Avsnitt

  • Les tĂ©trachromates sont des personnes dotĂ©es d'une vision des couleurs extraordinairement dĂ©veloppĂ©e, due Ă  une condition gĂ©nĂ©tique rare appelĂ©e tĂ©trachromatie. Contrairement Ă  la majoritĂ© des ĂȘtres humains, qui perçoivent les couleurs grĂące Ă  trois types de cĂŽnes (cellules photorĂ©ceptrices de la rĂ©tine), les tĂ©trachromates possĂšdent un quatriĂšme type de cĂŽne, leur permettant de distinguer un Ă©ventail de couleurs beaucoup plus vaste.

     

    La vision des couleurs chez la majoritĂ© des humains 

    Les humains dits "trichromates" perçoivent les couleurs grĂące Ă  trois types de cĂŽnes dans la rĂ©tine : un sensible aux longueurs d’onde courtes (bleu), un aux moyennes (vert) et un aux longues (rouge). Ces cĂŽnes envoient des signaux au cerveau, qui les combine pour crĂ©er la perception des couleurs. GrĂące Ă  ce systĂšme, la plupart des humains peuvent distinguer environ un million de nuances diffĂ©rentes.

     

    Le quatriĂšme cĂŽne des tĂ©trachromates 

    Chez les tĂ©trachromates, un quatriĂšme cĂŽne est prĂ©sent, gĂ©nĂ©ralement sensible Ă  une longueur d’onde entre celles des cĂŽnes "rouge" et "vert". Ce quatriĂšme cĂŽne supplĂ©mentaire permettrait aux tĂ©trachromates de percevoir jusqu’à 100 millions de nuances, ce qui est incomprĂ©hensible pour un trichromate classique. Ce phĂ©nomĂšne rĂ©sulte d'une variation gĂ©nĂ©tique affectant principalement le chromosome X, c'est pourquoi la tĂ©trachromatie est gĂ©nĂ©ralement observĂ©e chez les femmes, qui possĂšdent deux chromosomes X (les hommes ayant un seul X et un Y).

     

    Une vision Ă©largie des couleurs 

    Les personnes tĂ©trachromates ne voient pas nĂ©cessairement des "nouvelles" couleurs, mais elles perçoivent des nuances supplĂ©mentaires entre celles que les trichromates considĂšrent comme identiques. Par exemple, un tĂ©trachromate pourrait distinguer des diffĂ©rences subtiles dans une sĂ©rie de couleurs qui, pour un trichromate, sembleraient toutes ĂȘtre la mĂȘme teinte de jaune. Cela se traduit souvent par une perception plus riche et plus nuancĂ©e des couleurs dans des contextes quotidiens.

     

    Une dĂ©couverte rĂ©cente et encore partiellement comprise 

    La tĂ©trachromatie a Ă©tĂ© thĂ©orisĂ©e pour la premiĂšre fois dans les annĂ©es 1940, mais ce n’est qu’au cours des derniĂšres dĂ©cennies que les scientifiques ont commencĂ© Ă  Ă©tudier ce phĂ©nomĂšne de maniĂšre plus approfondie. Les recherches actuelles estiment qu’environ 1 % des femmes pourraient ĂȘtre tĂ©trachromates. Cependant, la simple prĂ©sence d’un quatriĂšme cĂŽne ne garantit pas une perception des couleurs plus Ă©tendue, car il semble que la capacitĂ© du cerveau Ă  utiliser ces informations supplĂ©mentaires joue Ă©galement un rĂŽle crucial.

     

    Un monde de couleurs inexplorĂ© 

    Pour un tétrachromate, le monde des couleurs est potentiellement beaucoup plus riche et complexe. Malheureusement, cette expérience est difficile à traduire ou à communiquer à ceux qui ne partagent pas cette capacité. La tétrachromatie reste un domaine fascinant de la neurobiologie visuelle, offrant un aperçu des possibilités cachées de la perception humaine.


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  • Pour commencer il faut savoir que le port du kilt remonte aux anciens Highlanders, c’est Ă  dire aux habitants des Highlands, une rĂ©gion montagneuse du nord de l’Écosse.

    Ces Highlanders portaient des kilts en raison de leur confort. HabillĂ©s ainsi Ils pouvaient se dĂ©placer facilement dans les terrains montagneux et marĂ©cageux de l’Écosse. Le kilt offrait une libertĂ© de mouvement essentielle dans ce contexte.

    Sa forme traditionnelle était en fait un long morceau de tissu enroulé autour du corps et porté sur une épaule, qui pouvait aussi servir de couverture la nuit.

    Mais si le kilt est devenu le symbole de l’Ecosse, c’est en raison d’une visite bien particuliùre, celle du roi George IV à Édimbourg en 1822.

    Le contexte politique et culturel de l'Ă©poque joue un rĂŽle essentiel. AprĂšs notamment la dĂ©faite des clans Ă©cossais Ă  la bataille de Culloden en 1746, le gouvernement britannique a mis en place des lois sĂ©vĂšres contre les symboles de la culture des Highlands, y compris le port du tartan et du kilt. Ces restrictions visaient Ă  affaiblir l’identitĂ© Ă©cossaise et Ă  rĂ©duire le pouvoir des clans.

    Ce n’est qu’en 1782, presque quarante ans plus tard, que ces lois furent abrogĂ©es, permettant ainsi aux Écossais de renouer avec leurs traditions vestimentaires.

    Dans ce contexte, le roi George IV fut le premier monarque britannique Ă  visiter l'Écosse depuis le 17Ăšme siĂšcle. LĂ , Sir Walter Scott, auteur et poĂšte Ă©cossais, mais aussi grand promoteur de la culture Ă©cossaise et fervent admirateur des traditions des Highlands, fut chargĂ© de prĂ©parer les cĂ©lĂ©brations.

    Et Scott dĂ©cida justement de mettre en avant une image romantique de l’Écosse, centrĂ©e sur l’hĂ©ritage des Highlands et ses emblĂšmes distinctifs. Il encouragea les Écossais Ă  porter des kilts en tartan, convaincant mĂȘme le roi George IV d’en revĂȘtir un.

    Les festivitĂ©s furent un grand succĂšs et attirĂšrent l'attention de l'Europe entiĂšre. George IV fut immortalisĂ© vĂȘtu d’un kilt en tartan de Stuart, symbole de l’unitĂ© entre les diffĂ©rentes factions de l’Écosse et la monarchie britannique. Ce choix vestimentaire avait pour but d’insuffler une fiertĂ© nationale et de ressusciter une identitĂ© Ă©cossaise, qui avait Ă©tĂ© rĂ©primĂ©e et stigmatisĂ©e pendant des dĂ©cennies. AprĂšs l’évĂ©nement, de nombreuses familles de la noblesse Ă©cossaise adoptĂšrent des motifs de tartan spĂ©cifiques, crĂ©ant une forte association entre chaque clan et un motif distinct.

    En somme, la visite de George IV a transformĂ© le kilt d’un simple vĂȘtement des Highlands en un symbole national. L’implication de Sir Walter Scott a jouĂ© un rĂŽle crucial dans cette transformation. Ce moment a non seulement ancrĂ© le kilt dans l'imaginaire collectif Ă©cossais, mais il l’a Ă©galement Ă©rigĂ© en emblĂšme de l'identitĂ© Ă©cossaise Ă  travers le monde.


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  • Le drapeau de l'Iran incarne un symbolisme fort qui mĂȘle politique et religion, reflĂ©tant l’identitĂ© de la RĂ©publique islamique. AdoptĂ© en 1980 aprĂšs la RĂ©volution islamique de 1979, il est composĂ© de trois bandes horizontales de couleurs vert, blanc et rouge, chacune ayant des significations profondes, ainsi que de symboles religieux et politiques intĂ©grĂ©s dans le design.

     

    Les Couleurs

    Les couleurs du drapeau iranien sont riches en symbolisme :

    - Le vert en haut reprĂ©sente l’islam ainsi que la fertilitĂ© et la croissance, illustrant l’importance de la religion dans la vie iranienne. Il est Ă©galement associĂ© Ă  l’espoir et Ă  la nature, deux valeurs chĂšres dans le contexte islamique.

    - Le blanc, au centre, est souvent interprĂ©tĂ© comme un symbole de paix et de puretĂ©. Cette couleur Ă©voque Ă©galement la neutralitĂ© et l’équilibre, reflĂ©tant l'aspiration Ă  un gouvernement juste et divinement inspirĂ©.

    - Le rouge, en bas, reprĂ©sente le sang versĂ© pour dĂ©fendre le pays et ses valeurs, notamment pendant les diffĂ©rentes luttes historiques pour l'indĂ©pendance et la souverainetĂ©. Il symbolise Ă©galement le courage et le martyre, des concepts centraux dans l’histoire iranienne et l’islam chiite.

