Avsnitt
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Sandrine Expilly est bien plus quâune photographe â elle est une conteuse visuelle, une observatrice attentive de lâhumain, dont le travail touche Ă la fois Ă lâintime et Ă lâuniversel.
Ă travers ses portraits et ses projets personnels, elle transforme chaque image en un espace de rĂ©flexion, de mĂ©moire et de quĂȘte poĂ©tique.
đ· Le Portrait comme Art de lâEssence
Dans son parcours, Sandrine a rĂ©alisĂ© des portraits qui marquent par leur profondeur et leur sincĂ©ritĂ©. Elle a notamment photographiĂ© des figures du monde de lâart et de la culture, ainsi que des anonymes dont les visages racontent des histoires fortes. Ce qui distingue la photographe, câest son approche : elle ne capture pas seulement un visage, mais rĂ©vĂšle un moment de vĂ©ritĂ©. Dans chacun de ses portraits, on retrouve une proximitĂ© presque palpable avec le sujet, une maniĂšre dâentrer en rĂ©sonance avec les Ă©motions sans jamais les forcer.
Ses portraits ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans des revues et expositions prestigieuses, et lâon y reconnaĂźt souvent son empreinte, cet Ă©quilibre entre la retenue et lâintensitĂ©. Son style rappelle celui des grands portraitistes comme Diane Arbus pour la dimension psychologique et Richard Avedon pour la clartĂ© qui met en lumiĂšre lâessence de chaque individu.
đ Pourquoi Saint-John Perse ? Une QuĂȘte Personnelle et Spirituelle
Sandrine Expilly sâest aussi lancĂ©e dans un projet singulier : un parcours photographique sur les traces de Saint-John Perse, le poĂšte de lâexil, dont les Ă©crits sur le voyage, la mer et lâerrance rĂ©sonnent profondĂ©ment avec sa propre vision du monde. Lâartiste a Ă©tĂ© captivĂ©e par la force de ses mots et la maniĂšre dont Perse transcrit le dĂ©racinement et lâappel des lointains. Ce projet est nĂ© dâune fascination pour les paysages de lâexil â ceux que Perse a traversĂ©s et dĂ©crits â et dâun dĂ©sir dâinterprĂ©ter ce souffle poĂ©tique en images.
Elle nous rappelle que chaque visage, chaque lieu a une histoire Ă raconter. Par son art, elle nous invite Ă une rĂ©flexion profonde sur qui nous sommes et dâoĂč nous venons.
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En pĂ©nĂ©trant lâunivers dâAlexandre BrĂ©, câest un chemin sinueux et Ă©mouvant que lâon emprunte, une invitation Ă se confronter Ă la profondeur de lâexistence et Ă lâinvisible de notre quotidien.
Ă travers son objectif, il capture ce qui semble Ă©chapper aux mots : un regard, une ombre fugace, la texture du silence.
Avec un style qui puise autant dans lâesthĂ©tique documentaire que dans la poĂ©sie visuelle, Alexandre dĂ©passe la simple capture de lâinstant pour crĂ©er des atmosphĂšres oniriques, oĂč chaque image semble susurrer un fragment de vĂ©ritĂ© intime.
Sa libertĂ© crĂ©ative, viscĂ©rale et nĂ©cessaire, lui permet de proposer un art qui se dĂ©tache des conventions et des attentes commerciales. Par ses choix artistiques, il nous rappelle lâimportance dâune culture indĂ©pendante, dâune culture qui ose, bouscule, et rĂ©siste Ă la standardisation des Ă©motions et des pensĂ©es.
« Mon libre-arbitre câest mon sentiment. »
En refusant de se laisser enfermer dans des catĂ©gories, Alexandre BrĂ© reste fidĂšle Ă son propre langage visuel et prĂ©serve ainsi une intĂ©gritĂ© prĂ©cieuse dans le monde de lâart contemporain.
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Saknas det avsnitt?
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đïž DĂ©couvrez lâunivers dâOdile Gine âĄïž
Odile Gine, photographe et mĂ©diatrice culturelle, raconte dans TOKIO un parcours dâune richesse singuliĂšre.
Son histoire nous entraĂźne dans les coulisses dâun engagement viscĂ©ral pour lâimage, un art quâelle ne voit pas comme un simple mĂ©tier mais comme une maniĂšre de questionner et de toucher.
