Spelade


  • C’est officiel, en rétablissant une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l'électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024. C’est donc le début de la fin du bouclier tarifaire qui annonce des dépenses supplémentaires pour la très grande majorité des Français.
    L’augmentation des prix est certes très légèrement en dessous de 10%, elle reste importante à un moment où les françaises et les français se débattent encore avec les conséquences de l’inflation et où beaucoup sont obligées de se priver faute de moyens financiers.
    La hausse représenterait entre 5 et presque 18€ par mois selon le ministère de l’Intérieur en fonction de si l’on se chauffe au gaz ou à l’électricité et de la taille de son logement.
    Mais pour les associations de consommateurs, certains vont devoir payer bien plus.
    Cette taxe devrait rapporter 6 milliards d’euros à l’État sur l’année. Et c’est un des arguments pour la justifier, il faut renflouer les caisses et revenir à la normale après des aides à la consommation d’énergies qui auraient couté 85 milliards d’euros à l’État.
    Seulement pour beaucoup, cette taxe envoie un message contradictoire : en taxant l’électricité plus que les énergies fossiles, l’État va à l’encontre des appels à l’électrification pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle est aussi considérée comme injuste et inappropriée.
    Alors quelle était donc l’urgence à rétablir cette taxe ? Les prix de l’électricité sont-ils condamnés à augmenter ? Et que faudrait-il faire pour assurer un futur énergétique viable qui n’aggrave pas l’urgence écologique et ne pèse pas injustement sur les citoyens ?
    Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Nicolas Goldberg, expert en énergie.


  • C’est l’un des plus grands paradoxes de notre époque, pour limiter le réchauffement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Pourtant l’industrie minière est l’une des industries les plus toxiques et les plus énergivores que l’on connaisse. Et son activité explose pour fournir entre autres les matières premières des technologies bas carbone : les batteries des voitures électriques, les métaux pour les smartphones, les ordinateurs…
    En seulement 20 ans, les volumes de métaux extraits dans le monde ont doublé et dans les 20 années à venir, les entreprises minières veulent produire autant de métaux qu’on en a extraits au cours de toute l’histoire de l’humanité. Pour la journaliste Celia Izoard, “Continuer à faire croire, qu’il est possible de supprimer les émissions carbones en électrifiant le système énergétique mondial est un mensonge criminel”. Un mensonge criminel car extraire de la matière produit beaucoup plus de déchets que de ressources, des déchets qui forment des collines ou des vallées de matières toxiques et dangereuses qu’il faudra gérer pendant des siècles. Les mines demandent aussi des quantités colossales d’eau et d’énergie. Sans compter leurs impacts sur les écosystèmes et les droits humains. En bref, les mines détruisent bien plus de ressources qu’elles en produisent.
    Dans son livre, La ruée minière au XXIème siècle, Celia Izoard enquête sur les réalités qui se cachent derrière le discours des communicants et des entreprises qui prône la « mine durable, verte et sociale » comme un outil de la transition vers les énergies décarbonées. L’essayiste montre à quel point, en tant que population, nous sommes embarqués dans un projet de transition qui repose entièrement sur l’extractivisme et nous mène dans le mur. Comment sortir de cette impasse ? Pour Celia Izoard, la seule solution viable aujourd’hui est de revoir nos modes de vie et de réduire nos besoins en énergie. “On ne peut miser sur les énergies renouvelables qu’en réduisant drastiquement la production et la consommation. Et cela nécessite des bouleversements majeurs que les élites du capitalisme mondialisé refusent de faire”. Que signifie extraire des métaux au XXIème siècle ? En quoi la mine verte et responsable est un mirage ? Et quels bouleversements majeurs faudrait-il opérer aujourd’hui pour sortir de l’extractivisme ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Celia Izoard.


