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C dans l'air du 15 juin - La purge de MĂ©lenchon, le retour de Hollande
LES EXPERTS :
- Christophe BARBIER - Ăditorialiste politique, conseiller de la rĂ©daction - Franc-Tireur
- Alix BOUILHAGUET - Ăditorialiste politique - France TĂ©lĂ©visions
- Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur associé au Cevipof, auteur de "Le populisme"
- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l'Institut de sondages Odoxa -
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C dans l'air du 15 juin - La purge de MĂ©lenchon, le retour de Hollande
L'unitĂ© n'aura donc durĂ© que 24 heures. Ă peine formĂ©, le Nouveau Front populaire, qui rĂ©unit les partis de gauche pour les lĂ©gislatives, affiche dĂ©jĂ des fractures. Au moment mĂȘme oĂč plusieurs dizaines de milliers de Français se rassemblent dans toute la France pour manifester contre le Rassemblement national, la France insoumise annonce avoir Ă©cartĂ© trois figures des Ă©lections : Alexis CorbiĂšre, Raquel Garrido et DaniĂšle Simonnet. François Rufin a aussitĂŽt dĂ©noncĂ© "une mauvaise farce" des cadres de LFI. "LâextrĂȘme droite tape Ă la porte du pouvoir. Et que font-ils ? Ils divisent. Ils purgent des candidats sortants, sans autre motif quâils et elles ont une parole libre, sans laisse ni museliĂšre. Et, dans le mĂȘme temps, qui protĂšgent-ils ? Adrien Quatennens, auteur de violences conjugales". La veille, le dĂ©putĂ© LFI du Nord a en effet appris qu'il serait bien investi, malgrĂ© sa condamnation Ă quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Stupeur dans les rangs du Nouveau Front populaire. Pendant ce temps, d'autres figures de la gauche en profitent pour revenir sur le devant de la scĂšne. On a ainsi appris l'investiture de l'ancien PrĂ©sident socialiste François Hollande dans son fief en CorrĂšze.
Ă Paris, ce sont plusieurs milliers de manifestants qui se sont Ă©lancĂ©s de la place de la RĂ©publique dans le 10e arrondissement pour dire non au Rassemblement national. En dĂ©placement auprĂšs des agriculteurs dans le Loiret, le prĂ©sident du RN Jordan Bardella a appelĂ© Ă "ne pas refuser le rĂ©sultat des urnes". Si une partie des Français s'inquiĂšte de l'hypothĂšse d'un Premier ministre d'extrĂȘme droite, d'autres font dĂ©jĂ l'expĂ©rience du RN au niveau local depuis plusieurs annĂ©es. C'est le cas des habitants de FrĂ©jus, dans le Var, qui ont Ă©lu pour la premiĂšre fois David Rachline (RN) pour maire en avril 2014. Dans ce bastion nationaliste, l'extrĂȘme droite est comme chez elle : elle a cumulĂ© plus de 56% des voix en comptant celles du RN et de ReconquĂȘte!. Pourtant, David Rachline pourrait bien voir la fin de son mandat menacĂ©e par des affaires judiciaires. Depuis dĂ©cembre 2023, il est visĂ© par une enquĂȘte prĂ©liminaire du parquet de Draguignan sur "des affaires dâattribution de marchĂ©s publics et des affaires possiblement Ă©vocatrices de prises illĂ©gales dâintĂ©rĂȘt et de favoritisme". Dans son enquĂȘte "Les Rapaces" parue en fin d'annĂ©e, la journaliste de l'Obs Camille Vigogne le Coat dĂ©nonçait le train de vie de l'Ă©lu jugĂ© sans rapport avec ses indemnitĂ©s et des arrangements avec un puissant entrepreneur local du BTP pour lâattribution de marchĂ©s publics. De son cĂŽtĂ© David Rachline qualifie ces accusations de "cabale" et a dĂ©posĂ© plainte pour diffamation contre la journaliste.
Ă Paris, la nouvelle d'un accord entre les partis de gauche au sein du Nouveau Front populaire a surpris par sa rapiditĂ©. Toutes la journĂ©e de jeudi, la France insoumise, le Parti socialiste, les communistes ou encore les Verts ont nĂ©gociĂ© jusque tard dans la nuit pour se partager les circonscriptions et tomber d'accord sur un programme commun. Vendredi, l'alliance a dĂ©voilĂ© son "programme de rupture avec le politique dâEmmanuel Macron". Au menu : abrogation de la rĂ©forme des retraites, augmentation du Smic Ă 1600 euros net ou encore moratoires Ă©cologiques sur les grands projets dâinfrastructures autoroutiĂšres et sur les mĂ©gabassines. Si RaphaĂ«l Glucksmann a annoncĂ© soutenir l'alliance de gauche, il a dĂ» batailler pour imposer sa ligne de dĂ©fense inconditionnelle de l'Ukraine ou encore la qualification d'attaque terroriste pour les Ă©vĂ©nements du 7-octobre en IsraĂ«l. Mais cela sera-t-il suffisant pour effacer les fractures entre les diffĂ©rents candidats ? Cette semaine, le leader de LFI Jean-Luc MĂ©lenchon a dĂ©clarĂ© qu'il se sentait prĂȘt Ă gouverner en cas de victoire aux lĂ©gislatives. PrĂ©sidente socialiste de la rĂ©gion Occitanie, Carole Delga a aussitĂŽt rĂ©pondu qu'il n'en serait pas question.
