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  • C dans l'air du 15 mai 2024 - Fourgon attaqué: Après le carnage...la traque!

    Les experts : 
    Alain BAUER - Professeur au CNAM, auteur de Tu ne tueras point
    Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Nouvel Obs 
    Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
    Christian FLAESCH - Ancien directeur de la police judiciaire de Paris. 
    Etienne BLANC (en duplex) - Sénateur LR et rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic

  • C dans l'air du 15 mai 2024 - Fourgon attaqué: Après le carnage...la traque!

    C’est un choc pour tout le monde de la justice et plus particulièrement l'administration pénitentiaire qui n’avait pas vécu la mort d’un agent depuis plus de trente ans. Hier matin, deux d’entre eux ont été tués, abattus par un commando à la sortie d’un péage d'Incarville, dans l'Eure, lors de l'attaque à l’arme de guerre de leurs fourgons qui transportaient un détenu, Mohamed Amra. Trois autres agents ont été grièvement blessés lors de cette évasion ultraviolente. 

    Après la sidération des premières heures, les syndicats de l’administration pénitentiaire ont appelé à une journée « prisons mortes », fortement suivie aujourd’hui partout en France. L’intersyndicale qui réclame plus de moyens et menace de reconduire le mouvement, a été reçue cet après-midi par le ministre de la Justice alors que la traque se poursuit pour retrouver le fugitif et ses compliques. 
    Depuis hier des centaines de policiers et de gendarmes recherchent les membres du commando et s’intéressent particulièrement au profil du prisonnier évadé : Mohamed Amra, 30 ans, un narcotrafiquant qui n’a jamais été condamné pour de très grosses affaires mais qui récemment avait été mis en examen dans une affaire de tentative de meurtre près de Rouen et un homicide à Marseille. L’homme était également dans les objectifs de l’office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) qui le suspecte d’avoir commandité une tentative d’assassinat, liée aux stupéfiants, visant un Français en Espagne à l’été 2023.

    Cette attaque qui rappelle les assauts des cartels mexicains contre les forces de l’ordre est survenue au moment la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic vient de remettre un rapport alarmant sur l’ampleur de ce phénomène dans le pays après six mois de travail. « Cette commission d’enquête est née des « narchomicides » de Marseille […] Mais c’est un phénomène qui est désormais national qui concerne tout le territoire, les grandes villes, la France des sous-préfectures, les Outre-mer », a expliqué le président socialiste de la commission d’enquête.
    DEA à la française, parquet national antistupéfiants, plan anticorruption… Dans leur rapport de trois tomes, les sénateurs pointent les failles des politiques publiques mises en œuvre dans la lutte contre le trafic de drogues, jugent le plan stups du gouvernement « indigent » et proposent « un traitement de choc » pour mettre fin à l’impunité dont jouissent les criminels du haut spectre, au risque, s’inquiètent-ils, de voir la France se transformer en narco-Etat.

    Alors que s’est-il passé hier matin au péage d'Incarville, dans l'Eure ? Que sait-on du profil Mohamed Amra ? Comment s’organise la traque du fugitif et de ses complices ? Comment lutter contre le narcotrafic ? Enfin que se passe-t-il en Nouvelle-Calédonie ? 

    Les experts : 
    Alain BAUER - Professeur au CNAM, auteur de Tu ne tueras point
    Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Nouvel Obs 
    Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
    Christian FLAESCH - Ancien directeur de la police judiciaire de Paris. 
    Etienne BLANC (en duplex) - Sénateur LR et rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

    Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :

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  • C dans l'air l'invitée du 14 mai avec Mathieu Delahousse, grand reporter au Nouvel Obs.

    Un convoi pénitentiaire a été attaqué par des individus armés au niveau du péage d’Incarville, sur l’autoroute A13 (Eure), ce mardi matin vers 11 heures. Deux agents pénitentiaires sont morts et trois autres sont blessés. “Au moment où je vous parle”, fait savoir le garde des Sceaux, le pronostic vital de deux des trois agents blessés est “engagé”.
     

    Une voiture bélier a percuté le fourgon pour l’obliger à stopper pendant que les assaillants, au moins trois munis d’armes longues, ont ouvert le feu et ont libéré le détenu. Le fourgon transportait donc Mohamed Amra, âgé de 30 ans, pour être entendu par un juge d'instruction au tribunal judiciaire de Rouen. Dans un communiqué, la procureure de la République de Paris souligne que l’homme était "un détenu particulièrement surveillé". Selon les informations du Parisien, le trentenaire avait tenté de scier les barreaux de sa cellule il y a deux jours. Il avait été placé depuis en quartier disciplinaire et son niveau de surveillance avait été élevé à “Escorte 3”.
     

    Mohamed Amra est très défavorablement connu de la police. Cible du service de lutte contre la criminalité organisée, il avait été interpellé dans une affaire d'enlèvement et de tentative d'homicide à Marseille. Il était également connu pour trafic de stupéfiants dans la région rouennaise. On ignore encore à ce stade en revanche s'il avait été condamné ou non à de la prison ferme. "Ses complices ont tiré sur les escortes à l'arme lourde", a précisé le ministre de la Justice lors de son point-presse. C'était un détenu particulièrement surveillé, précise le parquet de Paris. Il purgeait une peine en lien avec un "vol avec effraction". Il est par ailleurs mis en examen pour "enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort". 
     