  • Allons-nous vivre une guerre de l’eau ? La question se pose de plus en plus sérieusement en raison de l’augmentation préoccupante du stress hydrique aux quatre coins du monde, et la France n’est pas épargnée. En 2002, l’ancien secrétaire des Nations unies Kofi Annan déclarait : «La concurrence féroce que se livrent les pays pour les ressources en eau fait craindre que cet enjeu renferme les germes de conflits violents.»
    22 ans plus tard, cette inquiétude est plus présente que jamais, car l’eau potable est de moins en moins disponible, et la situation ne cesse de se dégrader au fur et à mesure que le réchauffement climatique s’intensifie. Sans attendre un futur proche, de fortes tensions sociales se font déjà ressentir dans de nombreux pays à cause des difficultés d’accès à l’eau. Chiffre inquiétant, la moitié de la population mondiale est désormais exposée à la rareté de cette ressource vitale. Alors comment faire face à cette crise ?
    Salomé Saqué reçoit le chercheur Simon Porcher, qui se pose la question dans un livre au titre évocateur, "La fin de l’eau ?", aux éditions Fayard.

    ratum : un enfants de moins de 5 ans meurt toutes les 80 secondes à cause d'une eau contaminée, et non toutes les 5 secondes comme dit par erreur dans l'entretien. Toutes nos excuses pour cette méprise.

  • Le post-partum, c’est cette période, d’une durée plus ou moins longue, qui suit l’accouchement. Elle caractérisée chez les femmes par des symptômes physiques (comme la montée de lait, les abondantes pertes de sang appelées les lochies) et psychologiques. Le fameux « baby blues » mais aussi la dépression post-partum, qui touche entre 10 et 20% des femmes. Parfois, il arrive en plus que le post-partum entre en collision avec le deuil périnatal. Les mères qui ont perdu un bébé ne font pas, pour certaines, l’économie d’une dépression post-partum. Et si vous avez déjà écouté l’épisode numéro 12 du podcast, eh bien vous avez appris que les hommes, aussi, peuvent faire une dépression suite à l’arrivée d’un enfant. C’est plus rare, certes. Mais ils sont eux aussi concernés par ce mal-être qui peut perdurer et empirer si aucune prise en charge médicale et thérapeutique n’est envisagée : à ce propos, vous pouvez retrouver le témoignage d'Aurélien, dans l'épisode 12 d'Au Revoir Podcast.


    La dépression post-partum au féminin et au masculin, tel est le sujet de cet épisode. Psychologue clinicienne spécialisée dans la périnatalité, Dalila Pilot va répondre à toutes nos questions : le deuil périnatal est-il un facteur de risque ? Quels sont les différences entre une dépression post-partum maternelle et paternelle ? Quels signes doivent nous alerter ?


    Un grand merci à Dalila Pilot pour sa disponibilité.

    Dans cet épisode, je mentionne le récent ouvrage d'Illana Weizman, Ceci est notre post-partum (Ed. Marabout, 2021) ainsi que l'article "Prevalence of Depression Among Fathers at the Pediatric Well-Child Care", Jama Pediatrics, 2018.



    Crédit photo : DR


    Les magnifiques morceaux qui illustrent cet épisode sont les créations du groupe caennais Portier Dean et sont extraits de leur album "Ancient Majesty".

    "Intro" / "The Pool" (version instrumentale inédite) / "Pythia"

    © 2018 Portier Dean Productions / Collectif Toujours.


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Podcast provenant des livres CD Jules et le monde d'Harmonia. Découvrez une nouvelle approche de l’éveil musical à travers les fabuleuses aventures de Jules et Baguettine !

    Dans cet épisode, Jules, un jeune garçon aussi curieux qu’imaginatif se retrouve aspiré comme par magie dans le monde d’Harmonia. Il y rencontre Baguettine, une petite baguette de chef d’orchestre, qui va l’aider dans sa quête pour rentrer chez lui. En chemin, les deux amis vont venir en aide à un vieux piano désaccordé. L’occasion pour Jules d’en apprendre un peu plus sur ce fabuleux instrument…

  • 3e volet de la mini-série "Journal d'une grossesse d'après"


    Voici le témoignage brut et sans filtre d’une femme qui a vécu un deuil périnatal et qui est de nouveau enceinte. De cette femme, je ne vous dirai quasiment rien, je ne vous dévoilerai pas son identité, mais elle, elle vous dira tellement de choses à propos de son histoire, de son intimité, de ses questionnements, que vous allez apprendre à la connaitre.


