Avsnitt

  • Dans une bourgade isolée d’Espagne, le passage d’une voiture Street View a révélé l’impensable : une scène de crime capturée en plein jour. À Tajueco, village de 56 âmes en Castille-et-León, la caméra 360 degrés de Google Maps a immortalisé un homme chargeant un sac blanc suspect dans le coffre de sa voiture. L’image, prise en octobre 2024, s’est avérée être une preuve clé dans une enquête sur la disparition d’un homme cubain.


    L’homme disparu avait quitté son pays pour rejoindre son épouse, installée dans la région. Mais l’histoire vire au drame lorsqu’on découvre que cette dernière entretenait une liaison avec un habitant surnommé "El Lobo". Les enquêteurs, appuyés par des écoutes téléphoniques, ont renforcé leurs soupçons. Toutefois, c’est la photo capturée par hasard par Google Maps qui a offert l’élément visuel décisif.


    Ironie du sort : la dernière visite d’une voiture Street View à Tajueco remontait à 2009. Cette rare intrusion technologique dans ce village reculé a suffi pour immortaliser un moment crucial. Dans une rue déserte où le suspect pensait être à l’abri, la technologie est devenue un témoin implacable. Le corps démembré de la victime a été retrouvé dans le cimetière d’Andaluz, une commune voisine de seulement 12 habitants. Les enquêteurs continuent de chercher d’autres parties du corps, tandis que l’épouse de la victime et son amant présumé ont été arrêtés le 17 décembre. Cette affaire, devenue virale sur les réseaux sociaux, illustre l’ironie de la modernité : dans les recoins les plus isolés, la technologie peut déjouer les plans les plus sombres. Un meurtre que le coupable croyait parfait, mis à jour par un œil électronique de passage.


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  • Elon Musk continue de transformer X, l’ancien Twitter, en une plateforme universelle. Dernière idée en date : Xmail, un service de messagerie au format « [email protected] ». Cette annonce, confirmée par Musk en réponse à un utilisateur, suscite autant d’intrigues que de questions, notamment sur les plans technique et sécuritaire.


    Xmail se veut une alternative minimaliste aux géants comme Gmail. Contrairement à ce dernier, qui regorge de fonctionnalités avancées, Xmail privilégierait une interface simple et directe, proche des messageries instantanées. Une proposition séduisante pour les utilisateurs lassés par la complexité croissante des services traditionnels. S’intégrant naturellement à l’écosystème X, ce projet viserait à centraliser messagerie, paiements et échanges sur une seule plateforme. Cependant, rivaliser avec Gmail, fort de ses 2,5 milliards d’utilisateurs et de son intégration avec les outils Google, sera un défi colossal. En comparaison, X n’affiche qu’environ 600 millions de membres actifs.


    Les experts en cybersécurité, eux, sont sceptiques. Le lancement de Xmail pourrait devenir une cible privilégiée pour les cybercriminels, avec des campagnes d’hameçonnage exploitant l’engouement initial. De plus, l’absence de fonctionnalités avancées soulève des doutes. Gmail doit son succès à des outils comme la recherche performante, la protection anti-spam et l’intégration bureautique. Xmail devra innover pour séduire, notamment les professionnels. Elon Musk est connu pour ses paris audacieux, de SpaceX à Tesla, mais les récents projets liés à X ont rencontré des fortunes diverses. Xmail pourrait rester à l’état d’idée si les ressources nécessaires ne suivent pas. Une chose est sûre : Musk devra faire preuve d’autant d’ingéniosité que de pragmatisme pour espérer révolutionner le marché de la messagerie électronique.


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  • OpenAI, le géant de l’intelligence artificielle, est à un tournant de son histoire. Alors que son modèle vedette, GPT-4o, continue de briller sur le marché, la mise au point de son successeur, GPT-5, se heurte à des défis de taille. Ce ralentissement force l’entreprise à repenser son approche, remettant en question la course effrénée à la puissance de calcul.


    Les premiers tests de GPT-5, réalisés après deux entraînements majeurs, ont révélé une progression technique coûteuse et plus lente que prévu. Bien que le modèle affiche des performances prometteuses, elles ne justifient pas encore les investissements massifs qu’exige son développement. Face à ces obstacles, OpenAI revoit sa stratégie. L’entreprise mise désormais sur la création de données synthétiques grâce à son modèle o1 et recrute des spécialistes capables de produire du contenu ultra-qualitatif.