     

    Le Symbole Central

    Au centre du drapeau se trouve un emblĂšme stylisĂ© en rouge, qui reprĂ©sente le mot "Allah" (Dieu) sous une forme calligraphique complexe. Ce symbole a cinq parties principales qui rappellent les cinq piliers de l'islam. L'emblĂšme ressemble Ă  une tulipe ou une Ă©pĂ©e — la tulipe faisant rĂ©fĂ©rence Ă  une ancienne croyance iranienne selon laquelle une tulipe pousse sur la tombe des martyrs, tandis que l'Ă©pĂ©e symbolise la force et la protection.

     

    La Bordure de l’Inscription

    Le long de la bordure entre chaque bande verte et rouge, une inscription en calligraphie coufique rĂ©pĂšte 22 fois la phrase "Allahu Akbar" (Dieu est grand). Ce chiffre n'est pas alĂ©atoire : il commĂ©more le 22 Bahman (11 fĂ©vrier), jour oĂč la RĂ©volution islamique a triomphĂ© en 1979. L’inscription reflĂšte non seulement la centralitĂ© de Dieu dans le rĂ©gime politique iranien, mais elle sert Ă©galement de rappel quotidien des origines rĂ©volutionnaires et religieuses de l'État.

     

    Un Symbolisme Politico-Religieux

    Le drapeau de l’Iran n’est pas seulement un symbole national ; il incarne l’idĂ©e que l’État est guidĂ© par des principes islamiques. Il reflĂšte la fusion entre l’identitĂ© religieuse et politique de la RĂ©publique islamique, dans un pays oĂč l’Islam chiite est omniprĂ©sent et façonne la gouvernance, les lois et la culture. Le drapeau est ainsi conçu pour rappeler les sacrifices et la foi qui constituent la base de l’État iranien moderne, tout en cĂ©lĂ©brant les valeurs fondamentales de l’islam chiite.


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  • La loi CooganprotĂšge les enfants stars de cinĂ©ma et de tĂ©lĂ©vision en veillant Ă  ce qu’une partie de leurs revenus soit prĂ©servĂ©e pour leur avenir. Elle a Ă©tĂ© Ă©tablie en 1939en Californie, aprĂšs un cas tristement cĂ©lĂšbre impliquant l’enfant acteur Jackie Coogan, qui avait gagnĂ© des millions de dollars dans les annĂ©es 1920, mais s’est retrouvĂ© sans argent Ă  l’ñge adulte.

     

    1. Origine de la loi Coogan

      Jackie Coogan est devenu une star mondiale aprĂšs avoir jouĂ© aux cĂŽtĂ©s de Charlie Chaplin dans le film "The Kid"(1921). En tant qu’enfant acteur, il a accumulĂ© une fortune grĂące Ă  ses rĂŽles et Ă  ses apparitions publiques. Cependant, lorsque Coogan a atteint l’ñge adulte, il a dĂ©couvert que presque tout son argent avait Ă©tĂ© dĂ©pensĂ© par sa mĂšre et son beau-pĂšre, qui gĂ©raient ses finances. À l’époque, il n'existait aucune loi obligeant les parents Ă  mettre de l'argent de cĂŽtĂ© pour leurs enfants stars. AprĂšs avoir intentĂ© un procĂšs et rĂ©cupĂ©rĂ© une petite partie de sa fortune, l’affaire Coogan a suscitĂ© une vive rĂ©action du public, entraĂźnant l’élaboration de la loi Cooganpour protĂ©ger les jeunes acteurs.

     

    2. Principes de la loi Coogan

      La loi Coogan impose que 15 % des revenusd’un enfant acteur soient placĂ©s dans un compte bloquĂ©, appelĂ© le "Coogan Trust"ou "Coogan Account", auquel seul l’enfant aura accĂšs lorsqu’il atteindra l’ñge de la majoritĂ© (gĂ©nĂ©ralement 18 ans). Ce mĂ©canisme vise Ă  garantir qu'une part des revenus de l’enfant lui sera conservĂ©e et qu’il ne se retrouvera pas sans ressources une fois sa carriĂšre enfantine terminĂ©e.

     

      La loi exige Ă©galement que les conditions de travaildes enfants stars soient rĂ©gulĂ©es, notamment en ce qui concerne les heures de travail, la prĂ©sence d’un tuteur sur le plateau, et des pauses pour les Ă©tudes. Ces mesures visent Ă  protĂ©ger leur santĂ© physique et mentale, et Ă  s'assurer que leur Ă©ducation ne soit pas compromise par leur carriĂšre artistique.

     

    En France, Les revenus des enfants stars en France sont Ă©galement protĂ©gĂ©s pour garantir qu'ils puissent bĂ©nĂ©ficier de leur travail une fois majeurs. La loi n° 2015-177 du 16 fĂ©vrier 2015 impose que les employeurs versent une part significative des gains de l’enfant (gĂ©nĂ©ralement 90 % du salaire net) dans un compte bloquĂ©, gĂ©rĂ© par la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations. Ce compte est accessible uniquement par l’enfant lorsqu’il atteint sa majoritĂ©, c’est-Ă -dire Ă  18 ans.


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  • Le livre MĂ©moires d'un yakuza est disponible ici: https://amzn.to/3NCXrlL


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    Le terme "yakuza" fait effectivement référence aux chiffres 8 (ya), 9 (ku), et 3 (za), et son origine remonte à un jeu de cartes japonais traditionnel appelé Oicho-Kabu. Dans ce jeu, similaire au blackjack, les joueurs essaient de totaliser un score le plus proche possible de 9, mais avec des rÚgles légÚrement différentes.

     

     1. Le jeu Oicho-Kabu et la main perdante

      Dans Oicho-Kabu, les joueurs additionnent la valeur de trois cartes, mais seuls les chiffres des unitĂ©s sont pris en compte, donc si la somme dĂ©passe 10, seuls les chiffres de droite sont comptĂ©s (par exemple, 15 devient 5). Une combinaison particuliĂšre de cartes, totalisant 20, est considĂ©rĂ©e comme la pire main possible, car elle se rĂ©duit Ă  0 lorsqu’on ne garde que les unitĂ©s.

     

      Les cartes qui forment cette main perdante sont les cartes de 8 (ya), 9 (ku), et 3 (za). Ce total de 20, qui donne 0, reprĂ©sente une main perdante et sans valeur. Dans le contexte du jeu, ces chiffres symbolisent ainsi la malchance et la faiblesse.

     

     2. L’adoption du terme par les groupes criminels

      Les gangs criminels au Japon ont adoptĂ© le terme "yakuza" pour se dĂ©signer, utilisant cette idĂ©e de « perdant » ou de « sans valeur » pour se distancier de la sociĂ©tĂ© conventionnelle. En prenant ce terme, les yakuza revendiquaient leur marginalitĂ© et leur statut de hors-la-loi, en contraste avec les valeurs traditionnelles japonaises. Ils assument ainsi une position d'outsiders, ce qui renforce leur image de personnes vivant en dehors des normes Ă©tablies par la sociĂ©tĂ©.

     

     3. Symbolisme et identitĂ©

      De cette maniĂšre, "yakuza" est devenu non seulement un terme pour ces groupes criminels, mais aussi un symbole d'anti-conformisme et de rejet des valeurs sociales. Pour les membres de ces organisations, cela peut mĂȘme ĂȘtre un point d’honneur de se considĂ©rer comme un yakuza, dans le sens oĂč cela implique de vivre selon leurs propres rĂšgles, souvent en opposition avec la sociĂ©tĂ© japonaise traditionnelle et sa culture rigoureuse.

     

    En résumé, le mot "yakuza" vient de cette combinaison de chiffres 8-9-3, issue d'un jeu de cartes, et symbolise une main perdante. Ce terme a été adopté pour représenter les gangs marginaux du Japon, affichant ainsi une identité de « perdants » par rapport aux rÚgles de la société, tout en revendiquant leur statut en dehors de la norme.


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  • La "hauteur de vanitĂ©"d'un immeuble est un terme informel utilisĂ© pour dĂ©crire la partie supĂ©rieure d'un bĂątiment, souvent une extension architecturaleou une structure dĂ©corative qui n'ajoute pas d’espace utilisable, mais qui augmente artificiellement la hauteur totale de l’édifice.

    Cette hauteur est destinĂ©e Ă  donner Ă  l’immeuble un aspect plus imposant et Ă  atteindre un statut de prestigeen le faisant paraĂźtre plus grand qu'il ne l'est rĂ©ellement en termes d'espaces habitables.

