Avsnitt

  • Pour ce dernier podcast de la série, écoutez Claire Gagnaire. Claire est secrétaire générale et directrice des relations extérieures de Hellio, une scale-up spécialisée dans la maîtrise de l'énergie. Son goût pour le lien, son intuition, sa capacité à identifier les bonnes personnes et les bons sujets, son besoin de transmission, lui ont permis de vite identifier un problème, celui du manque de forces vives pour répondre aux chantiers de rénovation énergétiques.

    Ce qu'elle a fait ? Elle a réfléchi à un moyen d’y répondre. Ce moyen, c’est les Reconstructeurs, une école développée par un consortium de spécialistes de la formation et de la rénovation, parmi lesquels Hellio, et permettant de simplifier l’accès à ces métiers, et d’attirer des profils, notamment via la reconversion. Cela en combinant digital et formation sur le terrain.

    Aujourd'hui, les Reconstructeurs, c'est plusieurs appels à projets remportés, comme Deffinum, Compétences et métiers d'avenir; un budget de plusieurs millions d'euros; la création en cours des modules pédagogiques sur la plateforme digitale; une première mesure d'impact prévue pour 2025...

    Il faut absolument écouter son témoignage. Déjà parce qu'elle fait partie de ces personnes solaires qui vous font du bien, et vous donnent ce regain d'énergie permettant d'accomplir soi-même ses propres objectifs. Mais aussi parce que vous y apprendrez plein de choses sur :

    l'importance de bien se connaître, d'être honnête envers soi-même, pour bien comprendre son rôle dans son projet

    comment s'entourer des bonnes personnes en fonction de ses forces et au contraire de ce qu'on ne sait pas faire

    comment construire un projet qui forme à des métiers techniques en valorisant autant les hard que les soft skills

    l'importance de sortir de sa zone de confort en respectant sa boussole interne, ses besoins, son moteur

    la force des rencontres et l'importance ne pas avoir peur du partage de ses idées pour démultiplier l'impact de son projet

    comment le côté systémique d'un projet peut se révéler et croître au fur et à mesure que son impact se confirme

    Bonne écoute !

    Pour contacter Claire, c'est ici https://www.linkedin.com/in/claire-gagnaire-0460131/


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  • #Intrapreneurs4Good revient, avec le portrait de Barbara Feaugas.

    Barbara est International Business Manager chez Arval, une filiale de BNP Paribas spécialisée dans la location de flottes de véhicules et les solutions de mobilité. Son métier, c'est de développer des partenariats avec de grandes entreprises internationales et Arval sur des solutions de mobilité.

    En 2022, après la crise sanitaire, elle a trouvé comment faire converger ses engagements personnels pour plus de justice sociale avec son métier, et a lancé un projet de location de véhicules d'occasion pour les soignants, issus de la flotte d'Arval et proposés à prix coûtant et avec une extension de garantie.

    Son idée a de suite séduit, et Barbara a intégré le programme d'intrapreneuriat à impact de BNP Paribas, le People'sLab4Good, et elle prépare aujourd'hui plusieurs prototypes.

    Ecouter Barbara, c'est mieux comprendre :

    - Le chemin qui mène des idées, des convictions, au projet d'intrapreneuriat qui propose une solution à un problème de société tout en répondant aux enjeux de son entreprise.

    - Comment lever le frein qui empêche de passer à l'action, en se reposant sur du factuel.

    - Comment à l'inverse faire pour rester connecté.e à ses intuitions, ses émotions, pour savoir quoi faire dans les moments de doute.

    Bonne écoute !

    Et pour contacter Barbara : Barbara (Fisch) Feaugas | LinkedIn


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  • Dans cet épisode, j'ai échangé avec Cyprien Noble, qui est chef de projet pour le programme Croix Rouge Mobilités à la Croix Rouge Française.

    Cyprien est guidé par un double objectif : rendre le déplacement, la mobilité, accessible à tous. Mais aussi faire de cet accès un moyen de faire communauté et de contribuer, de se sentir utile et de participer au bien-être de chacun et à la transition écologique et sociale.

    Plus globalement, son projet est une belle preuve par l'exemple du rôle de laboratoire de transformation qu'est l'intrapreneuriat. La méthodologie qu'il développe fait tache d'huile, et peut être répliquée au sein des structures locales de l'association.

    Cyprien est convaincu que pour sortir de la voiture individuelle, avoir un véritable impact sur la mobilité collective d'un territoire, il faut avant tout renforcer les liens et la confiance. Bref, miser sur l'individu avant de développer x nouvelles technologies et solutions.

    Son retour d’expérience est riche d'enseignements sur :


    - L'importance de partir du principe que chacun peut être à la fois bénéficiaire et contributeur, dans un système d'entraide circulaire, et qu'agir sur la mobilité ne nécessite pas d'être un expert de la mobilité.

    - La démarche et les questions à se poser avant de lancer son projet, et la nécessité de se poser les bonnes questions, comme comment faire pour miser sur le lien humain et pas la technologie pour résoudre le problème de la mobilité individuelle.

    - Comment développer une méthodologie à la fois universelle et assez souple pour s'adapter à chaque problématique, et rendre chacun porteur de projet tout en l'accompagnant.

    - Le rôle de l'intrapreneuriat à l'échelle de l'entreprise, pour tester une idée, une méthode, avant de l'essaimer et de la répliquer à plus grande échelle.


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  • L’intrapreneure que je vous propose de découvrir ce mois-ci, c’est Catherine Wurth. Catherine travaille pour BGL BNP Paribas au Luxembourg. Elle a lancé en 2019 Finance4Good, un compte d’épargne solidaire qui permet aux souscripteurs de donner du sens à leur épargne et de financer des entreprises à impact social et environnemental. Ce service, c’est un peu la continuité logique de son parcours et de son envie permanente d’avoir un impact. De la création d’une ONG pour les femmes à son passage au sein d’un incubateur social avant de rejoindre un grand groupe pour agir de l’intérieur, c’est toute sa carrière qui est motivée depuis le début par cette ambition. Et cela se ressent sur sa perception de l’intrapreneuriat. Pour elle, être intrapreneur∙e est avant tout une attitude, une façon d’être, et un moyen d’infuser le changement en interne pour être plus durable et responsable. Au quotidien, c’est également comme cela qu’elle vit son rôle, et participe à plusieurs projets liés à la Finance Durable. C’est parti pour une demi-heure en sa compagnie !