    Ce pivot stratégique met en lumière les limites de la « scaling law », cette théorie qui prévalait jusqu’ici et selon laquelle l’augmentation de la taille des modèles garantissait de meilleures performances. Aujourd’hui, OpenAI privilégie la qualité à la quantité, comme en témoigne le développement d’o3, un modèle orienté sur les capacités de raisonnement. La multimodalité, qui combine traitement de texte, images et vidéos, figure aussi parmi les priorités. Ce changement pourrait même marquer l’abandon de la nomenclature GPT, signe d’une mutation profonde des méthodes de l’entreprise.


    Ce repositionnement intervient alors que la concurrence s’intensifie. Google DeepMind, Anthropic et Microsoft redoublent d’efforts pour s’imposer sur le marché de l’IA. Malgré le soutien financier de Microsoft, les coûts exponentiels de développement posent la question de la durabilité économique de ce modèle. Attendu pour 2025, GPT-5 devra prouver que l’excellence qualitative peut surpasser la simple puissance brute. Une révolution dans la manière de concevoir l’intelligence artificielle pourrait bien être en marche.


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  • Google pourrait bientôt vivre un séisme. Le géant du web, accusé d’abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne, pourrait être contraint de se séparer de certains de ses actifs clés : Chrome, son navigateur, et Android, le système d’exploitation mobile le plus utilisé au monde.


    Face à cette menace, Google tente de désamorcer la situation. Plutôt que de céder ses bijoux technologiques, la firme propose trois mesures pour apaiser les autorités américaines. Premièrement, elle s’engage à limiter les paiements effectués à Apple et Mozilla pour occuper une position prioritaire sur leurs navigateurs Safari et Firefox. Deuxièmement, elle reverrait ses accords de licence avec les fabricants de smartphones. Enfin, elle renégocierait ses contrats avec certains opérateurs de téléphonie mobile, afin de limiter la préinstallation systématique de ses services, comme le Google Play Store ou l’IA Gemini.


    Ces concessions pourraient réduire l’influence de Google sur le marché des navigateurs web et sur son propre écosystème Android. Mais elles suffiront-elles à convaincre ? Rien n’est moins sûr. Le gouvernement américain envisage des actions bien plus radicales, allant jusqu’à proposer de rendre les résultats de recherche de Google accessibles à ses concurrents, tels que DuckDuckGo. Une décision est attendue le 7 mars, et elle sera scrutée de près. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, souvent critique envers Google, pourrait compliquer la donne. Cependant, l’administration pourrait aussi chercher à protéger l’une des entreprises les plus influentes du pays. Dans tous les cas, l’avenir de Google et de son monopole sur Internet pourrait bien connaître un tournant décisif.


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  • C'est une page qui se tourne au Salvador. Trois ans après avoir fait sensation en adoptant le Bitcoin comme monnaie légale, aux côtés du dollar américain, le pays met un terme à cette expérimentation. Une décision qui s'inscrit dans un accord financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), apportant un soutien de 1,4 milliard de dollars pour alléger une dette publique dépassant les 85 % du PIB en 2024.


    La fameuse "Ley Bitcoin", instaurée en septembre 2021, subit une refonte complète. Alors qu’elle imposait aux commerçants d'accepter le Bitcoin comme moyen de paiement, cela devient désormais une option facultative. Autre changement notable : les impôts, auparavant payables en cryptomonnaie, devront désormais être réglés exclusivement en dollars. Le gouvernement prévoit également une réduction progressive de son portefeuille numérique officiel, limitant les transactions en Bitcoin.


    Pour beaucoup, cet abandon n’est pas une surprise. Selon un sondage récent, 92 % des Salvadoriens ne se servent pas du Bitcoin dans leurs transactions quotidiennes. Pourtant, l’initiative avait suscité l’intérêt des investisseurs et des touristes à ses débuts. Mais les retombées économiques promises par le président Nayib Bukele n’ont jamais vu le jour, et la volatilité du Bitcoin a aggravé la situation financière du pays. Début octobre, le FMI avait d'ailleurs recommandé une réduction de l’exposition publique à la cryptomonnaie et un renforcement du cadre réglementaire. Ces préconisations semblent avoir scellé le sort de la "Ley Bitcoin". Le pari audacieux de Nayib Bukele de faire du Salvador un pionnier du Bitcoin s’achève sur un constat d’échec. Une initiative qui restera dans l’histoire comme un exemple des risques liés à l’adoption massive de cryptomonnaies dans un cadre national.

     


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  • Avis aux fans : la saison 2 de Squid Game débarque le 26 décembre sur Netflix. Pour promouvoir son show phare, la plateforme joue la carte de l’interactivité en collaborant avec Google. Résultat ? Un mini-jeu caché dans le moteur de recherche, dans la lignée des fameux "easter eggs" de Google.


