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  • OpenAI frappe fort avec sa nouvelle série de modèles IA, lancée le 12 septembre : o1-preview et o1-mini. Leur objectif ? Aider à « réfléchir avant de réagir ». Ces modèles, disponibles pour les abonnés payants de ChatGPT, se révèlent impressionnants. Pensés pour traiter des tâches complexes et résoudre des problèmes mathématiques ardus, ils surpassent nettement le modèle GPT-4o dans leur domaine de compétence.


    Pour démontrer les capacités de o1, OpenAI a soumis ses modèles à l'examen de qualification de l'Olympiade internationale de mathématiques (IMO), une compétition qui rassemble les meilleurs lycéens du monde. Là où GPT-4o n'avait résolu que 13 % des problèmes, le modèle o1 a atteint un score impressionnant de 83 %. En matière de sécurité, o1 s'illustre également, étant quatre fois plus efficace que GPT-4o pour bloquer les contenus potentiellement dangereux. On pourrait presque qualifier le modèle d'IA o1 de « petit génie » de l’intelligence artificielle.


    Ses compétences en raisonnement sont telles qu'il dépasse la précision humaine à un niveau doctorat sur plusieurs tests. Si ses talents sont particulièrement utiles en mathématiques, ils s'étendent aussi au codage, aux sciences et à d'autres domaines. Par exemple, des physiciens peuvent utiliser o1 pour générer des formules complexes en optique quantique, tandis que des développeurs peuvent l'employer pour créer des workflows multi-étapes, ou encore des chercheurs en santé pour annoter des données de séquençage cellulaire. Toutefois, o1 n’a pas encore toutes les fonctionnalités de ChatGPT, comme l'accès aux fichiers ou aux images. Mais pour les tâches de raisonnement, il est inégalé. Quant à o1-mini, il s’agit d’une version plus légère et abordable. Actuellement réservée aux abonnés de ChatGPT Plus et Team, OpenAI promet que cette technologie sera bientôt accessible à tous.


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  • C'est un tournant dans la lutte contre l'IPTV illégale au Brésil. L'Agence nationale des télécommunications (Anatel) s'apprête à organiser, en collaboration avec la communauté des hackers éthiques, le premier Hackathon dédié aux Box TV non homologuées. L'événement, prévu pour la fin du mois, vise à trouver des solutions durables pour bloquer le fonctionnement de ces appareils, qui permettent l'accès à des flux de streaming pirates, en pleine expansion dans le pays.


    Contrairement à la France, où seule la captation de flux IPTV non licenciés est illégale, le Brésil a opté pour une régulation plus stricte. L'utilisation des box TV doit être validée par Anatel, qui publie une liste des équipements autorisés sur son site. Tout boîtier non homologué est donc formellement interdit. Malgré des efforts conséquents, dont la neutralisation de 3 000 serveurs et 80 % des box illégales en 2023, Anatel peine à éradiquer totalement le piratage. C'est dans ce contexte qu'intervient le Hackathon Brasil, destiné à mobiliser les talents pour renforcer la lutte contre cette pratique. Les participants devront développer des méthodes pour perturber la communication entre les box non autorisées et leurs utilisateurs. Parmi les pistes évoquées, la création de logiciels malveillants déguisés en applications de streaming légitimes semble envisagée. L'ampleur du défi est considérable, avec des millions de box pirates en circulation dans le pays.


    Les récompenses pour les vainqueurs sont attractives : 7 000 réis brésiliens (environ 1 100 euros) pour la première place, soit trois fois le salaire moyen national, 3 000 pour la seconde et 2 000 pour la troisième. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie globale de renforcement des mesures anti-piratage, comme en témoigne la récente suspension de la diffusion de la Ligue 1 par CazéTV, due à l'utilisation massive de VPN par des internautes français.


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  • Vous ne le savez peut-être pas, mais Google Maps propose un calque dédié à la qualité de l’air dans la zone que vous consultez ou où vous vous trouvez. De « bon » à « extrêmement mauvais », six niveaux sont disponibles pour évaluer l’état de l’air. Que ce soit sur votre PC ou votre mobile, l’activation de cette fonctionnalité se fait en quelques clics seulement. Alors, comment l’utiliser ?


