Avsnitt

  • La performance, c'est un dialogue vibrant entre l'artiste, le lieu, le temps et le public. C’est une rencontre mouvante oĂč l'espace se charge de tensions, d'Ă©motions et d’intentions.

    Contrairement aux Ɠuvres d’art matĂ©rielles qui interagissent de maniĂšre plus subtile avec le public, la discipline de la performance donne lieu Ă  un art vivant oĂč l’audience est mise Ă  contribution dans la plupart des cas. C’est aussi un art d’engagement, qui peut vĂ©hiculer des revendications sociales autant qu’engendrer des images fortes qui forcent nos rĂ©flexes Ă  capituler et poussent nos imaginaires Ă  croitre.

    (04:30) Dans cet Ă©pisode, l’artiste et professeure Ă  l’UQAM HĂ©lĂšne Doyon nous suggĂšre plusieurs pistes de comprĂ©hension des propositions performatives.

    (18:15) Ensuite, l’artiste Laurence Beaudoin Morin nous parle des thĂšmes incontournables de sa pratique : le risque, le rassemblement et les terrains vagues. Elle nous offre Ă©galement une immersion sur le tournage de son court-mĂ©trage « Achronie » qui a eu lieu dans un immense bĂątiment vide qu’elle a activĂ© et apprivoisĂ© Ă  travers ses gestes.

    –» Laurence Beaudoin Morin prĂ©sente ce film dans le cadre du Festival International du Film sur l’Art de MontrĂ©al (FIFA), lors de la sĂ©ance Migrations qui aura lieu Ă  Concordia le vendredi 15 mars : https://lefifa.com/catalogue/achronie

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    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Perpetual" de Edouard Ferlet, “Losing Track” de RĂ©mi Boubal, “Suspended Time” de Philippe Guez (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).

    Crédit photo visuel épisode : Manoushka Larouche

    Merci Ă  Laurence Beaudoin-Morin et HĂ©lĂšne Doyon pour leur gĂ©nĂ©rositĂ© et leur confiance, Ă  Michelle Lacombe, directrice du festival VIVA! Art Action, ainsi qu’à JĂ©rĂŽme Rocipon, directeur des communications, marketing et partenariats du Festival International du Film sur l’Art (FIFA) et toute son Ă©quipe.


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  • L’une conçoit des installations poignantes et poĂ©tiques, l’autre s’offre la libertĂ© d’apprĂ©hender plus humainement notre rapport au territoire grĂące aux arts textiles ; les deux artistes qui prennent la parole dans cet Ă©pisode possĂšdent la grande qualitĂ© de parvenir Ă  creuser des sujets intimes, Ă  tisser la toile d’un historique personnel, tout en invitant le public Ă  y prendre part.

    (14:20) My-Van Dam, artiste pluridisciplinaire, investit les sujets profonds du trauma intergĂ©nĂ©rationnel, du deuil et du chemin vers la guĂ©rison Ă  travers des Ɠuvres dont la symbolique frappe l’esprit et invitent Ă  l’introspection. My-Van Dam raconte peut-ĂȘtre son histoire, elle qui crĂ©Ă© d’ailleurs beaucoup avec sa soeur et sa mĂšre, mais s’adresse autant Ă  la mĂ©moire des individus qu’à celle du collectif.

    (39:40) Ensuite, Tania Lara Casaubon, Ă  travers des Ɠuvres faites de broderie, de tissages et de collages textiles ornĂ©es de dĂ©tails attirants et familiers, conçoit des cartographies sensibles oĂč les frontiĂšres s’érigent davantage aux creux des souvenirs et des expĂ©riences qu’à travers les dĂ©marcations gĂ©ographiques traditionnelles. Les nouveaux territoires ludiques qu’elle imagine ouvrent la porte Ă  un art participatif et des occasions de rencontres.

    My-Van Dam et Tania Lara Casaubon font partie de l’exposition « Tisser l’intime » qui a lieu au Centre culturel George Vanier du 29 fĂ©vrier au 7 avril 2024 dans le cadre de POST-INVISIBLES.

    (4:16) Pour nous parler du retour de la biennale et introduire avec moi le thĂšme de cet Ă©pisode, j’ai invitĂ© sa fondatrice, MylĂšne Lachance-Paquin.

    –» Pour en savoir plus sur Post-Invisibles : https://post-invisibles.com/

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    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Elastic Sky” de Alexander E Knight, “The Hidden Path” de Laurent Dury, “Repetitive Motion” de Laurent Dury, “Your Way Home” de Andreas Fabritius et Julian Gröner, ”Achieving The Impossible” de Yannick Kalfayan (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).

    Crédit : « autogéographie #2 », de Tania Lara Casaubon.

    Merci Ă  My-Van Dam, Tania Lara Casaubon ainsi qu’à MylĂšne Lachance-Paquin pour leurs tĂ©moignages et leur confiance.


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  • Le corps est un sujet incontournable en art. AnalysĂ©, dĂ©formĂ©, morcelĂ©, objectifiĂ©, sublimĂ©, fantasmĂ© - Ă  tort ou Ă  raison! - il est le lieu oĂč se joue la domination, mais aussi l’émancipation. Puisqu’il est constituĂ© de mouvements, quel objet formidable Ă  forger et observer!