    Pour y accéder, tapez simplement "Squid Game" sur Google. Un panneau marron apparaît en bas de la page. Cliquez, et vous voilà plongé dans une version revisitée du fameux jeu de la petite fille : 1, 2, 3, soleil. Dans la série, cette épreuve emblématique est fatale pour les candidats. Ici, grâce à deux boutons, vous devez avancer vos personnages lorsque la poupée est de dos et les arrêter avant qu’elle ne se retourne. Une manière ludique de patienter avant l’arrivée des nouveaux épisodes.


    Cette saison 2 est cruciale pour Netflix, qui peine à maintenir ses abonnés. En cause : la baisse du public jeune, des hausses de tarifs, et une concurrence féroce avec des plateformes comme HBO Max. L’objectif ? Attirer de nouveaux abonnés et convaincre les anciens de rester, même si certains se contenteront sans doute d’un abonnement éphémère, juste pour visionner cette suite. Après un hiatus de trois ans, cette nouvelle saison comprendra 7 épisodes, moins que les 9 du premier volet. Pourquoi ? Le créateur de la série, Hwang Dong-hyuk, explique avoir écrit les saisons 2 et 3 simultanément. La production a également été menée en parallèle, avec une conclusion prévue pour 2025, qui mettra un terme à l’un des plus gros succès de Netflix. Un retour sanglant, certes, mais une attente toujours intacte pour cette série devenue phénomène mondial.


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  • Bug ou censure ? ChatGPT, le célèbre chatbot d’OpenAI, suscite la curiosité ce week-end après une découverte surprenante. Plusieurs utilisateurs ont constaté que mentionner le nom « David Mayer » dans une conversation provoque un blocage immédiat ou un message d’erreur. Fait intrigant, ce phénomène se produit même si le nom est intégré dans un contexte ou inversé.


    Ce dysfonctionnement alimente déjà les théories du complot. Selon certains, David Mayer serait une figure censurée par l’IA, notamment en raison d’un lien supposé avec les banquiers Rothschild, souvent pris pour cible dans des récits antisémites. Mais ce n’est pas un cas isolé. Le site 404media rapporte que d’autres noms, comme « Jonathan Zittrain » ou « Jonathan Turley », déclenchent également des messages d’erreur. Ces noms appartiendraient à des professeurs de droit américains ayant critiqué ChatGPT et les intelligences artificielles dans leurs travaux.


    Comment expliquer ce phénomène ? Une hypothèse avancée par Justine Moore, chercheuse en IA, évoque le droit à l’oubli, inscrit dans le RGPD européen. Des personnalités ayant demandé la suppression de leurs données pourraient ainsi figurer dans une liste noire, générant ces blocages. Une autre théorie suggère que certains noms, comme Jonathan Zittrain, pourraient correspondre à des pseudonymes de figures dangereuses, membres d’organisations terroristes. Ces spéculations rappellent que ChatGPT, bien qu’impressionnant, reste sujet à des « hallucinations », ces réponses erronées dues à des biais dans l’entraînement de l’IA. Pour l’heure, OpenAI n’a pas fourni d’explication officielle, laissant les interrogations ouvertes. En attendant des réponses claires, ces incidents mettent en lumière les défis techniques et éthiques liés à l’utilisation de l’IA, où la transparence est plus cruciale que jamais.


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  • Elon Musk s’attaque à un nouveau domaine : la médecine. Le milliardaire incite les utilisateurs de X (anciennement Twitter) à partager leurs résultats d'examens médicaux sur la plateforme pour entraîner Grok, le chatbot d'intelligence artificielle développé par xAI. Une démarche audacieuse qui ambitionne de révolutionner le diagnostic médical, mais qui suscite de vives critiques, notamment sur la fiabilité des analyses et la protection des données personnelles.


    « Soumettez vos radiographies, IRM ou PET scans à Grok pour analyse », a-t-il tweeté. Si certains témoignent d’analyses réussies, comme l’interprétation correcte de résultats sanguins ou l’identification d’un cancer du sein, d’autres exemples sont beaucoup moins flatteurs. Confondre tuberculose et hernie discale, ou interpréter une mammographie comme une image de testicules, illustre les limites actuelles de cette IA.