    Le plan Epervier a été déclenché. 200 gendarmes sont engagés pour retrouver le détenu évadé et ses complices. Un hélicoptère et le GIGN sont aussi mobilisés.
     

    “L’attaque de ce matin, qui a coûté la vie à des agents de l’administration pénitentiaire, est un choc pour nous tous. Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin que justice soit rendue au nom du peuple français. Nous serons intraitables”, a écrit sur X Emmanuel Macron. De son côté, le Premier ministre Gabriel Attal a assuré : "Nous les traquerons, nous les trouverons et ils paieront".
     

    Mathieu Delahousse, grand reporter au Nouvel Obs, reviendra sur cette attaque qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et sur la fuite du détenu avec les assaillants.

  • C dans l'air du 14 mai 2024 : Cannes, le dernier scandale... et la rumeur

    Les experts :

    -    Laure HEINICH - Avocate pénaliste
    -    Alice AUGUSTIN - Grand reporter – Elle 
    -    Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture
    -    Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur 
    -    Adrien BORNE (en duplex) - Journaliste et romancier, auteur de « La vie qui commence »

  • C dans l'air du 14 mai 2024 : Cannes, le dernier scandale... et la rumeur

    La 77e édition du Festival de Cannes ouvre ce mardi alors que la vague #MeToo continue de déferler sur le cinéma français. Dans une longue enquête publiée lundi par le magazine Elle, neuf femmes accusent le producteur Alain Sarde, figure du cinéma d’auteur, avec près de 200 longs-métrages à son actif, de viols, d'agressions sexuelles et de harcèlement. Les faits dénoncés seraient survenus entre 1985 et 2003. Parmi elles, une actrice décrit un viol en 1985, alors qu’elle avait 15 ans. L’avocate de l’homme de cinéma, âgé aujourd’hui de 72 ans, rapporte qu’il est  «indigné et anéanti par ces allégations […] toutes mensongères.»
    Parallèlement, le Centre national du cinéma est toujours dans la tourmente. Plus d’une centaine d’hommes et de femmes travaillant dans le cinéma, dont l’actrice Judith Godrèche, se sont rassemblés lundi au pied du CNC, pour demander le retrait de son président Dominique Boutonnat. Accusé d’agression sexuelle par son filleul, le patron de l’institution est mis en examen et doit être jugé en juin prochain.
    Une centaine de personnalités, dont beaucoup d’actrices, appellent également dans une tribune publiée ce mardi dans les colonnes du Monde à une loi intégrale contre les violences sexuelles. Cette initiative a été prise par La Fondation des femmes, #Metoomédia et l’actrice Anna Mouglalis alors que 94 % des plaintes sont classées sans suite dénoncent les signataires et que la commission d'enquête parlementaire sur les abus et violences dans le milieu du cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité, se réunit à partir d’aujourd’hui pour commencer ses travaux. Les premières convocations partiront ce mercredi. La présence sera alors obligatoire et ces auditions seront sous serment et publiques, sauf avis contraire de la commission. Entendra-t-on des grands noms du cinéma, récemment mis en cause pour des faits de violences sexuelles ? Gérard Depardieu, Benoit Jacquot, Jacques Doillon…Il n’y a pas de liste officielle et s’ils sont convoqués, aucune affaire judiciaire en cours ne pourra être évoquée.

    Il n’y a pas non plus de « liste noire du cinéma français ». Le site d’investigation Mediapart a publié lundi sur son site un article en accès libre pour démentir une rumeur persistante sur les réseaux sociaux et relayée par plusieurs médias selon laquelle une liste de dix noms d'acteurs, réalisateurs et producteurs coupables de violences sexuelles dans le milieu du cinéma pourrait être dévoilée à l'occasion du festival de Cannes. "Depuis plusieurs jours, nous assistons, médusé·es, au parcours fou d'une prétendue liste, voire d'une liste noire d'auteurs de violences sexistes et sexuelles que 'Mediapart' s'apprêterait à révéler en ouverture du Festival de Cannes", "c'est faux, évidemment", écrit le site d'information, qui dénonce "une rumeur émanant d'un compte complotiste, reprise sur les réseaux sociaux, alimentée par plusieurs médias et finissant dans les journaux d'information d'une matinale". Au final, « la rumeur (...) offre une esquive à celles et ceux qui ne veulent entendre ni Judith Godrèche, ni Adèle Haenel, ni Isild Le Besco et tant d’autres. Qui refusent de bousculer leurs certitudes, de questionner le cinéma, le rôle de l’image et de l’art dans nos représentations et la reproduction des rapports de domination et de pouvoir ».

    Les experts :

    -    Laure HEINICH - Avocate pénaliste
    -    Alice AUGUSTIN - Grand reporter – Elle 
    -    Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture
    -    Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur 
    -    Adrien BORNE (en duplex) - Journaliste et romancier, auteur de « La vie qui commence » 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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  • C dans l'air l'invitée du 13 mai  avec Nadia El Fani, réalisatrice, scénariste et productrice franco-tunisienne.