    Dans cet Ă©pisode, deux artistes puisent dans les sujets de la maladie, de la nuditĂ©, du male gaze, de l’aliĂ©nation des standards de beautĂ©, de la pilositĂ©, mais aussi du corps en tant que lieu d'oppression coloniale, pour donner vie Ă  des corporalitĂ©s alternatives synonymes de joie, de rĂ©flexions et d’affranchissement.

    (02:48) La photographe et rĂ©alisatrice Camille Ropert, dont la dĂ©marche se situe Ă  mi-chemin entre le documentaire et la mise en scĂšne, s'intĂ©resse au corps en tant que sujet agentif et Ă©volutif, Ă  travers le prisme du cancer ou encore celui des injonctions qui pĂšsent sur les corps fĂ©minins et non binaires. Comment le corps et l’esprit intĂšgrent-ils les multiples mĂ©tamorphoses? TeintĂ©s de symboles percutants, d’une approche empathique et d’un brin d’humour rĂ©confortant, ses images et films font la part belle aux rĂ©alitĂ©s humaines parfois indicibles, celles vĂ©cues profondĂ©ment dans la chair.

    (40:50) Avec un enthousiasme contagieux, Esther Calixte-BĂ©a assume et cĂ©lĂšbre son corps poilu. L’artiste et activiste d’origine haĂŻtienne et ivoirienne partage sa rĂ©alitĂ© corporelle en ligne, oĂč elle normalise auprĂšs de sa communautĂ© la pilositĂ© fĂ©minine, et l’inclut dans ses Ɠuvres oniriques qui mĂȘlent peinture, sculpture, poĂ©sie et textile. C’est en partant de sa propre reprĂ©sentation que cette crĂ©atrice anticonformiste conçoit des scĂšnes colorĂ©es oĂč les femmes noires sont libres, puissantes et prospĂšres.

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    –» Pour l’appel Ă  candidature mentionnĂ© en dĂ©but d’épisode par la ville de Laval : Voyez les dĂ©tails au laval.ca section Culture/Art public et collection d’Ɠuvres.

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Breathe In Breathe Out” de Klooz, “Prophecies” de Laurent Dury, “Future step” de P. Breniaux et C. Lugan, “Future Afrobeat” de Malik Bawa (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).


    Crédit photo : Esther Calixte-Béa


    Merci aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance.


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  • L’artiste est-il.elle vraiment comme il ou elle se reprĂ©sente? OĂč se situe la frontiĂšre entre autofiction et autobiographie en art visuel? De quelles maniĂšres l’autoreprĂ©sentation peut-elle faire office Ă  la fois de miroir pour s’observer, s’émanciper, mais aussi devenir un outil pour interroger la construction de l’identitĂ© et la dĂ©cloisonner?

    Dans cet Ă©pisode, deux artistes nous immergent au sein de leurs pratiques empreintes d’introspection, mais porteuses de rĂ©flexions collectives.

    (10:35) Dans un premier temps, Annie Baillargeon qui conjugue pratique performative, photomontage, vidĂ©o et peinture nous parle de ses Ɠuvres fĂ©ministes et irrĂ©vĂ©rencieuses. L’artiste s’approprie les injonctions qui pĂšsent sur les corps traditionnellement fĂ©minins afin de provoquer la normativitĂ© capitaliste : minceur, beautĂ©, maternitĂ©, docilitĂ©, perfection. Selon ses propres mots, son art se base « sur une reprĂ©sentation exaltĂ©e et transgressive du corps ». Dans son travail pictural et performatif rĂ©sonnent les contrastes : lumiĂšre et noirceur, minimalisme et surabondance, rituel et chaos, flamboyance et silence. RĂ©cemment, elle s’est questionnĂ©e sur les consĂ©quences d’Instagram et des tendances skin care qui prolifĂšrent dans nos Ă©crans. @baillargeon.annie @squarefemininity

    (37:30) Ensuite, le peintre Mikael Lepage nous amĂšne Ă  mieux comprendre ses autoportraits exĂ©cutĂ©s Ă  la peinture Ă  l’huile qui dĂ©fient les archĂ©types et s’amusent du spectacle qu’on fait de soi. Intemporelles, Ă©nigmatiques et symboliques, ses toiles expriment sa vision d’une masculinitĂ© libĂ©rĂ©e de son carcan, autant qu’elles nous invitent Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  notre expression de genre et aux codes vestimentaires qui rĂ©gissent bien souvent les rĂŽles binaires. Tout en lenteur, l’artiste nous plonge au plus creux des dĂ©tails de ses tableaux afin de dĂ©celer de nouvelles formes de reprĂ©sentations. @mikael.lepage.art

    Surprise! Deux autres artistes nous offrent des tĂ©moignages Ă©clairs. Il s’agit de la peintre Marie-Danielle Duval et de la photographe Aja Palmer.