Les décisions de la France insoumise peuvent-elles fragiliser le Nouveau Front populaire ? à quoi ressemble une ville dirigée par le Rassemblement national ? Et quelles ont été les tractations au sein de la gauche pour parvenir à un programme commun ?
LES EXPERTS :
- Christophe BARBIER - Ăditorialiste politique, conseiller de la rĂ©daction - Franc-Tireur
- Alix BOUILHAGUET - Ăditorialiste politique - France TĂ©lĂ©visions
- Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur associé au Cevipof, auteur de "Le populisme"
- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur de l'Institut de sondages Odoxa -
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C dans l'air l'invitĂ© du 14 juin ClĂ©ment PĂ©treault, journaliste et directeur adjoint de la rĂ©daction du Point, auteur de âUne maison sinon rienâ.
Dis moi oĂč tu habites, je te dirais quel français tu es. ClĂ©ment PĂ©treault a Ă©tudiĂ© l'habitat des français pour saisir ce qui nous diffĂ©renciait selon qu'on habite une maison individuelle ou dans un immeuble. Est-ce que c'est toujours un marqueur social fiable? Il rĂ©pond aux questions d'Axel de TarlĂ©.
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C dans l'air du 14 juin - Gauche : " ce sera l'extrĂȘme droite ou nous"
LES EXPERTS :
- Louis Hausalter - Journaliste politique â Le Figaro
- CĂ©cile Cornudet - Editorialiste politique â Les Echos
- Anne-CharlÚne Bezzina - Politologue et constitutionaliste, maßtre de conférences en droit public
- Frédéric Dabi - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP -
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C dans l'air du 14 juin - Gauche : " ce sera l'extrĂȘme droite ou nous"
A la veille du dĂ©pĂŽt, ce vendredi, dans les prĂ©fectures des candidatures pour les Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es, les partis de gauche sont parvenus Ă un accord pour former un "Nouveau Front populaire" avec un programme commun de "rupture". En cas de victoire le 7 juillet prochain, le gouvernement de gauche entend dĂ©crĂ©ter lâĂ©tat dâurgence sociale et mettre en Ćuvre rapidement lâindexation des salaires et des pensions de retraite sur lâinflation, la hausse du smic Ă 1600 euros net, le blocage des prix des biens de premiĂšre nĂ©cessitĂ© (alimentation, Ă©nergie, carburants) et le rĂ©tablissement dâun impĂŽt sur la fortune. Le nouveau Front populaire promet aussi un prix plancher pour les agriculteurs, une rĂ©forme de la PAC, une relance de la construction du logement social, la crĂ©ation de places en hĂ©bergement d'urgence, un moratoire sur les mĂ©gabassines et les autoroutes ainsi que lâabrogation des rĂ©formes de lâassurance chĂŽmage, des retraites et de la loi immigration.
Sur le dossier sensible du conflit au Proche-Orient, l'alliance de gauche dĂ©nonce dans son programme "les massacres terroristes du Hamas", qui ont Ă©tĂ© commis le 7 octobre dernier en IsraĂ«l. L'alliance propose de "rompre avec le soutien coupable du gouvernement français au gouvernement suprĂ©maciste d'extrĂȘme droite de Netanyahu pour imposer un cessez-le-feu immĂ©diat" et "agir pour la libĂ©ration des otages dĂ©tenus depuis les massacres terroristes du Hamas". Le nouveau Front populaire reconnaĂźt Ă©galement une "explosion inquiĂ©tante, sans prĂ©cĂ©dent" des "actes racistes, antisĂ©mites et islamophobes" en France, une rĂ©ponse assez nette Ă la formule contestĂ©e de Jean-Luc MĂ©lenchon, qui avait considĂ©rĂ© dĂ©but juin que l'antisĂ©mitisme "restait rĂ©siduel en France". Enfin il assure "dĂ©fendre indĂ©fectiblement la souverainetĂ© et la libertĂ© du peuple ukrainien", Ă travers notamment "la livraison d'armes nĂ©cessaires, et l'annulation de sa dette extĂ©rieure".
Lâancien prĂ©sident de la RĂ©publique socialiste François Hollande lui a apportĂ© un soutien immĂ©diat hier soir et a fustigĂ© la dĂ©cision dâEmmanuel Macron qui "intervient au pire moment et dans les pires circonstances". RaphaĂ«l Glucksmann, arrivĂ© en tĂȘte des listes de gauche aux Ă©lections europĂ©ennes, sâest lui aussi clairement prononcĂ© en faveur du Nouveau Front Populaire ce matin sur France Inter. "La seule chose qui importe pour moi câest que le RN ne gagne pas et ne gouverne pas. La seule maniĂšre de le faire câest quâil y ait une union de la gauche, câest notre responsabilitĂ© historique. Câest ça qui mâa guidĂ© ces derniers jours", a-t-il assurĂ© aprĂšs avoir dĂ©noncĂ© dans le "chaos" crĂ©Ă© par Emmanuel Macron.
Resta Ă savoir qui sera lâincarnation de ce nouveau Front Populaire et prendra les commandes de Matignon en cas de victoire. RaphaĂ«l Glucksmann a assurĂ© quâil nâest pas candidat et quâ"Ă la fin ça ne sera pas Jean-Luc MĂ©lenchon. Il faut quelquâun qui fasse consensus". "Il y a dâautres figures infiniment plus consensuelles", a-t-il soulignĂ©, citant le dĂ©putĂ© insoumis François Ruffin, les socialistes Boris Vallaud et ValĂ©rie Rabault, ainsi que lâex-leader de la CFDT Laurent Berger.
