Spelade

  • Qui de mieux qu’un des acteurs principaux de la renaissance du XV de France pour clore cette 4e saison de Poulain Raffûte. Force est de constater que depuis l’arrivée du nouveau staff, l’équipe de France nous fait vibrer à chaque rencontre depuis deux ans maintenant.

    Au sortir d’une saison marathon, le piège d’une tournée compliquée pour beaucoup de jeunes joueurs dont c’était la première sélection était tout annoncé. Mais, et comme ce match contre l’Angleterre avec la soi-disant « équipe B », force est de constater que le rugby français connait une génération de joueurs absolument géniaux et acquis à la cause du maillot tricolore.

     

    Alors comment la mayonnaise a-t-elle prise si rapidement à l’autre bout du monde ? Comment depuis deux ans, le rugby français renait de ses cendres ? Est-ce la complémentarité du staff, est-ce la philosophie de la gagne inculquée par les hommes de Fabien Galthier, est-ce le talent doublé voir triplé à chaque poste ou est-ce l’amalgame de tous ces ingrédients ?

    Laurent Labit, champion de France avec Montauban, Castres et le Racing et entraîneur des arrières du XV de France, est l’invité de Poulain Raffûte. Il nous parle de cette tournée magnifique des hommes d’ Anthony Jelonch qui annoncent un futur magnifique pour tous les supporters de l’équipe de France/

     

    Bienvenue Laurent dans Poulain Raffûte ! 

     

    Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport


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  • Notre invité est un fidèle parmis les fidèles. Né à Perpignan où il fait ses classes rugby à l'USAP, il jouera successivement à Narbonne et Montpellier pour finir sa carrière de joueur à l'ES Catalane.


    Patrick Arlettaz, c'est une sélection avec le XV de France et... deux essais, pour un ratio qui n'est quand même pas mal. C'est un titre de champion de France de Pro D2 avec Montpellier en 2003 en tant que joueur, c'est deux titres de champion de France avec l'USAP en 2018 et 2021 en tant que coach.


    C'est surtout un Catalan pur souche, pur produit sang et or qui va nous parler de son club de coeur du futur de l'USAP en Top 14 et de son joueur Melvyn Jaminet qui était titulaire à l'arrière du XV de France lors du test-match contre l'Australie ce mercredi. Une courte défaite frustrante sur laquelle nous allons aussi revenir.


    Bienvenue dans Poulain Raffute !


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  • Le changement fait peur car il requiert de l’entraînement, une vision et surtout beaucoup de courage ! Expérimenter, lâcher prise, découvrir, apprendre différemment, s’adapter, accepter la nouveauté. Je vous dis ça car notre invité a surpris tout le monde en changeant totalement de domaine passant d’un rôle d’arbitre à celui d’entraîneur.


    A 34 ans, Alexandre Ruiz avait encore une bonne dizaine d’années à parcourir les terrains de France et du monde du rugby. Lui qui a commencé sa carrière d’arbitre à 16 ans, un âge où l'on a plus tendance à refuser l’autorité par tous les moyens à l’adolescence, lui il l’embrasse et devient arbitre semi-professionnel dès 2011.


    Arbitre de Top 14 à tout juste 25 ans, arbitre de plusieurs world séries rugby à 7, arbitre de coupe d’Europe et en coupe du monde, il a développé en parallèle d’autres compétences, notamment celle d’entraîneur des avants à Sète, puis à l’Union Cognac Saint Jean d’Angély.


    Après dix années à cavaler sur tous les terrains du monde, il a décidé de poser ses valises à Montpellier pour devenir entraineur des avants du club et revenir un peu à la source, lui qui est originaire de Béziers à quelques encablures de là. Il a surpris son monde et surtout celui de l’arbitrage c’est pourquoi j’ai voulu en savoir plus sur son choix, peu commun mais totalement assumé et sur ses sources de motivation.


    Bienvenue dans Poulain Raffute !


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  • Ça y est ! Nous connaissons donc l’affiche de la finale de Top 14 qui se jouera vendredi soir : La Rochelle-Toulouse. Alors parlons-en avec Emile Ntamack !


    Notre invité, malgré sa retraite prise il y a quinze ans maintenant, est au centre de l’actualité étant donné sa filiation avec un certain Romain Ntamack mais aussi du fait de sa connaissance du meilleur club français et européen depuis le début de l’air professionnel : le Stade Toulousain. Là même où Emile est désormais manager de la formation.


    Alors J’entends déjà les supporteurs des autres contrées rugbystiques couiner à l’écoute de ces mots mais force est de constater que les chiffres parlent pour Toulouse, écoutez plutôt : depuis que le rugby est pro, le Capitole a vu défiler pas moins de 5 coupes d’Europe et 9 Boucliers de Brennus. Circulez, il n’y a plus rien à voir.


    Avec Toulouse, Emile Ntamack a remporté 6 Boucliers de Brennus toujours plus, trois coupes d’Europe et disputé pas moins de 388 matches entre 1988 et 2005. En équipe de France, c’est 46 sélections deux Coupes du monde disputées et un Grand Chelem en 1997. La classe quoi.