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    Pour voir la performance d’Annie Baillargeon : https://www.anniebaillargeon.site/2021-les-soins-des-amazones-1

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Inspire Change” de Fred Dubois, “Lifestyle Trap” de Josselin Bordat, “Seeking the truth” de Laurent Dury, “Kinda Dreamy” de Oliver Holmes (Courtoisie Universal Production Music/Ausha), “Daydreaming in the workplace” de David Dellcroce (sous licence Creative Commons).

    Crédit photo : Mikael Lepage

    Merci aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance.


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  • C'est un sujet omniprĂ©sent dans le parcours de la plupart des artistes : le syndrome d’imposture et toute la gamme d’émotions qu’il peut engendrer, incluant le manque de confiance en soi.

    BasĂ© sur la libertĂ© et la crĂ©ativitĂ©, le mĂ©tier d’artiste ne ressemble en rien aux autres. Que les crĂ©atrices et crĂ©ateurs naviguent dans le milieu de l’art contemporain ou bien utilisent leurs pratiques Ă  des fins commerciales, plusieurs rĂ©flexions et doutes leur sont communs : À partir de quand peut-on s’estimer artiste? Pourquoi la crainte de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur persiste malgrĂ© l'expĂ©rience? Comment connaĂźtre la valeur de son travail, et de quelle maniĂšre l’honorer? Quoi faire pour briser l’isolement? Pourquoi est-ce encore plus compliquĂ© de s’assumer en tant qu’artiste lorsqu’on est une femme et/ou une personne mise en marge?

    Empreints de sincérité, de questionnements porteurs et de bons conseils, les deux témoignages complémentaires offrent un éclairage sur les défis que relÚvent les artistes en début de parcours, mais également tout au long de leur carriÚre.
    Dans un premier temps, je m’entretiens avec l’artiste multidisciplinaire Maude Arsenault, qui s’est lancĂ© au dĂ©but de sa quarantaine en art visuel, aprĂšs avoir Ă©tĂ© photographe de mode. À l’image de ses oeuvres, attrayantes, mais habitĂ©es de rĂ©volte, celle-ci a dĂ» persĂ©vĂ©rer et serrer les dents pour faire sa place dans le domaine.

    Ensuite, l’illustratrice et muraliste Anne-Julie Dudemaine revient sur la douloureuse acceptation de sa nature artistique il y a quelques annĂ©es. Ce dĂ©clic a Ă©tĂ© ardu puisqu’elle a dĂ» passer par un Ă©puisement professionnel avant de se rendre compte que son dĂ©sir intrinsĂšque Ă©tait de vivre de son dessin. MalgrĂ© le succĂšs et la reconnaissance, certaines apprĂ©hensions continuent Ă  hanter son quotidien crĂ©atif.

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    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha
    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret
    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, “Osmosis” de J.C. Lemay, “Seize the Day” de Koka Media/Universal Production Music France, "Sunbeams" de Daniel Diaz (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).
    Crédit photo : Anne-Julie Dudemaine
    Un merci chaleureux aux artistes pour leurs témoignages et leur confiance.


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  • Dans cet Ă©pisode, je rĂ©unis deux discussions, deux artistes, autour de la vaste et riche thĂ©matique de l’hĂ©ritage.

    Comment la transmission d’une culture, d’une identitĂ© et d’un patrimoine peut-elle persister grĂące Ă  l’art? De quelle maniĂšre la crĂ©ation peut-elle se mettre au service d’une valorisation d’un ou de plusieurs hĂ©ritages?

    De Franz Fanon Ă  Maya Angelou en passant par Marie-CĂ©lie Agnant et la communautĂ© montrĂ©alaise derriĂšre la Union United Church, MichaĂ«lle Sergile fait resurgir des rĂ©cits d’auteur·ices et de personnes afrodescendant·tes peu racontĂ©s par l’histoire, voire carrĂ©ment oubliĂ©s, en se rĂ©appropriant leurs discours Ă  travers des Ɠuvres textiles impressionnantes. Elle retrace ce qui l'amĂšne Ă  conjuguer textes et tissage, et nous immerge dans sa quĂȘte perpĂ©tuelle d’archives Ă  rĂ©habiliter, influencĂ©e par sa propre analyse et son approche sociologique.

    Quang Hai Nguyen, Ă  travers la photographie et l’installation, met en lumiĂšre son hĂ©ritage immĂ©diat. L’artiste interroge la rĂ©alitĂ© de la diaspora vietnamienne grĂące Ă  des portraits et ses archives familiales. ÉpurĂ©, habitĂ© de silences, mais empreint de symboles et d’amour, son univers visuel explore les notions d’identitĂ©, de maison, du deuil et de l’immigration. Son regard s’affranchit des Ă©vĂ©nements traumatiques tels que la guerre, sans toutefois en sous-estimer les traumas. iel dĂ©sire par-dessus tout nourrir un sens de la communautĂ© et sortir d’une photographie de gazing qui catĂ©gorise et cloisonne.

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    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits : "Marimba Enigma" de Nicolas Montazaud, "Artificial Intelligence" de Robert Edward Bradley, "Contemplation" de Christian Birawsky et Julian Joppig (Courtoisie Universal Production Music/Ausha).

    Crédit photo : Quang Hai Nguyen, in these eyes lie an endless ocean

    Un grand merci aux artistes pour leurs partages!