    Mon invitée a perdu sa première petite fille d’une mort foetale in utero au troisième trimestre de grossesse. Mais qu’elle s’appelle Lucie, Nora, Marie ou encore Margot peu importe : car ce qu’elle décrit, même si c’est son histoire à elle, ça pourrait être votre histoire, vos émotions suscitées par cette tant attendue et tant redoutée grossesse d'après. La grossesse d’après la fausse couche, ou l’IMG, ou le décès du bébé juste avant ou juste après la naissance.


    Cette série, elle est pour toi as vécu un deuil périnatal, qui es enceinte et n’arrive pas à te projeter. Pour toi, qui viens de découvrir un test de grossesse positif et qui as peur. Pour toi aussi, qui aimerais envisager d’être enceinte, mais qui te poses beaucoup de question.


    Aujourd’hui, dans ce troisième épisode, mon invitée va parler des débuts du second trimestre de grossesse. Un moment de relative accalmie sous l'oeil protecteur de sa petite fille.


    Je vous souhaite une bonne écoute !


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    Au Revoir Podcast est aussi sur Instagram : @aurevoir.podcast. Venez me retrouver sur ce compte pour échanger et pour lever, ensemble, le voile sur le deuil périnatal.


    Création, réalisation et montage : Sophie de Chivré


    Le magnifique morceau qui illustre cet épisode est une création du groupe caennais Portier Dean : il s'agit d'un extrait de leur album "Ancient Majesty" : "Intro" / "The Pool" (version instrumentale inédite)


    © 2018 Portier Dean Productions / Collectif Toujours.


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  • Fanny avait un peu plus de 4 ans lorsqu'elle a perdu son petit frère, Simon. Un petit frère qu'elle n'a pas eu le temps de connaître, si ce n'est dans le ventre de sa maman. Mais ce bébé était-il vraiment son petit frère, puisqu'il était mort avant de naître ? Dans les années 1980, en France, on ne parlait pas de deuil périnatal, les espaces de parole pour les parents endeuillés étaient rares, voire inexistants. Leur souffrance, invisibilisée. Quant à Fanny, elle n'a eu le sentiment de devenir grande soeur qu'à partir du moment où sa petite soeur est née, quelques mois après le décès de Simon.


    Ce décès n'était pas complètement tabou, ce n'était pas un secret de famille. Malgré tout, Fanny a eu besoin de comprendre, de dénouer les fils des relations familiales, de faire une place à ce bébé mais également aux souvenirs qui ont refait surface lorsqu'elle a commencé à envisager de devenir mère. Car ce n'est jamais simple de songer à sa propre maternité quand on a, dès son enfance, cette conscience aiguë qu'une grossesse, parfois, peut mal se terminer.


    Un grand merci à Fanny pour sa participation à cet épisode !


    Crédit photo : DR


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  • La naissance, c'est aussi une déflagration dans la vie des sages-femmes. Les sages-femmes sont les gardiennes du bon déroulé des naissances françaises. C’est une sacrée responsabilité. Pourtant, elles exercent parfois leur métier dans de mauvaises conditions. Dans le septième épisode de Sage-Meuf, le podcast maternité qui raconte la folle aventure de la naissance, Anna Roy, sage-femme depuis dix ans et chroniqueuse dans 'La Maison des maternelles' sur France 4, change d'angle de vue et vous parle du travail des sages-femmes au sein des hopitaux français. Elle vous parle de reconnaissance, de conditions de travail, de dimension symbolique et vous explique pourquoi elle a fait le choix en 2019 de quitter l’hôpital public pour exercer en tant que sage-femme libérale. Elle donne aussi la parole à Adrien Gantois, président du collège national des sages-femmes et à son amie Hélène, qui l’a accouchée. Qu'est ce que l'on ressent lorsque l'on met un enfant au monde ? Quel est le salaire d'une sage-femme ? Quelles sont les conditions de travail des sages-femmes en hôpital ? Est qu'il y a un lien entre les conditions de travail et les violences obstétriques ? Anna, Adrien et Helène partagent avec vous leur passion et leurs difficultés et vous aident à mieux comprendre pourquoi les conditions de travail des sages-femmes concernent aussi les mères, les pères et les bébés. Et pourquoi c’est bien d’avoir cela en tête avant d’accoucher...