    Des images de l’arrestation de l’avocate tunisienne Sonia Dahmani, voix critique connue du président Kais Saied, font le tour du monde. Mardi dernier, lors d’une émission de télévision, Sonia Dahmani avait lancé d’une façon ironique "de quel pays extraordinaire parle-t-on ?", en réponse à un autre chroniqueur qui venait d’affirmer que les migrants venus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne cherchaient à s’installer en Tunisie. Cette déclaration a été jugée par certains utilisateurs sur les réseaux sociaux comme "dégradante" pour l’image de la Tunisie.

    Selon des médias, Sonia Dahmani fait l’objet d’une enquête pour diffusion de “fausses informations dans le but de porter atteinte à la sûreté publique” et “incitation à un discours de la haine”. Ce samedi, elle était à la Maison de l’avocat à Tunis quand les forces de sécurité ont pris le bâtiment d’assaut. L’interpellation a été filmée par France 24. Quelques jours après, ce dimanche, deux autres chroniqueurs ont été placés en détention. Borhen Bssais, présentateur à la télévision et à la radio et Mourad Zeghidi, chroniqueur. Ils "font l’objet d’un mandat de dépôt de 48 heures", selon l’avocat de Mourad Zeghidi, Ghazi Mrabet.

    En un an et demi, plus de 60 personnes (des journalistes, des avocats et des opposants à Kais Saied) ont fait l’objet de poursuites sur la base de ce texte, selon le Syndicat national des journalistes. Depuis que le président Saied, élu démocratiquement en octobre 2019 pour 5 ans, s’est octroyé les pleins pouvoirs lors d’un coup de force en juillet 2021, des ONG tunisiennes et internationales ont déploré une régression des droits et libertés en Tunisie. Pour cause, la situation est aussi critique entre migrants et habitants à El Amra, une ville à 30 km au nord de Sfax. Selon des activistes, entre 20.000 et 30.000 Subsahariens y attendraient actuellement des conditions favorables pour traverser la Méditerranée.

    Mediapart rapporte que "d’importantes expulsions ont été organisées" la semaine dernière, mais aussi, et "de façon plus inédite", que des représentants associatifs, dont l’ancienne directrice de Terre d’asile Tunisie, ont été arrêtés, "faisant craindre au reste de la société de sombres lendemains". Saadia Mosbah est une égérie du mouvement antiraciste en Tunisie. Elle a été arrêtée ainsi que l'ancienne présidente de la branche locale de France Terre d'Asile.

    Nadia El Fani est réalisatrice, scénariste et productrice franco-tunisienne. Elle reviendra sur la situation en Tunisie où la répression s’accentue après les arrestations de l’avocate Sonia Dahmani et de deux autres chroniqueurs de télévision et de radio.

  • C dans l'air du 13 mai 2024 - Kharkiv menacée : l'Ukraine va-t-elle craquer ?

    LES EXPERTS :

    - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
    - JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense
    - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres
    - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni"
    - PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou pour plusieurs médias.

  • C dans l'air du 13 mai 2024 - Kharkiv menacée : l'Ukraine va-t-elle craquer ?

    Il était le ministre qui a mené l’invasion russe de l’Ukraine depuis plus de deux ans. Sergueï Choïgou a été limogé dimanche par Vladimir Poutine après douze ans à la tête du ministère de la Défense russe lors d’un remaniement surprise en profondeur. Il est remplacé à ce poste stratégique par un économiste, sans aucun bagage militaire : Andreï Belooussov, qui occupait jusqu’à présent la fonction de Premier vice-président du gouvernement russe et a été l’un des principaux conseillers économiques de Vladimir Poutine ces dernières années.

    La longévité du ministre russe de la Défense avait fait couler beaucoup d’encre ces dernières années en Russie. Considéré par certains comme responsable des déboires de l’armée de Poutine en Ukraine, Sergueï Choïgou était notamment dans le viseur du chef de Wagner, Evgueni Prigojine, lors de sa rébellion en juin 2023. Malgré une série de revers humiliants pour les troupes russes en Ukraine en 2022, de nombreuses critiques et 350 000 soldats blessés ou tués depuis deux ans d’après le ministre de la défense britannique, Vladimir Poutine avait maintenu sa confiance envers Sergueï Choïgou. Cette fois, il est écarté de ce poste, mais il demeure cependant dans le cercle rapproché du président russe puisqu’il devient secrétaire du Conseil de Sécurité, poste occupé jusque-là par Nikolaï Patrouchev, qui est, lui, démis de ses fonctions, selon un décret publié par le Kremlin.

    Un remaniement qui interroge au moment où l’armée russe gagne du terrain en Ukraine, notamment dans la région de Kharkiv, la deuxième ville du pays, qui ne se situe qu'à 30 kilomètres de la frontière russe. La rumeur bruissait depuis des semaines que les Russes étaient sur le point d'ouvrir un nouveau front. C’est chose faite depuis le lendemain des célébrations du "Jour de la Victoire" le 9-mai. Quelle est l'étendue de l’avancée russe ? Difficile, à ce stade, de le mesurer. Le commandant en chef des forces ukrainiennes Oleksandr Syrsky a assuré que "les tentatives de percer nos défenses ont été stoppées", mais il a admis que la situation dans la région de Kharkiv s'était "significativement dégradée" et restait "compliquée". Plus de 30 localités sont sous le feu russe et près de 6000 habitants ont été évacués a également expliqué le gouverneur régional, notamment de la commune de Vovtchansk qui est assiégée.

