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  • Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Si les pirates sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă  la pĂ©riode moderne, l’activitĂ© est en rĂ©alitĂ© millĂ©naire. Depuis le dĂ©veloppement du commerce maritime durant l'antiquitĂ©, des hommes se sont affranchis des rĂšgles pour mener une vie de crimes et d'aventures. Ce sont d’ailleurs les Grecs qui donnĂšrent leur nom aux voyous des mers : les pirates, littĂ©ralement « ceux qui osent ». Figures historiques incontournables, les pirates et leurs alter Ă©gos institutionnels, les corsaires, ont acquis une place de choix dans les mĂ©moires et les rĂ©cits. Barbe-Noire, Mary Read ou encore Jack Rackham sont devenus les symboles d'une pĂ©riode d'exploration et de commerce.Depuis son archĂ©type du XVIIIe jusqu'Ă  son avatar informatique contemporain, le pirate ne cesse de fasciner et de se jouer de la lĂ©galitĂ©.Cet Ă©pisode est adaptĂ© d’un article d'Alain Blondy, professeur Ă©mĂ©rite, spĂ©cialiste de l’histoire du monde mĂ©diterranĂ©en, paru dans Histoire & Civilisations de juin 2022, « Pirates et corsaires, les Ă©cumeurs des mers ».Le jingle est extrait de l’Ɠuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.Un texte racontĂ© par Christophe Mory.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce

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    À sa mort en 1380, le roi Charles V laisse place à un équilibre fragile. Charles VI, qui lui succède, gouverne aux côtés des anciens conseillers de son père, les marmousets. Mais bientôt, le souverain est atteint d’un mal étrange. Les crises de folie de Charles VI favorisent la montée en puissance des princes Louis d’Orléans et Jean sans Peur. Deux clans se forment autour d’eux, les Armagnacs et les Bourguignons. Fort de l’assassinat de Louis d’Orléans en 1407, Jean sans Peur s’allie avec les Anglais et se place sur le terrain de la réforme, aux côtés de Simon Caboche. Les intellectuels s’interrogent dès lors sur la notion de crime de lèse-majesté, jusqu’au drame ultime : l’assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419. L’arrivée de Jeanne d’Arc, personnage dont le mythe naît de son vivant même, met un terme aux ambitions anglaises de conquête du royaume de France. Au traité d’Arras, en 1435, le roi Charles VII, successeur de Charles VI, a retrouvé toute sa légitimité.

    L’auteur : Joël Blanchard, professeur émérite à l’université du Mans, est spécialiste du Moyen Âge tardif. Il vient de publier Armagnacs et Bourguignons, la fabrique de la guerre civile (1407-1435) aux éditions Perrin (448 p., 25 €).

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    Le 22 juin 1940, l'armistice est signé entre la France et l'Allemagne. La première conséquence de la suspension des hostilités entre les deux pays est la rupture entre la France et l'Angleterre, rupture consommée par l'attaque de la Royale Navy sur le port français de Mers el-Kébir, en Algérie. En outre, une fois l’armistice signé, un véritable programme visant à renverser la IIIe République est mis en place pour le futur. Plusieurs hommes, dont le général Weygand, jouent un rôle clé dans ce projet. Il s'agit d'empêcher les Chambres de relever la tête sur le plan politique et de convaincre le président de la République Lebrun de soutenir le projet de Laval, visant à donner les pleins pouvoirs à Pétain. Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République sous l'autorité du maréchal Pétain pour rédiger une nouvelle Constitution.

    L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).

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    Malgré la diffusion de certains éléments culturels japonais (les mangas, les sushis, les bonsaïs) et par la même occasion la popularisation de certaines anciennes réalités (les geishas, les samouraïs), l'histoire globale de l'archipel reste méconnue. Quels sont les événements qui ont structuré l'histoire du Japon ? Comment s'est mis en place l'État japonais ? Quelle forme de gouvernement a prédominé ? Comment définir une culture proprement japonaise malgré l'influence de la Chine ? L'histoire du Japon peut-elle se lire indépendamment des événements continentaux ? Qui étaient les samuraïs et quel a été leur véritable rôle dans l'histoire du Japon ? 