đ Dans cette Ă©mission, elle revient sur ses dĂ©buts marquĂ©s par une immersion dans lâanalyse filmique đ„
Odile nous parle de sa fascination pour les grands auteurs de cinĂ©ma et des Ćuvres qui, depuis toujours, nourrissent son regard photographique. Pour elle, une image ne se rĂ©sume pas Ă un simple visuel, elle doit raconter, questionner, parfois mĂȘme dĂ©ranger.
Mais elle va plus loin : dans cet entretien, elle nous partage aussi son rapport personnel Ă la photographie, un art quâelle aborde comme un acte de tĂ©moignage.
đ Des reportages engagĂ©s sur la cause animale ou des portraits de ceux qui vivent en marge de la sociĂ©tĂ©, elle nous explique son dĂ©sir de faire entendre ces voix souvent Ă©touffĂ©es.
Avec « Ceci nâest pas une vache », sa sĂ©rie photographique consacrĂ©e aux Ă©leveuses qui se battent pour prĂ©server des animaux de lâabattoir, elle illustre une rĂ©alitĂ© poignante, une lutte qui dĂ©passe le cadre pour toucher Ă lâhumain.
Odile parle aussi de son immersion dans lâunivers du jeu vidĂ©o đź
Un monde quâelle connaissait peu mais oĂč elle a dĂ©couvert des rĂ©cits de vie inattendus.
DerriĂšre les Ă©crans, elle a rencontrĂ© des personnes pour qui le jeu est bien plus quâun simple divertissement : un moyen de se reconstruire, de tisser des liens, dâaffirmer son identitĂ©.
đ Ce regard sensible et ouvert sur des univers divers montre combien lâimage est une invitation Ă dĂ©passer les prĂ©jugĂ©s et Ă voir autrement.
Ăcouter Odile Gine, câest se plonger dans la passion dâune artiste pour qui chaque image est une prise de position, un appel Ă questionner, un moyen de se rapprocher de lâautre.
Laissez-vous embarquer par son parcours de combattante đ„
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Quand la photographie devient un miroir de la mĂ©moire et de lâidentitĂ©
Christine Delory-Momberger est une figure marquante de la photographie et de la littĂ©rature contemporaine. Son travail, Ă la croisĂ©e des chemins entre lâart visuel et lâĂ©criture, interroge la mĂ©moire, lâidentitĂ© et lâintimitĂ© de maniĂšre profonde et introspective
Ses Ćuvres capturent des fragments de vie, des rĂ©cits souvent liĂ©s Ă lâexil et Ă lâenfance. Avec une approche unique quâelle qualifie dâauto-biographie visuelle, elle rĂ©vĂšle des histoires enfouies et des instants suspendus qui interrogent notre propre relation au passĂ© et Ă lâidentitĂ©.
Son travail ne se limite pas Ă la captation dâimages : il ouvre un dialogue entre le visible et lâinvisible, entre les rĂ©cits personnels et la mĂ©moire collective. En tant quâartiste et thĂ©oricienne, elle nous invite Ă repenser la maniĂšre dont nous racontons nos vies et celles des autres, tout en soulignant le rĂŽle transformateur de lâart dans la sociĂ©tĂ©.
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LâĂ©mission est terminĂ©. Puis nous continuons de converser et discrĂštement jâappuie sur REC.
Au bout de quelques minutes GĂ©rard me dit « câest dommage, tu aurais pu enregistrer ça ».
JâĂ©tais entrain dâenregistrer⊠Non seulement parce que Caroline et GĂ©rard ont tant Ă raconter mais aussi parce quâĂ travers eux, câest un pan de lâhistoire de lâart qui nous est gĂ©nĂ©reusement offert.
Ătes vous prĂȘts pour ce shot de 16mn ?
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Gérard Rancinan et Caroline Gaudriault ne se contentent pas de créer de l'art : ils défient les consciences, questionnent les fondements de nos sociétés et nous forcent à regarder en face ce que nous préférons souvent ignorer.
Ensemble, ils forment un duo explosif oĂč chaque Ćuvre est une prise de position, un acte de rĂ©bellion face aux dĂ©rives de notre temps.
Que ce soit Ă travers des images spectaculaires ou des textes incisifs, ils plongent au cĆur des grands enjeux contemporains, de la dĂ©mocratie en crise Ă la libertĂ© dâexpression menacĂ©e.