    Le retour d’expérience de Catherine est riche d’apprentissages sur :

    - L’influence qu’un projet d’intrapreneur∙e peut avoir sur une équipe et/ou un pôle en facilitant le lancement et la gestion de nouveaux projets à impact.
    - La nécessité de prendre du recul sur son projet à un moment, en acceptant de passer la main ou de se retirer, pour faciliter un déploiement sans biais émotionnels.
    - L’importance de conserver son attitude intrapreneuriale au quotidien, et plus particulièrement dans la gestion de projets compliqués.
    - L’impact de l’intrapreneuriat sur la transformation personnelle de l’individu.
    - Le rôle des collaborateurs sur la transformation globale de l’entreprise, et plus particulièrement des collaborateurs ayant acquis une posture intrapreneuriale.
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  • Pour ouvrir l’année 2021, place à un pionnier de l’intrapreneuriat et de la responsabilité sociétale : Jean-François Connan, directeur de la responsabilité et de l’innovation sociale pour le groupe Adecco.

    Quand on fait le détail de ses missions, l’homme fait figure de marionnettiste : son champ d’expertise couvre deux grands pôles, les luttes contre les discriminations, la diversité et l’inclusion, et la politique RSE, qui comprend la politique environnementale, les achats responsables ou encore les notations extra-financières.

    Il dirige aussi la Fondation et le ThinkTank LeLabo d’Adecco, préside une série d’entreprises de l’ESS intégrées au Groupe, comme Humando et Les Deux Rives, et a fondé et dirige des entreprises et associations qui font la part belle à plus d’inclusion.

    Son témoignage est clé, autant au niveau de l’expérience individuelle que collective, en illustrant les différentes étapes de l’intégration de la responsabilité sociétale au cœur de la stratégie d’une entreprise.

    En l’écoutant, vous en saurez plus sur :

    - Comment déterminer ses externalités négatives et ses véritables champs d’action opérationnels pour avoir de l’impact ?

    - Comment être là où l’on nous attend, sur le terrain de l’impact ?

    - Comment dépasser les idées reçues, voire le déni, pour apporter une vraie démarche de responsabilité sociétale ?

    - Comment se poser les bonnes questions sur sa responsabilité individuelle et sur son envie d’agir, avant de passer à l’action ?

    - Comment l’intégration de process responsables rend l’entreprise plus agile et résistante dans les périodes de crise ?

    - Comment travailler en coopétition avec ses concurrents bénéficie à son propre secteur d’activités ?

    Une belle façon de commencer l’année. Bon podcast !

    Si vous voulez contacter Jean-François :

    https://www.linkedin.com/in/jean-françois-connan-4814055a/


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  • #Intrapreneurs4Good s'est adapté à la crise sanitaire et vous propose de découvrir le portrait d'intrapreneurs qui dès le début de la pandémie ont identifié des besoins et ont cherché par tous les moyens d'y répondre, développant de nouvelles offres de services et de produits adaptés à l'urgence.

    L'intrapreneur qui témoigne ce mois-ci, c'est Yoann Kassi-Vivier. Yoann est intrapreneur public. Dans le détail, il est conseiller du DJEPVA, la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire, et de la vie associative.
    Il est aussi chargé du développement numérique et des politiques d'engagement civique par Gabriel Attal.
    Et enfin, il est intrapreneur de la startup d'Etat d'Engagement civique. C'est pour cette dernière casquette que je l'ai contacté. Pendant la pandémie, la plateforme a été adaptée en quelques jours pour répondre aux besoins des structures associatives malmenées par la crise.

    Pourquoi écouter son témoignage ? Comment est-ce qu'on répond à un besoin d'engagement d'urgence en temps réel ? Quelles sont les difficultés, même quand son projet est à la base d'intérêt général ?
    - Parce qu'il rappelle à quel point l'important est le WHY, pourquoi fait-on les choses, et pas sa solution en soi.
    - Parce qu'il est un symbole de l'envie de se sentir utile et de comment passer à l'action.
    - Parce qu'il montre comment on peut répondre à un besoin d'engagement d'urgence en temps réel en se basant sur une solution existante.
    - Parce qu'il revient sur comment on pérennise ensuite un projet lancé pour répondre à une urgence.

    Si vous voulez contacter Yoann :
    https://www.linkedin.com/in/yoannkassivivier/
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  • #Intrapreneurs4Good s'adapte au confinement et vous propose de découvrir le portrait d'intrapreneurs qui dès le début de la crise sanitaire ont identifié des besoins et ont cherché par tous les moyens d'y répondre, développant de nouvelles offres de services et de produits adaptés à l'urgence.

    Premier Intrapreneur à témoigner, Théophile Guettier. Qui est en fait un ex intrapreneur. En janvier 2020, il quittait Bosch après 4 années d'une expérience intrapreneuriale autour de l'impression 3D et de l'industrie du futur. Avec la crise sanitaire, il se rend vite compte qu'il peut proposer une réponse à la pénurie de matériel barrière comme les visières de sécurité, en mettant à profit ses compétences et les méthodes agiles acquises.

    Pourquoi écouter son témoignage ?

    - Parce qu'il est un formidable message de résilience et de reconversion, avec la capacité de répondre vite à un besoin de société fort.
    - Parce que l'on retrouve dans son parcours des caractéristiques qui semblent récurrentes chez les intrapreneurs : agilité, volonté de trouver un sens, capacité à tester et s'adapter, frugalité.
    - Parce qu'il nous rappelle que toute expérience a une utilité et peut-être mise à profit, et qu'il faut en finir avec la notion d'échec.
    - Parce qu'il permet de voir comment l'on peut passer d'un modèle de bénévolat au Business for Good sans dénaturer le sens de son action.

    Si vous voulez contacter Théophile ou en savoir plus sur les visières :
    https://www.linkedin.com/in/tguettier/
    https://www.facebook.com/visierecovid19/

    (Un merci tout particulier à mes voisins Virginie et Guillaume : agilité et solidarité ont aussi été requises pour la réalisation de ce podcast !)
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  • On commence l’année 2020 avec Sophie Guignard, intrapreneure chez ENGIE et fondatrice de Energy Bay, une plateforme qui optimise les stocks et facilite l'échange de pièces de rechange dans l'industrie du secteur de l'énergie.

    Son projet valorise l'économie circulaire dans un secteur ayant encore peu défriché le sujet.

    Aujourd'hui, Sophie est à plein temps sur son Energy Bay, et travaille avec une équipe d'une dizaine de personnes avec un nouvel objectif en tête : mettre en place des partenariats avec des acteurs issus de différentes industries pour multiplier son impact.