  • La naissance est un grand moment dans la vie du bébé. Pour la première fois, le nourrisson passe de l'apesanteur à la gravité, il découvre l'air, ses poumons fonctionnent, il passe de l'obscurité à la lumière, il découvre le froid, il expérimente le toucher, découvre des visages et il peut malheureusement découvrir aussi la douleur. C’est tout bonnement le premier événement de notre vie. Dans le huitième et dernier épisode de Sage-Meuf, le podcast maternité qui raconte la folle aventure de la naissance, Anna Roy, sage-femme depuis dix ans et chroniqueuse dans 'La Maison des maternelles' sur France 4, vous parle de la plus grande aventure humaine de toute existence et de l'impact que cela peut avoir sur le bébé et sur sa construction. Est-ce que les bébés ressentent la douleur comme les adultes ? Comment la prise en charge de la douleur des bébés a-t-elle évoluée ? Faut-il parler à son enfant de la façon dont s'est déroulé l'accouchement ? Et si oui, comment ? Anna vous livre aussi ses conseils pour offrir au bébé la plus douce des arrivées. Elle donne aussi la parole au cinéaste Martin Provost, réalisateur de 'Séraphine', sauvé lorsqu'il été nourrisson par une sage-femme.

  • L'arrivée d'un enfant dans un couple… c'est une déflagration. Les repères, la relation à deux, tout est chamboulé. Et avec la fatigue, la frustration, le manque de communication, certains couples ne résistent pas à cette épreuve. Dans le deuxième épisode de Sage-Meuf, le podcast maternité qui raconte la folle aventure de la naissance, Anna Roy, sage-femme depuis dix ans et chroniqueuse dans la Maison des maternelles sur France 4, vous parle d'amour et de rupture aussi. Elle donne la parole à un père célibataire, mais aussi à un couple de jeunes parents, Cindy et Stephan. Quand leur petite fille Victoire est arrivée en 2017, leur couple a bien failli ne pas s'en remettre. Ils racontent comment ils ont vécu cette période et comment ils ont réussi à se retrouver. Quels sont les bons réflexe à adopter dès l'arrivée de votre enfant ? A qui demander de l'aide quand on sent que la situation dérape ? Comment faire pour éviter que votre couple explose ? Ce n'est pas forcément un terrain sur lequel on l'attend et pourtant en tant que sage-femme, Anna Roy est plongée malgré elle dans l'intimité des couples. C'est pour cette raison qu'elle a décidé de les aider.

  • L’ordre des choses voudrait que les enfants meurent après leurs parents, malheureusement tout n’est pas aussi simple.

    Dans ce quinzième épisode de Mortel, Taous Merakchi abordera le thème du deuil périnatal. Fausse couche, enfant mort né, mort in utero, mort subite du nourrisson, cet épisode portera sur un tabou qui persiste dans nos sociétés : la mort des bébés.

    Taous partira à la rencontre de Marie-Hélène Lahaye, juriste féministe belge, autrice du livre “Accouchement. Les femmes méritent mieux”. Elle expliquera pourquoi les femmes qui perdent un enfant sont complètement invisibilisées. Maryse Dumoulin, retraitée du CHRU de Lille et vice-présidente de l’association Nos Tous Petits, donnera des conseils aux familles endeuillés pour les aider à traverser cette perte douloureuse.

    Julie, qui a vécu le deuil périnatal à deux reprises, a décidé d’en parler sur son blog La Marmotteuse en plus d'être bénévole au sein de l'association Petite Emilie. Grâce à cette plateforme, elle permet à des parents concernés de trouver du soutien. Elle reviendra sur son parcours avec Taous.