    L’accès à l’option « qualité de l’air » est simple. Tout se passe dans les « calques » de Google Maps, ces couches d’informations qui ajoutent des détails à la carte principale. Par exemple, la « vue satellite » affiche des images prises depuis l’espace, tandis que le calque « relief » montre les montagnes et vallées avec des ombrages. Il y a aussi « Street View », qui offre des panoramas à 360°, ou encore le calque « trafic en temps réel », très pratique pour connaître l’état de la circulation. Mais celui qui nous intéresse aujourd’hui, c’est bien sûr le calque « qualité de l’air ».


    Pour l’activer, rien de plus simple. Sur ordinateur, cliquez sur l’icône « calques » en bas à gauche, et sur mobile, vous la trouverez en haut à droite de l’écran. Ensuite, sélectionnez le calque « qualité de l’air » en bas de la liste. Une fois activée, cette fonctionnalité vous permet de connaître l’indice de la qualité de l’air (IQA) de la zone consultée, avec des informations mises à jour toutes les heures. En France, les données proviennent de Geod’air, géré par l’Ineris, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques. Sur l'application, l'indice de la qualité de l'air (IQA) est mis à jour toutes les heures.


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  • C’est un véritable exploit technologique que viennent de réaliser Nokia et l’opérateur télécom OTE. Les deux partenaires ont annoncé avoir battu des records de débits de transmission optique sur de longues distances. Sur 2 580 kilomètres, ils ont atteint un débit impressionnant de 800 Gbit/s en fibre optique, avec un pic de 900 Gbit/s sur une distance de 1 290 km. Ces résultats ne sont pas seulement théoriques : les tests ont été réalisés en conditions réelles, ce qui en fait une avancée concrète pour les infrastructures de télécommunications.


    Ces performances ont été obtenues grâce à la technologie DWDM (multiplexage par répartition en longueur d'onde dense), qui permet de transmettre plusieurs signaux sur une seule fibre optique en utilisant différentes longueurs d’onde. Cette innovation optimise l’utilisation des infrastructures existantes, sans avoir à installer de nouveaux câbles, et permet d’augmenter la capacité de transmission des données sur des distances considérables. En parallèle, Nokia a également atteint un débit record de 1,2 Tbit/s sur une distance de 255 kilomètres, ce qui illustre la robustesse et l’efficacité de cette technologie. L’entreprise estime que ces avancées pourraient réduire de 40 % la consommation d’énergie par bit transmis, contribuant ainsi à une réduction significative de l’empreinte carbone des réseaux optiques.


    Cependant, les particuliers ne bénéficieront pas directement de ces performances. Ce sont les services de streaming, les réseaux sociaux et le Cloud qui seront les premiers à profiter de cette amélioration des capacités de transmission de données. Un progrès technologique majeur qui ouvre la voie à une connectivité toujours plus performante.


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  • La guerre contre le piratage en ligne ne faiblit pas. Ce combat, mené par les ayants droit et les gouvernements, s'intensifie depuis plusieurs années. Entre les fermetures de sites illégaux et les blocages imposés par les fournisseurs d'accès à Internet, gérer une plateforme de streaming ou de téléchargement illicite est devenu une entreprise risquée. Même les utilisateurs ne sont pas épargnés. Pourtant, les adeptes du piratage trouvent toujours des moyens de contourner ces mesures.


    Face à cette réalité, interdire l'accès aux sites illégaux ne suffit pas. L’enjeu réside dans la capacité à convaincre les internautes de se tourner vers des plateformes légales comme Netflix, Disney+ ou Prime Video. Des chercheurs de l'Université Autonome de Madrid se sont penchés sur cette question, en ciblant les abonnés à des services de streaming qui continuent à pirater certains contenus. Pour leur étude, 883 participants ont été sollicités. Ils ont été confrontés à différents types d'incitations pour s'abonner à un service fictif, Flixio. Quatre types de messages ont été testés : une offre moins chère avec de la publicité, des remises pour fidélité, des messages prosociaux rappelant les conséquences du piratage, et enfin des menaces de sanctions.


    Les résultats sont clairs. Proposer des formules à bas prix contre la diffusion de publicités fonctionne selon l'attitude des utilisateurs face aux réclames. Les remises pour fidélité, bien que peu répandues, sont également efficaces, tout comme les messages prosociaux, à condition qu'ils soient perçus comme crédibles. Quant aux menaces, elles se révèlent inefficaces, même lorsqu’elles semblent réalistes. En résumé, pour inciter les internautes à délaisser le piratage, les plateformes de streaming devraient privilégier des offres abordables et des récompenses pour la fidélité, tout en sensibilisant au piratage de manière constructive. La balle est désormais dans leur camp.


