Avsnitt

  • La circulation automobile est responsable d'une part non négligeable des émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi les pouvoirs publics encouragent la production de véhicules électriques, beaucoup plus respectueux de l'environnement.


    La fabrication de ces voitures se heurte pourtant à certains problèmes, comme des prix encore assez élevés ou la relative rareté des points de recharge.


    Mais il en est encore un autre. Les véhicules électriques fonctionnent grâce à des batteries de grande taille. Or, elles sont notamment fabriquées avec des métaux rares, comme le lithium, le cobalt ou le nickel, importés de pays souvent lointains.


    Si rien n'est fait pour limiter leur utilisation, ces métaux pourraient finir par manquer. Une telle pénurie ne pourrait que freiner, sinon arrêter, la production de véhicules électriques, dont les batteries utilisent une grande quantité de métaux rares.


    Un nouveau matériau prometteur


    Confrontés à ce risque très sérieux, les industriels ont cherché des solutions. Et ils en ont peut-être trouvé une. Ce remède miracle porte un nom : la "black mass".


    En fait, il n'a pas fallu chercher bien loin pour découvrir cette poudre noire. En effet, elle est issue du recyclage même des batteries équipant les voitures électriques. C'est en les broyant qu'on obtient cette fine poudre.


    Et ce qui a attiré l'attention des fabricants, c'est la composition de cette "black mass". En effet, elle est faite en partie de nickel, de cobalt et de lithium. Précisément ce dont les industriels ont besoin pour fabriquer leurs batteries.


    L'utilisation de cette "black mass" pourrait réduire de façon significative la dépendance de l'Europe à l'égard de la Chine, qui demeure le premier producteur mondial de batteries électriques.


    Mais une telle ressource ne sera pas si simple à exploiter. Le nombre de véhicules en fin de vis n'est pas encore assez important pour procurer une quantité suffisante de poudre noire.


    Par ailleurs, le recyclage de ces batteries coûte très cher. En outre, ce nouveau matériau ne fait pas l'objet, en Europe, d'une appropriation commune, ce qui ne facilite pas sa production.


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  • L'homme voit son espérance de vie augmenter sans cesse. En France, par exemple, elle dépasse aujourd'hui les 80 ans. Dans le monde animal, la tortue des Galapagos vit plus de 150 ans et le requin du Groenland dépasse même l'âge vénérable de 400 ans.


    Mais, à l'inverse, certains animaux ont une vie très fugace. Ce sont surtout les insectes qui, sur Terre, vivent le moins longtemps. Ainsi le moucheron ne vit qu'une petite semaine, alors que la mouche, avec laquelle il ne faut pas le confondre, ne dépasse pas 17 jours s'il s'agit d'un mâle.


    De leur côté, les abeilles n'ont qu'un mois et demi pour faire leur récolte de pollen. Plus chanceuses, les gracieuses libellules volètent durant quatre mois au-dessus des étangs.


    Quant aux fourmis, leur espérance de vie dépend des espèces. Dans certaines d'entre elles, les insectes meurent au bout de quelques mois, alors que d'autres peuvent vivre des dizaines d'années.


    Une existence encore plus fugace


    Mais il est un insecte qui passe encore moins de temps sur Terre. Cet insecte, c'est l'éphémère. Son nom dit assez à quel point sa vie est courte.


    Tout dépend, cependant, de ce que l'on entend par là. L'affirmation est exacte s'il s'agit de l'insecte sous sa forme achevée. Elle l'est moins si l'on prend en compte les diverses phases de son existence.


    Comme nombre d'insectes, en effet, l'éphémère subit des transformations. Il est d'abord une larve, puis devient une nymphe, un état intermédiaire entre la larve et l'insecte lui-même.


    Or, ces nymphes, qui restent immobiles et ne se nourrissent pas, peuvent ainsi rester sous l'eau des mois durant et même jusqu'à deux ans. Les ailes de l'insecte se forment aussi durant cette période.


    Devenus des insectes à part entière, les éphémères ne vivent que quelques heures, voire quelques minutes pour certains d'entre eux. Il est vrai que, dépourvus de bouche et de tube digestif, ils sont incapables de s'alimenter.


    La nature leur a assigné une autre mission, celle de se reproduire. Aussi laissent-ils des milliers d'œufs afin d'assurer la survie de l'espèce.


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  • Le PhénylThioCarbamide, abrégé en PTC, est un composé organique qu'élaborent certaines plantes, comme le brocoli, pour repousser les herbivores. Cette substance leur donne en effet un goût amer.


    En 1931, un certain Arthur Fox, chimiste travaillant pour la société DuPont, fait une curieuse découverte à propos du PTC. Au cours d'une expérience, pendant laquelle cette substance était vaporisée, il remarque qu'un de ses collègues ressent un goût amer dans la bouche.


    Lui, de son côté, ne sent rien. Intrigué par cette différence de ressenti, Arthur Fox poursuit ses recherches. Et il constate alors que la sensibilité à cette saveur amère du PTC est liée à la présence d'un gène.


    On le trouve davantage chez certaines populations, comme les Amérindiens. L'homme de Néandertal en était lui aussi fréquemment porteur.


    Un gène héréditaire


    Le scientifique découvre que ce gène a une particularité : il est héréditaire. Autrement dit, il se transmet, dans la grande majorité des cas, des parents aux enfants.


    Il n'en fallait pas plus pour inclure ce gène dans les preuves permettant d'établir la paternité d'un individu. Il rejoint alors d'autres éléments, fréquemment utilisés, comme le groupe sanguin ou la couleur des yeux.