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  • Qu'est-ce que la mĂ©diation culturelle et quelles sont les formes qu’elle peut prendre? Comment apprĂ©hender une exposition pour vivre une expĂ©rience enrichissante et agrĂ©able? Quels sont les dĂ©fis des mĂ©diatrices et mĂ©diateurs?

    La mĂ©diatrice culturelle et artiste visuelle HĂ©lĂšne GruĂ©nais, connue Ă©galement en tant qu’illustratrice sous le pseudonyme Youloune, nous dĂ©voile le but de la mĂ©diation, ses outils, son champ d’action et nous offre plusieurs exemples concrets en retraçant diffĂ©rentes activitĂ©s destinĂ©es Ă  rapprocher les publics de l’art et la crĂ©ation.

    La mĂ©diatrice ou le mĂ©diateur est avant tout un·e passeur·euse de savoir, un·e facilitateur·trice de comprĂ©hension. Mais la visite guidĂ©e n’est pas l’unique instrument qui permet aux institutions culturelles et aux musĂ©es de remplir leur mission Ă©ducative. De plus, l'Ă©ducation musĂ©ale, incluant la mĂ©diation, doit sans cesse s’adapter aux besoins hĂ©tĂ©roclites de ses publics tout en conjuguant contenu de qualitĂ©, ludisme et innovation.

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    CrĂ©dit photo : GaĂ«l Cornier/Fondation Louis Vuitton, oeuvre de Thomas SchĂŒtte, Mann im Matsch

    Un grand merci à HélÚne Gruénais pour son temps et son partage!


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  • GrĂące Ă  VĂ©ronique Buist, artiste multidisciplinaire, la convergence de la broderie et du papier artisanal fait naĂźtre des Ɠuvres bidimensionnelles foisonnantes de dĂ©tails oĂč le processus et le mĂ©dium ne font qu’un. Autant sa pratique en fabrication de papier que la mĂ©ticulositĂ© de son langage visuel brodĂ© et colorĂ© confrontent notre perception et stimulent notre intuition. Dans son travail, la fibre textile est Ă  la fois support, motif et sujet d’étude. Sensorielles et poĂ©tiques, ses Ɠuvres et installations cultivent l'ambiguĂŻtĂ© puisque figuratif et abstrait se cĂŽtoient et s’enracinent sans gĂȘne Ă  travers des paysages riches de sens et laissant place Ă  une multitude d’interprĂ©tations.

    L’art de VĂ©ronique Buist est avant tout une invitation gĂ©nĂ©reuse Ă  dialoguer, un espace liminal oĂč la conciliation est priorisĂ©e. FaçonnĂ©es dans la lenteur, ses Ɠuvres portent en elle l’hĂ©ritage des femmes artistes qui ont travaillĂ© le textile, mais aussi la certitude de la nouveautĂ©.

    RencontrĂ©e Ă  l’atelier retailles sur le boulevard Saint-Laurent, l’artiste nous parle de ses rĂ©flexions, son parcours et nous prĂ©sente les gestes qui rythment sa production.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: « Daydreaming in the Workplace » par David Dellacroce (sous licence Creative Commons), « Gaia » par Nova Noma (sous licence Creative Commons), « Hatachi » par Kerusu (sous licence Creative Commons) et « Nostalgia » par Johny Grimes (sous licence Creative Commons).

    Merci Ă  VĂ©ronique Buist pour son gĂ©nĂ©reux partage et les dĂ©monstrations de son travail avec le papier et la broderie. Merci Ă©galement Ă  l’équipe de l’atelier retailles pour le bel accueil. Visitez leurs sites web pour en savoir plus :

    https://www.veroniquebuist.com/

    https://www.atelierretailles.com/latelier


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  • Acheter de l’art et se constituer une collection d'Ɠuvres, d’accord, mais par oĂč commencer?

    Le fondateur et commissaire de la Galerie C.O.A. de MontrĂ©al Jean-Pascal Fournier aborde son parcours et sa vision du collectionnement. Pour lui, acquĂ©rir de l’art doit demeurer une activitĂ© non seulement flexible et accessible (lire ici : pas uniquement rĂ©servĂ©e aux classes sociales aisĂ©es!), mais surtout enrichissante pour le bien-ĂȘtre au quotidien. De plus, collectionner, c'est manifester son soutien direct et essentiel aux artistes en art actuel qui sont encore trop peu nombreux-ses Ă  vivre de leur travail.

    Quelles sont les raisons d’acheter de l’art? À quelle relation s’attendre avec les galeries, les artistes lorsqu’on est un-e collectionneur-euse privĂ©-e? RĂ©flexions sur le collectionnement Ă  l’ùre oĂč les jeunes gĂ©nĂ©rations recherchent plus que jamais une connexion tangible et profonde avec les Ɠuvres qu’iels possĂšdent et les artistes qui les ont crĂ©Ă©s.