    Son frangin Francis, que j’embrasse bien fort et avec qui j’ai eu l’honneur de jouer, a lui aussi été international et Emile est le père de Romain que l’on ne présente plus, mais aussi Théo qui vient de remporter le titre de champion de France espoir avec ce même Stade Toulousain. Bref vous l’aurez compris, le rugby est une histoire de famille chez les Ntamack.


    Et en parlant de famille, vu la structure du Stade Toulousain avec Didier Lacroix, Jean Bouilhou, Clément Poitrenaud, Ugo Mola, Virgile Lacombe, Jérôme Cazalbou entre autres, on se rend compte de l’importance de la transmission et l’importance de continuer à écrire l’histoire avec des mecs qui se connaissent et qui connaissent le club par cœur. Alors que se cache-t-il derrière le maillot rouge et noir et tous ces titres ? Quel est l’ADN de ce club mythique qu’est le Stade Toulousain ? Qui de mieux qu’Emile Ntamack pour nous en parler...


    Bienvenue dans Poulain Raffute.!


    Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Olivier Canton, journaliste Eurosport,

    et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport


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  • Cette semaine, honneur aux nouveaux. Enfin, au retour d'un grand club de rugby dans le Top 14 : l'USAP. Et qui de mieux pour parler de sa remontée dans l'élite que le capitaine de Perpignan : Mathieu Acebes.


    J'ai souvenir de matchs rugueux dans des contrées hostiles et au public passionné, de Bourgoin à Sapiac, de Toulouse à Biarritz, nous étions toujours reçu comme il se doit mais je dois avouer qu'à Aimé-Giral, la tension était toujours un peu plus forte qu'ailleurs ! La chaleur, les couleurs, la passion, ce côté sanguin des supporters...


    J’ai l’impression que notre invité de la semaine est un joueur né à l'USAP tellement son investissement a grandi au sein du club depuis son arrivée en 2016. Alors que certains ont préféré relever d’autres défis après la descente en ProD2 il y a deux ans, j’ai eu comme l’impression que, dès le coup de sifflet final, Mathieu Acebes se projetait déjà avec le même maillot en Pro D2 l’année d'après !


    Devenu capitaine, Mathieu a su garder le cap et cet objectif de revenir le plus vite possible en Top 14. C’est un type qu'on aime pour ses discours, son engagement son franc-parler, c’est un caractère qui correspond tout à fait à ce club sang et or. D’ailleurs, il m’a promis qu’il n’aurait pas de langue de bois mais, à vrai dire, je le savais déjà en composant son numéro de téléphone.


    Apres des débuts au Boucau Tarnos stade, il passe successivement par Biarritz, Bayonne, Auch, puis la Section Paloise avant d’atterrir en terres catalanes en 2016. Mathieu, c’est 35 sélections en équipe de France à 7, 3 titres de champion de France de Pro D2 (1 avec la Section Paloise et deux avec l’USAP). Mathieu c’est un capitaine, une gueule, une gouaille qu’on est ravi de recevoir pour qu’il nous parle de son rugby, de son parcours, de son engagement et du futur de Perpignan dans l'élite.


    Bienvenue dans Poulain Raffûte !


    Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique,

    et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport


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  • Il y a des rencontres que l'on fait au fil de nos voyages, qui inspirent plus que d'autres. J'ai eu la chance tout au long de mon parcours de faire des rencontres de personnes au parcours de vie atypique, qui m'ont redonné confiance, qui m'ont permis de me relever et d'avancer dans des moments compliqués.


    Parmi ces personnes, Mohed Altrad. Je l'ai rencontré il y a quelques années dans son bureau à Montpellier et notre rendez-vous, qui ne devait durer qu'un quart d'heure, s'est transformé en une heure, puis deux, puis trois. Nous avons parlé de sa vie, de la mienne, de nos livres, du désert, de sa réussite, de ses échecs et paradoxalement très peu de rugby. J'ai découvert un homme passionné avec une vraie sensibilité, à l'écoute, intéressant et intéressé par les hommes et leurs vies.


    J'en suis sorti grandi, soulagé aussi par l'humanité d'un homme que l'on aurait tendance à percevoir comme froid et distant. Il n'en est rien. Oui, j'ai eu le privilège de parler à un homme qui m a profondément touché.


    Non, Mohed Altrad n'est pas qu'une fortune qui arrose le rugby de ses millions d'euros. Non, Mohed Altrad n'est pas qu'une réussite professionnelle. Bien sûr c'est toujours plus facile de faire ces raccourcis et toujours plus facile de mettre des gens dans des cases car ça rassure mais ça empêche aussi l'ouverture la curiosité de chercher à connaître l'homme derrière l'apparence souvent trompeuse.


    Mohed Altrad, c'est 11 ans à la tête d'un MHR qui végétait en ProD2, ce sont deux titres de champion d'Europe et une finale de Top 14. C'est aussi une main tendue à de nombreuses associations, un homme passionné qui n'hésite pas à donner aussi au monde du rugby amateur.