    La recherche de paternité a donc souvent recours au PTC avant la mise au point des tests ADN.


    Une méthode abandonnée


    L'apparition de ces tests n'explique pas, à elle seule, l'abandon du PTC comme preuve de paternité. En effet, deux personnes peuvent posséder ce gène sans que cela prouve, de manière certaine, l'existence d'une parenté entre elles.


    Par ailleurs, la preuve de paternité fournie par ce gène a finalement paru trop fragile. En effet, elle ne portait que sur un seul gène. Une telle base a semblé d'autant moins suffisante que, pour mettre en évidence la paternité d'un individu, on utilise aujourd'hui plus de vingt éléments différents.


    On ne pouvait donc se contenter d'un seul marqueur qui, pris isolément, ne constitue pas une preuve assez solide.


    En revanche, cette sensibilité au goût amer du PTC, plus grande chez les gros fumeurs, pourrait les aider à moins fumer.


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  • Une récente découverte vient encore d'améliorer notre connaissance de l'univers. À vrai dire, ce n'est pas vraiment une surprise pour les astronomes. En effet, on soupçonnait, depuis les années 1970, la présence de cette "bulle de galaxies" dont l'existence est désormais confirmée.


    Cette structure, qui se trouve à environ 820 millions d'années-lumière de notre galaxie, se présente comme une sorte de coquille, dont le cœur, constitué d'un super amas de galaxies, semble entouré d'un grand vide. Et la Voie lactée, 10.000 fois moins large, fait piètre figure face à cette masse d'un milliard d'années-lumière de diamètre.


    Cette bulle de galaxies sphérique daterait d'environ 13,8 milliards d'années. Il s'agirait donc d'un vestige des premiers temps de l'univers, apparu voilà environ 14 milliards d'années.


    Elle a été baptisée Ho'oleilana, une expression tirée d'un chant hawaïen, qui signifie "murmures de l'éveil". Une manière poétique d'évoquer les commencements du monde.


    Des vibrations acoustiques


    Pour les spécialistes, cette formation, en forme de bulle, aurait pu apparaître, dès les premiers âges de l'univers, sous l'impulsion de sortes de vibrations sonores. Le phénomène aurait cessé environ 380.000 ans après le Big Bang.


    L'arrêt de ces vibrations aurait en quelque sorte figé ces bulles, dont la taille se serait accrue avec l'expansion de l'univers.


    Cette découverte permettra d'étoffer nos connaissances sur les débuts de l'univers, mais aussi sur son expansion. En observant la manière dont cette bulle de galaxies continue de gonfler, on devrait en apprendre davantage sur la vitesse à laquelle les galaxies s'éloignent toujours les unes des autres.


    L'un des auteurs de l'étude révélant l'existence de Ho'oleilana avait déjà découvert, voilà près de 10 ans, un super amas comprenant environ 100.000 galaxies. La nôtre s'y trouve d'ailleurs comprise.


    Ainsi, les chercheurs remplissent sans cesse l'espace interstellaire de nouvelles galaxies, certaines nous permettant en plus de remonter aux tout premiers temps de l'univers.


    Mais une telle quête est loin d'être terminée. Grâce à la mise en service de nouveaux instruments, comme le télescope spatial Euclid, lancé en juillet dernier, d'autres bulles de galaxies devraient être découvertes.


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  • Tout est parti de la découverte faite par une chercheuse américaine. En effet, elle a longtemps cru que Nelson Mandela était mort en prison dans les années 1980.


    Elle a fini par apprendre que le célèbre opposant à l'apartheid était encore bien vivant à cette époque-là. En effet, libéré en 1990, il est élu à la tête de l'Afrique du Sud quatre ans plus tard, et meurt nonagénaire en 2013.


    Or, cette chercheuse, spécialisée dans les études sur le paranormal, s'est aperçue qu'elle était loin d'être la seule à croire au décès prématuré de Nelson Mandela. En partant de cette anecdote, elle s'est rendu compte que de nombreuses personnes partageaient ainsi de faux souvenirs.


    Elle a dès lors appelé ce phénomène l'"effet Mandela".


    Une expérience significative


    Les scientifiques ont voulu s'assurer qu'il avait un quelconque fondement scientifique. Pour ce faire, ils ont tenté une petite expérience.


    Ils ont réuni un groupe de volontaires d'une centaine de personnes. À chacune, ils ont montré 40 images, qui montraient notamment des logos ou des personnages. Chaque image se présentait sous trois versions, dont une seule était correcte, les deux autres ayant subi des modifications.


    Les participants étaient ensuite amenés à reconnaître la version authentique. Ce faisant, ils devaient indiquer, par une note de 1 à 5, à quel point ils avaient confiance dans la décision prise.


    Les résultats tendraient à démontrer que l'"effet Mandela" existe bel et bien. En effet, deux participants sur trois ont opté pour la version incorrecte de l'image et ont persévéré dans leur choix.


    La chose est d'autant plus étonnante que ces volontaires ne l'avaient jamais vue. Et pour cause, elle n'existe pas ! C'est le cas, par exemple, de l'emblème du Monopoly, le célèbre petit bonhomme à moustaches et en chapeau claque.