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  • Le supercalculateur développé par Elon Musk en partenariat avec Nvidia fait sensation, mais suscite aussi de vives inquiétudes. Présenté par Musk comme le plus grand supercalculateur au monde dédié à l’intelligence artificielle, Colossus, son nom, marque un tournant technologique, mais aussi environnemental.


    Sur X, Musk a révélé que Colossus, lancé par son groupe xAI pour alimenter l’IA « non woke » Gork, compte 100 000 unités de traitement graphique (GPU). Cela en fait, selon lui, le supercalculateur IA le plus puissant du monde. Pour comparaison, le supercalculateur Jean Zay du CNRS, considéré comme le plus performant en France, affiche 3 000 GPU et 60 000 cœurs CPU, très loin des capacités annoncées de Colossus. Et Musk ne compte pas s’arrêter là : il prévoit de doubler la puissance de sa machine pour atteindre 200 000 GPU dans les prochains mois, assurant ainsi une position dominante sur le marché.


    Cependant, cette course à la puissance ne se fait pas sans conséquences. De nombreux experts expriment leur inquiétude quant à l’impact environnemental de Colossus, notamment dans la ville de Memphis où il est installé. La région, déjà confrontée à des problèmes de pollution, pourrait voir la situation s’aggraver. Selon CNBC, xAI aurait installé 18 turbines à gaz sans permis, générant 130 tonnes d’oxydes d’azote par an, une quantité suffisante pour alimenter 50 000 foyers. Ces installations non réglementées ajoutent à la crainte que la quête de la suprématie technologique ne crée des désastres environnementaux majeurs. Si Colossus impressionne par ses performances, les risques qu'il présente sur le plan écologique pourraient bien ternir cette avancée dans l’intelligence artificielle.


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  • Twitter, ou plutôt X depuis son rebranding, va perdre près de 22 millions d’utilisateurs au Brésil en cette rentrée 2024. La raison ? Un juge de la Cour suprême brésilienne a ordonné le blocage du réseau social dans tout le pays. À l'origine de cette décision, le refus d’Elon Musk de nommer un représentant légal au Brésil, une injonction pourtant claire de la justice locale. Résultat, X se retrouve hors service dans la plus grande économie d'Amérique latine, créant ainsi un précédent qui pourrait bien inspirer d'autres nations.


    L'interdiction s'applique non seulement à l’accès direct à la plateforme, mais aussi aux tentatives de contournement, comme l’utilisation de VPN ou de proxy. En réponse à ce blocage, les utilisateurs brésiliens se sont massivement tournés vers des alternatives comme Threads de Meta et surtout Blue Sky. Ce dernier a d’ailleurs vu son nombre d’abonnés exploser avec plus d’un million de nouveaux utilisateurs en seulement trois jours. Le portugais, langue officielle du Brésil, est rapidement devenu l’une des plus utilisées sur la plateforme.


    Cette situation au Brésil pourrait ouvrir la voie à d’autres blocages dans le monde. En Europe, les tensions entre Elon Musk et la Commission européenne ne cessent de croître. En août, le commissaire Thierry Breton avait adressé une mise en garde à Musk concernant ses obligations légales. Ce à quoi le milliardaire avait répondu de manière provocante sur X. Aujourd’hui, avec un pays ayant effectivement imposé une interdiction, l’Union européenne pourrait être tentée de suivre cet exemple. Et si cela se produit, ce sont encore des millions d’utilisateurs que X pourrait perdre, au profit de ses concurrents.


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  • Telegram a récemment supprimé l’une de ses fonctionnalités les plus controversées, « People Nearby » (Personnes à proximité). Ce changement intervient peu après l’arrestation à Paris de son fondateur et PDG, Pavel Durov, accusé d’avoir insuffisamment modéré la plateforme et ainsi facilité certaines activités criminelles. Telegram, longtemps perçu comme un bastion de liberté sur Internet, fait désormais face à des accusations graves.


    La fonctionnalité « People Nearby » permettait aux utilisateurs de découvrir des groupes locaux et d’échanger des contacts selon leur position géographique. Si l’idée semblait séduisante, elle a rapidement été détournée par des escrocs, des dealers et des proxénètes. Bien que Telegram affirme que cette option n’était utilisée que par 0,1 % des utilisateurs, elle est devenue un véritable casse-tête pour les modérateurs et un terrain fertile pour les abus.