Du cĂŽtĂ© de lâextrĂȘme droite, on attend toujours les dĂ©tails du programme du Rassemblement national. Jordan Bardella sâest contentĂ© de prĂ©senter les grandes lignes dans une allocution sur X hier soir et ce matin sur BFM TV. Signe que tout nâest pas encore au point, les revirements ces derniers jours du prĂ©sident du RN sur la rĂ©forme des retraites ou encore ceux de son vice-prĂ©sident SĂ©bastien Chenu qui a annoncĂ© hier soir la suppression de la double nationalitĂ© et Ă prĂ©sentĂ© ses excuses un peu plus tard. La mesure ayant Ă©tĂ© abandonnĂ©e il y a deux ans par Marine Le Pen.
Jordan Bardella a en revanche confirmĂ© l'accord qu'il a qualifiĂ© d'"historique" avec Eric Ciotti, qui conteste devant la justice son Ă©viction de la prĂ©sidence des RĂ©publicains pour cause dâalliance avec le RN et annonce 80 candidatures sous la double Ă©tiquette aux lĂ©gislatives. La rĂ©ponse du tribunal judiciaire de Paris est attendue vers 19 heures.Pendant ce temps-lĂ , Emmanuel Macron est en Italie pour participer Ă un sommet du G7 tandis que dans la macronie, nombre dâĂ©lus sont encore sidĂ©rĂ©s par sa dĂ©cision de dissoudre lâAssemblĂ©e nationale. Si tous savaient, dans un contexte de majoritĂ© relative, leurs fonctions prĂ©caires, apprendre la clĂŽture de leur mandat Ă la tĂ©lĂ©vision a Ă©tĂ© vĂ©cue comme une trahison. Quelques-uns ont tout simplement dĂ©cidĂ© de ne pas se reprĂ©senter et parmi ceux qui sâĂ©lancent dans la campagne, beaucoup ont fait le choix ĂȘtre seuls sur le tract ou aux cĂŽtĂ©s de Gabriel Attal, le Premier ministre. TrĂšs clairement, certains prĂ©fĂšrent jouer la carte du bilan local plutĂŽt que d'incarner la macronie.
Selon un sondage Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV,publiĂ© jeudi, le RN recueillerait 31 % des voix devant lâalliance de gauche (28 %) et le camp macroniste (18%). Pour sept Français sur 10, l'implication du chef de l'Etat est perçue plutĂŽt comme un handicap pour son camp.
LES EXPERTS :
- Louis Hausalter - Journaliste politique â Le Figaro
- CĂ©cile Cornudet - Editorialiste politique â Les Echos
- Anne-CharlÚne Bezzina - Politologue et constitutionaliste, maßtre de conférences en droit public
- Frédéric Dabi - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP -
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C dans l'air l'invité du 13 juin avec Ludovic Vigogne, journaliste à "La Tribune Dimanche".
AprÚs que le président du Rassemblement national Jordan Bardella ait affirmé que "dans les candidats que le RN va soutenir aux élections législatives il n'y aura pas seulement des gens issus du RN, il y aura aussi des gens issus des Républicains", Eric Ciotti le patron des Républicains a annoncé un accord avec le parti de Marine Le Pen en vue des élections législatives anticipées par la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron dimanche. Cette annonce a fait exploser son parti et suscité un tollé dans ses rangs. Depuis, la confusion rÚgne au sein des Républicains, à quelques jours du dépÎt des candidatures aux élections législatives.
Ludovic Vigogne reviendra sur lâannonce faite par Eric Ciotti de rallier le Rassemblement national et sur les coulisses dâun psychodrame qui touche le parti de la droite, hĂ©ritier principal du gaullisme.
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C dans l'air du 13 juin - Dissolution : chaos politique, KO Ă©conomique ?
LES EXPERTS :
- JĂRĂME JAFFRĂ -Politologue - Chercheur associĂ© au CEVIPOF
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- GUILLAUME DARET- Chef adjoint du service politique - France Télévisions -
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C dans l'air du 13 juin - Dissolution : chaos politique, KO Ă©conomique ?
Depuis lâannonce surprise dimanche soir du prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron de dissoudre lâAssemblĂ©e nationale, une pĂ©riode dâincertitude politique sâest ouverte et la bourse de Paris est chahutĂ©e. DĂ©stabilisĂ© par cette situation et lâĂ©ventualitĂ© de voir un reprĂ©sentant du Rassemblement national (RN) sâinstaller Ă Matignon, le Cac 40 vit des sĂ©ances difficiles, avec notamment la remontĂ©e du taux d'emprunt français Ă dix ans. Une hausse continue qui a creusĂ© hier un Ă©cart record depuis 2020 avec le taux Ă 10 ans allemand, signe de la dĂ©fiance grandissante des investisseurs sur la qualitĂ© de crĂ©dit de la France et sa capacitĂ© Ă honorer sa dette. Autre signe de cette inquiĂ©tude : lâagence de notation Moodyâs a indiquĂ© lundi sâattendre "Ă une dĂ©tĂ©rioration de la soutenabilitĂ© de la dette française" ainsi quâ "un risque accru d'instabilitĂ© politique".