    –» L’appel Ă  candidature mentionnĂ© en dĂ©but d’épisode par la ville de Laval se trouve ici : https://www.laval.ca/Pages/Fr/Culture/appel-projets.aspx?utm_source=sous_la_fibre&utm_medium=post_instagram&utm_campaign=appels_aux_artistes

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    CrĂ©dit photo : Jean-Michael Seminaro pour la Galerie C.O.A. (Ɠuvres de Karine Locatelli)

    Remerciements chaleureux Ă  Jean-Pascal Fournier et Ă  toute l'Ă©quipe de la Galerie C.O.A.!


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  • Dans son travail s’unissent dĂ©licatesse et violence, trauma et soin, fragilitĂ© et rĂ©silience : Yannick De Serre est un artiste pluridisciplinaire qui met au service de sa quĂȘte de guĂ©rison par la crĂ©ation autant la gravure, le dessin, le collage que la broderie ou encore l’estampe.

    Ses Ɠuvres prennent parfois la forme d’objets Ă©vocateurs marquĂ©s par des mots lourds de sens, parfois d’images, de symboles et de phrases percutantes sur papier suturĂ©, gaufrĂ©. Ce n’est pas un hasard si chacune de ses sĂ©ries porte la trace d’une cicatrice ; sa double carriĂšre en art visuel et en soin infirmier lui permet de bĂątir des ponts entre ces deux univers qui observent et prĂ©servent la vie de façon complĂ©mentaire.

    Riche de ses expĂ©riences, Yannick De Serre dissĂšque et sublime les Ă©motions humaines avec empathie dans ses piĂšces et installations. Aussi intimes qu’universelles, ses Ɠuvres nous attirent par leur simplicitĂ© et la tension qu'elles gĂ©nĂšrent. Elles nous parlent de la douleur qu’on traverse tous.tes, de l’amour qui adoucit ou qui cogne, des passages Ă  vide, des blessures, mais aussi d’espoir, de renaissance, et surtout
 elles nous parlent de la mort et des deuils qui font partie de la vie.

    Dans cet Ă©pisode, il est question de rituels pour accepter la mort, d’une relation fusionnelle avec les mots et du processus de crĂ©ation comme un baume thĂ©rapeutique. L'artiste nous partage les moments forts de son parcours, ses projets marquants et ses rĂ©flexions.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «Sleep » par Scott Buckley (sous licence Creative Commons), «Awake » par Emmetelle (sous licence Creative Commons), «Beautiful Lies» par Saurabh Alwadkar (sous licence Creative Commons) et Lucid Dreams (licence payée Audiohub)

    Merci beaucoup à Yannick De Serre pour son partage et son accueil dans son atelier. Visitez son site web pour découvrir ses différents projets et séries : https://yandesse.wixsite.com/yannickdeserre


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  • L’étĂ© est sans conteste la plus belle saison pour profiter des Ɠuvres d’art public qui fleurissent Ă  tous les coins de rue. L’espace public s’anime grĂące Ă  diverses activitĂ©s culturelles et l’art visuel aussi se dĂ©cloisonne. Au-delĂ  d’embellir le quotidien, il s’agit d’une invitation lancĂ©e Ă  tout le monde (incluant les nĂ©ophytes!) de prendre contact avec la crĂ©ation en art contemporain. Ainsi, l’art urbain est inclusif par nature et instaure un dialogue : qu’on adore ou qu’on dĂ©teste, l’opportunitĂ© se prĂ©sente Ă  nous!

    J’apprĂ©cie Ă©normĂ©ment ces rencontres artistiques hasardeuses sur mon chemin, qu’elles soient permanentes comme les nombreuses murales qui ornent les façades de MontrĂ©al, ou trĂšs Ă©phĂ©mĂšres comme les deux initiatives Ă  qui je donne la parole dans cet Ă©pisode.

    Thien Vu Dang, fondateur du festival de projection mapping MAPP_MTL et Charlotte Gomeshi, initiatrice et commissaire du Projet tabloĂŻde discutent avec moi des particularitĂ©s de l’art public, des avantages de sortir l’art visuel et numĂ©rique des centres de diffusion traditionnels et de leurs missions.

    Un Ă©pisode trĂšs estival qui donne le gout de garder le nez en l’air et de rester Ă  l’affĂ»t lors de votre prochaine promenade citadine!

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Crédit photo : yasuko tadokoro, courtoisie MAPP_MTL @mapp_mtl

    Remerciements chaleureux Ă  Thien Vu Dang @mapp_mtl et Ă  Charlotte Gomeshi @projet.tabloide_new


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  • Faire de l’art et bĂątir une carriĂšre professionnelle en art visuel implique d’effectuer une multitude de tĂąches invisibles pour le public : des communications numĂ©riques en passant par la rĂ©daction de candidatures jusqu’à la comptabilitĂ© et la gestion de l’échec. Tant qu’un revenu minimal n’existera pas pour les artistes visuel.les, ils et elles devront dĂ©velopper leur esprit entrepreneurial en plus d’approfondir leur travail artistique.

    L’incubateur montrĂ©alais ARTCH ose parler d’entrepreneuriat et d’argent aux artistes. Depuis 5 ans, l’initiative agit comme un tremplin pour la relĂšve en art visuel et souhaite autant les outiller face aux nombreux dĂ©fis qui les attendent, bĂątir une communautĂ© tissĂ©e serrĂ©e que les connecter aux acheteurs et aux publics. Sa directrice, Sarah Kitzy Gineau-Delyon, nous parle des dĂ©fis que rencontrent les artistes Ă©mergents en lancement de carriĂšre.

