Avsnitt

  • Morgane Dion est CEO de Plan Cash et experte en Ă©galitĂ© hommes-femmes, auteure du livre Les gentilles filles ne rĂ©ussissent pas.

    L’éducation financiĂšre des femmes est un enjeu important pour rĂ©sorber les diffĂ©rences de patrimoine entre les genres. « Les magazines qui parlent d’agent aux femmes les considĂšrent comme des dĂ©pensiĂšres, lĂ  oĂč les magazines masculins considĂšrent les hommes comme des investisseurs. » Il est donc temps d’apporter de l’information et de la formation pour comprendre comment financer ses projets de vie et sa libertĂ© avec son portefeuille.

    Les prĂ©jugĂ©s ont la vie dure. Lors de nĂ©gociations salariales, les femmes qui engagent une nĂ©gociation sont perçues comme autoritaires alors que cette pratique est tout Ă  fait admise pour les hommes. On attend plutĂŽt des femmes qu’elles jouent selon les rĂšgles, tandis qu’on invite les hommes Ă  les transgresser. Il faut alors adapter son jeu pour s’autoriser Ă  viser l’égalitĂ©.

    En tant qu’employeur, comment accompagner au mieux ses collaboratrices lors d’un retour de congĂ© maternitĂ© ? PremiĂšrement, il ne faut pas attendre le moment oĂč la femme revient dans l’entreprise qu’il faut s’intĂ©resser Ă  son retour. Il faut l’accompagner dĂšs son dĂ©part et la projeter sur sa trajectoire. Et lorsqu’une nouvelle maman revient, il ne faut pas nĂ©gliger son droit Ă  toucher les augmentations collectives qui ont Ă©tĂ© accordĂ©es en son absence, et veiller Ă  ce qu’elle ne se retrouve pas placardĂ©e. L’accompagnement se fait aussi au quotidien par des marques de considĂ©ration telles que la mise Ă  disposition d’un local pour que la personne puisse allaiter ou tirer son lait, et par un amĂ©nagement du temps de travail.

    Fort heureusement, les conditions de travail des femmes Ă©voluent plutĂŽt dans le bon sens aujourd’hui. Depuis quelques annĂ©es, le tĂ©lĂ©travail oblige les employeurs Ă  s’intĂ©resser Ă  ce qui se passe en dehors de l’entreprise. Mais pour Morgane Dion, il faut accĂ©lĂ©rer ces changements de mentalitĂ©. Pour faire avancer l’égalitĂ© hommes-femmes, il faut savoir se montrer prĂ©curseur.


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  • Martin Vanier est gĂ©ographe, professeur Ă  l’école d’urbanisme de Paris et consultant auprĂšs des collectivitĂ©s territoriales.

    Comment imaginer la France en 2050 ? « Quel que soit le sujet sur lequel on se penche, on essaye de proposer un nouveau regard qui ne parte pas du postulat que demain serait forcĂ©ment pire qu’aujourd’hui. » Le travail de perspective invite Ă  s’inscrire en acteur du futur et Ă  bousculer les certitudes.

    Une chose est sĂ»re, le futur s’inscrit dans une gĂ©ographie. Or nous vivons dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus nomade. « S’il y a une ou deux gĂ©nĂ©rations, on prenait nos dĂ©cisions de vie par rapport Ă  notre lieu de travail, aujourd’hui on les prend de plus en plus rapidement par rapport Ă  notre lieu d’habitation. Par consĂ©quent, l’entreprise ne peut pas s’exonĂ©rer Ă  produire dans le territoire oĂč elle est et elle doit regarder ses avantages comparatifs pour garder les gens qui sont en recherche de bien-ĂȘtre. »

    Dans l’époque pessimiste que nous vivons, Martin Vanier s’efforce de ne pas propager une vision nĂ©gative de l’avenir. « Je considĂšre que l’idĂ©e selon laquelle la peur serait un facteur de mise en action est fondamentalement fausse. Dans l’Histoire, la peur est plutĂŽt un facteur de bloquage. »


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  • Danielle Deruy est Directrice gĂ©nĂ©rale d’AEF Info, mĂ©dia leader sur les questions de ressources humaines, dĂ©veloppement durable et RSE.

    « Jusqu’à rĂ©cemment, tout le monde Ă©tait d’accord pour esquiver le sujet de l’emploi des sĂ©niors : les salariĂ©s Ă©taient contents de partir Ă  la retraite plus tĂŽt, les organisations syndicales Ă©taient contentes que le salariĂ© parte avec un chĂšque, le DRH Ă©tait content parce que ça lui coĂ»tait moins cher que de maintenir un sĂ©nior en emploi
 Mais l’allongement de la durĂ©e de vie au travail nous oblige Ă  nous saisir de ce sujet. »

    En 2024, 70% des DRH Ă©cartent les CVs des sĂ©niors. Le recrutement des salariĂ©s de plus de 50 ans est ainsi devenu une question de sociĂ©tĂ©. Et pourtant, l’intergĂ©nĂ©rationnel est une richesse pour les entreprises qui ont beaucoup Ă  gagner en apprenant de l’expĂ©rience de chacun.

