réunionnais Ziskakan, en tournée sur les routes de l’Inde. L’occasion pour Gilbert Pounia de retracer les liens qui l’attachent à l’Inde : souvenirs d’enfance, premiers accords avec les musiciens Indiens, belles rencontres, dialogues fructueux. Mais aussi aléas et contretemps inhérents au pays. Vous plongez dans les ambiances backstage, et celles des concerts. Gilbert pointe du doigt la beauté des sons et des gestes naissant au quotidien sur le sous-continent Indien. Le regard et les rêves d’un musicien sensible…

    Technicien : Yann Bureller

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux du groupe Ziskakan, en concert « Madagascar » et « Ral si ton koukoune », « Trakasin, 1.2.3 et Bat Karé » de l’album Rimayer, « 4 ti mo » de l’album éponyme. Et le « Khawata tum hi ho » de Nusrat Fateh Ali Khan. 

  • Pembeni est un minuscule village de l’île de Pemba, la jumelle de Zanzibar. Moins développée, moins fréquentée par l’étranger en visite. Dans ce village les femmes ont décidé de modeler leur vie, de prendre leur avenir en main, et de gagner de l’argent avec la fabrication de poteries. Facile. L’une d’elle la pratique depuis trente ans, et comme le dit Changa Ali Suleiman, «  la terre, elle est là, juste devant nous ! ». Une activité qui n’est pas sans bouleverser le rythme de vie de tout le village. Les enfants embauchés d’office pour la recherche de terre ou de bois. Les hommes espérant des entrées d’argent qui ne leur appartient plus. Un instantané sur la condition féminine en milieu rural.

    Technicien: Nicolas Palcossian, Yann Bureller

    Doublage: Laïla Saïdi, Sophie Babaz, Tessa Grauman, Patrice Elie dit Cosaque, Fabienne Brichet, Eléonore Abouez.

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux: “Arebaba Pakistani” de Dhow Crossing, “Small things fall from the baobab tree” de The Zawose Family, “Maria Salome” de Saida Karoli, “Rast” de George Abyad, “Erevan” et “Mawlawiya” d’Armand Amar.

  • Rencontre avec des Bombayïtes matinaux : 365 jours par an, ceux-là se rencontrent dans un parc de Malabar Hill, aux premières heures du jour, pour une session de yoga pas comme les autres. Cette vingtaine d’hommes et de femmes s’adonnent au yoga du rire. Bien plus qu’un exercice physique, une activité sociale… Partagez leur cours de yoga, écoutez-les vanter les vertus du rire et, promis, vous rirez avec eux ! Rencontrez le « gourou » très médiatique du yoga du rire : le Dr Kataria : loin des parcs matutinaux, dans un studio d’enregistrement : un exercice, qui rapporte… 

    Technicien : Nicolas Palcossian

    Doublage : Anne Christine Roth, Daniel Arachtingi

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Bombay tune theme » de AR Rahman, « Yeh dil na hata bechara » et « mere sapnon ki rani » de Kishore Kumar, BOF « Bmbay talkie »

  • Découverte de l’une des activités traditionnelles des Seychelles : le coprah. L’île de la Digue recèle la dernière fabrique d’huile de coco de l’archipel. Rencontre avec les ouvriers et ouvrières de cette entreprise gouvernementale nonchalante, et plongée dans les souvenirs d’Edouard Ernesta, l’un des plus importants producteurs de l’île. Pourquoi le coprah a-t-il été abandonné aux Seychelles, pourquoi la ferme de l’Union produit-elle encore cette huile chère aux Seychellois ? Questions et réponses sur fond de moulin à huile, calorifère et ateliers sous les cocotiers.

    Intervenants : Marie-Jane, employée à la ferme de l’Union, Maryse responsable de la fabrication de l’huile de coco, Edouard Ernesta, producteur de coprah, Jean, laboureur à la ferme, Maeva, ouvrière à la ferme.

    Technicien : David Coustaury

    Réalisation : Anne Bonneau, avec la collaboration de Lindy Servina

    Extraits musicaux : « Wawakunaq Kusiynin», « Pachamamata Jampiykusun », « Uywakunaq Kawsaynin » et « Kusiy » de Luzmilla Carpio.

  • Au fond des ravines rodriguaise résonnent le son des tambours, longtemps interdits par l’Eglise, les trouvant par trop sulfureux. A l’Anse Bois l’eau vivent Julie Perrine et Denis Augustin, musiciens et férus de Séga Tambour. Ce soir, Denis fabrique les tambours que Julie se plait à jouer en chantant des airs de sa composition. Plongez avec eux dans l’ambiance des cases de montagnes. Sous l’auvent de palmes, écoutez travailler Denis, buvez un coup de rhum avec Julie, et laissez-là évoquer son enfance, sa carrière, les fêtes et la vie rodriguaise. La voix rocailleuse de Julie évoque avec poésie la Terre, la peau des cabris, la famille, la solitude.

