Avsnitt
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Un nouveau bras de fer se profile dans la Silicon Valley. Sam Altman, le patron d’OpenAI, préparerait un projet qui risque de faire grincer des dents... et particulièrement celles d’Elon Musk. Selon The Verge, l’idée n’en est encore qu’au stade embryonnaire, mais elle pourrait marquer un tournant stratégique pour la célèbre entreprise à l’origine de ChatGPT.
Souvenez-vous, Elon Musk avait récemment tenté de racheter OpenAI pour la modique somme de 97,4 milliards de dollars. Objectif : mettre la main sur les algorithmes de ChatGPT. Mais la réponse de Sam Altman ne s’est pas fait attendre. Avec un brin d’ironie, il aurait refusé l’offre tout en proposant, en retour, de racheter Twitter pour 9,74 milliards de dollars – un clin d’œil aux 44 milliards que Musk avait déboursés pour acquérir le réseau social.
Fondée comme une organisation à but non lucratif, OpenAI a adopté en 2019 une structure hybride : une filiale commerciale à profit plafonné, OpenAI Global LLC, finance la recherche, tandis qu'une branche à but non lucratif reste garante des orientations éthiques. Une configuration que Musk conteste devant la justice, sans succès jusqu'ici : un juge californien a rejeté sa demande d’injonction visant à bloquer cette transformation.
Mais ce n’est pas tout. OpenAI viserait désormais le marché des réseaux sociaux, domaine fétiche de Meta et de X. Meta utilise déjà Facebook ou Instagram pour entraîner son modèle Llama, pendant qu’Elon Musk nourrit Grok, son IA maison, avec les données de X (ex-Twitter). OpenAI, de son côté, envisagerait une plateforme communautaire conçue pour favoriser le partage de contenus de qualité et optimiser la découverte de publications via des algorithmes avancés.
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Depuis que des outils comme ChatGPT permettent de générer des images ultra-réalistes, la ligne rouge entre créativité et criminalité s’est dangereusement amincie. Ce qui, hier encore, relevait de l’expertise ou du dark web, devient aujourd’hui accessible en quelques clics… à n’importe qui.
Le rapport Cato CTRL 2025, tout juste publié, tire la sonnette d’alarme : il ne faut désormais que quelques instructions bien formulées pour générer un faux passeport crédible. Finis les logiciels spécialisés, les longues heures sur Photoshop ou les réseaux clandestins. Désormais, un prompt bien tourné et une IA mal détournée suffisent.
Les plateformes automatisées – banques en ligne, assurances, services administratifs – sont les premières victimes de cette révolution à double tranchant. Ces dernières s’appuient sur des contrôles par images, qui deviennent obsolètes face à des faux indétectables. Le rapport l’affirme sans détour : “Toute vérification basée sur des documents visuels est désormais dépassée.”
Ce nouveau risque donne naissance à un profil inédit : l’acteur de menace à connaissance nulle. Autrement dit, une personne sans aucune compétence en cybercriminalité, capable de fabriquer de faux documents d’une redoutable efficacité. Les cas d’usage cités vont de l’ouverture frauduleuse de comptes bancaires à la manipulation de contrats d’assurance.
Et le processus est d’une simplicité déconcertante : il suffit de télécharger une image, d’en demander la modification, et l’IA fait le reste. Même lorsque ChatGPT refuse une demande directe, il suffit de la contourner avec un prompt plus subtil, comme « créer une carte de visite ressemblant à un passeport ». Face à cette menace, les experts recommandent une refonte totale des processus de vérification. Fini le simple selfie ou la photo de pièce d’identité : place à la puce NFC, aux détections d’activité pour contrer les deepfakes et aux identités numériques chiffrées. Car une chose est sûre : la fraude assistée par IA n’en est qu’à ses débuts.
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Saknas det avsnitt?
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C’est une petite révolution dans le monde des cartes mémoire. Lexar vient de dévoiler sa toute nouvelle gamme "Armor", des cartes SD... en acier inoxydable. Un virage radical pour le constructeur, quelques jours à peine après avoir présenté une carte microSD Express pensée notamment pour la future Nintendo Switch 2.
Fini le plastique fragile des cartes traditionnelles : place à la robustesse, la vraie. Avec leur conception entièrement métallique, les Lexar Armor résistent aux chocs, à l’eau, à la poussière, à l’usure, à la torsion et même aux chutes. Autant dire qu’elles sont prêtes à affronter les pires conditions. La gamme se décline en deux versions : la Silver, avec une vitesse d’écriture allant jusqu’à 160 Mo/s, et la Gold, encore plus rapide, à 210 Mo/s. Toutes deux sont estampillées V60, garantissant des performances optimales pour les enregistrements vidéo jusqu’en 6K. Et pour renforcer leur solidité, Lexar a supprimé les interrupteurs et nervures habituels, adoptant un design épuré pour une durabilité maximale.