     

    1. Fonction de la hauteur de vanité

      La hauteur de vanitĂ© est couramment utilisĂ©e pour rehausser le profil visueld'un immeuble, notamment dans les gratte-ciel. Dans les villes oĂč la hauteur des bĂątiments est une mesure de prestige et de reconnaissance (par exemple, New York, DubaĂŻ, ou Shanghai), les promoteurs immobiliers et les architectes peuvent ajouter des structures non fonctionnelles au sommet du bĂątiment pour augmenter la hauteur totale dĂ©clarĂ©e. Cela permet de classer l'immeuble parmi les plus hauts, mĂȘme si une partie de cette hauteur ne contribue pas aux espaces fonctionnels.

     

    2. Exemples de hauteurs de vanité

      - FlĂšches et couronnes: Il est frĂ©quent que des gratte-ciel aient des flĂšches dĂ©coratives au sommet, qui n'ont aucune utilitĂ© pour les occupants mais qui ajoutent des dizaines, voire des centaines de mĂštres Ă  la hauteur totale. Par exemple, le Burj KhalifaĂ  DubaĂŻ inclut une flĂšche qui fait partie de sa hauteur dĂ©clarĂ©e, mais qui n’est pas accessible aux personnes.

      

      - Toits pointus ou pyramides: Certains bĂątiments intĂšgrent des structures pyramidales ou des toits en pointe, qui donnent l’illusion d’une hauteur plus grande sans ajouter d’espace utilisable.

     

      - Antennes et mĂąts: Bien que les antennes puissent parfois ĂȘtre fonctionnelles, elles sont souvent ajoutĂ©es dans un but esthĂ©tique ou symbolique, tout en contribuant Ă  l’élĂ©vation de l’immeuble.

     

    3. Critiques et débats autour de la hauteur de vanité

      La hauteur de vanitĂ© est parfois critiquĂ©e dans le domaine de l'architecture, car elle peut ĂȘtre perçue comme une maniĂšre artificielle de gonfler la hauteur des bĂątiments. Les classements internationaux des plus hauts bĂątiments prennent souvent en compte la hauteur totale, y compris la hauteur de vanitĂ©, ce qui peut conduire Ă  des dĂ©bats sur la maniĂšre de mesurer la vraie hauteur fonctionnelle d'un immeuble. Certains prĂ©fĂšrent ainsi distinguer la hauteur architecturale(qui inclut la hauteur de vanitĂ©) de la hauteur utilisable(qui mesure uniquement les niveaux accessibles aux occupants).

     

    En somme, la hauteur de vanitĂ© contribue Ă  l’impact visuel d’un bĂątiment et peut accroĂźtre sa reconnaissance, mais elle ne reprĂ©sente pas nĂ©cessairement un espace utile. Elle symbolise souvent l’ambition architecturale et le dĂ©sir de prestige, mais elle reste purement dĂ©corative dans la plupart des cas.

     

    5/ Comment la loi Coogan protĂšge-t-elle les enfants stars ?

    La loi CooganprotĂšge les enfants stars de cinĂ©ma et de tĂ©lĂ©vision en veillant Ă  ce qu’une partie de leurs revenus soit prĂ©servĂ©e pour leur avenir. Elle a Ă©tĂ© Ă©tablie en 1939en Californie, aprĂšs un cas tristement cĂ©lĂšbre impliquant l’enfant acteur Jackie Coogan, qui avait gagnĂ© des millions de dollars dans les annĂ©es 1920, mais s’est retrouvĂ© sans argent Ă  l’ñge adulte.


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  • Le "Zizhi Tongjian" (蔄æȻ通鉎), ou "Miroir complet pour aider au gouvernement", est une Ɠuvre monumentale de l'historien chinois Sima Guang, achevĂ©e en 1084. Cette Ɠuvre est considĂ©rĂ©e comme extrĂȘmement ambitieuse pour plusieurs raisons :

     

    1. Envergure historique : Le Zizhi Tongjian couvre prĂšs de 1 400 ans d'histoire chinoise, depuis 403 avant notre Ăšre jusqu'Ă  959 de notre Ăšre. Cette pĂ©riode inclut les dynasties Zhou, Qin, Han, les pĂ©riodes des Trois Royaumes, et plusieurs autres pĂ©riodes fragmentĂ©es. Ce vaste projet historique offre une vue complĂšte et continue sur l’histoire de la Chine ancienne.

     

    2. Volume : L’Ɠuvre contient 294 chapitres (ou juan) et comprend des millions de caractĂšres chinois. C'est un travail massif, nĂ©cessitant de nombreuses annĂ©es de recherche et de compilation par Sima Guang et une Ă©quipe de savants. La crĂ©ation de cette Ɠuvre a durĂ© 19 ans, montrant l'ampleur de l'effort consacrĂ©.

     

    3. Perspective unique : Contrairement Ă  de nombreux Ă©crits de l’époque qui se concentraient sur des rĂ©cits dynastiques spĂ©cifiques, le Zizhi Tongjian adopte une perspective chronologique (plutĂŽt que thĂ©matique ou dynastique), permettant de suivre les Ă©vĂ©nements de maniĂšre linĂ©aire et continue. Cette approche visait Ă  fournir aux dirigeants des leçons historiques pratiques pour la gouvernance.

     

    4. Ambition morale et politique : Sima Guang a écrit ce texte dans un objectif d'éducation politique et morale. L'ouvrage est conçu comme un guide pour les empereurs et les fonctionnaires, offrant des exemples historiques de bonnes et mauvaises décisions politiques. Il encourage les dirigeants à apprendre des erreurs et succÚs de leurs prédécesseurs pour assurer une gouvernance stable et juste.

    Et, caractĂšre unique du Zizhi Tongjian, il est structurĂ© pour ĂȘtre utilisĂ© comme un manuel de gouvernance en temps rĂ©el. Sima Guang a conçu son Ɠuvre pour que les dirigeants puissent se rĂ©fĂ©rer Ă  des exemples historiques de dĂ©cisions politiques, militaires, et administratives tout en gouvernant. Chaque Ă©vĂ©nement et dĂ©cision est prĂ©sentĂ© avec une analyse critique de leurs consĂ©quences, offrant aux lecteurs des leçons pratiques pour faire face Ă  des situations similaires.

     

    De plus, Sima Guang a dĂ©libĂ©rĂ©ment inclus des histoires de trahison, d’intrigue, et de complots politiques pour montrer les dangers potentiels et les dilemmes auxquels les dirigeants pouvaient ĂȘtre confrontĂ©s. Il ne s’agit donc pas seulement d’une compilation de faits historiques, mais aussi d’un guide moral et philosophique sur les valeurs de leadership.

    C'est ainsi que le Zizhi Tongjian est devenu non seulement un document historique mais aussi un manuel de référence pour les empereurs successifs, influençant la politique et la gouvernance de la Chine pendant des siÚcles.

    En raison de sa portée, de son ampleur, de sa méthodologie novatrice et de son objectif éducatif, le Zizhi Tongjian reste l'un des travaux les plus impressionnants et influents de l'historiographie chinoise.


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  • La ville d'Ulysses, situĂ©e dans l’État du Kansas aux États-Unis, a une histoire unique marquĂ©e par une dĂ©cision inhabituelle en 1909: les habitants ont dĂ©cidĂ© de la dĂ©placer entiĂšrement. Pour comprendre pour quoi il faut d’abord que je vous dise qu’Ulysses fut fondĂ© en 1885, durant une pĂ©riode oĂč de nombreuses villes naissaient dans l'Ouest amĂ©ricain grĂące Ă  l’essor du chemin de fer et Ă  la ruĂ©e vers les terres. La ville portait le nom d'Ulysses en hommage au hĂ©ros mythologique grec Ulysse (ou Odysseus), cĂ©lĂšbre pour sa tĂ©nacitĂ© et son courage. À l’origine, Ulysses Ă©tait situĂ©e prĂšs de Bear Creek, et ses habitants espĂ©raient que la ville deviendrait un centre prospĂšre de commerce et d’agriculture dans la rĂ©gion de l’Ouest du Kansas.

     

      Cependant, les premiĂšres annĂ©es d’Ulysses ont Ă©tĂ© marquĂ©es par des problĂšmes financiers, notamment des dettes accrues. Comme dans beaucoup de nouvelles villes de cette Ă©poque, les habitants avaient empruntĂ© de grosses sommes d'argent pour construire des infrastructures, telles que des Ă©coles, des routes, et des bĂątiments publics. Avec une croissance Ă©conomique limitĂ©e et des sĂ©cheresses qui affectaient les rĂ©coltes, la ville a rapidement accumulĂ© une dette considĂ©rable.