    Un Ă©pisode qui s'adresse aux artistes de la relĂšve afin de cibler les enjeux, briser la solitude et oser chercher des rĂ©ponses, mais Ă©galement aux amateur.ices d'art qui apprĂ©cieront encore plus d’avoir accĂšs Ă  des expositions et projets artistiques aprĂšs s'ĂȘtre rendu compte du travail titanesque qui rend possible la naissance des oeuvres.

    L'aspect entrepreneurial du travail d'artiste est-il toujours bien perçu? Pourquoi parler d'argent et poser un prix sur une oeuvre n'est pas facile? À quels grands dĂ©fis doivent s’attendre les artistes de la relĂšve?

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Crédit photo : Em-P L'Abbée - l'oeuvre d'art sur la photo est « Beautiful hair » de Elisabeth Perrault

    Remerciements chaleureux Ă  Sarah Kitzy Gineau-Delyon, Myriam Perron et Margot Chambon ainsi qu'au reste de l’équipe de ARTCH @artchmtl


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  • ValĂ©rie Gobeil dialogue avec la fibre avec une immense curiositĂ© et une rigueur quasi scientifique. En fait, l’artiste visuelle ne cesse de questionner la peinture, la forme, la texture et la couleur Ă  travers le textile et ses infinies possibilitĂ©s picturales. Son travail actuel Ă  la laine attire par sa douceur et sa sensibilitĂ© et les nuances vives qu’elle laisse s’exprimer font de ses piĂšces de vĂ©ritables tempĂȘtes de dopamine!

    Intuitive, mĂ©thodique, persĂ©vĂ©rante et passionnĂ©e, la crĂ©atrice adopte une attitude d’exploration pour chaque fil brodĂ©.

    Pour cette artiste plasticienne, la matiĂšre est puissante et mĂ©rite qu’on s’y intĂ©resse en tant que sujet principal. À travers la technique du touffetage [«tufting»], ValĂ©rie Gobeil crĂ©Ă©e des peintures sensorielles oĂč des motifs et coloris s’entremĂȘlent pour former de vĂ©ritables Ă©cosystĂšmes abstraits, uniques et fascinants.

    Dans cet Ă©pisode, ValĂ©rie Gobeil nous raconte comment est nĂ© son amour pour le textile, elle nous explique son besoin de s’effacer derriĂšre ses Ɠuvres et celui de ne surtout pas donner leur donner de signification qui ferait Ă©cho au rĂ©el. L’artiste nous ouvre les portes de son parcours, de ses idĂ©es audacieuses et de son atelier oĂč mille et une aiguilles ont Ă©tĂ© amassĂ©es depuis le dĂ©but de sa quĂȘte artistique.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «Dystopia» par Luke Hall (sous licence Creative Commons) et Cry and Hope (licence payée Audiohub)

    Merci beaucoup à Valérie Gobeil pour son partage et son bel accueil dans son atelier.


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  • L’art porte en lui un pouvoir thĂ©rapeutique immense. Parfois, il nous captive. En effet, qui n’a jamais Ă©tĂ© happĂ©.e ou Ă©mu.e par une Ɠuvre d’art?! Et d’autres fois, la crĂ©ation sert d’exutoire et rĂ©vĂšle avec force des Ă©motions et expĂ©riences que les mots ne suffisent pas Ă  exprimer.

    Depuis quelques annĂ©es, l’art-thĂ©rapie gagne en popularitĂ© et en reconnaissance. Mais qu’est-ce que c’est au juste, un cheminement thĂ©rapeutique par la crĂ©ation? Quels sont les effets positifs de l’art sur notre cerveau? Comment se dĂ©roule un suivi en bonne et due forme avec un.e art-thĂ©rapeute? Et quelles sont les diffĂ©rences avec une pratique artistique?

    Dans cet Ă©pisode, Lise Pelletier, professeure d’art-thĂ©rapie Ă  l’UQAT, nous parle de son champ d'expertise en profondeur. Avec gĂ©nĂ©rositĂ©, elle nous donne des pistes pour aller Ă  la rencontre de cet accompagnement psychologique Ă  travers l’expression et la crĂ©ation. VĂ©ritable alternative aux thĂ©rapies traditionnelles, l’art-thĂ©rapie ne peut vraiment pas se simplifier au fait de colorier des mandalas, mais constitue un processus efficace pour aider les personnes vivant des difficultĂ©s.

    L’experte nous aide Ă©galement Ă  observer les bienfaits de l’art sur notre psychĂ© et Ă  savoir si l’art-thĂ©rapie est faite pour nous!