    Le Dr Laura Heacock, experte en imagerie médicale à l’université de New York, critique : « Les systèmes d’IA non génératifs restent plus fiables que Grok pour analyser des images médicales. » De son côté, Ryan Tarzy, PDG d’Avandra Imaging, dénonce un développement rapide, mais au détriment de la qualité et de la représentativité des données. Au-delà des erreurs techniques, les inquiétudes se concentrent sur la confidentialité. X n’est pas soumis aux protections HIPAA, l’équivalent américain du RGPD européen. Pour Matthew McCoy, professeur d’éthique médicale à l’université de Pennsylvanie, partager ses données sur une plateforme sociale reste une idée risquée : « Je ne serais absolument pas à l’aise de le faire. ». Malgré ses investissements colossaux – 6 milliards de dollars levés pour xAI –, Elon Musk fait face à des défis titanesques. Si l’IA promet de transformer la médecine, entre erreurs, éthique et vie privée, le chemin vers des diagnostics fiables et sécurisés semble encore long.


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  • Le Bitcoin est à nouveau sur toutes les lèvres. Depuis l’élection de Donald Trump, la cryptomonnaie emblématique n’a cessé de battre des records, dépassant coup sur coup les seuils symboliques de 100 000 dollars puis de 100 000 euros. Une progression fulgurante qui n’en finit pas de galvaniser les investisseurs. Et selon les experts, cette frénésie pourrait encore s’intensifier dans les semaines à venir.


    La période des fêtes de fin d’année est traditionnellement favorable au Bitcoin. Selon une analyse du site Coingecko, la cryptomonnaie a enregistré des hausses notables avant Noël lors de 7 des 10 dernières années. Mieux encore, elle a souvent poursuivi son ascension après les fêtes. Cette année, le scénario semble se répéter. Avec un cours flirtant actuellement autour des 108 000 dollars, certains analystes, comme ceux de la plateforme CoinCodex, prévoient un rallye haussier pouvant atteindre 120 000 dollars d’ici le Nouvel An.


    Mais ce n’est qu’un début, affirment les grands acteurs de la gestion d’actifs. Pour 2025, les projections restent résolument optimistes. Van Eck, un géant américain du secteur, vient de publier ses prédictions pour les principales cryptomonnaies. Ethereum (ETH) pourrait atteindre 6 000 dollars, tandis que Solana (SOL) viserait les 500 dollars. Quant au Bitcoin, il pourrait grimper jusqu’à 180 000 dollars au printemps prochain. Cette dynamique haussière s’appuie sur une adoption croissante des cryptomonnaies, mais aussi sur des perspectives macroéconomiques favorables. Toutefois, prudence : le Bitcoin reste volatil, et ses envolées spectaculaires s’accompagnent souvent de corrections brutales. Reste à voir si 2025 confirmera ces prévisions ou si la fête sera de courte durée pour les investisseurs.


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  • OpenAI frappe un grand coup avec sa nouvelle fonctionnalité pour ChatGPT, dévoilée dans le cadre de l’événement « Shipmas ». Baptisée « Projets », cette innovation promet de transformer la gestion des conversations avec l’IA en offrant bien plus qu’un simple système de dossiers.


    Avec plus d’un milliard de messages traités quotidiennement, l’organisation des échanges devenait un défi majeur. Les « Projets » répondent à ce besoin en regroupant chats, fichiers et instructions dans des espaces dédiés et personnalisables. Chaque projet peut arborer un titre distinctif et un code couleur, mais surtout, il offre un environnement adapté à un contexte précis grâce à des instructions spécifiques, appliquées uniquement dans cet espace. Cette fonctionnalité s’intègre parfaitement aux outils phares de ChatGPT, comme SearchGPT et Canvas. Elle permet notamment l’importation et la gestion de fichiers directement dans les projets, donnant à l’assistant un accès constant aux documents nécessaires. Une aubaine pour les professionnels et les étudiants cherchant à structurer leur collaboration avec l’IA.


    Le déploiement de « Projets » démarre dès aujourd’hui pour les abonnés aux versions Plus, Pro et Team. Les utilisateurs Enterprise et Education devront attendre janvier 2025, tandis que ceux disposant d’un compte gratuit y auront accès « dès que possible », selon Kevin Weil, directeur produit chez OpenAI. Pour l’instant, la fonctionnalité est compatible uniquement avec le modèle GPT-4o. OpenAI assure que les modèles de la série o1 seront bientôt pris en charge, les chats existants étant automatiquement adaptés lors de leur intégration dans un projet. Avec cette nouveauté, OpenAI renforce l’utilité et la personnalisation de ChatGPT, faisant de l’outil un véritable compagnon de travail. Une évolution à surveiller de près pour optimiser vos interactions avec l’IA.