    Oui, Mohed Altrad, c'est une marque, un sponsor, une réussite mondiale, mais c'est avant tout un homme passionné, un écrivain, un homme engagé que je suis ravi de recevoir.


    Bienvenue dans Poulain Raffûte !


    Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique

    et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport


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  • Notre invité de la semaine a représenté pendant une bonne quinzaine d'années le gladiateur des temps modernes. Cet homme, c'est Pascal Papé.


    Comme beaucoup, il a joué avec une armure... et je ne parle pas de celle portée avec le maillot de Givors, de Bourgoin, de Castres, du Stade Francais et même cette armure bleue sous les couleurs de l'équipe de France. Non, je parle de cette armure invisible qui protège, qui donne le change et qui cache une vulnérabilité difficilement assumable dans notre cher sport et notre chère société. Une armure de super-héros, comme une cape qui nous rend tout puissant et protège l'enfant en chacun d'entre nous.


    Pascal Papé, c'est 65 sélections en équipe de France, c'est un Bouclier de Brennus et une Challenge Cup avec le Stade Francais. Ce sont deux Grands Chelems, deux Six Nations et une finale de Coupe du monde. Directeur du centre de formation du Stade Francais depuis 2017, il vient d'être nommé directeur sportif de Bourgoin, comme un retour aux sources !


    Au-delà de sa magnifique carrière, j'ai voulu inviter Pascal parce que son histoire peut résonner en chacun de nous. Je parle de cette génération d'hommes qui a peut-être un jour subi le poids de son passé des maux portés et tus parce que dans notre cher monde, les failles, la dépression, la vulnérabilité sont tabous et montrent la part de faiblesse qu'on a pourtant tous en chacun de nous.


    Et je ne cesserais de le répéter, mais un homme, c'est avant tout un être capable de faire de son passé une force et pour cela il se doit d'être accompagné aussi par des témoignages comme celui de Pascal. Cela s’appelle la résilience.


    "Mes forces de joueur viennent de mes faiblesses d'homme" : en une phrase, il a réussi à résumer combien il est important de comprendre que derrière chaque performance, il y a des sources de motivation propres à chacun et parfois ces forces proviennent de cicatrices enfouies bien profondément. Ravi donc de pouvoir parler à l'homme derrière l'immense joueur qu'il a été...


    Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !


    Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Olivier Canton, journaliste commentateur Eurosport

    Produite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport


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  • Ce qui me marque chez les demis de mêlée depuis ma plus tendre enfance, c’est à la fois leur caractère de crevard, cette énergie déployée sans limite pour être les plus casse-couilles possibles, mais aussi cette capacité à diriger, à embarquer des mecs deux fois plus gaillards qu’eux. C’est un peu le cerveau de la bande.


    Jean-Baptiste Elissalde, notre invité de la semaine, a été l’un des meilleurs de sa génération. J’en veux pour preuve son palmarès en quelques chiffres : 35 sélections en équipe de France, deux en six Nations dont un Grand Chelem, 3 Coupes d’Europe, un bouclier de Brennus et surtout 3 sélections avec les Barbarians.


    Je vous avoue que je ne pouvais pas le saquer quand on jouait contre le Stade Toulousain. Je pense d’ailleurs que, lors de nos confrontations, personne pouvait se blairer et c’est ce qui faisait la saveur de nos confrontations Paris/Toulouse. C’est bien sûr les Parisiens sont des putains de mercenaires et les Toulousains des bouffeurs de cassoulet ! Je ne parle que sur de nos échanges le terrain car en dehors je ne connaissais pas le bonhomme !


    Depuis 2010 et son passage de l’autre côté, après avoir tout connu de La Rochelle à Toulouse en tant que joueur, il va tout connaitre en tant qu’entraîneur : Champion de France en 2012, entraîneur des trois-quarts de l’équipe de France sous la demi-ère Brunel, il rejoint ensuite le MHR en janvier 2020 sous les ordres de Xavier Garbajosa.


    Autant vous dire qu’il n’a pas eu un parcours tout tracé et qu’avant de gagner sa dernière coupe d’Europe ce week-end, il a bourlingué et n’a pas évolué dans le confort. Comme sur le terrain, il se les pelait... Issu d’une famille de rugbymen de père en fils, il va nous parler de son parcours de joueur d’entraîneur et de son actualité au sein du MHR !


    Bienvenue dans Poulain Raffute !


    Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Olivier Canton, journaliste commentateur Eurosport

    Produite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport


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  • Cette semaine, parole à un joueur hybride : qui joue aussi bien à XV qu'à VII : Julien Jané.


    Pour tout vous avouer, je ne connais pas l'homme mais plutôt le joueur que j'ai vu évoluer sous les couleurs de la France à VII mais aussi à Béziers où il fait ses débuts. Passé par le Racing, puis a Bayonne, c'est à Agen qu'il joue actuellement. Un club dernier de la classe du Top 14 dont il va nous raconter cette saison particulière qui va l'amener à retrouver la ProD2 en fin d'exercice.