    Son témoignage nous éclaire sur :

    - comment l'intrapreneuriat permet autant de développer les soft que les hard skills

    - comment le mode agile permet de lancer des projets à impact positif avec un vrai ancrage dans l’entreprise

    - le fait que l’intrapreneur.e et son entreprise peuvent ne pas avoir conscience dès le début de l’impact d’un projet

    - comment l’impact d’un projet peut prendre de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure de son déploiement

    - la force de la coopération pour avancer sur des projets 4 Good

    - comment les modèles d'affaires des projets à impact bénéficient de la coopetition


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  • Ce mois-ci, #Intrapreneurs4Good a tendu le micro à Christine Lamidel, intrapreneure chez BNP Paribas et fondatrice de Tilia, qui accompagne les aidants de personnes fragilisées par la maladie, le handicap ou le grand âge.

    On n'en parle encore pas assez, mais en France, plus de 11 millions de personnes endossent ce rôle, chronophage et peu reconnu.

    D'où l'envie pour la jeune femme de créer une application et un service pour alléger la charge mentale et simplifier l'organisation du quotidien comme la prise et le rappel de rendez-vous, le suivi des prestataires...

    Aujourd'hui, Tilia a un statut de startup interne, et est devenue une filiale du Groupe, avec des clients internes et externes, particuliers et entreprises.

    Le retour d'expérience de Christine est important pour comprendre :

    - l'importance du rôle du management dans la réussite d'un projet intrapreneurial
    - comment l'émotion sert la motivation et la force de conviction
    - la multiplicité des statuts qui peuvent exister, de la business unit à la startup interne
    - la difficulté de devoir prouver sa légitimité en permanence
    - comment l'intrapreneuriat demande un investissement similaire à celui d'un entrepreneur
    - comment l'intrapreneuriat est un levier efficace d'empowerment au féminin et de leadership
    - que l'on a le droit de se sentir profondément intrapreneur.e à impact, et pas forcément un.e entrepreneur.e en devenir

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  • Ce mois-ci, nous vous proposons de faire la connaissance de Joan Bohan, intrapreneure chez Disney. Joan est la fondatrice de Dysnie, un projet d’édition de livres et dessins animés adaptés aux enfants DYS (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie...). Son but ? Permettre plus d’inclusion bien sûr, mais aussi transformer la façon de voir les enfants DYS.

    Depuis qu’elle a intégré le programme d’intrapreneuriat de Disney, Joan a lancé plusieurs livres physiques et e-book, ainsi que des programmes animés. Elle a également pu faire la preuve de l’impact de son projet, et prouvé la réalité d’un nouveau modèle d’affaires.

    Nous publions son portrait en octobre pour une bonne raison : il s’agit du mois dédié à la sensibilisation des troubles DYS, le #DyslexiaAwarenessMonth, créé par l’International Dyslexia Association. Plus globalement vous pouvez aller sur le site de la Fédération Française des DYS pour en savoir plus.

    Le retour d’expérience de Joan est particulièrement intéressant pour comprendre :

    - comment un projet intrapreneurial peut naître simultanément d’une opportunité professionnelle et d’une problématique personnelle
    - comment convaincre et faire la preuve quand le Top Management est favorable à son projet mais n’en perçoit pas l’intérêt business
    - l’importance de la preuve par l’exemple pour diffuser l’intrapreneuriat et le 4 Good dans toutes les strates de l’entreprise
    - comment surmonter les difficultés après la phase euphorisante de l’incubation

    Vous avez aimé? Faites-le savoir et partagez, likez, notre podcast dédié aux #Intrapreneurs4Good !
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  • Ce mois-ci, #Intrapreneurs4Good tend le micro à Zohra Lebel-Sedki (https://www.linkedin.com/in/zohra-lebel-sedki-a2a08388/)! Zohra, fonctionnaire d’Etat, a lancé il y a 2 ans Administration+ (https://beta.gouv.fr/startups/aplus.html), une plateforme de mise en relation des agents publics avec les aidants, pour dénouer des blocages dans les dossiers des usagers. Le service, développé au sein de l’incubateur d’Etat beta.gouv.fr, sera déployé à partir d’octobre dans les Maisons de services au public (https://www.maisondeservicesaupublic.fr/).

    Pourquoi l’écouter ?
    • Parce qu’elle nous rappelle que ce sont les collaborateurs sur le terrain qui sont les plus légitimes pour identifier les problèmes et apporter des solutions à forte valeur ajoutée.

    • Parce qu’elle revient sur les enjeux autour du développement personnel de l’intrapreneuriat : apprendre à oser, multiplier ses compétences, transformer sa façon de travailler…

    • Parce que l’intrapreneuriat lui a apporté un véritable équilibre en lui permettant de travailler en mode entrepreneure sans avoir la responsabilité d’une entreprise.

    • Parce qu’elle démontre que la mesure de l’impact se jauge aussi au bien-être apporté aux utilisateurs et aux économies réalisées, en réduisant les délais de résolution de dossiers compliqués.

    • Parce que Administration+ et les startup d’Etat favorisent une transformation publique en profondeur en favorisant les échanges entre plusieurs mondes qui ne se rencontraient pas.

    Bonne écoute ! Et si vous avez aimé, likez, partagez, pour diffuser l’intrapreneuriat à impact positif !


    Pour rejoindre le mouvement #Intrapreneurs4Good, rejoignez-nous sur Twitter http://twitter.com/Intra4Good et Instagram http://instagram.com/Intrapreneurs4Good !

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  • Dans ce podcast, vous découvrirez Siham Laux, co-fondatrice d’Ôfildesvoisins (http://ofildesvoisins.house/). Siham a d’abord développé son projet dans le cadre du programme d’intrapreneuriat de La Poste, avant de poursuivre de ses propres ailes. Elle est aujourd’hui entrepreneure, et revient sur son expérience intrapreneuriale, fondamentale pour encourager à agir les collaborateurs sur le terrain et qui peuvent avoir un impact positif réel.

    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres :

    00:00 – Des études guidées par l’envie de découverte

    Mon parcours ne s’est pas fait de manière consciente, il s’agissait plus d’aller vers la découverte.
    Après mes études j’ai créé une entreprise pour monter en compétences sur certains sujets et gagner de l’argent en attendant de trouver l’emploi qui me correspondrait vraiment.

    03:40 – Pas besoin d’attendre d’avoir le titre pour agir comme un.e intrapreneur.e

    Le parcours que j’ai eu à La Poste était finalement un parcours d’intrapreneure même si on n’appelait pas encore ça comme ça. J’étais une entrepreneure dans l’âme, j’ai agi en entreprise comme je l’aurais fait pour ma propre boîte.
    La notion de marque employeur pousse à innover, et encourage la tendance autour de l’intrapreneuriat. Cela permet d’attirer des profils atypiques qui iraient peut-être travailler en startup.