    "Mortel" est une production de Nouvelles Écoutes, incarnée par Taous Merakchi. Réalisée par Aurore Meyer Mahieu. Prise de son : Adrien Beccaria au Studio l’Arrière Boutique. Musique, sound design et Mixage : Charles De Cillia. Production et coordination : Ashley Tola.

  • C’est LA question que tout le monde lui pose : 'C’est quoi une sage-femme qui accouche ?' Dans le premier épisode de Sage-Meuf, le podcast maternité qui raconte la folle aventure de la naissance, Anna Roy, sage-femme depuis dix ans et chroniqueuse dans la Maison des maternelles sur France 4, raconte son accouchement et la déflagration qu'entraine l'arrivée d'un enfant dans la vie de ses parents. Faut-il foncer à la maternité dès qu'on fissure la poche des eaux ? A quoi sert le monitoring ? Comment se passe un déclenchement ? Comment atténuer la douleur des contractions ? Anna Roy vous donnera également des conseils pour vous aider au mieux à vous préparer à l'accouchement et à appréhender la naissance d'un bébé.

  • Accouchement, vie de couple, charge mentale… Dans le podcast Sage-Meuf, Anna Roy, sage-femme depuis dix ans, brise les tabous autour de la maternité. Elle vous emmène dans la maison et dans la tête de ses patientes… Et vous donne des conseils pour vivre au mieux cette folle aventure. Écoutez la bande-annonce dès maintenant, et découvrez le premier épisode prochainement.

  • Avec ce nouveau témoignage, celui de Chloé, nous allons clore notre trilogie consacrée au deuil périnatal pendant le confinement qui a bousculé notre quotidien au printemps dernier. Au micro d'Au Revoir Podcast, Chloé nous parle de sa famille, composée d'Arnaud, son mari, de Jade, leur fille de 3 ans, et du petit Paul, disparu suite à une mort foetale in utero à 8 mois de grossesse en avril 2020.

    Mourir avant de naître, c'est incohérent, irrationnel, inconcevable. Mais ce n’est pas mourir avant d’avoir existé : ce bébé était réel, il faisait déjà partie de la famille. Encore lové dans la maison maternelle, il avait déjà sa place, ses objets, ses jouets, ses vêtements dans la maison familiale. Et lorsque le drame et l’impensable surviennent pendant le confinement, la famille se retrouve prise au piège de sa propre maison dont elle ne peut pas sortir comme elle l’entendrait.

    Chloé nous raconte son deuil, le suivi psychologique "en distanciel" à cause du confinement, l'aide de sa famille pour "tenir la baraque" et s'occuper de sa petite fille, ce besoin de fuir sa maison pour respirer à nouveau. Mais elle nous explique aussi que, dorénavant, elle se sent invincible et ferait tout pour que Paul, où qu'il soit, soit fier d'elle.

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    Crédit photo : DR

    Les magnifiques morceaux qui illustrent cet épisode sont les créations du groupe caennais Portier Dean et sont extraits de leur album "Ancient Majesty".

    "Intro" / "The Pool" (version instrumentale inédite) / "Pythia"

    © 2018 Portier Dean Productions / Collectif Toujours.


    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Dans cet épisode, nous allons à la rencontre de Julie, trentenaire, qui a vécu le deuil périnatal à répétition en traversant deux IMG puis une fausse couche pendant le confinement. Julie a un blog, La Marmotteuse, dans lequel elle évoque son expérience, et un compte Instagram pour accompagner les parents endeuillés, A nos étoiles. Au micro d'Au Revoir Podcast, elle évoque son entrée dans la maternité, parle de la terrible attente au cours des semaines qui précèdent une interruption médicale de grossesse et témoigne de la difficulté d'avoir fait une fausse couche en pleine épidémie de Covid 19. Mais si son parcours est chaotique, il n'en est pas moins lumineux : et reconnaître cela, c'est ça aussi, de parler de deuil périnatal sans tabou.

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    Crédit photo : DR - Amandine Gimenez Photographie

    Les magnifiques morceaux qui illustrent cet épisode sont les créations du groupe caennais Portier Dean et sont extraits de leur album "Ancient Majesty".

    "Intro" / "The Pool" (version instrumentale inédite) / "Pythia"

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