    Le rejet des sĂ©niors serait-il principalement un phĂ©nomĂšne liĂ© aux grands groupes ? « Dans les TPE, les sĂ©niors portent la mĂ©moire de l’entreprise, donc j’entends des dirigeants qui me disent qu’ils veulent absolument les garder auprĂšs d’eux autant que possible. » Les sĂ©niors sont fidĂšles Ă  l’entreprise, tĂąchons de ne pas les nĂ©gliger.


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  • Et si la notion d'identitĂ© Ă©tait un piĂšge ? Pour Julia de FunĂšs, le chemin vers soi-mĂȘme na passe pas par la case identitaire. « Dans toute construction subjective, il y a nĂ©cessairement une phase d'identification (la recherche du semblable) et la recherche de singularitĂ© (la recherche de sa propre diffĂ©rence). Plus on grandit, plus on ose la singularitĂ©. »

    Les rĂ©seaux sociaux illustrent assez bien comment nous nous empĂȘchons d'ĂȘtre nous-mĂȘmes et nous nous enfermons dans un personnage. « La posture est une imposture. Ça formate pour ressembler au moule de ce qu'on a dĂ©crĂ©tĂ© ĂȘtre notre rĂŽle Ă  jouer. Ce n'est pas comme ça qu'on assume la vĂ©racitĂ© de ce qu'on est. »

    En entreprise, Julia de FunĂšs appelle refuse de trancher entre management vertical et management transversal. « À mon sens, il faut savoir piocher le bon dans les deux modĂšles. L'une des dĂ©rives de la transversalitĂ©, c'est la perte d'autoritĂ© qui aboutit Ă  un nivellement gĂ©nĂ©ralisĂ©. On le voit dans tous les secteurs de la sociĂ©tĂ©. Le rĂŽle du leader, c'est de tirer ses Ă©quipes vers le haut fort de son expĂ©rience. »

    Le travail est-il encore un repÚre aujourd'hui ? «Les jeunes font du travail un moyen et plus une finalité. Mais c'est paradoxalement redonner tout son sens au travail que d en faire un moyen au service de la vie.»


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  • Alexis Devillers est le PrĂ©sident du Groupe Alive. En amont de l'UniversitĂ© des Entrepreneurs, il nous explique quels sont ses repĂšres professionnels et personnels pour entreprendre avec sĂ©rĂ©nitĂ©. Quelles sont les pilliers et les valeurs centrales de sa culture d'entreprise ?

    Rendez-vous le 4 juillet 2024 Ă  la CitĂ© des Échanges de Marcq-en-Baroeul pour l'UniversitĂ© des Entrepreneurs !

    Au programme, des invités prestigieux : Patrick Martin, Julia de FunÚs, Jean-Michel Blanquer et Alex Vizorek


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  • PrĂ©sident du Tribunal de Commerce de Lille MĂ©tropole, Eric Feldmann revient sur l’accompagnement des entreprises en difficultĂ©.

    Le Tribunal de Commerce a pour fonction de protĂ©ger les entreprises et assurer la pĂ©rennitĂ© des activitĂ©s Ă©conomiques dans son bassin d'emploi. « J’assimile souvent le Tribunal de commerce Ă  un centre hospitalier judiciaire pour remettre sur pieds les entreprises qui souffrent des diffĂ©rents bobos de la vie.»

    En 2023, la fin du « quoi-qu’il en coĂ»te » a marquĂ© un retour Ă  la situation prĂ©-Covid, avec un nombre de dĂ©pĂŽts de bilan avoisinant celui que connaissait le bassin de la mĂ©tropole en 2019. La perspective Ă©conomique est cependant bien diffĂ©rente, affectĂ©e par les augmentations brutales des taux d’intĂ©rĂȘt, un renchĂ©rissement du crĂ©dit, l’augmentation des coĂ»ts de l’énergie consĂ©cutivement Ă  la guerre en Ukraine, l’augmentation du fret maritime, le renchĂ©rissement des matiĂšres premiĂšres, une baisse de la consommation liĂ©e Ă  l’inflation, et des difficultĂ©s Ă  recruter. Un contexte Ă©conomique dĂ©lĂ©tĂšre qui touche particuliĂšrement le secteur du bĂątiment, la restauration, le retail prĂȘt-Ă -porter et les start-ups.