    Depuis six mois, les troupes russes ont augmenté l’intensité de leurs attaques de missiles, et ce alors que les troupes ukrainiennes sont à court de munitions pour leurs batteries antiaériennes Patriot, qui constituaient leur meilleure défense contre de telles attaques. Ainsi, au cours du mois d’avril, la défense aérienne ukrainienne n’est parvenue à abattre que 30 % des missiles tirés par les troupes russes selon le Wall Street Journal. Nos journalistes étaient fin mars à Kharkiv où la vie s’organise sous terre et leur reportage sera diffusé ce soir.
    Alors pourquoi le ministre de la Défense russe a-t-il été limogé ? Quelle est la situation sur le front ukrainien ? Quand est-ce que l’aide américaine et européenne promise parviendra-t-elle sur le terrain ? Et que se passe-t-il en Géorgie ?

    LES EXPERTS :

    - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
    - JEAN-PAUL PERRUCHE - Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense
    - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale, Université Queen Mary de Londres
    - ANNE NIVAT - Reporter de guerre, auteure de "La haine et le déni"
    - PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou pour plusieurs médias. 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • C dans l'air du 11 mai 2024 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson

    LES EXPERTS : 

    - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant - Spécialiste des enjeux internationaux 

    - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société 

    - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France » 

    - DIDIER VARROD - Directeur musical des antennes - Radio France

  • C dans l'air du 11 mai 2024 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson

    La participation d’Israël à l’Eurovision 2024 est très loin de faire l’unanimité. Depuis le mois de décembre dernier, les appels au boycott ou à l'exclusion de l’Etat hébreu du concours de chansons se sont multipliés.
    Plusieurs artistes et activistes propalestiniens s’opposent à la participation d’Israël à cette édition 2024. L’Union européenne de radiotélévision, qui chapeaute l’organisation du concours, a, de son côté, rappelé que l’Eurovision est un événement "apolitique".
    Eden Golan, la jeune chanteuse de vingt ans représentant le pays, s'est pourtant qualifiée pour la finale qui se tient ce soir à Malmö, en Suède. Jeudi, avant la demi-finale, des milliers de personnes ont défilé dans la ville hôte du concours, pour protester contre la participation d’Israël et soutenir le peuple palestinien. Dans la foule se trouvait notamment l’activiste du climat Greta Thunberg.
    Les mouvements de contestations se succèdent et la tension est montée ces derniers jours. Une nouvelle manifestation est en cours en ce moment. Eden Golan est entourée d’un dispositif de sécurité conséquent. En dehors de ses obligations pour le concours, elle est invitée à ne pas sortir de son hôtel.

    A des milliers de kilomètres de Malmö, au Proche Orient, le contexte est extrêmement tendu. Le drame humanitaire en cours pourrait encore s'amplifier.
    Défiant les mises en garde internationales, l'armée israélienne mène en effet depuis mardi des incursions dans l'est de la ville de Rafah, dans la lisière sud de la bande de Gaza, où se massent 1,4 million de réfugiés. Tsahal annonce aujourd'hui qu'"environ 300 000" Palestiniens ont déjà quitté les quartiers est de la ville depuis l'ordre d'évacuation lancé lundi.
    Les réactions internationales ne se font pas attendre. La France demande à Israël de cesser "sans délai" son opération militaire à Rafah, les États-Unis jugent vraisemblable qu'Israël ait violé le droit humanitaire. Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, il a réclamé hier une enquête "indépendante" et "immédiate" après la découverte de fosses communes autour d'hôpitaux de Gaza.
    Coûte que coûte, Israël veut en découdre avec le Hamas, mouvement islamiste responsable d'avoir perpétré le 7 octobre dernier le plus grand massacre de juifs du XXIème siècle. L'Etat hébreu et l'organisation islamiste ont quitté les pourparlers en cours au Caire sans avoir trouvé d'accord de trêve.

    Aux Etats-Unis, alors que le scrutin présidentiel approche et que Donald Trump est en position favorable dans les enquêtes d'opinion, la chanteuse Taylor Swift pourrait-elle inverser la tendance ?
    Devenue en quinze ans de carrière un mastodonte incontesté de l’industrie musicale, la pop star a acquis une grande influence, avec ses 283 millions d’abonnés sur Instagram. Au point de faire pencher la balance en faveur des démocrates ?
    Elue par le magazine Time personnalité de l’année 2023, elle pourrait influencer 18 % des voix estime un sondage pour Newsweek. Celle qui sort progressivement de sa posture apolitique, sans se mouiller totalement, serait un soutien de poids pour le candidat démocrate. D'autant plus que Biden a perdu le soutien d'une partie de la jeunesse suite à ses prises de position sur la guerre menée par Israël en Palestine. Or, ce sont ces jeunes qui pourraient justement lui permettre d'assurer sa réélection.

