Avsnitt

  • Pour ce dernier podcast de la sĂ©rie, Ă©coutez Claire Gagnaire. Claire est secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale et directrice des relations extĂ©rieures de Hellio, une scale-up spĂ©cialisĂ©e dans la maĂźtrise de l'Ă©nergie. Son goĂ»t pour le lien, son intuition, sa capacitĂ© Ă  identifier les bonnes personnes et les bons sujets, son besoin de transmission, lui ont permis de vite identifier un problĂšme, celui du manque de forces vives pour rĂ©pondre aux chantiers de rĂ©novation Ă©nergĂ©tiques.

    Ce qu'elle a fait ? Elle a rĂ©flĂ©chi Ă  un moyen d’y rĂ©pondre. Ce moyen, c’est les Reconstructeurs, une Ă©cole dĂ©veloppĂ©e par un consortium de spĂ©cialistes de la formation et de la rĂ©novation, parmi lesquels Hellio, et permettant de simplifier l’accĂšs Ă  ces mĂ©tiers, et d’attirer des profils, notamment via la reconversion. Cela en combinant digital et formation sur le terrain.

    Aujourd'hui, les Reconstructeurs, c'est plusieurs appels à projets remportés, comme Deffinum, Compétences et métiers d'avenir; un budget de plusieurs millions d'euros; la création en cours des modules pédagogiques sur la plateforme digitale; une premiÚre mesure d'impact prévue pour 2025...

    Il faut absolument Ă©couter son tĂ©moignage. DĂ©jĂ  parce qu'elle fait partie de ces personnes solaires qui vous font du bien, et vous donnent ce regain d'Ă©nergie permettant d'accomplir soi-mĂȘme ses propres objectifs. Mais aussi parce que vous y apprendrez plein de choses sur :

    l'importance de bien se connaĂźtre, d'ĂȘtre honnĂȘte envers soi-mĂȘme, pour bien comprendre son rĂŽle dans son projet

    comment s'entourer des bonnes personnes en fonction de ses forces et au contraire de ce qu'on ne sait pas faire

    comment construire un projet qui forme à des métiers techniques en valorisant autant les hard que les soft skills

    l'importance de sortir de sa zone de confort en respectant sa boussole interne, ses besoins, son moteur

    la force des rencontres et l'importance ne pas avoir peur du partage de ses idées pour démultiplier l'impact de son projet

    comment le cÎté systémique d'un projet peut se révéler et croßtre au fur et à mesure que son impact se confirme

    Bonne Ă©coute !

    Pour contacter Claire, c'est ici https://www.linkedin.com/in/claire-gagnaire-0460131/

  • #Intrapreneurs4Good revient, avec le portrait de Barbara Feaugas.

    Barbara est International Business Manager chez Arval, une filiale de BNP Paribas spécialisée dans la location de flottes de véhicules et les solutions de mobilité. Son métier, c'est de développer des partenariats avec de grandes entreprises internationales et Arval sur des solutions de mobilité.

    En 2022, aprÚs la crise sanitaire, elle a trouvé comment faire converger ses engagements personnels pour plus de justice sociale avec son métier, et a lancé un projet de location de véhicules d'occasion pour les soignants, issus de la flotte d'Arval et proposés à prix coûtant et avec une extension de garantie.

    Son idée a de suite séduit, et Barbara a intégré le programme d'intrapreneuriat à impact de BNP Paribas, le People'sLab4Good, et elle prépare aujourd'hui plusieurs prototypes.

    Ecouter Barbara, c'est mieux comprendre :

    - Le chemin qui mÚne des idées, des convictions, au projet d'intrapreneuriat qui propose une solution à un problÚme de société tout en répondant aux enjeux de son entreprise.

    - Comment lever le frein qui empĂȘche de passer Ă  l'action, en se reposant sur du factuel.

    - Comment à l'inverse faire pour rester connecté.e à ses intuitions, ses émotions, pour savoir quoi faire dans les moments de doute.

    Bonne Ă©coute !

    Et pour contacter Barbara : Barbara (Fisch) Feaugas | LinkedIn

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  • Dans cet Ă©pisode, j'ai Ă©changĂ© avec Cyprien Noble, qui est chef de projet pour le programme Croix Rouge MobilitĂ©s Ă  la Croix Rouge Française.

    Cyprien est guidĂ© par un double objectif : rendre le dĂ©placement, la mobilitĂ©, accessible Ă  tous. Mais aussi faire de cet accĂšs un moyen de faire communautĂ© et de contribuer, de se sentir utile et de participer au bien-ĂȘtre de chacun et Ă  la transition Ă©cologique et sociale.

    Plus globalement, son projet est une belle preuve par l'exemple du rĂŽle de laboratoire de transformation qu'est l'intrapreneuriat. La mĂ©thodologie qu'il dĂ©veloppe fait tache d'huile, et peut ĂȘtre rĂ©pliquĂ©e au sein des structures locales de l'association.

    Cyprien est convaincu que pour sortir de la voiture individuelle, avoir un véritable impact sur la mobilité collective d'un territoire, il faut avant tout renforcer les liens et la confiance. Bref, miser sur l'individu avant de développer x nouvelles technologies et solutions.

    Son retour d’expĂ©rience est riche d'enseignements sur :


    - L'importance de partir du principe que chacun peut ĂȘtre Ă  la fois bĂ©nĂ©ficiaire et contributeur, dans un systĂšme d'entraide circulaire, et qu'agir sur la mobilitĂ© ne nĂ©cessite pas d'ĂȘtre un expert de la mobilitĂ©.

    - La démarche et les questions à se poser avant de lancer son projet, et la nécessité de se poser les bonnes questions, comme comment faire pour miser sur le lien humain et pas la technologie pour résoudre le problÚme de la mobilité individuelle.

    - Comment développer une méthodologie à la fois universelle et assez souple pour s'adapter à chaque problématique, et rendre chacun porteur de projet tout en l'accompagnant.

    - Le rÎle de l'intrapreneuriat à l'échelle de l'entreprise, pour tester une idée, une méthode, avant de l'essaimer et de la répliquer à plus grande échelle.

  • L’intrapreneure que je vous propose de dĂ©couvrir ce mois-ci, c’est Catherine Wurth. Catherine travaille pour BGL BNP Paribas au Luxembourg. Elle a lancĂ© en 2019 Finance4Good, un compte d’épargne solidaire qui permet aux souscripteurs de donner du sens Ă  leur Ă©pargne et de financer des entreprises Ă  impact social et environnemental. Ce service, c’est un peu la continuitĂ© logique de son parcours et de son envie permanente d’avoir un impact. De la crĂ©ation d’une ONG pour les femmes Ă  son passage au sein d’un incubateur social avant de rejoindre un grand groupe pour agir de l’intĂ©rieur, c’est toute sa carriĂšre qui est motivĂ©e depuis le dĂ©but par cette ambition. Et cela se ressent sur sa perception de l’intrapreneuriat. Pour elle, ĂȘtre intrapreneur∙e est avant tout une attitude, une façon d’ĂȘtre, et un moyen d’infuser le changement en interne pour ĂȘtre plus durable et responsable. Au quotidien, c’est Ă©galement comme cela qu’elle vit son rĂŽle, et participe Ă  plusieurs projets liĂ©s Ă  la Finance Durable. C’est parti pour une demi-heure en sa compagnie !