    L'auteur : Pierre-François Souyri est historien spécialiste du Japon médiéval, ancien directeur de la maison franco-japonaise de Tokyo et professeur honoraire à l’université de Genève. Ses ouvrages ont largement contribué à populariser cette histoire encore méconnue. Il vient de publier avec Laurent Nespoulous, Le Japon ancien. Des chasseurs-cueilleurs à Heian (- 36 000 à l'an mille) (Belin, coll. « Mondes anciens », 560.p, 49 €) et sa Nouvelle histoire du Japon vient d'être rééditée (Perrin, 2023, 640 p., 29 €).

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    Alors que la France de 1940 s'enfonce lentement dans un climat de défaite, une révolution de palais change la donne politique. Groupe beaucoup trop hétérogène, le gouvernement est incapable de répondre à l'urgence du moment et se replie en Touraine puis à Bordeaux. Deux tendances se dessinent : la première regroupe ceux qui sont appelés les "flanchards". Ils estiment l'armistice inéluctable. Pétain fait partie de ces derniers, en se gardant bien de le dire publiquement. La seconde tendance, dont fait partie un certaine colonel de Gaulle, souhaite continuer à se battre, même dans un "réduit breton". L'Afrique du Nord est envisagée, par les uns comme par les autres comme une solution, sans emporter l'adhésion du général en chef des armées, Weygand. Le 13 juin, Pétain abat son jeu : il dit très officiellement que l’armistice est la condition de la pérennité de la France. 

    L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).

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    Le 14 juillet 1789, il souffle sur Paris un vent de révolution. Au sommet de l’une des tours de la Bastille, un homme "fort gros" - dira Chateaubriand -, "laid comme Satan" - dira son propre père -, donne un coup de pioche aux murs de l’édifice déjà tombé. Il s'agit de Mirabeau. Ancienne prison d’État, la Bastille était quasiment vide lorsqu’elle a été prise d’assaut. Mais Mirabeau, qui lui assène le coup de grâce, venge ses nombreuses années d’ancien détenu qu'il a subies ailleurs. Ce coup de pioche immortalise plus qu’aucun autre l’insurrection. Comment le comte Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau est-il devenu député du tiers état ? Pourquoi a-t-il rejoint l'insurrection ? Quelle est sa part de responsabilité dans la chute de l'Ancien Régime ? Quelle direction voulait-il donner à la Révolution française ? 

    L’auteur : Loris Chavanette est docteur en histoire, spécialiste de la Révolution française et de l’Empire et auteur de romans (Fantasia, 2020, Albin Michel, 288 p. 19,90 €). Sa thèse, publiée sous le titre Repenser le pouvoir après la Terreur (1794-1797) a reçu le prix de l’Assemblée nationale. Après Danton et Robespierre, le choc de la Révolution (2021, Passés composés, 480 p., 25 €), il publie dans un style très enlevé Le 14 juillet de Mirabeau, la revanche du prisonnier (Tallandier, 2023, 400 p. 23.5 €).

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    Tout se joue entre une vingtaine de personnes qui se connaissent et se côtoient depuis plusieurs années : ils sont les acteurs consentants ou non de la mort de la IIIe République et ont pour nom Reynaud, Lebrun, Gamelin, Weygand, Pétain, De Gaulle, Mandel, Laval... Le vendredi 10 mai 1940, Hitler joue le tout pour le tout et surprend la France en passant par les Ardennes : la progression jusqu'à Dunkerque est foudroyante. Comment expliquer l’hécatombe à la fois française et anglaise ? Quelles sont les articulations entre le monde politique et le monde militaire sur ces quelques semaines ? Quel rôle joue l'Angleterre, notamment Churchill, dans ce drame ? Dans ce premier volet de cette nouvelle série de nos Cours d'Histoire, la défaite n'est pas encore là, mais les premières semaines de la débâcle préparent une révolution de palais, puis la fin du régime républicain.

    L'invité : Agrégé d’histoire, ancien élève de l’ENA et de l’ENS, Hugo Coniez est rédacteur de débats au Sénat. Auteur de nombreux ouvrages de sciences humaines et de culture générale, il est l'auteur de La Mort de la IIIe République (Perrin, 368 p., 23 €).