    Alors comment anticiper les difficultĂ©s pour mieux se protĂ©ger ? « Il faut sensibiliser le chef d’entreprise au fait qu’il existe des dispositifs pour Ă©viter le dĂ©pĂŽt de bilan. Ces procĂ©dures sont strictement confidentielles, donc l’entreprise pourra repartir du bon pied sans que ses salariĂ©s n’entendront jamais parler des difficultĂ©s conjoncturelles de leur entreprise. »

    Eric Feldmann dresse un constat lucide sur la solitude du dirigeant. « Un dirigeant qui Ă©prouve des difficultĂ©s est souvent taisant. Il se replie sur lui-mĂȘme et se recroqueville dans le dĂ©ni par rapport Ă  la rĂ©alitĂ© de ses difficultĂ©s, notamment dans l’analyse de son business model. Il est seul et n’ose pas en parler. Et c’est justement ce qui ne faut pas faire. Il faut au contraire rester attachĂ© Ă  des rĂ©seaux, prendre langue avec des collĂšgues, avec des amis, pour parvenir Ă  trouver les bons moyens lĂ©gaux pour sortir de cette situation. » Face Ă  la dĂ©tresse psychologique des entrepreneurs en souffrance aiguĂ«, la structure APESA permet de prendre en charge ces dirigeants en une heure de temps pour Ă©viter que ne survienne le pire.

    En conclusion, le PrĂ©sident du tribunal de commerce adresse quelques conseils aux chefs d’entreprise : « Tous les jours, vous devez vĂ©rifier deux points : est-ce que votre trĂ©sorerie est aisĂ©e ? Et est-ce que votre business model est toujours bien en phase avec les attentes actuelles et futures du marchĂ© ?»


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  • Comment rĂ©ussir son recrutement dans une PME ? Quels sont les Ă©lĂ©ments Ă  connaĂźtre avant un passage de seuil ? Comment prĂ©venir le risque de burn-out dans son entreprise ? Autant de sujets au cƓur de ce nouvel Ă©pisode du Micro des Argonautes, avec Quentin et RafaĂ«le BarrĂ© de la sociĂ©tĂ© Cube RH.

    Dans un monde du travail bousculĂ© par la crise du recrutement, la place que prend le travail dans nos vies change. La marque employeur est devenue l’ingrĂ©dient principal de la fidĂ©lisation des salariĂ©s. Celle-ci passe repose sur 3 aspects :

    PremiĂšrement, l'expĂ©rience candidat. Avant tout recrutement important, le dirigeant soit se demander s’il est prĂȘt Ă  dĂ©lĂ©guer une partie de ses responsabilitĂ©s et s’il est prĂȘt Ă  faire confiance Ă  un point de vue qui ne sera pas le sien. Rafaele et Quentin soulignent l’importance de la transparence dans le cadre d’un recrutement afin de donner au candidat la possibilitĂ© de se projeter dans les locaux, sans survendre le poste.

    Cette expĂ©rience candidat passe Ă©galement par la rĂ©ponse Ă  l’ensemble des candidatures. « N’oublions pas que les candidats ont mis du temps Ă  disposition de votre entreprise pour faire leur lettre de motivation et Ă©ventuellement rĂ©pondre Ă  des entretiens de recrutement. Ils sont en droit d’attendre une rĂ©ponse, qu’elle soit favorable ou non. »

    DeuxiĂšmement, l'expĂ©rience collaborateur. Les entreprises ont tout Ă  gagner Ă  travailler leur parcours collaborateur, proposer une montĂ©e en compĂ©tences avec des perspectives d’évolutions pour le candidat, quel que soit son niveau et son Ăąge. Une Ă©volution qui peut ĂȘtre verticale (progression dans la hiĂ©rarchie de l’entreprise) ou horizontale par l’intrapreneuriat (ouverture d’un nouveau marchĂ©, mise en place d’une nouvelle offre).

    « Il faut avoir conscience que cette Ă©volution n’est pas uniquement managĂ©riale. Dans les PME, trop souvent on pense faire Ă©voluer son salariĂ© en le nommant manager. Or il y a plein de personnes qui n’en sont pas capables ou n’ont pas envie, et ça peut faire des catastrophes. PrĂ©parer l’évolution des collaborateurs, c’est aussi comprendre leurs leviers motivationnels. »

    Enfin, l'expĂ©rience d’offboarding. Le temps de vie d’un collaborateur dans l’entreprise est limitĂ©. Il est donc pertinent de soigner la sortie d’un salariĂ© en prenant le temps de retracer avec lui son parcours pour comprendre quelles ont Ă©tĂ© ses joies et ses dĂ©ceptions.

    A l’occasion d’octobre rose, cet Ă©pisode est Ă©galement l’opportunitĂ© de faire le point sur la santĂ©-sĂ©curitĂ© au travail. En 2021 RafaĂ«le BarrĂ© a Ă©tĂ© atteinte d’un cancer du sein. Aujourd’hui en rĂ©mission, elle souligne l’impact que l’employeur peut avoir sur la santĂ© au travail. « Le premier impact que l’employeur peut avoir, c’est le choix de la mutuelle, en prĂ©voyant une couverture plus ou moins large des soins. Idem pour la prĂ©voyance. » Dans tous les secteurs de mĂ©tier, l’employeur a pour obligation de garantir la sĂ©curitĂ© physique et psychologique de ses salariĂ©s afin que la pĂ©nibilitĂ© du travail n’engendre pas de problĂšmes de santĂ©.