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  • L’intelligence artificielle, jadis présentée comme une révolution technologique, serait-elle en train de se tirer une balle dans le pied ? En misant de plus en plus sur des données synthétiques plutôt que sur des données humaines, les entreprises et laboratoires ont ouvert la porte à un cercle vicieux : l’apprentissage autoréférentiel. Autrement dit, l’IA se nourrit de ses propres productions, amplifiant erreurs et biais à chaque itération.


    Rick Song, PDG de Persona, spécialiste de la vérification d’identité, décrit ce phénomène comme un « effondrement du modèle ». Imaginez un photocopieur qui reproduit sans fin ses propres copies : les documents deviennent flous, perdent en précision. De la même manière, les modèles d’IA s’éloignent progressivement de leur mission initiale, produisant des données de moins en moins fiables. Une étude publiée dans Nature confirme qu’après neuf cycles d’entraînement sur des contenus générés par l’IA, les résultats deviennent incohérents.


    Les conséquences sont préoccupantes : réduction de la diversité des données, amplification des biais préexistants, et incapacité à restituer des informations pertinentes. Alors que l’IA est déjà sous le feu des critiques pour ses dérives, comme des incitations au suicide ou à la violence, ce phénomène met en lumière une faille structurelle. Pourtant, des solutions existent. Rick Song appelle à une refonte complète des pratiques. Cela passe par des outils de traçabilité sophistiqués, des partenariats pour garantir des données d’origine humaine et une vigilance accrue face aux contenus synthétiques. L’objectif est clair : reconstruire une IA ancrée dans la réalité, capable d’évoluer sans s’enfermer dans une boucle stérile. La balle est désormais dans le camp des entreprises technologiques. Elles doivent privilégier l’intégrité et la transparence pour éviter que l’IA ne devienne sa propre ennemie.


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  • L’industrie des semi-conducteurs pourrait bien vivre une révolution. Face aux limites des connexions électriques traditionnelles, IBM Research introduit une innovation de taille : l’intégration de guides d’ondes optiques directement sur les puces. Une prouesse technologique qui promet de décupler les capacités de transmission des données, tout en réduisant drastiquement la consommation énergétique.


    Actuellement, les puces utilisent des fils de cuivre microscopiques pour transporter les signaux électroniques. Mais cette densité croissante pose des défis majeurs, notamment en termes de dissipation thermique et de perte de signal. La solution d’IBM ? Remplacer les électrons par des photons, à l’image de la fibre optique, mais à une échelle microscopique. Ces guides d’ondes optiques miniaturisés canalisent la lumière pour transmettre l’information avec une précision nanométrique.


    Les chiffres donnent le vertige : IBM a concentré 51 canaux de transmission optique par millimètre, une densité six fois supérieure aux technologies actuelles. Résultat ? Des débits 80 fois plus rapides que les connexions électriques classiques. L’expertise d’IBM en conception et assemblage a permis de surmonter les obstacles de miniaturisation, ouvrant la voie à des applications dans le calcul haute performance (HPC) et l’intelligence artificielle. Au-delà des performances, cette technologie promet une révolution énergétique : une réduction par cinq de la consommation électrique des systèmes informatiques. Une avancée majeure pour des centres de données toujours plus gourmands en énergie.


    Testée dans des conditions extrêmes – de -40 °C à 125 °C –, cette innovation montre des performances robustes. Dan Hutcheson, analyste chez TechInsights, qualifie ce développement de « tournant technologique ». L’industrie des semi-conducteurs observe avec attention, tandis que les grands fabricants pourraient rapidement demander des licences. IBM semble sur le point de redéfinir l’avenir de l’informatique.


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  • OpenAI lève le voile sur Sora, son modèle de génération vidéo par intelligence artificielle, présenté lors de l’événement « Shipmas ». Attendu depuis des mois, Sora promet de transformer la création de contenu vidéo, permettant de générer des séquences à partir de simples descriptions textuelles. Deux abonnements sont proposés : ChatGPT Plus, à 20 dollars par mois, permet de créer 50 vidéos en 720p de 5 secondes. Les professionnels opteront pour le forfait Pro, à 200 dollars, offrant 500 vidéos mensuelles en 1080p et des séquences pouvant atteindre 20 secondes. L’atout majeur de Sora ? Le mode « Storyboard », pour enchaîner plusieurs séquences de façon fluide, et « Blending », qui assure des transitions dignes des meilleurs studios.