     

    2. Endettement et difficultés financiÚres

      Ă€ la fin du 19e siĂšcle, Ulysses faisait face Ă  un endettement massif. Les autoritĂ©s locales avaient Ă©mis des obligations municipales pour financer les infrastructures, mais elles n'avaient pas les moyens de les rembourser. Les taxes Ă©taient Ă©levĂ©es, et la population en ressentait les effets. De nombreux rĂ©sidents envisageaient de quitter la ville, car les dettes Ă©taient devenues Ă©crasantes.

     

      En 1909, la situation Ă©tait devenue critique. Pour Ă©chapper Ă  la dette municipale, les habitants d’Ulysses prirent une dĂ©cision radicale : dĂ©placer la villeĂ  environ un kilomĂštre au nord-ouest de son emplacement original. L’objectif Ă©tait de laisser derriĂšre eux la vieille ville avec ses dettes et de crĂ©er une nouvelle communautĂ© sur des terres vierges, sans les obligations financiĂšres prĂ©cĂ©dentes.

     

    3. Le déménagement de la ville

      Ce dĂ©mĂ©nagement Ă©tait une opĂ©ration ambitieuse et logistique. Les habitants dĂ©montĂšrent les bĂątiments en bois et les dĂ©placĂšrent, souvent Ă  l’aide de charrettes et de wagons tirĂ©s par des chevaux. En effet, des maisons, des commerces et des structures publiques furent dĂ©placĂ©s piĂšce par piĂšce vers le nouveau site. Ce dĂ©mĂ©nagement fut en grande partie un effort communautaire, oĂč les habitants travaillĂšrent ensemble pour relocaliser leur ville.

     

      La « nouvelle » ville d’Ulysses s'Ă©tablit ainsi Ă  un endroit proche de son emplacement initial, mais elle Ă©tait dĂ©sormais libĂ©rĂ©e des dettes de la premiĂšre ville. Cette solution leur permit de repartir sur de nouvelles bases financiĂšres.

     

    4. AprÚs le déménagement

      Le dĂ©placement de la ville d'Ulysses est un exemple rare et extrĂȘme de rĂ©solution de crise municipale. AprĂšs ce dĂ©mĂ©nagement, Ulysses prospĂ©ra lentement, et la ville rĂ©ussit Ă  stabiliser sa situation Ă©conomique. Aujourd'hui, Ulysses existe toujours et demeure le siĂšge du comtĂ© de Grant, avec une Ă©conomie principalement basĂ©e sur l'agriculture et l’énergie.

     

    En conclusion, l'histoire d’Ulysses tĂ©moigne de l'esprit pionnier des habitants du Kansas, qui n’ont pas hĂ©sitĂ© Ă  prendre des mesures audacieuses pour prĂ©server leur communautĂ© et construire un avenir meilleur.


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  • Le terme "vernissage" est utilisĂ© pour dĂ©signer l’inauguration d’une exposition artistique, et son origine remonte au XVIIIe siĂšcle, en France. À cette Ă©poque, les artistes peintres avaient l’habitude d'appliquer une derniĂšre couche de vernis sur leurs tableaux avant de les prĂ©senter au public. Le vernis, qui est une fine couche transparente, permettait de protĂ©ger les peintures tout en rehaussant les couleurs et en ajoutant un aspect brillant. Le jour oĂč les artistes appliquaient cette derniĂšre touche Ă©tait souvent celui qui prĂ©cĂ©dait l’ouverture officielle de l’exposition, et les mĂ©cĂšnes, critiques, et amis Ă©taient invitĂ©s Ă  voir les Ɠuvres dans leur Ă©tat final.

     

    Historiquement, ce processus avait Ă©galement un aspect social : les artistes et invitĂ©s participaient Ă  cette Ă©tape finale, souvent dans un cadre intime et privĂ©. Le vernis Ă©tait appliquĂ© Ă  la main, parfois en prĂ©sence des mĂ©cĂšnes ou de quelques invitĂ©s privilĂ©giĂ©s qui avaient l’occasion de discuter avec l’artiste de son travail et de son processus crĂ©atif. Cela marquait un moment important, car c'Ă©tait souvent la premiĂšre fois que l’Ɠuvre achevĂ©e Ă©tait dĂ©voilĂ©e.

     

    Au fil du temps, l’usage du mot "vernissage" s’est gĂ©nĂ©ralisĂ© pour dĂ©signer le premier jour d’une exposition, et il a fini par symboliser l’inauguration de celle-ci. MĂȘme si l’application du vernis n’était plus nĂ©cessaire, la tradition du vernissage a perdurĂ©, devenant un Ă©vĂ©nement oĂč les visiteurs peuvent rencontrer les artistes, Ă©changer des idĂ©es, et cĂ©lĂ©brer le lancement de l’exposition dans une ambiance festive.


    Puisque nous aprlons d’exposition, savez-vouis ce que veut dire lle verbe "bonnardiser" ? C’est un nĂ©ologisme inspirĂ© du comportement unique du peintre Pierre Bonnard, un peintre français post-impressionniste Ă  cheval sur le 19e et 20e sicele. Bonnard Ă©tait en effet connu pour son habitude obsessive de retoucher ses tableaux de maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e, mĂȘme aprĂšs qu'ils aient Ă©tĂ© exposĂ©s, vendus, ou accrochĂ©s chez des collectionneurs. Une manie qui illustre son perfectionnisme et son insatisfaction constante face Ă  son propre travail, toujours Ă  la recherche de la couleur parfaite, de l'effet exact ou de la luminositĂ© souhaitĂ©e.

     

    En ce sens, "bonnardiser" signifie apporter des modifications rĂ©pĂ©tĂ©es et continues Ă  une Ɠuvre, mĂȘme aprĂšs qu'elle soit considĂ©rĂ©e comme "terminĂ©e".

     

    Ce terme est devenu synonyme de perfectionnisme maniaque dans le monde de l’art, Ă©voquant la difficultĂ© de laisser aller un travail ou de l'accepter tel qu'il est. Dans un sens plus large, "bonnardiser" pourrait Ă©galement s’appliquer Ă  toute activitĂ© oĂč une personne revient constamment sur son travail, le modifiant encore et encore, Ă  la recherche d’une perfection insaisissable. 


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  • Alors, d’abord physiologiquement que se passe-t-il quand on pleure pour cette raison, parce qu’on est triste ?   Lorsque nous ressentons des Ă©motions intenses, le cerveau rĂ©agit en activant le systĂšme nerveux autonome, qui contrĂŽle les rĂ©actions involontaires du corps. Le systĂšme limbique, la rĂ©gion du cerveau qui gĂšre les Ă©motions, dĂ©clenche cette rĂ©action. Plus spĂ©cifiquement, l’amygdale, qui joue un rĂŽle clĂ© dans la gestion de la peur et de la tristesse, envoie des signaux Ă  l’hypothalamus. Cela active les glandes lacrymales, entraĂźnant la production de larmes.

     

      Ces larmes Ă©motionnelles diffĂšrent des larmes basales (celles qui hydratent les yeux) et des larmes rĂ©flexes (celles qui se produisent quand un irritant, comme l’oignon, est prĂ©sent). Les larmes Ă©motionnelles contiennent des protĂ©ineset des hormones de stresscomme l'ACTH(hormone corticotrope) et le cortisol, qui peuvent aider Ă  rĂ©guler les niveaux de stress du corps.

     

    2. Les fonctions des larmes Ă©motionnelles

      Les larmes Ă©motionnelles ont des fonctions importantes, tant pour le corps que pour les interactions sociales :

     

      - RĂ©gulation du stress: Les larmes Ă©motionnelles permettent de libĂ©rer des hormones de stress. Certaines Ă©tudes montrent que pleurer peut rĂ©duire les niveaux de stress et aider Ă  retrouver un Ă©quilibre Ă©motionnel. Cela pourrait expliquer pourquoi les gens se sentent souvent soulagĂ©s aprĂšs avoir pleurĂ©.

     

      - Effet analgĂ©sique: Lorsqu’on pleure, le corps libĂšre Ă©galement des endorphines et de l'ocytocine, qui sont des hormones associĂ©es au soulagement de la douleur et au bien-ĂȘtre. Ces substances naturelles aident Ă  attĂ©nuer la douleur Ă©motionnelleet physique, et elles expliquent pourquoi pleurer peut parfois apporter une sensation de rĂ©confort.