    En conclusion, RafaĂ«le et Quentin adressent un message aux dirigeants : « Prenez soin des hommes et des femmes qui composent vos Ă©quipes. Demain, si vous avez besoin de prendre soin de vous, vous pourrez compter sur eux pour maintenir l’activitĂ© de votre entreprise. »

    Bonne Ă©coute !


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  • Cofondateur de Verkor, Sylvain Paineau s’engage dans la mobilitĂ© Ă©lectrique et durable. Ses projets de gigafactories visent Ă  produire les batteries bas-carbone de nos futurs vĂ©hicules Ă©lectriques. Cette semaine, il nous donne les clĂ©s pour comprendre le dĂ©veloppement des gigafactories en France.

    La transition climatique a boostĂ© le dĂ©veloppement des vĂ©hicules Ă©lectriques. Les comportements d'achat automobile Ă©voluent et les constructeurs s'engagent dans l’industrie automobile verte.« Tous les acteurs, comme Volkswagen ou Renault, ont promis un catalogue 70% Ă  100% Ă©lectrique d’ici 2030. » Avec les projets de Douai, Dunkerque et Douvrin Billy-Berclau, les Hauts-de-France deviennent la vallĂ©e de la batterie.

    Le dĂ©veloppement des gigafactories françaises est un enjeu de souverainetĂ© Ă©conomique. En effet 90% des batteries sont aujourd’hui fabriquĂ©es en Chine, au Japon et en CorĂ©e du Sud. La ruĂ©e vers l’électrique risque par ricochet de provoquer un risque de dĂ©faut d’approvisionnement pour les constructeurs europĂ©ens. « Quand on voit que nos concurrents asiatiques fabriquent non seulement la batterie mais aussi des vĂ©hicules, ne pas investir dans les batteries ce serait prendre le risque Ă  terme de voir disparaitre la filiĂšre. La batterie, ça reprĂ©sente jusque 40% du prix d’un vĂ©hicule donc il est important de maitriser ces technologies. » Il s’agit par ailleurs d’un enjeu de rĂ©duction de l’empreinte carbone de la logistique et du transport de ces batteries.

    La rĂ©industrialisation n’en reste pas moins un dĂ©fi. « Ca fait longtemps qu’on n’a pas eu de projets industriels de cette dimension en France et en Europe. Il y a un vrai challenge pendant la phase de construction, puis pendant la phase opĂ©rationnelle, avec Ă  la fois l’aspect logistique et l’accĂšs aux matĂ©riaux. »

    Dernier dĂ©fi pour les gigafactories : optimiser les rendements Ă©nergĂ©tiques et produire des batteries dĂ©carbonĂ©es. « Dans l’usine de Verkor, presque 50 % de la consommation d’électricitĂ© sera alimentĂ©e par la chaleur perdue provenant des industriels du port de Dunkerque.» La seconde vie des batteries se trouve Ă©galement au coeur de la gigafactory. « Et en 2032, 50 % des matĂ©riaux arrivant Ă  l'usine de Dunkerque proviendront du recyclage des batteries. »


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  • Faire de la sobriĂ©tĂ© Ă©cologique un business model rentable, c’est possible ?

    Entrepreneur et co-fondateur du Fourgon, Charles Christory a choisi de mettre au goĂ»t du jour la franchise de bouteilles. Ce laitier des temps modernes nous parle de sobriĂ©tĂ© et d’économie circulaire Ă  travers son modĂšle Ă©conomique en pleine croissance.

    Charles Christory dresse un constat : « On berce depuis 40 ans dans le recyclage, mais on a oubliĂ© 2 Ă©tapes essentielles pour rĂ©ussir la transition Ă©cologique : la rĂ©duction des dĂ©chets, et le rĂ©emploi. Malheureusement aujourd’hui, notre poubelle de recyclage n’est recyclĂ©e qu’à 26% donc il faut qu’on se repose des vraies questions de fond pour revenir sur du bon sens. »

    Rien de plus difficile que de changer une mauvaise habitude. C’est pourquoi le Fourgon axe son ADN sur la qualitĂ© du service de livraison pour faciliter l’adoption de la consigne. « Notre baseline, c’est ZĂ©ro dĂ©chet, zĂ©ro effort, 100% plaisir. On s’adapte aux habitudes de consommation actuelles, tout en revenant Ă  la proximitĂ© qu’on pouvait avoir avec le facteur de l’époque : un bonjour, un sourire, une attention pour le client ».