Dâores et dĂ©jĂ , la dissolution de lâAssemblĂ©e nationale a des consĂ©quences puisque le coĂ»t de la dette augmente. ParallĂšlement, les actions dĂ©gringolent, en particulier celles des grandes banques françaises â BNP Paribas, SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et CrĂ©dit Agricole - mais aussi les mĂ©dias, TF1, M6 et NRJ Group en premier lieu. La raison ? Le programme du RN prĂ©voit une privatisation de l'audiovisuel public en cas de victoire, ce qui aurait un impact trĂšs nĂ©gatif sur les acteurs privĂ©s actuels de lâaudiovisuel.
Du cĂŽtĂ© des chefs dâentreprise, câest Ă©galement lâinquiĂ©tude. "Cette instabilitĂ© aura des consĂ©quences", prĂ©vient François Asselin, le prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration des Petites et Moyennes Entreprises. "Nous sommes dans un temps dâattente. Mettez-vous tout simplement Ă la place dâun chef dâentreprise qui doit aujourdâhui se poser la question dâinvestissement ou mĂȘme de recrutements, dâembauches. Il risque de dire : 'Je vais attendre quand mĂȘme quelques semaines avant de savoir comment demain et dans quel sens ira notre pays'. Câest tout Ă fait lĂ©gitime", lance-t-il.
Dans la cacophonie politique actuelle, Alain Minc qui fut longtemps le mentor dâEmmanuel Macron, stupĂ©fait par l'annonce de la dissolution, dĂ©nonce, lui, une "erreur historique". "Ce sera au mieux le chaos, au pire le RN ! Au mieux le chaos, câest-Ă -dire une AssemblĂ©e oĂč il nây a pas une majoritĂ© absolue RN, mais ingouvernable avec trois tiers inĂ©gaux et lĂ aussi il faut bien voir les textes : lâimpossibilitĂ© de dissoudre avant un an donc un chaos politique, une crise politique, bien pire que sous la IVe RĂ©publique ou une majoritĂ© absolue RN et câest ce que jâappelle le pire" a affirmĂ© lâessayiste au micro de #cdanslair.
Alors aprÚs cette dissolution de l'Assemblée nationale, quelles conséquences économiques et financiÚres ? Pourquoi la Bourse de Paris est-elle chahutée ? Que signifie l'augmentation des taux d'emprunt français sur 10 ans ?
LES EXPERTS :
- JĂRĂME JAFFRĂ -Politologue - Chercheur associĂ© au CEVIPOF
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- GUILLAUME DARET- Chef adjoint du service politique - France TĂ©lĂ©visionsPRĂSENTATION : Caroline Roux - Axel de TarlĂ© - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RĂALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, BenoĂźt Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS LâAIR sur internet & les rĂ©seaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
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C dans l'air l'invitĂ© du 12 juin avec Martial Foucault, politologue, directeur du Cevipof et auteur de âMaires au bord de la crise de nerfsâ.
Dans moins de vingt jours, les Français sont Ă nouveau appelĂ©s Ă voter suite Ă la dĂ©cision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'AssemblĂ©e nationale. Dans un communiquĂ© adressĂ© lundi, lâAssociation des maires de France alerte sur le dĂ©lai inĂ©dit de ces Ă©lections lĂ©gislatives qui suscite l'inquiĂ©tude des maires sur de possibles difficultĂ©s dâorganisation. LâAMF a alertĂ© dans un communiquĂ© sur les difficultĂ©s pour les maires dâorganiser deux Ă©lections. "La dĂ©cision soudaine du prĂ©sident de la RĂ©publique de dissoudre lâAssemblĂ©e nationale et de convoquer les Ă©lecteurs dans un dĂ©lai inĂ©dit dans lâhistoire de la RĂ©publique suscite une rĂ©elle inquiĂ©tude chez de nombreux maires sur la capacitĂ© des communes Ă organiser ces deux scrutins dans des conditions satisfaisantes". Toujours selon lâAMF, les Ă©lections europĂ©ennes ont dĂ©jĂ montrĂ© les difficultĂ©s que rencontrent les communes Ă pourvoir les bureaux de vote en assesseurs "en raison du dĂ©sengagement massif des candidats et des partis politiques Ă proposer des personnes bĂ©nĂ©voles".
Martial Foucault reviendra sur la difficulté pour les maires, en premiÚre ligne, d'organiser ces élections législatives anticipées.
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C dans l'air du 12 juin - Macron s'explique, la droite se déchire
LES EXPERTS :
- MARC LAZAR - Professeur Ă©mĂ©rite dâhistoire et de sociologie - Sciences Po
- CARL MEEUS - RĂ©dacteur en chef - Le Figaro Magazine
- SOAZIG QUĂMĂNER - RĂ©dactrice en chef - La Tribune Dimanche
- JĂRĂME FOURQUET - Directeur dĂ©partement Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France dâaprĂšs. -
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C dans l'air du 12 juin - Macron s'explique, la droite se déchire
Trois jours aprĂšs les rĂ©sultats des Ă©lections europĂ©ennes et lâannonce de dissolution de lâAssemblĂ©e nationale, câĂ©tait la grande explication dâEmmanuel Macron ce mercredi. Une prise de parole de deux heures, lors dâune confĂ©rence de presse, au cours de laquelle le chef de lâEtat a "assumĂ©" sa dĂ©cision de renvoyer les dĂ©putĂ©s devant les Ă©lecteurs et dĂ©taillĂ© son plan de bataille pour les lĂ©gislatives. Reconnaissant une "responsabilitĂ©" dans la montĂ©e de lâextrĂȘme droite, le chef de lâEtat a estimĂ© avoir manquĂ© de rĂ©ponses "au malaise qui existe dans la ruralitĂ©", "au sentiment de perte de contrĂŽle, de dĂ©possession, aux peurs qui existent, au sentiment aussi de dĂ©classement quâil y a dans certains de nos quartiers". Pour rĂ©pondre aux "inquiĂ©tudes", Emmanuel Macron a promis plus de sĂ©curitĂ© et de fermetĂ©, lâindexation des retraites sur lâinflation, la suppression dâun Ă©chelon territorial, la gĂ©nĂ©ralisation dâun service national universel dâici la rentrĂ©e 2026 et le lancement dâun dĂ©bat sur la laĂŻcitĂ©. Il a Ă©galement confirmĂ© la rĂ©forme de lâassurance chĂŽmage, lâinterdiction du tĂ©lĂ©phone portable avant 11 ans et la suspension du projet de rĂ©forme du corps Ă©lectoral en Nouvelle-CalĂ©donie.