    08:50 –Savoir détecter si son projet doit rester à l’intérieur ou s’émanciper

    La difficulté de l’intrapreneuriat, c’est de créer un projet qui suit une feuille de route et qui colle aux orientations stratégiques de son entreprise. Ce qui est difficile quand tu es mis à disposition pendant 18 mois à 100% de ton temps sur ton projet.

    13:51 – Donner du sens, un pré-requis

    On doit faire des projets à impact, c’est sûr, mais surtout qui fassent sens pour les gens. Ce qui m’anime, c’est cela, le sens. La façon dont on construit le marché de l’immobilier aujourd’hui, ça n’en a pas. On demande aux gens de coller à des process qui ne correspondent pas à leurs valeurs, leur projet de vie.

    16:00 – Comment trouver un bon projet ? En étant à l’écoute de ses besoins et en permettant aux autres d’exprimer les leurs

    Le projet est très inspiré de ma façon de vivre dans un environnement pensé par ses habitants. Je souhaitais que tout un chacun puisse avoir accès à un logement qui lui corresponde vraiment.

    19:54 – Ne pas se sentir intra ou entrepreneur, mais avoir une posture d’acteur du changement

    J’ai l’impression de travailler pour quelque chose qui a un impact, ça valide le fait que je n’envisagerais pas désormais de travailler autrement.
    On parle peut-être d’intrapreneurs parce que cela fait encore un peu peur, que le chef d’entreprise ne sait pas travailler en équipe. Alors qu’au final on est juste des entrepreneurs en interne.

    24:03 – L’intrapreneuriat pour encourager les acteurs du terrain à développer des projets à impact

    Ma conviction c’est que ceux qui savent le mieux ce qui va avoir un impact, ce sont les gens du terrain. Il faut développer l’intrapreneuriat auprès de ces personnes-là, car ce sont eux qui auront un réel impact positif et économique.

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  • Dans ce podcast vous découvrirez Jérôme de Tomasi, intrapreneur chez Vinci depuis 2 ans. Jérôme a fondé Waste MarketPlace, qui facilite la gestion et le recyclage des déchets sur les chantiers. Pour convaincre son entreprise, et avoir un impact environnemental, il a d’abord construit un projet business. Son parcours est riche en enseignements sur la stratégie à avoir pour encourager le plus grand nombre à devenir acteurs du changement.

    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 – L’intrapreneuriat après un parcours de slasheur
    J’ai changé de métiers plusieurs fois, j’ai une formation de gestionnaire et j’ai commencé sur des chantiers en Afrique, puis je suis devenu conducteur de travaux sur le tas, avant de revenir au contrôle de gestion.

    04 :47 - Etre opérationnel et savoir s’adapter chevillés au corps
    Le chantier, c’est une gestion de crise permanente, ou presque. J’adore être opérationnel, avoir les pieds sur le chantier, être au contact direct des éléments et des hommes, m’adapter, répondre à une question que l’on n’imaginait pas 30 secondes auparavant.

    08 :10 –Les qualités d’un intrapreneur ? Aimer l’inconnu, se sentir légitime
    J’ai toujours aimé travailler dans l’urgence, il faut savoir ne pas être désemparé quand arrive quelque chose qu’on n’avait pas prévu. Dans la vie d’intrapreneur ou d’entrepreneur, c’est le quotidien. J’aime cette adrénaline liée à l’inconnu.
    Se sentir légitime est fondamental pour mener un projet quel qu’il soit. Ma légitimité est venue de ce passé où j’avais appris des choses que Vinci maîtrisait moins.

    11 : 59 – Quand l’intrapreneuriat permet de sauter le pas dans des conditions optimum
    J’ai toujours été salarié, on ne bascule pas comme ça. Mais l’intrapreneuriat n’est pas se raccrocher à une société que l’on connaît. C’est faciliter toute la préparation en amont qui permet, via l’incubation, les coachs, de se faire une idée la plus pertinente possible de savoir si l’on a une chance d’y arriver, tout en restant salarié.

    16 :47 – Pour convaincre, il faut savoir aussi miser sur le business avant l’impact
    L’impact positif est l’un des buts du lancement de son projet. Mais si c’est votre seule proposition de valeur, cela ne passera pas. Il faut que votre projet ne prenne pas plus de temps à vos clients potentiels, et que cela leur coûte au maximum la même chose.

    19 :02 – Trouver les bons arguments économiques pour convaincre
    Même si dans ma vie personnelle je fais attention à ce que je consomme et rejette, je suis partisan d’objectifs mesurables et mesurés. Il faut amener au client une explication qui le convainc de rejoindre le mouvement. Vos convictions ne sont pas les siennes. Il faut un discours d’abord plus édulcoré, et cela passe je crois par l’aspect économique et business.

    21 :19 – Etre Intrapreneur4Good, une force pour l’intrapreneur
    Avoir un projet à impact positif est un facteur positif de plus pour un intrapreneur, mais qui n’élimine pas tous les autres. Un investisseur investit rarement sur une idée philosophique, mais sur un potentiel.

    23 :12 – Un inconvénient ? Avoir un investisseur principal unique
    La démarche de développement du business est la même que pour un entrepreneur : aller chercher des clients, les convaincre, par une offre pertinente. Le fait d’être adossé à un grand groupe offre en plus un back office simplifié.
    On a un actionnaire puissant, mais on n’a qu’un seul actionnaire. Il faut faire en sorte de le convaincre, on est dans un schéma 0 ou 1.

    25 :53 – Un rôle d’ambassadeur
    Nous communiquons régulièrement lors de sessions au sein du programme Leonard. Le discours que l’on tient est généralement hyper positif, et je vois que cela fait du bien aux personnes qui l’entendent. Depuis, plusieurs autres projets ont été présentés...

  • Dans ce podcast vous découvrirez Emmanuelle Fenard, intrapreneure depuis un an avec Tangata, une marketplace pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. La particularité du parcours d’Emmanuelle ? Son projet l’a amenée en moins d’un an du poste de directrice marketing chez BNP Paribas Cardif à celui de directrice de la maison des entrepreneurs & Co de BNP Paribas. Une belle illustration des différentes opportunités créées par l’intrapreneuriat.
    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’interview en plusieurs chapitres.