    Pour conclure cet Ă©pisode, Charles Christory adresse un message aux entrepreneurs, collaborateurs, et citoyens : « Changer les choses, c’est possible et c’est urgent. Chacun est libre d’aller dans le sens qu’il veut mais les solutions existent ! Et ce n’est que le dĂ©but, et ces changements ont besoin d’ĂȘtre accompagnĂ©s. »

    Le Micro des Argonautes est un podcast proposĂ© par le MEDEF Lille MĂ©tropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.

    RĂ©alisation : CĂ©sar Defoort | Natif.


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  • Comment dĂ©velopper l’esprit d’équipage dans son organisation ?

    Amiral et ancien Directeur de l’École de Guerre, LoĂŻc Finaz partage aujourd’hui l’expĂ©rience qu’il a acquise dans la marine en matiĂšre de leadership et de management.

    Une fois n’est pas coutume, commençons cet Ă©pisode par un petit cours d’histoire avant d'aborder la notion de leadership. Dans La guerre du PĂ©loponnĂšse, Thucydide relate l’épisode du Dialogue mĂ©lien qui vit AthĂšnes utiliser sa puissance pour soumettre et dĂ©truire la petite citĂ© pacifique de MĂ©los, en affirmant : « La justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont Ă©gales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur cĂ©der. » Pour LoĂŻc Finaz, cet Ă©pisode rĂ©sume la nature des rapports de force Ă  toutes les Ă©chelles. « Le monde est rĂ©gi par l’ordre mĂ©lien. »

    Pour autant, la force ne peut pas tout, notamment lorsqu’il s’agit de conduire des Hommes au quotidien. La performance passe alors avant tout par une toute autre philosophie : l’esprit d’équipage, utilisĂ© par les marins et qui fonctionne Ă  tous les Ă©tages.

    L’amiral dĂ©finit cet esprit de groupe par 7 associations de qualitĂ©s portĂ©es par l’organisation et le chef :

    Autonomie et solidaritĂ© sont deux valeurs qui rendent possible l’esprit d’initiative. Cela repose en partie sur le droit Ă  l’erreur. Fonctions et ResponsabilitĂ© : « Lorsque je commandais un bateau de guerre, au moment de rentrer au port le barreur avait la mĂȘme responsabilitĂ© que moi pour rĂ©ussir la manoeuvre. Si nous avons tous des fonctions diffĂ©rentes, nous portons tous la mĂȘme responsabilitĂ© », affirme l’amiral. HiĂ©rarchie et participation. « Nous n’obĂ©issons pas Ă  un ordre parce qu’on nous l’a donnĂ© mais parce que l’on a confiance en celui qui nous l’a donnĂ©. » La hiĂ©rarchie ne peut fonctionner sans confiance, et la confiance s’obtient grĂące Ă  la participation. Exigence et bienveillance. Ces deux qualitĂ©s qui semblent contradictoires n’en sont pas moins complĂ©mentaires. « Si vous n’ĂȘtes pas exigent, vous ne bĂątirez rien, surtout lorsque c’est difficile. Mais si vous n’ĂȘtes pas bienveillant, vous ne construirez rien dans la durĂ©e, et mĂȘme vous dĂ©truirez tout. » Culture et Ă©nergie. L’énergie est la premiĂšre qualitĂ© du chef. « C’est Ă  partir de l’énergie du chef que les choses se mettent en place. Le vainqueur n’est pas toujours le plus grand ou le plus fort. C’est le plus endurant. » Cependant, l’énergie seule ne suffit pas pour construire sur du long terme. La culture apporte un cap au capitaine pour savoir oĂč aller et oĂč ne pas aller. Intelligence et courage sont insĂ©parables. L’érudit comprend les enjeux, le brave relĂšve les dĂ©fis malgrĂ© les enjeux. « Dans la vie gĂ©nĂ©ralement, on ne choisit pas la bonne dĂ©cision, on choisit la moins mauvaise, rappelle l’ancien Directeur de l’Ecole de Guerre. C’est ça, le courage. » Parole et temps. « La parole est l’acte emblĂ©matique du chef. L’énergie se propage par la parole et par l’exemple. »

    Pour conclure cet Ă©pisode, LoĂŻc Finaz adresse un conseil aux dirigeants : « Être chef c’est l’une des plus belles maniĂšre d’aider les autres. Ces hommes et femmes que l’on vous a confiĂ©s, le plus important c’est de les aimer. »

    Le Micro des Argonautes est un podcast proposĂ© par le MEDEF Lille MĂ©tropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.

    RĂ©alisation : CĂ©sar Defoort | Natif.


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  • Comment transformer son management pour atteindre la raison d’ĂȘtre de son entreprise ? Fondateur de la communautĂ© internationale Next Gen, Luc Bretones oeuvre auprĂšs des organisations Ă  impact pour accompagner l’innovation et la transformation managĂ©riale.