    Sur le plan technique, Sora s’appuie sur les avancées de DALL-E 3, offrant une compréhension précise des prompts. La version « Turbo » améliore vitesse et qualité visuelle, bien qu’elle rencontre encore des limites, notamment dans la gestion des mouvements complexes ou des interactions longues. OpenAI met l’accent sur la sécurité : chaque vidéo est marquée par un filigrane discret et des métadonnées C2PA identifiant leur origine, tandis que les contenus sensibles sont strictement interdits.


    Mais tout n’est pas rose : Sora est inaccessible en Europe, à cause des contraintes réglementaires, notamment le RGPD. Comme pour ChatGPT Voice, les utilisateurs européens devront passer par un VPN pour explorer le potentiel de l’outil. Si Sora impressionne par ses performances, elle reste perfectible. Les ingénieurs travaillent déjà à surmonter ses limites, avec des améliorations prévues pour 2025. Malgré tout, OpenAI ouvre une nouvelle ère pour la création vidéo, même si les Européens devront patienter avant de pleinement y participer.


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  • Google frappe fort une fois de plus dans le domaine de l’informatique quantique. Après avoir développé une intelligence artificielle pour améliorer la fiabilité des qubits, la firme dévoile une avancée spectaculaire : Willow, une puce quantique capable de résoudre en cinq minutes un problème qui nécessiterait 17 septillions d’années aux superordinateurs actuels. Pour mettre cela en perspective, c’est un chiffre dépassant l’âge de l’univers. 


    Cette prouesse, bien qu’expérimentale, ouvre la voie à des applications révolutionnaires. Avec ses 105 qubits, Willow surmonte un obstacle majeur de l’informatique quantique : le taux d’erreur. En programmant la puce de manière à ce que le taux d’erreur diminue avec l’augmentation des qubits, les chercheurs ont réussi à relever un défi technique vieux de près de 30 ans. Cependant, l’heure n’est pas encore à l’exploitation commerciale. Selon Hartmut Neven, directeur du laboratoire d’IA quantique de Google, il faudra attendre la fin de la décennie avant de voir ces technologies résoudre des problèmes concrets. Mais les promesses sont immenses : concevoir des réacteurs à fusion nucléaire, développer des médicaments innovants, améliorer les batteries de voitures électriques, et bien plus encore. 


    Cette avancée marque un tournant pour Google, qui ambitionne de dépasser les limites des ordinateurs traditionnels. « Nous entrons dans une nouvelle ère où les algorithmes inaccessibles aux machines classiques deviennent réalistes et utiles pour des applications commerciales pertinentes », affirme la firme. Bien que la route soit encore longue, Willow représente une étape essentielle vers des ordinateurs quantiques à grande échelle, capables de transformer notre manière de résoudre les problèmes les plus complexes de notre époque. Une révolution qui, un jour, pourrait bien redéfinir le monde technologique et scientifique. 


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  • Depuis octobre, Android 15 fait sensation. Optimisation du stockage, sécurité renforcée, sauvegarde des contacts améliorée : Google ne ménage pas ses efforts pour transformer nos smartphones en véritables alliés du quotidien. Et ce n’est pas tout : de nouvelles fonctionnalités viennent d’être annoncées pour faciliter la communication et améliorer l’accessibilité. 


    Parmi les nouveautés, les Expressive Captions se démarquent. Disponibles même hors ligne, elles retranscrivent émotions, tons, et même des sons comme des soupirs dans les légendes des contenus. Parfait pour enrichir vos échanges sur les réseaux sociaux ou vos souvenirs dans Google Photos. Autre outil amusant : Emoji Kitchen, qui permet de fusionner des emojis pour des réponses toujours plus personnalisées. 


    L’inclusivité est aussi au rendez-vous avec Gemini 1.5 Pro, une intelligence artificielle capable de décrire des images à haute voix et de répondre aux questions des utilisateurs. Un atout majeur pour les personnes en situation de handicap visuel. Du côté des performances, Android 15 brille avec Clearflow, un clavier plus précis et fluide, et une refonte de QuickShare, qui facilite l’envoi de fichiers grâce à des QR codes. Google Drive se met également à la page en optimisant automatiquement les documents scannés pour une meilleure lisibilité. Et pour les mélomanes, Gemini étend ses fonctionnalités avec Spotify : découvrez des playlists adaptées à votre humeur ou laissez l’IA passer des appels à votre place. Ces innovations, en cours de déploiement, témoignent de l’engagement de Google à rendre Android 15 toujours plus intuitif. Et ce n’est pas fini : l’entreprise prépare déjà des avancées domotiques et une version enrichie de Google Maps.