"Depuis dimanche, les masques tombent". "La clarification, c'est maintenant" a lancĂ© le chef de lâEtat. DĂ©nonçant des alliances "contre nature aux deux extrĂȘmes", Emmanuel Macron a appelĂ© Ă un "sursaut rĂ©publicain" et a proposĂ© Ă une sorte de fĂ©dĂ©ration alliant des socio-dĂ©mocrates, des Ă©cologistes, des gaullistes Ă lâactuel majoritĂ© pour gouverner demain.
Pendant ce temps, Ă lâextrĂȘme droite, le Rassemblement national a finalement refusĂ© un accord avec le parti ReconquĂȘte dâĂric Zemmour et a dĂ©cidĂ© de faire affaire avec Eric Ciotti mĂȘme si la majoritĂ© des cadres de la droite gaulliste fulminent et appellent Ă sa dĂ©mission. Au siĂšge des LR, la situation est confuse. MenacĂ© d'ĂȘtre destituĂ© du parti qu'il prĂ©side par un bureau politique prĂ©vu dans lâaprĂšs-midi, le patron des LR a fait fermer le bĂątiment Ă la mi-journĂ©e. "J'entends beaucoup d'Ă©lucubrations sur la fermeture du siĂšge LR. J'ai pris cette dĂ©cision Ă la suite des menaces reçues et des dĂ©sordres d'hier", a expliquĂ© en dĂ©but d'aprĂšs-midi Ăric Ciotti sur X. ConvoquĂ©e par sa numĂ©ro 2, Annie Genevard, le dĂ©putĂ© des Alpes-Maritimes a Ă©galement fait savoir qu'il ne se prĂ©senterait pas au rendez-vous. Il conteste la validitĂ© de cette rĂ©union, organisĂ©e selon lui "en violation flagrante (des) statuts" du parti et qui n'a donc "aucune valeur juridique". Une grande partie des figures des RĂ©publicains se retrouvent finalement hors du QG du parti, en lâabsence dâĂric Ciotti qui a dĂ©cidĂ© de contre-attaquer en en sollicitant le vote des adhĂ©rents LR.
Au gauche, aprĂšs prĂšs de trois jours de nĂ©gociations, les partis rĂ©unis sous la banniĂšre du "nouveau Front populaire" ont rĂ©ussi Ă trouver un premier accord de rĂ©partition des circonscriptions en vue des lĂ©gislatives du 30 juin et 7 juillet. Contrairement Ă ce quâa affirmĂ© le chef de lâEtat en confĂ©rence de presse, LFI nâobtient pas 300 mais 230 "circos", les socialistes 175, les Verts 92 et le PCF 50. Un premier rĂ©Ă©quilibrage exigĂ© par les socialistes a eu lieu. Pour rappel, en 2022, LFI a prĂ©sentĂ© des candidats dans 328 circonscriptions, le PS disposait de 70 candidats, EELV Ă©tait sur la ligne de dĂ©part dans 110 circonscriptions et le PCF avait dĂ©jĂ 50 candidats. Les discussions se poursuivent sur le profil des candidats et le programme au siĂšge des Ă©colos.
Alors que retenir de la confĂ©rence de presse dâEmmanuel Macron ? A-t-il convaincu ? Que se passe-t-il chez les RĂ©publicains ? Et quelles sont les bases de lâaccord unissant les partis de gauche sous la banniĂšre "nouveau Front populaire" ?
LES EXPERTS :
- MARC LAZAR - Professeur Ă©mĂ©rite dâhistoire et de sociologie - Sciences Po
- CARL MEEUS - RĂ©dacteur en chef - Le Figaro Magazine
- SOAZIG QUĂMĂNER - RĂ©dactrice en chef - La Tribune Dimanche
- JĂRĂME FOURQUET - Directeur dĂ©partement Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France dâaprĂšs.PRĂSENTATION : Caroline Roux - Axel de TarlĂ© - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RĂALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, BenoĂźt Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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C dans l'air l'invitĂ© du 11 juin avec Philippe Dessertine, Ă©conomiste, directeur de lâInstitut de Haute Finance et auteur de "Le grand basculement".