    Pour remplacer ce service, Telegram envisage de lancer « Businesses Nearby », un outil destiné à permettre aux entreprises légitimes et vérifiées de proposer leurs produits et services. Cette initiative, qui ressemble à une version modernisée des Pages Jaunes, vise à redorer l’image de la plateforme. Cependant, des interrogations subsistent sur la capacité de Telegram à empêcher cette nouvelle fonctionnalité de devenir un autre terrain de chasse pour les arnaqueurs. Au-delà de cette suppression, Telegram semble en pleine transformation. Autrefois fier de sa politique de non-intervention, le réseau s’engage désormais à améliorer sa modération et à encourager le signalement de contenus problématiques. Pavel Durov lui-même a défendu la plateforme, affirmant que Telegram n’est pas l’« anarchie digitale » dépeinte par certains, et que des millions de publications nuisibles sont supprimées chaque jour.


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  • Le 5 septembre 2024, Michael Smith, un musicien de 52 ans, a été arrêté par la justice fédérale américaine dans une affaire mêlant intelligence artificielle et fraude musicale. Accusé d’avoir généré 10 millions de dollars en royalties grâce à de fausses écoutes sur des morceaux créés via IA, Smith fait face à de lourdes charges.


    Dans l'industrie musicale, il est souvent difficile de vivre de son art, avec des revenus modestes par écoute sur des plateformes comme Spotify, où chaque stream rapporte entre 0,003 et 0,005 dollar. Smith, lui, a trouvé une méthode plus lucrative mais frauduleuse. Il aurait utilisé l’IA pour générer des morceaux, puis acheté des milliers de faux utilisateurs pour gonfler artificiellement le nombre d’écoutes, engrangeant ainsi des millions de royalties. Selon des emails datant de 2018, il aurait sollicité l’aide d’un collaborateur dans l’industrie musicale et d’un PDG d’une société spécialisée dans la musique par IA pour accélérer la production de titres.


    Une fois les morceaux créés et renommés pour paraître plus authentiques, Smith aurait activé des bots pour écouter en boucle ses titres, générant des revenus frauduleux. En 2024, ce stratagème lui aurait rapporté 10 millions de dollars avant que les autorités ne mettent fin à cette opération. Déjà en proie à des controverses liées aux droits d’auteur dans la musique assistée par IA, l’industrie musicale voit cette affaire comme un nouvel enjeu. Smith, inculpé de blanchiment d’argent et de fraude électronique, risque jusqu’à 20 ans de prison par chef d’accusation. Lors de son audition, il a nié toute malversation, déclarant : « C’est complètement faux et absurde ! ».


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  • Alors que Washington intensifie ses efforts pour limiter l'accès de Pékin aux équipements d'intelligence artificielle (IA) de pointe, la Chine semble toujours un pas en avant. Les décrets du gouvernement Biden, imposant des restrictions sur la technologie américaine, ont poussé les entreprises et ingénieurs chinois à chercher des solutions alternatives pour rester compétitifs dans cette course technologique.


    Face à la flambée des prix des puces NVIDIA Hopper H100 sur le marché noir chinois, une méthode audacieuse a émergé : la location de puissance de calcul. Cette stratégie permet aux acteurs locaux d'accéder temporairement à ces ressources précieuses sans les coûts exorbitants et les risques associés à l'achat direct. Le Wall Street Journal révèle que des courtiers internationaux jouent un rôle central dans cette nouvelle dynamique, proposant des services de location en échange de cryptomonnaies pour garantir l'anonymat des transactions.


    Derek Aw, un entrepreneur au parcours atypique, illustre bien cette évolution. Ancien spécialiste du minage de Bitcoin, Aw a perçu le potentiel du marché de la location de puissance de calcul IA. À Brisbane, loin des yeux de Washington, il a convaincu des investisseurs de financer la construction d'une « cathédrale du calcul » équipée des puces H100 de NVIDIA. Fort du succès de cette entreprise, Aw envisage maintenant d'intégrer la nouvelle architecture Blackwell de NVIDIA pour offrir à ses clients chinois les dernières innovations du secteur. Cette tendance de décentralisation s'étend au-delà de la Chine. Des géants technologiques tels que Microsoft et Google proposent également des services de location de serveurs basés sur les puces A100 et H100 de NVIDIA aux clients chinois, sans enfreindre les réglementations américaines actuelles. Dans ce jeu du chat et de la souris entre régulateurs et innovateurs, il semble que la course à l'IA ne connaisse ni limites, ni frontières.