     

      - Communication sociale: Les larmes jouent un rĂŽle crucial dans les interactions humaines. Pleurer est un signal visuelqui indique aux autres que nous sommes en dĂ©tresse et que nous avons besoin de soutien ou de rĂ©confort. Ce comportement a des racines Ă©volutives, car les humains sont des crĂ©atures sociales, et les expressions visibles de douleur ou de tristesse encouragent les autres Ă  apporter de l’aide. Des Ă©tudes en psychologie montrent que les larmes renforcent l’empathie et le sentiment de connexion sociale.

     

    3. Utilité évolutive des larmes émotionnelles

      Sur le plan Ă©volutif, la capacitĂ© Ă  pleurer pourrait ĂȘtre un avantage pour les relations interpersonnelles. Les larmes sont un moyen de renforcer les liens sociaux et de signaler notre vulnĂ©rabilitĂ© Ă  notre groupe, favorisant ainsi la coopĂ©ration et le soutien mutuel. Elles ont aussi une fonction cathartique, permettant d’exprimer et de libĂ©rer des Ă©motions accumulĂ©es, ce qui est bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© mentale et Ă©motionnelle Ă  long terme.

     

    En conclusion, pleurer quand on est triste est une rĂ©ponse naturelle qui aide Ă  gĂ©rer les Ă©motions, Ă  soulager le stresset Ă  renforcer les liens sociaux. Ce phĂ©nomĂšne tĂ©moigne de l'interaction complexe entre le corps, l’esprit, et les relations humaines, et il dĂ©montre que les larmes jouent un rĂŽle essentiel dans notre bien-ĂȘtre global.


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  • L'armĂ©e israĂ©lienne est communĂ©ment appelĂ©e Tsahal, un acronyme de l’hĂ©breu "Tzva HaHagana LeYisrael" (ŚŠŚ‘Ś Ś”Ś”Ś’Ś Ś” ŚœŚ™Ś©ŚšŚŚœ), qui signifie littĂ©ralement "ArmĂ©e de dĂ©fense d’IsraĂ«l". CrĂ©Ă©e en 1948, lors de la fondation de l’État d’IsraĂ«l, cette force armĂ©e est le fruit de la fusion des principales organisations paramilitaires juives de l'Ă©poque, telles que la Haganah, l'Irgoun, et le Lehi.

     

    Le terme "Haganah," qui signifie "dĂ©fense" en hĂ©breu, reflĂšte la philosophie premiĂšre de l’armĂ©e israĂ©lienne : la protection de l'État d'IsraĂ«l et de ses citoyens. Cette orientation dĂ©fensive est ancrĂ©e dans l’histoire et les valeurs de l'État d'IsraĂ«l, qui a dĂ» faire face Ă  des menaces existentielles depuis sa crĂ©ation. En intĂ©grant le mot "dĂ©fense" dans son nom, l’armĂ©e marque son engagement Ă  ne prendre les armes que dans des circonstances oĂč la sĂ©curitĂ© de la nation est en jeu.

     

    Tsahal est structurĂ©e pour ĂȘtre une armĂ©e de conscription universelle, ce qui signifie que la majoritĂ© des citoyens israĂ©liens, hommes et femmes, sont obligĂ©s de servir dans les forces armĂ©es Ă  partir de l'Ăąge de 18 ans, bien qu’il existe certaines exceptions. La conscription fait partie intĂ©grante de la culture israĂ©lienne, renforçant l'idĂ©e que la dĂ©fense de l'État est une responsabilitĂ© partagĂ©e par tous ses citoyens.

     

    L’acronyme Tsahal est devenu un terme courant, et au-delĂ  de sa fonction militaire, l’armĂ©e joue un rĂŽle social et Ă©ducatif important en IsraĂ«l. L’armĂ©e de dĂ©fense d’IsraĂ«l se distingue par sa capacitĂ© Ă  innover et Ă  s'adapter rapidement aux dĂ©fis modernes. Cela est en partie dĂ» Ă  l'obligation pour de nombreux citoyens de servir, ce qui amĂšne de nouvelles idĂ©es, une Ă©nergie jeune, et une approche moderne Ă  son fonctionnement. De plus, les valeurs de camaraderie, de discipline et de sens du devoir sont profondĂ©ment ancrĂ©es dans la formation militaire.

    A propos de Tsahal, saviez-vous qu’elle possĂšde une unitĂ© militaire spĂ©cialisĂ©e entiĂšrement composĂ©e de soldats autistes, appelĂ©e "Roim Rachok" (qui signifie "Voir Loin" en hĂ©breu). CrĂ©Ă©e en 2013, cette unitĂ© unique fait appel aux compĂ©tences spĂ©cifiques des personnes autistes pour des tĂąches de renseignement visuel et de cybersĂ©curitĂ©. Les soldats autistes, souvent dotĂ©s d'une capacitĂ© remarquable Ă  percevoir des dĂ©tails et des schĂ©mas invisibles aux autres, sont particuliĂšrement efficaces dans l'analyse d'images satellite, la reconnaissance de motifs et la surveillance.

     

    Les membres de l’unitĂ© Roim Rachok utilisent leurs capacitĂ©s de concentration, de dĂ©tection des dĂ©tails et de mĂ©moire visuelle exceptionnelle pour analyser des images provenant de drones et de satellites, souvent Ă  la recherche d'infrastructures militaires, de mouvements de troupes, ou d'autres Ă©lĂ©ments stratĂ©giques. GrĂące Ă  leurs compĂ©tences, ces soldats contribuent de maniĂšre significative aux opĂ©rations de renseignement de Tsahal.

     

    En intĂ©grant des personnes autistes, Tsahal a non seulement innovĂ© dans l’utilisation des capacitĂ©s neurodiverses, mais a Ă©galement encouragĂ© l’inclusion de cette communautĂ© dans la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne. Roim Rachok est devenu un modĂšle international, illustrant comment les forces armĂ©es peuvent exploiter des talents uniques et offrir des opportunitĂ©s professionnelles Ă  des personnes qui, autrement, pourraient rencontrer des difficultĂ©s Ă  accĂ©der Ă  un emploi conventionnel.


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  • L'effet rĂąteaudĂ©signe notre tendance Ă  percevoir le hasard comme Ă©tant plus rĂ©gulier et plus structurĂ© qu'il ne l'est en rĂ©alitĂ©. Ce biais cognitif dĂ©coule d’une difficultĂ© humaine Ă  accepter l’idĂ©e de vĂ©ritable alĂ©atoire : nous avons tendance Ă  chercher des motifs et des rĂ©gularitĂ©s, mĂȘme lĂ  oĂč il n’en existe pas.

     

    1. Tendance humaine Ă  rechercher des motifs

      Les ĂȘtres humains sont naturellement enclins Ă  rechercher des motifs et des rĂ©gularitĂ©sdans les informations qu'ils perçoivent. Cela est liĂ© Ă  un biais cognitif appelĂ© apophĂ©nie, qui est la tendance Ă  voir des motifs significatifs dans des donnĂ©es alĂ©atoires. Par exemple, face Ă  une sĂ©rie de rĂ©sultats alĂ©atoires, comme des lancers de piĂšce, les gens peuvent croire que certains motifs se rĂ©pĂštent ou que des rĂ©sultats similaires se produisent Ă  intervalles rĂ©guliers, mĂȘme si ce n’est pas le cas.

     

      Dans le cadre de l’effet rĂąteau, cela signifie que nous avons une perception biaisĂ©e de l'alĂ©atoire: nous croyons que des Ă©vĂ©nements alĂ©atoires devraient ĂȘtre plus uniformĂ©ment rĂ©partis ou plus rĂ©guliers que ce qu’ils sont rĂ©ellement. Par consĂ©quent, lorsque les donnĂ©es rĂ©elles prĂ©sentent des irrĂ©gularitĂ©s ou des variations, cela peut sembler anormal ou surprenant, alors que cela est tout Ă  fait naturel.

     

    2. Exemple de l’effet rñteau

      Imaginons un exemple simple oĂč des Ă©vĂ©nements se produisent de maniĂšre alĂ©atoire, comme des appels tĂ©lĂ©phoniques dans un centre d’appels. Si l’on observe les donnĂ©es d’appel sur une courte pĂ©riode, il se peut que certains jours soient beaucoup plus chargĂ©s que d’autres, et que les appels soient rĂ©partis de façon inĂ©gale. L’effet rĂąteau pourrait amener quelqu'un Ă  s'attendre Ă  ce que les appels arrivent de maniĂšre plus rĂ©guliĂšre, comme s'ils Ă©taient rĂ©partis uniformĂ©ment dans le temps. Cette perception erronĂ©e peut entraĂźner des erreurs dans la planification, en pensant que les pics d'activitĂ© sont des anomalies alors qu'ils sont en rĂ©alitĂ© des variations naturelles dans un processus alĂ©atoire.