    L'Eurovision va-t-elle rester "apolitique" ?
    Un cessez-le-feu est-il encore possible dans la bande de Gaza ?
    Taylor Swift va-t-elle se porter à la rescousse de Joe Biden ?

    LES EXPERTS :
    - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant - Spécialiste des enjeux internationaux
    - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société
    - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France »
    - DIDIER VARROD - Directeur musical des antennes - Radio France 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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  • C dans l'air du 10 mai 2024 - JO, investissements, tourisme : la France qui gagne

    LES EXPERTS :
    - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de « Le grand basculement »
    - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des « Économistes Atterrés »
    - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à “La Tribune Dimanche”
    - ISABELLE RAYMOND - Cheffe du service économie et social à France Info

  • C dans l'air du 10 mai 2024 - JO, investissements, tourisme : la France qui gagne

    La ferveur, les sourires, la joie... La cérémonie de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille a été un succès total, portée par près de 200 000 habitants unis dans une même émotion. Le Vieux Port était bondé, les jetées et les parcs étaient noirs de monde pour apercevoir le Belem sur ses derniers mètres de course. La parade grandiose du célèbre trois-mâts leur a offert un spectacle époustouflant, avant de voir le chaudron olympique s'embraser.
    Enfin, la France s'enchante pour ses Jeux. Après des mois de polémiques autour de la sécurité, des transports, de l'organisation, l'arrivée de la flamme dans la cité phocéenne semble avoir provoqué un élan d'enthousiasme chez les Français.
    Le début du relais de la torche olympique concrétise, et de manière positive, l'approche de l'événement. Le compte a rebours est enclenché.

    Mais l'accueil de la plus grande compétition sportive de la planète n'est pas la seule bonne nouvelle de ces dernières semaines. Côté économique, un indicateur a ravi l'exécutif. La France est en effet la destination la plus attractive d’Europe pour les investisseurs étrangers pour la cinquième année consécutive. Le célèbre cabinet d'audit EY a en effet annoncé cette semaine dans son baromètre d’attractivité que pas moins de 1180 projets d’investissement ont été recensées pour cette année. Une bonne nouvelle pour l'emploi. Ces investissements devraient permettre de créer ou de maintenir près de 40 000 emplois dans le pays.
    Pour le gouvernement, ce motif de satisfaction est bienvenu, alors que les chiffres de la croissance sont au plus bas et que l'Etat a enregistré un important dérapage budgétaire.

    Parmi les secteurs économiques dans lesquels la France tire brillamment son épingle du jeu, il y a le tourisme. Le pays est une destination incontournable et est régulièrement celui qui attire le plus de visiteurs au niveau mondial. Cette année encore, avec l'accueil des JO, les étrangers seront nombreux dans l'Hexagone.
    Mais cet afflux massif n'est pas sans générer des défis, notamment sur le littoral. De la Bretagne à la Provence en passant par le pays basque, certaines villes voient leur population multipliée par dix pendant les vacances. L'été, le marché locatif sature et le prix des locations s’envole.
    Problème : les saisonniers doivent, eux aussi, se loger près de leur travail. Un véritable casse-tête pour certains. Il faut en plus composer avec l'explosion du marché des meublés de tourisme type Airbnb, qui limite les possibilité de se loger pour les travailleurs locaux, employés à l'année. Ces derniers parviennent de moins en moins à se loger près de leur lieu de travail et son contraints de s'éloigner toujours plus loin.

    A l'image de Marseille, la France entière est-elle enfin prête à s'enflammer pour ses Jeux ?
    Quelles seront les retombées concrètes des investissements de capitaux étrangers dans le pays ?
    Comment concilier le dynamisme touristique national et la possibilité pour les travailleurs de se loger au plus près de leur emploi ?

    LES EXPERTS :
    - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de « Le grand basculement »
    - THOMAS PORCHER - Économiste, membre des « Économistes Atterrés »
    - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste à “La Tribune Dimanche”
    - ISABELLE RAYMOND - Cheffe du service économie et social à France Info

  • C dans l'air l'invité du 9 mai 2024 - Lucas Pacotte - Coauteur de "La Grande histoire du climat"

    Depuis 3 millions d'années, la Terre connait des changements climatiques. Chaque fois, la faune et la flore ont évolué, le monde s'est transformé, et les humains se sont adaptés. Grâce aux publications scientifiques les plus récentes, les auteurs offrent un exposé rigoureux des changements climatiques qui ont marqué l'histoire humaine et de la manière dont les sociétés ont surmonté ces bouleversements. Une version archéologique du rapport du Giec, de la Préhistoire jusqu'à aujourd'hui. Et qui éclaire l'époque actuelle, dont la particularité est que le changement climatique est une conséquence de l'activité humaine.
    Il y a 20.000 ans, il y avait des pingouins à Marseille, et jusqu'en 3.500 avant J-C, le Sahara n'était que prairies, lacs et rivières...A chaque époque, l'Homme a dû créer, innover, pour survivre : , chasser le renne, coudre ses vêtements, cultiver, migrer...Certaines civilisations ont sombré en partie à cause du climat, comme les Grecs suite à la grande sécheresse en Méditerranée en 1.200 avant J-C. Et que dire de la Révolution française, qui arrive après plusieurs années de froid et de mauvaises récoltes ?
    Archéologue de formation, Lucas Pacotte est professeur d'histoire et auteur pour la chaîne Youtube "Passé sauvage". Avec Clothilde Chamussy, il publie "La grande histoire du climat - comment les humains s’adaptent depuis trois millions d’années" chez Robert Laffont.