    Ce que j'ai pu ressentir de l'homme sur le terrain, et des échos que j'ai eu de quelques amis qui l'ont côtoyé, c'est le bon mec par excellence ! Physiquement, c'est un peu le Patrick Dewaere du rugby français et c'est le genre de type qu'il faut avoir dans son équipe. Celui au fond du bus, bien installé au milieu de ses potes à faire le con !


    D'ailleurs, il nous parlera peut-être de son jeu de jambes et de sa preparation physique bossés en équipe avec ses acolytes Mazoue, Deniau et Saubade au piano bar "Les 3 maillets". Gros danseur m'a-t-on dit !


    Julien Jané, c'est 91 sélections avec la France à VII, un titre de ProD2 avec Bayonne en 2019 et c'est surtout un joueur d'expérience qui va nous parler de son parcours, de son histoire de rugbyman à travers la France et le monde et de son rugby.


    Bienvenue dans Poulain Raffûte !


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  • Raphaël Poulain aurait pu vous parler des quarts de finale sulfureux de Coupe d'Europe qui s'annoncent ; il aurait pu vous parler de la belle victoire du Stade Français à Castres pour sa première sortie de la saison de Top 14 ou des difficultés de Montpellier, que Mohed Altrad tient à bout de bras... mais non.


    Election oblige, Raphaël accompagné d'Arnaud Beurdeley accueillent cette semaine Florian Grill, président de la Ligue régionale d'Île de France et surtout candidat à la présidence de la Fédération Française de Rugby, tout comme le sera aussi son adversaire Bernard Laporte, candidat à sa propre succession le 3 octobre prochain.


    Florian Grill est un challenger qui croit fermement en son projet, qu'il vous présente en une demi-heure, autour de thèmes comme la formation, le calendrier international et l'apaisement des tensions entre la Fédération et la Ligue nationale, entre autres...


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  • Ce n'est pas mon histoire que je vais vous raconter, mais cela y ressemble... Non pas en tout point, mais vous devinerez qu'il y a une blessure là-dessous. Cette histoire est celle d'Alban Placines.


    Mais d'abord, retour aux sources. On le sait, la ProD2 et son championnat est un vivier à pépites depuis une bonne dizaine d’années maintenant ! On n’énumèrera pas tous les joueurs passés par ce championnat âpre et engagé qui n’a rien à envier à notre cher Top 14. Biarritz, après la génération des Yachvili, Harinordoquy et autre Thion, a vu naître une génération de types talentueux, prêts à relever le défi d’un retour en Top 14 dès 2014. Les frères Lucu, Kiliam Hamdaoui ont pu éclore et s’aguerrir avant de rejoindre légitimement notre cher championnat.


    Gonzalo Quesada, qui a eu notre invité sous ses ordres, dit de lui qu’il est un joueur de caractère leader qui, lors de son passage à Biarritz, a été impressionné par l’homme et son attachement au club et ses valeurs. Impressionné aussi par le travail sur lui-même au-delà du joueur afin de se connaître mieux et grandir

    Gonzalo sait reconnaitre les bons mecs, c’est pourquoi je l’ai sondé en amont de notre échange.


    Alban Placines, toujours selon les dires du coach argentin, est un homme sain, gentil, généreux et engagé sur et en dehors du terrain.


    Formé à Coarraze Nay avant de faire sa formation au Biarritz Olympique, il devient capitaine sous l’ère Quesada en août 2017 avant de signer l’année d’après au Stade toulousain. Champion de France en 2019 avec Toulouse, il s’épanouit dans un effectif pléthorique et, pour sa 3e année dans le club champion de France en titre, va le voir disputer une finale de Champions Cup et sûrement jouer les phases finales du Top 14. Oui, voir et pas jouer, car notre invité s'est fracturé le radius du bras gauche il y a peu et manquera cette finale et sans doute la fin de saison...


    Important de le signaler en parallèle de sa carrière, il a un diplôme d’osthéo, comme quoi, il est possible dans notre cher rugby d’anticiper son avenir intelligemment et de préparer son avenir. On va se régaler à échanger avec un homme à la fois discret et engagé !


    Bienvenue dans Poulain Raffûte !


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  • Mesdames et messieurs, laissez-moi vous présenter un footballeur fan absolu de rugby : Grégory Coupet. Oui, l'ancien gardien international, de l'OL et du PSG, entre autres. Et aujourd'hui, entraîneur des gardiens de Dijon. Mais alors pourquoi lui ?


    Il n'a pas hésité un seul instant à traverser la France décollant de Madrid pour atterrir à Paris, sautant dans sa voiture pour descendre à Oyonnax où nous nous sommes retrouvés avec notre pote "Topher" dans cet hotel-bar-restaurant près du stade Charles-Matton pour siroter quelques bières avant la finale de ProD2 de notre ami Salim Tebani ! C'était en 2013 et, au-delà du choc thermique (parce qu'il en faut du courage pour passer d'un bon 25 degrés madrilène à un bon -5°C oyonnaxien) nous avons passé une nuit géniale partagée avec joueurs et supporters.