    Ils étaient certains qu'il arborait un monocle, alors qu'il n'en porte pas. De très nombreux participants partageaient donc ce faux souvenir. Il semblerait alors que les gens aient tendance à engranger les mêmes images, même si elles ne correspondent pas à la réalité


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  • Depuis longtemps, les philosophes essaient de déterminer la nature du silence. N'existe-t-il que par rapport au son, dont il serait en quelque sorte l'opposé ? Ou constitue-t-il un son en lui-même, qu'il serait possible d'entendre ?


    Des chercheurs ont voulu en avoir le cœur net. Pour mieux comprendre la manière dont peut être ou non perçu le silence, ils ont étudié quelques illusions sonores.


    Comme leur nom l'indique, il s'agit de sons que nous ne percevons pas correctement. Ainsi, les auditeurs auront souvent l'impression qu'un signal sonore long se prolonge plus longtemps que deux signaux courts. Et pourtant, la durée des deux "bips" courts et du "bip" long est identique.


    Le silence comme un son ?


    Des chercheurs se sont alors demandé si on ne pouvait pas se servir de ces illusions sonores pour mieux comprendre la nature du silence. Pour ce faire, un millier de volontaires a été invité à écouter des enregistrements.


    On leur a fait entendre l'environnement sonore d'un marché ou d'une gare, mais en ménageant, au milieu de tout ce bruit, des temps de silence. Puis, on a demandé à ces auditeurs d'indiquer quels moments de silence leur avaient paru les plus longs.


    De nombreux participants ont indiqué qu'à un moment donné, ils ont cru percevoir un temps de silence plus long, qui leur paraissait durer deux fois plus longtemps que deux courts intervalles de silence. Autrement dit, on retrouvait le schéma des illusions sonores.


    En réalité, tous les moments de silence insérés dans les enregistrements avaient la même durée. Aucun n'était plus court ou plus long qu'un autre. Mais, le fait que des participants aient cru remarquer des différences entre ces temps de silence, montre bien qu'ils les ont perçus de façon distincte, comme ils l'auraient fait pour des sons.


    Cette perception du silence comme une expérience auditive à part entière expliquerait pourquoi nous sommes tellement frappés par le contraste entre un environnement bruyant et le silence qui lui succède.


    Si, par conséquent, les scientifiques pensent que le silence pourrait être perçu comme une sorte de "son", ils ignorent encore comment le cerveau traite cette information.


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  • Les couples durables, dont les partenaires demeurent fidèles l'un à l'autre, font l'objet de commentaires flatteurs. Pour beaucoup, en effet, la fidélité à long terme reste un idéal difficile à atteindre.


    Il en va ainsi chez les humains. Mais qu'en est-il des animaux ? Pour certains d'entre eux, la fidélité n'est pas un vain mot. En effet, nombre d'espèces sont monogames, et, chez certaines d'entre elles, les partenaires restent fidèles, parfois jusqu'à la mort.


    C'est notamment le cas des cygnes noirs, qui ont fini par devenir une sorte d'emblème de la fidélité animale. Il faut toutefois nuancer cette affirmation.


    Si ces oiseaux forment bien des couples stables, il leur arrive d'avoir des "aventures" avec d'autres cygnes. Certaines études ont en effet montré que ces infidélités sexuelles étaient relativement fréquentes. Mais un cygne revient toujours vers son partenaire de prédilection.


    Un partage des tâches


    Si les oiseaux sont plus volontiers monogames que les mammifères, par exemple, c'est qu'ils ne sont pas trop de deux pour s'occuper des petits.


    Pour mener cette entreprise à bien, une femelle a tout intérêt à repérer un mâle en qui elle ait confiance et à le garder auprès d'elle le plus longtemps possible. En se répartissant les tâches, il leur sera ainsi plus facile de prendre en charge leur progéniture.


    Car c'est plus difficile pour un oiseau que pour un mammifère. En effet, l'embryon d'un chiot, par exemple, sera mieux protégé par le ventre de sa mère que par la fragile coquille de l'œuf qui attend d'éclore.


    Le couple de cygnes est donc obligé de couver ces œufs et de veiller à ce que rien ne leur arrive. Une fois les oisillons sortis de leur coquille, il faut aussi les nourrir. Et les oiseaux femelles n'ont pas de lait pour abreuver leurs petits.


    Il leur faut donc sans cesse quitter le nid pour aller chercher leur pitance. L'un pourra s'en charger tandis que l'autre restera au nid.


    D'après les spécialistes, cette constante coopération, dans les soins à donner aux petits, mais aussi dans la défense de leur territoire, renforcerait encore les liens qui unissent ces oiseaux fidèles.


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  • On le sait, le sang humain est l'objet d'une classification en groupes sanguins. Elle se fait en fonction de la présence ou de l'absence de certains antigènes à la surface des globules rouges.


    Les antigènes sont des substances (des protéines par exemple) reconnues par les anticorps de notre organisme et capables de déclencher une réponse immunitaire.


    C'est en tenant compte de ces antigènes que les scientifiques ont déterminé les groupes sanguins. Cette classification repose sur deux systèmes : le système ABO, découvert au tout début du XXe siècle, et le système Rhésus.


    Elle comprend quatre groupes sanguins de base, A, B, AB et O, divisés à leur tour en deux versions, positive et négative, ce qui fait au total huit groupes sanguins.


    Des donneurs universels


    Dans l'ensemble, le groupe sanguin 0 est le plus répandu, et le groupe A le plus rare. Mais la fréquence de ces groupes sanguins dépend beaucoup du patrimoine génétique des populations concernées.