    Le retour d’expĂ©rience de Catherine est riche d’apprentissages sur :

    - L’influence qu’un projet d’intrapreneur∙e peut avoir sur une Ă©quipe et/ou un pĂŽle en facilitant le lancement et la gestion de nouveaux projets Ă  impact.
    - La nécessité de prendre du recul sur son projet à un moment, en acceptant de passer la main ou de se retirer, pour faciliter un déploiement sans biais émotionnels.
    - L’importance de conserver son attitude intrapreneuriale au quotidien, et plus particuliĂšrement dans la gestion de projets compliquĂ©s.
    - L’impact de l’intrapreneuriat sur la transformation personnelle de l’individu.
    - Le rîle des collaborateurs sur la transformation globale de l’entreprise, et plus particuliùrement des collaborateurs ayant acquis une posture intrapreneuriale.

  • Pour ouvrir l’annĂ©e 2021, place Ă  un pionnier de l’intrapreneuriat et de la responsabilitĂ© sociĂ©tale : Jean-François Connan, directeur de la responsabilitĂ© et de l’innovation sociale pour le groupe Adecco.

    Quand on fait le dĂ©tail de ses missions, l’homme fait figure de marionnettiste : son champ d’expertise couvre deux grands pĂŽles, les luttes contre les discriminations, la diversitĂ© et l’inclusion, et la politique RSE, qui comprend la politique environnementale, les achats responsables ou encore les notations extra-financiĂšres.

    Il dirige aussi la Fondation et le ThinkTank LeLabo d’Adecco, prĂ©side une sĂ©rie d’entreprises de l’ESS intĂ©grĂ©es au Groupe, comme Humando et Les Deux Rives, et a fondĂ© et dirige des entreprises et associations qui font la part belle Ă  plus d’inclusion.

    Son tĂ©moignage est clĂ©, autant au niveau de l’expĂ©rience individuelle que collective, en illustrant les diffĂ©rentes Ă©tapes de l’intĂ©gration de la responsabilitĂ© sociĂ©tale au cƓur de la stratĂ©gie d’une entreprise.

    En l’écoutant, vous en saurez plus sur :

    - Comment dĂ©terminer ses externalitĂ©s nĂ©gatives et ses vĂ©ritables champs d’action opĂ©rationnels pour avoir de l’impact ?

    - Comment ĂȘtre lĂ  oĂč l’on nous attend, sur le terrain de l’impact ?

    - Comment dépasser les idées reçues, voire le déni, pour apporter une vraie démarche de responsabilité sociétale ?

    - Comment se poser les bonnes questions sur sa responsabilitĂ© individuelle et sur son envie d’agir, avant de passer Ă  l’action ?

    - Comment l’intĂ©gration de process responsables rend l’entreprise plus agile et rĂ©sistante dans les pĂ©riodes de crise ?

    - Comment travailler en coopĂ©tition avec ses concurrents bĂ©nĂ©ficie Ă  son propre secteur d’activitĂ©s ?

    Une belle façon de commencer l’annĂ©e. Bon podcast !

    Si vous voulez contacter Jean-François :

    https://www.linkedin.com/in/jean-françois-connan-4814055a/

  • #Intrapreneurs4Good s'est adaptĂ© Ă  la crise sanitaire et vous propose de dĂ©couvrir le portrait d'intrapreneurs qui dĂšs le dĂ©but de la pandĂ©mie ont identifiĂ© des besoins et ont cherchĂ© par tous les moyens d'y rĂ©pondre, dĂ©veloppant de nouvelles offres de services et de produits adaptĂ©s Ă  l'urgence.

    L'intrapreneur qui témoigne ce mois-ci, c'est Yoann Kassi-Vivier. Yoann est intrapreneur public. Dans le détail, il est conseiller du DJEPVA, la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire, et de la vie associative.
    Il est aussi chargé du développement numérique et des politiques d'engagement civique par Gabriel Attal.
    Et enfin, il est intrapreneur de la startup d'Etat d'Engagement civique. C'est pour cette derniÚre casquette que je l'ai contacté. Pendant la pandémie, la plateforme a été adaptée en quelques jours pour répondre aux besoins des structures associatives malmenées par la crise.

    Pourquoi Ă©couter son tĂ©moignage ? Comment est-ce qu'on rĂ©pond Ă  un besoin d'engagement d'urgence en temps rĂ©el ? Quelles sont les difficultĂ©s, mĂȘme quand son projet est Ă  la base d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ?
    - Parce qu'il rappelle Ă  quel point l'important est le WHY, pourquoi fait-on les choses, et pas sa solution en soi.
    - Parce qu'il est un symbole de l'envie de se sentir utile et de comment passer Ă  l'action.
    - Parce qu'il montre comment on peut répondre à un besoin d'engagement d'urgence en temps réel en se basant sur une solution existante.
    - Parce qu'il revient sur comment on pérennise ensuite un projet lancé pour répondre à une urgence.

    Si vous voulez contacter Yoann :
    https://www.linkedin.com/in/yoannkassivivier/

  • #Intrapreneurs4Good s'adapte au confinement et vous propose de dĂ©couvrir le portrait d'intrapreneurs qui dĂšs le dĂ©but de la crise sanitaire ont identifiĂ© des besoins et ont cherchĂ© par tous les moyens d'y rĂ©pondre, dĂ©veloppant de nouvelles offres de services et de produits adaptĂ©s Ă  l'urgence.

    Premier Intrapreneur à témoigner, Théophile Guettier. Qui est en fait un ex intrapreneur. En janvier 2020, il quittait Bosch aprÚs 4 années d'une expérience intrapreneuriale autour de l'impression 3D et de l'industrie du futur. Avec la crise sanitaire, il se rend vite compte qu'il peut proposer une réponse à la pénurie de matériel barriÚre comme les visiÚres de sécurité, en mettant à profit ses compétences et les méthodes agiles acquises.

    Pourquoi écouter son témoignage ?

    - Parce qu'il est un formidable message de résilience et de reconversion, avec la capacité de répondre vite à un besoin de société fort.
    - Parce que l'on retrouve dans son parcours des caractéristiques qui semblent récurrentes chez les intrapreneurs : agilité, volonté de trouver un sens, capacité à tester et s'adapter, frugalité.
    - Parce qu'il nous rappelle que toute expĂ©rience a une utilitĂ© et peut-ĂȘtre mise Ă  profit, et qu'il faut en finir avec la notion d'Ă©chec.
    - Parce qu'il permet de voir comment l'on peut passer d'un modÚle de bénévolat au Business for Good sans dénaturer le sens de son action.

    Si vous voulez contacter Théophile ou en savoir plus sur les visiÚres :
    https://www.linkedin.com/in/tguettier/
    https://www.facebook.com/visierecovid19/

    (Un merci tout particulier à mes voisins Virginie et Guillaume : agilité et solidarité ont aussi été requises pour la réalisation de ce podcast !)

  • On commence l’annĂ©e 2020 avec Sophie Guignard, intrapreneure chez ENGIE et fondatrice de Energy Bay, une plateforme qui optimise les stocks et facilite l'Ă©change de piĂšces de rechange dans l'industrie du secteur de l'Ă©nergie.

    Son projet valorise l'économie circulaire dans un secteur ayant encore peu défriché le sujet.

    Aujourd'hui, Sophie est Ă  plein temps sur son Energy Bay, et travaille avec une Ă©quipe d'une dizaine de personnes avec un nouvel objectif en tĂȘte : mettre en place des partenariats avec des acteurs issus de diffĂ©rentes industries pour multiplier son impact.

    Son témoignage nous éclaire sur :

    - comment l'intrapreneuriat permet autant de développer les soft que les hard skills

    - comment le mode agile permet de lancer des projets à impact positif avec un vrai ancrage dans l’entreprise

    - le fait que l’intrapreneur.e et son entreprise peuvent ne pas avoir conscience dĂšs le dĂ©but de l’impact d’un projet

    - comment l’impact d’un projet peut prendre de plus en plus d’ampleur au fur et Ă  mesure de son dĂ©ploiement

    - la force de la coopération pour avancer sur des projets 4 Good

    - comment les modÚles d'affaires des projets à impact bénéficient de la coopetition


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  • Ce mois-ci, #Intrapreneurs4Good a tendu le micro Ă  Christine Lamidel, intrapreneure chez BNP Paribas et fondatrice de Tilia, qui accompagne les aidants de personnes fragilisĂ©es par la maladie, le handicap ou le grand Ăąge.