Lâonde de choc de lâannonce de la dissolution est aussi Ă©conomique. AprĂšs la dissolution de lâAssemblĂ©e nationale, plusieurs secteurs Ă©conomiques ont fortement reculĂ©. La bourse parisienne affichait hier la plus forte baisse parmi les bourses europĂ©ennes, toutes Ă la baisse au lendemain des Ă©lections europĂ©ennes marquĂ©es par une poussĂ©e de lâextrĂȘme droite. Hier, les banques ont Ă©tĂ© secouĂ©es. La SocieÌteÌ geÌneÌrale a deÌvisseÌ de 7,80 %, la BNP Paribas a baissĂ© 5,38 %, le CrĂ©dit agricole de 4,27 %, pareil sur le luxe et le BTP.
La situation de lâAllemagne est aussi inquiĂ©tante pour les acteurs Ă©conomiques puisque la coalition du chancelier Olaf Scholz a Ă©tĂ© devancĂ©e par la droite et l'extrĂȘme droite.
Le ministre de lâĂconomie Bruno Le Maire sâest montrĂ© trĂšs alarmiste. Selon lui, "câest l'Ă©lection lĂ©gislative qui aura les consĂ©quences les plus lourdes pour la France, pour les Français, de l'histoire de la Ve RĂ©publique". Le 18 juin, la Commission europĂ©enne doit rendre son verdict sur les procĂ©dures de dĂ©ficit excessif. La France est dans le viseur de Bruxelles.
Philippe Dessertine reviendra sur les rĂ©percussions Ă©conomiques et financiĂšres aprĂšs lâannonce de la dissolution de l'AssemblĂ©e nationale.
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C dans l'air du 11 juin - Ciotti rallie Le pen...la déflagration
LES EXPERTS :
- Christophe BARBIER - Ăditorialiste politique, conseiller de la rĂ©daction - Franc-Tireur
- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point
- Jean GARRIGUES - Historien, prĂ©sident du ComitĂ© dâhistoire parlementaire et politique
- ChloĂ© MORIN - Politologue, auteure de "On a les politiques quâon mĂ©rite" -
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C dans l'air du 11 juin - Ciotti rallie Le pen...la déflagration
A dix-neuf jours du premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives, les grandes manĆuvres sâaccĂ©lĂšrent dans les Ă©tats-majors. Le Rassemblement national se cherche des alliĂ©s et la panique gagne les rangs de la droite aprĂšs les dĂ©clarations du patron des LR. InvitĂ© du 13h de TF1, Ăric Ciotti a estimĂ© que son parti avait besoin dâune "alliance" avec le parti dâextrĂȘme droite de Marine Le Pen et Jordan Bardella. "Tous les dĂ©putĂ©s sortants qui ne veulent pas avoir dâadversaire du RN face Ă eux" peuvent bĂ©nĂ©ficier d'un accord. Ses dĂ©putĂ©s "siĂšgeront dans un groupe Les RĂ©publicains" Ă l'AssemblĂ©e Ă l'issue des lĂ©gislatives. Si lâaccord se concrĂ©tise, ce sera le premier de ce genre en France entre la droite rĂ©publicaine gaullienne et lâextrĂȘme droite.
Mais de nombreux cadres de son parti sây opposent et appellent Ă sa dĂ©mission. Il s'agit d'une "ligne personnelle". "Un parti politique, ce n'est pas seulement une personne", a lancĂ© Bruno Retailleau aprĂšs une rĂ©union de groupe au SĂ©nat oĂč lâensemble des Ă©lus LR ont affirmĂ© leur opposition Ă un accord. "Eric Ciotti n'engage que lui. Il doit quitter la prĂ©sidence des RĂ©publicains", a Ă©crit sur X Olivier Marleix, le chef des dĂ©putĂ©s LR. Jean-François CopĂ©, ValĂ©rie PĂ©cresse, Laurent Wauquiez, qui ne cache pas ses ambitions prĂ©sidentielles, ont eux aussi Ă©cartĂ© toute forme de compromission et excluent "les combinaisons dâappareil". "Une rĂ©union dâurgence des instances seules aptes Ă dĂ©finir les orientations idĂ©ologiques et politiques du parti !" a Ă©tĂ© demandĂ©e par MichĂšle Alliot-Marie.
A gauche, Ă©cologistes, socialistes, "insoumis" et communistes ont actĂ© lundi soir le principe de candidatures uniques dĂšs le premier tour malgrĂ© des dĂ©saccords persistants, sous une banniĂšre celle du Front populaire. Une union qui si elle se confirme dâici vendredi et le dĂ©pĂŽt des candidatures dans les prĂ©fectures inquiĂšte le camp prĂ©sidentiel. Car la gauche unie et le RN pourraient se retrouver au deuxiĂšme tour dans de trĂšs nombreux duels ou triangulaires. Mais pour cela la gauche va encore devoir dĂ©passer un certain nombre de divergences. Ce matin RaphaĂ«l Glucksmann a indiquĂ© ne pas souhaiter faire partie dâun "nouveau Front populaire" aux conditions posĂ©es par La France insoumise. "Face au RN aux portes du pouvoir, il est irresponsable de refuser de discuter du rassemblement. Mais lâunion ne peut pas se faire au prix du renoncement aux principes et nous avons posĂ© des points clairs", a indiquĂ© le leader de Place publique. Avant de mettre en avant ses "points clairs" : Le soutien Ă la construction europĂ©enne, lâaide militaire Ă la rĂ©sistance ukrainienne, la suppression de la rĂ©forme des retraites et de lâassurance chĂŽmage, lâaccĂ©lĂ©ration de la transition Ă©cologique, le refus de la brutalisation du dĂ©bat public". "Le rassemblement sur ces bases limpides devra ĂȘtre ouvert Ă tous ceux qui se reconnaissent dans ce cap, y compris des dĂ©putĂ©s de LIOT par ex", a-t-il conclu. Les discussions se poursuivent Ă gauche pour dĂ©finir un programme commun et dĂ©poser la liste des 577 candidats du Front populaire dâici vendredi.