    Ainsi, la prévalence du groupe A est plus importante en France qu'en Inde, par exemple, où le groupe B est très répandu.


    Très fréquent, le groupe sanguin O comporte une autre particularité. En effet, on ne trouve, dans ce cas, aucun antigène à la surface des globules rouges. On pourrait penser que, de ce fait, ce type de sang est compatible avec les autres groupes sanguins.


    En fait, ce n'est le cas que du groupe 0-. En effet, ce sang peut être transfusé dans les veines de n'importe quel patient, car il est compatible avec les huit groupes sanguins. Une personne de groupe 0- ne peut elle-même recevoir que du sang de ce groupe.


    C'est pour cette raison que les personnes de groupe sanguin 0- sont considérées comme des "donneurs universels". Par contre, les titulaires du groupe 0+ ne peuvent donner leur sang qu'à des personnes possédant un groupe sanguin de rhésus positif.


    Ce qui rend ce groupe tout de même très intéressant, 85 % des Français, par exemple, possédant un groupe de rhésus positif. À l'opposé, le groupe sanguin le moins compatible est le groupe AB+.


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  • Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le trafic sur Internet dépend très peu de l'espace. Aussi les câbles sous-marin jouent-ils à cet égard un frôle bien plus important que les satellites. La capacité de transport des premiers dépasse en effet largement celle des seconds.


    En effet, 99 % du réseau Internet dépend de ces câbles ! Il faut dire qu'ils sont beaucoup moins coûteux que les satellites. Il en existe plus de 400, qui s'étendent au fond des océans sur environ 1,3 million de kilomètres.


    Le plus long de ces câbles, qui relie l'Europe de l'Ouest à l'Asie du Sud-Est, n'a pas moins de 39.000 kilomètres de long. De nouveaux câbles ne cessent d'être installés, 36 pour la seule année 2020.


    Grâce à la fibre optique, les données sont ainsi transportées à la vitesse de la lumière, certains pays, comme les États-Unis ou la France, jouant un peu le rôle cde plaques tournantes.


    Aujourd'hui, ces câbles sont déployés sous l'eau par les États, mais aussi par les géants du web.


    Des équipements fragiles


    Des informations sensibles et d'innombrables transactions financières transitent par ces câbles sous-marins, qui sont devenus un indispensable moyen de communication.


    Or, ils sont assez vulnérables. Chaque année, les ancres des bateaux de pêche rompent une centaine de câbles. Le mouvement de certains navires fait d'ailleurs suspecter des entreprises délibérées de sabotage. Il faut dire que la masse croissante de données transportées renforce les convoitises et les rivalités.


    Certains sabotages semblent d'ailleurs avérés, comme ces arrachages de câbles destinés à isoler l'Europe du reste du monde. Ce n'est pas pour des raisons politiques que certains marins s'en prennent à ces câbles, mais simplement pour en récupérer les matériaux.


    Les mesures prises pour faire face à ces menaces et renforcer ces équipements semblent insuffisantes. En effet, les États semblent plus préoccupés par les dangers liés à la cybercriminalité.


    Ces attaques contre les câbles sous-marins ne sont pas nouvelles, notamment en temps de guerre. Ainsi, dès la Première Guerre mondiale, les Allemands se sont emparés des câbles asurant les liaisons télégraphiques de la France et du Royaume-Uni.


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  • Tous les écoliers de France le savent : du haut de ses 4.810 mètres, le mont Blanc est le plus haut sommet de l'Hexagone. Il doit donc se voir de très loin. Et, de fait, on peut parfois l'apercevoir depuis la Suisse ou même l'Alsace.


    Certains prétendent même qu'un visiteur parvenu au sommet de la Tour Eiffel pourrait distinguer cette montagne.


    Il est vrai que l'œil humain est capable de discerner des objets très éloignés. Et il les verra d'autant mieux qu'ils sont plus hauts et que l'observateur est lui-même plus grand.


    Ainsi, si une personne d'1,80 m peut distinguer un homme à une distance de près de 4,80 km, il pourra apercevoir la flèche de la cathédrale de Chartres, qui s'élève à plus de 110 m du sol, même s'il se trouve à 38 km de là.


    Une planète sphérique


    Alors, est-il possible de voir le mont Blanc depuis la Tour Eiffel ? Sans répondre encore à cette question, il faut rappeler que certaines conditions doivent être réunies pour qu'un observateur distingue un objet lointain.


    Il faut d'abord qu'aucun obstacle n'obstrue le champ de vision de l'observateur. Par ailleurs, il verra plus loin s'il gagne en hauteur. À cet égard, la Tour Eiffel est donc un bon point d'observation.


    Notre planète étant sphérique, les objets que l'observateur s'efforce de voir vont finir par disparaître sous la ligne d'horizon. Pour calculer cette distance, à partir de laquelle les objets ne sont plus visibles, il faut recourir au célèbre théorème de Pythagore.


    Il nous enseigne que le mont Blanc est visible à 247,5 km à la ronde, alors que la Tour Eiffel, haute de 324 m peut être encore aperçue par un observateur situé à 64,2 km. Or, comme la distance de Paris au mont Blanc est d'un peu plus de 475 km, il est donc impossible de percevoir la montagne du haut du célèbre monument parisien.


    En altitude, enfin, la lumière ne se diffuse pas tout à fait en ligne droite, ce qui limite la perception des objets lointains.


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  • L'histoire de l'humanité est faite de petits détails significatifs. Parmi les questions que se posent les scientifiques, figure notamment celle concernant la date de l'apparition des chaussures.