    Il est comme ça Greg Coupet : généreux, avenant, toujours la banane et amoureux du rugby depuis qu'il regardait avec son père le Tournoi des 5 Nations au début des années 80. Au fond de lui, je crois qu'il rêvait de jouer au rugby


    Pote des Delannoy, Pakivato et autre Cedric Chaubeau qu'il rencontre au LOU dans les années 2000, il s'est lié d'amitié, pas avec les plus finos de la bande, mais avec ceux avec qui il aurait aimé partager un bout de vestiaire.

    Je ne parlerais pas de l’inauguration de son restaurant à Villeurbanne où, porté en triomphe par cette belle bande d’encoches, il a réussi à marcher sur le plafond de son bar !


    Je ne parlerais pas non plus des halles de Lyon, lieu de quatrième mi-temps bien arrosées ou avec ces mêmes acolytes il avait acheté un banc de dorades qu’il baladait au milieu des passant recréant l’espace d’une matinée un banc de poissons. D’ailleurs, je remarque en passant que les halles sont quand même un lieu universel pour tout bon rugbyman qui se respecte et qui aime la 4e mi-temps. Celle-ci commence en général à l’ouverture du marché, au petit jour en général le dimanche matin, et voit débarquer de Nîmes à Lyon, de Biarritz à Bordeaux, une belle bande de joyeux lurons venant s’achever à grands coups de savoureux Mâcon Blanc, d’huitres royales d’Isigny et autres côtes de bœuf saignantes. Bref vivement que ça rouvre !


    A l'heure où certains racontent au coin d'un tweet que le rugby se "footballise", qu'il perd de ses valeurs, je me suis dit que ce ne serait pas mal d'avoir un mec comme Greg qui vienne nous parler de son foot, sport peu connu dans la sphère rugbystique, et surtout vu son palmarès (7 titres consécutifs de champion de France avec l'OL !!) qu'il nous raconte les similitudes qui existent entre nos deux sports.

    Il n'a pas hésité pour venir nous rejoindre. Alors prenons exemple sur ce genre de mec qui reste hyper accessible. J'en veux pour preuve cette nuit de bringue passée à Oyonnax. Greg a dû faire 50 photos par heure avec les supporteurs. Aucun refus, aucun raffût, il a été exemplaire d'ouverture...


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  • Cette semaine, replaçons la femme au centre des débats. Les Bleues viennent de terminer le Tournoi des 6 Nations, donc coup de projecteur sur l'une des plus talentueuses d'entre nos joueuses françaises : Safi N'Diaye, après avoir reçu Lenaïg Corson, Jessy Trémoulière et Gaëlle Hermet.


    J’ai découvert une bande de filles complètement barjots, avec une patate impressionnante et un esprit chaleureux. Elles m’ont dit : "Mardi, on joue contre les garçons, tu viens. Ne t’inquiète pas, on t’amène des affaires, tu prends le ballon et tu cours le plus vite possible"... et je me suis éclaté ! Depuis, c’est toujours ma bande de copines...


    Notre invitée est un monument de notre sport, et je miserais bien sur le plus beau palmarès de notre cher sport hommes et femmes confondus ! Ecoutez plutôt : 6 fois championne de France avec Montpellier, 3 Grands Chelems, 79 sélections avec les Bleues. Au-delà des chiffres, Safi N Diaye est élue meilleure joueuse en 2014 par le Midi Olympique. Elle est au quotidien monitrice, éducatrice et secrétaire générale de Provale... bref, une source d'inspiration pour beaucoup !


    Safi débute sa vie de joueuse au Castres Rugby Féminin, club avec lequel elle gagnera deux autres titres : championne de France Fédérale 3 et Fédérale 2 avant de partir au Montpellier Rugby Club qui évolue en Top 10. Aujourd'hui, elle est la pièce maîtresse de l’équipe de France et en direct de Marcoussis pour préparer la revanche contre les Anglaises qui aura lieu vendredi soir à Villeuneuve-d’Ascq...


    Bienvenue dans Poulain Raffûte !


    Emission concoctée par Raphaël Poulain, Raffûteur en chef, et Olivier Canton, journaliste Eurosport

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  • Il y a des décisions parfois qui étonnent et qui détonent dans notre petit monde du rugby. Non, je ne vous parlerai pas aujourd'hui de Gaël Fickou et de son passage de l'autre côté du périphérique en pleine heure de pointe au beau milieu d'une saison où tout est vraisemblablement possible, même de passer chez l'ennemi au beau milieu de la bataille... Du jamais vu ! Comme la décision de Jefferson Poirot de ne plus vouloir porter le maillot de l'équipe de France...


    Blasphème !, diront certains, hérésie !, diront d'autres (oui, ce sont des mots à la mode en ce moment) et pourtant, moi, je le comprends Jefferson ! On dit que le rugby a changé, que les hommes ne sont plus les mêmes, que cette nouvelle génération est déresponsabilisée, patin-couffin, que ça se footballise, mais fermons-la un peu et observons au-delà des apparences !