Avec ces nouvelles cartes, la marque vise clairement les professionnels de l’image : photographes de terrain, vidéastes aventuriers, créateurs de contenu en conditions extrêmes... ceux pour qui la fiabilité ne doit jamais être un luxe. Lexar n’est pas seul sur ce segment : Sony propose déjà ses propres cartes ultra-résistantes avec la gamme Tough, fabriquées en résine et sans jointure. Mais l’arrivée de Lexar ajoute une nouvelle option crédible et performante. Pour le grand public en revanche, pas sûr que l’investissement soit indispensable… sauf si vous avez déjà brisé une carte SD en la forçant un peu trop. Comptez 69,99 € pour la version Silver (128 Go), et un peu plus de 100 € pour la version Gold. La solidité a un prix… mais elle peut éviter bien des tracas.
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C’est une décision qui pourrait bien toucher votre portefeuille. La semaine dernière, le président américain a annoncé de nouveaux droits de douane de 20 % sur tous les produits importés depuis l’Union européenne, taux abaissé temporairement à 10 % jusqu’en juillet 2025. À cela s’ajoutent des taxes de 25 % sur l’acier, l’aluminium et les véhicules. Si ces mesures sont encore suspendues pour 90 jours, Bruxelles prépare déjà la riposte. Et c’est le secteur numérique américain qui pourrait faire les frais de cette guerre commerciale. Invité sur BFMTV, le ministre de l’Économie Éric Lombard a confirmé que les services comme Netflix, Amazon Prime, Apple Music ou Max pourraient être directement visés par des contre-mesures européennes.
Faut-il s’attendre à des hausses d’abonnement ? « C’est tout à fait possible », a prévenu le ministre. En clair : si les plateformes américaines deviennent plus coûteuses à importer ou à exploiter en Europe, ce sont les consommateurs qui paieront la différence. Et dans un contexte où les tarifs de ces services augmentent déjà régulièrement, la pilule pourrait être difficile à avaler. Pour l’heure, les États membres planchent sur un plan de représailles, tout en laissant la porte ouverte aux négociations. L’objectif affiché : inciter Washington à retirer ses mesures punitives. Mais si le bras de fer s’installe, l’escalade tarifaire pourrait toucher tout l’écosystème numérique. Et les effets en chaîne ne s’arrêteraient pas là. En cas de ralentissement économique, les consommateurs pourraient revoir leurs dépenses à la baisse, notamment en matière de divertissement. Même les offres moins chères financées par la pub pourraient en pâtir si les annonceurs réduisent la voilure. Et chez des géants comme Apple ou Amazon, la hausse des droits de douane sur les produits physiques pourrait pousser à répercuter les pertes sur leurs services numériques. Depuis l’annonce de la Maison-Blanche, la valorisation d’Apple a déjà chuté en Bourse.
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Entre 2020 et 2023, Annecy et son agglomération ont connu une véritable série noire en matière de cybersécurité. Trois cyberattaques successives ont touché les collectivités locales, révélant brutalement la vulnérabilité de leurs systèmes informatiques et provoquant une véritable prise de conscience. Face à l’ampleur du choc, la ville a réagi en profondeur.
Tout commence en décembre 2020. Le Grand Annecy est frappé par une cyberattaque d’ampleur : il faudra six mois pour s’en remettre. « Un cambriolage numérique », confiera un agent, soulignant l’impact psychologique de cette intrusion. Mais ce n’était que le début. En novembre 2021, puis en octobre 2023, c’est la Ville d’Annecy elle-même qui est prise pour cible. Si la première attaque est lourde de conséquences, la seconde est bien mieux maîtrisée. Les leçons ont été tirées, la défense commence à porter ses fruits.
Et pour cause : les collectivités locales, souvent mal armées, sont devenues des cibles de choix pour les cybercriminels. Annecy, elle, a décidé de ne plus subir. Résultat : le budget cybersécurité de la mairie a été multiplié par huit. De 50 000 euros en 2020, il grimpe à 400 000 euros par an. Une véritable révolution pour une ville de cette taille. Depuis le début du mandat, 730 000 euros ont été mobilisés pour la cybersécurité. Une enveloppe répartie entre la réparation des dégâts (184 000 euros), l’acquisition de logiciels spécialisés (232 000 euros), et le remplacement du matériel vieillissant (315 000 euros). Mais ce n’est pas qu’une affaire de budget.
Annecy a aussi transformé ses pratiques. Authentification à double facteur, VPN, sensibilisation des agents, automatisation des mises à jour… autant de mesures devenues la norme dans les services. L’hôpital d’Annecy est même allé plus loin, organisant l’exercice grandeur nature « Papyrus », simulant un black-out numérique total. Annecy, autrefois cible facile, est aujourd’hui un exemple de résilience numérique. Preuve qu’avec les bons outils, la bonne stratégie… et un peu de budget, les collectivités peuvent reprendre la main sur leur cybersécurité.