    00’00 : L’intrapreneuriat pour faire évoluer sa carrière
    « Les choses sont allées incroyablement vite, je suis sortie d’un programme d’intrapreunariat avec un projet qui est devenu mon poste, une évolution incroyable en un an de temps ! »

    02’55 : Rester fidèle à son objectif en étant ouvert aux opportunités de parcours
    « Je n’avais pas envisagé que la finalité de mon projet soit ce poste de Directrice de la maison des entrepreneurs & Co. Le parcours d’un intrapreneur est plein de rebondissements mais j’ai toujours eu la volonté de concrétiser mon idée en m’adaptant et en la faisant pivoter au fil des rencontres et des ambitions de l’entreprise ».

    06’27 : La réussite de l’intrapreneuriat dépend d’un écosystème encadrant
    « On peut avoir les idées sans la méthode mais il faut l’acquérir pour faire de belles choses »
    « Ce qui fait sens c’est cette mise en relation de tout un écosystème d’acteurs avec cette méthodologie et cette façon de faire éclore des projets à impact. On diffuse des compétences qui vont au-delà des métiers des personnes. »

    10’19 : Les priorités : le test and learn, convaincre avec un budget maîtrisé
    « Il faut tester une idée, la challenger auprès de sa cible et l’améliorer avant d’y investir trop d’argent. Dans un grand Groupe, les critères de rentabilité du business ne sont pas tout à fait ceux du business for good. L’investissement dans l’intrapreneuriat for Good peut être une difficulté. »

    14’05 : Quand l'intrapreneuriat redonne du sens
    « Contrairement aux idées reçues la banque permet d’exprimer sa créativité car on peut accompagner toujours plus loin les entrepreneurs et clients particuliers dans leurs projets grâce aux offres proposées. »
    « Aujourd’hui on ne peut plus dissocier travail et sens, être alignée entre « qui je suis » et « ce que je fais » a toujours été un de mes moteurs. »

    16’23 : Le For Good, un état d’esprit
    « Avec le programme Intrapreneurs4Good, j’ai vraiment eu l’impression de réconcilier ma vie professionnelle et personnelle grâce au For Good en alignant mes deux préoccupations »

    18’35 : Passer du mécénat au social business dépend aussi des moyens mis à disposition en interne
    « Quand on crée un projet For Good, comment ne pas en faire simplement un projet associatif mais un projet business ? C’est à chacun d’utiliser cette ouverture, cette autonomie et ces moyens mis à disposition par l’entreprise pour aller plus loin »

    20’44 : Etre utile à son entreprise et à soi
    « Je n’ai jamais vraiment fait de distinguo entre collaboratrice et intrapreneuse, je me suis toujours sentie une collaboratrice libre d’entreprendre dans le cadre de la vision stratégique de l’entreprise. »

    22’35 : Les pratiques intrapreneuriales, bientôt la norme en entreprise ?
    « L’intrapreneuriat est utile pour insuffler ces pratiques mais tout le monde n’a pas forcément envie d’innover et créer. Les collaborateurs peuvent contribuer à leur niveau, en restant dans un cadre, à l’amélioration du résultat final sans forcer tout à chacun à devenir intrapreneur. »
    « Un bon intrapreneur doit s’entourer de collaborateurs dotés de compétences complémentaires aux siennes et laisser la main à ces experts pour travailler ensemble. »

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  • Dans ce podcast vous découvrirez Christophe Audouin, directeur général de Les Prés Rient Bio. Il y a 13 ans, Christophe a créé la marque Les 2 Vaches, filiale de Danone, qu’il a montée sous forme de projet intrapreneurial. L'objectif était de valoriser les produits laitiers biologiques à une époque où l’agriculture bio était moins connue. Son témoignage est passionnant pour comprendre comment l’intrapreneuriat peut permettre de prototyper de nouveaux business model capables de devenir ensuite des entités à part entières.

    Pour vous faciliter l'écoute, nous avons découpé ce podcast en plusieurs chapitres :

    00:00 – L’intrapreneuriat pour oser un nouveau business model
    « C’est probablement la chose la plus fondamentale qui explique le succès de Les 2 Vaches sur le marché : un parti pris d’organisation consistant, sans trop le savoir à l’époque, à ouvrir une entreprise intrapreneuriale chez Danone. »

    4:19 – Le déclic : l’intrapreneuriat qui sensibilise au 4Good
    « Ma conviction s'est renforcée peu à peu, au gré des rencontres, des événements personnels et professionnels. Je me suis rendu compte qu’à partir d’un modèle d’activité lucratif, on pouvait aussi changer le monde, tout du moins celui qu’on maîtrise à travers notre activité. »

    6:20 – Intraprendre pour plus d’impact
    « J'ai vraiment compris l’impact positif ou négatif des choix que l'on peut faire en tant que chef d’entreprise et pas seulement chef de projet. On se sent bien plus responsable quand on est intrapreneur, quand on gère un business. »

    8:13 – Un cheminement vers l’intrapreneuriat
    « Devenir intrapreneur était le meilleur choix possible pour moi : ça me permettait d’entreprendre en étant toujours dans le cadre d’une grande entreprise, avec, il faut l’avouer, une certaine forme de confort, de l’excellence dans un certain nombre de sujets, notamment pour tout ce qui touche à l’exécution, les fonctions support, et à côté de ça, un mandat et une autonomie très forts, pratiquement dignes d’un entrepreneur. »

    12:19 – Un nouveau modèle économique qui a du sens
    « J’ai fait de l’intrapreneuriat pour l’intrapreneuriat ; je n’avais pas réalisé à l’époque ce que ça pouvait vraiment apporter à l’entreprise. J’avais compris ce que ça pouvait m’apporter à moi : une possibilité d’être plus autonome, plus libre, d’aller au bout de ce que j’avais envie de faire. »

    16:46 – Convaincre par l’action
    « Il y a deux façons de ruisseler dans les entreprises comme Danone :
    1. Faire en sorte que notre modèle en tant que tel et le mindset de l’entreprise soient copiés-collés sur d’autres types d’entreprises.
    2. Promouvoir ce qu’on arrive à faire, notre rôle de pionnier et de lab pour permettre à Danone d’infuser, de récupérer un certain nombre de labs, à tous les niveaux. »

    21:42 – L’intrapreneuriat 4Good pour changer de modèle
    « Je me vis comme quelqu’un qui a la possibilité, avec mes décisions, de changer et améliorer le modèle existant. Il faut aussi veiller à ce que ce que l'on a mis en place perdure, évolue, s’adapte au Groupe et à son environnement. Il faut se battre pour cette organisation particulière car elle permet réellement de changer les choses et bien sûr d’infuser en interne. »