  • C dans l'air du 9 mai 2024 - Attal s'engage, Bardella s'envole...

    A un mois jour pour jour des élections européennes, Valérie Hayer, tête de liste des macronistes, peine plus que jamais à imposer sa marque. Sondage après sondage, sa position devient plus inconfortable. Elle est très largement devancée par le RN de Jordan Bardella, sûr de sa force, qui caracole à près de 30% des intentions de vote. La candidate de la majorité est même désormais talonnée par le socialiste Raphaël Glucksmann. Récemment crédité de 14% des intentions de vote, ce dernier est aujourd'hui juste derrière sa rivale, donnée à 15%.
    Pour remobiliser son électorat, l'heure est à la mobilisation générale dans la majorité. Tous les ministres ont été appelés à se déployer sur les réseaux sociaux et sur le terrain. Le chef du gouvernement Gabriel Attal donne l'exemple à ses troupes. Il quadrille ce jeudi la partie sud de la Bretagne, une région considérée comme clé de l'électorat de la majorité. De son côté, la candidate se rend à Bordeaux, avec le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave. Elle sera en Corse demain et samedi.

    La période électorale ne va pas sans son lot de polémiques. En marge d'un meeting de Jordan Bardella et Marine Le Pen, le 1er mai dernier à Perpignan, les propos d'une bénévole des Restos du cœur ont été ont suscité la controverse. Au micro de TF1, Colombe, une sexagénaire au RSA, électrice du RN, a évoqué ses difficultés à vivre décemment et à trouver un emploi. La vidéo a été vue et partagée par des millions de personnes sur les réseaux sociaux.
    Dans la foulée de cette séquence, les Restos du cœur dont la "neutralité politique" est un "principe non négociable", ont indiqué samedi dernier que Colombe ne faisait plus partie de ses bénévoles, assurant qu'elle avait démissionné après un rappel au règlement. Un volontaire peut être en effet candidat à une élection mais doit dans ce cas rester discret sur ses activités au sein de l'association. Après les multiples réactions politiques, les Restos du cœur ont finalement annoncé lundi la réintégration de Colombe.
    A travers l'exemple de Colombe, RN se targue aujourd'hui d'être le représentant des laissés pour compte et mise sur ses promesses d'amélioration des conditions de vie des plus pauvres pour susciter l'espoir.

    Si l'extrême-droite semble plus influente que jamais dans l'Hexagone, en Italie, elle est au pouvoir. Georgia Meloni est en effet présidente du Conseil des ministres depuis 2022 après avoir utilisé les mêmes recettes que le Rassemblement national. Mais ses promesses en direction des classes populaires ont déjà fait long feu. La présidente du parti Frères d'Italie, a en réalité coupé plusieurs aides sociales. La main n'a finalement pas été tendue vers les catégories les plus pauvres de la population. Et ces dernières déchantent.

    La majorité peut-elle encore éviter une déconvenue lors du scrutin européen ?
    Le RN se vante d'être le parti des classes populaires, qu'en est-il vraiment ?
    Quel bilan tirer de l'exercice du pouvoir par l'extrême-droite en Italie ?

    LES EXPERTS :
    - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Auteure de « L’Ombre d’un traître »
    - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - « Les Echos »
    - FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP - Auteur de « La Fracture »

  • C dans l'air du 9 mai 2024 - Attal s'engage, Bardella s'envole...

    A un mois jour pour jour des élections européennes, Valérie Hayer, tête de liste des macronistes, peine plus que jamais à imposer sa marque. Sondage après sondage, sa position devient plus inconfortable. Elle est très largement devancée par le RN de Jordan Bardella, sûr de sa force, qui caracole à près de 30% des intentions de vote. La candidate de la majorité est même désormais talonnée par le socialiste Raphaël Glucksmann. Récemment crédité de 14% des intentions de vote, ce dernier est aujourd'hui juste derrière sa rivale, donnée à 15%.
    Pour remobiliser son électorat, l'heure est à la mobilisation générale dans la majorité. Tous les ministres ont été appelés à se déployer sur les réseaux sociaux et sur le terrain. Le chef du gouvernement Gabriel Attal donne l'exemple à ses troupes. Il quadrille ce jeudi la partie sud de la Bretagne, une région considérée comme clé de l'électorat de la majorité. De son côté, la candidate se rend à Bordeaux, avec le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave. Elle sera en Corse demain et samedi.

