Avsnitt

  • Pour écouter l'épisode en entier tapez "Mon bébé doit mourir à la naissance, je l’accompagne jusqu’au bout - BÉATRICE" sur votre plateforme d'écoute.

    Ce témoignage est un bijou de résilience. Il constitue une aide infiniment précieuse pour toutes les mères qui traversent le deuil d'un bébé.

    https://www.podcastics.com/episode/305429/link/

    Dans l'extrait présenté ici, les techniques d'accueil et de libération des émotions, de vie dans l'instant présent sont précisément détaillées et peuvent être mises en pratique par toute personne ayant à endurer des événements extrêmement éprouvants.

    Par ailleurs, il existe une association, Agapa, qui offre à toutes les femmes qui vivent le deuil d'un bébé une aide inestimable : https://association-agapa.fr/vous-accompagner/#ressources-exterieures

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Être une maman résiliente, c’est parfois se battre pour la vie du petit que l’on porte, c’est s’accrocher aux pronostics encourageants de l’équipe médicale quand soudain, l’annonce inattendue que tout est fini vient nous surprendre alors qu’on avait encore tant d’espoir.

    Comment traverser le chagrin de n’avoir pas pu retenir cette petite vie ? Comment affronter les regrets qui surgissent après coup ? Alors qu’elle partage avec nous le drame qu’elle a vécu, Emilie met en lumière certaines paroles, certains gestes à avoir pour adoucir cette traversée du deuil que connaissent toutes les mamanges.

    Dans cet épisode on parle de rupture prématurée de la poche des eaux, de placenta preavia et d'insertion vélamenteuse du cordon ombilical.

    Vous êtes intéressée par l'association Souvenange ? Voici leur site internet : https://www.souvenange.fr/

    Une autre association, Agapa, offre une aide inestimable aux personnes concernées par le deuil d'un enfant : https://association-agapa.fr/

    Résilientes diffuse le témoignage d'une autre maman, Béatrice, qui, deux fois, a été enceinte d'un bébé qui ne devait pas survivre à l'accouchement. Ce témoignage est un bijou de résilience : nous le recommandons à toute personne endeuillée par la perte d'un enfant et plus généralement, toute personne extrêmement éprouvée.
    Vous pourrez l'écouter ici :

    https://www.podcastics.com/episode/305429/link/

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Saknas det avsnitt?

    Klicka här för att uppdatera flödet manuellt.

  • Pour écouter l'épisode en entier tapez "Ces bébés nés de mes amours - BOISE" sur votre plateforme d'écoute, vous découvrirez la façon heureuse et étonnante dont cette histoire a évolué.

    Boise nous y livre également une autre part de son parcours de vie puisqu’une autre grossesse en solo s’annonce pour elle quelques années plus tard. On admire à cette occasion son choix délibéré de ne pas laisser l’animosité altérer la relation entre l’enfant et son père.

    Boise a créé une association, les Cigognes, destinée à soutenir les mamans solos et accompagner toute personne concernée par l'absence de reconnaissance et/ou l'abandon d'un enfant. Cette association a aujourd'hui 20 ans et nous vous la recommandons chaudement. D'autres mamans bénévoles et/ou accompagnée par cette association témoignent pour Résilientes : Lindsay, Annabelle et Carine.

    https://www.podcastics.com/episode/290834/link/

    https://www.podcastics.com/episode/303593/link/

    Vous souhaitez entrer en contact avec les Cigognes ? C’est ici : https://lescigognes.net/site/index.html
    Et pour rejoindre directement le forum, cliquez sur ce lien : https://lescigognes.net/forum/

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Pour écouter l'épisode en entier tapez "Ces bébés nés de mes amours - BOISE" sur votre plateforme d'écoute, vous découvrirez le parcours de vie de Boise, maman de cinq enfants, dont deux en solo.
    Boise analyse comment et pourquoi elle se retrouve maman solo à deux reprises.
    Elle reconnaît en elle l'héritage de schéma familiaux, de mécanismes psychologiques transgénérationnels.
    Boise partage avec nous les émotions qui l'ont traversée et quelles réflexions l'ont poussée à choisir d'assumer ces deux bébés en l'absence du père.
    Chemin faisant, Boise a créé une association de soutien destinée aux mamans solos et à toute personne concernée par l'absence de reconnaissance et/ou l'abandon d'un enfant. Cette association a aujourd'hui 20 ans et nous vous la recommandons chaudement. D'autres mamans bénévoles et/ou accompagnée par cette association témoignent pour Résilientes : Lindsay, Annabelle et Carine.

    https://www.podcastics.com/episode/290834/link/

    https://www.podcastics.com/episode/303593/link/


    Vous souhaitez entrer en contact avec les Cigognes ? C’est ici : https://lescigognes.net/site/index.html
    Et pour rejoindre directement le forum, cliquez sur ce lien : https://lescigognes.net/forum/

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • “Mais la vie en a décidé autrement, j’aime bien suivre ce qui se passe…”.

    Quelques mots de Boise qui à eux seuls nous donnent le ton de son récit 🙂

    Enceinte à 17 ans, mariée à 19 ans, rien n’était prévu…

    Une vie amoureuse intense et dense. Aventures, séparations, retrouvailles… Et au fil de l’eau, des enfants qui arrivent sans crier gare. Et à chaque fois, Boise ré-envisage sa vie de sorte que ces enfants “jamais prévus, mais toujours désirés” y soient les bienvenus. Tiraillements, hésitations, déchirement intérieur, la tension est pourtant à son comble ! Mais Boise est une femme forte dans ses fragilités. Et quand elle reconnaît en elle ces mécanismes psychologiques qu’elle s’était juré d’éviter, ce schéma familial qu’elle voulait surtout ne pas reproduire, elle décide d’en tirer du bon et même du très bon.

    Boise a créé une association, les Cigognes, destinée à soutenir les mamans solos et accompagner toute personne concernée par l'absence de reconnaissance et/ou l'abandon d'un enfant. Cette association a aujourd'hui 20 ans et nous vous la recommandons chaudement. D'autres mamans bénévoles et/ou accompagnée par cette association témoignent pour Résilientes : Lindsay, Annabelle et Carine.

    https://www.podcastics.com/episode/290834/link/

    https://www.podcastics.com/episode/303593/link/

    Vous souhaitez entrer en contact avec les Cigognes ? C’est ici : https://lescigognes.net/site/index.html
    Et pour rejoindre directement le forum, cliquez sur ce lien : https://lescigognes.net/forum/

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Parfois la vie nous mène par d’étranges chemins, des voies qu’on n’aurait pas souhaité emprunter, si elle ne nous y avait poussé comme de force. Comment, après avoir accompagné deux bébés jusqu’à leur mort, peut-on dire “je ne voudrais pas ne pas avoir vécu tout ça” ? Béatrice le dit pourtant, le coeur en paix. Dans ces histoires infiniment douloureuses, la vie s’est engouffrée, a pénétré et élargi le moindre interstice en elle.

    Béatrice a connu six grossesses, elle a trois enfants vivants et vécu quatre accouchements lors desquels la vie et la mort se sont cotoyées. Ses maternités l’ont transformée. A partir de son vécu, Béatrice nous enseigne l’art de la résilience.

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Violences familiales, drogue… l’enfance et l’adolescence de Ludivine ont été rudes. Elle s’en sort et devient maman une fois, deux fois… cinq fois. Le couple se sépare, l’événement est une blessure terrible pour Ludivine. Durant les 9 mois qui suivent, Ludivine est enceinte mais elle ne le sait pas : elle vit un déni de grossesse. Et c’est le jour même de l’accouchement qu’elle découvre qu’elle attend un enfant. Le bouleversement est immense : entre la naissance sous X, la rétractation et les premières années fusionnelles avec son bébé, Ludivine partage avec nous son incroyable histoire.

    Ceci est un HORS-SÉRIE : Léa a initialement donné son témoignage en vidéo dans un format court. Mais on s’est dit qu’il était dommage de perdre un récit si riche… Alors on a monté l’audio complet pour l’adapter au podcast. Résultat : c’est comme d’habitude, la seule différence est qu’il n’y a pas de questions, le récit s’enchaîne de façon fluide.

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • On imagine mal l’effet que peut produire l’abandon d’une femme enceinte par un homme. Chez Lindsay, cela fait naître une colère immense qui va se retourner contre son bébé pendant et même après la grossesse… De justesse, elle évite le drame quand, prise par l’envie d’étouffer son bébé, elle appelle à l’aide.

    L’histoire va se répéter, une seconde fois : même abandon, même grossesse solo… Mais sa réaction sera si différente !

    Lindsay a si bien cheminé intérieurement que plus jamais, elle ne laissera les événements fâcheux détruire ni sa vie, ni celle de ses deux enfants.

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Aurélie est déjà une maman de famille nombreuse, puisqu’avec son mari, ils ont trois enfants. Pour elle, les bouleversements que cela implique sont durs à encaisser…

    Et voilà que deux grossesses s’annoncent coup sur coup : l’arrivée d’un bébé inattendu, alors qu’elle traverse encore la tempête de la dépression post-partum ; puis l’arrivée d’une petite puce qui attrape un sale virus in utero, avec la perspective d’un handicap sévère : la surdité.

    Comment vivre ces bouleversements alors qu’on se trouve en mission humanitaire à l’autre bout du monde ? Trouver le chemin de la paix intérieure, demander de l’aide, anticiper son accouchement, prévoir un accompagnement médical… Dans la tête et le coeur d’Aurélie, les préoccupations d’expat se mêlent aux inquiétudes et aux émotions violentes qui la traversent.

    Au détour du chemin, tel événement qui passe comme un baume… ; au terme, un regard de gratitude jeté en arrière, le coeur élargi.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS ! 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    0:20 : “Le sol s’est dérobé sous mes pieds ; j’avais pleuré pendant toute la première échographie.” “J’avais l’impression d’être morte à l’intérieur, mais je me suis rendue compte que lui, il était en vie.” Rongée par l’angoisse physiquement.