Rancinan, avec son Ćil de photographe, capte la brutalitĂ© du rĂ©el et la transforme en tableaux puissants, souvent dĂ©rangeants, qui interrogent nos idĂ©aux et nos illusions collectives.
Face à lui, Gaudriault, par ses écrits profonds et engagés, déconstruit les mythes modernes, questionne la place de l'individu dans un monde globalisé, saturé d'images et de faux-semblants. Ensemble, ils donnent une voix aux invisibles, à ceux que l'on réduit au silence dans le bruit assourdissant des médias.
Leur Ćuvre est une claque, un appel Ă ne pas baisser les bras face Ă l'apathie ambiante. Rancinan et Gaudriault nous rappellent que l'art peut ĂȘtre un espace de rĂ©sistance, un dernier refuge pour la vĂ©ritĂ© et la libertĂ©.
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Ce matin alors que je rĂ©flĂ©chissais au texte que jâallais Ă©crire pour introduire lâĂ©mission de CharlElie, je dĂ©couvre chez un bouquiniste ces mots de Christian Bobin.
« Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poĂ©sie. Je me moque de tout ce qui appartient Ă un genre et lentement sâĂ©tiole dans cette appartenance. Il mâaura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en Ă©crivant, en lisant, en tombant amoureux, en mâarrĂȘtant net devant un liseron, un silex ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement dâune prĂ©sence, lâexcĂšs du rĂ©el qui ruine toutes les dĂ©finitions. Je cherche cette prĂ©sence qui a traversĂ© les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant. »
Je ne pouvais pas espérer de plus merveilleuse expression pour illustrer cette incroyable rencontre.
CharlElie Couture est un artiste qui a fait le choix du non-choix d'un art. Il sâinscrit dans le courant « multiste » dont il est un des fondateur et thĂ©oricien. Son Ćuvre est un voyage conceptuel autour de la question de lâExistence.
Et si on se laissait retendre la chair de nos Ăąmes ?
Ăcoutons CharlELie.
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HĂ© Emery, tâas pas une idĂ©e ?
Câest ainsi que ses anciens collĂšgues passaient la tĂȘte dans lâembrasure de la porte.
Et Emery, des idées, il en a.
En plus du talent de sans cesse se rĂ©inventer, dâexplorer sa curiositĂ© et avec la botte secrĂšte de toujours dire oui, surtout Ă lâimprobable.
Emery, vous connaissez sûrement déjà sa voix. Unique, sensuelle et posée.
Certains diraient, une voix de radio. Ca tombe bien, cela a été une de ses écoles.
Aujourdâhui, il chronique des livres (en plus dâen Ă©crire) sur Instagram et nous donne une insatiable envie de vivre sa vie :
Lire et Ă©crire.
De tâar ta gueule Ă la rĂ©crĂ© aux Invisibles de lâElysĂ©e.
DĂ©couvrez cet homme dont lâombre Ă©clipse bien des lumiĂšres.
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Etienne Racine a vĂ©cu 6 ans sans port dâattache et sans clĂ©s.
Et si câĂ©tait ça le secret de son succĂšs ? Se dĂ©faire de tout ce que lâon a appris pour crĂ©er et partager lâart.
Sans clĂ©s, Ătienne a ouvert tant dâautres portes dont celle de la communautĂ© des graffeurs qui ont accueilli Ă bras ouverts ses collages.
Il sâaffranchit de la narration pour explorer lâextraterritorialitĂ© de la photo. Elle sâaffiche alors sans vergogne sur les murs extravertis des villes.
Une semi clandestinité, une nouvelle clé à nos trousseaux, lui est déjà reparti explorer ailleurs.
Enregistré à Arles Off, été 2024
Texte Felicie le Dragon
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Des rencontres comme je les aime, inattendues, spontanĂ©es et riches dâenseignements. InvitĂ© par la galerie Le Vaillant, je rencontre Robin Cerutti, franco-canadien fraĂźchement arrivĂ© de MontrĂ©al quelques heures plus tĂŽt. Je ne sais rien de lui, on discute autour dâun cafĂ© frappĂ©, jâinstalle mes micros et on dĂ©marre notre conversation.