    La période électorale ne va pas sans son lot de polémiques. En marge d'un meeting de Jordan Bardella et Marine Le Pen, le 1er mai dernier à Perpignan, les propos d'une bénévole des Restos du cœur ont été ont suscité la controverse. Au micro de TF1, Colombe, une sexagénaire au RSA, électrice du RN, a évoqué ses difficultés à vivre décemment et à trouver un emploi. La vidéo a été vue et partagée par des millions de personnes sur les réseaux sociaux.
    Dans la foulée de cette séquence, les Restos du cœur dont la "neutralité politique" est un "principe non négociable", ont indiqué samedi dernier que Colombe ne faisait plus partie de ses bénévoles, assurant qu'elle avait démissionné après un rappel au règlement. Un volontaire peut être en effet candidat à une élection mais doit dans ce cas rester discret sur ses activités au sein de l'association. Après les multiples réactions politiques, les Restos du cœur ont finalement annoncé lundi la réintégration de Colombe.
    A travers l'exemple de Colombe, RN se targue aujourd'hui d'être le représentant des laissés pour compte et mise sur ses promesses d'amélioration des conditions de vie des plus pauvres pour susciter l'espoir.

    Si l'extrême-droite semble plus influente que jamais dans l'Hexagone, en Italie, elle est au pouvoir. Georgia Meloni est en effet présidente du Conseil des ministres depuis 2022 après avoir utilisé les mêmes recettes que le Rassemblement national. Mais ses promesses en direction des classes populaires ont déjà fait long feu. La présidente du parti Frères d'Italie, a en réalité coupé plusieurs aides sociales. La main n'a finalement pas été tendue vers les catégories les plus pauvres de la population. Et ces dernières déchantent.

    La majorité peut-elle encore éviter une déconvenue lors du scrutin européen ?
    Le RN se vante d'être le parti des classes populaires, qu'en est-il vraiment ?
    Quel bilan tirer de l'exercice du pouvoir par l'extrême-droite en Italie ?

    LES EXPERTS :
    - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Auteure de « L’Ombre d’un traître »
    - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - « Les Echos »
    - FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP - Auteur de « La Fracture »

  • C dans l'air l'invité du 8 mai 2024 - Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter”

    Sophie Sachnine a été dirigeante de médias pendant 25 ans, et accompagne aujourd’hui des entreprises dans l’évolution de leur stratégie. Elle publie “Merci Élisabeth Badinter” aux éditions de l’Observatoire. Un plaidoyer dans lequel elle rend hommage à tous ses combats. Dans ce livre, elle dresse le portrait d’Élisabeth Badinter. “Il est une voix qui, depuis de nombreuses années, défend la cause des femmes sans compromission autant qu’elle porte une pensée universelle, une voix de sage qui prend toujours le temps d’expliquer. Et, chance inouïe, elle est toujours parmi nous. Cette voix, c’est Élisabeth Badinter”.
    Sophie Sachnine recueille aussi de nombreux témoignages de journalistes, de philosophes, de docteurs, de professeurs, d’anciens ministres, de fondatrices d’association féministe et même de femmes de la société civile qui sont admiratives de son parcours. Aujourd'hui le féminisme universaliste d’Élisabeth Badinter qui mêle un combat pour la liberté des femmes et un autre pour l’égalité de leurs droits avec les hommes a laissé la place au féminisme intersectionnel. Pour Sophie Sachnine, “je regrette qu’on oublie l’importance de l’universalisme”, “lorsqu’on regarde dans le détail, pas sûr que tout le monde mette la même signification derrière le mot, ni que les combats servent toujours la cause des femmes. En quelques décennies, il s’est affublé de multiples qualificatifs qui font qu’on n’en comprend parfois plus vraiment le sens, ni l’objectif”.

    Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter” aux éditions de l’Observatoire, reviendra sur l’ensemble de l'œuvre d’Élisabeth Badinter et sur tout ce que nous lui devons.

  • C dans l'air du 8 mai 2024 - A bord du Charles de Gaulle... Nos soldats face à Poutine

    LES EXPERTS :
    - PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace - Ancien pilote de chasse
    - ALAIN BAUER - Professeur au CNAM - Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
    - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
    - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense

  • C dans l'air du 8 mai 2024 - A bord du Charles de Gaulle... Nos soldats face à Poutine