     

    3. L’influence sur la prise de dĂ©cision

      Ce biais est particuliĂšrement problĂ©matique en analyse de donnĂ©es et en prise de dĂ©cision, car il peut conduire Ă  des conclusions erronĂ©es. Par exemple, dans la finance, un investisseur pourrait mal interprĂ©ter des fluctuations de prix alĂ©atoires comme des tendances stables. Dans d’autres contextes, comme la gestion des stocks ou la rĂ©partition des ressources, l’effet rĂąteau peut fausser la perception de la demande, en supposant une rĂ©gularitĂ© qui n’existe pas.

     

    En somme, l’effet rĂąteau rĂ©sulte de notre difficultĂ© Ă  accepter l'imprĂ©visibilitĂ© et l'irrĂ©gularitĂ© des Ă©vĂ©nements alĂ©atoires, ce qui nous pousse Ă  considĂ©rer le hasard comme plus ordonnĂ© qu'il ne l’est en rĂ©alitĂ©. C’est une tendance Ă  chercher une structure dans le chaos, mĂȘme lorsque cette structure est illusoire.


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  • D’abord "WC" signifie "Water Closet," c’est a dire litteralement placard ou cabinet Ă  eau Et, en effet, le W se prononce V.

    Cela semble Ă©trange maiss’explique par l'influence des langues germaniques, en particulier l'allemand, sur la notre.

    Car en allemand, la lettre "W" se prononce comme un "V" en français, comme dans le mot wagon. Or c’est l'usage de cette prononciations'est propagĂ© Ă  travers les pays germanophones mais pas que ! Elle a influencĂ© d'autres langues, dont la notre.. Cela explique pourquoi, lorsque le terme "WC" s'est introduit dans le vocabulaire français, il a Ă©tĂ© prononcĂ© dĂšs l’origine"vĂ©-cĂ©".

    Vous le savez les termes ou expressions issus de langues Ă©trangĂšres gardent parfois leur prononciation originale ou la prononciation d'une langue dominante (comme ici l'allemand). Dans le cas des "WC," l'influence germanique a donc un impact direct.

    Puisque nous parlons de WC saviez vous que qu’en tirant la chasse d’eau, des milliers de minuscules particules peuvent ĂȘtre projetĂ©es dans l'air — c'est ce qu'on appelle l’effet d’aĂ©rosolisation.

     

    Le phĂ©nomĂšne de l’aĂ©rosolisation

    Lorsque la chasse d'eau est tirĂ©e, le vortex de l’eau peut provoquer une dispersion de fines gouttelettes d’eau contaminĂ©es par des bactĂ©ries, des virus, et des particules fĂ©cales dans l’air environnant. Ce phĂ©nomĂšne est particuliĂšrement visible dans les toilettes sans couvercle. Une Ă©tude de l’UniversitĂ© du Colorado a montrĂ© que ces particules peuvent atteindre jusqu’à 1,5 mĂštre de hauteur et rester en suspension dans l'air pendant plusieurs minutes, voire heures, selon la ventilation de la piĂšce.

     

    Conséquences pour la santé

    Les particules d’aĂ©rosol peuvent contenir des pathogĂšnes comme E. coli, Clostridium difficile, et mĂȘme des virus comme le norovirus. Bien que l'exposition Ă  ces aĂ©rosols ne soit gĂ©nĂ©ralement pas suffisante pour provoquer une infection chez les personnes en bonne santĂ©, elle peut poser un risque pour les personnes immunodĂ©primĂ©es.

     

    Comment limiter ce phénomÚne ?

    Pour rĂ©duire l’aĂ©rosolisation, il est recommandĂ© de fermer le couvercle des toilettes avant de tirer la chasse, lorsque cela est possible. Cette simple habitude peut limiter la propagation des particules. En plus, un nettoyage rĂ©gulier et une bonne ventilation sont essentiels pour maintenir une bonne hygiĂšne dans les salles de bain.


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  • Le dĂ©troit de Gibraltar doit son nom Ă  des Ă©vĂ©nements historiques et Ă  une figure militaire clĂ© liĂ©e Ă  la conquĂȘte islamique de la pĂ©ninsule ibĂ©rique au VIIIe siĂšcle. Ce passage maritime Ă©troit, qui sĂ©pare l'Europe (Espagne) de l'Afrique (Maroc) et relie la mer MĂ©diterranĂ©e Ă  l'ocĂ©an Atlantique, a jouĂ© un rĂŽle stratĂ©gique tout au long de l'histoire. Le nom "Gibraltar" est une dĂ©formation du nom arabe Jabal áčŹÄriq, qui signifie "Montagne de Tariq", en rĂ©fĂ©rence au gĂ©nĂ©ral berbĂšre Tariq ibn Ziyad.

     

    1. Contexte historique : la conquĂȘte islamique

    En 711 aprĂšs J.-C., Tariq ibn Ziyad, un gĂ©nĂ©ral sous les ordres du gouverneur omeyyade de l'Afrique du Nord, Moussa Ibn NoçaĂŻr, conduisit une armĂ©e Ă  traverser le dĂ©troit depuis le Maroc vers l'Espagne pour commencer la conquĂȘte de la pĂ©ninsule ibĂ©rique. Ce fut le dĂ©but de la domination musulmane sur une grande partie de l’Espagne, qui allait durer plusieurs siĂšcles. Selon les rĂ©cits historiques, Tariq aurait dĂ©barquĂ© prĂšs d'une montagne situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord du dĂ©troit. Cette montagne a pris le nom de Jabal Tariq (la montagne de Tariq), en hommage au gĂ©nĂ©ral, et c’est de lĂ  que dĂ©rive le nom "Gibraltar".

     

    2. Étymologie et Ă©volution du nom

    Le terme "Jabal" signifie "montagne" en arabe, et "Tariq" fait rĂ©fĂ©rence au gĂ©nĂ©ral qui a dirigĂ© cette expĂ©dition. Au fil du temps, le nom arabe a Ă©voluĂ© sous l’influence des langues locales, notamment du castillan (l'une des langues de la pĂ©ninsule ibĂ©rique), pour devenir Gibraltar. La montagne que Tariq ibn Ziyad a escaladĂ©e est aujourd'hui connue sous le nom de Rocher de Gibraltar, un symbole emblĂ©matique du dĂ©troit.

     

    3. Importance stratégique du détroit

    Le dĂ©troit de Gibraltar, avec une largeur d'environ 14 kilomĂštres Ă  son point le plus Ă©troit, a toujours Ă©tĂ© un lieu de grande importance stratĂ©gique. Il contrĂŽle l’accĂšs Ă  la MĂ©diterranĂ©e depuis l’Atlantique, ce qui en a fait un point nĂ©vralgique pour les puissances maritimes tout au long de l’histoire. Les PhĂ©niciens, les Romains, les Carthaginois, et plus tard les musulmans, ont tous reconnu l'importance de cette zone. Aujourd'hui, il demeure un passage maritime international de premier plan.

     

    4. L’hĂ©ritage du nom

    Le nom Gibraltar, issu de l’histoire de la conquĂȘte islamique de l’Espagne, continue d’évoquer les racines historiques de la rĂ©gion et souligne l'importance gĂ©opolitique du lieu. Le dĂ©troit de Gibraltar est non seulement un site stratĂ©gique, mais aussi un symbole des interactions complexes entre les cultures, les civilisations et les empires Ă  travers les siĂšcles.

     

    En rĂ©sumĂ©, le dĂ©troit tire son nom de Tariq ibn Ziyad, un gĂ©nĂ©ral musulman qui a initiĂ© la conquĂȘte de l’Espagne depuis cet endroit, et son nom reflĂšte cet hĂ©ritage historique.


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  • Que se passerait-il si on arrosait les plantes avec un peu d'alcool ? Cette question est moins incongrue qu'elle n'en a l'air. En effet, des chercheurs japonais ont remarquĂ© que des plantes exposĂ©es Ă  la sĂ©cheresse produisaient un peu d'Ă©thanol, connu aussi sous le nom d'alcool Ă©thylique.

     

    Cette réaction de la plante lui permet de mieux s'adapter à une éventuelle privation d'eau. Des chercheurs japonais se sont demandé ce qui arriverait s'ils arrosaient des plantes avec une solution composée d'eau et de 0,1 % d'éthanol.

     

    AprÚs avoir arrosé les plantes deux semaines, ils ont renouvelé l'expérience durant trois jours, arrosant du riz et du blé avec cette eau légÚrement alcoolisée. Puis ils ont privé les plantes d'eau. Les recherches ont été plus poussées sur une plante herbacée appelée Arabidopsis.