    Est-ce qu'on les écoute vraiment ces joueurs avant de les clouer au pilori ? On pourrait croire que tout bon rugbyman qui se respecte devrait crever pour son équipe, pour le maillot ! Eh bien, c'est le cas pour Jefferson Poirot et pourtant il passerait presque pour un incompris ! Le type est capitaine de l'UBB, compte une bonne trentaine de selections en équipe de France, il est dans le circuit depuis bientôt 10 ans, n'a même pas 30 ans et décide de mettre un terme à sa carrière internationale alors qu'il est appelé dans le groupe de Fabien Galthié.


    Et tout ça, pour quoi ? Pour se consacrer pleinement à sa vie de papa et gagner des titres avec son club bordelais. En plus de ça, il veut aussi se consacrer à sa future vie professionnelle. Personnellement, je trouve ça exemplaire comme décision à l'heure où nous avons tous besoin d'exemple inspirants, de parcours atypiques pour nous sortir de cette sinistrose ambiante ou le fameux "faire carrière à tout prix" prend le pas sur certaines valeurs essentielles pour que notre sport reste un sport à part !


    Né à l'Isle-Adam, formé à Lalinde, il débute à Brive sa carriere pro avant de devenir à Bordeaux l'un des meilleurs piliers de sa génération. Parce que Bordeaux vit une année exceptionnelle avec sa qualification dans le dernier carré de la Coupe d'Europe, certes l'UBB n'est pas encore qualifié pour les phases finales du Top 14, mais ils semblent en prendre le bon chemin.


    Parce que la décision de ce jeune homme est honorable et que son choix est respectable en tout point, bienvenue dans Poulain Raffûte Jefferson Poirot !


    Emission concoctée par Raphaël Poulain, Raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique

    Produite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste vidéaste Eurosport


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  • Vous le savez, notre sport a bien évolué ces 25 dernières années. Ah, il est loin ce temps du monde amateur avec ses bourre-pifs, ses coups de pied dans la bouche, ces fourchettes aveuglantes et ces guerres de clocher qui se réglaient à grands coups de boules, à grands coups de bières et de barbecues.

     

    Ah, il est loin ce temps de mes joueurs fétiches à la liquette en coton et aux chaussures carrées qui ont bercé mon enfance à grands coups de placages cathédrales et autres raffuts à la glotte. Tout ça, c’était avant et c’est ma foi pas plus mal. Les bedaines ont rétréci, les maillots aussi, tout va dix fois plus vite, les joueurs ont évolué, les mentalités aussi. Bref une véritable révolution !

     

    Et au milieu, acteurs principaux de nos joutes dominicales, les arbitres ont, eux aussi, vu leur activité se professionnaliser : finis la clope d’avant-match, le déjeuner avec les dirigeants avec ballon de rouquin, plateau de fromage et digeo au café. Aujourd’hui, ce sont devenus des athlètes de haute précision qui n’ont presque plus le droit à l’erreur dans un monde où tout se voit, tout s’entend, tout se surenchérie pendant 80 minutes chaque weekend et toute la semaine sur nos chers réseaux « asociaux » souvent.

     

    Une chose qui ne change pas pour eux, par contre, et même avant que notre sport devienne pro, ce sont les insultes de certains supporters mais ça c’est universel et très français. On a du mal avec l’autorité ! Ah si, une chose a changé. Avant, c’était sur le bord du terrain que les « courageux », si on peut les appeler ainsi, couinaient leurs désaccords à grands coups de : « Enculé l’arbitre ! ». Alors qu’aujourd’hui, à l’heure du Covid et des stades vides, leurs seuls lieux d’expression se trouvent sur les réseaux sociaux et là, mesdames et messieurs, c’est la cour des miracles des fautes d’orthographe et des acharnements sur cet homme sans qui il n’y aurait pas de match.

     

    L’image de l’arbitre et son statut ont bien changé ces 25 dernières années. Et avant même de citer notre invité, j’entends déjà les bouches de vieilles commencer à grincer des ratiches, se souvenant d’un match perdu à cause de l’arbitre. Un arbitre fera rarement l’unanimité, que l’on soit côté vainqueur ou vaincu. Et pourtant, il fait partie du décor, du folklore, de ce théâtre de vie qu’on appelle le rugby. Laurent Cardona va nous raconter comment on devient arbitre, comment vit l’homme derrière le costume d’autorité qui se doit d’être respecté de toutes et tous pour l’intérêt supérieur de notre cher sport.

     

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  • Retour en arrière. 2007 était une superbe année pour moi. J’ai fait des rencontres absolument géniales dont Pierre Berbizier qui me fait confiance et me voilà parti pour relancer ma carrière avec les Michel Diodé, Paul Laussucq, David Gérard, Augustin Pichot, Thomas Lombard, Ludo Valbon et autre Greg Coudol, ainsi que quelques jeunes issus de la formation : Dimartino, Durieux, et au milieu de cette constellation de mecs venus de partout, il y avait ce jeune premier, sage, besogneux qui discrètement mais sûrement grappille cette année les feuilles de match : Henry Chavancy, notre invité de la semaine.

    Je vais peut-être faire couiner les afficinados de la stat et les fans de belles histoires de Héros, mais Henry Chavancy a commencé le rugby à 9 ans à... Nîmes. Eh non, il n'est pas né dans une serviette bleu clair et blanche, c'est bien dans le Gard qu'il débute sa passion avant d'arriver à Paris à 11 ans pour ne plus quitter les couleurs de son club de coeur : le Racing 92.


