Spelade
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Vous avez survécu au débat du foie-gras du nouvel an ? Vous ne vous êtes pas battu avec votre oncle anti-vegan à Noël ?
Pour vous remettre dans le bain ( ou vous réconforter si ces dîners de famille ont fini en jeté de Tofu mariné et en crise de larme ) le nouvel épisode parle encore de bouffe. Mais attention par n’importe laquelle. J’ai rencontré Victor Mercier le Finaliste de Top chef 2018. Après un tour du monde des initiatives positives, il a décidé d’ouvrir son premier restaurant de cuisine engagée. Chez FIEF (Fait Ici En France) absolument tout vient de France. ( On aurait pu s’en douter …) ce qui implique repenser des cocktails sans sucres, trouver des fleurs françaises pour les bouquets qui ornent les tables, et redoubler d’inventivité pour créer des recettes 100% locales et de saison à la hauteur d’un chef gastro. Ainsi, en lisant la carte vous ne verrez pas de café mais du Cafief, ne vous enivrerez pas de cocktail mais des Coquelet.
Pour réussir ce pari un peu fou, il a réalisé un tour de France à la recherche de produits français d’exceptions majoritairement issus de l’agriculture biologique. En travaillant directement avec les producteurs locaux, il s’affranchi des intermédiaires, noue de vrais liens humains et s’assure d’une bonne rémunération de ceux qui travaillent la terre.
En bref, il réussi à démontrer qu’avoir une consommation alimentaire responsable est bien moins chiant que le nom ne le laisse penser. Il nous prouve que se faire se faire plaisir sans détruire notre santé, notre terre et ceux qui la travaillent, c’est possible.
Alors je ne vais pas vous rappeler qu’1/3 des agriculteurs gagnent moins de 350 euro par mois, que nos avocats toast détruisent les forêts mexicaines et créent des cartels, ou encore que notre alimentation est tellement standardisée que 30% des fruits et légumes ne sont même pas récoltés parce qu’ils ne correspondent pas aux standards de formes et de couleurs des super-marchés (Oups si je viens de le faire).
Alors au delà d’un petit dîner au resto, il s’agit d’humain, de l’avenir de nos sol, de celui de nos forêts, de nos rivières et un peu du nôtre aussi finalement.
On se retrouve autour de la table pour valider ? ;)
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Quand on lit la bio d’Isabelle Saporta on y voit d’abord « journaliste d’investigation »: vous avez surement déjà entendu son franc-parlé avec Jean-Pierre Coffe dans Ça se bouffe pas, ça se mange sur France Inter, ou sur RMC dans l’émission Bourdin & Co ou bien peut-être sur France 2, à moins que ce ne soit sur Circuit court chez Europe 1. Ah sinon vous la connaissez surement la matinale de RTL. Autant d’heures passées derrière un micro pour porter la voix de ceux qui nous permettent, justement, d’écouter des émissions de radio le lundi matin dans le métro en allant au bureau plutôt que de bêcher des pommes de terres: les agriculteurs.
Elle est aussi Auteure de « Ce que nous devons savoir sur le beurre » (2008), « Le livre noir de l’agriculture : comment on assassine nos paysans, notre santé et l’environnement » (2011), « Vino business » (2014) qui lui ont valu plusieurs procès par les lobbies de l’agro-industrie ( et à qui je dois plusieurs insomnies ).Comme vous l’avez compris et pour reprendre ses mots « là où ça fait mal j'appuierai toujours très fort ».
Pour les municipales elle s’engage dans une liste transpartisane Parisien Parisienne, concurrente de celle de son compagnon Yannick Jadot.
En bref je vous amène à la rencontre d’une femme forte, qui n’a pas peur d’«être ce pas de côté» peu importe ce qu’on en dise. Une punk en talon qui bouscule nos codes, et ça fait du bien.
On y parle d’agriculture bien sûr mais surtout d’agriculteurs, du lobby du vin, du courage politique (ou plutôt de son absence), de l’importance du local, d’oser se confronter à nos pensées contraires et ceux qui les portent.
« Soit on investit sur ce qui est l’avenir de nos enfants, soit sur leur tombe ».
Moi j’ai déjà fait mon choix, et vous ?
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Tu savais que c’est l’équivalent de six fois la surface de Paris qui disparaît chaque année sous le béton ? Que l’artificialisation des terres est l’une des causes majeures de la sixième excitation de masse ?
Pour ce nouveau podcast j’ai invité THE figure de la Green Guérilla, alias de la chaine youtube « ta mère nature » sur mon canapé. Ophélie, c’est le genre de fille qui a déjà eu milles vies: entre les débuts de comédienne, le groupe de rock, le doublage de voix dans des film ou encore les chroniques radio en passant par la petite vie plus rangée de directrice de communication…elle a finalement tout plaqué pour remettre les mains dans la terre. Après cette reconversion dans le maraîchage biologique, elle a décidé de revenir back in the game de la vie parisienne pour remettre de la nature en ville, et tant pis si c’est pas toujours dans les règles puisqu’il s’agit là de les changer.
Finalement c’est aussi une histoire de nana badass. D’une fille libre, qui cherche à se approprier la ville. D’une femme forte, qui utilise des graines pour recréer du lien avec ce voisin de palier qu’on snob depuis toujours.
On y parle de reconversion professionnelle, d’agriculture urbaine, de green guérilla bien sure mais aussi de bienveillance, d’essayer, d’oser, de jouer hors des règles et de sortir du cadre…En bref, une rencontre qui donne envie de vous dire: « plantez-vous, plantez-tout, plantez partout ! »
ps: pour ce retour, je vous ai laissé 1h d’enregistrement parce, forcément, deux nana fan d’agriculture qui discutent ensemble…On est partie un peu loin. Mais promis ça vaut le coup.
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Pour ce nouvel épisode mon canapé coloré et moi même avons eu la chance d’échanger avec Julien Vidal, auteur de « ça commence par moi ». Chaque jour, pendant 1 an, il a adopté une nouvelle habitude éco-responsable. 365 jours, 365 écogestes et une ambition: donner à chacun les clés, l’envie, l’énergie d’agir en accord avec ses valeurs et sa propre définition du bonheur pour redonner du sens à un monde qui ne tourne plus si rond. Aujourd'hui, en dehors des pages, Ca commence par moi est un concentré de bonnes idées pour ceux qui ne savent pas par où commencer et de lucides motivation pour ceux qui ne savent plus s'ils doivent continuer. En bref et en ses mots, c'est découvrir "le pouvoir de construire un monde meilleur à l'echelle de l'individu, tous les jours et partout".