     

    Des plantes mieux armées contre la sécheresse

     

    Les résultats de cette expérience semblent trÚs probants. En effet, les trois quarts des plantes ayant reçu un peu d'éthanol ont résisté au stress hydrique, alors que seulement 5 % de celles qui n'ont pas bénéficié de ce traitement ont survécu à la sécheresse.

     

    En étudiant de plus prÚs le comportement de plants d'Arabidopsis arrosés avec de l'eau additionnée d'éthanol, les scientifiques ont mieux compris les mécanismes en cause.

     

    En effet, ils se sont aperçus que, en cas d'arrosage à l'éthanol, les stomates de ces plantes avaient tendance à se fermer. Il s'agit de petits orifices situés sur les feuilles, qui assurent les échanges de la plante avec l'atmosphÚre.

     

    Autrement dit, c'est ce qui permet aux plantes de transpirer. Les chercheurs ont également remarqué que ces plantes fabriquaient plus de sucres. Autant de mécanismes qui facilitent la rétention d'eau. Ils permettent donc à la plante de mieux résister à la sécheresse.

     

    L'ajout d'un peu d'alcool dans l'eau d'arrosage permettrait donc d'anticiper et de renforcer ces processus. Certains y voient déjà un moyen d'accroßtre la production alimentaire dans un contexte marqué à la fois par l'augmentation de la population mondiale et la limitation des ressources en eau liée aux changements climatiques.

     

    D'aprÚs les spécialistes, cependant, ce procédé ne serait pas sans présenter certaines limites.


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  • Le terme Ă©nantiosĂ©mie dĂ©signe un phĂ©nomĂšne linguistique dans lequel un mĂȘme mot possĂšde deux significations opposĂ©es ou contradictoires. En d'autres termes, un mot enantiosĂ©mique peut, selon le contexte, avoir des sens diamĂ©tralement opposĂ©s. Ce phĂ©nomĂšne peut s'appliquer Ă  des mots d'une langue qui, selon l'usage ou la situation, prennent des significations diffĂ©rentes et parfois mĂȘme contraires.

     

    Origine du terme

    Le mot "énantiosémie" vient du grec ancien :

    - "enantios" signifie "opposé".

    - "sĂȘma" signifie "signe" ou "signification".

     

    Ainsi, l’énantiosĂ©mie renvoie littĂ©ralement Ă  un signe ou une signification opposĂ©e.

     

    Exemples d’énantiosĂ©mie

    Voici quelques exemples de mots enantiosémiques :

     

    1. "HĂŽte" : En français, le mot "hĂŽte" peut dĂ©signer Ă  la fois celui qui reçoit des invitĂ©s (hĂŽte d’une maison) et celui qui est reçu en tant qu’invitĂ©. Le sens dĂ©pend du contexte, mais les deux usages existent.

     

    2. "Apprendre" : En ancien français, "apprendre" pouvait signifier enseigner quelque chose Ă  quelqu’un, mais dans son usage moderne, cela signifie plutĂŽt recevoir un enseignement ou acquĂ©rir une connaissance.

     

    3. "Louer" : Le verbe "louer" a deux significations opposées en français :

      - Il peut signifier faire l’éloge de quelqu’un (louer les qualitĂ©s de quelqu'un).

      - Il peut aussi signifier prendre en location ou donner en location (louer un appartement).

     

    Causes de l’énantiosĂ©mie

    L'énantiosémie se produit pour plusieurs raisons :

    - Évolution linguistique : Un mot peut Ă©voluer au fil du temps et acquĂ©rir des sens diffĂ©rents, voire opposĂ©s, par l’usage.

    - DiffĂ©rents contextes d’usage : Selon le contexte, un mot peut prendre des significations diffĂ©rentes, et si ces contextes sont suffisamment Ă©loignĂ©s, les sens peuvent devenir opposĂ©s.

    - Homonymie : Parfois, l’énantiosĂ©mie se produit lorsque deux mots ayant des origines diffĂ©rentes, mais qui se prononcent de la mĂȘme maniĂšre, finissent par coexister sous une mĂȘme forme.

     

    Conclusion

    L'Ă©nantiosĂ©mie est une dĂ©monstration de la richesse et de la complexitĂ© des langues, oĂč un mot peut porter des significations radicalement diffĂ©rentes en fonction du contexte. C’est un phĂ©nomĂšne fascinant qui souligne la flexibilitĂ© du langage et la maniĂšre dont les mots peuvent Ă©voluer et prendre de nouvelles significations au fil du temps.


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  • Nous avons parfois tendance Ă  remettre au lendemain ce que nous pourrions faire le jour mĂȘme. Cette mauvaise habitude a un nom : la procrastination. Si l'on en croit les rĂ©sultats d'un rĂ©cent sondage, elle serait trĂšs frĂ©quente dans certaines catĂ©gories de la population.

     

    En effet, prĂšs de 80 % des Ă©tudiants et plus de 40 % des retraitĂ©s auraient tendance Ă  procrastiner. De mĂȘme, les personnes impulsives tendraient Ă  remette Ă  plus tard des tĂąches qui leur paraissent pĂ©nibles.

     

    Des chercheurs français ont voulu mieux comprendre les mécanismes de la procrastination. Pour cela, ils ont réuni un groupe de 51 volontaires, qu'ils ont soumis à un ensemble de tests.

     

    Une région du cerveau impliquée dans la procrastination

     

    On a d'abord demandé à ces participants de donner une valeur à des récompenses, qui pouvaient prendre la forme de friandises ou de fleurs. Ils devaient aussi attribuer une valeur à certaines tùches, physiques ou mentales.

     

    On leur demandait ensuite de répondre à une autre question : préféraient-ils recevoir immédiatement une petite récompense, ou attendre un peu et se voir gratifiés d'une récompense plus importante ?

     

    Durant tout ce temps, des dispositifs d'imagerie médicale enregistraient l'activité cérébrale de ces volontaires. Ce qui a permis aux scientifiques d'identifier la zone du cerveau qui s'activait quand les participants se soumettaient aux tùches proposées.

     

    Cette région cérébrale se nomme le cortex cingulaire antérieur. Elle joue un rÎle dans bien d'autres processus, comme ceux qui déclenchent les émotions, l'empathie ou encore la prise de décision.

     

    Si nous avons tendance à procrastiner, ce serait lié au fonctionnement particulier du cerveau. En effet, il évaluerait d'abord les conséquences d'une action, en termes de coûts pour celui qui l'effectuerait, avant d'envisager les récompenses qu'elle permettrait.

     

    C'est pour cela que, devant une tùche à accomplir, la vaisselle par exemple, nous penserions à la fatigue immédiate qu'elle va occasionner avant de mesurer le bénéfice qu'on peut en attendre, à savoir une cuisine propre et bien rangée.

     

    Cette meilleure connaissance des mécanisme de la procrastination pourrait déboucher sur la mise au point de stratégies propres à en atténuer les effets.


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  • HĂ©rodote est souvent considĂ©rĂ© comme le premier historien de l'histoire en raison de son Ɠuvre monumentale, "Les Histoires", Ă©crite au Ve siĂšcle avant J.-C. Il est reconnu pour avoir Ă©tabli un cadre mĂ©thodologique qui a influencĂ© la maniĂšre d'Ă©crire et d'analyser l'histoire. Voici les raisons principales pour lesquelles HĂ©rodote est considĂ©rĂ© comme le "pĂšre de l’histoire" :

     

    1. Un récit systématique et global

    Avant HĂ©rodote, la mĂ©moire des Ă©vĂ©nements Ă©tait souvent transmise oralement ou sous forme de rĂ©cits mythologiques, lĂ©gendaires ou poĂ©tiques, comme dans les Ă©popĂ©es d'HomĂšre. Ce qui distingue HĂ©rodote, c’est sa volontĂ© de produire un rĂ©cit systĂ©matique des Ă©vĂ©nements historiques, notamment des guerres mĂ©diques (les guerres entre les Grecs et les Perses), en essayant de relier les causes et les consĂ©quences des actions humaines. Il ne se contente pas de relater des faits isolĂ©s, mais cherche Ă  offrir une vue d'ensemble du monde connu Ă  son Ă©poque, en incluant des descriptions gĂ©ographiques, ethnographiques et culturelles des diffĂ©rentes civilisations qu'il mentionne.