    0:40 : Se laisser du temps. Gros coup de massue ; Noémie est sourde des deux oreilles. A le “cytomégalovirus.” Est pourtant un bébé très rayonnant.

    CONTEXTE

    3:18 : Libérer la parole au sujet du post-partum. A eu après son premier enfant une première phase compliquée ; ils partaient au Chili jeunes mariés, à 30 ans.. Trouver ses marques en jonglant avec l’arrivée d’un deuxième enfant en mission humanitaire. Gros “creux” après son troisième enfant ; Marthe.

    4:00 : Est vraiment venu la surprendre. S’est beaucoup culpabilisée ; a pensé que cette dépression était une fragilité de son être et non qu'elle était contextuelle.

    4:50 : S’est beaucoup reposée sur son mari. Son post-partum est venu la surprendre au bout de six mois de vie de son deuxième enfant, mais déjà enceinte du troisième. La baisse d’hormones qui arrive à ce moment-là est en grande partie liée à l’arrêt de l’allaitement. “Le poids de la famille nombreuse” ; 3 enfants. À deux parents, Aurélie et son mari se sont sentis dépassés.

    6:20 : Coup des responsabilités. Aurélie est sage-femme. Et elle tombe enceinte de son quatrième enfant au moment où elle s’y attend le moins. Pourtant, la vie “est en Aurélie.”

    8:20 : Aurélie a besoin d'aide ; elle fait appel à un psychiatre et commence à prendre des médicaments. Ce bébé l’aide doucement à se remettre sur pieds ; elle n’était pas prête, elle n’acceptait pas qu'il vienne prendre sa place au sein de son foyer et pourtant, une fois sa présence annoncée, leur vie de famille change.

    9:00 : Aujourd’hui, l’avortement est tellement simple qu’on y pense facilement. Et les professionnels de santé nous poussent parfois vers ce choix ; une pression ambiante qui est vraiment là au sein de la société - “Madame, ce n’est pas normal de pleurer comme ça, vous êtes sûre, vous voulez le garder?”

    11:50 : Le mari d’Aurélie l’aide à s’apaiser en lui rappelant le temps que prends une grossesse (- 9 mois c’est long, on peut évoluer, voir les choses différemment!)

    ACCOUCHEMENT

    13:30 : La naissance de son petit Joseph. Le soir de Noël ; est partie à la maternité en urgence à Paris, là où elle était en confiance alors qu’elle habitait en Bourgogne.

    14:50 : A pris la péridurale. Un moment hyper paisible, à deux, dans l’intimité de cette clinique où Aurélie a ses repères et des amies sage-femmes présentes pour l’épauler. Cette mise au monde douce et attendue est venue “réparer” les débuts difficiles qu’elle avait vécu à cause de sa dépression.

    AIDES

    16:20 : Charge matérielle ; a beaucoup délégué à ce moment là. Avait un besoin pressant de faire du sport ; d’aller courir et marcher. Réceptive à la nature. Son psychiatre l’a par ailleurs beaucoup aidé.

    18:50 : Mari très présent ; l’oriente à trouver les bonnes personnes. Apprendre à ne pas se faire violence. L’a aidé a accepter cette période difficile en cessant de se culpabiliser. A été très compatissant.

    21:20 : Joseph (leur deuxième enfant) a eu une allergie au lait de vache a deux mois et cela s’est traduit par un eczéma très violent. Aurélie a du lui prodiguer de nombreux soins ; en cela elle s’est davantage rapprochée de lui. Malgré l'hypersensibilité de son fils, elle reste très proche de lui.

    LA SURDITÉ DE SON CINQUIÈME ENFANT

    25:20 : A eu son cinquième enfant à Madagascar ; la petite Noémie. A accepté de prendre du temps, de se laisser porter. Étaient très bien dans leur mission également ; a décidé d’accoucher dans la maternité de la capitale.

    28:00 : Cependant, lors de la troisième échographie, Aurélie découvre que son bébé est anormalement petit. Décide de rentrer en France avec ses deux derniers enfants pour accoucher, sans son mari.

    30:00 : Son bébé a le cytomégalovirus. Était seule à l’hôpital car contexte du covid. Retards moteurs et mentales avec possible surdité à venir. Cependant, Aurélie sent que son bébé est une battante. Rentre à Madagascar pour retrouver sa famille.

    36:00 : 6 mois plus tard, Aurélie découvre que sa fille est devenue totalement sourde et a des retards moteurs. Pourtant, elle est très bien prise en charge à Madagascar, avec un kiné, une masseuse, des séances de rééducation.

    CONCLUSION

    41:00 : “Je sens qu’il y a un accueil plus grand en moi de ce que la vie nous offre, et une capacité à voir malgré toutes les surprises et les bouleversements vécus. On se rend compte de tous les trésors qu’il y a derrière, en ouvrant son coeur, tous ce qui est permis, dans le lien avec l’enfant et les personnes que l’on rencontre.”

    42:25 : “Combien elle touche les coeurs, elle arrive à faire sourire, alors qu’elle est poly-handicapée et même si ça ne se voit pas, pourtant, elle rayonne. Son quotidien n’est pas facile, mais elle est heureuse, ça me donne du baume au coeur de voir qu’elle a sa place dans ce monde.”

    LIENS UTILESDépression post-partumAllaitement et sevrageAMELI - Comment choisir son activité physique ou son sport pendant sa grossesse?NUTRICIA - Allergie aux protéines de lait de vacheCytomégalovirus (CMV) - Tout savoir | American Hospital of ParisPOUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES ÉPISODES D’INTÉRÊT POUR VOUS

    SOPHIE : “Enceinte, mon conjoint sombre dans la dépression.”

    ALICE : “Mon bébé a une malformation cérébrale, il naît sans séquelles.”

    JESSICA : “Maman solo et mode de vie alternatif, j'élève seule mes trois enfants.”

    ANNABELLE : “Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse.”

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Léa est issue d’une famille catholique. Dans son milieu, pas question d’avoir un rapport avant le mariage, alors vous imaginez, encore moins un bébé. Lorsque Léa tombe enceinte à 17 ans, elle sait que poursuivre sa grossesse signifie assumer ses écarts aux yeux de tous. Avec le bac à la fin de l'année et ses beaux projets en perspective, c'est tout son monde qui s'écroule.

    Or, Léa c’est le courage faite femme. Le risque d’une grossesse ? Elle l’assume. L’annonce à ses parents qu’elle redoute tant ? Elle l’ose. La pression psychologique de son copain ? Elle l’endure. La césarienne d’urgence à demi anesthésiée ? Elle la risque, les yeux grands ouverts, dans l’attente amoureuse de son bébé qui vient.

    Ceci est un HORS-SÉRIE : Léa a initialement donné son témoignage en vidéo dans un format court. Mais on s’est dit qu’il était dommage de perdre un récit si riche… Alors on a monté l’audio complet pour l’adapter au podcast. Résultat : c’est comme d’habitude, la seule différence est qu’il n’y a pas de questions, le récit s’enchaîne de façon fluide.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS ! 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    0:20 : "Je suis tombée enceinte par accident à 17 ans, début septembre, en terminale." "Je suis maman à plein temps."

    3:00 : L’a su deux mois plus tard en novembre, avec le bac à la fin de l'année. “Toutes les émotions d’un coup.” Elle ne comprenait pas comment c’était possible que ça arrive à elle, n’arrivait pas a réaliser, s’est effondrée, avait l’impression que plus rien n’allait être possible.

    3:30 : Tout était prévu, elle devait partir à Nice faire une école de psy, mais désormais, elle ne sait même pas si elle va pouvoir passer son bac après son accouchement. Elle ne sait pas où ce bébé surprise va la mener.

    CONTEXTE

    4:00 : Sa plus grande peur : le regard de ses parents. La peur qu’on la prenne pour un enfant. Beaucoup de stress de devoir leur annoncer. S'en était rendue malade. Le challenge est de les avertir. D’héritage catholique, elle redoute leur réaction ; que ses parents soient très fâchés contre elle, qu'ils la juge. Elle sait qu’ils tiennent à la doctrine de l’Église.

    5:30 : Elle prend sa maman à part inopinément. Celle-ci réagit bien, malgré l’angoisse, elle ne dit rien et accepte sa fille telle qu’elle est. La maman de Léa a elle aussi vécu une grossesse jeune. Elle comprend ce que sa fille peut ressentir et tente de la rassurer. Le père de Léa lui reste dans le silence. Elle crève enfin l’abcès. Dans un premier temps, ce dernier réagit plutôt bien. Cependant, il finira plus tard par la pousser à quitter le nid familial.

    7:30 : Amicalement bien entourée. Beaucoup d’amies la soutiennent. Son entourage est dans l’ensemble prévenant et propose de l’aider.

    8:30 : En couple, sa relation reste très toxique. "Je n’arrivais pas à le quitter, il y avait comme une force qui nous attirait à nouveau l’un vers l’autre. Ça revenait toujours comme avant."

    9:00 : Un jour, une de ses prof lui dit “Léa, le plus important maintenant est que tu fasses attention à toi et à ton bébé parce que tout ce que tu ressens, ton bébé va le ressentir également.” C’est au moment où Léa prend réellement conscience de cet avertissement qu’elle réalise que tout ce que son copain lui fait subir, il ne peut surtout pas le faire également subir à leur fils.

    9:30 : Le papa du bébé a été très surpris. A tout de même essayé de la pousser à avorter ; “on ne pourra pas profiter de notre jeunesse” lui dit-il. Connaissant son avis sur la question, il tente par des moyens détournés de lui faire comprendre que maintenant n’est pas le bon moment. Il ne semblait pas prêt, malgré leurs nombreuses discussions passées sur le sujet.

    11:00 : "Pour moi, ce n'est pas une cellule, mais déjà un être vivant. Je ne me voyais pas enlever la vie de quelqu'un qui n'avait rien demandé, par ma faute. C'est à moi d'assumer les conséquences de mes actes. J'ai accepté." Léa est sûre d’elle. Elle a confiance, elle sait ce qu’elle veut et où elle veut aller.