    D’aprĂšs les Ă©tudes de Gallup, le niveau de dĂ©sengagement au travail est de 85% en Europe - un phĂ©nomĂšne d’autant plus marquĂ© dans les entreprises françaises. Selon Luc, la hiĂ©rarchie traditionnelle remplie de process est Ă  l’origine du problĂšme. « On a des processus qui dĂ©crivent dans le moindre dĂ©tail tout ce que chacun a Ă  faire dans son organisation. Et finalement on refuse que les gens utilisent leur cerveau, ce qui engendre des frustrations. »

    Le management nouvelle gĂ©nĂ©ration entend remettre la raison d’ĂȘtre au coeur des entreprises. « Il y a des gouvernances qui permettent d’ĂȘtre efficace et positif dans son impact quotidien. Nous devons miser sur l’autonomie, la responsabilitĂ©, la transparence et un management par la confiance. »

    L’approche sociocratique offre un changement de paradigme. Chacun est Ă  la manoeuvre pour proposer des amĂ©liorations. Cette vision permet de prendre des dĂ©cisions sans dĂ©pendre de la chaine de commandement hiĂ©rarchique. « Moi, j’ai appris Ă  manager Ă  l’ancienne en sortant de l’école. Aujourd’hui, ça ne me viendrait plus Ă  l’idĂ©e de rĂ©soudre les problĂšmes de mes Ă©quipes Ă  leur place sans qu’elles aient apportĂ© des pistes de solution, car elles connaissent mieux que moi les sujets sur lesquels elles ont autoritĂ©. » Le leadership partagĂ© permet de faire de l’entreprise « un banc de poissons et non un monolithe extrĂȘmement lent Ă  manoeuvrer. »

    Pour transformer efficacement son organisation, il convient d’effectuer un diagnostic pour comprendre les aspirations de chacune des Ă©quipes en matiĂšre de fonctionnement. « Il faut s’îter de l’esprit que toute l’entreprise est homogĂšne dans son fonctionnement et dans sa maturitĂ© managĂ©riale. Les gens n’ont pas les mĂȘmes besoins selon les Ă©quipes dans l’entreprise.» En alignant les Ă©quipes sur leur processus de travail, on arrive Ă  combler les angles morts qui Ă©chappent au manager et Ă  remettre du bien-ĂȘtre et de la performance au travail. « L’un alimente l’autre. »

    Dans ce nouveau contexte, le rĂŽle du manager est complexe. Il doit savoir faire le consensus entre les impĂ©ratifs de la hiĂ©rarchie et les besoins de sĂ©curitĂ© psychologique des Ă©quipes. Ça nĂ©cessite un changement de posture. « Le leader ne doit plus ĂȘtre un manager SUR son Ă©quipe, mais AVEC elle. Cette nouvelle posture managĂ©riale est difficile car elle doit concilier les dĂ©sidĂ©ratas de chacun avec la nĂ©cessitĂ© de sanctuariser des moments d’équipe. Ça fonctionne beaucoup mieux quand on se voit, quand on est sur un espace physique unique. »

    Pour conclure cet Ă©pisode, Luc Bretones adresse un conseil aux dirigeants : « Vous serez plus efficaces si vous permettez Ă  vos Ă©quipes de mieux fonctionner. L’enjeu se situe au niveau de chacune des Ă©quipes ! »

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  • Chez Leroy Merlin, Nicolas Cordier a crĂ©Ă© son propre job. Promoteur du business Ă  impact social, il travaille depuis des annĂ©es Ă  l’élaboration de solutions pour amĂ©liorer le logement des habitants en prĂ©caritĂ©, en partenariat avec des acteurs sociaux. Dans cette nouvelle escale du Micro des Argonautes, il nous explique comment crĂ©er une culture d’entreprise favorable Ă  l’esprit d’initiative et Ă  l’intrapreneuriat.

    « Un intrapreneur, c’est un collaborateur qui prend l’initiative de dĂ©passer sa mission dĂ©finie pour crĂ©er une nouvelle activitĂ© Ă  l’intĂ©rieur de son entreprise. » Dans un monde en plein bouleversement, ce type de profil entrepreneur et loyal est clĂ© pour permettre aux organisations de se rĂ©inventer.