    22:57 - Des conseils ? Avoir l’envie et une bonne gouvernance
    « Il ne faut jamais se censurer, il ne faut pas hésiter à lever la main pour dire « j’ai une envie, j’ai un projet ». Il n'y a pas besoin d'attendre le bon moment, le bon moment c’est quand on a envie de le faire. »
    « Je recommande de discuter autant le fond du projet que les conditions et la gouvernance du projet. C’est illusoire de croire que l’on peut se lancer sans avoir stabilisé la pérennité et la durabilité du projet intrapreneurial. »

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  • Dans ce podcast vous découvrirez Nicolas Cordier, intrapreneur chez Leroy Merlin depuis 7 ans. Nicolas est l’un des pionniers français de l’intrapreneuriat social, avec un projet permettant à des personnes en situation de précarité de « mieux habiter » en bénéficiant de produits issus de surstocks. Son témoignage nous parle, car il a su transformer une conviction en action : la mission de l’entreprise doit avoir un impact social, qui génère également de nouveaux relais de business, et qui créent les métiers de demain.

    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 – Entrepreneur social avant d’être intrapreneur
    « Ma première expérience professionnelle au Chili dans le microcrédit a marié de manière très naturelle impact social et logique économique, et instauré chez moi cette envie d’être aligné entre mes valeurs et ce que je fais, qui je suis et mon engagement professionnel »

    3 :51 – Le déclic : l’envie de traduire tous les jours la mission de son entreprise
    « Un voyage d’entreprise immersif nous a fait réaliser que si nous nous mettions en mode design thinking à la recherche de solutions nouvelles pour des habitants en situation de précarité, en partenariat avec notre écosystème, nous avions le moyen de contribuer à un mieux habiter accessible à tous. Ce qui traduit finalement notre mission, qui redevient un driver au quotidien »
    « Si on cherche à résoudre des problématiques sociétales avec le réflexe du carnet de chèques ou du bénévolat, on ne va pas aller loin sur l’impact sociétal qu’on pourra générer, et on ne changera pas fondamentalement le métier de l’entreprise. Il faut inscrire l’impact au cœur de la logique compétitive de l’entreprise »

    12 :32 – Pour intégrer le social business : affirmer son rôle, expérimenter vite
    « La construction de nouveaux modèles à la frontière de l’économique et du social passe par plusieurs phases pour pouvoir émerger et prendre corps au sein d’une entreprise : il faut d’abord lever des impensables, s’autoriser à avoir un rôle sociétal et l’affirmer, et expérimenter très rapidement sur le terrain pour parler au présent et pas au conditionnel »

    15 :56 – La force du témoignage pour convaincre en interne
    « Il faut pouvoir rendre compte de ce qui n’apparaît pas dans les comptes : la force du témoignage est importante. Il faut donner la parole aux collaborateurs qui agissent, aux bénéficiaires, aux structures qui nous accompagnent »
    « Rendre compte permet aussi de constater les difficultés et d’évoluer »

    19 :47 – Se sentir légitime en tant qu’intrapreneur
    « Etre intrapreneur, c’est d’abord une désobéissance qui réussit. Il faut apprendre à ouvrir des voies nouvelles, ce qui se fait sans demander de validations. Pour que ça s’ancre dans le cœur de métier de l’entreprise, il faut ensuite évidemment valider son idée, ce qui se fait en partageant des expériences concrètes : qu’est-ce qu’on a réalisé et qu’est-ce que ça apporte »

    23 :10 – Les conseils : côtoyer les bénéficiaires, communiquer
    « Il faut aller sur le terrain rapidement, côtoyer le besoin des personnes qui seront les bénéficiaires. Expérimenter des débuts de solutions qui seront imparfaites mais qui permettent de tester le besoin. Devenir le spécialiste du sujet du social business. Et ne jamais sous-estimer le besoin de communiquer, de pédagogie, d’explications, car on parle de choses qui ont peu de points de repères aujourd’hui »
    « La science-fiction a fait avancer la science. Pour la résolution de problématiques sociales, il nous faut de la social fiction ! Il faut prouver que c’est non seulement possible mais souhaitable »


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  • Dans ce podcast vous découvrirez Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto depuis 2 ans. Sophie a fondé Manahara, qui facilite la mobilité pour tous. La jeune femme, qui a ressenti un besoin urgent de sens après la naissance de ses enfants, a prototypé l’intrapreneuriat dans son entreprise, qui lui a fait confiance. Un parcours passionnant qui montre qu’être intrapreneur, c’est aussi avoir un rôle actif d’acculturation au sein de son groupe. Et devenir doublement acteur du changement.

    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons découpé l’entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 - De contrôleuse de gestion à intrapreneure
    J’ai toujours eu envie d’avoir ma propre entreprise, mon envie d’entreprendre et d’intraprendre est en moi depuis très longtemps.

    03 :00 - Le déclic : la recherche de sens pour contribuer à un monde meilleur
    Je commençais à tourner en rond derrière mes fiches Excel, je me demandais en quoi ce que je fais contribuait à un monde meilleur demain. Je n’ai pas trouvé les réponses, donc je me suis dit que j’allais créer ma propre mission.

    04 :45 : Intraprendre pour avoir un impact
    Ce qui me motivait, c’était vraiment d’avoir de l’impact, d’être un vrai acteur du changement. J’ai décidé de me lancer un challenge et de faire bouger les choses en interne. Et que si cela ne marchait pas, je pouvais toujours entreprendre.

    06 :47 – Quand l’envie fait émerger l’idée
    J’avais une envie, mais pas d’idée. Je n’étais ni spécialiste de l’automobile ni de la réparation mais j’adore développer des modèles économiques durables, rentables, pérennes. J’ai passé du temps à chercher ce que je pouvais faire dans cette entreprise pour contribuer à un monde meilleur.

    11 :08 - La première action de l’Intrapreneur4Good : sensibiliser pour créer le terreau fertile
    Il faut sentir que dans son entreprise il y a un terreau fertile et que on peut y aller. Sinon, je pense qu’on a beau être force de convictions, on n’y arrivera pas.
    On oppose toujours le business au social. C’est à nous de changer ce message et de prouver qu’on peut relier les deux. Pour ça il faut en être convaincu soi-même pour pouvoir convaincre les autres.

    14 :20 - Un projet d’aide à la mobilité
    Manahara veut dire route solidaire en maori. On aide des personnes en difficultés sur l’entretien et la réparation des véhicules car la mobilité est le premier frein à l’emploi.