LES EXPERTS :
- Christophe BARBIER - Ăditorialiste politique, conseiller de la rĂ©daction - Franc-Tireur
- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point
- Jean GARRIGUES - Historien, prĂ©sident du ComitĂ© dâhistoire parlementaire et politique
- ChloĂ© MORIN - Politologue, auteure de "On a les politiques quâon mĂ©rite" -
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C dans l'air l'invité du 10 juin avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste.
Dominique Rousseau est professeur de droit constitutionnel Ă Paris 1 PanthĂ©on/Sorbonne et auteur de "Les contestations". Il nous explique dans quel cadre l'article 12 de la constitution peut ĂȘtre utilisĂ©.
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C dans l'air du 10 juin - Dissolution: coup de génie ou de folie?
LES EXPERTS :
- Dominique ReyniĂ© - Directeur gĂ©nĂ©ral - Fondapol, fondation pour lâinnovation politique
- JérÎme Jaffré - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- Astrid de Villaines - Cheffe du service politique - Huffington Post
- Brice Teinturier - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos -
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C dans l'air du 10 juin - Dissolution: coup de génie ou de folie?
"Jâai dĂ©cidĂ© de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir lâAssemblĂ©e nationale". Prenant acte du rĂ©sultat historique de l'extrĂȘme droite en France, ce dimanche 9 juin, le prĂ©sident de la RĂ©publique a dĂ©cidĂ© dâactiver lâarticle 12 de la Constitution, celui qui lui permet de mettre fin aux mandats des dĂ©putĂ©s et de convoquer de nouvelles Ă©lections. Le premier tour des lĂ©gislatives aura lieu le 30 juin prochain et le second tour une semaine plus tard, le 7 juillet.
Un tel Ă©vĂ©nement politique ne sâest produit que huit fois en plus de 100 ans, et seulement six fois sous la Ve RĂ©publique : Jacques Chirac en 1997, mais Ă©galement François Mitterrand (1981 et 1988) et le gĂ©nĂ©ral de Gaulle (1962 et 1968). Il survient cette fois aprĂšs la secousse que reprĂ©sente le vote de dimanche. Jamais l'extrĂȘme droite française n'avait jusqu'ici atteint les 30 % lors d'Ă©lections europĂ©ennes. Elle se rapproche des 40 % dĂ©sormais, le Rassemblement national de Jordan Bardella finissant largement en tĂȘte du scrutin avec 31, 36 % des voix hier soir, selon le ministĂšre de l'IntĂ©rieur, et la liste ReconquĂȘte ! de Marion MarĂ©chal totalisant 5, 47 %. Au coude-Ă -coude il y a cinq ans avec la liste prĂ©sidentielle, le RN a distancĂ© la liste Renaissance-MoDem-Horizons portĂ©e par ValĂ©rie Hayer de 17 points, cette derniĂšre recueillant que 14,6 % des suffrages. En outre, le RN est arrivĂ© en tĂȘte de toutes les rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine, y compris, et câest une premiĂšre, en Bretagne. "Le rĂ©sultat d'un vote sanction", a affirmĂ© Jordan Bardella quelques minutes seulement aprĂšs l'annonce des rĂ©sultats, estimant que les Français avaient "exprimĂ© une volontĂ© de changement, mais aussi un chemin pour l'avenir". "Nous sommes prĂȘts Ă exercer le pouvoir si les Français nous font confiance", a rĂ©agi Marine Le Pen. Le parti "se battra pour avoir une majoritĂ©" et pour que son prĂ©sident, Jordan Bardella, "arrive Ă Matignon" comme Premier ministre Ă lâissue des lĂ©gislatives, a affirmĂ© pour sa part Louis Aliot le vice-prĂ©sident du parti alors quâen coulisse de discrĂštes tractations ont commencĂ©. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion MarĂ©chal doivent se rencontrer ce lundi au siĂšge du RN.
ArrivĂ©e en tĂȘte des Ă©lections europĂ©ennes hier soir en France, lâextrĂȘme droite est-elle pour autant en mesure de s'installer Ă Matignon dĂšs cet Ă©tĂ© ? "Rien n'est acquis, on a affaire Ă deux scrutins diffĂ©rents. Ce ne sont pas les mĂȘmes enjeux, pas les mĂȘmes modalitĂ©s de vote", a expliquĂ© le politologue Jean-Yves Camus. Les europĂ©ennes sont un scrutin Ă la proportionnelle Ă un tour. Avec les lĂ©gislatives, il sâagit dâun scrutin uninominal majoritaire Ă deux tours et pour se qualifier au second tour, un candidat doit rĂ©unir au moins 12,5 % de la totalitĂ© du nombre d'Ă©lecteurs inscrits. Un mode de vote qui a Ă©tĂ© longtemps dĂ©favorable au parti Ă la flamme, mais en 2022, avec la disparition du "front rĂ©publicain", le RN a envoyĂ© 89 dĂ©putĂ©s au Palais-Bourbon, contre huit auparavant.