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C’est une petite révolution dans l’univers de l’intelligence artificielle : ChatGPT améliore sa mémoire. OpenAI, la société derrière cet outil utilisé par des millions de personnes dans le monde, vient de déployer une mise à jour majeure de sa fonction mémoire. Et le changement est de taille. Jusqu’ici, la mémoire de ChatGPT reposait uniquement sur ce que l’utilisateur lui demandait de retenir. Une préférence de style, un projet en cours, un fait important... autant d’éléments que l’IA stockait à la demande. Désormais, l’assistant virtuel est capable d’exploiter automatiquement l’historique complet des conversations, même si vous n’avez rien sauvegardé explicitement.
L’objectif ? Des réponses plus naturelles, plus cohérentes, et une vraie continuité dans les échanges. Concrètement, si vous avez évoqué vos goûts ou vos projets dans un échange passé, ChatGPT peut s’en souvenir et les réutiliser… sans que vous ayez à tout répéter. Cette capacité s’applique aussi bien aux conversations écrites qu’aux interactions vocales ou à la génération d’images. Mais attention : cette mémoire élargie ne signifie pas moins de contrôle pour l’utilisateur. OpenAI insiste : chacun peut à tout moment désactiver cette nouvelle fonction dans les paramètres. Et si la mémoire était déjà désactivée chez vous, rien ne change : le nouveau système ne s’active pas par défaut. Il est également possible de demander à ChatGPT ce qu’il a retenu ou de lui faire oublier un point précis. Pour les discussions sensibles ou ponctuelles, l’option "chat éphémère" reste disponible : aucun souvenir ne sera conservé.
Cette refonte de la mémoire place ChatGPT un cran au-dessus de ses concurrents, comme Google Gemini ou Microsoft Copilot, dont les mémoires fonctionnent de façon plus limitée. Toutefois, ce déploiement reste progressif. Pour l’instant, seuls les abonnés aux offres Pro et Plus y ont accès, et certaines régions – dont l’Union Européenne, le Royaume-Uni et la Suisse – devront patienter pour des raisons de conformité réglementaire.
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Bonne nouvelle pour les consommateurs américains : les produits tech de grande consommation échapperont finalement aux surtaxes douanières annoncées dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Smartphones, ordinateurs portables, puces mémoire, disques durs… une vingtaine de produits technologiques sont désormais officiellement exemptés des droits de douane.
Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis vient de publier la liste de ces appareils, qui ne seront ni concernés par les surtaxes de 125 % décidées en pleine escalade avec Pékin, ni par le taux plancher de 10 % imposé à la majorité des partenaires commerciaux des États-Unis. Cette volte-face survient après la déception du monde économique face à la pause douanière de 90 jours annoncée par Donald Trump. Une trêve partielle, qui excluait la Chine, pourtant pays d'origine de 90 % des iPhone vendus dans le monde. Une décision qui avait fortement inquiété Apple, déjà fragilisé, et poussé d'autres marques d’informatique à geler leurs ventes dans le pays. Une pression visiblement prise au sérieux à la Maison-Blanche.
Plus encore, les semi-conducteurs, cœur névralgique de l’industrie tech, sont totalement exemptés de toute taxe, même minimale. Une décision stratégique, qui permet aux entreprises américaines de conserver leurs chaînes d’approvisionnement asiatiques intactes — et aux consommateurs de continuer à acheter leurs produits sans hausse brutale des prix. Un soulagement général dans la tech… et sans doute une manœuvre électorale bien calculée.
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Nouvelle avancée sur le front de la confidentialité des données : Google annonce l’arrivée d’un système de chiffrement de bout en bout pour Gmail, destiné dans un premier temps aux utilisateurs professionnels. Une évolution notable, qui ambitionne de simplifier l’accès à une messagerie sécurisée, jusque-là réservée aux initiés du protocole S/MIME et à ses fameux certificats X.509. Mais attention, on parle ici d’un chiffrement “E2EE” à la sauce Google. Car si le message est bien chiffré et déchiffré en local, sur les appareils des utilisateurs, la gestion des clés de chiffrement reste entre les mains de la firme de Mountain View.
Alors, comment ça marche ? Tout commence lorsque l’utilisateur clique sur l’option de chiffrement dans son interface Gmail. Son navigateur chiffre alors le message avant l’envoi, grâce à une clé symétrique temporaire générée par un serveur baptisé KACL – pour Key Access Control List. Ce serveur, hébergé chez Google, fournit la clé à la volée, juste pour cet envoi. Une fois parti, le message reste chiffré tout au long de son trajet, illisible par quiconque, sauf le destinataire. Ce dernier, pour en prendre connaissance, devra lui aussi se connecter à KACL et obtenir la même clé éphémère. Une fois le message déchiffré dans le navigateur, la clé est aussitôt effacée, limitant ainsi les risques de fuite.
Côté sécurité, c’est un net progrès par rapport aux solutions antérieures, souvent complexes à mettre en œuvre. Mais peut-on vraiment parler de chiffrement de bout en bout ? Pas si sûr. Comme le souligne Ars Technica, tant que Google contrôle le serveur qui délivre les clés, le géant californien pourrait, théoriquement, accéder aux messages si une faille était exploitée. Julien Duplant, responsable produit chez Google Workspace, se veut rassurant. Selon lui, “Gmail n’a jamais accès à la clé. Jamais. Et les contenus restent toujours inaccessibles aux serveurs de Google.” Une promesse qui devra être tenue, car dans un monde où la confidentialité numérique devient un critère central, les utilisateurs attendent désormais plus que des engagements techniques : ils veulent des garanties concrètes.
