Avsnitt
-
Amis des mots, je dois vous faire un aveu : je ne loupe pas une émission des "Grosses Têtes". J'y apprends souvent quantité de choses (oui, certes, plein d'âneries aussi) J'étais au volant l'autre jour, branchée sur RTL, bien sûr, quand j'ai entendu Laurent Ruquier demander "Quel fruit on obtient si on a dans son jardin des opuntias, qu'on appelle aussi des cactus-raquettes ?"
-
Ah ces auxiliaires, je reçois quantité de questions à leur propos, et c'est vrai que parfois l'utilisation de l'un ou de l'autre semble bien arbitraire. Un auxiliaire, rappelons-le, quand ce n'est pas une personne qui apporte son assistance à une autre, bref un auxiliaire en grammaire, c'est un verbe qui sert à former les temps composés des autres verbes.
-
Saknas det avsnitt?
-
Vous croyez parler la même langue que les Québécois ? Méfiez-vous quand même, s'amuse Muriel Gilbert...
-
Catherine, de Vertou, en Loire-Atlantique, m'écrit : "J'ai appris à l'école primaire, il y a très longtemps, que lorsqu'on mettait 'sans' devant un mot, ce mot ne se mettait jamais au pluriel puisque sans signifie rien. Aujourd'hui, je constate souvent que le pluriel est utilisé. Pourquoi ? Je suis un peu perturbée par tous ces changements".
-
Les citoyens des Etats-Unis sont certes des Américains, mais c'est aussi le cas des habitants du Québec... et j'ai envie de vous parler de ce petit coin d'Amérique où l'on parle français, car j'ai découvert un petit livre qui a fait mes délices. Il s'appelle "Québécois, le guide de conversation illustré", avec ce sous-titre engageant "Pour jaser comme un Québécois pure laine".
-
Nous allons parler de mots que l'on confond souvent, ces pièges dont la langue française fourmille... et qui font le charme de nos dictées. Et tenez, saisissez-vous donc d'une feuille de papier et d'un stylo, amis des mots, et commençons par une toute petite dictée : nous allons parler de parti et partie.
-
Aujourd'hui, amis des mots, nous allons parler de l'Amérique... Comme si on n'en parlait pas assez, me direz-vous. Mais, évidemment, ce qui m'intéresse, c'est le nom de l'Amérique. Un lecteur du Monde s'indignait récemment que le journal ait écrit, au sujet de l'élection de Donald Trump, que "les Américains [s'étaient] prononcés".
-
Parfois, amis des mots, c'est moi qui décide de quoi on va parler dans le Bonbon sur la langue ! Et dernièrement, j'ai tellement vu cette erreur, y compris coup sur coup dans les sous-titres d'un documentaire à la télévision, et, le comble, dans un message reçu d'une des maisons d'édition qui publient mes livres, que je me suis dit : ça su-ffit !
-
Olivier qui se demande "Quelle est la différence d'utilisation entre les mots docteur et médecin." C'est vrai qu'on a tendance à utiliser l'un ou l'autre indifféremment, comme s'il s'agissait de synonymes : "J'ai mal partout, il faut que je prenne rendez-vous chez le docteur." "T'as raison, va voir le médecin."
Alors, qu'en est-il ? Eh bien les deux mots ne sont pas synonymes, ou pas tout à fait. -
Gérard m'interroge sur la différence entre "avoir affaire" et "avoir à faire". A l'oral, aucune différence. C'est justement ce qui nous embrouille, une fois de plus : on prononce exactement de la même façon des locutions, des mots figés ensemble par l'usage, qui s'écrivent différemment... et qui n'ont pas le même sens.
-
Un pléonasme, c'est une répétition de mots qui ont le même sens. Souvent, le pléonasme est considéré comme maladroit, comme dans les exemples dont nous parlions la semaine dernière, "descendre en bas", "monter en haut", ou dans "ils sont tous unanimes", puisque l'unanimité, c'est forcément tout le monde. Donc on dit "ils sont unanimes" et ça suffit.
-
Cette semaine, j'ai reçu plein de questions de vocabulaire : les amis des mots ont le souci d'utiliser les mots à bon escient, et c'est une bonne idée. D'abord Stéph, de Paris 3e, "souhaite connaître la différence de sens et d'usage des mots multiplicité et multiplication"...
-
Norbert, du Puy-en-Velay, dans la Haute-Loire, me dit qu'il a sursauté l'autre jour quand un médecin, au sujet de l'épidémie de grippe actuelle, a déclaré que le vaccin n'était pas "une panacée universelle". "Il me semble que c'est un énorme pléonasme", remarque Norbert...
-
"Chère madame, m'écrit une amie des mots du nom de Chantal, je viens de terminer le roman de Lisa Gardner intitulé Preuves d'amour. "Je me suis arrêtée, explique-t-elle, sur l'orthographe des verbes murmurer et souffler dans les phrases suivantes : 'Il avait le tesson de bouteille, murmuré-je' et 'J'ai eu peur de mourir, soufflé-je.' Et naturellement Chantal me demande mon avis sur la question...
-
Vous avez adoré, si j'en juge par le nombre de réactions, la mini-dictée d'il y a deux ou trois semaines autour des homonymes de "100" (sans, c'en, s'en, cent...). Eh bien nous allons partir sur une autre mini-dictée d'homonymes, plus littéraire, puisqu'il s'agit d'un poème de Maurice Carême. A vos stylos, amis des mots.
-
Une question de détail, amis des mots, mais qui peut éveiller les passions, vous allez voir. Voici ce que m'écrit Yves : "Bonjour Muriel, Les conseils de quartier de mon arrondissement organisent une dictée collective. Or, s'ils lui ont trouvé un nom ("La Grande dictée"), ils se chamaillent encore sur la typo à utiliser pour écrire ce nom...
-
Ce dimanche, nous allons parler d'un mot à la mode... Et même d'un mot qu'on trouve à toutes les sauces, et... allez, j'avoue ? ça m'énerve ! Vous savez, les tics de langage se suivent, on les entend, on les répète, bref ils sont contagieux, on se les refile comme le Covid ou un rhume poisseux. En la matière, chacun a ses propres agacements...
-
En 2025, le participe passé ne passe toujours pas, on dirait. Ce qui est sûr, c'est qu'il continue de passionner les amis des mots. Cette semaine, c'est Gérard, qui m'écrit de Rosheim, dans le Bas-Rhin. Voici sa question "Dans la phrase : 'les foulques ne se sont jamais posé', pourquoi le verbe posé ne s'accorde-t-il pas ?"
-
Il y a neuf façons d'écrire ce qui se prononce "100" en français. Les astuces de Muriel Gilbert pour ne pas les confondre.
- Visa fler