    12:00 : Léa a rdv avec son médecin pour savoir ce qu'elle souhaite faire. Cette dernière lui dit : "bon du coup, tu es enceinte, à quand doit-on programmer l’avortement ?” Léa est sous le choc. Elle n’a vraisemblablement pas son mot à dire, pas le temps de discuter, de se poser.

    12:50 : Léa parvient a garder le cap de son choix en annonçant distinctement à son médecin qu’elle n’avortera pas. Ce bébé vivra. La médecin se décompose. Elle semble soulagée et heureuse. Elle explique à Léa qu’un grand nombre de femmes sont encore en proie à des émotions très fortes à cause d’un avortement vécu.

    13:30 : "On ne se rend pas compte des conséquences d’un tel acte et des souffrances psychologiques qui suivent." Léa trouve qu’on ne parle pas assez des conséquences d’un avortement. “On nous procure ça comme une solution, mais parfois ce n’est pas toujours adapté à nous.” "L’avortement est rapide, facile. Il permet de continuer sa vie sans trop de difficulté. C’est une solution de facilité. On ne nous dit pas assez qu’on a le droit a beaucoup d’aides."

    14:00 : On a peur de deux choses principalement : point financier et la réaction des parents. Au contraire, Léa décide d’être reconnaissante ; "je ne faisais que remercier d'avoir ce bébé en moi."

    15:30 : Confinement. Tensions avec le papa de Léa ; beaucoup de différends par la suite. Les pressions du père de son fils sont parallèlement très compliquées à gérer et inconstantes, "tous les trois jours il revenait." "J'en ai rien à foutre, c'est pas mon enfant..." - le tout compilé aux hormones de grossesse. Sa grossesse reste un bon souvenir malgré ces rebondissements ainsi que toutes les pressions de son petit ami.

    16:30 : Heureusement, elle s’appuie sur son fils sur qui elle sait qu’elle peut compter. Son soutien dans tout ce qu’elle a vécu. Il “m’a sauvé et aidé dans beaucoup de choses”. Elle se bat pour lui. Elle ne se sent plus seule. Il lui donne une raison de vivre.

    17:15 : A appris à faire petit à petit. L'instinct maternel vient au fur et à mesure, mais par contre, l'amour qu'elle a ressenti pour son fils, lui, est immédiat.

    18:15 : "L’amour est plus fort que tout." Sa mère a été très présente. Le parrain et la marraine de son fils également. De même pour sa paroisse. Comme une grande famille. Chacun a été là pour Léa, à tous les niveaux. Tous la félicite. Très touchée par les petits gestes de ces paroissiens.

    20:00 : "Il y a toujours des paroles blessantes." Même chez des adultes matures. "J’ai été très en colère contre des petites phrases que je n’arrivais pas à comprendre”. “Un bébé qui fait un bébé”. “Des petits pics qui te rappellent la difficulté de ton choix, que tu es trop jeune." "On m'a jugé par rapport à mon âge, mais le monde est comme ça, tout n'est pas toujours tout rose. Mais on passe au-dessus car la colère ne dure pas.”

    22:50 : Beaucoup de jugements mais Léa lâche prise, elle accepte. Elle confie tout au Seigneur, lui demande son aide. N'arrivait pas à trouver comment elle allait réussir, financièrement et au niveau scolaire également. Elle s’abandonne à Dieu.

    ACCOUCHEMENT

    24:00 : Un accouchement “folklorique,” en plein confinement. Avec sa maman ; en pleine nuit.

    25:00 : Son col met du temps à s'ouvrir. Péridurale ne marche pas. Finalement césarienne, car son bébé commence à fatiguer. Ne voulait pas qu’on l’endorme alors qu'elle sentait tout du côté droit. Anesthésiée que d'un côté. Voulait accueillir son fils d’elle-même.

    27:50 : Gaz hilarant. Mal mais heureuse. Son fils à côté d’elle. On oublie tout. "Le plus beau jour de ma vie.” “Remplie de joie - je le suis toujours à l'heure actuelle.” “Il était magnifique. Je m’étais anesthésiée d’émotions."

    29:00 : "C'est mon enfant à moi, c'est moi qui l'ai créé." "C’est un combat à mener mais la fin est souvent très heureuse."

    30:00 : Beaucoup de difficultés pour trouver un logement stable et qui convienne sans avoir de revenus. Ses parents ne pouvaient pas forcément l'aider. S'est retrouvée dans un autre logement social mais cela ne s'est pas bien passé ; beaucoup de jugements, moqueries. Son plus gros combat ; trouver un appartement qui convienne. Trouver les aides ; mais ce n'est pas facile. "Être maman, ce n'est pas facile non plus."

    CONCLUSION

    32:00 : “Être maman promulgue une force inouïe qui peut tout nous aider à traverser. On grandit forcément car on se sacrifie en partie pour notre enfant." Il faut trouver un juste milieu et des conditions. "Il y a des passages pas faciles."

    33:00 : "Le jugement est très facile et vient très vite." "Mais être maman, c'est une chance. C'est le plus beau de tous les combats à mener."

    34:00 : “Ma plus grande réussite, ma plus grande fierté, mon plus grand tout.” Ma colère s’est transformée en gratitude, "pourquoi c'est arrivée à moi ; comment j'ai eu cette chance là ?"

    LIENS UTILESParoisse - Église catholique en France POUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    CLARISSE : “Enceinte à 15 ans.”

    RAVA : "Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts."

    AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    MARIE : "Enceinte, il fait pression pour que j'avorte."

    ANNABELLE : “Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse.”

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Quand Aminata tombe enceinte, sa famille lui dresse un ultimatum : tu veux assumer ta grossesse ? Ok, mais dans ce cas là, tu fais tes bagages dans la semaine.

    Primo, encaisser le choc de sa grossesse ; secondo, encaisser le choc familial... avec, en cascade, toutes les conséquences concrètes qui s'en suivent. Aminata part dans une course incessante au logement : d'abord le 115, puis l'hôtel, enfin un foyer, puis un second, et au bout du compte, l'appartement où elle peut vivre désormais tranquillement avec son petit bout de chou.

    Vous souhaitez vous rapprocher du foyer dans lequel Aminata s'est sentie bien ? Il s'agit de La Maison de Louise.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS ! 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:24 : “Soit tu avortes, soit tu quittes la maison lui dit sa famille. Au fond, j’avais envie de les quitter” répond Aminata. Avec l’argent qu’elle a mis de côté, elle s’installe dans un hôtel pour un temps.

    01:28 : Subir 2 chocs simultanément : apprendre qu’elle est enceinte et se retrouver à la rue.

    CONTEXTE

    02:00 : Educatrice de jeunes enfants autistes. 24 ans, habite à Paris. Début septembre. L’apprend à deux mois de grossesse - mini déni.

    02:45 : “Soit je quitte la maison, soit j’avorte.”

    03:00 : “Prends tes responsabilités. Un bébé est un bonheur,” lui dit sa cheffe.

    03:28 : Pour les musulmans, c’est parfois mal vu de tomber enceinte avant le mariage, ça peut être considéré dans certains foyers comme un déshonneur familial. Aminata a eu une semaine pour décider de garder ou non son enfant.

    L’HEURE DU CHOIX

    04:11 : Aminata compte garder son bébé. Sa famille lui répond : “ok, mais tu ne restes pas chez nous.”

    04:35 : Appelle le 115. Est logée un temps chez eux. Appelle SOS Femmes Enceintes, la prenne tout de suite.

    05:44 : Décide de se rapprocher du papa de son bébé habitant à Lyon ; fait appel à la Maison de Louise là-bas. Une colocation.

    06:50 : Peut compter sur le père de son enfant. Mais ne pouvait pas habiter avec lui car lui était en foyer. Aides de la CAF. A commencé à mettre de côté. A eu beaucoup de dons (vêtements principalement).

    07:55 : Au début, a mal vécu d’être uniquement "mère au foyer." Solution habitation inadéquate. Devait sonner, n’avait pas les clés, n’était pas indépendante, aucune autonomie.

    09:20 : L’arrivée à la Maison de Louise se passe très bien. Aminata a l’impression d’être à la fois chez elle et accompagnée. A gardé des liens forts qu'elle a tissé là-bas.

    ACCOUCHEMENT

    10:35 : Libérée. "Tout ça pour ça." Ça vaut vraiment le coup. Le papa du bébé était présent à la naissance. N’a jamais pensé à avorter car savait qu’elle aurait cet acte sur sa conscience toute sa vie. Aminata voulait cet enfant, malgré la pression ; “je ne vais pas vivre toute ma vie pour ma famille.”

    12:36 : Aucune personne de son entourage ne l’a soutenu mis à part son père et son conjoint. Pour certains musulmans, c’est encore pire d’avorter que de tomber enceinte avant le mariage.

    LA VIE CONTINUE

    14:10 : La vie à la Maison de Louise ; beaucoup de bénévoles très aidant. Très bonne ambiance. Promenades. Tétés. Bains. Cuisine toutes ensembles. Les hommes ne peuvent pas monter dans la colocation. Moment privilégié entre amies et femmes qui ont vécu des expériences de vie similaires.

    15:14 : Au début relation compliquée entre son fils Mohammed et son papa, mais finalement, avec patience et bienveillance, la connaissance s’est affinée. A trouvé un appartement grâce à une demande de logement social puis demande de priorisation auprès de la préfecture.

    16:13 : S’est beaucoup faite accompagnée par les bénévoles de la Maison de Louise. L’importance de garder le lien avec eux. Aminata appellera ensuite “Lyon Métropole Habitat” pour faire avancer son dossier.

    17:00 : Enfin, commence une formation petite enfance. À deux ans et demi, a obtenu une place en crèche pour son fils. N’a jamais véritablement renoué les liens avec sa famille car son partenaire ne souhaite pas le mariage. Respecte son choix ; c'est leur vie désormais qui importe.