    Certaines découvertes permettaient de penser qu'elle est très ancienne. Ainsi, des peintures rupestres, datant de 13 à 15.000 ans, faisaient apparaître des hommes chaussés de bottes en fourrure.


    Mais certains spécialistes pensent que l'homme aurait cessé de marcher pieds nus encore beaucoup plus tôt. En effet, des empreintes de pas particulières ont été trouvées sur trois sites d'Afrique du Sud.


    Ce qui a intrigué l'équipe de chercheurs, c'est l'aspect très net de ces empreintes. De fait, les bords étaient arrondis et les orteils n'y étaient pas imprimés. De plus, la découverte de petites cavités fait penser à la présence de lanières, attachées à des chaussures.


    D'après ces scientifiques, les roches où ont été relevées ces empreintes pourraient remonter à une période comprise entre 79.000 et 148.000 ans. Ce qui en ferait, et de loin, les plus anciennes traces de chaussures jamais trouvées à la surface de la terre.


    À la recherche d'indices supplémentaires


    Les preuves laissées par l'ichnologie, autrement dit les traces fossiles laissées par les hommes et les animaux, demandent cependant à être précisées.


    Pour ce faire, les chercheurs à l'origine de cette découverte ont imaginé un moyen original. Ils ont fabriqué des chaussures semblables à celles portées par un peuple autochtone, présent dans la région depuis près de 45.000 ans.


    Il s'agit de sandales comportant une semelle assez rigide, composée de deux couches de peau de vache. De petits orifices, destinés à faire passer des lanières, y ont été percés.


    Les traces laissées par ces chaussures, dans des dunes de sable humide, sont apparues très comparables à celles relevées sur les roches trouvées en Afrique du Sud.


    Des empreintes similaires, elles aussi très anciennes, ont été découvertes dans d'autres endroits, en France et en Grèce notamment. Pour autant, il n'est pas possible de prouver, avec certitude, qu'elles aient été faites par des chaussures, d'autant que les matériaux qui les constituaient, le cuir par exemple, ne se sont sans doute pas conservés.


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  • Depuis quelques années, les projets d'exploration de l'espace fleurissent. C'est ainsi qu'en octobre de cette année, la NASA devrait lancer une mission vers l'astéroïde Psyché. Baptisé du même nom que l'astéroïde qu'il doit atteindre, le vaisseau spatial américain devrait y arriver en août 2029.


    Découvert en 1852, ce corps céleste fait partie de la "ceinture principale d'astéroïdes", une région située dans le système solaire, entre Mars et Jupiter.


    L'astéroïde Psyché, qui est trois fois plus éloigné du Soleil que la Terre, met cinq années terrestres à faire sa révolution autour de l'astre solaire. Orbitant entre Mars et Jupiter, cet astéroïde de 226 kilomètres de diamètre a la taille d'une ville.


    Un corps céleste très précieux


    Si l'on en croit les auteurs du programme, un tel voyage d'exploration est motivé par la volonté d'étudier le noyau de cet astéroïde. Son examen attentif permettrait d'en apprendre davantage sur la formation des planètes.


    Et pourtant, on pourrait penser que les raisons économiques ne sont pas étrangères à la mise au point de la mission "Psyché". En effet, la nature du noyau de cet astéroïde pourrait susciter bien des convoitises, car il est fait de fer, de nickel et d'or.


    On a même essayé d'en estimer la valeur. Et on est arrivé à la somme, proprement astronomique, c'est le cas de le dire, de 10.000 quadrillons d'euros.


    Comme ce chiffre ne parle sans doute pas à grand monde, on a voulu savoir ce que chaque habitant de la Terre recevrait si l'on s'avisait de partager cette fabuleuse fortune. Le calcul a été fait : dans ce cas, chaque terrien recevrait la coquette somme d'1,4 milliard d'euros !


    Pour autant, il n'est pas question d'exploiter les prodigieuses ressources de l'astéroïde Psyché. pour cela, il faudrait le ramener sur Terre. Ce qui, pour des raisons tant techniques que financières, est impossible.


    La mission spatiale s'en tiendra donc, de manière plus classique, à l'observation et à l'exploration d'un astéroïde qui devrait nous permettre de mieux comprendre la manière dont se sont formés le système solaire et les planètes qui le composent.


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  • L'axe de rotation de la Terre est une droite imaginaire, passant par le centre de la planète et ses deux pôles. Cet axe est incliné de 23,4 degrés par rapport à la verticale.


    Or, des scientifiques sud-coréens ont constaté que cet axe s'était déplacé d'environ 80 cm vers l'Est entre 1993 et 2010, période durant laquelle ils ont enregistré ces modifications. Ce qui représente un déplacement d'environ 4 cm par an.


    Même si cet axe de rotation est plutôt stable par rapport à celui d'autres planètes du système solaire, il a donc tout de même tendance à dériver.


    Ce déplacement de l'axe de rotation est dû, en premier lieu, à des phénomènes naturels, comme la fonte des glaces, et la montée des eaux qu'elle produit. Cette fonte glaciaire, notamment aux pôles, fait s'évanouir le poids de la glace dans l'océan et modifie donc la répartition de la masse.


    L'impact de l'activité humaine


    Mais les phénomènes naturels ne sont pas seuls en cause dans ce déplacement de l'axe de rotation de la Terre. L'activité humaine y contribue aussi.