    Pour autant, les freins au changement existent dans toute organisation. « L’innovation vient bousculer les habitudes, et bien souvent on n’a pas tellement envie de changer nos maniĂšres de faire. » La prise d’initiative repose donc d’abord sur une culture d’entreprise qui permet aux collaborateurs d’explorer de nouveaux territoires avec confiance. « La vision est un Ă©lĂ©ment essentiel pour laisser de place Ă  l’initiative individuelle. Si on arrive Ă  dire ce qui nous rĂ©unit et pourquoi on est lĂ , alors c’est beaucoup plus facile de libĂ©rer les Ă©nergies pour contribuer Ă  cette haute mission. »

    La direction de l’entreprise joue un rĂŽle clĂ© pour accompagner ces entrepreneurs internes. « L’intrapreneuriat est un parcours d’expĂ©rimentation dans lequel il faut montrer de la motivation, s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et donner rapidement du concret Ă  l’intention. MĂȘme Ă  petite Ă©chelle, la concrĂ©tisation est importante pour pouvoir montrer qu’autre chose est possible. La difficultĂ© pour l’intrapreneur, c’est de ne pas oublier son rĂȘve en route pour pouvoir porter ses idĂ©es Ă  contre-courant. ».

    Nicolas conclut par un conseil adressĂ© aux dirigeants d’entreprise : « Si vous avez des collaborateurs qui veulent entreprendre quelque chose de nouveau, veillez Ă  leur laisser des marges de manƓuvre et Ă  ne pas Ă©valuer trop vite quelque chose qui est encore en gestation. VĂ©rifiez simplement que le projet est bien en phase avec la mission de l’entreprise et qu’il crĂ©e bien de la valeur pour le service des clients. Au pire ça marche ! »

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  • Avez-vous dĂ©jĂ  travaillĂ© avec une Junior Entreprise ? Vous savez, ces associations portĂ©es par des Ă©tudiants de grandes Ă©coles pour proposer des prestations de conseil aux entreprises ?

    Avec IESEG Conseil Lille et Prog'Hei, Océane Tomietto et Victor Meurant mettent en relation les besoins des entreprises avec les profils les plus adaptés de leur école (IESEG / JUNIA). Dans cet épisode, ils nous expliquent comment ça marche.

    « Notre objectif, c'est la montée en compétence des étudiants pour leur permettre de mettre en pratique la théorie qu'ils voient en cours ». La diversité des enseignements supérieurs permet à ces structures de répondre à un vaste typologie de missions : études de marché, ingénieurie, en France comme à l'international.

    « Notre force, c'est de savoir apporter une autre approche ! Les entreprises, quelles que soit leur taille, ne savent pas toujours qu'elles peuvent nous confier des projets de long terme. Pourtant, c'est tout à fait dans nos cordes » .

    L'appel est passĂ© 😉

    Le Micro des Argonautes est un podcast proposĂ© par le MEDEF Lille MĂ©tropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.

    RĂ©alisation : CĂ©sar Defoort | Natif.


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  • ✉ 300 milliards de mails envoyĂ©s par jour, dont 60% ne sont jamais ouverts
 Autant de pollution que si nous laissions autant de sacs plastique trainer dans la nature.


    En entreprise, on se demande souvent comment faire pour ĂȘtre plus vertueux sur le plan environnenental đŸŒ±

    Myriam Maestroni, Présidente de la fondation E5T, nous explique les 5 leviers pour réussir sa transition énergétique :

    📍Comprendre qui sont nos fournisseurs et quelles sont nos consommations.

    📍Changer nos comportements.

    📍AccĂ©lĂ©rer la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique de nos bĂątiments

    📍S’appuyer sur les smart technologies pour optimiser ses consommations

    📍Produire sa propre Ă©nergie

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  • Nicolas Loonis, cofondateur de Byzantine, nous explique comment fonctionne la Blockchain et comment s’en emparer en tant qu’entreprise.

    « La blockchain est un rĂ©seau sur lequel deux personnes qui ne se font Ă  priori pas confiance peuvent se transmettre de la valeur tout en prouvant leur bonne foi », rĂ©sume Nicolas Loonis en toute simplicitĂ©. « Le rĂ©seau noeud Ă  noeud permet de stocker et Ă©changer de l’information sur d’innombrables supports en simultanĂ© afin d’en garantir la traçabilitĂ© et l’authenticitĂ© ». Cette approche dĂ©centralisĂ©e et communautaire du partage d’information Ă©vite d’ĂȘtre soumis Ă  l’arbitraire d’un seul acteur.

    Il ne peut pas y avoir de blockchain sans cryptomonnaie. En effet cette infrastructure communautaire suppose que chacun trouve un intĂ©rĂȘt Ă  investir pour assurer son bon fonctionnement, avec un retour sur investissement. C’est un dispositif gagnant-gagnant qui permet de rĂ©munĂ©rer les contributeurs pour faire fonctionner la blockchain.

    Pour Nicolas, la blockchain prĂ©sente de nombreux intĂ©rĂȘts pour les entreprises. D’une part, son coĂ»t de fonctionnement est faible lorsqu’on le compare au systĂšme financier mondial, grĂące Ă  la suppression des intermĂ©diaires. Par ailleurs, c’est un moyen terriblement efficace pour optimiser les activitĂ©s construites sur un registre physique, et pour garantir une traçabilitĂ© forte dans l’échange de valeur. « Je suis convaincu que la blockchain va s’imposer de la mĂȘme façon qu’Internet s’est imposĂ© en entreprise et dans la vie de monsieur Tout-le-monde. Nous vivons une pĂ©riode de consolidation. »

    Suivez Nicolas Loonis sur LinkedIn pour tout comprendre sur le fonctionnement de la blockchain.