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  • Activer son VPN 24h/24 semble être une solution idéale : confidentialité renforcée, protection sur les réseaux publics, accès aux contenus bloqués... Mais en pratique, cette sécurité permanente a un coût : ralentissements, surconsommation de données, impact sur la batterie ou encore incompatibilités avec certains services. Alors, est-ce indispensable ? Comme souvent, la réponse dépend du contexte. 


    Sur un réseau public, comme dans un café ou un aéroport, un VPN est essentiel pour éviter que vos données ne soient interceptées. Même à domicile, il masque votre adresse IP, limitant ainsi le suivi de vos activités par les annonceurs ou votre fournisseur d’accès. Et pour contourner les restrictions géographiques de certains contenus, le VPN est souvent incontournable. Cependant, garder son VPN actif en continu peut poser problème. Chaque connexion via un serveur VPN passe par un processus de chiffrement et de relais, augmentant la taille des données échangées. Si votre forfait 4G/5G est limité, cette surcharge peut vite peser sur votre consommation. En plus, les performances de votre connexion peuvent être affectées : serveurs éloignés ou saturés ralentissent le streaming ou les jeux en ligne. 


    Certaines plateformes, comme les banques, compliquent aussi l’utilisation des VPN. Elles bloquent parfois ces connexions, perçues comme suspectes. Résultat : il est souvent plus rapide de désactiver temporairement votre VPN, à condition d’être sur un réseau sécurisé. Sur mobile, un VPN consomme des ressources et peut réduire l’autonomie de votre appareil. L’utiliser uniquement au bon moment, par exemple sur un réseau public ou pour des transactions sensibles, est souvent plus judicieux. En résumé, inutile de laisser son VPN tourner en permanence. Privilégiez une utilisation ciblée selon vos besoins pour rester protégé sans sacrifier votre confort en ligne. En cybersécurité, mieux vaut s’adapter que surprotéger.


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  • L’informatique quantique, souvent vue comme une révolution technologique, doit encore surmonter un obstacle majeur : corriger les erreurs inhérentes aux qubits, ces unités de calcul ultrafragiles. Google franchit un cap avec AlphaQubit, un décodeur d’erreurs quantiques basé sur l’intelligence artificielle, conçu pour améliorer la fiabilité des systèmes quantiques. 


    Contrairement aux ordinateurs classiques, les ordinateurs quantiques utilisent des qubits capables de manipuler plusieurs états simultanément grâce à la superposition. Mais ces qubits sont sensibles aux moindres perturbations : variations de température, vibrations ou interférences. AlphaQubit se distingue en optimisant la correction des erreurs, indispensable pour que les calculs quantiques deviennent exploitables dans des applications concrètes. Le fonctionnement repose sur deux phases. D’abord, AlphaQubit est entraîné via des simulations de processeurs quantiques, apprenant à reconnaître des erreurs typiques. Ensuite, il affine ses capacités à partir de données réelles issues de systèmes comme Sycamore, le processeur quantique de Google. Cette approche hybride lui permet de s’adapter aux imperfections spécifiques des qubits, offrant une correction plus précise et flexible. 


    Lors de tests simulés, AlphaQubit a montré des performances stables, même avec des configurations complexes utilisant des codes de surface à grande échelle. Ces codes, essentiels en informatique quantique, organisent les qubits pour détecter et corriger les erreurs sans perturber les calculs. Malgré ces avancées, des défis restent à relever. AlphaQubit doit accélérer son exécution pour gérer les erreurs en temps réel et s’adapter à des systèmes plus vastes et exigeants. Cependant, ce décodeur marque un pas décisif vers des ordinateurs quantiques plus fiables, promettant des avancées majeures en cryptographie, simulation moléculaire et optimisation industrielle. Une technologie à suivre de près, au cœur de la prochaine révolution numérique. 


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  • Vous avez peut-être déjà remarqué des appels manqués inexpliqués ou des factures anormalement élevées ? Une astuce simple peut vous aider à vérifier si votre ligne téléphonique est sécurisée grâce à de petits codes accessibles depuis votre smartphone. Ils permettent de détecter et de désactiver d'éventuelles redirections d'appels ou de messages activées à votre insu. 


    Il y a donc trois codes essentiels à connaître. Le premier, *#21#, révèle si vos appels ou messages sont redirigés vers un autre numéro. Si l’écran affiche « désactivé » ou « non transféré », tout va bien. En revanche, si une redirection inconnue est détectée, cela pourrait indiquer une tentative d’interception. Le second, *#62#, montre où vos appels sont transférés lorsque vous êtes injoignable (téléphone éteint ou hors réseau). Certains opérateurs, comme SFR, redirigent par défaut vers des numéros spécifiques. Si un numéro suspect apparaît, contactez immédiatement votre opérateur. Enfin, le #002# désactive tous les transferts d’appels en une seule commande, qu’ils soient liés à une absence, une ligne occupée ou autre. Un moyen efficace pour sécuriser rapidement votre ligne. 