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    L’homme, dit le livre de la Genèse dans la Bible, est à l’image de Dieu. Cependant, dans le judaïsme, la Torah dit « Tu ne feras pas d’image », tout comme, plus tard, l'islam verra les représentations comme une idolâtrie. Entre les deux, le christianisme se distingue par leur utilisation dans le monde domestique, cultuel ou littéraire. Paradoxalement, l'Église, dont on dit qu'elle a critiqué et rejeté le corps, le représente rapidement dans l'histoire. À l'époque médiévale, et plus particulièrement au XIIIe siècle, nous assistons même à une prolifération d'images. Que dit cet essor de la société médiévale ? Existait-il des oppositions à ce mouvement ? Pourquoi le christianisme oriental se distingue-t-il du monde occidental dans la fameuse crise de l'iconoclasme ? Enfin, comment l'image figurative évolue au profit du naturalisme à la fin du Moyen Âge ?

    L'invité : Jean-Claude Schmitt, directeur d'études à l'EHESS, étudie depuis de nombreuses années la place des images dans l'histoire européenne. Son dernier ouvrage, intitulé Les images médiévales. La figure et le corps (Gallimard, 364 p., 29,50€), est un recueil de ses articles et conférences sur le sujet. Il est par ailleurs l'auteur de nombreux autres ouvrages, notamment Les Rythmes au Moyen Âge (2016) et Le Cloître des ombres (2021, en collaboration avec Gisèle Besson).

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    En 201 av. J.-C., une foule en liesse célèbre un homme, le visage peint en rouge, qui se tient debout sur un char. Devant lui, les magistrats, les sénateurs, toute l’élite de la République romaine. Derrière eux, les Carthaginois vaincus, humiliés, trainent leur défaite et leur honte. L'homme acclamé entre alors dans l'enceinte sacrée de Rome, le pomerium. Cet homme, est Scipion l’Africain, le chef militaire romain qui a gagné la paix après après dix-huit ans de conflit avec les armées puniques. Entre 264 et 146 av. J.-C. Rome et Carthage s'affrontent durant trois périodes de conflits ; en 201 av. J.-C s'achève, grâce à Scipion, la deuxième guerre punique. Qui est le vainqueur de Carthage bien moins connu que l'adversaire qu'il a combattu, Hannibal Barca ? Dans le cortège, derrière Scipion, comme pour le préserver de l'orgueil démesuré qu'il pourrait tirer de sa gloire, ses légionnaires lui chantent des vers moqueurs. Un esclave porte au-dessus de la tête du héros une couronne de laurier en lui répétant à l’oreille : « Souviens toi que tu es mortel .» Scipion s’en est-il souvenu ou a-t-il, à cause de ses succès, cédé à l’hybris ?

    L'auteur : Laurent Gohary, enseignant au lycée et à l’université Panthéon-Sorbonne, est spécialiste d'histoire romaine. Il vient de publier l'une des premières biographies françaises de Scipion l'Africain : Scipion l'Africain, Belles Lettres, 2023, 416 p., 25.90 €.

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    L’époque médiévale connaît une véritable mutation gustative : les épices s’invitent sur les tables de toutes les têtes couronnées de l’Occident chrétien. Venues des confins du monde connu, les épices sont les premiers produits d’une économie qui se mondialise. Dans son livre, Michel Balard dresse l’inventaire de ces marchandises précieuses, auxquelles on prête des vertus miraculeuses. À travers les inventaires des apothicaires, il met à jour l’extraordinaire diversité des épices, dont les usages sont extrêmement variés. Condiment alimentaire, remède médicinal, utile pour l’artisanat, la cosmétique ou encore la parfumerie, l’épice est présente dans tous les aspects de la vie.

    Michel Balard questionne les causes de cet engouement médiéval pour ce produit global et propose une réponse à la question : les épices sont-elles le moteur de l’Histoire ?

    L’invité : Michel Balard, ancien membre de l’École française de Rome, professeur émérite d’histoire du Moyen ge à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages parmi lesquels Les Latins en Orient (XIe-XVe siècle) (Presse Universitaires de France) et La Méditerranée médiévale. Espaces, itinéraires et comptoirs (Éditions Picard). Il vient de publier Histoire des épices au Moyen Âge (Perrin , 2023, 480 pages, 25 €).