    CONCLUSION

    18:20 : "Ne pas s’oublier." "Prioriser sa volonté de travailler." Aminata a vécu sa grossesse à 22 ans ; son bébé elle l'a considéré comme “son premier vrai boulot.” A désormais d’autres priorités, la vie professionnelle reprend, et bien sûr son fils, qui a plus que jamais besoin d'elle.

    19:15 : “Le bonheur est le sentiment qui domine ; ne jamais rien lâcher."

    LIENS UTILESLe 115Association SOS Femmes EnceintesLa Maison de LouiseCAF - Demande de Logement Social Votre demande de logement social, pas à pasLyon Métropole Habitat - L’accès au logement socialPOUR NOUS SUIVREInstagram Facebook Site Internet YoutubePodcasts AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    CLARISSE : “Enceinte à 15 ans.”

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”

    LÉA : “J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents.”

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Vivre sa grossesse alors que l’entreprise familiale fait faillite et que son conjoint sombre dans la dépression n’est certainement pas le moment idéal… Mais si finalement, ce bébé était la clé pour s’en sortir ?

    Découvrez le témoignage de Sophie : un témoignage de résilience maternelle et un témoignage de couple qui dure, tout en un.

    Vous êtes entrepreneur et souhaitez rebondir après une liquidation ? Vous pouvez vous tourner vers l'association qui a accompagné si efficacement le mari de Sophie : 60000 Rebonds.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    Abonnez-vous à nos podcasts 🎓

    Abonnez-vous à notre chaîne YouTube 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:55 : L’aspect spirituel m’a beaucoup apporté.

    01:00 : “Ma fille Gabrielle a cette force de transformer une situation de souffrance en grand bonheur.”

    CONTEXTE

    02:00 : Le foyer avait déjà deux enfants. Sophie les a élevé quasiment toute seule car son mari travaillait beaucoup, dans la restauration. Son mari détenait alors deux restaurants, dont un à 2h30 de route du domicile familial.

    02:55 : Sophie s’est sentie seule pendant sa grossesse. À six mois de grossesse, en l’espace de deux semaines, l’entreprise de son conjoint fait faillite.

    04:00 : Ce dernier tombe dans la dépression.

    04:50 : Sophie ne vit plus sa grossesse sereinement. Elle la met après toutes ses préoccupations pour s’occuper de son foyer et tirer son conjoint vers le haut. Elle ne parle plus à son bébé.

    06:20 : Physiquement, la situation est très éprouvante car elle se doit d’accompagner son conjoint partout pour solder le matériel de restauration mis en vente rapidement. Qu’elle le soutienne constamment. Elle faisait environ 60 km à vélo par semaine à cette époque là.

    07:15 : Beaucoup de situations angoissantes et stressantes à gérer simultanément.

    09:10 : À partir du 10 du mois, plus rien sur leurs comptes ; difficultés à nourrir leurs enfants. Au niveau des aides de l’Etat, quand une entreprise fait faillite, il n’y a pas, voir très peu d’aides immédiates.

    10:00 : Le secours catholique redirige Sophie vers une Epicerie Solidaire.

    14:00 : Son mari fait une tentative de suicide (il avale une boîte d’anti-dépresseurs et une demi bouteille de vodka). Sophie appelle un ami prêtre car sa maman l’accable en lui faisant penser que la situation est de sa faute. Elle ne cesse de lui faire des reproches.

    15:38 : Sophie appelle sa mère et lui demande de l’aide. Elle lui répond négativement. Sophie tombe sous le choc mais décide d’assumer. Un revers n’en n’engendra pas un autre.

    17:10 : Sophie décide de mettre son couple au centre de ses attentions en ramenant son mari chez eux (après avoir passé un temps à l’hôpital).

    19:50 : Son espérance, sa force : son bébé. Son prénom, Gabrielle, qui signifie “force de Dieu.”

    24:13 : Son mari dormait pendant la naissance, bourré d’anxiolytiques. Sophie pleure de douleur, elle souffre. Elle est déçue de l'absence mentale et morale de son conjoint.

    ACCOUCHEMENT

    26:50 : Cependant, Sophie est bouleversée par l’amour et la joie qu’elle ressent par rapport à ce nouveau bébé. Son coeur s’agrandit davantage.

    29:30 : Au fil des semaines, Sophie reste très angoissée par le comportement de son mari qui parait très absent dans son rôle de père de famille. Sophie se sent si seule dans ses difficultés.

    30:50 : Enfin, le mari de Sophie trouvera refuge auprès de l'association 60 000 Rebonds et retrouvera un travail. Il va de mieux en mieux mais continue de rester toujours très absent.

    34:00 : La maman de Sophie lui met la pression en la persuadant que son mari fuit le foyer familial par son travail.

    35:35 : Sophie finit par haïr son mari. Elle ne le supporte plus. Elle "nourrit de la haine pour lui."

    37:00 : Sophie a une éducation chrétienne très théorique. Lors de soirées de catéchèses, Sophie et son mari travaillent sur leurs difficultés de couple. Une discussion est provoquée pour tenter de dissoudre le malaise instauré depuis la faillite de l'entreprise familiale.

    40:00 : Sophie cherche de l’aide auprès de sa mère. Mais celle-ci reste dans la médisance et le jugement.

    41:50 : Déclic. Sophie décide de s’éloigner de sa mère et de renouer avec son mari en l’incitant à reconnaître sa souffrance vécu principalement pendant sa grossesse et juste après, lors de sa période post-partum.

    45:00 : Sophie demande l’intercession de l’ange Gabriel. Sa foi l’a énormément porté vers le haut. Ses relations avec ses amis catholiques et missionnaires également. Des paroles d’amour, réconfortantes, qui ont aidé Sophie à revenir dans le chemin de la lumière.

    CONCLUSION

    47:00 : Le mari de Sophie a retrouvé du travail ; il a réussi à rebondir.

    49:00 : Cependant la relation entre Sophie et sa maman reste compliquée ; cette dernière a beaucoup de rancoeur envers le conjoint de sa fille. Sophie essaye de la rassurer, de lui dire que tout va bien au sein de son foyer. Cela aide sa maman à prendre de la distance.

    50:50 : Finalement, Gabrielle aura été la personnification de la force que Sophie a dû témoigner pour traverser cette grande épreuve professionnelle et de couple mais également pour démontrer son courage de maman résiliente dans la tempête.

    LIENS UTILESDispositifs de soutien aux entreprises en difficultésSecours Catholique - Caritas FranceLes épiceries solidaires - ANDESAssociation 60 000 RebondsCatéchèse et Catéchuménat - Eglise CatholiquePOUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    CLARISSE : “Enceinte à 15 ans.”

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    LÉA : "J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents."

    AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Rava quitte Tahiti pour la France et tombe enceinte sitôt arrivée. La famille ébranlée par la nouvelle désapprouve son choix de garder le bébé sans le père qui refuse de l’assumer. Très vite, le jugement et le rejet brisent leurs liens familiaux.

    Mais Rava sait au fond d’elle-même que l’enfant qu’elle porte sera le soleil de sa vie… Elle forme un voeu : que par cet enfant, les siens soient unis à nouveau et le prénomme Haureva : “ Réconciliation ”.

    Rava est disposée à échanger avec celles qui le souhaitent pour les accompagner sur leur chemin, n'hésitez pas à nous contacter et nous vous mettrons en relation.

    Vous souhaitez vous rapprocher de l’association qui a aidé Rava à trouver un logement et de la compagnie ? Il s'agit de la Maison Bethléem.

    Ceci est un HORS-SÉRIE : Rava a initialement donné son témoignage pour paraître en vidéo (vous la retrouverez sur YouTube !) et dans un format plus court. Mais on s’est dit qu’il était dommage de perdre un récit si riche… Alors on a monté l’audio pour l’adapter au podcast. Résultat, c’est comme d’habitude, la seule différence est qu’il n’y a pas de questions, le récit s’enchaîne de façon fluide.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    Abonnez-vous à nos podcasts 🎓

    Abonnez-vous à notre chaîne YouTube 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:35 : “La connexion que j’avais avec ce bébé, c’est ça qui m’a fait tenir. Je me suis vraiment battue pour cet enfant et j’en suis fière.”

    00:40 : “C’est une nouvelle vie.”

    00:50 : Rava a perdu son fils a 5 mois de vie de la mort subite du nourrisson.

    CONTEXTE

    01:55 : 29 ans, originaire de Tahiti. A un grand frère et une grande soeur. Est tombée enceinte à 25 ans ; l’a su à 3 mois de grossesse.

    02:38 : Son conjoint ni sa famille ne voulaient de l’enfant. Son conjoint principalement pour des raisons financières. Son frère par contre reste présent. Celui-ci habite à Toulon mais Rava est à Bordeaux.

    03:55 : Dès que Rava apprend qu’elle est enceinte, elle ressent un instinct maternel puissant qui la guidera vers sa décision.

    04:55 : La peur des parents. Que leur fille soit toute seule pour élever l’enfant, seule en France. La réaction des parents de Rava l’ont énervé et frustré.

    05:50 : Le père de Rava lui conseille de le faire adopter. Cette dernière, trop stressée par ce rejet familial, décide de couper les ponts avec ses parents, malgré la déception de cette absence fraternelle.

    08:03 : La musique l’a beaucoup calmé, aidé à garder une paix intérieure.

    08:30 : À 16 ans, Rava avait déjà avorté et l’avait très mal vécu. Elle ne cessait de penser à quel âge aurait son enfant, à quoi il aurait ressemblé. Elle se dit que ce bébé là, il vivra.

    10:08 : Rava demande de l’aide à des assistantes sociales. Elle décide de se rapprocher de son grand-frère toulonnais et trouve refuge auprès de la Maison Bethléem qu’elle contacte par email.

    11:00 : Devenir maman a "boosté" Rava. L’a rendu "davantage responsable." L’a "aidé à grandir."

    ACCOUCHEMENT

    11:45 : A accouché seule. A eu la péridurale. A fait une hémorragie interne mais ne s’en est pas rendue compte.