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  • Le glioblastome, une forme agressive de cancer du cerveau, se développe directement dans les cellules gliales, les cellules de soutien du système nerveux central. Sa détection rapide est cruciale, car les patients n'ont en moyenne que 12 à 18 mois de survie après le diagnostic. Mais une nouvelle avancée technologique pourrait changer la donne : une puce bioélectronique développée par des chercheurs de l’Université de Notre Dame, en Indiana. Cette innovation permet de détecter le glioblastome en moins d'une heure, un bond en avant significatif dans le traitement de cette tumeur redoutable. Les détails de cette recherche ont été publiés le 3 juin dans la revue *Communications Biology*.


    La biopuce utilise une technologie électrocinétique avancée pour détecter les biomarqueurs spécifiques du glioblastome, notamment les récepteurs du facteur de croissance épidermique (EGFR), qui sont souvent surexprimés dans ces cancers. Hsueh-Chia Chang, professeur à Notre Dame et auteur principal de l'étude, explique que la puce cible les vésicules extracellulaires, des nanoparticules sécrétées par les cellules. « Notre technologie exploite les caractéristiques uniques de ces nanoparticules pour détecter les biomarqueurs avec une précision accrue », précise-t-il.


    L'équipe a surmonté deux défis majeurs : différencier les EGFR actifs des inactifs et créer un capteur à la fois sensible et sélectif. Ils ont conçu un capteur électrocinétique miniature, de la taille d’une bille, capable de se lier efficacement aux vésicules extracellulaires dans le sang. Selon Satyajyoti Senapati, professeur en génie chimique et biomoléculaire, leur capteur permet une analyse directe du sang, sans nécessiter de traitement préalable, et minimise les interférences, ce qui améliore la performance du diagnostic. Bien que la puce ait été développée pour le glioblastome, ses applications potentielles sont étendues. Elle pourrait bientôt être adaptée pour détecter le cancer du pancréas, les maladies cardiovasculaires, la démence, et l'épilepsie. En outre, chaque test nécessite seulement 100 microlitres de sang et peut être réalisé en moins d'une heure. Le coût de fabrication de la puce est inférieur à 2 dollars, rendant cette technologie prometteuse pour une utilisation à grande échelle.

     

    ETUDE : https://www.nature.com/articles/s42003-024-06385-1


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  • Après avoir fait sensation sur TikTok avec son enregistreur vocal boosté à l'IA, la startup Plaud passe à la vitesse supérieure avec son dernier produit connecté : le NotePin. Ce wearable, qui rappelle l'AI Pin de Humane mais avec une approche plus simplifiée, est conçu pour vous accompagner tout au long de la journée. Sa mission : enregistrer, transcrire et synthétiser les moments clés de votre quotidien. Ce petit appareil, au design évoquant les premiers bracelets Fitbit, se porte aussi bien en pendentif, épinglé sur une chemise ou attaché au poignet, offrant ainsi une grande flexibilité.


    Le NotePin s’inscrit dans la tendance des objets connectés axés sur l'IA, en ciblant notamment les professionnels soucieux d'optimiser leur efficacité. Avec une autonomie de 20 heures en enregistrement continu, il pourrait capturer chaque instant de votre journée. Toutefois, Plaud a opté pour un déclenchement manuel de l’enregistrement, une décision visant à prévenir les abus liés à une surveillance constante. Cette fonctionnalité soulève néanmoins des questions éthiques, notamment concernant le consentement à l’enregistrement dans les espaces publics ou professionnels. Le débat sur la vie privée et la confidentialité n’est donc pas clos, surtout si de tels appareils venaient à se démocratiser.


    Le NotePin s’appuie sur l’expertise de Plaud en matière de transcription et de synthèse vocale, déjà éprouvée avec leur précédent produit, le Note. Ce dernier, salué pour ses performances en transcription et résumé automatiques, a déjà séduit un large public. Le NotePin est proposé à 169 dollars, avec une offre logicielle déclinée en deux versions : une gratuite avec des fonctionnalités basiques, et une version pro à 79 dollars par an, offrant des options avancées comme des modèles de résumés personnalisés et l’identification des interlocuteurs.


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  • Les générateurs de vidéos à partir de simples commandes textuelles, comme VideoCrafter-2.0, Pika Labs ou Open-Sora, ont rapidement gagné en popularité grâce à leurs capacités impressionnantes. Cependant, un projet open source mené par des chercheurs de l'université Tsinghua et de Zhipu AI, en Chine, pourrait bien révolutionner le domaine de l'IA vidéo.