    17 :06 – Etre une preuve de nouveaux modèles économiques par l’action
    Je n’ai pas terminé de convaincre, je montre qu’il y a d’autres moyens de rentabiliser une action. C’est de la conquête clients par d’autres moyens et de nouveaux marchés qui s’ouvrent à nous.
    Sur la partie à impact, nous devons faire la preuve par les projets qu’on mène du potentiel de l’innovation sociale.

    21 :03 – Pour être Intrapreneur4Good il faut avoir une vision à long terme
    Il faut avoir une vision à long terme, ce qui est un peu difficile dans nos entreprises, où l’on est jugés sur nos objectifs de l’année. Là on s’inscrit dans une démarche sur plusieurs années, il faut que notre projet puisse durer et qu’on puisse le porter pendant un peu plus longtemps.

    23 :56 - Un conseil ? Oser, et connaître ses savoir-faire
    Si j’ai mis autant de temps entre l’envie de redonner du sens et le moment où j’ai vraiment eu l’audace d’intraprendre, c’est parce que je n’ai pas osé. J’avais trop de barrières, de points de blocage.
    Au début je ne voulais plus entendre parler du contrôle de gestion parce que je n’y trouvais plus de sens. Quand je me suis concentrée sur mes talents, je me suis rendue compte qu’il fallait que mes convictions se basent sur un savoir-faire qui était en moi.

    27 :06 - Et dans 5 ans ?
    Dans 5 ans j’aimerais être slasheuse, continuer à aider une multinationale à vraiment changer les choses. Mais aussi réaliser...

  • Dans ce podcast, vous découvrirez Anne-Sophie Nomblot, responsable valorisation et innovation à la SNCF.
    Anne-Sophie est intrapreneure depuis 2017. Elle a intégré la première promotion de la formation d’intrapreneuriat lancée par SNCF au féminin, et porté avec deux collègues (Claudie Pavie et Bérangère Galland) un projet d’économie circulaire : la Boutique Eco, une plateforme dédiée aux dons ou aux cessions de matériel professionnel en interne.
    Son parcours est porteur de nombreux enseignements : il montre le succès d’une démarche intrapreneuriale en équipe, pour développer une idée à transférer ensuite à un métier. Il est aussi emblématique de la puissance de l’impact positif : c’est l’initiative d’économie circulaire qui a séduit Anne-Sophie et l’a menée à l’intrapreneuriat. Et c’est cette double démarche qu’elle souhaite désormais transmettre.

    Pour vous faciliter l'écoute, nous avons découpé l'entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 – Quand avoir un impact déclenche le déclic de l’intrapreneuriat
    « Quand le groupe a lancé un appel à candidature j’ai eu un coup de cœur pour un projet qui valorisait l’économie circulaire. C’est le côté 4Good qui a été le déclencheur de ma démarche »

    4:40 - Aligner ses convictions personnelles et professionnelles
    « Après la naissance de mes enfants, j’ai changé beaucoup de choses pour avoir un mode de vie plus durable. J’ai voulu aligner cette démarche personnelle avec mon activité professionnelle »

    8:21 : Les clés pour réussir une démarche intrapreneuriale en équipe
    « On ne se connaissait pas, il n’y avait pas de lien hiérarchique, il a fallu qu’on se répartisse les tâches »
    « Ce travail en équipe a exacerbé nos qualités et nos défauts à chacune. J’ai dû apprendre à ralentir »

    10:20 : Être au clair avec ses envies dès le départ
    « Le parti pris dès le début était de monter le projet mais pas de le conduire à long terme »
    « Notre idée était que si on arrivait à transmettre notre projet, nous aurions plus d’impact à travailler ensuite sur autre chose »

    15:51 : Quand le 4Good facilite le développement d’un projet intrapreneurial
    « La force de l’Intrapreneur à impact c’est d’être encore plus convaincu de la nécessité de sa solution. Du coup on a une vraie authenticité pour pouvoir le porter »
    « Le côté difficile de la partie 4Good est que le retour sur investissement est parfois compliqué à argumenter. Nous avons eu de la chance d’avoir des mécènes et la direction du développement durable qui nous ont suivies »

    20:41 Une expérience qui suscite l’envie d’intraprendre
    « J’ai des collègues qui aimeraient monter quelque chose de similaire mais qui ne sont pas forcément passés à l’acte. Pour des raisons de charge de travail mais aussi parce que c’est une démarche qui se mûrit, il faut être prêt pour se lancer »

    22:57 L’impact de l’intrapreneur.e pour accompagner la transformation
    « Cela m’a donné des envies d’entreprendre mais je vois aussi tout ce que l’on peut faire en interne […] Il y a des choses, si elles sont conduites à l’intérieur, qui auront plus d’impact que si elles venaient de l’extérieur »

    24:46 : Un conseil ? Ne pas hésiter à en demander !
    « C’est important de partager son projet. Si on le garde seul dans sa tête pendant 6 mois, on finit par tourner en rond et se retrouver à côté de la plaque. Au pire on s’entend dire que ce n’est pas pertinent, que ce n’est pas le bon moment »

    26:15 : Et dans 5 ans ?
    « Je n’ai jamais prévu mes changements de poste […] Je profiterai de ce qui se présentera à moi, en faisant attention à ce que mes valeurs correspondent aux valeurs du poste, et à quel sera mon impact »

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    Vous voulez témoigner...

  • Dans ce podcast, vous découvrirez Médéric Jaccottin, responsable innovation chez Emmaus.

    Médéric est intrapreneur social depuis plus d’un an. Il a lancé une cellule d’innovation qui identifie et accompagne les projets internes à impact, pour les gens et pour la planète. Mais plus qu’intrapreneur, il se veut développeur. Et rêve d’un environnement professionnel où l’on ne parlerait pas d’intrapreneuriat puisque cette démarche serait naturelle et constitutive.
    Son témoignage est passionnant parce qu’il souligne l’importance de la culture d’entreprise sur le développement de l’intrapreneuriat. Et comment créer cette culture si elle n’existe pas.
    Mais aussi à quel point l’intrapreneuriat est surtout utile aux entreprises, pour leur pérennité.