     

    2. Une approche d’enquĂȘte mĂ©thodique

    HĂ©rodote appelle son travail "Historia", un terme grec qui signifie "enquĂȘte" ou "recherche". PlutĂŽt que de simplement rapporter des histoires ou des rĂ©cits mythologiques, il cherche Ă  vĂ©rifier les faits en interrogeant des tĂ©moins, en voyageant dans diverses rĂ©gions, et en recueillant des informations auprĂšs de diffĂ©rentes sources. Cette dĂ©marche de collecte et de vĂ©rification d’informations distingue HĂ©rodote des conteurs de son Ă©poque. Certes, son approche n’était pas toujours rigoureuse selon les standards modernes, et il mĂȘlait parfois faits et rĂ©cits lĂ©gendaires, mais il a Ă©tĂ© le premier Ă  adopter une attitude critique envers ses sources, en distinguant ce qui lui semblait crĂ©dible de ce qui ne l’était pas.

     

    3. L’étude des causes et des motivations

    L’une des grandes innovations d’HĂ©rodote est son souci d’expliquer les causes des Ă©vĂ©nements historiques. Il ne se contente pas de raconter ce qui s’est passĂ©, mais il s’efforce de comprendre pourquoi les choses se sont dĂ©roulĂ©es de cette maniĂšre. Par exemple, dans son rĂ©cit des guerres mĂ©diques, il cherche Ă  analyser les causes profondes du conflit entre les Perses et les Grecs, qu’il attribue Ă  des motifs politiques, Ă©conomiques, et Ă  des diffĂ©rences culturelles. Cette recherche des causes et des consĂ©quences est une caractĂ©ristique essentielle de l’historiographie moderne.

     

    4. Un intĂ©rĂȘt pour les diffĂ©rentes cultures

    HĂ©rodote ne se contente pas d’écrire l’histoire de la GrĂšce. Il s'intĂ©resse aux autres peuples et civilisations du monde antique, notamment les Perses, les Égyptiens, les Scythes et les Lydiens. Il consacre de longues sections de son Ɠuvre Ă  la description de leurs coutumes, croyances et systĂšmes politiques. Cet aspect ethnographique de son travail a permis de donner une vue plus large et plus complĂšte du monde de son temps, ce qui contribue Ă  son statut de pionnier en tant qu'historien.

     

    5. Hérodote comme modÚle pour les historiens ultérieurs

    Bien que certains critiques anciens, comme Thucydide, aient reprochĂ© Ă  HĂ©rodote d'inclure des Ă©lĂ©ments trop lĂ©gendaires ou anecdotiques dans ses rĂ©cits, son influence a Ă©tĂ© immense. Son Ɠuvre a servi de modĂšle aux historiens ultĂ©rieurs qui ont cherchĂ© Ă  imiter sa mĂ©thode d’enquĂȘte et son intĂ©rĂȘt pour l’explication des faits historiques. HĂ©rodote a marquĂ© le dĂ©but de la tradition de l’histoire Ă©crite, qui allait se dĂ©velopper avec des auteurs comme Thucydide et Polybe, puis, plus tard, dans la tradition de l'historiographie moderne.


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  • L’expression "boĂźte de Pandore" dĂ©signe une action ou une dĂ©cision qui semble insignifiante mais qui entraĂźne une sĂ©rie de problĂšmes ou de malheurs. Mais, son origine repose sur une jarre, et non une boite !

     

    Dans la mythologie grecque, l'objet contenant les maux de l'humanité que Pandore ouvre est bien une jarre. Cet objet est décrit comme un grand vase appelé "pithos" en grec ancien, un mot qui se réfÚre à une jarre en terre cuite utilisée pour stocker des denrées comme le vin, l'huile, ou le grain. Dans le mythe, cette jarre contient des maux que Pandore libÚre en l'ouvrant, laissant seulement l'espoir à l'intérieur.

     

    Pourquoi "boĂźte de Pandore" ?

    L’erreur de traduction qui a transformĂ© la « jarre » de Pandore en « boĂźte » remonte Ă  la Renaissance, lorsqu'un des premiers traducteurs du mythe, Érasme de Rotterdam, a traduit les Ɠuvres d’HĂ©siode, poĂšte grec qui raconte cette histoire dans sa ThĂ©ogonie. Érasme, travaillant avec des versions du texte en latin, a utilisĂ© le mot latin "pyxis" (qui dĂ©signe une boĂźte) pour traduire pithos, un choix peut-ĂȘtre fait par erreur ou peut-ĂȘtre parce que les jarres de ce type Ă©taient moins courantes en Europe du Nord Ă  cette Ă©poque.

     

    Cette mauvaise traduction s’est ensuite rĂ©pandue dans les versions successives de l’histoire et est devenue la forme canonique. Depuis, le terme "boĂźte de Pandore" a Ă©tĂ© largement popularisĂ© dans la culture occidentale, et il est restĂ© ainsi mĂȘme dans les Ɠuvres littĂ©raires et artistiques.

     

    Symbolique du terme "boĂźte"

    Le terme "boĂźte" pourrait aussi avoir pris racine, car il Ă©voque l’idĂ©e d’un petit rĂ©cipient, facile Ă  ouvrir, qui renferme des Ă©lĂ©ments cachĂ©s. Une boĂźte symbolise quelque chose de fermĂ©, de mystĂ©rieux, et qui peut ĂȘtre dĂ©libĂ©rĂ©ment ouvert pour libĂ©rer ce qu’elle contient. Cette connotation mystĂ©rieuse correspond Ă  l'idĂ©e de la "boĂźte de Pandore" comme un objet qui, une fois ouvert, rĂ©vĂšle des consĂ©quences inattendues et souvent dĂ©sastreuses.


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  • Les relations entre la France et le Liban s'expliquent par des liens historiques, culturels et politiques qui remontent Ă  plusieurs siĂšcles.

     

    1. Les croisades et les premiers contacts

    Les premiĂšres interactions significatives entre la France et la rĂ©gion libanaise remontent Ă  l’époque des croisades au XIe et XIIe siĂšcles. Les croisĂ©s français ont Ă©tabli des liens avec les communautĂ©s chrĂ©tiennes locales, notamment les Maronites, une Ă©glise chrĂ©tienne orientale qui cherchait une protection extĂ©rieure. Cette relation de solidaritĂ© entre les Maronites et la France s’est approfondie avec le temps, la France se positionnant comme une protectrice des chrĂ©tiens d'Orient.

     

    2. L'influence française dans l'Empire ottoman

    Au XVIe siĂšcle, François Ier, roi de France, Ă©tablit des accords commerciaux et diplomatiques avec l'Empire ottoman, notamment Ă  travers les capitulations. Ces accords garantissaient la protection des chrĂ©tiens sous domination ottomane et permettaient Ă  la France de s’implanter dans la rĂ©gion. Au fil des siĂšcles, la France a renforcĂ© sa prĂ©sence culturelle et Ă©ducative au Liban, notamment Ă  travers la fondation d’écoles et d'institutions religieuses, particuliĂšrement dans les communautĂ©s maronites.

     

    3. Le mandat français au Liban (1920-1943)

    AprĂšs la chute de l'Empire ottoman Ă  la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale, la SociĂ©tĂ© des Nations a confiĂ© Ă  la France un mandat sur la Syrie et le Liban en 1920. Ce mandat a consolidĂ© l'influence française au Liban, qui a vu la crĂ©ation de l'État du Grand Liban en 1920, avec des frontiĂšres modernes. La France a contribuĂ© Ă  la structuration politique, administrative et Ă©ducative du pays, en instaurant des institutions qui allaient influencer durablement la vie libanaise. Le français est restĂ© une langue largement utilisĂ©e dans l'administration, l'Ă©ducation et les mĂ©dias, mĂȘme aprĂšs l'indĂ©pendance du Liban en 1943.

     

    4. Liens culturels et linguistiques

    La langue française et la culture française sont profondĂ©ment ancrĂ©es au Liban, et ce jusqu'Ă  aujourd'hui. Le français est l’une des principales langues d'enseignement, notamment dans les Ă©coles privĂ©es et les universitĂ©s. Des festivals de cinĂ©ma, de thĂ©Ăątre et de littĂ©rature en langue française continuent de renforcer cette affinitĂ© culturelle. Les Ă©changes intellectuels et culturels ont Ă©galement maintenu une connexion entre les deux pays, renforcĂ©e par une diaspora libanaise en France.

     

    5. Relations politiques modernes

    La France a joué un rÎle important dans les affaires politiques du Liban, souvent en tant que médiatrice. Lors des crises politiques et des conflits, notamment pendant et aprÚs la guerre civile libanaise (1975-1990), la France a souvent fourni une aide humanitaire et diplomatique. Le président français Emmanuel Macron a également pris une position active aprÚs l'explosion du port de Beyrouth en 2020, réaffirmant le rÎle de la France comme partenaire clé du Liban.

     

    En somme, les liens entre la France et le Liban trouvent leurs racines dans une longue histoire partagée, marquée par des relations politiques, religieuses et culturelles qui ont perduré au fil des siÚcles.


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