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C’est une alerte glaçante que la police française a lancée le 24 mars, via une vidéo diffusée sur le réseau X. Elle y dénonce une nouvelle forme de communication codée utilisée par des réseaux pédocriminels sur TikTok. Le symbole en question ? Un simple émoji pizza au fromage . Derrière cet apparent clin d’œil innocent, se cache en réalité une signification bien plus sombre : “cheese pizza” donne, en anglais, les initiales C.P., également celles de “child porn”.
Cette stratégie, déjà signalée par les autorités australiennes en début d’année, permet à certains comptes de passer sous les radars. Ces profils affichent dans leur pseudo l’émoji incriminé et publient des images de jeunes filles, souvent mineures, dans des postures ambiguës. Des contenus à la frontière de la légalité, mais qui servent souvent de porte d’entrée vers d’autres plateformes, comme Telegram, où des images pédopornographiques payantes circulent en toute impunité.
Et pourtant, Telegram avait rejoint fin 2024 le programme de lutte contre les contenus illégaux de l’ONG Internet Watch Foundation. Un engagement qui reste visiblement insuffisant face à l’ampleur du phénomène. Selon François Debelle, de la plateforme Jonas qui lutte contre la pédocriminalité, « ces individus avancent masqués ». Ils utilisent tout un lexique visuel codé pour contourner les algorithmes de modération : triangle bleu pour signaler une attirance envers les garçons, cœur rose pour les filles, papillon violet pour les très jeunes enfants… Des symboles repérés dès 2007 par un rapport du FBI, révélé plus tard par WikiLeaks.
Le danger, c’est que ces profils restent visibles et accessibles à tous, notamment aux plus jeunes. En publiant des images volées ou extraites d’autres réseaux, certains comptes TikTok construisent une vitrine “tolérable”, avant d’attirer des utilisateurs vers des canaux privés où les contenus deviennent beaucoup plus explicites – et clairement illégaux. La police rappelle dans sa vidéo que la simple détention d’images pédopornographiques peut entraîner jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende. Une réalité que beaucoup ignorent. Elle invite également les internautes à signaler tout comportement suspect via la plateforme Pharos, spécialisée dans la cybersurveillance. Car oui, Internet ne doit jamais devenir un terrain de chasse pour les prédateurs. Et aujourd’hui plus que jamais, les symboles les plus banals peuvent cacher les intentions les plus graves.
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Accrochez-vous à votre smartphone, car la prochaine génération d’iPhone pourrait bien vous coûter (beaucoup) plus cher. Jusqu’à 40 % de hausse sur certains modèles ! En cause, une décision politique venue tout droit de Washington. Conformément à ses promesses de campagne, le président américain Donald Trump a annoncé une hausse massive des droits de douane sur les produits importés de Chine. Une mesure choc, qui fait trembler les marchés financiers et pourrait avoir des conséquences directes sur le portefeuille des consommateurs.
Parmi les produits emblématiques visés : l’iPhone. Aujourd’hui encore, les smartphones d’Apple sont en grande partie assemblés en Chine, dans les usines du géant Foxconn. Or, si la taxe douanière de 54 % évoquée par la Maison-Blanche venait à s’appliquer, la facture grimperait en flèche. Selon l’agence Reuters, un iPhone 16 Pro Max, vendu actuellement 1599 dollars dans sa version 1 To, pourrait atteindre près de 2300 dollars. Même le modèle de base, aujourd’hui affiché à 799 dollars, franchirait allègrement les 1100 dollars. Une telle hausse remettrait sérieusement en cause l’attractivité tarifaire d’Apple sur son propre marché domestique.
Et ce n’est pas tout : l’image du géant californien pourrait aussi en prendre un coup. Déjà fragilisée en Chine par les tensions géopolitiques, la marque à la pomme est désormais prise en étau entre deux puissances. En Bourse, l’effet ne s’est pas fait attendre : Apple a perdu 9,3 % en une seule journée, le 3 avril. Une chute record depuis la crise du Covid. Pour Apple, cette situation pose une question stratégique majeure : peut-elle encore dépendre autant de la Chine ? Le groupe a commencé à déplacer une partie de sa production vers l’Inde et le Vietnam. Mais ces pays ne disposent pas encore des infrastructures nécessaires pour prendre le relais à grande échelle. Et l’administration américaine envisage aussi des droits de douane, certes plus faibles, sur ces nouveaux territoires.
Malgré les tentatives de séduction — Tim Cook a personnellement contribué au financement de l’investiture de Trump, et Apple a promis 500 milliards d’investissements sur le sol américain — le président n’a pas fléchi. Alors, quelle stratégie pour la firme de Cupertino ? Apple pourrait choisir de répercuter la hausse sur ses clients… ou absorber une partie du choc, en réduisant ses marges, en négociant avec ses sous-traitants, ou les deux. Ce qui est sûr, c’est que les droits de douane sont entrés en vigueur le 9 avril, et qu’Apple doit décider vite.