    14:10 : A appelé son fils “Haureva” qui signifie “Réconciliation” en tahitien. Ce bébé a changé la vie de Rava et elle-même également. C’est “une nouvelle vie, c’est merveilleux.”

    15:50 : Rava perd son fils de la mort subite du nourrisson à 5 mois : “J’ai perdu l’amour de ma vie.”

    17:00 : Grand traumatisme. Rava avait des trous noirs. L’amour qu'elle portait à son fils n’est pas le même amour qu’elle a pour sa famille. “Les cinq mois vécus avec son fils sont les plus beaux jours de ma vie.”

    CONCLUSION

    18:40 : Mon enfant m’a rendu forte. On est des mamans fortes. Pour le bien de nos enfants.

    LIENS UTILESLa mort subite du nourrissonMaison BethléemPOUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    CLARISSE : “Enceinte à 15 ans.”

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    LÉA : "J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents."

    AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”

    MARIE : "Enceinte, il fait pression pour que j'avorte."

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Annabelle, c’est une maman toute en douceur… et une histoire truffée de paradoxes et de tours inattendus !

    Un mois à peine d’une toute nouvelle relation qu’Annabelle se trouve enceinte. Avec la découverte de sa grossesse, l’évidence qu’elle désire cet enfant la saisit. Mais plus violemment encore, la saisissent l’angoisse et la culpabilité de “faire un bébé toute seule”.

    Insidieusement la dépression s’installe... Ce qui ne l'empêchera pas de réaliser son projet de mettre au monde son enfant chez elle, avec accouchement à domicile pour le moins extraordinaire.

    Annabelle nous raconte son désarroi devant le refus du père.
    Elle nous dit l’importance que revêt pour elle la reconnaissance de paternité dont elle fera les démarches.
    Et la joie de vivre qui doucement reprend ses droits…

    Vous souhaitez contacter la structure dont nous parle Annabelle ? Il s'agit de l'association Les Cigognes.

    Les Cigognes ont la particularité d'être spécialisées sur la question des enfants non reconnus. L'association Grenobloise, outre des rencontres, propose aussi une écoute téléphonique et un forum dans lequel vous trouverez de nombreux parcours de vie et la possibilité d'échanger avec des femmes ayant vécu des situations semblables à la vôtre.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS A NOS PODCASTS ! 🎓

    ABONNEZ-VOUS A NOTRE CHAINE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    01:00 : “Sur le moment, on ne sait pas tout ce qui va se dérouler, et puis finalement on se dit ce n’est peut-être pas plus mal comme ça.”

    01:15 : Une histoire truffée de paradoxes. Saisit par l’angoisse et la culpabilité de “faire un bébé toute seule.”

    CONTEXTE

    03:00 : Avait 29 ans. Nous raconte cette histoire 20 ans plus tard. Sortait d’une relation qui l’avait beaucoup marqué ; “l’homme de sa vie”. Elle était perdue, désorientée.

    03:25 : Pas une période durant laquelle Annabelle se sentait bien. Elle n’allait pas bien.

    04:20 : Relation précédente avait été passionnelle mais très compliquée. Ils n’arrivaient pas à avoir d’enfants. Une difficulté que connaissaient aujourd’hui de nombreux couples.

    05:11 : À tout de suite su qu’elle ne pouvait pas ne pas le garder. Avec toutes les difficultés qu’elle avait précédemment vécues avec son ex-compagnon.

    06:50 : Espérait que son copain resterait à ses côtés. N’a pas compris pourquoi elle voulait le garder. Il a tourné les talons. Pas d’ambiguïté sur ni l’une ni l’autre des positions. Et “c’était comme ça.”

    08:35 : En parler à son entourage? Annabelle avait honte. Cependant, son entourage était bienveillant ; avoir un enfant est perçu comme positif et “chouette.”

    10:00 : Malgré tout, Annabelle se sent très coupable. Elle reste persuadée que son enfant ne connaîtra jamais son père.

    11:00 : Sa grossesse est compliqué ; Annabelle est déprimée et tombe dans la dépression.

    12:50 : Envisager la suite. Au contraire, sa grossesse lui a permis de redémarrer, de faire de nouveaux projets. Comme un nouveau départ.

    ACCOUCHEMENT À DOMICILE

    15:10 : Très particulier. Des contractions pas efficaces. La sage-femme lui demande : “y a-t-il quelqu’un qui peut vous aider?” Annabelle fait appelle à son ex-compagnon, qui fait deux heures de route pour venir l’aider.

    17:25 : Ne pas transformer la réalité ni faire semblant. Annabelle a vécu un très bel accouchement mais n’est cependant pas restée en lien avec son ex-compagnon.

    18:15 : Une petite Charlotte née. La première fois que le papa de Charlotte vient lui rendre visite, elle avait 3 mois.

    20:20 : Annabelle aura ensuite un nouveau compagnon et une autre fille. Charlotte continuera de voir son papa de temps en temps tout en vivant sous le toit de son autre “papa de coeur,” la personne avec qui Annabelle a décidé de refaire sa vie.

    22:00 : Ce qui a beaucoup pesé pour Annabelle : le poids de la responsabilité solo. Le fait qu’elle soit seule pour décider de l’éducation de sa fille.

    23:05 : L’association Les Cigognes. Elle soutient les mères célibataires et toutes les personnes qui n’ont pas forcément de père ou de mère. A pu échanger avec d’autres femmes qui étaient dans la même situation.

    24:00 : Se dire qu’on est pas tout seul ; ça fait du bien.

    24:30 : Le père biologique de Charlotte la reconnaîtra finalement officiellement, lors de la naissance de son deuxième enfant. Accorder une place à la vérité.

    27:00 : Annabelle a toujours travaillé. Les soucis financiers n’ont jamais été un problème. A même pu prendre trois mois de congés sans solde.

    28:00 Comment gère t-on la solitude de s’occuper d’un bébé seule? Au début, tout va très vite donc on ne pense pas forcément à prioriser ses relations sociales.

    30:00 : Fabuleux de vivre cette aventure avec sa fille. Très important pour Annabelle que le lien avec la famille paternelle ne soit pas coupé.

    CONCLUSION

    31:00 : On peut vivre des choses très difficiles mais on ne sait pas comment les choses vont évoluer. Tout se dénoue. On ne sait jamais ce qui va se passer. Il faut prendre du recul et ne jamais perdre espoir.

    31:50 : Il y en a d’autres. Elle n’est pas toute seule à vivre ça ; ce n’est pas si grave !

    LIENS UTILESAccouchement à domicile - mieux comprendreAssociation Les CigognesReconnaissance d’un enfant (couple non marié) : démarche à suivreCongés sans soldesPOUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    MARIE : "Enceinte, il fait pression pour que j'avorte."

    LÉA : "J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents."

    AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Une vie sentimentale morose, un amour de vacances et voilà Marie enceinte pour la deuxième fois.

    Le schéma se répète à l'identique ou quasi : le père fait très fortement pression pour qu'elle avorte. Pourtant, la seconde fois, Marie ne pose pas le même choix. Elle se découvre capable d'une force qu'elle ignorait encore... Son bébé l'apprivoise doucement et Marie devient maman pour de vrai, avec en elle, le sentiment que sa vie est désormais accomplie.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:15 : “Le choc est tel qu’on est en train de se faire un schéma mental de la catastrophe absolue.”

    00:20 : “Je ne veux pas être père, tu ne peux pas m’imposer ça.”

    01:01 : “Ça m’a fait prendre conscience que j’étais capable d’endurer plus de choses que je ne le pensais ; si je n’avais pas vécu ça, j’aurais vécu avec une vision diminuée de moi-même.”

    CONTEXTE

    01:20 : Enceinte pour la deuxième fois, à 34 ans, après un premier avortement étant plus jeune.

    03:10 : Peu de temps que Marie fréquentait cet homme ; une relation de vacances. Avaient évoqués ensemble l’idée de trouver vite un moyen de contraception stable et fiable.

    04:45 : Choc émotionnel, la panique. L’impression qu’une comète s’écrase devant elle. Elle appelle tout de suite une amie pour ne pas rester seule dans l’angoisse. Ne pas s’isoler, en parler autour de soi.

    07:30 : Le mot “avortement” est très vite arrivé. Le copain de Marie s’oppose à elle brutalement en étant par exemple insultant. Il lui dit ne pas supporter d’avoir un enfant sans l’élever, qu’il allait se tirer une balle si elle le gardait. Marie ne se laisse pas impressionner car elle a déjà vécu un premier passif de pressions, étudiante. Elle a ensuite vécu dans la peur, dans le remord et dans la culpabilité pendant longtemps, suite à son avortement.

    09:00 : La peur de l’avenir. La prière a beaucoup aidé Marie a gardé une paix intérieure.

    17:00 : Retour en arrière sur l'histoire du premier bébé de Marie ; elle a avorté sur un "coup de tête." Ça s’est fait très vite, dans la panique. Marie s'est sentie “poussée à” avorter, mais en fin de compte, elle seule a engendré l’action ; elle a pris la décision de ne pas le garder. L’a ensuite très mal vécu, en ayant peur de vivre seule toute sa vie et en se demandant continuellement ce qu’il serait devenu si.

    19:20 : Sa fille s’appelle Mathilde. Elles écrivent les débuts de son “livre de vie” ensemble. Marie n’a jamais été aussi heureuse depuis sa naissance.

    21:15 : "Être mère célibataire est un poids dans la société" ; c’est également un deuil à faire de la "famille parfaite." “Heureusement, on vit dans une époque où ce genre de situation est beaucoup mieux perçu et vécu.” Marie aurait “porté la honte” si sa situation lui était arrivée 30 ans plus tôt, voir même moins.

    22:10 : Marie avait le soutien de sa famille et de ses amis, qui reste très important.

    ACCOUCHEMENT

    22:50 : A demandé la péridurale car avait l’impression d’être ultra-éprouvée physiquement. Forceps. Impressionnée. S’est mal passé. Chute hormonale, n’arrêtait pas de pleurer.