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    Louis XVIII, Louis-Napoléon Bonaparte, Charles X, Louis XIX, Henri V... Une des particularités du XIXe siècle français est l'incroyable liste des princes et monarques en exil, parfois chassés de France, souvent prétendants au trône ou à la couronne impériale. Issus de trois dynasties différentes, ces hommes bénéficiant d'un réseau en France, mais aussi au-delà de nos frontières, voyagent dans toute l'Europe au gré de l'instabilité politique. Ils entretiennent l'espoir de leur retour tout en prenant des noms et des titres improbables. L'historiographie s'est trop souvent attardée sur la douleur de l'exil, sans considérer le fait que ces hommes et leur cour constituaient un des « rouages essentiels de l’histoire politique de leur temps ». Hélène Becquet nous explique pourquoi.

    L'invitée : Ancienne élève de l'École nationale des chartes, Hélène Becquet est agrégée d’histoire et docteur en histoire de l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Elle enseigne comme maître de conférences à l’IEP Sciences-Po Paris et vient de diriger L'Exil des monarques. Entre abdications et désirs de conquêtes (Armand Colin, 312 p., 23 €).

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    Ouvrage posthume, Mahomet et Charlemagne d'Henri Pirenne (1868-1935) constitue un des classiques des études historiques. Certes remis en cause, cet ouvrage n'en reste pas moins indispensable pour les médiévistes et les passionnés d'histoire. On sait moins qu'Henri Pirenne fut aussi un historien des villes et du rôle déterminant des marchands. Précurseur et pionnier de l'histoire économique et sociale, l'historien belge a ainsi développé au cours des années 1920 une nouvelle vision de l'histoire de l'Europe et de la Méditerranée. Il est surtout l'un des premiers à remettre en cause l'idée d'une chute de la romanité au Ve siècle. Cultivant l'art de la synthèse, Pirenne prône une méthode comparative en dehors de tout déterminisme et idéologie. Au cours de cette émission, Geneviève Warland, qui vient de diriger la réédition d'une partie de l'oeuvre de Pirenne chez Gallimard dans la collection Quarto, évoque son parcours, ses amitiés et ses idées.

    L'invitée : Geneviève Warland est professeure en historiographie et histoire publique à l’Université catholique de Louvain. Ses recherches s’inscrivent dans la perspective transnationale des transferts culturels sur la période allant de 1870 jusqu’à l’entre-deux-guerres. Elle vient de diriger Henri Pirenne. Histoire de l'Europe. Œuvres choisies (Gallimard, collection Quarto, 1500 p., 35 €).

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    L'histoire de la Russie est celle de nombreux peuples et d'une multiplicité de territoires. Sur quels espaces l'État russe revendique-t-il, depuis ses origines, la légitimité de gouvernement ? Si la construction et l'affirmation de l'identité d'un pays font rarement l'économie de la guerre, peut-on affirmer que la Russie est par nature plus belliciste que ses voisins ? Combat-on de la même manière en Russie et en Europe ? L'Église orthodoxe est-elle un relai de l’expansionnisme ? Les guerres de l'Empire soviétique obéissent-elles aux mêmes logiques géopolitiques que celles des tsars ? Dans le cas de la Russie, il y a absolue nécessité de remonter aux origines pour comprendre le présent.

    L’invité : Pierre Gonneau est historien, spécialiste de la Russie, professeur à Sorbonne Université et directeur d’études à l’EPHE. Il est l’auteur d’ouvrages de référence sur la Russie : Des Rhôs à la Russie. Histoire de l’Europe orientale (v. 730-1689) (PUF, 2012, 696 p., 49 €), Histoire de la Russie, d’Ivan le Terrible à Nicolas II. 1547-1917 (Tallandier, 2016, 544 p., 24.90 €), Novgorod. Histoire et archéologie d’une république russe médiévale (970-1478) (CNRS éditions 2021, 248 p., 29 €), La guerre russe. Ou le prix de l'Empire. D’Ivan le Terrible à Poutine (Tallandier, 2023, 544 p., 26 €).