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Retour sur un épisode marquant de mai 2024 : les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie. Quatre morts, dont un jeune gendarme de 22 ans, et un territoire à cran. Face à l’ampleur de la crise, le Gouvernement français avait dégainé deux mesures radicales : l’instauration de l’état d’urgence… et le blocage pur et simple de TikTok.
La plateforme, selon les autorités, aurait facilité la coordination des troubles. Le haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, a alors invoqué des « circonstances exceptionnelles » pour justifier cette coupure numérique. Un fondement juridique ancien, hérité de la Première Guerre mondiale, mais immédiatement contesté. Des associations, dont La Quadrature du Net, ont dénoncé une atteinte « disproportionnée à la liberté d’expression ». Presque un an plus tard, le Conseil d’État a tranché. Dans une décision rendue le 1er avril 2025, la plus haute juridiction administrative encadre strictement le recours à ce type de censure. Oui, il est possible de bloquer un réseau social. Mais à trois conditions. Primo : l’existence d’événements d’une gravité exceptionnelle. Secundo : l’impossibilité de recourir immédiatement à des moyens moins attentatoires aux libertés. Tertio : la limitation dans le temps, le blocage ne pouvant durer que le temps de trouver une solution alternative.
Car les enjeux sont de taille. Le Conseil d’État rappelle que le blocage d’une plateforme en ligne touche à plusieurs libertés fondamentales : expression, vie privée, libre entreprise… Or, en Nouvelle-Calédonie, si l’urgence était avérée, la durée indéterminée du blocage – conditionnée à la seule « persistance des troubles » – a été jugée excessive, et donc illégale. En réalité, la mesure n’a pas produit les effets escomptés. Au lieu de freiner la circulation des contenus, elle a provoqué une ruée vers les VPN. Chez Proton VPN, les inscriptions calédoniennes ont explosé de 2 500 %. Du jamais vu. Un porte-parole dénonçait alors « une évolution inquiétante », pointant une tendance croissante à la censure, même en démocratie. Un précédent qui fait désormais jurisprudence. Et un rappel : même en période de crise, l’État de droit continue de s’imposer aux décisions de l’exécutif.
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Et si l’avenir des réseaux sociaux passait par… la déconnexion ? Face à TikTok, Instagram ou Snapchat et leur cocktail addictif de publicités, de contenus sans fin et d’interactions souvent agressives, une plateforme entend jouer la carte de la sobriété numérique : son nom, seven39.
Ici, pas question de rester en ligne des heures durant. L’accès est limité à une tranche bien précise : de 19h39 à 22h39, heure de la côte Est américaine. Une fenêtre de trois heures, pas une minute de plus. L’idée, selon son créateur Mark Lyons, est de recréer l’excitation d’un moment partagé, comme à l’époque des débuts d’internet : « Après l’école, on allait en ligne, on jouait, on échangeait, puis tout le monde se déconnectait. » Dans cette bulle temporelle, les règles sont simples : pas d’algorithme de recommandation, pas de fil personnalisé. Les publications défilent dans l’ordre chronologique, avec une interface minimaliste sur fond violet, qui rappelle les premiers forums en ligne. Chaque post est limité à 200 caractères. Impossible de republier ou de citer, on peut juste aimer, répondre ou suivre. Et les pseudonymes sont rois.
Une autre originalité : si vous tentez d’accéder à seven39 en dehors des horaires, une fenêtre s’affiche, presque comme un rappel à l’ordre : « Les réseaux sociaux sont meilleurs quand nous sommes tous en ligne ensemble. Pas de scroll infini. Pas de FOMO. Juste trois heures de plaisir chaque soir. » Mais cette vision alternative a ses limites. Le créneau unique ne convient pas à tout le monde, surtout avec le décalage horaire. La communauté reste confidentielle — 3 000 membres à peine — et certaines soirées peuvent sembler bien calmes. De plus, tout repose sur les épaules de Mark Lyons, posant la question de la viabilité technique à long terme. Et si la plateforme attire plus de monde, il faudra aussi gérer la modération avec rigueur.
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Elon Musk continue d’explorer les frontières du possible avec Neuralink, l’une de ses nombreuses entreprises. Après son implant cérébral N1, conçu pour permettre aux personnes paralysées de contrôler un ordinateur par la pensée, il s’attaque désormais à la cécité avec son nouveau projet, Blindsight.
L’objectif ? Redonner une forme de vision aux personnes totalement aveugles, à condition que leur cortex visuel soit intact. Blindsight fonctionne grâce à un réseau de microélectrodes implanté directement dans le cerveau. Ces capteurs stimulent les neurones en interprétant des images captées par une caméra externe. Selon Neuralink, cette technologie pourrait permettre aux patients de percevoir des formes et des objets, même si, dans un premier temps, la résolution resterait limitée. Elon Musk compare ce rendu aux graphismes rudimentaires des jeux Atari, mais promet une évolution vers une vision surpassant même l’œil humain, avec des capacités en infrarouge ou ultraviolet dignes d’un personnage de science-fiction.