    25:00 : La peur de revenir seule chez elle, de prendre correctement soin de son bébé.

    27:40 : Les pleurs incessants jouent sur les nerfs. Les coliques du nourrisson, on ne peut pas faire grand chose ; ils ont juste mal au ventre. Lorsque l’on est mère seule, on a cependant droit à beaucoup d’aides sociales - au niveau logement, mode de garde, etc. Principalement grâce à la CAF.

    28:30 : Quand on apprend à être parent, on fait au mieux. Parfois on ne comprends pas forcément tous les pleurs et ce n’est pas grave pour autant.

    30:10 : Son bébé l’a fait avancer ; Marie s’est sentie accomplie grâce à sa fille, lui a permise d’avoir accès à une autre vie. La difficulté ; affronter le regard des gens. On n’aime pas être mal-jugé. Il faut apprendre à prendre de la distance sur les choses et sur nos émotions.

    33:35 : Marie a été bouleversée par le regard d’amour de sa fille, en voyant la tendresse qu’elle lui témoignait, ses yeux remplis de joie. Il n’y a plus de limite. Ce qui arrivait à sa fille, Marie avait l’impression que ça lui arrivait à elle. Relation fusionnelle.

    35:45 : "Les autres nous rappellent aussi ce qui nous rend différent."

    37:30 : Au bout d’un an, si un papa ne signale pas son lien de filiation avec un enfant, les démarches pour faire reconnaître sa paternité auprès des services juridiques deviennent plus compliquées ; il est ensuite déchu de toute "autorité paternelle" légalement. Le père de Mathilde n’a jamais reconnu son statut.

    38:20 : Avoir un modèle paternel à la maison. Ne pas avoir de tabou, un silence pesant. Marie a entendu beaucoup de témoignages d’enfants n’ayant pas forcément vécu avec un père présent dans le foyer. N'en garde pas de séquelle pour autant ; l'important est de libérer la parole.

    CONCLUSION

    40:00 : La souffrance permet de grandir, de mûrir. Marie a l’impression d’être une femme forte, accomplie. C’est “difficile de trouver un sens à sa vie quand sentimentalement, ça ne va pas non plus.”

    43:00 : “Dans notre vie, on recherche toujours de l’amour. Un bébé apporte un amour tellement puissant que finalement ça embellit toute notre vie."

    LIENS UTILESParent solo : le guide des aides et démarchesAllocation de soutien familial (ASF) : parents séparésÉtablissement de la filiation en l'absence de reconnaissance du pèrePOUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    ANNABELLE : “Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse.”

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    JESSICA : “Maman solo et mode de vie alternatif, j’élève seule mes trois enfants.”

    AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • C'est à 15 ans, en classe de troisième que Clarisse tombe enceinte. À cet âge où l'on profite de l'insouciance de ses jeunes années, elle doit faire face à des difficultés qui refroidiraient n'importe quelle "grande personne" : un papa qui n’assume pas, des profs indifférents, des copines qui lui tournent le dos, les rumeurs qui courent…

    Mais quand on devient maman, on a le droit d’être fière, non ? Si touchante en l'assurance et la confiance qui l'anime, Clarisse est une jeune femme inspirante.

    Elle nous raconte son accouchement haut en couleurs, vécu avec sa maman. Oui, car sa maman est là qui la soutient. Mais, pas simple pour une mère de laisser sa fille le devenir alors qu'on la couve encore... Il faut parfois des gestes de ruptures radicaux pour permettre à chacune de trouver sa juste place.

    Vous souhaitez vous rapprocher de la résidence dans laquelle Clarisse a vécu ? Il s'agit de la Résidence Cécile et Marie-Anne (Salvert).

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:22 : “Ça m'est tombé dessus. Mais c’est une nouvelle vie qui commence ; c’est des petits bouts de bonheur.” "On est deux, à deux ; on va y arriver tous les deux."

    00:45 : “Et puis quand on commence à sentir son bébé qui bouge dans son ventre, il n’y plus de doutes.”

    CONTEXTE

    01:00 : Clarisse tombe enceinte à 15 ans d’un petit Timéo. Elle a désormais 17 ans et vit dans une résidence “Cécile et Marie-Anne” à Poitiers.

    02:35 : À ce moment-là, Clarisse n’a que sa maman. Était avec son copain depuis sept mois. Pensait que sa relation allait durer.

    03:45 : Le test de Clarisse est positif. Elle ne sait pas quoi faire. Elle va chercher sa mère, qui elle-même avait été maman à 17 ans. Cette dernière réagit bien. Clarisse obtient également l’aide de sa meilleure amie et de son petit copain actuel.

    04:25 : Ses camarades de classe ont arrêté de lui parler du jour au lendemain, “pour l’image.” Ses professeurs ont fait comme si de rien n’était. La CPE n’était pas la plus commode non plus.

    05:35 : Clarisse ne se sentait pas assez forte pour avorter. Elle ne pouvait juste pas.

    06:38 : Est venu le moment d'en parler aux parents de son copain. Ils n’acceptent pas. Son copain tente de se dédouaner en propageant des rumeurs au collège, comme quoi le bébé n’est pas le sien.

    07:00 : “On est à un âge où on ne peut pas se forcer à être parent. Si on le sent pas, on le sent pas.” “On peut mal le vivre quand on n’est pas prêt.”

    07:45 : La maman de Clarisse a élevé 4 filles seule. Clarisse ne voyait pas pourquoi elle ne pouvait pas le faire elle aussi. “Il y a toujours des solutions ; ça va le faire. Je vais réussir.”

    08:10 : À 7 mois de grossesse, on propose à Clarisse de venir loger dans une résidence sociale particulière. Elle décide de quitter son foyer familial ; en effet, pour la maman de Clarisse, il est compliqué de trouver sa place de “mamie” et non de “maman” du petit Timéo.

    09:20 : Dans sa résidence, Clarisse a trouvé sa place facilement mais est tout de même contrainte par le peu d’intimité qui y règne car il n’y a qu’une chambre et en plus de cela, son nouveau copain ne peut pas venir lui rendre visite. En effet, à 5 mois de grossesse, Clarisse rencontre un nouveau jeune homme qui deviendra petit à petit le papa adoptif de Timéo.

    11:00 : Clarisse a reçu de fortes pressions pour ne pas garder son enfant de la part de ses grands-parents qui ne sont pas de la même génération.

    11:45 : Elle se sentait parfois seule et se demandait s’il elle allait réussir. Sentir son bébé bouger a permis d’enlever tous les doutes possibles ; sa présence a été une force.

    ACCOUCHEMENT

    10:31 : Sa maman l’a accompagné à la maternité.

    17:00 : L’expulsion du bébé a mis très longtemps, Clarisse avait très mal. Le cordon ombilical était enroulé autour du cou de son tout petit ; du liquide amniotique dans les bronches. La peur. L’attente de son bébé. L’expulsion du placenta. "Les sage-femmes ont probablement pensé que j'exagérais la douleur car j'étais tout de même très jeune le jour-J"pense-t-elle.

    18:40 : Sa maman qui commente ; le stress, les hormones qui influencent et exacerbent sa réaction.

    19:00 : “Un ascenseur émotionnel”. Les larmes qui coulent. Beaucoup de bonheur.

    19:27 : “Ce n’est pas rien de sortir un bébé de son corps.” Une expérience à la maternité très facile, des gestes naturels, comme si elle savait déjà faire, comprenait son bébé.

    CONCLUSION

    22:00 : “Prendre les choses comme elles vont.” En étant maman, on apprend la patience. Moins dramatiser, trouver le positif dans le négatif. Trouver la force quand ça ne va pas ; "après la pluie vient le beau temps."

    23:00 : “Ne jamais se décourager.” Ses plus grandes joies : voir son enfant évoluer.“ Ça donne du courage ; des petits bouts de bonheur. Ne jamais baisser les bras ; ne jamais se laisser abattre. "Le plus beau se trouve devant.”

    LIENS UTILESLe projet de résidence Salvert (Cécile et Marie-Anne)POUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    LÉA : "J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents."

    AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Chrystelle a connu la fête et les soirées, l'inconscience d’une jeunesse où on se fout de tout, avant un retour brutal à la réalité : elle tombe enceinte.

    Mais Chrystelle sent une force nouvelle grandir en elle. Elle se sent prête. Prête à résister à la pression du papa, prête à élever son enfant seule, prête à changer de vie radicalement... Découvrez comment Chrystelle a relevé cet incroyable défi.

    Vous souhaitez vous rapprocher du foyer dans lequel Chrystelle s'est sentie bien ? Il s'agit de Maison Bethléem.

    Ceci est un HORS-SÉRIE : Léa a initialement donné son témoignage en vidéo dans un format court. Mais on s’est dit qu’il était dommage de perdre un récit si riche… Alors on a monté l’audio complet pour l’adapter au podcast. Résultat : c’est comme d’habitude, la seule différence est qu’il n’y a pas de questions, le récit s’enchaîne de façon fluide.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS ! 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:20 : “Dès que je l’ai vu sur l’échographie, j’ai su. Je vais y arriver, c’est sûr !” Là aujourd’hui, les gens sont bluffés, car un bébé, “ça donne de la force.”

    00:40 : “On a créé des liens très forts avec d’autres mamans et des bénévoles. Il m’a clairement sauvé, mon enfant.”

    CONTEXTE

    01:25 : A 29 ans, vient de Marignane. Habite à Toulon. Sa mère s’est séparée de son père. Elle s’est remariée. Ils ont habité à Miramas, ça a été compliqué, mais elle s’est habituée.

    02:10 : Est tombée enceinte dans une période floue de sa vie. Ça n’allait pas bien dans sa famille. Sur le coup, la douche froide ; partagée entre la joie et la peur.

    03:10 : S’est dit qu’elle devait l’annoncer au plus vite, pour être claire. Le père n’est pas prêt ; il ne veut pas. S’est retrouvée davantage perdue. Il l’a harcelé. Elle ne trouvait pas de solution. Elle appelait des numéros verts mais avait du mal à se faire une idée de la direction à prendre.