    On n'en parle encore pas assez, mais en France, plus de 11 millions de personnes endossent ce rĂŽle, chronophage et peu reconnu.

    D'oĂč l'envie pour la jeune femme de crĂ©er une application et un service pour allĂ©ger la charge mentale et simplifier l'organisation du quotidien comme la prise et le rappel de rendez-vous, le suivi des prestataires...

    Aujourd'hui, Tilia a un statut de startup interne, et est devenue une filiale du Groupe, avec des clients internes et externes, particuliers et entreprises.

    Le retour d'expérience de Christine est important pour comprendre :

    - l'importance du rÎle du management dans la réussite d'un projet intrapreneurial
    - comment l'Ă©motion sert la motivation et la force de conviction
    - la multiplicité des statuts qui peuvent exister, de la business unit à la startup interne
    - la difficulté de devoir prouver sa légitimité en permanence
    - comment l'intrapreneuriat demande un investissement similaire Ă  celui d'un entrepreneur
    - comment l'intrapreneuriat est un levier efficace d'empowerment au féminin et de leadership
    - que l'on a le droit de se sentir profondément intrapreneur.e à impact, et pas forcément un.e entrepreneur.e en devenir

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  • Ce mois-ci, nous vous proposons de faire la connaissance de Joan Bohan, intrapreneure chez Disney. Joan est la fondatrice de Dysnie, un projet d’édition de livres et dessins animĂ©s adaptĂ©s aux enfants DYS (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie...). Son but ? Permettre plus d’inclusion bien sĂ»r, mais aussi transformer la façon de voir les enfants DYS.

    Depuis qu’elle a intĂ©grĂ© le programme d’intrapreneuriat de Disney, Joan a lancĂ© plusieurs livres physiques et e-book, ainsi que des programmes animĂ©s. Elle a Ă©galement pu faire la preuve de l’impact de son projet, et prouvĂ© la rĂ©alitĂ© d’un nouveau modĂšle d’affaires.

    Nous publions son portrait en octobre pour une bonne raison : il s’agit du mois dĂ©diĂ© Ă  la sensibilisation des troubles DYS, le #DyslexiaAwarenessMonth, crĂ©Ă© par l’International Dyslexia Association. Plus globalement vous pouvez aller sur le site de la FĂ©dĂ©ration Française des DYS pour en savoir plus.

    Le retour d’expĂ©rience de Joan est particuliĂšrement intĂ©ressant pour comprendre :

    - comment un projet intrapreneurial peut naĂźtre simultanĂ©ment d’une opportunitĂ© professionnelle et d’une problĂ©matique personnelle
    - comment convaincre et faire la preuve quand le Top Management est favorable Ă  son projet mais n’en perçoit pas l’intĂ©rĂȘt business
    - l’importance de la preuve par l’exemple pour diffuser l’intrapreneuriat et le 4 Good dans toutes les strates de l’entreprise
    - comment surmonter les difficultĂ©s aprĂšs la phase euphorisante de l’incubation

    Vous avez aimé? Faites-le savoir et partagez, likez, notre podcast dédié aux #Intrapreneurs4Good !

  • Ce mois-ci, #Intrapreneurs4Good tend le micro Ă  Zohra Lebel-Sedki (https://www.linkedin.com/in/zohra-lebel-sedki-a2a08388/)! Zohra, fonctionnaire d’Etat, a lancĂ© il y a 2 ans Administration+ (https://beta.gouv.fr/startups/aplus.html), une plateforme de mise en relation des agents publics avec les aidants, pour dĂ©nouer des blocages dans les dossiers des usagers. Le service, dĂ©veloppĂ© au sein de l’incubateur d’Etat beta.gouv.fr, sera dĂ©ployĂ© Ă  partir d’octobre dans les Maisons de services au public (https://www.maisondeservicesaupublic.fr/).

    Pourquoi l’écouter ?
    ‱ Parce qu’elle nous rappelle que ce sont les collaborateurs sur le terrain qui sont les plus lĂ©gitimes pour identifier les problĂšmes et apporter des solutions Ă  forte valeur ajoutĂ©e.

    ‱ Parce qu’elle revient sur les enjeux autour du dĂ©veloppement personnel de l’intrapreneuriat : apprendre Ă  oser, multiplier ses compĂ©tences, transformer sa façon de travailler


    ‱ Parce que l’intrapreneuriat lui a apportĂ© un vĂ©ritable Ă©quilibre en lui permettant de travailler en mode entrepreneure sans avoir la responsabilitĂ© d’une entreprise.

    ‱ Parce qu’elle dĂ©montre que la mesure de l’impact se jauge aussi au bien-ĂȘtre apportĂ© aux utilisateurs et aux Ă©conomies rĂ©alisĂ©es, en rĂ©duisant les dĂ©lais de rĂ©solution de dossiers compliquĂ©s.

    ‱ Parce que Administration+ et les startup d’Etat favorisent une transformation publique en profondeur en favorisant les Ă©changes entre plusieurs mondes qui ne se rencontraient pas.

    Bonne Ă©coute ! Et si vous avez aimĂ©, likez, partagez, pour diffuser l’intrapreneuriat Ă  impact positif !


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  • Dans ce podcast, vous dĂ©couvrirez Siham Laux, co-fondatrice d’Ôfildesvoisins (http://ofildesvoisins.house/). Siham a d’abord dĂ©veloppĂ© son projet dans le cadre du programme d’intrapreneuriat de La Poste, avant de poursuivre de ses propres ailes. Elle est aujourd’hui entrepreneure, et revient sur son expĂ©rience intrapreneuriale, fondamentale pour encourager Ă  agir les collaborateurs sur le terrain et qui peuvent avoir un impact positif rĂ©el.

    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons dĂ©coupĂ© l’entretien en plusieurs chapitres :

    00:00 – Des Ă©tudes guidĂ©es par l’envie de dĂ©couverte

    Mon parcours ne s’est pas fait de maniĂšre consciente, il s’agissait plus d’aller vers la dĂ©couverte.
    AprĂšs mes Ă©tudes j’ai crĂ©Ă© une entreprise pour monter en compĂ©tences sur certains sujets et gagner de l’argent en attendant de trouver l’emploi qui me correspondrait vraiment.

    03:40 – Pas besoin d’attendre d’avoir le titre pour agir comme un.e intrapreneur.e

    Le parcours que j’ai eu Ă  La Poste Ă©tait finalement un parcours d’intrapreneure mĂȘme si on n’appelait pas encore ça comme ça. J’étais une entrepreneure dans l’ñme, j’ai agi en entreprise comme je l’aurais fait pour ma propre boĂźte.
    La notion de marque employeur pousse Ă  innover, et encourage la tendance autour de l’intrapreneuriat. Cela permet d’attirer des profils atypiques qui iraient peut-ĂȘtre travailler en startup.

    08:50 –Savoir dĂ©tecter si son projet doit rester Ă  l’intĂ©rieur ou s’émanciper

    La difficultĂ© de l’intrapreneuriat, c’est de crĂ©er un projet qui suit une feuille de route et qui colle aux orientations stratĂ©giques de son entreprise. Ce qui est difficile quand tu es mis Ă  disposition pendant 18 mois Ă  100% de ton temps sur ton projet.