Le 30 mars, le milliardaire a annoncé que des tests sur des primates avaient donné des résultats encourageants, affirmant vouloir poser un premier implant sur un patient humain d’ici la fin de l’année. Mais cette annonce suscite autant d’enthousiasme que de scepticisme. Les essais de l’implant N1 sur des singes ont été critiqués pour leur manque d’éthique, et certains experts doutent de la viabilité scientifique de l’approche de Neuralink. Une étude de l’université de Washington souligne notamment que la technologie ne fonctionne pas comme prévu, les électrodes n’étant pas capables de générer des “pixels” de vision comme le suppose l’entreprise. Alors, révolution médicale ou illusion futuriste ? Si Neuralink parvient à prouver l’efficacité de son implant sur l’homme, cela marquera un tournant majeur. Mais pour l’instant, les promesses restent suspendues à des résultats concrets.
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C’est officiel ! Après des mois de rumeurs et d’analyses, Nintendo lève enfin le voile sur sa nouvelle console. La Nintendo Switch 2 débarquera le 5 juin 2025, avec une ambition claire : poursuivre l’héritage d’une machine vendue à 150 millions d’exemplaires, rien de moins que la troisième console la plus populaire de tous les temps.
Mais qui dit nouvelle génération dit aussi hausse de prix. La version de base sera commercialisée à 469,99€, et un pack incluant Mario Kart World en version numérique grimpera à 509,99€. Les précommandes ouvriront dès le 8 avril. La Nintendo Switch 2 se dote d’un écran de 7,9 pouces, affichant du 1080p en 120 images/seconde avec compatibilité HDR. Une avancée notable pour une console hybride. Côté connectique, deux ports USB-C font leur apparition, et l’espace de stockage interne grimpe à 256 Go, avec une lecture plus rapide. Petite contrainte toutefois : seuls les cartes microSD Express seront compatibles.
Le nouveau dock permet de jouer sur un téléviseur en Ultra HD 4K (2160p), une première pour une console Nintendo. Il intègre aussi un ventilateur, conçu pour assurer des performances optimales. Grande nouveauté : la fonction GameChat, qui permet de discuter avec d’autres joueurs directement depuis la console grâce à un micro intégré avec réduction de bruit. Autre innovation, les joy-con magnétiques, offrant une prise en main améliorée et un mode souris pour certains jeux. Un bouton C dédié au chat fait aussi son apparition. Bonne nouvelle pour les joueurs : la Nintendo Switch 2 sera rétrocompatible avec la plupart des jeux de la première génération. Autrement dit, vous pourrez relancer votre Breath of the Wild sans souci. Mais bien sûr, de nouveaux titres exclusifs arrivent, à commencer par Mario Kart World, un jeu plus ouvert et jouable jusqu’à 24 joueurs.
Parmi les autres jeux annoncés :
Elden Ring, Street Fighter 6, FC 25, Hogwarts Legacy (avec contrôle de la baguette via les joy-con), Cyberpunk 2077, Final Fantasy VII Remake, Borderlands 4 et Civilization VII.
À l’image des consoles concurrentes, Nintendo proposera des mises à jour optimisées pour ses anciens titres. Zelda Breath of the Wild et Tears of the Kingdom profiteront ainsi d’un meilleur framerate, du HDR et d’une meilleure résolution. En clair, Nintendo frappe fort avec cette Switch 2, en améliorant l’expérience sans révolutionner sa formule gagnante. Reste à voir si le public répondra présent…
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Ubisoft, géant du jeu vidéo français, navigue en eaux troubles. Entre chute de sa valeur boursière, retards de production, ventes en berne et un procès pour harcèlement, l’éditeur a traversé une période critique. L’échec commercial de Star Wars Outlaws, lancé l’an dernier, a symbolisé ces difficultés. Heureusement, Ubisoft a pu s’appuyer sur ses licences phares, comme Assassin’s Creed, pour attirer un acteur majeur de l’industrie : Tencent.
Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulaient sur un rapprochement entre Ubisoft et le géant chinois. Elles se confirment aujourd’hui avec l’annonce d’un investissement massif de Tencent, qui prend une participation de 10 % au capital et 25 % dans une nouvelle entité regroupant les équipes de développement des plus grandes franchises. Yves Guillemot, cofondateur et PDG d’Ubisoft, salue une étape clé : « Cette alliance marque un tournant dans notre transformation. Elle nous permettra d’être plus agiles et ambitieux. »
L’objectif ? Améliorer la qualité des jeux solo et accélérer le développement des expériences multijoueur, avec une publication plus régulière de contenus. Un souffle financier bienvenu pour Ubisoft, qui pourra aussi se concentrer sur d’autres licences comme Ghost Recon et The Division. Pour Tencent, cet investissement s’inscrit dans sa stratégie d’expansion à l’international. Le président du groupe, Martin Lau, affiche son enthousiasme : « Nous avons confiance en la vision créative d’Ubisoft. Nous voyons un énorme potentiel pour développer ces franchises sur le long terme et offrir de nouvelles expériences aux joueurs. » Cette alliance pourrait bien permettre à Ubisoft de conquérir le marché asiatique, un territoire clé dans l’industrie du jeu vidéo.