    Ce nouvel outil, nommé CogVideoX, permet de créer des vidéos de six secondes à partir d'invites textuelles. Bien que ses performances soient encore en deçà des solutions commerciales, avec une définition de 720×480 pixels à huit images par seconde et cinq milliards de paramètres, son caractère open source pourrait redistribuer les cartes. En effet, l'implication de la communauté mondiale des développeurs pourrait accélérer son amélioration et son adoption. Sur le plan technique, les chercheurs ont mis au point un autoencodeur variationnel 3D (VAE), capable de compresser efficacement les vidéos. À cela s'ajoute un « transformateur expert », qui permet d'interpréter plus finement les commandes textuelles pour générer des vidéos en adéquation avec les attentes des utilisateurs.


    Cependant, cette ouverture n'est pas sans risques. L'accès libre à CogVideoX pourrait faciliter la création de deepfakes et d'autres contenus trompeurs. Avec une telle technologie disponible en open source, il est difficile de prédire si elle sera principalement utilisée pour le meilleur ou pour le pire. Quoi qu'il en soit, il est clair que CogVideoX marque une étape significative dans l'évolution de l'IA vidéo, avec des implications potentielles tant positives que négatives.


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  • Aux côtés de l'informatique classique et quantique, une autre innovation prometteuse émerge : l'informatique moléculaire. Cette branche de recherche explore différentes possibilités, dont l'ordinateur à ADN, qui vient de franchir une étape importante grâce à une équipe de chercheurs de l'Université d'État de Caroline du Nord, aux États-Unis. Dans un article publié dans *Nature Nanotechnology*, ces scientifiques présentent un système capable à la fois de stocker et de traiter des informations en utilisant de l'ADN.


    Leur approche repose sur des polymères dotés de structures appelées dendricolloïdes. Ces structures commencent à l'échelle microscopique et se ramifient pour créer un réseau de fibres nanoscopiques, offrant ainsi une vaste surface pour déposer de l'ADN. Ce système ultra-compact permettrait de stocker « les données de mille ordinateurs portables dans un dispositif de la taille de la gomme au bout d'un crayon », selon Albert Keung, co-auteur de l'étude.


    Les chercheurs ont ensuite réussi à lire les données stockées dans l'ADN sans l'endommager, grâce au séquençage par nanopores. « Nous pouvons également effacer et réécrire des segments spécifiques d'ADN sur la même surface, de la même manière qu'on modifie un disque dur », explique Kevin Lin, un autre co-auteur de l'article. Ce système, comparable à des microcircuits, est même capable de réaliser des opérations de calcul en utilisant des enzymes, et a notamment résolu des problèmes basiques d'échecs et de sudoku.

    En plus de ses capacités de calcul, ce matériau offre une incroyable longévité pour la conservation de l'ADN. Selon les chercheurs, les données ainsi stockées pourraient être préservées pendant plusieurs milliers d'années, ouvrant la voie à des avancées majeures dans le stockage de données à long terme.


    Article : https://news.ncsu.edu/2024/08/functional-dna-computing/


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  • Pour tester les réactions et sensibiliser les individus à la sécurité, rien de tel qu’un exercice grandeur nature. Le 18 août dernier, l’Université de Californie à Santa Cruz (UCSC) a mis en pratique cet adage en lançant un test de phishing sur l’ensemble de sa communauté. Étudiants et membres du personnel ont ainsi reçu un e-mail alarmant : un cas d’Ebola aurait été détecté sur le campus. L’objectif ? Évaluer la vigilance des destinataires face à une potentielle menace en ligne. Mais l'exercice, bien que pertinent sur le fond, a rapidement dégénéré.


    L’e-mail, conçu pour imiter une communication officielle, annonçait la présence du virus Ebola sur le campus et incitait les destinataires à cliquer sur un lien pour obtenir plus d’informations. Un scénario classique de phishing, destiné à mesurer combien de personnes se laisseraient piéger. Cependant, l’approche a semé la panique au sein de l’université. La crainte d’une épidémie a pris le dessus, et la formulation du message, jugée inappropriée, a provoqué l’indignation.