    13:51 – Donner du sens, un prĂ©-requis

    On doit faire des projets Ă  impact, c’est sĂ»r, mais surtout qui fassent sens pour les gens. Ce qui m’anime, c’est cela, le sens. La façon dont on construit le marchĂ© de l’immobilier aujourd’hui, ça n’en a pas. On demande aux gens de coller Ă  des process qui ne correspondent pas Ă  leurs valeurs, leur projet de vie.

    16:00 – Comment trouver un bon projet ? En Ă©tant Ă  l’écoute de ses besoins et en permettant aux autres d’exprimer les leurs

    Le projet est trÚs inspiré de ma façon de vivre dans un environnement pensé par ses habitants. Je souhaitais que tout un chacun puisse avoir accÚs à un logement qui lui corresponde vraiment.

    19:54 – Ne pas se sentir intra ou entrepreneur, mais avoir une posture d’acteur du changement

    J’ai l’impression de travailler pour quelque chose qui a un impact, ça valide le fait que je n’envisagerais pas dĂ©sormais de travailler autrement.
    On parle peut-ĂȘtre d’intrapreneurs parce que cela fait encore un peu peur, que le chef d’entreprise ne sait pas travailler en Ă©quipe. Alors qu’au final on est juste des entrepreneurs en interne.

    24:03 – L’intrapreneuriat pour encourager les acteurs du terrain Ă  dĂ©velopper des projets Ă  impact

    Ma conviction c’est que ceux qui savent le mieux ce qui va avoir un impact, ce sont les gens du terrain. Il faut dĂ©velopper l’intrapreneuriat auprĂšs de ces personnes-lĂ , car ce sont eux qui auront un rĂ©el impact positif et Ă©conomique.

    Rejoignez le mouvement #Intrapreneurs4Good sur Twitter twitter.com/Intra4Good et Instagram instagram.com/Intrapreneurs4Good !

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  • Dans ce podcast vous dĂ©couvrirez JĂ©rĂŽme de Tomasi, intrapreneur chez Vinci depuis 2 ans. JĂ©rĂŽme a fondĂ© Waste MarketPlace, qui facilite la gestion et le recyclage des dĂ©chets sur les chantiers. Pour convaincre son entreprise, et avoir un impact environnemental, il a d’abord construit un projet business. Son parcours est riche en enseignements sur la stratĂ©gie Ă  avoir pour encourager le plus grand nombre Ă  devenir acteurs du changement.

    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons dĂ©coupĂ© l’entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 – L’intrapreneuriat aprùs un parcours de slasheur
    J’ai changĂ© de mĂ©tiers plusieurs fois, j’ai une formation de gestionnaire et j’ai commencĂ© sur des chantiers en Afrique, puis je suis devenu conducteur de travaux sur le tas, avant de revenir au contrĂŽle de gestion.

    04 :47 - Etre opĂ©rationnel et savoir s’adapter chevillĂ©s au corps
    Le chantier, c’est une gestion de crise permanente, ou presque. J’adore ĂȘtre opĂ©rationnel, avoir les pieds sur le chantier, ĂȘtre au contact direct des Ă©lĂ©ments et des hommes, m’adapter, rĂ©pondre Ă  une question que l’on n’imaginait pas 30 secondes auparavant.

    08 :10 –Les qualitĂ©s d’un intrapreneur ? Aimer l’inconnu, se sentir lĂ©gitime
    J’ai toujours aimĂ© travailler dans l’urgence, il faut savoir ne pas ĂȘtre dĂ©semparĂ© quand arrive quelque chose qu’on n’avait pas prĂ©vu. Dans la vie d’intrapreneur ou d’entrepreneur, c’est le quotidien. J’aime cette adrĂ©naline liĂ©e Ă  l’inconnu.
    Se sentir lĂ©gitime est fondamental pour mener un projet quel qu’il soit. Ma lĂ©gitimitĂ© est venue de ce passĂ© oĂč j’avais appris des choses que Vinci maĂźtrisait moins.

    11 : 59 – Quand l’intrapreneuriat permet de sauter le pas dans des conditions optimum
    J’ai toujours Ă©tĂ© salariĂ©, on ne bascule pas comme ça. Mais l’intrapreneuriat n’est pas se raccrocher Ă  une sociĂ©tĂ© que l’on connaĂźt. C’est faciliter toute la prĂ©paration en amont qui permet, via l’incubation, les coachs, de se faire une idĂ©e la plus pertinente possible de savoir si l’on a une chance d’y arriver, tout en restant salariĂ©.

    16 :47 – Pour convaincre, il faut savoir aussi miser sur le business avant l’impact
    L’impact positif est l’un des buts du lancement de son projet. Mais si c’est votre seule proposition de valeur, cela ne passera pas. Il faut que votre projet ne prenne pas plus de temps Ă  vos clients potentiels, et que cela leur coĂ»te au maximum la mĂȘme chose.

    19 :02 – Trouver les bons arguments Ă©conomiques pour convaincre
    MĂȘme si dans ma vie personnelle je fais attention Ă  ce que je consomme et rejette, je suis partisan d’objectifs mesurables et mesurĂ©s. Il faut amener au client une explication qui le convainc de rejoindre le mouvement. Vos convictions ne sont pas les siennes. Il faut un discours d’abord plus Ă©dulcorĂ©, et cela passe je crois par l’aspect Ă©conomique et business.

    21 :19 – Etre Intrapreneur4Good, une force pour l’intrapreneur
    Avoir un projet Ă  impact positif est un facteur positif de plus pour un intrapreneur, mais qui n’élimine pas tous les autres. Un investisseur investit rarement sur une idĂ©e philosophique, mais sur un potentiel.

    23 :12 – Un inconvĂ©nient ? Avoir un investisseur principal unique
    La dĂ©marche de dĂ©veloppement du business est la mĂȘme que pour un entrepreneur : aller chercher des clients, les convaincre, par une offre pertinente. Le fait d’ĂȘtre adossĂ© Ă  un grand groupe offre en plus un back office simplifiĂ©.
    On a un actionnaire puissant, mais on n’a qu’un seul actionnaire. Il faut faire en sorte de le convaincre, on est dans un schĂ©ma 0 ou 1.

    25 :53 – Un rîle d’ambassadeur
    Nous communiquons rĂ©guliĂšrement lors de sessions au sein du programme Leonard. Le discours que l’on tient est gĂ©nĂ©ralement hyper positif, et je vois que cela fait du bien aux personnes qui l’entendent. Depuis, plusieurs autres projets ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s...

  • Dans ce podcast vous dĂ©couvrirez Emmanuelle Fenard, intrapreneure depuis un an avec Tangata, une marketplace pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. La particularitĂ© du parcours d’Emmanuelle ? Son projet l’a amenĂ©e en moins d’un an du poste de directrice marketing chez BNP Paribas Cardif Ă  celui de directrice de la maison des entrepreneurs & Co de BNP Paribas. Une belle illustration des diffĂ©rentes opportunitĂ©s crĂ©Ă©es par l’intrapreneuriat.
    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons dĂ©coupĂ© l’interview en plusieurs chapitres.

    00’00 : L’intrapreneuriat pour faire Ă©voluer sa carriĂšre
    « Les choses sont allĂ©es incroyablement vite, je suis sortie d’un programme d’intrapreunariat avec un projet qui est devenu mon poste, une Ă©volution incroyable en un an de temps ! »

    02’55 : Rester fidĂšle Ă  son objectif en Ă©tant ouvert aux opportunitĂ©s de parcours
    « Je n’avais pas envisagĂ© que la finalitĂ© de mon projet soit ce poste de Directrice de la maison des entrepreneurs & Co. Le parcours d’un intrapreneur est plein de rebondissements mais j’ai toujours eu la volontĂ© de concrĂ©tiser mon idĂ©e en m’adaptant et en la faisant pivoter au fil des rencontres et des ambitions de l’entreprise ».