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  • Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Depuis une quarantaine d’annĂ©es, les historiens se penchent sur le Second Empire, devenu un objet d’étude Ă  part entiĂšre. Louis NapolĂ©on Bonaparte devient, en 1848, le premier chef d'État Ă©lu au suffrage masculin direct, avant de rĂ©tablir l’Empire lors de son coup d’Etat, trois ans plus tard. Sa politique le place Ă  la fois en hĂ©ritier de la RĂ©volution et du rĂ©gime autoritaire bonapartiste, mais aussi en modernisateur de l’économie, de l'administration, et mĂȘme de l’urbanisme de la capitale. Le Second Empire s’étend sur presque deux dĂ©cennies et hĂ©site entre autoritarisme et libĂ©ralisme, avant sa chute brutale Ă  l'issue de la bataille de Sedan, qui ne doit pas Ă©clipser la complexitĂ© d’une pĂ©riode essentielle de l’histoire française.Cet Ă©pisode est adaptĂ© d’un article d’Éric Anceau, maĂźtre de confĂ©rences, Sorbonne universitĂ©, spĂ©cialiste du Second Empire, paru dans Histoire & Civilisations de fĂ©vrier 2023, « NapolĂ©on III. Un regard renouvelĂ© sur le Second Empire ».Le jingle est extrait de l’Ɠuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.Un texte racontĂ© par Christophe Mory.Abonnez-vous au magazine Histoire & Civilisations Ă  partir d’1 euro par mois sur www.histoire-et-civilisations.com***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce

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    Afin de justifier la rupture avec la couronne d'Espagne, les États nés de l'indépendance de l'Amérique espagnole ont revisité leur histoire tout au long du XIXe siècle. Ainsi, les indépendances sud-américaines "ont pâti de l'oubli du contexte historique dans lequel elles ont été réalisées", nous explique Gonzague Espinosa-Dassonneville. Depuis, l'historiographie a progressé en apportant des réponses à des questions essentielles : peut-on parler tout d'abord d'une identité ou d'une patrie commune américaine ? Quel rôle joue le souvenir de l'Amérique préhispanique dans la marche vers l'indépendance ? Est-ce que la population créole est loyaliste ou entretient-elle une défiance à l’égard de la couronne espagnole ? Quelles sont finalement les forces profondes qui ont présidé à la dislocation du grand empire ?

    L'invité : Docteur en histoire, spécialiste du XIXe siècle, Gonzague Espinosa-Dassonneville est président de la Société de Borda et enseigne à l’École des hautes études internationales et politiques. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le général Lamarque et le chevalier de Borda, et vient de publier La chute d'un empire. L'indépendance de l'Amérique espagnole (Passés Composés, 384 p., 23,50 €)

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    Les 6 et 22 juin 1944, les deux plus grandes opérations de la Seconde Guerre mondiale sont menées par les Alliés et l'Armée rouge. Cette double opération n'est évidemment pas un hasard, mais le fruit d'une coordination entre les forces américaines, britanniques et soviétiques. Pourtant et assez étrangement, alors que nous avons une vision d'une initiative commune, il n’existe aucun organe militaire de commandement intégré. Nous pouvons même affirmer qu'il existait une forme de méfiance entre les Etats-Unis et l'Union soviétique. Que s'est-il donc passé à la conférence de Téhéran à la fin de l'année 1943 ? Quelles sont les grandes différences entre Overlord et Bagration ? Comment expliquer l’énormité de la défaite allemande sur le font biélorusse ? L'Allemagne était-elle vaincue dès l'été 1944 ?

    L’invité : Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire, s’est signalé par une série d’ouvrages revisitant le front germano-soviétique dont, avec Lasha Otkhmezuri, une biographie de Joukov unanimement saluée (Perrin). Il a en outre codirigé, avec Olivier Wieviorka, Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et, toujours chez le même éditeur, avec Nicolas Aubin, Vincent Bernard et Nicolas Guillerat, l’Infographie de la Seconde Guerre mondiale. Avec Lasha Otkhmezuri, Jean Lopez est l’auteur d’une monographie magistrale intitulée Barbarossa 1941. La Guerre absolue (Passés Composés, 957 pages, 31 €). Il dirige aussi le mook De la Guerre, une coédition Perrin et Guerres et Histoire. Il vient d'éditer L'Armée rouge. Innovatrice, libératrice, prédatrice (Perrin - Guerres & Histoire, 397 p., 35 €).