    Celle qui aurait le plus d'impact sur cette dérive serait le pompage des eaux souterraines. En effet, durant la période considérée, soit une vingtaine d'années, les hommes auraient pompé environ 2.150 gigatonnes d'eau dans le sous-sol (une gigatonne étant égale à un milliard de tonnes).


    Le fait de prélever cette eau, et de la déplacer à la surface de la planète, modifie la répartition de la masse d'eau que contient la Terre. C'est ce déséquilibre qui provoque, du moins en partie, le déplacement de l'axe de rotation de notre planète.


    Si l'homme pompe autant d'eau dans les tréfonds de la Terre, c'est qu'elle lui est très utile. Elle sert notamment à son alimentation et à l'irrigation des cultures. Ainsi, cette eau souterraine représente plus de 60 % de la consommation d'eau potable en France.


    Par ailleurs, ce pompage intensif des eaux souterraines contribuerait aussi à faire monter le niveau des mers, s'ajoutant ainsi aux conséquences de la fonte des glaciers.


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  • L'inhumation d'un mort est très différente de la simple protection d'un cadavre, enterré là où il est décédé, pour le préserver des bêtes sauvages. Cette pratique culturelle, qui s'accompagne d'une certaine ritualisation, suppose une véritable réflexion sur le sens des pratiques funéraires.


    Les tombes les plus anciennes que les paléontologues aient découvertes dataient, du moins jusqu'ici, d'environ 100.000 ans. Donc bien avant l'ère néolithique, qui a vu la découverte de l'agriculture et la sédentarisation des hommes. On les a trouvées au Proche-Orient.


    Les hommes de cette époque ne sachant pas écrire (l'écriture sera inventée voilà environ 3.500 ans), ces sépultures ne présentent aucune épitaphe ou inscription. Il n'y a pas non plus de pierre tombale.


    Certains indices suggèrent que les tombes ont été préparées avec soin. Des objets sont parfois placés dans la sépulture. Est-ce seulement parce que le défunt les affectionnait, ou devaient-ils l'accompagner dans un autre monde, au-delà de cette vie ? Ce sont pour l'instant des questions sans réponse.


    Des inhumations encore plus précoces ?


    Mais de récentes trouvailles, par le paléontologue américain Lee Berger, pourraient faire reculer d'au moins 100.000 ans la date de ces premières inhumations.


    Elles ont été faites en Afrique du Sud et concernent une espèce d'hominidés éteinte, l'homme de Naledi, découvert par Lee Berger en 2015. Si cet homme de petite taille se rattache plutôt aux australopithèques, certains de ses traits le rapprochent tout de même du genre "Homo".


    Cet homme de Naledi aurait vécu entre moins 335.000 ans et moins 241.000 ans. Or, le paléontologue et son équipe ont découvert, sur un site d'Afrique du Sud, des sortes de chambres, d'un accès difficile.


    Ils y ont retrouvé les squelettes de personnes soigneusement placées là, en position fœtale. Des trous, creusés dans le sol, ont été retrouvés dans ces chambres, sans qu'on sache s'ils devaient servir de sépultures.


    On peut également se demander si les gravures peintes sur les parois et les charbons brûlés, retrouvés sur place, ont un rapport avec d'éventuels rituels funéraires. Si c'était le cas, cela montrerait que ces hominidés avaient déjà de véritables capacités cérébrales.


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  • Les experts s'accordent à dire que le réchauffement climatique aura un impact important sur la santé humaine. Ainsi, selon une étude de 2022, une hausse moyenne de la température de 2°C pourrait entraîner, durant les jours les plus chauds, une augmentation de plus de 40 % de la mortalité.


    Ainsi, les décès liés aux épisodes de canicule feraient partie des quatre principales causes de mortalité à l'horizon 2050. Mais tous les pays seront-ils affectés de la même façon ? Une très récente étude, datant de cette année, répond par la négative à cette question.


    En effet, les habitants des pays du Nord, qui englobent l'Europe, l'Amérique du Nord et certaines régions développées d'Asie, souffriraient moins des conséquences du réchauffement climatique que ceux des pays du Sud.


    Et pourtant, les pays du Nord, qui ne représentent que 14 % de la population mondiale, sont responsables de plus de 90 % des émissions de gaz à effet de serre.


    Les grandes métropoles pas épargnées par la canicule


    Dans les pays tropicaux, où règne une chaleur humide toute l'année, une légère hausse moyenne des températures se fera plus sentir que dans des pays tempérés.


    Par ailleurs, les effets cumulés de la chaleur et de la pauvreté font de certains pays africains, comme la Guinée équatoriale ou la République démocratique du Congo, des zones plus sensibles aux conséquences délétères du réchauffement climatiques.


    Les grandes métropoles ne seront pas non plus épargnées, même dans les pays du Nord. Selon certains experts, New York pourrait ainsi connaître, d'ici 2100, environ 50 jours de chaleur potentiellement mortelle.


    De son côté, Los Angeles en connaîtrait une trentaine et Sydney, en Australie, environ 20. Mais les habitants de Houston, au Texas, où le climat est déjà chaud et humide, devraient supporter environ 90 jours de chaleur intolérable.


    Bien entendu, cette chaleur n'atteint pas tout le monde de la même façon. Les personnes capables de se protéger contre des températures accablantes, en faisant notamment installer des systèmes efficaces d'air conditionné, seront moins affectées que des gens moins fortunés.


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  • Le pot de miel est souvent présent sur la table des Français. D'abord parce qu'il a un goût délicieux et qu'il peut représenter, si on l'utilise avec modération, une intéressante alternative au sucre.