    06’27 : La rĂ©ussite de l’intrapreneuriat dĂ©pend d’un Ă©cosystĂšme encadrant
    « On peut avoir les idĂ©es sans la mĂ©thode mais il faut l’acquĂ©rir pour faire de belles choses »
    « Ce qui fait sens c’est cette mise en relation de tout un Ă©cosystĂšme d’acteurs avec cette mĂ©thodologie et cette façon de faire Ă©clore des projets Ă  impact. On diffuse des compĂ©tences qui vont au-delĂ  des mĂ©tiers des personnes. »

    10’19 : Les prioritĂ©s : le test and learn, convaincre avec un budget maĂźtrisĂ©
    « Il faut tester une idĂ©e, la challenger auprĂšs de sa cible et l’amĂ©liorer avant d’y investir trop d’argent. Dans un grand Groupe, les critĂšres de rentabilitĂ© du business ne sont pas tout Ă  fait ceux du business for good. L’investissement dans l’intrapreneuriat for Good peut ĂȘtre une difficultĂ©. »

    14’05 : Quand l'intrapreneuriat redonne du sens
    « Contrairement aux idĂ©es reçues la banque permet d’exprimer sa crĂ©ativitĂ© car on peut accompagner toujours plus loin les entrepreneurs et clients particuliers dans leurs projets grĂące aux offres proposĂ©es. »
    « Aujourd’hui on ne peut plus dissocier travail et sens, ĂȘtre alignĂ©e entre « qui je suis » et « ce que je fais » a toujours Ă©tĂ© un de mes moteurs. »

    16’23 : Le For Good, un Ă©tat d’esprit
    « Avec le programme Intrapreneurs4Good, j’ai vraiment eu l’impression de rĂ©concilier ma vie professionnelle et personnelle grĂące au For Good en alignant mes deux prĂ©occupations »

    18’35 : Passer du mĂ©cĂ©nat au social business dĂ©pend aussi des moyens mis Ă  disposition en interne
    « Quand on crĂ©e un projet For Good, comment ne pas en faire simplement un projet associatif mais un projet business ? C’est Ă  chacun d’utiliser cette ouverture, cette autonomie et ces moyens mis Ă  disposition par l’entreprise pour aller plus loin »

    20’44 : Etre utile à son entreprise et à soi
    « Je n’ai jamais vraiment fait de distinguo entre collaboratrice et intrapreneuse, je me suis toujours sentie une collaboratrice libre d’entreprendre dans le cadre de la vision stratĂ©gique de l’entreprise. »

    22’35 : Les pratiques intrapreneuriales, bientît la norme en entreprise ?
    « L’intrapreneuriat est utile pour insuffler ces pratiques mais tout le monde n’a pas forcĂ©ment envie d’innover et crĂ©er. Les collaborateurs peuvent contribuer Ă  leur niveau, en restant dans un cadre, Ă  l’amĂ©lioration du rĂ©sultat final sans forcer tout Ă  chacun Ă  devenir intrapreneur. »
    « Un bon intrapreneur doit s’entourer de collaborateurs dotĂ©s de compĂ©tences complĂ©mentaires aux siennes et laisser la main Ă  ces experts pour travailler ensemble. »

    Rejoignez le mouvement #Intr...

  • Dans ce podcast vous dĂ©couvrirez Christophe Audouin, directeur gĂ©nĂ©ral de Les PrĂ©s Rient Bio. Il y a 13 ans, Christophe a crĂ©Ă© la marque Les 2 Vaches, filiale de Danone, qu’il a montĂ©e sous forme de projet intrapreneurial. L'objectif Ă©tait de valoriser les produits laitiers biologiques Ă  une Ă©poque oĂč l’agriculture bio Ă©tait moins connue. Son tĂ©moignage est passionnant pour comprendre comment l’intrapreneuriat peut permettre de prototyper de nouveaux business model capables de devenir ensuite des entitĂ©s Ă  part entiĂšres.

    Pour vous faciliter l'écoute, nous avons découpé ce podcast en plusieurs chapitres :

    00:00 – L’intrapreneuriat pour oser un nouveau business model
    « C’est probablement la chose la plus fondamentale qui explique le succĂšs de Les 2 Vaches sur le marchĂ© : un parti pris d’organisation consistant, sans trop le savoir Ă  l’époque, Ă  ouvrir une entreprise intrapreneuriale chez Danone. »

    4:19 – Le dĂ©clic : l’intrapreneuriat qui sensibilise au 4Good
    « Ma conviction s'est renforcĂ©e peu Ă  peu, au grĂ© des rencontres, des Ă©vĂ©nements personnels et professionnels. Je me suis rendu compte qu’à partir d’un modĂšle d’activitĂ© lucratif, on pouvait aussi changer le monde, tout du moins celui qu’on maĂźtrise Ă  travers notre activitĂ©. »

    6:20 – Intraprendre pour plus d’impact
    « J'ai vraiment compris l’impact positif ou nĂ©gatif des choix que l'on peut faire en tant que chef d’entreprise et pas seulement chef de projet. On se sent bien plus responsable quand on est intrapreneur, quand on gĂšre un business. »

    8:13 – Un cheminement vers l’intrapreneuriat
    « Devenir intrapreneur Ă©tait le meilleur choix possible pour moi : ça me permettait d’entreprendre en Ă©tant toujours dans le cadre d’une grande entreprise, avec, il faut l’avouer, une certaine forme de confort, de l’excellence dans un certain nombre de sujets, notamment pour tout ce qui touche Ă  l’exĂ©cution, les fonctions support, et Ă  cĂŽtĂ© de ça, un mandat et une autonomie trĂšs forts, pratiquement dignes d’un entrepreneur. »

    12:19 – Un nouveau modĂšle Ă©conomique qui a du sens
    « J’ai fait de l’intrapreneuriat pour l’intrapreneuriat ; je n’avais pas rĂ©alisĂ© Ă  l’époque ce que ça pouvait vraiment apporter Ă  l’entreprise. J’avais compris ce que ça pouvait m’apporter Ă  moi : une possibilitĂ© d’ĂȘtre plus autonome, plus libre, d’aller au bout de ce que j’avais envie de faire. »

    16:46 – Convaincre par l’action
    « Il y a deux façons de ruisseler dans les entreprises comme Danone :
    1. Faire en sorte que notre modĂšle en tant que tel et le mindset de l’entreprise soient copiĂ©s-collĂ©s sur d’autres types d’entreprises.
    2. Promouvoir ce qu’on arrive Ă  faire, notre rĂŽle de pionnier et de lab pour permettre Ă  Danone d’infuser, de rĂ©cupĂ©rer un certain nombre de labs, Ă  tous les niveaux. »

    21:42 – L’intrapreneuriat 4Good pour changer de modùle
    « Je me vis comme quelqu’un qui a la possibilitĂ©, avec mes dĂ©cisions, de changer et amĂ©liorer le modĂšle existant. Il faut aussi veiller Ă  ce que ce que l'on a mis en place perdure, Ă©volue, s’adapte au Groupe et Ă  son environnement. Il faut se battre pour cette organisation particuliĂšre car elle permet rĂ©ellement de changer les choses et bien sĂ»r d’infuser en interne. »

    22:57 - Des conseils ? Avoir l’envie et une bonne gouvernance
    « Il ne faut jamais se censurer, il ne faut pas hĂ©siter Ă  lever la main pour dire « j’ai une envie, j’ai un projet ». Il n'y a pas besoin d'attendre le bon moment, le bon moment c’est quand on a envie de le faire. »
    « Je recommande de discuter autant le fond du projet que les conditions et la gouvernance du projet. C’est illusoire de croire que l’on peut se lancer sans avoir stabilisĂ© la pĂ©rennitĂ© et la durabilitĂ© du projet intrapreneurial. »

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  • Dans ce podcast vous dĂ©couvrirez Nicolas Cordier, intrapreneur chez Leroy Merlin depuis 7 ans. Nicolas est l’un des pionniers français de l’intrapreneuriat social, avec un projet permettant Ă  des personnes en situation de prĂ©caritĂ© de « mieux habiter » en bĂ©nĂ©ficiant de produits issus de surstocks. Son tĂ©moignage nous parle, car il a su transformer une conviction en action : la mission de l’entreprise doit avoir un impact social, qui gĂ©nĂšre Ă©galement de nouveaux relais de business, et qui crĂ©ent les mĂ©tiers de demain.