    Alicia Riley, professeure adjointe de sociologie à l'UCSC et chercheuse en santé publique, a été l'une des voix les plus critiques. Elle a dénoncé le choix de l’université d’évoquer l’Afrique du Sud dans le contexte d’Ebola, estimant que cela renforçait des stéréotypes nuisibles. Riley, comme beaucoup, a d’abord cru à l’authenticité du message, créant une véritable onde de choc sur le campus. Face à la polémique, Brian Hall, responsable de la sécurité informatique de l’université, a présenté des excuses publiques, admettant que le test avait provoqué une panique inutile et sapé la confiance dans les communications de santé publique. L’incident soulève des questions sur l’équilibre entre sensibilisation et éthique, certains experts, comme Matt Linton de Google, plaidant pour des méthodes moins surprenantes et plus concrètes


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  • Lancée début 2023, la manette premium DualSense Edge pour PS5 manquait cruellement d'une application de réglages sur PC. Ce manque est désormais comblé avec le lancement de l'application PlayStation Accessories, maintenant disponible pour les utilisateurs de Windows.


    Sony a annoncé sur son compte X la sortie d'un nouveau micrologiciel pour la DualSense Edge, accompagné de cette nouvelle application de bureau qui permet de configurer la manette exactement comme sur une PS5. Une avancée majeure pour les joueurs exigeants qui ne possèdent pas la console de Sony, mais souhaitent tout de même profiter de ses options de personnalisation poussées. Avec PlayStation Accessories, il est désormais possible de reconfigurer toutes les touches, d'ajuster la courbe de réponse des sticks analogiques, de régler la sensibilité des gâchettes, et d'attribuer des raccourcis aux palettes situées à l'arrière de la manette.


    Cette initiative souligne une fois de plus la volonté de Sony d'étendre l'écosystème PlayStation au monde du PC. Cette rentrée 2024 voit également l'arrivée de God of War Ragnarök sur PC, une annonce très attendue par les joueurs. De plus, Sony a récemment permis aux propriétaires du casque PlayStation VR2 de le connecter à leur PC. Avec un adaptateur vendu 59,99 euros, les utilisateurs peuvent ainsi accéder à des jeux VR populaires sur Steam, tels que Half-Life: Alyx, Fallout 4 VR et War Thunder. L'actualité récente de PlayStation a également été marquée par une augmentation des prix des consoles PS5 et de divers accessoires, notamment au Japon, ce qui a suscité de vives réactions parmi les fans.


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  • L'arrestation de Pavel Durov, figure emblématique de la tech, a provoqué un choc dans le monde entier. Durov, actuellement détenu par la police française, pourrait-il être le premier d'une série d'arrestations touchant les géants de la technologie dans les années à venir ? La question se pose, surtout quand on considère qu'Elon Musk, autre magnat controversé, fait régulièrement face à des critiques similaires de la part des autorités.


    De nombreuses personnalités ont réagi à l'arrestation de Durov, mais la réaction d'Elon Musk, en particulier, a retenu l'attention. Les deux hommes partagent une idéologie libertarienne, prônant une intervention minimale dans la régulation des plateformes en ligne. C'est précisément ce manque de modération qui a mené Durov à sa situation actuelle, accusé depuis des années de laisser Telegram devenir un refuge pour criminels. Musk, de son côté, est souvent pointé du doigt pour les dérives sur X, son réseau social, où désinformation, discours haineux et contenu pornographique prolifèrent. Bruxelles, et notamment le commissaire européen Thierry Breton, l'accusent régulièrement de ne pas en faire assez pour contrôler ces excès.


    Cependant, malgré ces similitudes, les deux hommes diffèrent par leur influence et leur stature. Musk, pilier du capitalisme américain, joue un rôle central dans des secteurs stratégiques comme les véhicules électriques avec Tesla et l'aérospatiale avec SpaceX. Même lorsqu'il est vivement critiqué à Bruxelles, il reste courtisé par de nombreux dirigeants européens, dont Emmanuel Macron. De plus, en tant que soutien de Donald Trump, Musk pourrait bénéficier d'un certain bouclier politique si l'ancien président retrouvait le pouvoir. Il est donc difficile d'imaginer le voir arrêté dans un aéroport européen, malgré les controverses.


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  • Ces dernières années, avec le bannissement de nombreux réseaux sociaux et applications de messagerie en Russie, Telegram est devenu l’un des rares acteurs dominants du paysage numérique du pays. L'application, extrêmement populaire, joue un rôle clé dans la guerre en Ukraine, utilisée tant par les blogueurs russes que par les soldats pour communiquer et obtenir des informations en temps réel. Mais l’arrestation de son fondateur, Pavel Durov, par les autorités françaises samedi dernier, a semé l’angoisse en Russie.