    Pour vous faciliter l'écoute, nous avons découpé l'entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 – L’intrapreneuriat pour consolider et organiser l’innovation
    « Je suis allé voir ma responsable il y a 3 ans, avec le constat […] que le mouvement Emmaus a un potentiel énorme et qu’il fallait mieux s’organiser, accompagner la dynamique sur le terrain et la renforcer »

    7:05 – Une culture d’entreprise propice à l’intrapreneuriat
    « Il y a une culture extrêmement favorable chez Emmaus. Historiquement on sait créer, c’est dans l’ADN du mouvement, on est basé sur l’autonomie des personnes et des structures »
    « La culture était forte mais n’était pas organisée »

    8:33 – De l’importance de l’environnement pour faire s’épanouir les intrapreneurs
    « L’intrapreneur, c’est quelqu’un qui a des idées, de l’énergie pour poursuivre son projet, et après c’est une organisation. L’intrapreneuriat, c’est surtout comment on se structure au sein d’une entreprise pour que les gens qui ont des idées, de l’envie et de l’énergie, puissent vraiment mener à bien leur projet »
    « L’intrapreneuriat est un sujet qui doit être porté par l’entreprise qui doit créer les facteurs, les conditions, pour que tout cela se réalise »

    11:25 – Tous intrapreneurs ?
    « Vous aussi vous pouvez créer de nouvelles activités, notamment là où on ne les attend pas. C’est en cela que ce mouvement d’intrapreneuriat est important. Après mon rêve est qu’on n’ait plus besoin de parler d’intrapreneuriat, que ce soit quelque chose de constitutif à toute organisation »

    13:45 – Y a-t-il un profil d’intrapreneur ?
    « Les intrapreneurs sont souvent ceux qui ont l’énergie et qui y vont, qui tentent des trucs que les autres n’auraient pas essayé, car ils n’avaient pas confiance en eux, pas la structure qui les portait »
    « L’intrapreneur est créatif […] et surtout il faut avoir l’énergie derrière car il y a plein d’embûches sur le chemin. Il faut avoir la capacité de se réorienter en permanence »

    19:37 – Etre #Intrapreneur4Good pour démultiplier l’impact
    « Si on arrive à appuyer toutes les personnes qui ont ce potentiel d’innovation, à leur libérer du temps, de l’énergie, des compétences, alors on pourra encore plus innover »
    « A l’heure actuelle, on a 30 ans maximum pour changer radicalement toutes nos façons de concevoir, de pratiquer. C’est totalement rationnel d’être #Intrapreneur4Good »

    25:43 – Comment créer un environnement qui valorise la créativité et l’initiative tout en accompagnant les #Intrapreneurs4Good ?
    « L’enjeu principal de l’innovation n’est pas tant les projets pris individuellement pour leur impact. C’est l’énergie que ça crée, les nouvelles idées qui aboutissent à quelque chose de pertinent pour l’entreprise et le monde. Il ne faut pas chercher à évaluer de suite l’impact d’une démarche d’innovation »

    32:21 – Et dans 5 ans ?
    « Je présente à la fin de l’année un plan d’innovation avec de l’open innovation, des incubateurs pour travailler en réseau, incuber des projets externes… ou alors je serai à la campagne sur un projet alternatif,...

  • Dans ce podcast, vous découvrirez François Rouvier, intrapreneur social chez Renault, et créateur des garages solidaires Mobiliz.

    François est intrapreneur depuis le début de sa carrière. En 2001, il crée une business unit pour développer la vente en série de modèles de voitures de sport auparavant cantonnées à la Formule 1. Le besoin de créer du sens, de participer au bien commun, intervient après un problème de santé qui repositionne le curseur de ses priorités. D’intrapreneur il devient intrapreneur social, et crée en 2011 les garages solidaires : le but est de réduire les problèmes de mobilité rencontrés par des personnes à faibles revenus.

    Mobiliz permet à des clients identifiés par des associations et acteurs locaux de faire réparer à tarif préférentiel leur auto dans des garages Renault partenaires du programme. L’enjeu ? Faire gagner du pouvoir d’achat bien sûr, mais aussi agir sur l’accès à l’emploi, et donc sur l’autonomie : de nombreux chercheurs d’emplois ont dû refuser des offres en raison de leur situation géographique. Plus de 300 garages de la marque font aujourd’hui partie du réseau.

    Parce que le virus de l’intrapreneuriat social ne s’arrête généralement pas au lancement d’un projet, Mobiliz a permis de faire émerger la société d’investissement Mobiliz Invest. Et des projets de social business sont désormais en cours de lancement dans plusieurs des pays où le groupe est présent.

    Pourquoi écouter son témoignage ? Parce qu’il rappelle :
    - L’importance du réseau, personnel et professionnel, pour lancer son projet intrapreneurial.
    - Comment un projet permet de faire la preuve de l’utilité du Social Business et facilite le lancement d’autres initiatives au sein d’un Groupe.
    - Les conseils pour rester fidèle à ses valeurs et multiplier les projets pour faire coïncider valeurs personnelles et professionnelles

    Pour vous faciliter l'écoute, nous avons découpé l'entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 - Portrait d’un intrapreneur
    « J’ai toujours eu en tête de développer des choses dans l’entreprise, de créer des choses, de pétrir »
    « C’est important quand on travaille dans une grande entreprise de s’assurer qu’elle nous laisse suffisamment de libertés pour développer des choses qui sont en dehors du cadre. »
    « Comme toujours dans un projet d’intrapreneuriat il faut démontrer que tout le monde gagne à ce projet »

    7 :30 – De l’importance de bien s’entourer pour réussir
    « Dans un projet d’intrapreneuriat, il faut s’appuyer sur son réseau, c’est-à-dire sur ses compétences, sur les gens qui nous apprécient, que l’on apprécie, que l’on a identifié comme sponsors de notre projet »

    9 :13 - Comment devient-on #Intrapreneurs4Good ?
    « Notre idée de garage solidaire est venue d’une démarche très marketing, qui a été d’aller à la rencontre de notre public, des gens pauvres, beaucoup de femmes, qui nous ont raconté leur rapport à la mobilité »

    17 :04 – Une initiative inspirante en interne
    « Avec Mobiliz, on a eu l’impression d’avoir libéré la parole, qu’il y a des tas de gens qui ont des réservoirs d’envie non satisfaites, qui n’attendent qu’une petite flamme pour s’impliquer »
    « La chance que l’on a quand on est dans une grande entreprise, c’est que dès lors qu’elle a compris l’intérêt, elle donne les moyens de créer des projets de Social Business »

    22 :11 – Comment ne pas perdre son rêve en route
    « C’est important d’écrire les choses auxquelles on croit. Avec ma petite équipe, on a écrit au début notre charte de valeurs, la vision que l’on avait de notre projet. Je ne la perds jamais de vue »
    « C’est aussi très important d’avoir un réseau de partenaires externes auxquels on se confronte et avec qui l’on échange de façon extrêmement régulière »

    Pour rejoindre le mouvement #Intrapreneurs4Good, rejoignez-nous su...