    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons dĂ©coupĂ© l’entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 – Entrepreneur social avant d’ĂȘtre intrapreneur
    « Ma premiĂšre expĂ©rience professionnelle au Chili dans le microcrĂ©dit a mariĂ© de maniĂšre trĂšs naturelle impact social et logique Ă©conomique, et instaurĂ© chez moi cette envie d’ĂȘtre alignĂ© entre mes valeurs et ce que je fais, qui je suis et mon engagement professionnel »

    3 :51 – Le dĂ©clic : l’envie de traduire tous les jours la mission de son entreprise
    « Un voyage d’entreprise immersif nous a fait rĂ©aliser que si nous nous mettions en mode design thinking Ă  la recherche de solutions nouvelles pour des habitants en situation de prĂ©caritĂ©, en partenariat avec notre Ă©cosystĂšme, nous avions le moyen de contribuer Ă  un mieux habiter accessible Ă  tous. Ce qui traduit finalement notre mission, qui redevient un driver au quotidien »
    « Si on cherche Ă  rĂ©soudre des problĂ©matiques sociĂ©tales avec le rĂ©flexe du carnet de chĂšques ou du bĂ©nĂ©volat, on ne va pas aller loin sur l’impact sociĂ©tal qu’on pourra gĂ©nĂ©rer, et on ne changera pas fondamentalement le mĂ©tier de l’entreprise. Il faut inscrire l’impact au cƓur de la logique compĂ©titive de l’entreprise »

    12 :32 – Pour intĂ©grer le social business : affirmer son rĂŽle, expĂ©rimenter vite
    « La construction de nouveaux modĂšles Ă  la frontiĂšre de l’économique et du social passe par plusieurs phases pour pouvoir Ă©merger et prendre corps au sein d’une entreprise : il faut d’abord lever des impensables, s’autoriser Ă  avoir un rĂŽle sociĂ©tal et l’affirmer, et expĂ©rimenter trĂšs rapidement sur le terrain pour parler au prĂ©sent et pas au conditionnel »

    15 :56 – La force du tĂ©moignage pour convaincre en interne
    « Il faut pouvoir rendre compte de ce qui n’apparaĂźt pas dans les comptes : la force du tĂ©moignage est importante. Il faut donner la parole aux collaborateurs qui agissent, aux bĂ©nĂ©ficiaires, aux structures qui nous accompagnent »
    « Rendre compte permet aussi de constater les difficultĂ©s et d’évoluer »

    19 :47 – Se sentir lĂ©gitime en tant qu’intrapreneur
    « Etre intrapreneur, c’est d’abord une dĂ©sobĂ©issance qui rĂ©ussit. Il faut apprendre Ă  ouvrir des voies nouvelles, ce qui se fait sans demander de validations. Pour que ça s’ancre dans le cƓur de mĂ©tier de l’entreprise, il faut ensuite Ă©videmment valider son idĂ©e, ce qui se fait en partageant des expĂ©riences concrĂštes : qu’est-ce qu’on a rĂ©alisĂ© et qu’est-ce que ça apporte »

    23 :10 – Les conseils : cĂŽtoyer les bĂ©nĂ©ficiaires, communiquer
    « Il faut aller sur le terrain rapidement, cĂŽtoyer le besoin des personnes qui seront les bĂ©nĂ©ficiaires. ExpĂ©rimenter des dĂ©buts de solutions qui seront imparfaites mais qui permettent de tester le besoin. Devenir le spĂ©cialiste du sujet du social business. Et ne jamais sous-estimer le besoin de communiquer, de pĂ©dagogie, d’explications, car on parle de choses qui ont peu de points de repĂšres aujourd’hui »
    « La science-fiction a fait avancer la science. Pour la rĂ©solution de problĂ©matiques sociales, il nous faut de la social fiction ! Il faut prouver que c’est non seulement possible mais souhaitable »


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  • Dans ce podcast vous dĂ©couvrirez Sophie Menez, intrapreneure chez Norauto depuis 2 ans. Sophie a fondĂ© Manahara, qui facilite la mobilitĂ© pour tous. La jeune femme, qui a ressenti un besoin urgent de sens aprĂšs la naissance de ses enfants, a prototypĂ© l’intrapreneuriat dans son entreprise, qui lui a fait confiance. Un parcours passionnant qui montre qu’ĂȘtre intrapreneur, c’est aussi avoir un rĂŽle actif d’acculturation au sein de son groupe. Et devenir doublement acteur du changement.

    Pour vous faciliter l’écoute, nous avons dĂ©coupĂ© l’entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 - De contrĂŽleuse de gestion Ă  intrapreneure
    J’ai toujours eu envie d’avoir ma propre entreprise, mon envie d’entreprendre et d’intraprendre est en moi depuis trùs longtemps.

    03 :00 - Le déclic : la recherche de sens pour contribuer à un monde meilleur
    Je commençais Ă  tourner en rond derriĂšre mes fiches Excel, je me demandais en quoi ce que je fais contribuait Ă  un monde meilleur demain. Je n’ai pas trouvĂ© les rĂ©ponses, donc je me suis dit que j’allais crĂ©er ma propre mission.

    04 :45 : Intraprendre pour avoir un impact
    Ce qui me motivait, c’était vraiment d’avoir de l’impact, d’ĂȘtre un vrai acteur du changement. J’ai dĂ©cidĂ© de me lancer un challenge et de faire bouger les choses en interne. Et que si cela ne marchait pas, je pouvais toujours entreprendre.

    06 :47 – Quand l’envie fait Ă©merger l’idĂ©e
    J’avais une envie, mais pas d’idĂ©e. Je n’étais ni spĂ©cialiste de l’automobile ni de la rĂ©paration mais j’adore dĂ©velopper des modĂšles Ă©conomiques durables, rentables, pĂ©rennes. J’ai passĂ© du temps Ă  chercher ce que je pouvais faire dans cette entreprise pour contribuer Ă  un monde meilleur.

    11 :08 - La premiĂšre action de l’Intrapreneur4Good : sensibiliser pour crĂ©er le terreau fertile
    Il faut sentir que dans son entreprise il y a un terreau fertile et que on peut y aller. Sinon, je pense qu’on a beau ĂȘtre force de convictions, on n’y arrivera pas.
    On oppose toujours le business au social. C’est Ă  nous de changer ce message et de prouver qu’on peut relier les deux. Pour ça il faut en ĂȘtre convaincu soi-mĂȘme pour pouvoir convaincre les autres.

    14 :20 - Un projet d’aide Ă  la mobilitĂ©
    Manahara veut dire route solidaire en maori. On aide des personnes en difficultĂ©s sur l’entretien et la rĂ©paration des vĂ©hicules car la mobilitĂ© est le premier frein Ă  l’emploi.

    17 :06 – Etre une preuve de nouveaux modĂšles Ă©conomiques par l’action
    Je n’ai pas terminĂ© de convaincre, je montre qu’il y a d’autres moyens de rentabiliser une action. C’est de la conquĂȘte clients par d’autres moyens et de nouveaux marchĂ©s qui s’ouvrent Ă  nous.
    Sur la partie à impact, nous devons faire la preuve par les projets qu’on mùne du potentiel de l’innovation sociale.