    Avant de parler de son palmarès, je voulais dire qu'on avait un point commun avec Henry, on a tous les deux fait l'École de management Léonard de Vinci à Paris. Sauf que toi, tu y es resté quatre ans et moi quatre jours. Et on ne le dira jamais assez l'importance d'avoir un bagage pour anticiper l'après.


    Henry, c'est 15 ans de carrière au plus haut niveau : Equipe de France moins de 20 ans, France A, équipe de France aussi et Barbarians bien entendu, champion de France ProD2 en 2009, champion de France en 2016, 3 fois finaliste de la Coupe d’Europe. Il gravit les échelons posément, intelligemment tout au long de son parcours pour devenir un capitaine à l'image de son club, le Racing 92 : régularité, discipline, exemplarité, engagement, avec au milieu l'amitié et un peu de bonne connerie pour que la mayo prenne bien.


    Il y a quelque chose d'atypique dans ce club et son histoire. Un truc qui attache et qui laisse pas indifférent : est ce que ça vient de son histoire, de ses couleurs, sa géographie, de sa U Arena ? Il y a quelque chose de précurseur qui à la fois intrigue, détonne et dérange mais je ne pourrais pas expliquer quoi en particulier.


    Qui de mieux que l'enfant de ce club pour venir nous parler de son président, de son histoire et de ses figures emblématiques comme les Chabal, Merthens, Szarzewski, Fillol, Carter, dont il a été le parrain à son arrivée ? Qui de mieux que Henry Chavancy pour nous parler de son Racing 92 ? Même gravement blessé à l'épaule, il a tenu à maintenir cet entretien pour en parler avec nous et c'est tout à son honneur...


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  • Il y a des mecs comme ça qui sont multi-casquettes, qui ont de multiples facettes et qui forcent le respect par leur aura. Parmi eux, Thomas Combezou, notre invité de la semaine.


    Formé à l'US Ussel, passé par Clermont, puis La Rochelle puis Montpellier avant de poser ses valises à Castres, club où il vient de resigner pour deux ans, notre invité, au-delà du très bon joueur de rugby qu'il est, est avant tout un véritable globe-trotter à faire pâlir Lionel Beauxis qui vient d’ailleurs signer dans son 17e club en 15 ans de carrière : Béziers !


    Au-delà d’être un très bon chasseur, Thomas Combezou est un véritable sniper faisant passer des vieux roublards de journalistes pour de jeunes stagiaires, à moitié dépucelé en un seul regard bien fixe qui te transperce avec cette fameuse phrase devenue culte : "Ça ne me fait pas rigoler" avant de quitter la scène du crime sans crier gare, laissant comme un con le journaliste et son micro.

     

    Thomas, c'est aussi un comédien de grande classe et j'en veux pour preuve ce chef d'oeuvre où il partage (voire crève) l'écran avec son compère Loïc Jacquet ! Et je sais reconnaître un bon acteur, moi qui ai joué au côté d'Isabelle Adjani. Bon, pour tout vous avouer, j'avais le rôle d un apprenti bourreau, muet, en 1100 en Ecosse. Le jeune bourreau titulaire s'était fait clapper par des loups et je devais le remplacer au pied levé... mais muet. Donc j'ai pu analyser pendant deux heures chaque soir le jeu magnifique d'Isabelle.


    J'ai épluché la vidéo du duo castrais et ils n'ont rien à envier aux meilleurs. Les seuls qui peuvent aujourd'hui les dépasser en termes d'acting sont les nominés suivant : Rory Kockott, pour son œuvre globale, et plus récemment Jean-Marc Doussain, qui a récupéré l'Oscar de la plus belle simulation...


    Sérieusement, il nous en faut des joueurs de caractère, des papas qui connaissent le métier. Passé par presque toutes les sélections France, il est champion de France junior avec l'ASM, champion de ProD2 avec La Rochelle et Champion de France avec Castres.


    Au-delà du palmarès, il est devenu une pièce maîtresse de l'effectif du CO depuis son arrivée en 2014 avec les Kockott, Urdapilleta, Jacquet, Jelong, Babillot, Battle, Palis et autre Dumora ! Moi, il me regale sur et en dehors du terrain. Sans me cacher, je suis un peu fan du bonhomme qui me rappelle que les anciens de 34 ans existent encore bel et bien dans les clubs et qu'ils sont essentiels pour garder le cap dans les moments compliqués, comme cette saison pour le CO qui est 8e du top 14 avant d'affronter Toulouse le 17 avril dans un derby qui s'annonce brûlant !


    Vont-ils nous refaire l'exploit de 2018 ? Personnellement, comme il y a trois ans, je remettrais bien un petit billet sur le club du Tarn cette année !