Quâen sera-t-il le 30 juin et le 7 juillet ? A gauche, lâannonce inattendue de la dissolution de lâAssemblĂ©e nationale a Ă©clipsĂ© le score des EuropĂ©ennes oĂč la tĂȘte de liste PS- Place Publique, menĂ©e par RaphaĂ«l Glucksmann a obtenu 14 % des suffrages, devant la liste LFI de Manon Aubry (10,1 %), lâĂ©cologiste Marie Toussaint (5,5 %) et le communiste, LĂ©on Deffontaines (2,3 %). Dans son ensemble la gauche reprĂ©sente 32 % des suffrages exprimĂ©s. Alors depuis hier soir, de nombreuses voix se sont Ă©levĂ©es pour appeler Ă un rassemblement, un "front populaire" ou le retour de la Nupes. Mais 2024 nâest pas 2022. La gauche va-t-elle parvenir Ă sâunir ou partira-t-elle en ordre dispersĂ© ? Et que vont faire Les RĂ©publicains ?
Les réunions vont se succéder toute la semaine. Vendredi les préfectures devront avoir toutes les candidatures.
LES EXPERTS :
- Dominique ReyniĂ© - Directeur gĂ©nĂ©ral - Fondapol, fondation pour lâinnovation politique - JĂ©rĂŽme JaffrĂ© - Politologue - Chercheur associĂ© au CEVIPOF - Astrid de Villaines - Cheffe du service politique - Huffington Post - Brice Teinturier - Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© - Institut de sondages Ipsos
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C dans l'air du 8 juin - Français : priorité pouvoir d'achat !
« Le combat est sur la bonne voie mais n'est pas terminĂ© ». C'est en ces termes que Christine Lagarde, la prĂ©sident de la Banque centrale europĂ©enne (BCE), a dĂ©crit la situation inflationniste. Au vu de ce constat, l'institution a dĂ©cidĂ© de diminuer ses taux directeurs d'un quart de point, passant le taux de dĂ©pĂŽt de 4% Ă 3,75% et le taux de refinancement Ă 4,25%. «Il est aujourdâhui opportun de rĂ©duire le caractĂšre restrictif de la politique monĂ©taire, aprĂšs avoir maintenu les taux directeurs au mĂȘme niveau pendant neuf mois», a affirmĂ© la BCE dans un communiquĂ©.
Une dĂ©cision attendue depuis des semaines : cette baisse permettra en effet de desserrer l'Ă©tau de l'Ă©conomie europĂ©enne et de faire baisser les taux immobiliers. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs puisque les banques vont ĂȘtre amenĂ©es Ă payer des intĂ©rĂȘts moins Ă©levĂ©s auprĂšs de la BCE. Ce qui leur permet de distribuer des crĂ©dits immobiliers Ă moindre coĂ»t.
Sur le plan immobilier, une autre crise concerne les habitats à loyers modérés (HLM). Le manque de places est en effet cruel et les délais pour en obtenir une peuvent parfois courir sur des années. 1,8 million de ménages attendraient actuellement un HLM. Pour C dans l'air, une équipe de journalistes a suivi une commission d'attribution de ces logements.Enfin, le gouvernement continue de s'attaquer à la « France moche », ces plus de 1500 zones commerciales périphériques s'étalant sur plus de 500 millions de m2. 74 communes ont été sélectionnées dans le cadre du plan de transformation de ces zones pour une enveloppe de 26 millions d'euros. La construction de logements est une des idées mises sur la table. «L'enjeu est de les réinventer pour les soixante prochaines années pour en faire des zones de vie», a expliqué la ministre déléguée aux Entreprises, Olivia Grégoire.
Alors, le pouvoir d'achat va-t-il repartir à la hausse suite à la baisse des taux directeurs de la BCE ? Comment résoudre le problÚme du manque d'HLM ? La transformation de la « France moche » va t-elle dans le bon sens ?
LES EXPERTS :
- THOMAS PORCHER - Ăconomiste, professeur Ă la Paris School of Business
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rĂ©daction de « LâUsine Nouvelle »
- JEAN-LAURENT CASSELY - Spécialiste des modes de vie et de consommation - Maison Cassely
- CORINNE JOLLY - PrĂ©sidente de PAP - Particulier Ă ParticulierDIFFUSION : du lundi au samedi Ă 17h45 FORMAT : 65 minutesPRĂSENTATION : Caroline Roux - Axel de TarlĂ© - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RĂALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, BenoĂźt Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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C dans l'air du 8 juin - Français : priorité pouvoir d'achat !
LES EXPERTS :
- THOMAS PORCHER - Ăconomiste, professeur Ă la Paris School of Business
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rĂ©daction de « LâUsine Nouvelle »
- JEAN-LAURENT CASSELY - Spécialiste des modes de vie et de consommation - Maison Cassely
- CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier -
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C dans l'air du 6 juin - Mirage 2000, instructeurs: jusqu'oĂč ira la France?
Les experts:
- Jean-Dominique Merchet - journaliste Ă L'opinion et auteur de "Sommes-nous prĂȘts pour la guerre? (ed. Robert Laffont)
- Nathalie Saint-Cricq - éditorialiste politique à France Télévisions et auteure de "L'ombre d'un traitre" (ed. de l'observatoire)
- Général Jean-Paul Perruche - général de corps d'armée, expert en stratégie de sécurité et de défense.
- Gallagher Fenwick - éditorialiste et spécialiste des questions internationales. Auteur de "Volodymyr Zelensky, l'Ukraine dans le sang" (éd. du rocher).
- En duplex de Moscou, Julian Colling - journaliste indépendant basé à Moscou.
- Visa fler