    21 :03 – Pour ĂȘtre Intrapreneur4Good il faut avoir une vision Ă  long terme
    Il faut avoir une vision Ă  long terme, ce qui est un peu difficile dans nos entreprises, oĂč l’on est jugĂ©s sur nos objectifs de l’annĂ©e. LĂ  on s’inscrit dans une dĂ©marche sur plusieurs annĂ©es, il faut que notre projet puisse durer et qu’on puisse le porter pendant un peu plus longtemps.

    23 :56 - Un conseil ? Oser, et connaĂźtre ses savoir-faire
    Si j’ai mis autant de temps entre l’envie de redonner du sens et le moment oĂč j’ai vraiment eu l’audace d’intraprendre, c’est parce que je n’ai pas osĂ©. J’avais trop de barriĂšres, de points de blocage.
    Au dĂ©but je ne voulais plus entendre parler du contrĂŽle de gestion parce que je n’y trouvais plus de sens. Quand je me suis concentrĂ©e sur mes talents, je me suis rendue compte qu’il fallait que mes convictions se basent sur un savoir-faire qui Ă©tait en moi.

    27 :06 - Et dans 5 ans ?
    Dans 5 ans j’aimerais ĂȘtre slasheuse, continuer Ă  aider une multinationale Ă  vraiment changer les choses. Mais aussi rĂ©aliser...

  • Dans ce podcast, vous dĂ©couvrirez Anne-Sophie Nomblot, responsable valorisation et innovation Ă  la SNCF.
    Anne-Sophie est intrapreneure depuis 2017. Elle a intĂ©grĂ© la premiĂšre promotion de la formation d’intrapreneuriat lancĂ©e par SNCF au fĂ©minin, et portĂ© avec deux collĂšgues (Claudie Pavie et BĂ©rangĂšre Galland) un projet d’économie circulaire : la Boutique Eco, une plateforme dĂ©diĂ©e aux dons ou aux cessions de matĂ©riel professionnel en interne.
    Son parcours est porteur de nombreux enseignements : il montre le succĂšs d’une dĂ©marche intrapreneuriale en Ă©quipe, pour dĂ©velopper une idĂ©e Ă  transfĂ©rer ensuite Ă  un mĂ©tier. Il est aussi emblĂ©matique de la puissance de l’impact positif : c’est l’initiative d’économie circulaire qui a sĂ©duit Anne-Sophie et l’a menĂ©e Ă  l’intrapreneuriat. Et c’est cette double dĂ©marche qu’elle souhaite dĂ©sormais transmettre.

    Pour vous faciliter l'écoute, nous avons découpé l'entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 – Quand avoir un impact dĂ©clenche le dĂ©clic de l’intrapreneuriat
    « Quand le groupe a lancĂ© un appel Ă  candidature j’ai eu un coup de cƓur pour un projet qui valorisait l’économie circulaire. C’est le cĂŽtĂ© 4Good qui a Ă©tĂ© le dĂ©clencheur de ma dĂ©marche »

    4:40 - Aligner ses convictions personnelles et professionnelles
    « AprĂšs la naissance de mes enfants, j’ai changĂ© beaucoup de choses pour avoir un mode de vie plus durable. J’ai voulu aligner cette dĂ©marche personnelle avec mon activitĂ© professionnelle »

    8:21 : Les clés pour réussir une démarche intrapreneuriale en équipe
    « On ne se connaissait pas, il n’y avait pas de lien hiĂ©rarchique, il a fallu qu’on se rĂ©partisse les tĂąches »
    « Ce travail en Ă©quipe a exacerbĂ© nos qualitĂ©s et nos dĂ©fauts Ă  chacune. J’ai dĂ» apprendre Ă  ralentir »

    10:20 : Être au clair avec ses envies dĂšs le dĂ©part
    « Le parti pris dÚs le début était de monter le projet mais pas de le conduire à long terme »
    « Notre idĂ©e Ă©tait que si on arrivait Ă  transmettre notre projet, nous aurions plus d’impact Ă  travailler ensuite sur autre chose »

    15:51 : Quand le 4Good facilite le dĂ©veloppement d’un projet intrapreneurial
    « La force de l’Intrapreneur Ă  impact c’est d’ĂȘtre encore plus convaincu de la nĂ©cessitĂ© de sa solution. Du coup on a une vraie authenticitĂ© pour pouvoir le porter »
    « Le cĂŽtĂ© difficile de la partie 4Good est que le retour sur investissement est parfois compliquĂ© Ă  argumenter. Nous avons eu de la chance d’avoir des mĂ©cĂšnes et la direction du dĂ©veloppement durable qui nous ont suivies »

    20:41 Une expĂ©rience qui suscite l’envie d’intraprendre
    « J’ai des collĂšgues qui aimeraient monter quelque chose de similaire mais qui ne sont pas forcĂ©ment passĂ©s Ă  l’acte. Pour des raisons de charge de travail mais aussi parce que c’est une dĂ©marche qui se mĂ»rit, il faut ĂȘtre prĂȘt pour se lancer »

    22:57 L’impact de l’intrapreneur.e pour accompagner la transformation
    « Cela m’a donnĂ© des envies d’entreprendre mais je vois aussi tout ce que l’on peut faire en interne [
] Il y a des choses, si elles sont conduites Ă  l’intĂ©rieur, qui auront plus d’impact que si elles venaient de l’extĂ©rieur »

    24:46 : Un conseil ? Ne pas hésiter à en demander !
    « C’est important de partager son projet. Si on le garde seul dans sa tĂȘte pendant 6 mois, on finit par tourner en rond et se retrouver Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. Au pire on s’entend dire que ce n’est pas pertinent, que ce n’est pas le bon moment »

    26:15 : Et dans 5 ans ?
    « Je n’ai jamais prĂ©vu mes changements de poste [
] Je profiterai de ce qui se prĂ©sentera Ă  moi, en faisant attention Ă  ce que mes valeurs correspondent aux valeurs du poste, et Ă  quel sera mon impact »

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    Vous voulez témoigner...

  • Dans ce podcast, vous dĂ©couvrirez MĂ©dĂ©ric Jaccottin, responsable innovation chez Emmaus.

    MĂ©dĂ©ric est intrapreneur social depuis plus d’un an. Il a lancĂ© une cellule d’innovation qui identifie et accompagne les projets internes Ă  impact, pour les gens et pour la planĂšte. Mais plus qu’intrapreneur, il se veut dĂ©veloppeur. Et rĂȘve d’un environnement professionnel oĂč l’on ne parlerait pas d’intrapreneuriat puisque cette dĂ©marche serait naturelle et constitutive.
    Son tĂ©moignage est passionnant parce qu’il souligne l’importance de la culture d’entreprise sur le dĂ©veloppement de l’intrapreneuriat. Et comment crĂ©er cette culture si elle n’existe pas.
    Mais aussi Ă  quel point l’intrapreneuriat est surtout utile aux entreprises, pour leur pĂ©rennitĂ©.