    Mais le miel peut être aussi considéré comme un remède. En effet, il est riche en vitamines, glucides et minéraux. Et ses vertus anti-inflammatoires et antibactériennes sont bien connues.


    Les apiculteurs veillent cependant à laisser suffisamment de miel aux abeilles. Fabriqué à partir du nectar des fleurs, un liquide sucré très utile aux insectes pollinisateurs, il leur sert en effet de réserve de nourriture, notamment en hiver et durant les périodes de sécheresse.


    Un milieu acide et très peu humide


    Mais le miel a encore un autre avantager : il peut se conserver presque indéfiniment. D'ici à dire que le miel est "éternel", il n'y a qu'un pas.


    En tous cas, les archéologues en ont trouvé sur des sites vieux de plusieurs millions d'années. Mais comment expliquer cette absence d'altération du miel ? Si le miel se conserve si longtemps, c'est d'abord en raison de sa très faible humidité.


    En effet, le miel contient très peu d'eau. Et même si un peu d'humidité peut pénétrer votre pot de miel, elle est très vite absorbée. Or, un tel milieu est très peu propice à l'apparition et au développement de bactéries et autres micro-organismes.


    Ils ne peuvent pas vivre dans ce miel si peu humide, qui les "étouffe" en quelque sorte. Si le miel est si sec, c'est qu'il serait préparé d'une certaine manière par les abeilles. Durant son élaboration, en effet, leurs battements d'ailes élimineraient en grande partie l'humidité du produit.


    Si le miel est un milieu si hostile aux bactéries, c'est encore pour une autre raison. En effet, il présente un taux d'acidité très élevé à l'état naturel. De quoi, là encore, tuer tout micro-organisme qui voudrait s'inviter dans votre pot de miel.


    Enfin, une autre substance, le glucose oxydase, introduit dans le miel par les abeilles, achève de le protéger des bactéries. Vous pourrez ainsi le conserver, dans votre placard, aussi longtemps que vous voulez.


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  • Voilà 70 ans, en juin 1963, la Soviétique Valentina Terechkova s'envolait vers l'espace, dans le cadre du programme Vostok, mis au point deux ans plus tôt. C'était la première femme au monde à vivre une telle expérience.


    Elle devait rester plus de 70 heures en orbite basse. Seule dans sa capsule spatiale, elle fera près de 50 fois le tour de la Terre, avant d'atterrir dans un lac de l'Altaï. On ignore les raisons qui ont poussé Nikita Khrouchtchev, le dirigeant soviétique de

    l'époque, à accepter la présence d'une femme dans l'espace.


    C'était peut-être une suite logique pour le responsable du programme Vostok. Mais il est également probable que, sur ce point comme sur les autres, les Russes ne voulaient pas se faire dépasser par les Américains.


    Deux ans plus tôt déjà, en 1961, ils avaient envoyé le premier homme dans l'espace, Iouri Gagarine. Ils enverraient donc aussi la première femme.


    Et cette pionnière devait être Valentina Terechkova. Elle venait d'un milieu modeste, son père étant conducteur de tracteurs et sa mère ouvrière. Mais comment avait-on sélectionné cette première cosmonaute ?


    Chez les hommes, les cosmonautes étaient choisis parmi les pilotes militaires, ce qui paraissait logique. Mais il y avait bien peu de pilotes féminins. Alors on se tourne vers les parachutistes.


    Par ailleurs, la future cosmonaute devait répondre à certains critères physiques : elle devait avoir moins de 30 ans, ne pas peser plus de 70 kilos et mesurer au moins 1,70 m.

    Satisfaisant à ces conditions, Valentina Terechkova est retenue parmi les cinq femmes finalement sélectionnées.


    Et c'est elle qui est choisie pour s'envoler dans l'espace. Pourtant, elle n'obtient pas les meilleurs résultats lors de la formation et elle n'est pas non plus la parachutiste la plus aguerrie.


    Mais son profil convient mieux à Khrouchtchev. C'est une femme simple, qui a travaillé dans une usine de pneus pour aider sa famille. Elle illustre mieux la promotion du prolétariat, chère au régime soviétique.


    Quoi qu'il en soit, les Soviétiques attendront 19 ans avant d'envoyer une autre femme dans l'espace.


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  • Beaucoup d'entre nous apprécient mieux une journée ensoleillée qu'un jour pluvieux et sombre. L'une des raisons de cette préférence est sans doute l'influence que la lumière exerce sur notre humeur.


    En effet, elle agit sur elle de plusieurs façons. En premier lieu, elle favorise la production de sérotonine. L'action de ce neurotransmetteur sur le cerveau dépend du récepteur sur lequel il se fixe.


    Il peut ainsi réguler notre niveau d'anxiété et, plus généralement, notre humeur. De fait, ce n'est pas un hasard si la sérotonine est appelée l'"hormone du bonheur".

    Son rôle est d'ailleurs plus large puisqu'elle stimule aussi la mémoire et favorise l'apparition du sommeil profond.


    Le déficit de lumière, à un certain moment de l'année, se traduit souvent par une certaine morosité et une sensation de fatigue. En effet, en réponse au message transmis par nos yeux, selon lequel le degré de luminosité est moindre, le cerveau produit moins de sérotonine.


    Cette baisse de régime, qui peut aller jusqu'à des formes de dépression saisonnière, serait ressentie par 15 à 20 % des Français. Une exposition régulière à la lumière naturelle, ou des séances de luminothérapie, permettent le plus souvent de retrouver le moral.