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Depuis plusieurs années, les smartphones ont remplacé les tickets papier dans les transports en commun. À Toulouse, plus de 150 000 validations mensuelles se font déjà via l’application Tisséo. Mais depuis le 17 mars, une nouveauté vient bousculer les habitudes : les voyageurs peuvent désormais acheter leurs titres de transport… en cryptomonnaie. Tisséo devient ainsi le premier opérateur européen à intégrer cette solution. « Nous expérimentons une nouvelle option pour les détenteurs de cryptomonnaies, désireux d’utiliser les dernières technologies sans compromis sur la qualité de service », explique Sacha Briand, adjoint au maire de Toulouse et membre du comité syndical de Tisséo Collectivités.
Concrètement, les usagers peuvent payer leur pass 10 trajets, abonnement 31 jours, ticket Planète et ticket Événement via Bitcoin, Ethereum et d’autres Altcoins, en plus du paiement classique par carte bancaire. Pour l’instant, cette option est réservée aux utilisateurs Android. Si la municipalité vante une avancée technologique, l’initiative fait débat. Certains saluent un pari audacieux sur l’avenir, mais d’autres dénoncent une décision contestable : « Payer en crypto pour un service public, c’est normaliser un système financier instable et énergivore », critique un usager sur X. D’autres jugent cette innovation peu prioritaire : « On aimerait surtout un réseau fiable et fonctionnel, avant de penser aux gadgets », ironise un utilisateur.
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Le géant de l’intelligence artificielle frappe encore fort ! Fin Mars, ChatGPT s’est enrichi d’une nouvelle fonctionnalité de génération d’images, suscitant un engouement immédiat. Mais derrière ces avancées spectaculaires, OpenAI brûle des milliards et reste très loin de la rentabilité. Selon Bloomberg, qui s’est procuré des informations sur les finances d’OpenAI, la société de Sam Altman dépense bien plus qu’elle ne gagne. Entre les puces IA hors de prix, les data centers et des salaires généreux, la start-up voit son cash fondre à vue d’œil. Résultat : pas de trésorerie positive avant 2029.
D’ici là, l’entreprise espère atteindre un chiffre d’affaires colossal de 125 milliards de dollars. Mais aujourd’hui, elle en est encore loin : 3,7 milliards attendus en 2024, avec un triplement prévu en 2025 pour atteindre 11,6 milliards. OpenAI joue sur le long terme, avec des investisseurs prêts à suivre. Fin 2023, la société affichait une valorisation astronomique de 157 milliards de dollars, après plusieurs levées de fonds majeures. Alors, simple retard à l’allumage ou bulle financière ? Si OpenAI parvient à rentabiliser ses innovations et à réduire ses coûts, son pari pourrait être gagnant. Mais en attendant, l’IA a un prix… et il se compte en milliards !
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Myawaddy. Ce nom ne dit sans doute rien à la plupart des Français. Pourtant, cette ville frontalière de la Birmanie s'est imposée comme le cœur battant d’une industrie florissante : l’arnaque en ligne à l’échelle mondiale. Là-bas, d’immenses centres de cyberfraude sont dirigés par des seigneurs de guerre, exploitant des milliers de travailleurs forcés pour escroquer des victimes à travers le monde. Le documentariste chinois Wu Dong, qui enquête sur place, décrit un système bien rodé où ces travailleurs, souvent recrutés sous de faux prétextes ou kidnappés, sont contraints d’opérer des fraudes sophistiquées. Si la Chine reste la principale cible, l’Europe et l’Occident sont désormais dans le viseur, selon Courrier International.
L’affaire a pris une dimension médiatique début janvier, lorsque Wang Xing, un acteur chinois, a été attiré par une fausse offre de tournage en Thaïlande. Une fois sur place, il est enlevé, clandestinement transporté à Myawaddy et forcé de travailler dans l’un de ces centres. Son sauvetage rapide, grâce à la police thaïlandaise alertée par sa compagne, reste une exception. Pendant ce temps, 174 familles chinoises cherchent toujours désespérément leurs proches disparus dans des circonstances similaires. Face au scandale, le colonel Saw Chit Thu, commandant d’une milice locale, a menacé d’exécuter les trafiquants d’êtres humains. Non pas par souci de justice, mais par crainte que l’affaire ne perturbe ce commerce lucratif sous contrôle des chefs de guerre locaux.
Si ces fraudes existaient déjà, elles ont pris une ampleur inédite. Les centres de Myawaddy recrutent désormais des diplômés en master et doctorat pour concevoir des escroqueries hautement ciblées. Et avec l’essor de l’intelligence artificielle, les techniques de fraude atteignent un niveau effrayant. Imaginez : un parent reçoit un appel vidéo de son enfant demandant de l’aide. Sa voix, ses intonations, son visage sont parfaitement identiques… sauf qu’il ne s’agit que d’une imposture générée par IA. Cette montée en puissance exige des cybercriminels de plus en plus qualifiés. À son apogée, Myawaddy comptait 70 complexes, employant des milliers de personnes. Aujourd’hui, une dizaine de centres imposants subsistent, soigneusement isolés des zones habitées, le long de la rivière frontalière, prêts à être évacués en cas de danger.