    Pour vous faciliter l'écoute, nous avons découpé l'entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 – L’intrapreneuriat pour consolider et organiser l’innovation
    « Je suis allĂ© voir ma responsable il y a 3 ans, avec le constat [
] que le mouvement Emmaus a un potentiel Ă©norme et qu’il fallait mieux s’organiser, accompagner la dynamique sur le terrain et la renforcer »

    7:05 – Une culture d’entreprise propice à l’intrapreneuriat
    « Il y a une culture extrĂȘmement favorable chez Emmaus. Historiquement on sait crĂ©er, c’est dans l’ADN du mouvement, on est basĂ© sur l’autonomie des personnes et des structures »
    « La culture Ă©tait forte mais n’était pas organisĂ©e »

    8:33 – De l’importance de l’environnement pour faire s’épanouir les intrapreneurs
    « L’intrapreneur, c’est quelqu’un qui a des idĂ©es, de l’énergie pour poursuivre son projet, et aprĂšs c’est une organisation. L’intrapreneuriat, c’est surtout comment on se structure au sein d’une entreprise pour que les gens qui ont des idĂ©es, de l’envie et de l’énergie, puissent vraiment mener Ă  bien leur projet »
    « L’intrapreneuriat est un sujet qui doit ĂȘtre portĂ© par l’entreprise qui doit crĂ©er les facteurs, les conditions, pour que tout cela se rĂ©alise »

    11:25 – Tous intrapreneurs ?
    « Vous aussi vous pouvez crĂ©er de nouvelles activitĂ©s, notamment lĂ  oĂč on ne les attend pas. C’est en cela que ce mouvement d’intrapreneuriat est important. AprĂšs mon rĂȘve est qu’on n’ait plus besoin de parler d’intrapreneuriat, que ce soit quelque chose de constitutif Ă  toute organisation »

    13:45 – Y a-t-il un profil d’intrapreneur ?
    « Les intrapreneurs sont souvent ceux qui ont l’énergie et qui y vont, qui tentent des trucs que les autres n’auraient pas essayĂ©, car ils n’avaient pas confiance en eux, pas la structure qui les portait »
    « L’intrapreneur est crĂ©atif [
] et surtout il faut avoir l’énergie derriĂšre car il y a plein d’embĂ»ches sur le chemin. Il faut avoir la capacitĂ© de se rĂ©orienter en permanence »

    19:37 – Etre #Intrapreneur4Good pour dĂ©multiplier l’impact
    « Si on arrive Ă  appuyer toutes les personnes qui ont ce potentiel d’innovation, Ă  leur libĂ©rer du temps, de l’énergie, des compĂ©tences, alors on pourra encore plus innover »
    « A l’heure actuelle, on a 30 ans maximum pour changer radicalement toutes nos façons de concevoir, de pratiquer. C’est totalement rationnel d’ĂȘtre #Intrapreneur4Good »

    25:43 – Comment crĂ©er un environnement qui valorise la crĂ©ativitĂ© et l’initiative tout en accompagnant les #Intrapreneurs4Good ?
    « L’enjeu principal de l’innovation n’est pas tant les projets pris individuellement pour leur impact. C’est l’énergie que ça crĂ©e, les nouvelles idĂ©es qui aboutissent Ă  quelque chose de pertinent pour l’entreprise et le monde. Il ne faut pas chercher Ă  Ă©valuer de suite l’impact d’une dĂ©marche d’innovation »

    32:21 – Et dans 5 ans ?
    « Je prĂ©sente Ă  la fin de l’annĂ©e un plan d’innovation avec de l’open innovation, des incubateurs pour travailler en rĂ©seau, incuber des projets externes
 ou alors je serai Ă  la campagne sur un projet alternatif,...

  • Dans ce podcast, vous dĂ©couvrirez François Rouvier, intrapreneur social chez Renault, et crĂ©ateur des garages solidaires Mobiliz.

    François est intrapreneur depuis le dĂ©but de sa carriĂšre. En 2001, il crĂ©e une business unit pour dĂ©velopper la vente en sĂ©rie de modĂšles de voitures de sport auparavant cantonnĂ©es Ă  la Formule 1. Le besoin de crĂ©er du sens, de participer au bien commun, intervient aprĂšs un problĂšme de santĂ© qui repositionne le curseur de ses prioritĂ©s. D’intrapreneur il devient intrapreneur social, et crĂ©e en 2011 les garages solidaires : le but est de rĂ©duire les problĂšmes de mobilitĂ© rencontrĂ©s par des personnes Ă  faibles revenus.

    Mobiliz permet Ă  des clients identifiĂ©s par des associations et acteurs locaux de faire rĂ©parer Ă  tarif prĂ©fĂ©rentiel leur auto dans des garages Renault partenaires du programme. L’enjeu ? Faire gagner du pouvoir d’achat bien sĂ»r, mais aussi agir sur l’accĂšs Ă  l’emploi, et donc sur l’autonomie : de nombreux chercheurs d’emplois ont dĂ» refuser des offres en raison de leur situation gĂ©ographique. Plus de 300 garages de la marque font aujourd’hui partie du rĂ©seau.

    Parce que le virus de l’intrapreneuriat social ne s’arrĂȘte gĂ©nĂ©ralement pas au lancement d’un projet, Mobiliz a permis de faire Ă©merger la sociĂ©tĂ© d’investissement Mobiliz Invest. Et des projets de social business sont dĂ©sormais en cours de lancement dans plusieurs des pays oĂč le groupe est prĂ©sent.

    Pourquoi Ă©couter son tĂ©moignage ? Parce qu’il rappelle :
    - L’importance du rĂ©seau, personnel et professionnel, pour lancer son projet intrapreneurial.
    - Comment un projet permet de faire la preuve de l’utilitĂ© du Social Business et facilite le lancement d’autres initiatives au sein d’un Groupe.
    - Les conseils pour rester fidĂšle Ă  ses valeurs et multiplier les projets pour faire coĂŻncider valeurs personnelles et professionnelles

    Pour vous faciliter l'écoute, nous avons découpé l'entretien en plusieurs chapitres.

    00:00 - Portrait d’un intrapreneur
    « J’ai toujours eu en tĂȘte de dĂ©velopper des choses dans l’entreprise, de crĂ©er des choses, de pĂ©trir »
    « C’est important quand on travaille dans une grande entreprise de s’assurer qu’elle nous laisse suffisamment de libertĂ©s pour dĂ©velopper des choses qui sont en dehors du cadre. »
    « Comme toujours dans un projet d’intrapreneuriat il faut dĂ©montrer que tout le monde gagne Ă  ce projet »

    7 :30 – De l’importance de bien s’entourer pour rĂ©ussir
    « Dans un projet d’intrapreneuriat, il faut s’appuyer sur son rĂ©seau, c’est-Ă -dire sur ses compĂ©tences, sur les gens qui nous apprĂ©cient, que l’on apprĂ©cie, que l’on a identifiĂ© comme sponsors de notre projet »

    9 :13 - Comment devient-on #Intrapreneurs4Good ?
    « Notre idĂ©e de garage solidaire est venue d’une dĂ©marche trĂšs marketing, qui a Ă©tĂ© d’aller Ă  la rencontre de notre public, des gens pauvres, beaucoup de femmes, qui nous ont racontĂ© leur rapport Ă  la mobilitĂ© »

    17 :04 – Une initiative inspirante en interne
    « Avec Mobiliz, on a eu l’impression d’avoir libĂ©rĂ© la parole, qu’il y a des tas de gens qui ont des rĂ©servoirs d’envie non satisfaites, qui n’attendent qu’une petite flamme pour s’impliquer »
    « La chance que l’on a quand on est dans une grande entreprise, c’est que dĂšs lors qu’elle a compris l’intĂ©rĂȘt, elle donne les moyens de crĂ©er des projets de Social Business »

    22 :11 – Comment ne pas perdre son rĂȘve en route
    « C’est important d’écrire les choses auxquelles on croit. Avec ma petite Ă©quipe, on a Ă©crit au dĂ©but notre charte de valeurs, la vision que l’on avait de notre projet. Je ne la perds jamais de vue »
    « C’est aussi trĂšs important d’avoir un rĂ©seau de partenaires externes auxquels on se confronte et avec qui l’on Ă©change de façon extrĂȘmement rĂ©guliĂšre »

    Pour rejoindre le mouvement #Intrapreneurs4Good, rejoignez-nous su...