    On le sait, notre humeur dépend aussi de la qualité du sommeil. En effet, le manque de sommeil peut nous rendre un peu nerveux, ou moins patient, parce qu'il limite la capacité du cerveau à gérer nos émotions.


    Or, la lumière joue aussi un rôle sur le sommeil. En effet, elle agit sur l'hypothalamus, une glande située à la base de l'encéphale. Celle-ci contribue à la régulation de notre horloge interne, donc au fonctionnement du cycle circadien, ce rythme biologique, inhérent à notre organisme, qui préside à l'alternance entre le jour et la nuit.


    En effet, le soir, l'absence de lumière agit sur l'horloge interne, elle-même synchronisée par l'hypothalamus. En réponse à ce message, le cerveau sécrète de la mélatonine, qui favorise l'endormissement. S'exposer à une lumière artificielle, au moment d'aller se coucher, contribue donc à le retarder.


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  • Les scientifiques ont remarqué la présence, au large des côtes de l'Oregon, aux États-Unis, d'un fluide semblant monter du fond des océans. C'est apparemment un liquide chaud, dont la température dépasse de 9°C celle de la mer. Et cette découverte n'a pas été faite n'importe où.


    En effet, ce fluide a été repéré dans une zone particulière, la faille de Cascadia. Longue d'environ 1.000 kilomètres, elle s'étend depuis l'île de Vancouver, au Canada, jusqu'au nord de la Californie.


    Il s'agit précisément d'une zone de subduction, autrement dit une zone où une plaque océanique plonge sous une plaque continentale. Dans ce cas, c'est la plaque Juan de Fuca qui s'insère sous la plaque nord-américaine.


    Or, cette faille de Cascadia, qui fait partie de la «ceinture de feu », cet alignement de volcans entourant l'océan Pacifique, est une zone sismique très dangereuse. C'est là que s'est produit, au début du XVIIIe siècle, l'un des tremblements de terre les plus puissants qu'on ait jamais recensés.


    Or, cette faille pourrait voir naître de nouveaux séismes meurtriers, d'une magnitude supérieure à 9, accompagnés de vagues géantes et de tsunamis.


    La crainte d'une nouvelle catastrophe est bien sûr présente à tous les esprits. Malgré les avancées de la sismologie, il n'est cependant pas facile de prévoir, avec un certain degré de précision, la survenue d'un tel phénomène.


    Et c'est dans ce contexte que la découverte de ces fluides sous-marins pourrait représenter un signe avant-coureur. Par la pression qu'ils exercent, ces fluides, présents entre deux plaques, serviraient en quelque sorte de lubrifiants, évitant ou réduisant les contacts trop rudes entre elles.


    Dans une telle logique, la fuite de ces fluides ne serait pas une très bonne nouvelle. Elle témoignerait d'une chute de pression, qui pourrait favoriser les chocs entre les plaques, et donc d'éventuels séismes.


    C'est la première fois que ces fluides sont repérés dans une zone de subduction. Mais on les trouve assez souvent dans d'autres endroits, comme les zones volcaniques ou les dorsales océaniques, qui forment des reliefs sous-marins


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  • Rediffusion


    Lors de leurs missions dans l'espace, et à bord de leurs vaisseaux, les astronautes ont souvent l'occasion de prendre des notes, notamment pour consigner les résultats de leurs observations.


    Mais avec quoi devaient-ils écrire ? Il s'agit d'un de ces petits détails de la vie quotidienne qui, dans l'espace, revêtent un aspect différent. La NASA a essayé des moyens classiques, comme le crayon à papier. Mais on s'est vite aperçu que ce n'était pas une bonne solution. En effet, comme on le sait, il n'y a pas de gravité dans l'espace.


    Aussi les mines de graphite des crayons se sont mises à flotter dans la cabine.

    Or, ce n'est pas sans danger. Ces éléments, très conducteurs, peuvent en effet s'infiltrer dans les circuits et provoquer des incidents. Toutes les parties du crayon sont d'ailleurs inflammables, et peuvent être à l'origine d'incendies aux conséquences fatales.


    Quant aux stylos-billes, ce n'était guère mieux. Ils résistaient mal aux conditions de pression régnant dans les vaisseaux. Et ils avaient aussi tendance à fuir, l'encre restant alors en suspension dans la cabine.


    Une société privée a donc eu l'idée d'élaborer un stylo spécialement conçu pour écrire dans l'espace. Plusieurs agences spatiales, dont la NASA , se sont aussitôt portées acquéreurs. Ce qui a d'ailleurs fait naître une polémique sur le coût supposé de ces stylos.


    De fait, l'entreprise qui les a conçus a dépensé près d'un million de dollars pour les mettre au point. Mais le prix payé par la NASA, notamment, n'aurait rien eu d'exorbitant. Aussi ne se serait-elle pas ruinée, comme on le lui a parfois reproché, pour équiper, dès 1968, ses divers équipages.


    Ces « space pens », comme on les a baptisés, présentaient des caractères spécifiques, qui les rendaient aptes à l'écriture dans l'espace. En premier lieu, ils étaient équipés d'une sorte de résine, qui limitait les fuites d'encre.


    Ils étaient par ailleurs conçus pour pouvoir écrire dans des conditions de température extrêmes. Et d'autres améliorations, depuis, ont rendu l'emploi du graphite des crayons à papier moins dangereux.


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