    04:30 : Avait 27 ans à ce moment là. S’est dit qu’elle ne pouvait pas abandonner son enfant. N’a pas voulu insister auprès de son conjoint ; lui a dit aurevoir. “Ne pas forcer les gens à rester ; les laisser s’envoler.”

    05:45 : Avait déjà avorté deux fois avec son premier copain ; à 19 ans et puis l’année d’après. C’était flou. Elle subissait une très forte pression ; “il fallait l’enlever, absolument” lui disait-on.

    06:30 : Elle était seule. Pour les autres, ce n’était rien, ça ne les choquaient pas, personne ne s’inquiétait. Pour elle, c’était autre chose. On oublie pas un avortement. “Je penserais toujours à ces petits êtres que j’ai décidé d’enlever.”

    07:20 : Le médecin ne semble pas favorable à ce que Chrystelle garde son enfant sans père. Elle décide de changer de cabinet immédiatement. “Je le garde, je le garde ; c’est tout !”

    09:00 : Même quand on a rien, il ne faut pas se décourager. Il y a des aides. On va s’en sortir. "Offrir à cet enfant tout ce que je peux lui offrir." Chrystelle n’avait à l’époque pas de travail et vivait chez sa mère.

    10:00 : Tout naturellement, tout s’est fait rapidement. Chrystelle est venue s’installer à Toulon, elle a bénéficié de compléments financiers. "Il ne faut pas écouter les autres, qui nous mettent la pression."

    12:00 : L’aide de l'association maison Bethléem. Un cadre où poser ses affaires et respirer. Vivre sa grossesse sereinement, sans son entourage qui la presse. Des bénévoles qui répondent ouvertement à ses questions, à ses peurs. Des aides matérielles.

    14:20 : La peur de l’accouchement. Mais Chrystelle sait qu’elle n’est pas toute seule.

    ACCOUCHEMENT

    15:10 : A été déclenchée. Mais ça passe, on oublie tout une fois qu’on a son bébé dans les bras.

    16:00 : Besoin d’amour, se sentait très seule. Avait beaucoup d’amour à offrir, à donner. Avait peur de sa vie pour lui. Était très protectrice. Son bébé l’a aidé à changer de voie, à arrêter de faire la fête, à prendre conscience de ses responsabilités d'adulte et mère.

    CONCLUSION

    18:45 : Les émotions sont passagères. La colère et les tensions passent ; c’est par vagues. La réconciliation avec sa famille a beaucoup apaisé Chrystelle ; "c’est un travail très important."

    19:00 : "Écouter son coeur et son instinct de maman ; ne pas hésiter à demander de l’aide."

    LIENS UTILES Maison BethléemPOUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    LÉA : "J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents."

    AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”

    MARIE : "Enceinte, il fait pression pour que j'avorte."

    JESSICA : "Maman solo et mode de vie alternatif, j'élève seule mes trois enfants."

    ANNABELLE : "Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse."

    Vous aimez les contenus de Résilientes et souhaitez soutenir le projet ? Suivez nous sur Facebook, Instagram et YouTube. Vous y trouverez notamment des témoignages vidéo. Envie de ne manquer aucun épisode ? Abonnez-vous à la niouzletter de Résilientes.

    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : [email protected]

  • Grossesse après grossesse, les rêves de famille idéale de Jessica s’effondrent. Se relever, gérer les urgences de logement et de travail, envisager ses accouchements toute seule.

    Jessica affronte tout cela avec appréhension et courage. Au cœur même de l'orage, elle vit des maternités exaltantes, en connexion intense avec ses trois bébés, la nature et le divin. Elle le dit : dès lors qu'elle est enceinte, elle sent en elle se déployer une force à surmonter toutes les épreuves.
    C’est dans un mode de vie alternatif que Jessica mène son petit monde et offre à sa famille ce que sont à ses yeux les vraies richesses.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS ! 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    00:00 : “J'avais passé les quelques années d'avant à essayer de trouver une personne fiable avec qui je pourrais vraiment construire ça ; c'était l'échec cuisant..."

    00:20 : "J’ai ressenti une grande force, comme quelque chose qui pouvait tout dépasser, parce que ça y est, j'étais maman ; c'était le truc le plus extraordinaire qui m'arrivait. Et là, contre toute attente, c'est de nouveau la descente aux enfers."

    00:45 : J'ai choisi de prendre ce camping-car car ça me permettrait de continuer notre instruction en famille ; "pour moi, les enfants sont faits pour être dans la nature." “Je dois vivre ça, il y a un cadeau derrière... de la fierté d’avoir été capable de faire tout ça.”

    01:20 : Au fond d’elle, Jessica se sait guidé. Ses maternités sont exaltantes, elle reste en profonde connexion avec ses bébés. Et c'est dans un mode de vie alternatif, proche de la nature, qu'elle trouve la paix intérieure.

    CONTEXTE

    01:55 : Jessica a trois enfants et les élève seule aujourd’hui. Mais il y a eu un papa pendant un temps. Pour sa première grossesse, son conjoint fait volte-face peu de temps après l'annonce, malgré leur volonté commune d'un désir profond d'enfant. "Je suis le père de personne," répond-t-il.

    03:40 : Jessica était éducatrice spécialisée. Elle habitait dans un petit village dans la montagne. Elle voulait absolument déménager pour ne plus se retrouver proche de son ex-conjoint, qui connaissait tout le village. Elle ne voulait pas non plus assumer sa grossesse solo face à ses collègues de travail.

    04:50 : "Il y a eu ce gouffre sans fond et en même temps une joie profonde car j'avais ce petit être qui grandissait en moi ; cette force qui dépassait tout. Je me sentais responsable de ce bébé." "Je m’en suis voulue de ne pas avoir trouvé de personne fiable pour devenir le père de cet enfant."

    06:38 : Sa mère l'a soutenu ; à contrario, son père lui conseille d'avorter, il a peur pour sa fille. Il décide de couper le contact et s'ensuivront cinq années de silence radio. Au même moment, le frère de Jessica devenait moine. Mais elle trouve du réconfort auprès d’une de ses voisine ; réfléchir, comment s’organiser. “Je ne suis pas toute seule sur mon chemin, j'ai du soutien” - c'est tellement important.

    08:10 : Jessica décide d’emménager chez un ami, à une heure de chez elle, tout quitter et de chez lui, refaire le point et reprendre les choses une par une. Mais malheureusement, ça se passe mal, a du tout réorganiser de nouveau.

    09:15 : Jessica a eu du mal à trouver un logement ; avait besoin d'un petit jardin et deux chambres. Était sans travail et sans voiture.

    10:00 : Étonnamment, elle réussi à avoir un crédit et à trouver facilement un logement HLM et une voiture (moyennant la caution de sa mère). Une association solidaire l'aide à déménager tous ses meubles et affaires, à faire cette transition. Cela permet à Jessica de reconstruire son quotidien.

    11:10 : “Dans sa bulle.” Prendre soin de soi. Se concentrer sur la connexion avec son bébé ; prenait des bains, les mains sur le ventre, lui parlait. Connectée au divin également ; retourner à la prière. Entendre les signes, la “guidance.” Se dire qu’elle n’était pas seule, qu’elle avait été choisie pour être maman ; se laisser porter. Que tout cela arrivait pour quelque chose, pas un mal. "Nous avons ça à vivre, mon bébé et moi."

    13:20 : Sentir qu’elle n’est pas toute seule, protégée. Rester sereine, trouver les ressources au fur et à mesure. Confiance coexiste avec la peur et l'angoisse. Mais ce parcours se révèle être “le chemin de vie de Jessica” ; les embûches ne sont pas terminées.

    15:50 : Des coliques néphrétiques, des douleurs atroces, pire que des contractions. Panique à bord ; la peur de perdre son bébé, à 5 ou 6 mois de grossesse.

    16:00 : Rencontre un homme le jour de son anniversaire ; la relation s'est transformée le jour de la fête des pères. Était prêt à accueillir l'enfant comme le sien. Était présent pour la naissance.

    ACCOUCHEMENT

    17:30 : A pris la péridurale car douleurs vraiment trop intenses. Le "nouveau papa" était présent ; a coupé le cordon. Émerveillé. Ressentait un amour de père tel que si ça avait été le sien. Ce papa, il s'était présentait à elle sans même qu'elle le cherche.

    20:30 : Avait vraiment cette peur que son fils n'ait pas de père, qu'il ne soit pas reconnu. Très important pour Jessica de dire à son fils qui était vraiment son père biologique, de libérer la parole. S'est beaucoup occupée de lui à la naissance, fait le choix de rester à la maison, ne pas reprendre professionnellement tout de suite.

    LA VENUE DU DEUXIÈME ENFANT

    23:30 : Désir commun d'un deuxième enfant avec ce même homme arrivé parfaitement à temps pour la naissance. Éprouvant émotionnellement de gérer un début de grossesse avec un bébé d'à peine un an.

    24:35 : Son conjoint fuit devant les besoins de Jessica, malgré sa présence déjà fortement moindre. Jessica ne s'en est pas rendue compte tout de suite ; était sur son petit nuage de maternité. La difficulté : penser pouvoir compter sur quelqu'un qui s'avère en fait totalement absent. Ne se rendait pas compte du rôle qu'il avait à jouer. Incapacité à être réellement en relation ; son conjoint parait dépassé.

    27:40 : Revirement lors de l'accouchement ; préparation grâce aux méthodes de l'haptonomie (père entre en communication avec le bébé par le "toucher affectif" du ventre). A été très présent pendant les contractions de travail. Jessica s'est sentie soutenue et pourtant, à la naissance de leur bébé, son conjoint n'est "plus là." Complètement déconnecté, hors de la relation.

    31:00 : Annonce pourtant leur mariage lors du baptême de leur enfant. Cependant, avec sa baisse d'hormones et tout ce qui n'allait déjà pas, Jessica vire son conjoint de son domicile, tout en continuant la thérapie de couple pour ne rien lâcher. Aller-retours. Lui restait dans le déni complet.