    Que peut-on en conclure ? Et bien que ces codes ne garantissent pas que votre téléphone est à l’abri d’un piratage complexe (comme un malware), mais ils peuvent révéler des transferts suspects. Une ligne sans redirection active reste la base pour protéger vos communications. Alors, pourquoi ne pas essayer ? Ces astuces, simples et gratuites, peuvent s'avérer utiles pour garder le contrôle sur votre téléphone et éviter les mauvaises surprises. Un geste préventif à adopter sans tarder pour tous les curieux ou les prudents. 


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  • Coup de filet historique dans l’univers du streaming pirate. L’opération "Takendown", menée par le parquet de Catane en Italie en collaboration avec Europol et Eurojust, a démantelé cette semaine le plus grand réseau de streaming illégal d’Europe. Après deux ans d’enquêtes, ce réseau, qui générait des revenus astronomiques estimés à 3 milliards d’euros par an, a été mis hors d’état de nuire. 


    Le service IPTV incriminé proposait des chaînes de télévision, des films, des séries et même des compétitions sportives, piratant les grands diffuseurs comme Netflix, Amazon Prime, Sky ou encore Disney+. Avec 22 millions d’utilisateurs, il causait des pertes évaluées à 10 milliards d’euros pour les ayants droit. L’opération a mobilisé des forces à travers toute l’Europe. Des perquisitions et des arrestations ont eu lieu au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Suède, en Suisse, en Roumanie et en Croatie, où 11 suspects ont été arrêtés. En tout, 102 personnes sont soupçonnées d’être impliquées dans ce réseau tentaculaire. Les autorités ont saisi des actifs en cryptomonnaies d’une valeur de 1,65 million d’euros, ainsi que 40 000 euros en liquide. 


    Ce démantèlement a également permis l’interruption de 2 500 chaînes TV piratées et la fermeture de nombreux serveurs, notamment en Roumanie, aux Pays-Bas et à Hong Kong. Les cybercriminels utilisaient des outils de communication chiffrés et des identités falsifiées pour blanchir leurs profits. Bien que les noms des plateformes n’aient pas été dévoilés, cette opération, financée par la Commission européenne, marque un tournant majeur dans la lutte contre la cybercriminalité. Les autorités espèrent ainsi freiner un marché illégal qui ronge l’industrie culturelle et audiovisuelle. Une victoire, mais probablement pas la dernière bataille.


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  • C’est un séisme dans le monde des technologies. Après des années d’enquête, la justice américaine a statué cet été : Google exerce un monopole sur la recherche en ligne. Pour y remédier, un démantèlement est envisagé, avec des conséquences majeures pour l’entreprise. Parmi les options sur la table, la revente d’Android et de Chrome, des piliers du géant numérique, pourrait redistribuer les cartes. 


    Android détient plus de 71 % des parts de marché mondial des systèmes d’exploitation mobiles, tandis que Chrome en représente près de 67 % pour les navigateurs, selon *Statcounter*. Leur séparation pourrait rapporter gros : Mandeep Singh, analyste chez Bloomberg Intelligence, estime la valeur de Chrome entre 15 et 20 milliards de dollars, grâce à ses 3 milliards d’utilisateurs. À titre de comparaison, en 2016, Opera – avec 350 millions d’utilisateurs – avait été cédé pour 600 millions de dollars. 


    Cependant, tout ne se limite pas à la valeur brute. Bob O’Donnell, de TECHanalysis Research, rappelle que le futur repreneur devra déterminer comment monétiser Chrome, aujourd’hui une porte d’entrée vers Google Search, au cœur du procès antitrust. Cette relation entre Chrome et Google illustre pourquoi Alphabet est accusé d’étouffer la concurrence. Pour Google, la séparation serait un désastre. Lee-Anne Mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires, prévient : "Peu d’entreprises pourraient maintenir ces technologies open source ou investir à notre niveau." Selon elle, un démantèlement augmenterait les coûts pour les consommateurs et affaiblirait Android et Google Play face à l’iPhone et l’App Store. Alors, Chrome et Android, bientôt indépendants ? La décision finale pourrait redéfinir l’écosystème numérique mondial. Un dossier brûlant à suivre.  


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