    - Intervenants : Julie Perrine et Denis Augustin, musiciens

    Technicienne : Diane Koné

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Ashun daje mori » Lilijana Buttler, « Fam la dir lé mizer », « Mo ena mo madam » et « Mo byen la caz » de Julie Perrine

  • Saviez-vous que l’opérette avait eu ses heures de gloire aussi à l’île Maurice ? Et que nous sommes en train d’assister à la renaissance de cette tradition perdue. Un art bel et bien vivant. Ils sont là pour en témoigner : Rencontrez une artiste lyrique Mauricienne, et un organisateur de spectacle, tous deux amoureux de cette forme d’art, comme les spectateurs venus assister à la saison lyrique mauricienne.

    Intervenants : Véronique Zuel Bungaroo, soprano, Paul Olsen, organisateur. 

    Technicienne : Diane Koné

    Réalisation : Anne Bonneau 

  • Sur les monts de l’île de Mayotte parviennent encore à fleurir les ylang-ylang. Noyés sous la pluie, les plantations tiennent, vaille que vaille. Du moins, celle de Papa Abdou, qui, à plus de soixante ans, n’envisage pas de déterrer ses arbres pour passer à autre chose. Malgré les difficultés, les problèmes de main d’œuvre ou la vétusté de son alambic. Glissez-vous sous les ylangs, et enivrez-vous juste assez de leur parfum pour garder une écoute bienveillante sur ceux qui tentent de vivre sous les fleurs jaunes paille au parfum puissant. Sous les branches se révèlent l’histoire de l’île, mais aussi son avenir. La journée sera longue. Quand Papa Abdou distille, il ne compte pas ses heures. On ne peut faire attendre la fleur. Reine, en fin de règne ? 

    Intervenant : Papa Abdou, producteur d’ylang

    Doublage : Thierry Belmont

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : extraits de « les porteurs d’eau » de Ricky Randimbiarison et de « Lambarena » d’Hugues de Courson, « Niite » de Diogal, « Mwaylera » de Mikidache, « Lovin’ in my baby’s eyes » de Eric Bibb

  • C’est une icône de Cochin : le filet chinois. Ces filets à balanciers, alignés sur les rives de la ville, juste en face du coucher de soleil, font des premiers plans parfaits pour les photographes. Au-delà du cliché, nous vous emmenons à la rencontre de la Mareka, cette association de pêcheurs, qui montent et descendent les filets, jours et nuits au gré des marées. Entrez dans le quotidien de forçat de ces hommes de la mer. Et passez un dimanche en famille avec eux, entre deux marées. 

    Intervenants : Josey, pêcheur, Gracey, son épouse.

    Traduction : Kiran Patel

    Doublage : Luc Tabare, Tessa Grauman

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Maa », « Bahu dur dur », « Bana Mali », « Digi digi dom dom » de D. Battacharya, « The enchantment » Sheila Chandra

  • Traditionnel, l’archipel des Seychelles ? Il y a quelques années que les Seychelloises ont battu en brèche le cliché femme-au-foyer-avec-enfants-nourrie-par-son-mari. Il y a des années qu’elles ont gagné leur autonomie, et aujourd’hui, les jeunes générations choisissent librement leur métier, aussi peu féminin soit-il. Et c’est dans ces filières techniques qu’elles gagnent maintenant leurs galons. Rencontre avec des jeunes apprenties de l’école d’agriculture et leurs « mères », celles qui se sont battues pour avoir une place dans un monde professionnel réservé aux hommes. Ecoutez les rêves et les batailles de ces femmes debout. 

    Intervenantes : Mary Anne Marie, conseillère d’éducation de l’Institut d’agriculture et d’horticulture des Seychelles, Samia et Nyllah, élèves, Marie-France Mc Gregor, propriétaire de l’hôtel Treasure Cove 

    Technicien : Pascal Langlois 

    Réalisation : Anne Bonneau

    Avec la participation de Marie Claude Dunienville et la collaboration du CIRTEF

    Extraits musicaux : « Ankulang », « Avilambam » et « Marathal » de Unnikrishna Pakkanar, « Pachamamata Jampiykusun (Lullaby to the Mother Earth)” et « Uywakunaq Kawsaynin (The Animals) » de Luzmila Carpio

  • Il en est du temps comme des marées, sur la petite île de Raivavae : plein ou creux, c’est selon. Clarisse se joue de ces vagues et les apprivoise au fil de ses jours et de ses nuits. Tantôt se piquant de jeux d’aguilles – fabriquant les traditionnels tifaifai qui ont fait sa réputation – ou s’évadant vers les motus, qui nourrissent tant de familles, grâce aux pupus : des coquillages minuscules récoltés à la force du poignet dans le sol compacté de corail. En force ou en finesse, deux activités traditionnelles qui en disent long sur le caractère des Mamas de Raivavae, éprises de toute forme de beauté.

    Intervenants : Clarisse Paulin, sa sœur Yvette et son frère Gabin.

    Technicien : Daniel Arachtingi

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Marae arahurahu » et « Himene Tauraatua », enregistrés par David Fanshawe, « Daïssa », « C’est pas tous les jours Shabbat », « Shir Ashirim », de la Kumpania Zelwer, « Pleiades-mélanges » de Xenakis