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret

    Illustration : Christophe Joannides alias LAZY GARÇON


    Liens utiles :

    L’article grĂące Ă  lequel j’ai fait la rencontre de Lise Pelletier en 2020 : https://gazettedesfemmes.ca/18699/les-survivantes-la-resilience-par-lart/ Association des art-thĂ©rapeutes du QuĂ©bec : https://aatq.org/ Association canadienne d’art-thĂ©rapie : https://www.canadianarttherapy.org/ MaĂźtrise en art-thĂ©rapie (UQAT) : https://www.uqat.ca/etudes/developpement-humain-et-social/maitrise-en-art-therapie/ MA in Creative Art Therapy (Concordia) : https://www.concordia.ca/academics/graduate/art-therapy.html Pour en savoir plus sur Lise Pelletier et son rĂ©cent prix d’excellence en enseignement : https://www.uquebec.ca/reseau/fr/medias/actualites-du-reseau/la-professeure-lise-pelletier-de-luqat-remporte-le-prix-dexcellence-en-enseignement-volet-realisation-2021-de-luniversite

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  • L’art et le parcours de Marie-Denise Douyon se dĂ©ploient Ă  travers le mĂ©tissage culturel. Du Maghreb Ă  MontrĂ©al, en passant par HaĂŻti, mais aussi par le Japon et la Namibie, l’artiste multidisciplinaire revisite pour nous les lieux qui l’ont façonnĂ© et inspirĂ© ses diffĂ©rentes sĂ©ries. L’artiste visuelle revient aussi sur son incarcĂ©ration et nous raconte comment cette expĂ©rience traumatique a chamboulĂ© sa vie. La crĂ©ation comme un exutoire s’est alors imposĂ©e Ă  elle comme une Ă©vidence, comme un mĂ©canisme de rĂ©sistance.

    L’expression d’une identitĂ© plurielle habite chacune des Ɠuvres de Marie-Denise Douyon qui prennent la forme de peintures, d'Ɠuvres sculpturales, d’installations ou encore de collages. Dans son travail, les symboles d’un pays cĂŽtoient les couleurs d’un autre avec une admiration mutuelle, affranchis de tous jugements. EnracinĂ©e malgrĂ© son esprit nomade, Marie-Denise Douyon s’attaque Ă©galement au sujet de la surconsommation dans ses Ɠuvres.

    On s’immerge quelques instants dans les pensĂ©es de cette artiste captivante, dynamique et rĂ©siliente, pour qui la dĂ©marche artistique, les expĂ©riences et les Ă©motions sont intimement liĂ©es. Son rĂ©cit agit comme un baume, et on ne peut rester qu’admiratif·ve en rĂ©alisant que Marie-Denise Douyon choisit toujours de souligner la joie de la (re)construction, plutĂŽt que la tristesse de la perte.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musiques originales: Juliette Beha, Yvan Vindret

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: «GuazĂč» par GuazĂč (sous licence Creative Commons) et « Crown » de Kuzzzo Ă  partir de la plateforme Icons8.

    Remerciements Ă  la galerie Fatale Art (une galerie d’art en ligne qui prĂ©sente le travail de femmes artistes) et sa fondatrice Camille Cazin, ainsi qu'Ă  Marie-Denise Douyon pour son accueil chaleureux et son partage.


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  • Êtes-vous capable de nommer 5 femmes artistes visuelles? Et si vous posiez cette question Ă  votre famille, vos ami·es, vos collĂšgues?

    Qu’elles soient artistes, commissaires, conservatrices, historiennes de l’art, directrices d'espaces de diffusion, les femmes en art rencontrent plusieurs enjeux. Pendant des siĂšcles, elles n’avaient mĂȘme pas le droit d’étudier les Beaux-Arts et lorsqu’elles parvenaient Ă  faire carriĂšre, celle-ci Ă©tait trĂšs peu mise de l’avant, voire remise en question pour sa pertinence, son sĂ©rieux. Mais non, les femmes ne sont pas uniquement douĂ©es pour devenir des muses ou bien pour exposer leur corps dans les Ɠuvres des hommes!

    Bien que la place de leurs homologues masculins demeure Ă©crasante dans les musĂ©es et les institutions culturelles, les femmes en art prennent de plus en plus leur place et brillent dĂ©sormais par leur succĂšs. Toutefois, pour chaque dollar que gagne un homme avec son travail artistique, les femmes en gagnent 73 centimes. Pire encore, ce chiffre continue de baisser lorsqu’il s’agit de femmes artistes racisĂ©es. Autant les mƓurs sexistes d’hier que les biais d’aujourd’hui laissent des traces.

    MylĂšne Lachance-Paquin, commissaire et consultante en art, a crĂ©Ă© POST-INVISIBLES, une initiative qui pose son regard sur la place des femmes dans le champ des arts visuels afin de rĂ©clamer la fin de l’invisibilisation de leur travail et expertise. Elle nous parle de cet Ă©vĂ©nement qui rĂ©unit des expos, une grande confĂ©rence et un volet Ă©ducatif.

    De plus, notre invitĂ©e dresse un Ă©tat des lieux de la place des femmes en art en misant sur la sororitĂ© et l’impulsion afin de trouver des solutions pĂ©rennes. Un Ă©pisode qui donne envie de partir Ă  la rencontre des femmes en art!

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret
    Illustration : Amélie Grenier


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  • L’illustratrice, designer et peintre Florence Rivest fait converger ses deux amours, l’art et le plein air, dans sa dĂ©marche artistique, mais aussi avec son initiative Erre qui propose des cours de dessin en nature.