    Vladimir Poutine plus puissant que jamais. Il y a un mois et demi, le dirigeant russe a été réélu à la tête de son pays avec plus de 87 % des voix, au terme d'un scrutin partiellement entaché par des irrégularités. Hier, sous les ors du Kremlin, il a prêté serment sur la constitution. C'était sa cinquième cérémonie d'investiture présidentielle, en un quart de siècle. Au pouvoir depuis 2000, avec une parenthèse lors de laquelle il fut chef du gouvernement, de 2008 à 2012, le président russe doit donc rester en place jusqu'en 2030. Un règne plus long que celui de Staline.
    Vladimir Poutine a inauguré ce cinquième mandat par un discours nationaliste et belliqueux. Il a évoqué la guerre en Ukraine et a assuré que la Russie sortira "plus forte" de "cette période difficile". Le dirigeant l'a même promis aux Russes : "Ensemble nous gagnerons." À l'entendre, la victoire contre les forces de Kiev, soutenues par l'Occident, apparaît "inéluctable".
    L'investiture du chef du Kremlin coïncide en tout cas avec une situation favorable pour l'armée russe sur le front ukrainien. Les humiliants revers subis au printemps et à l'automne 2022 semblent loin. Depuis mi-avril, les assauts russes dans l’Est ont en effet doublé d’intensité. Cette violente offensive généralisée intervient alors que l’Ukraine souffre toujours d’une pénurie de munitions. Les villes de Tchassiv Iar et Otcheretyné sont particulièrement ciblées. De plus, selon les renseignements occidentaux, Moscou se prépare à ouvrir un nouveau front vers la grande ville de Kharkiv dans les prochaines semaines.
    La menace nucléaire russe a, elle, fait son retour. Vladimir Poutine a ordonné lundi la tenue prochaine d’exercices nucléaires en réponse aux propos de dirigeants occidentaux, dont son homologue français Emmanuel Macron, concernant le possible envoi de soldats de l’Otan en Ukraine. Mais la menace ne s'arrête pas là. La perspective – terrifiante – d'une guerre ouverte entre la Russie et l'Europe fait en effet son chemin. En janvier dernier, Rob Bauer, président du Comité militaire de l'OTAN, affirmait qu'une guerre totale avec la Russie pourrait avoir lieu sous 20 ans. "Nous nous préparons à un conflit avec la Russie", avait-t-il indiqué. Cette perspective s'immisce également dans les esprits des autorités russes. Le colonel-général Vladimir Zarudnitski, pense ainsi que le conflit en Ukraine pourrait s'élargir à l'Europe. Il a affirmé que "la possibilité d'une escalade du conflit en Ukraine (...) ne peut être exclue".
    Une autre menace, plus palpable, plane sur la sécurité personnelle du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le Service de sécurité d’Ukraine a en effet affirmé hier avoir mis au jour un réseau d’agents des services secrets russes qui préparait l’assassinat de Volodymyr Zelensky et d’autres hauts responsables en Ukraine.

    De son côté, l’OTAN s’organise et bombe le torse. Le porte-avions Charles-de-Gaulle est ainsi parti lundi 22 avril pour une mission d’environ six semaines en Méditerranée. A son bord, pas moins 3000 marins. Une équipe de C dans l'air a pu embarquer. Akila, "aigle" en roumain, est le nom de cette mission au cours de laquelle le fleuron de la flotte française sera, et c'est inédit, sous commandement de l’Otan durant quinze jours. La France souhaite ainsi afficher sa forte implication au sein de l'alliance atlantique et montre les muscles face à l'agressivité russe.

    En Russie, face à un Poutine tout puissant. Difficile d'incarner encore une opposition politique. Depuis la mort de l'opposant numéro 1 du régime, Alexeï Navalny, la peur règne. Evgenia Kara-Murza, épouse du prisonnier politique russe Vladimir Kara-Murza, est inquiète pour le sort de son mari, condamné l'an passé à vingt-cinq ans de prison pour "haute trahison", et incarcéré dans des conditions très difficiles. Comme Navalny, il avait choisi de rester en Russie pour poursuivre la lutte. Militante pour les droits de l’Homme, son épouse continue en Occident le travail pour soutenir les prisonniers politiques en Russie et faire en sorte que le monde comprenne que "l’agression de Poutine contre l’Ukraine et les répressions à l’intérieur de la Russie sont très liées".

    Face à la Russie et à la pénurie de munitions, combien de temps l'Ukraine peut-elle tenir ?
    Face à la menace russe, que peut faire l’OTAN ? Et quel rôle la France peut-elle jouer au sein de cette alliance ?
    Quelle figure politique peut aujourd'hui encore incarner une opposition ?

    LES EXPERTS :
    - PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace - Ancien pilote de chasse
    - ALAIN BAUER - Professeur au CNAM - Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
    - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
    - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense

  • C dans l'air, l'invité du 7 mai 2024 - Laurent Valdiguié, journaliste et co-auteur de PSG confidential (Robert Laffont)

    Laurent Valdiguié est grand reporter à Marianne. Avec François Vignolle, il publie "PSG Confidential : Argent, politique et barbouzeries, l’histoire secrète du club parisien" aux éditions Robert Laffont, dans lequel il s'immisce dans les coulisses politiques du PSG et de son propriétaire : l'émirat du Qatar.  

    Ce livre dévoile "la sombre histoire du club de la capitale". Le cœur de l'enquête concerne la vente du PSG au Qatar en 2011. "L'émir adore le foot anglais mais le marché saturait en Angleterre. Et il a eu cette opportunité d'investir en France, un peu grâce à Nicolas Sarkozy", raconte François Vignolle à RTL. Pour les deux auteurs, "tout est né autour d’un déjeuner à l’Élysée, le 23  novembre 2010". Les deux enquêteurs indiquent que si le PSG a été racheté par les Qataris, c'est en échange du vote français donné au royaume pour l'organisation du Mondial 2022. "Ce 23 novembre 2010, Nicolas Sarkozy invite un certain nombre de personnes [dont] le prince héritier, son secrétaire général Claude Guéant et puis un invité de la dernière heure, Michel Platini".  

    Le livre revient aussi sur plusieurs enquêtes qui ont été lancées sur des soupçons de barbouzeries d’anciens employés, des raids numériques à l’encontre des ennemis du PSG.   

    Laurent Valdiguié est grand reporter à Marianne et co-auteur de "PSG Confidential" aux éditions Robert Laffont. Il reviendra sur l’histoire secrète du club parisien.