Robin dĂ©bute par une carriĂšre de scientifique, enchaine avec un job dans une prestigieuse multinationale Ă New-York. Personne ne lâencouragera Ă tout lĂącher pour se lancer dans le monde artistique, et pourtant, la photographie deviendra son mĂ©dium de prĂ©dilection.
Il se confronte au rĂ©el, observe ses contemporains et dirige progressivement son travail vers lâĂ©pineuse question de lâidentitĂ©.
Lâartiste se dĂ©tourne des codes et des tendances. Pour Robin Cerutti lâĆuvre dâart ne tombe pas non plus du ciel subitement tel un rayon de la grĂące. Il ne cesse de produire, son regard aiguisĂ© et exercĂ© rejette, choisit, combine petit Ă petit selon son imagination.
Enregistré à Arles lors des rencontres photographique. -
Agathe Catel, dévoreuse de langages.
Sa voix vous happe dÚs la premiÚre note, retient votre souffle et fige un instant que vous désireriez éternel. Dans une mélodie envoûtante, elle égrÚne ses mots avec délicatesse et irrésistiblement, séduit votre ùme.
Ăprise de sensations vibrantes, Agathe explore ses nombreux talents avec la mĂȘme munificence que les arts du cirque, ce berceau du partage pourtant tant dĂ©savouĂ©.
Il en faut de la vaillance et de lâabnĂ©gation pour se frayer un chemin dans le monde de lâart, et plus encore pour une artiste multiste. Agathe ne manque pourtant pas dâardeur, ni dâaudace. Elle alterne entre la piste et les coulisses, entre son regard sensible et ses mĂ©lopĂ©es vertigineuses.
La gĂ©nĂ©rositĂ© de Agathe Catel nâa de frontiĂšres que les contours de son cĆur.
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La vie revĂȘt bien des formes, diverses et subjectivĂ©es, dont elle irrigue et anime les ĂȘtres qui en peuplent la terre, sans jamais la saisir. Elle est libre. L'inattendu advient en dehors de toute expression de dĂ©sir. La vie n'attend aucun homme pour le façonner Ă sa convenance, ni plus qu'elle n'en dĂ©sire un autre pour lui ravir son existence. De cet arrachement, dont naissent et meurent les ĂȘtres, subsiste l'Ă©vanescence.
Jean-François Spricigo en capture quelques bribes. Et de cet élément composite créé la matiÚre de son langage. En outre, le désir dépossÚde celui qui s'avise de l'appréhender, proie irrésistible de l'illusion. L'humilité se substitue à l'audace. Rencontrer sa propre vulnérabilité, disséquer ses truismes, sentir la perméabilité du monde habité. Renoncer. Puis, commencer.
Jean-François Spricigo découvre l'altérité sous les traits d'un chien qui lui enseigne la voie de la non dualité. Sortir de l'adversité. Regarder autrement. Lucidité et sagacité à l'affûtage. Entrevoir les aspérités de l'esprit domestiqué, s'enquérir de la nature, la plus sauvage, intime, indomptable et précaire. Du mouvement jaillit une conscience de la sensorialité, de ses agrégats une réminiscence de l'animalité.
L'impression photographique de son expansion cinĂ©tique fige l'Ă©phĂ©mĂšre, le fugace, en une image projetĂ©e, trahissant dĂšs lors l'imaginaire qui l'avait anticipĂ©. La vision rĂ©duite Ă la vacuitĂ©. Comme le silence emplit l'Ă©criture de ses mots volubiles, reliefs de la pensĂ©e qui rĂ©flĂ©chit la vie et la mort. Le thĂ©Ăątre oĂč se joue l'expĂ©rience transformatrice en unitĂ©s de lieu et de temps. PrĂ©cisĂ©ment pour tenter de contenir ce qui est en train de nous Ă©chapper.
Alors, laisser ĂȘtre. Se dĂ©prendre de soi. Par un clignement de paupiĂšre, goĂ»ter le souffle du vivant.
texte écrit par Géraldine Tachat en août 2024 pour TOKIO radio.
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Aussi givrĂ©e que lâhiver de son pays natal, Kourtney Roy se crĂ©e une vie en format long mĂ©trage.
Des forĂȘts de lâOntario aux plages de Rimini, la photographe et rĂ©alisatrice navigue entre fiction et autofiction.