    Par oĂč on commence pour dessiner des paysages? Peut-on vraiment participer Ă  une fin de semaine de cours de dessin en nature si on est dĂ©butant·e? Comment s’inspirer du territoire? Un Ă©pisode qui donne envie de partir dehors Ă  l’aventure, un crayon et un calepin dans la poche!

    GĂ©nĂ©reuse et enthousiaste, l’artiste Ă©voque Ă©galement son dĂ©sir de rejeter l’injonction Ă  la performance, le plaisir de crĂ©er (et jouer!) en gang et la puissance crĂ©ative des espaces naturels. Depuis quelques annĂ©es, on peut notamment retrouver les Ɠuvres aux teintes vivifiantes et aux reliefs apaisants de Florence Rivest dans le magazine Beside.

    Création, réalisation, animation : Claire-Marine Beha

    Musiques originales : Juliette Beha, Yvan Vindret


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  • Rosalie Gamache nous ouvre les portes de son univers oĂč tradition et modernitĂ© convergent avec audace. De ses formations jusqu'Ă  son Ă©patante sĂ©rie Peintures blanches en passant par son mentorat, l'artiste nous parle de sa passion pour le mĂ©dium ancestral de la peinture.

    La peintre ne cache pas son envie de rĂ©volutionner la reprĂ©sentation du rĂ©el et le geste de peindre, tout en dĂ©sirant maitriser les techniques les plus pointues pour donner lieu Ă  des portraits et natures mortes Ă©nigmatiques et Ă©poustouflants. Dans ses tableaux rĂšgne une aura de mystĂšre: des jeux d'illusion, de dissimulation ainsi qu'une grande attention aux dĂ©tails attirent l'Ɠil Ă  coup sĂ»r. Ses Ɠuvres brouillent la frontiĂšre entre rĂ©alisme et abstrait.

    Quelle artiste visuelle est-elle et comment s'épanouit-elle en tant que créatrice disciplinaire? La peintre nous partage les moments clés de son parcours et les coulisses de sa démarche artistique. Rigoureuse, ambitieuse et agile, Rosalie Gamache inspire autant qu'elle épate.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha


    Musique originale: Juliette Beha

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: K for Kool par Kurumaro (Creative Commons) et Lost Winds de Kuzzzo Ă  partir de la plateforme Icons8


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  • Ce sont des Ɠuvres sculpturales faites de verre et de tissus que l’artiste Montserrat Duran Muntadas offre au public. Souvent agencĂ©es sous forme d’installations immersives, ces piĂšces aux multiples textures sont en fait des reprĂ©sentations d’anomalies intimes, telles que des fibromes ou encore des ĂȘtres jamais nĂ©s.

    Avec empathie et curiositĂ©, Montserrat Duran Muntadas lie la chaleur des textiles de l’Espagne au calme froid et digne du verre.

    Dans cette Ă©pisode, la crĂ©atrice nous raconte son courage d’avoir quittĂ© sa Catalogne natale, mais aussi les difficultĂ©s rencontrĂ©es avec sa santĂ© qui ont tant inspirĂ© son travail. Au passage, elle remet en question la pression de la maternitĂ© et invite les rĂȘveurs Ă  continuer de rĂȘver.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha


    Musique originale et mixage: Juliette Beha

    Musiques additionnelles sous licence libre de droits: Fearless first de Kevin McLeod & Inn Of Good Fortune de Solas (Creative Commons)


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  • Un Ă©pisode qui recense les tĂ©moignages de six artistes qui ont vu la crise sanitaire dĂ©fier leur crĂ©ativitĂ©, bouleverser leurs projets et faire naitre chez eux.elles des questions fondamentales sur leur rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©. Et nul besoin de leur demander de se «rĂ©inventer», les crĂ©atifs n'ont pas d'autre choix!

    Aurore Juin, Danielle Lamontagne, Alex Coma, Hamza Abouelouafaa, Ambre Cardinal et Marin Blanc nous parlent de la connexion que construit leur art visuel avec le public, une denrĂ©e encore plus prĂ©cieuse en temps de pandĂ©mie. Que ce lien prenne la forme d’un dessin griffonnĂ© dans la solitude de leur salon, d’une Ɠuvre Ă  plusieurs mains destinĂ©e Ă  embellir l’espace public, ou encore d’un portrait en argentique captĂ© sur le vif en souvenir d’un morceau de vie... les artistes nous donnent, mine de rien, le gout d'avancer, de continuer Ă  bĂątir demain.

    À la fois inspirants et si proches de nos Ă©tats d'Ăąmes, les artistes se confient.

    Création, conception, réalisation: Claire-Marine Beha

    Musique originale et mixage: Juliette Beha

    Musique additionnelles: «Changes» de MeydÀn sous licence Creative Commons et «Visions», «Down to Earth», «Mindful» via Audiohub, licence payée.

    Un grand merci aux artistes d'avoir acceptĂ© de se confier, mĂȘme Ă  distance, et Ă  Camille Cazin, fondatrice de la galerie d'art Fatale Art pour son aide lors de l'appel aux tĂ©moignages.


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