Mais derrière ces criminels, il y a des histoires humaines. Dans son enquête, Wu Dong révèle une dualité troublante : certains escrocs pratiquent le hameçonnage sentimental le jour et envoient de tendres messages à leurs propres compagnes le soir. Un autre exemple frappant : un garçon de 16 ans, issu d’une famille pauvre du Jiangxi, d’abord recruté pour faire de la contrebande, s’est formé seul aux techniques de phishing. Son rêve ? Trouver une famille aimante et un “grand frère” pour le guider. Et plus surprenant encore : beaucoup d’arnaqueurs sont croyants. Ils prient Bouddha, visitent les temples et envoient des dons à leurs villages natals, tout en ruinant des familles à l’autre bout du monde. Ce paradoxe en dit long sur la réalité derrière cette industrie : une misère économique qui pousse à voir la fraude comme un simple moyen de survie. Tant que la pauvreté et le manque de perspectives domineront, Myawaddy restera la capitale mondiale de la cyberfraude.
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Imaginez un monde où, plutôt que de passer des heures sur un logiciel complexe comme Photoshop, il vous suffit de décrire vos modifications en quelques mots pour voir une image se transformer instantanément. C’est ce que propose désormais Grok 3, une fonction d’édition d’image alimentée par l’intelligence artificielle.
Grâce à cet outil, ajouter ou retirer des éléments, changer le style visuel ou même transformer une photo en peinture à l'huile devient aussi simple que de rédiger une phrase. Par exemple, on peut demander à Grok de supprimer un lama d’une photo de groupe – et en quelques secondes, l’IA exécute la tâche à la perfection, offrant même deux versions possibles pour choisir la meilleure. Grok 3 se distingue par sa simplicité d’utilisation, permettant à tout le monde, sans compétence technique, de modifier des images. Cette annonce arrive juste après que Google ait déployé une fonction similaire avec Gemini 2.0 Flash, qui a fait polémique en permettant de retirer des filigranes sur des images protégées par des droits d'auteur.
La question se pose donc : Grok souffre-t-il du même problème ? Lors de tests, l’IA a exécuté la commande sans broncher, contrairement à d’autres modèles comme Claude 3.7 Sonnet ou GPT-4o, qui refusent ce type de manipulation. La position de Grok sur la manipulation d’images protégées reste floue, et cette fonctionnalité est actuellement disponible uniquement via la version de Grok sur X.com.
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Et si votre assistant vocal voyait ce que vous voyez ? C’est désormais une réalité avec Gemini Live, la dernière avancée de Google en matière d’intelligence artificielle. Souvenez-vous, il y a un an, lors de la conférence Google I/O 2024, l’entreprise présentait le Projet Astra : une IA capable d’analyser son environnement grâce à la caméra du smartphone. Aujourd’hui, cette technologie est déployée et déjà repérée par certains utilisateurs.
Grâce à Gemini Live, Google pousse encore plus loin l’interaction homme-machine. L’IA peut désormais analyser en temps réel ce qui apparaît à l’écran ou ce qui est filmé par la caméra du téléphone. Une fonction qui change la donne : il suffit de pointer son smartphone vers un objet inconnu pour obtenir instantanément des informations précises. Vous avez une application que vous ne comprenez pas ? Montrez-la à Gemini, et il vous guidera. Besoin d’aide pour un problème technique ? L’IA vous explique directement en observant votre écran.
C’est un utilisateur de smartphone Xiaomi qui a eu la surprise de découvrir cette nouvelle fonctionnalité et de la partager sur Reddit, captures d’écran et vidéo à l’appui. On le voit utiliser Gemini Live pour analyser son écran d’accueil et obtenir des explications sur ses notifications et ses widgets. Un aperçu concret du futur des assistants virtuels ! Pour l’instant, cette innovation est uniquement disponible pour les abonnés du plan Google One AI Premium, facturé 21,99 euros par mois. Un moyen pour Google de monétiser son IA tout en testant ses avancées auprès d’un public restreint avant un déploiement plus large.
Avec cette mise à jour, Google rattrape son retard sur OpenAI et Amazon. ChatGPT propose depuis plusieurs mois une Live Camera similaire, et Alexa+, le futur assistant d’Amazon, intégrera lui aussi une vision en direct via les écrans connectés. À quand un assistant intégré dans des lunettes connectées, capable de voir et d’interagir avec le monde sans même sortir son smartphone ? Google pose les bases d’une intelligence artificielle plus immersive et intuitive, où l’utilisateur n’a plus besoin de taper une requête, mais simplement de montrer. Un pas de plus vers un futur où l’IA ne sera plus seulement une voix, mais un véritable compagnon numérique capable de voir et comprendre notre environnement.
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