Lâartiste sâaffranchit des convenances, thĂ©Ăątralise son imaginaire fantasmatique et ne sâinterdit rien pour libĂ©rer la galerie de personnages invraisemblables qui peuplent son esprit.
Souvent qualifiĂ©e dâĂ©trange, y compris par elle-mĂȘme (« Ă©trangitĂ© » câest presque pareil), Kourtney perçoit pourtant ce qui nous Ă©chappe et sâamuse de crĂ©er une gĂšne. Que lâon Ă©voque un univers singulier, bizarre, fantasque, fantaisiste,âŠlâimage ne serait que la face visible de sa pensĂ©e.
Et si vous pensiez que Kourtney est folle, dĂ©trompez vous,âŠ.. « Lâunique diffĂ©rence entre un fou et moi, câest que moi je ne suis pas fou » disait Dali. Dâapparence trompeuse, Kourtney Roy nâest autre quâun gĂ©nie, le gĂ©nie de son monde.
Peu importe le monstre, pourvu quâil y ait du sp*rme !
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Un jour, Pierre Mastalski dĂ©cide de traverser lâAtlantique Ă la rame, en solitaire et sans assistance.
Comme beaucoup dâentre nous, il a un job, une famille et des responsabilitĂ©s. 4000 mĂštres de profondeur sous son sĂ©ant⊠Bof ! Pierre est plutĂŽt un terrien.
Dans cette histoire qui vous est contée, nul syndrome de Peter Pan ou de pouvoir à la Fée Clochette.
Un jour, Pierre dĂ©cide dâoser. Oser lâaventure avec un grand A, comme Audace.
Prenez une grande inspiration, plongez dans le grand bleu et découvrez pourquoi les dorades coryphÚnes peuvent devenir vos meilleures amies.
Enfin, seulement si vous dĂ©cidez de traverser lâocĂ©an !Ou peut-ĂȘtre que vous dĂ©couvrirez en vous une Ăąme de pirate ?
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Les histoires de Guy Birenbaum sont une ode Ă lâexistence.
De lâenseignement en science politique Ă la direction de Europe 1 et de lâĂ©criture Ă lâĂ©dition, sa libertĂ© de ton ne connaĂźt pas de frontiĂšres : Avec Guy on nomme ce qui mĂ©rite dâĂȘtre nommĂ©.
Ă coup de tendresse, dâhumour et de gĂ©nĂ©rositĂ©, ces 40 minutes en sa compagnie passent Ă la vitesse de lâĂ©clair et vous emplissent de joie.
Sans manquer de vous faire rire aux larmes en Ă©coutant lâhistoire de la carpe aux yeux bleus de Rywka « 1 », sa grand-mĂšre.Les « histoires vraies » de Guy Birenbaum se dĂ©gustent comme un cĂŽne 3 boules au soleil de Trouville s/Mer !
Et puis, sâil vous venait lâidĂ©e de vous baigner dans la Manche, attendez que lâeau monte.
Guy nous recommande les livres de Bastien François, Retrouver Estelle Moufflarge, chez Gallimard et Delphine Schwartzbrod, Les blessures vagabondes, aux Ăditions Braquage.
Toujours chez Braquage, Maison indépendante depuis 2014, ne manquez pas Toutes les histoires sont vraies.
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Avez-vous connu les expositions photographiques de la FNAC ?
MĂȘme si vous y alliez pour un livre ou un CD vous pouviez dĂ©couvrir de talentueux photographes. Mon invitĂ©, FrĂ©dĂ©rique FounĂšs, nous raconte cette Ă©poque fabuleuse, aux cĂŽtĂ©s de Laura Serani.
LâĂąge dâor de la photographie, les commandes tombent encore, les Ă©diteurs comme Robert Delpire et Xavier Barral tracent des chemins que nombreux emprunteront ensuite.
Ă travers lâhistoire de FrĂ©dĂ©rique, dĂ©couvrez comment le monde de la photographie a Ă©voluĂ© ces 30 derniĂšres annĂ©es.
Frédérique FounÚs, une femme de notre temps.
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Constance, lâinsolente de lâArmĂ©e de Terre.
Si elle ne présente pas son grade, impossible de savoir que cette jeune femme qui fait pétiller les couleurs est Sergent.