    34:50 : Dans un élan amoureux, conception du troisième enfant. Pourtant, Jessica acte sa séparation officielle à ce moment là. "À malheur bonheur est bon" ; malgré cette rupture, la relation entre son conjoint et ses enfants s'améliore.

    37:20 : S'est laissée guider, même si elle ne maîtrisait pas, et petit à petit, les choses se sont construites. A mené une vie en camping-car, avec son instruction en famille.

    38:50 : A passé une partie de l'été en France, puis l'hiver en Espagne, toujours très près de la nature, pour en profiter. A finalement senti qu'elle devait rentrer vers chez elle, vers Roanne. Trouve un éco-hameau où s'installer et inscrit ses enfants à l'école publique. Nouer des liens pérennes avec les gens du village.

    CONCLUSION

    44:00 : Suite à ces nombreuses péripéties, Jessica éprouve beaucoup de reconnaissance et de fierté car tout ce qu'elle a fait l'a forgé. "Il faut avoir confiance en soi, en notre ressenti, avoir foi en la vie et les situations les plus désespérées peuvent se dénouer de façon magique."

    LIENS UTILESInstruction dans la famille - Service Public Découvrez le métier d'Éducateur Spécialisé Comment trouver de l'aide pour un déménagement seul ? Colique néphrétique (calcul rénal ou urinaire) - AMELI L’haptonomie : qu’est-ce que c’est ?Exemple : L'éco-hameau de La Bénisson-Dieu : Vivre l'écologie intégrale à la campagnePOUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    LÉA : "J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents."

    AMINATA : “Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer.”

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”

    ANNABELLE : "Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse."

  • Alice, c’est une maman qui a connu le désarroi de toutes celles à qui l’on annonce un triste diagnostic. Les médecins sont formels : le bébé qu’elle porte dans son ventre souffre d’une grave malformation cérébrale.

    Non seulement le cerveau n'a pas de "corps calleux" : c'est-à-dire que le pont permettant la circulation des informations entre les deux hémisphères cérébrales est inexistant, mais, en plus, un très gros kyste s'est formé dans l'hémisphère gauche qui apparaît tout abîmé. Il fallait s'attendre au pire à la mort, au mieux à un enfant hémiplégique. "Au mieux"... À vrai dire, dans ces situations, on ne sait plus bien ce qu'il vaut mieux espérer. Les sentiments et les pensées se bousculent.
    L'histoire était sans issue… mais la vie réserve parfois des surprises… et des miracles.

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS ! 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE ! 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    0:32 : "J'ai pensé que mon bébé allait mourir et c'était presque un soulagement. De toute façon on ne pouvait que l'aimer, c'était un bébé fragile, malade, qui allait mourir."

    0:50 : "Tout le monde nous dit : 'mais c'est la joie de vivre cet enfant.'" "J'ai l'impression que depuis qu'il est né, il vit à me dire : 'mais maman, c'est bon, tout va bien.'" "Heureusement qu'on a eu la petite fibre suffisante pour y croire."

    CONTEXTE

    1:40 : Mariée depuis 10 ans, 4 enfants aujourd'hui ; celui dont nous allons raconter l'histoire dans ce podcast, le petit Marius a 3 ans. Quand il est arrivé, le couple avait déjà 2 enfants ; venaient de redéménager dans la région aixoise. Suivie à la clinique de l'Étoile, à Aix-en-Provence.

    4:00 : Deuxième échographie ; la sage-femme se rend compte qu'il y a un problème, elle ne voit pas une partie du cerveau de leur bébé. Lui conseille d'aller chez un spécialiste à Marseille ; "pas de corps calleux." La douche froide, un kyste installé dans son cerveau ; "il va probablement mourir."

    7:50 : Tout est mélangé, plus rien de rationnel. Tout paraît compliqué. Alice faisait l'autruche, se concentrait sur des choses matérielles. Son mari lui reste terre à terre ; quels étaient les risques, à quoi il fallait s'attendre, comment ça va se passer ?

    9:40 : L'urgence : organiser une IRM à la Timone. Apporter de la tristesse aux gens ; quand elle a du prévenir ses parents et beaux-parents. Avait l'impression de distribuer de la peine à tout le monde. Alice se culpabilise, les voix nouées, les gens qui ne savent pas quoi dire ; "une nouvelle manière d'être triste."

    13:30 : IRM et rdv avec neuro-pédiatre ; confirme le diagnostic, comprennent qu'ils ne "reviendront pas en arrière." Alice et son mari veulent garder leur bébé ; "on l'aimait trop, c'était notre bébé, il n'y avait pas de sujet. On y va, on avisera, on verra."

    17:00 : On étaient les seuls à pouvoir décider de ce qui allait lui arriver. Il y a toujours des histoires qui finissent bien. On ira au bout ; un côté d'inconscience, les risques possibles étaient très abstraits.

    19:00 : Une autre vague de tristesse. "On l'aimait d'amour ce bébé, mais il va mourir." La culpabilité de ressentir un soulagement face à sa mort quasi certaine, "on prends pas grand risque à le garder, de toute façon il va mourir." Le handicap ; très abstrait. Alice a du mal à concevoir cette vie.

    21:00 : Comment gérer un enfant handicapé (n'arrive jamais chez nous)?! Un monde loin. "On sait qu'il y en a mais on a du mal a accepté que ça nous arrive à nous, c'est ok mais pas chez moi."

    ACCOUCHEMENT

    24:00 : La naissance arrive avec beaucoup de stress. Un fond d'inquiétude ; "ils n'ont peut-être pas tout vu." On s'étaient fait un code avec mon mari pour se rassurer comme on pouvait.

    25:30 : Son mari la regarde et lui dit : "il est trop beau ce petit Marius." Peur des crises d'épilepsies (commun en début de vie lorsque l'on a un handicap lourd du cerveau). "Jusqu'ici tout va bien." Passage à la maternité sereins. Première étape validée avec succès. "Pour l'instant, il va bien."

    LA VIE CONTINUE

    27:30 : "Un bébé ça fait pleins de gestes bizarres," dur de voir si ça n'allait pas. "Physiquement, on s'attendait à ce qu'il soit très marqué. On ne voyait rien, c'était presque déstabilisant." À chaque instant, Alice se disait ; "il va mal." Profiter mais en se préparant au pire tout le temps.

    30:00 : Aujourd'hui, Marius a trois ans. Il marche, va à l'école. À tout fait tout seul. Le cerveau est hyper magique et mystérieux. Il est en train de faire son chemin à lui pour faire les choses ; laisser lui sa chance d'y arriver tout seul. "Tout s'est fait en décalage." "Il va très bien, il va vraiment très bien." Le miracle de la vie.

    33:00 : Un petit garçon solaire, dans le sourire en permanence. "La joie de vivre." C'est un battant ; il s'est construit comme ça.

    35:00 : Avec mon mari, on savait que ça pouvait "passer ou casser." On a eu une grande chance de vivre cette expérience en parallèle, parfois en accord, parfois en décalage. "Mais ça nous a évidemment soudés."

    CONCLUSION

    36:00 : "Il faut y croire." Le panel des diagnostics est large ; on se focalise souvent sur le pire. Aujourd'hui, il est dans le vert. On se rend compte que l'on est vraiment chanceux. Je m'attendais à une vie difficile à partir de là car c'est le quotidien de tellement de gens qui ont des enfants malades.

    38:00 : "C'est difficile de garder espoir mais il faut chercher dans ses tripes et s'accrocher à ça." "Il pourrait être hémiplégique mais il pourrait également aller très bien."

    39:45 : "Comme physiquement, il va bien, on a éliminé des sujets d'inquiétudes. Il y a des moments où je ne me sens pas à ma place car il a les problèmes mais il n'a pas les conséquences des symptômes." Un sentiment d'imposteur. Des inquiétudes sur-démesurées. "C'est la vie, chaque instant doit être vécu ; heureusement qu'on y a cru un tout petit peu."

    LIENS UTILESClinique de l'Étoile Corps Calleux : anatomie, pathologies, traitements - Passeport Santé Hôpital de la Timone - Les servicesMon enfant est en situation de handicap - Service Public Épilepsie : définition et causes - AMELI HÉMIPLÉGIE - Fondation Hopale POUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    AURÉLIE : "Je tombe enceinte en dépression post-partum ; mon bébé est sourd."

    SOPHIE : "Enceinte, mon conjoint sombre dans la dépression."

    JESSICA : "Maman solo et mode de vie alternatif, j'élève seule mes trois enfants."

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”

  • Petite, Madison était violentée et humiliée par sa maman. 17 ans à peine, une grossesse s’annonce, aussi imprévue que bouleversante. Les démons de son enfance ressurgissent et l’effrayent.

    “J’avais toujours dans ma tête les mots et la phrase que ma mère m’a dite : tu ne seras jamais une bonne mère.” Aujourd’hui, Madison est une maman résiliente, heureuse et rayonnante de gratitude envers la vie. Je ne vous souhaite qu’une chose : que sa paix vous contamine !

    💙 Envie de nous partager votre histoire de résilience ? Ecrivez-moi directement par mail à [email protected]

    ABONNEZ-VOUS À NOS PODCASTS 🎓

    ABONNEZ-VOUS À NOTRE CHAÎNE YOUTUBE 💌

    TIMELINE

    INTRODUCTION

    L’HEURE DU CHOIX

    ACCOUCHEMENT

    LA VIE CONTINUE

    CONCLUSION

    LIENS UTILESPOUR NOUS SUIVRE

    1. Instagram

    2. Facebook

    3. Site Internet

    4. Youtube

    5. Podcasts

    AUTRES PODCASTS D’INTÉRÊT POUR VOUS

    CLARISSE : “Enceinte à 15 ans.”

    LÉA : “J'ai eu très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents.”

    CHRYSTELLE : “Bébé non prévu, vivre sa grossesse en solo.”

    ANNABELLE : "Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse."

    ALICE : "Mon bébé a une malformation cérébrale, il naît sans séquelles."

    RAVA : “Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts.”