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    En 1917, le coup d'État bolchevique accouche d'une armée dans le double contexte de la Grande Guerre et de la guerre civile : la RKKA. C'est peu dire que cette nouvelle armée, future Armée rouge, naît dans la douleur et les difficultés. Alors que Lénine est un incompétent sur le plan militaire, l'institution pâtit de la rivalité entre Trotski et Staline. Pourtant, l'armée qui voit le jour est à nulle autre pareille. Elle est un cas unique dans l'histoire militaire. Au cours de cette émission, Jean Lopez nous explique pourquoi, en nous présentant par ailleurs le conflit russo-polonais de 1919-1920. Comment expliquer la victoire polonaise ? Quelles ont été les faiblesses de l’Armée rouge ? Staline porte-t-il une part de responsabilité dans cette défaite ?

    L’invité : Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres et Histoire, s’est signalé par une série d’ouvrages revisitant le front germano-soviétique dont, avec Lasha Otkhmezuri, une biographie de Joukov unanimement saluée (Perrin). Il a en outre codirigé, avec Olivier Wieviorka, Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et, toujours chez le même éditeur, avec Nicolas Aubin, Vincent Bernard et Nicolas Guillerat, l’Infographie de la Seconde Guerre mondiale. Avec Lasha Otkhmezuri, Jean Lopez est l’auteur d’une monographie magistrale intitulée Barbarossa 1941. La Guerre absolue (Passés Composés, 957 pages, 31 €). Il dirige aussi le mook De la Guerre, une coédition Perrin et Guerres et Histoire. Il vient d'éditer L'armée rouge. Innovatrice, libératrice, prédatrice (Perrin - Guerres & Histoire, 397 p., 35 €).

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    Les princes de l'époque moderne sont les garants de leurs territoires et de leur souveraineté. Les rencontres avec leurs égaux sont pour eux un temps d'affirmation et de représentation. Mais à l'inverse, elles peuvent être aussi synonyme de vulnérabilité. Comprendre comment cette défiance est surmontée, c'est interroger l’hospitalité et le cérémonial dans la construction d’une société de confiance. Quels sont les principaux motifs de rencontres ? Est-ce que le respect mutuel est systématiquement garanti lors de ces rencontres ? Qu'est-ce qui conduit les princes à voyager incognito et que recouvre ce terme ?

    Les historiens Jean-Marie Le Gall et Claude Michaud ont étudié plus de trois mille rencontres et entrevues princières : une promenade inédite dans l’histoire du continent qui "montre comment les puissants rivalisent de magnificence, exhibent leur force et assouvissent un besoin aigu de reconnaissance."

    L'invité : Spécialisé en histoire moderne et notamment de la Renaissance, Jean-Marie Le Gall est professeur à l'université Rennes-II. Auteur de nombreux ouvrages, il vient de publier aux PUF avec Claude Michaud Comment la confiance vient aux princes. Les rencontres princières en Europe (1494-1788)

    (696 p., 27 €).

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    Après la défaite de 1940, le régime collaborationniste de Vichy administre une zone dite "libre". Une liberté très relative, puisque la Révolution Nationale contraint les Juifs français et étrangers à la clandestinité. En région Rhône-Alpes, des réseaux de Résistance se sont constitués pour venir en aide à des individus autrement condamnés à la mort. Au cœur de ces organisations complexes, Cindy Biesse dévoile le parcours de sauveteuses qui ont lutté quotidiennement au péril de leur vie. Bravant un ordre social extrêmement restrictif pour les femmes, les sauveteuses ont hébergé des Juifs, fourni des faux papiers ou conduit des individus hors des frontières. En rendant hommage au sacrifice de ces femmes, la chercheuse offre une analyse éclairante sur le phénomène protéiforme de la Résistance Civile pendant la Seconde Guerre mondiale.

    L’invitée : Cindy Biesse est docteure en études germaniques. professeure en classe préparatoire, et chercheuse associée au laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes travaillant sur les Religion et croyances, elle vient de publier Sauveteuses. Les femmes et le sauvetage des Juifs dans la région Rhône-Alpes (Éditions Ampelos, 284 p., 24€).

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