Constance est photographe dans lâarmĂ©e. Une fonction Ă ne pas confondre avec celle de photo-reporter. ArmĂ©e de son appareil, elle documente les Ă©vĂšnements qui jalonnent la vie de la Grande Muette. Pour les archives et lâHistoire.
Mais son objectif ne se ferme pas lĂ .
Constance photographie les femmes. Dans un projet nommé Féminines.
Elles montre que les femmes de devoir, sont avant tout des femmes.
Le treillis oui, mais uniquement en service.
Si vous voulez dĂ©couvrir une personnalitĂ© hors-normes, qui fait bouger les lignes au sein de lâArmĂ©e⊠pas Ă coup de dĂ©veloppĂ©-couchĂ© de 80kg mais Ă coup dâĂ©tat⊠dâesprit.
Ecoutez cet Ă©pisode oĂč elle se livre avec sincĂ©ritĂ©, pudeur et parfois un brin de malice.
#ENJOY đ„°
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Alors que Bruno LabarbĂšre et moi Ă©tions accoudĂ©s au bar de la GaĂźtĂ© Lyrique, FĂ©licie le Dragon nous rejoint. Jâavais prĂ©vu dâenregistrer avec lâun puis avec lâautre, sans doute avais-je oubliĂ© de prĂ©ciser un horaire ? Dâun accord unanime nous dĂ©cidons de rĂ©aliser lâĂ©mission ensemble.
Sâensuit une discussion croisĂ©e sur les NFTs, le domaine de prĂ©dilection de FĂ©licie. Les tabous tombent et les idĂ©es naissent. Un dĂ©tour par le Metaverse, je suis larguĂ© alors que Bruno sort ses rĂ©fs.
Nous dĂ©couvrons son passĂ© de technicien de la photo et non sans surprise nous apprenons quâil nâaimait pas la photographie, quâil nâapprĂ©ciait pas le Noir&Blanc non plus.
Surprenant lorsque, comme moi, lâon admire la force expressive de ses noirs et de ses blancs. Son livre photographique MIZUWARI est un des plus beaux que jâai eu le plaisir dâadmirer ces deux derniĂšres annĂ©es.
Voici donc une pure Ă©mission de TOKIO radio, oĂč spontanĂ©itĂ© rime avec authenticitĂ©.
Ah oui, prĂ©voyez une petite heure, au micro de TOKIO radio on prend le temps de la conversation. Celle oĂč lâon Ă©coute, on partage, on rigole. Celle oĂč les blancs sont respectueux et les conneries non censurĂ©es (surtout les miennes).
TOKIO radio est un privilĂšge, TOKIO radio se savoure comme un bonbon.
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Simon Johannin, Ă©crivain
Lâincessant renouveau, la porositĂ© des univers artistiques et les passerelles entre les lieux de crĂ©ation.Celui qui se dĂ©finit comme un crĂ©ateur avant dâĂȘtre Ă©crivain nous ouvre les portes de sa pratique artistique, tous mĂ©diums confondus.
En conversation avec FĂ©licie le Dragon et Boris Pierre, il Ă©voque, avec gĂ©nĂ©rositĂ© et authenticitĂ©, lâintensitĂ© de sa vie intĂ©rieure.
Il confie sa fascination pour le processus de mort et de renouveau, ses allers-retours entre les univers artistiques et la question cruciale de la diversitĂ© des lieux oĂč voir la crĂ©ation artistique.
Une incursion toute en nuances et en profondeur dans lâimaginaire dâun jeune artiste Ă lâĆuvre dĂ©jĂ iconique.
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Boris Pierre est allé à la rencontre de Didier Ben Loulou, à Jérusalem.
Depuis plus de 40 ans le photographe déambule autour de La Méditerranée : « la matrice de tout ». Sa matrice aussi.
Une conversation Ă Ăąme ouverte ou lâartiste confie quelques secrets dâune existence entre rencontres, poĂ©sie et nomadisme.
De ses errances Didier Ben Loulou ramasse quelques images. Il refuse lâenfermement, se met en retrait dâun monde trop violent, dans une forme dâexil, comme un Ă©tranger.
Lâisolement absolu de lâartiste. Celui qui a travers son existence puise en lui lâessence nĂ©cessaire Ă la rĂ©alisation dâune Ćuvre.
Pour apporter avec humilitĂ© sa pierre Ă lâĂ©difice de lâhumanitĂ©.
- Visa fler