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    Podcast préparé er animé par Raphaël Poulain, votre serviteur, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique

    Réalisé par Sébastien Petit, journaliste Eurosport


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  • Que va-t-il advenir du Biarritz Olympique, en proie à des problèmes financiers ? Jean-Baptiste Aldigé, président du directoire du club basque depuis 2018, a d’abord envisagé un rebond grâce à la rénovation du plateau d’Aguiléra. Mais sans le soutien de la mairie biarrote, il estime ce projet voué à l’échec. Reste alors l’hypothèse d’une délocalisation qui fait couler beaucoup d’encre : de Saint-Sébastien à Lille, de nombreuses villes sont murmurées… qu’en est-il réellement ?


    Le jeune président biarrot (36 ans) est l’invité de Raphaël Poulain - accompagné d’Olivier Canton, journaliste d’Eurosport, à la présentation -, dans Poulain Raffûte ce jeudi 25 mars. Pour s’expliquer sur cette actualité brûlante, mais aussi pour parler de l’ambition sportive d’un BO qui est en forme sur le pré, et vous faire découvrir le bonhomme qui se cache sous la carapace du dirigeant qui défraie la chronique.


    Réalisation : Hadrien Hiault et Simon Farvacque. 


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  • Est-ce que quelqu’un connait Decazeville ? Petite bourgade de l’Aveyron, situé à quelques encablures d’Aurillac, c’est une petite ville minière qui peine à survivre après la fermeture des ses usines. Je suis allé à Decazeville et je peux vous dire que son peuple est acquis à la cause de son club de rugby : le Sporting club Decazevillois !


    Joris Segonds, notre invité de la semaine, y a joué 10 ans avant de partir à Aurillac de 2016 à 2019 où il est passé de pilier à ouvreur, parcours peu classique pour ce jeune joueur qui n’a pas connu de sélections internationales... Et pourtant il est aujourd’hui le numéro 10 du club de la capitale !


    Ce type rêvait de jouer sous les couleurs toulousaines et c’est au Stade Francais qu’il a posé ses valises en 2019. C’est un peu comme Pierre Rabadan qui rêvait d’être footballeur à Marseille et qui est devenu rugbyman à Paris, ou comme Jérôme Fillol qui rêvait d’être grand tout simplement, ou comme moi qui rêvais de faire carrière.


    En attendant Joris Segonds fait les beaux jours d’un Stade Francais qui renaît petit à petit de ses cendres.


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    Podcast animé par Raphaël Poulain, votre serviteur, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique

    Monté par Sébastien Petit, journaliste Eurosport


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  • Son coach Pierre Mignoni dit de lui que c’est un garçon extrêmement attachant et hyper important dans un groupe. Un fédérateur qui crée le lien dans une équipe et un vestiaire. Un vrai leader sur et en dehors du terrain. Un mec de caractère, un joueur atypique. En effet il a un profil de talon avec son 1m74 et ses 92 kilos mais c’est à la mêlée ou à l’ouverture qu’il officie en s'adaptant au choix du coach pour le bien de l'équipe. C’est, toujours selon Pierre Mignoni, sa philosophie : le collectif en premier.


    Originaire de Sainte-Croix-Volvestre, il a joué à Saint-Girons jusqu’à ses 16 ans avant de faire ses classes au Stade Toulousain, club avec lequel il gagne 4 titres de champions : champion de France cadet en 2008, champion d’Europe en 2010 et champion de France en 2011 et 2012. Meilleure révélation la même année, il s’expatrie 6 ans plus tard au LOU ou il vient de resigner pour 3 saisons supplémentaires.


    Passé par toutes les équipes de France jeune, Jean Marc Doussain connaît sa première sélection lors de la finale de la Coupe du monde contre les All Blacks en 2011 à tout juste 20 ans. Il jouera 17 fois sous le maillot tricolore avec trois sélectionneurs différents. Guy Novès dit de lui que c’est une forme d’assurance tout risque, un véritable roc en défense. Irréprochable sur son investissement et essentiel dans la vie de groupe.


    Allez pour l’anecdote, et je tiens ça de son attachée de presse Caro Thiébaut : beaucoup le confondent avec Thibaut Regard sur le terrain et ça le fait disjoncter. Plus sérieusement c’est un joueur atypique, attachant engagé et généreux. Un mec incroyablement facile à manager, très humain, avec un cœur énorme. Personnellement y a deux mecs qui m’impressionnent plus que d’autres depuis quelques années dans notre rugby. Guilhem Guirado qu’on a reçu il y a peu et Jean-Marc Doussain. J’ai rarement vu un type s’échapper sur un terrain mais ces deux-là ont quelque chose de particulier. Une sorte d’engagement total, tête la première, comme si c’était une question de survie à chaque impact et que chaque centimètre était vital.


    J’ai pu analyser il y a peu dans un documentaire appelé « Un philosophe dans l’arène », la manière dont le taureau s’investi corps et âme dans la bataille. Et bien Jean-Marc et Guilhem ont ce côté animal sauvage, massif, entier qui les différencient des autres avec cette volonté fière et presque brutale d’une bête dont chaque action devient vitale. Ces deux joueurs sont spectaculaires dans l’affrontement direct avec leur gabarit atypique et ça force le respect. Je suis heureux de recevoir dans Poulain Raffûte Jean-Marc Doussain !


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