    En Russie, cet événement est perçu comme une manœuvre occidentale liée au conflit en Ukraine, visant à accéder aux données échangées sur Telegram. Margarita Simonian, directrice de Russia Today, a déclaré sur Telegram : « Durov a été arrêté pour obtenir les clés de chiffrement. Et il va les donner. » Cette déclaration a semé la panique parmi les blogueurs de guerre et les soldats russes, pour qui Telegram est devenu le principal outil de communication depuis le début des hostilités.


    En réponse, de nombreuses voix, dont celle de Margarita Simonian, appellent à supprimer les conversations sensibles et à éviter d’utiliser l’application pour les communications critiques. Ce changement pourrait compliquer considérablement les échanges durant la guerre. La chaîne Telegram Rybar, proche du ministère de la Défense, a également exprimé son inquiétude : « La police française a arrêté le responsable de notre principal moyen de communication au sein des forces armées russes. » Face à cette situation, l'idée de développer un équivalent de Telegram entièrement contrôlé par la Russie, à l'image du chinois WeChat, gagne du terrain. Un tel projet pourrait garantir la souveraineté numérique russe, mais nécessiterait du temps pour se concrétiser.


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  • Le magnat de l'immobilier et candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a fait une nouvelle annonce retentissante fin août sur Truth Social, son propre réseau social. Il lance sa propre plateforme de cryptomonnaie, baptisée *The DeFiant Ones*. Ce nom joue sur les mots, mêlant « défiance » et « finance décentralisée » (DeFi), et montre une fois de plus que Trump s'intéresse de près aux cryptos. « Pendant trop longtemps, l'Américain moyen a été écrasé par les grandes banques et les élites financières », a-t-il déclaré, adoptant un ton populiste et appelant à la rébellion avec le hashtag #BeDefiant.


    Mais que cache réellement cette initiative ? Le projet *The DeFiant Ones* reste entouré de mystère. Un canal Telegram, seule source d'information officielle, ne donne aucune précision sur la nature exacte de l'entreprise. Est-ce une organisation autonome décentralisée, une nouvelle cryptomonnaie, une plateforme d'échange, ou simplement un blog sur les cryptos ? Quelques indices se dessinent toutefois. En juillet, la société AMG Software Solutions a déposé des marques pour les termes « Be DeFiant », « World Liberty », et « World Liberty Financial », cette dernière visant à « fournir des informations dans le domaine de la finance décentralisée ».


    Les fils de Trump, Donald Jr. et Eric, présentent ce projet comme une révolution financière. Eric Trump a déclaré : « Près de la moitié de ce pays est non bancarisée. Mais avec cette technologie, ils pourraient être presque instantanément approuvés ou refusés par un prêteur, sur la base de mathématiques, pas de politique ». Pourtant, les experts restent sceptiques. Le Center for American Progress n’a trouvé « aucune preuve que les transactions crypto soient systématiquement moins coûteuses que les transactions financières traditionnelles ».


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  • L'arrestation prolongée de Pavel Durov, fondateur de Telegram, fin août, a déclenché une vague de réactions indignées, non seulement de la part de figures publiques comme Elon Musk et Edward Snowden, mais aussi d'une multitude d'anonymes, notamment parmi la communauté des hackers. En réponse, ces derniers ont lancé une série d'attaques contre des sites web français, exprimant ainsi leur mécontentement face à la décision de la justice française.


    Selon le spécialiste de la cybersécurité SaxX, des hacktivistes, certains liés à la Russie, d'autres non, se sont mobilisés sous la bannière de l'opération #opDurov. Depuis le dimanche 25 août, ces activistes numériques ont orchestré des attaques par déni de service (DDoS) ciblant des sites appartenant à des entités publiques, des médias ou des entreprises françaises. Et ce n'est pas tout : depuis le week-end dernier, les attaques se sont intensifiées, avec un nombre croissant de victimes, et les hackers ont ajouté à leurs actions le défacement de certains sites, modifiant leur apparence pour diffuser leurs messages.


    Les captures d'écran partagées par SaxX montrent que cette opération #opDurov a rassemblé des hackers de divers horizons, qu'ils soient russophones, sinophones, ou issus de groupes pro-palestiniens comme RipperSec. Bien qu'aucun piratage d'envergure, tel que des rançongiciels ou des exfiltrations de données, n'ait encore été signalé, SaxX souligne que cette possibilité reste ouverte.

    Face à cette situation tendue, le président Emmanuel Macron a réagi en précisant que l'arrestation de Pavel Durov en France s'inscrivait dans le cadre d'une enquête judiciaire en cours, réfutant toute dimension politique dans cette décision. L'évolution de cette affaire reste à suivre de près.


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