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  • Comment donner de l’impact Ă  vos interventions mĂ©diatiques ? La rĂ©ponse avec Jean-Michel Lobry, journaliste et PDG du pĂŽle audiovisuel du groupe Rossel.

    A l’heure oĂč les confĂ©rences de presse et les communiquĂ©s de presse se font plus rares, il appartient aux entrepreneurs de rĂ©inventer leur stratĂ©gie de visibilitĂ© de marque. « La relation avec les journalistes, c’est un travail de cultivateur, dĂ©clare Jean-Michel. On ne peut pas faire des coups. La relation doit s’installer dans le temps. Vous devez d’abord construire un bruit de fond positif et rĂ©gulier, voire saturateur sur les rĂ©seaux sociaux. LinkedIn est le bon terrain de jeu pour exister et vous montrer. Ayez des bonnes accroches, une prise de parole basĂ©e sur des faits. »

    Une fois l’entretien obtenu avec un journaliste, la prĂ©paration de l’interview requiert un travail de fond. « Ne venez pas avec votre liste de courses devant un journaliste, ça ne l’intĂ©resse pas. Venez avec un angle unique, et creusez le sillon de ce fait principal. Soyez dans la preuve, fixez les choses par Ă©crit et vous les plaiderez d’autant plus facilement. »

    HabituĂ© des plateaux TV, Jean-Michel rappelle que l’interview est un rapport de force entre l’intervenant et le journaliste : « Vous devez garder l’ascendant sur le journaliste ! Donc ne dĂ©marrez surtout pas par des gĂ©nĂ©ralitĂ©s, sinon il va vous dĂ©gommer. Soyez direct, venez au micro pour plaider votre fait principal. » Avant de rappeler une Ă©vidence que le stress tend Ă  faire passer au sedond plan : « La sincĂ©ritĂ© du propos est la meilleure maniĂšre de faire passer un message. Soyez engagĂ© dans votre propos comme si vous Ă©tiez le militant de la cause. GrĂące Ă  ça, vous aurez sĂ©duit le journaliste et votre message fera mouche ».

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  • Catherine NiananĂ©, Directeur C&B chez Mobilis, nous partage ses conseils pour traduire la stratĂ©gie d’entreprise dans la politique de rĂ©munĂ©ration.

    Pour Catherine NiananĂ©, « La politique de rĂ©munĂ©ration a un sens ». Les dirigeants disposent d’outils de rĂ©munĂ©ration et avantages sociaux qu’il convient d’utiliser Ă  bon escient afin d’aligner l’ambition des salariĂ©s avec la raison d’ĂȘtre de l’entreprise.

    Pour comprendre les outils dont disposent les entreprises, il convient d’analyser la pyramide de la rĂ©munĂ©ration. Celle-ci se compose d’un socle de court terme (rĂ©munĂ©ration fixe, rĂ©munĂ©ration variable, avantages en nature) - qui permet aux individus de satisfaire leurs besoins quotidiens - auquel s’ajoute des Ă©lĂ©ments de plus long terme (participation, intĂ©ressement, Ă©pargne salariale) pour dynamiser les Ă©quipes.

    Dans son quotidien d’accompagnement des dirigeants , Catherine identifie certaines absurditĂ©s rĂ©currentes en matiĂšre de C&B. « Souvent, la rĂ©munĂ©ration variable est mal gĂ©rĂ©e et c’est dommage. Dans beaucoup d’entreprises, le variable est une sorte de fixe cachĂ© donc il perd son effet de motivation sur les salariĂ©s. L’intĂ©rĂȘt des politiques de rĂ©munĂ©ration, ça reste de dynamiser les Ă©quipes ».

    Avant de conclure sur une rĂ©flexion : « La rĂ©munĂ©ration est quelque chose qui attire, mais qui retient assez rarement. Ce qui retient les gens, c’est leur environnement de travail et la passion pour leurs missions. La politique de rĂ©munĂ©ration ne remplace par le management. » DĂšs lors, elle adresse un message aux managers : « Allez chercher les gens dans ce qui les passionne en dehors du travail et les met dans leur zone de flow, lĂ  oĂč ils sont le plus utiles et se sentent le mieux. Laissez une voie pour proposer des projets. On peut avoir des performances magnifiques ! »

    Retrouvez Catherine NiananĂ© sur LinkedIn pour aligner votre politique de rĂ©munĂ©ration avec votre stratĂ©gie d’entreprise.

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  • Laurent Mignard est compositeur, chef d’orchestre et trompettiste de jazz. SpĂ©cialiste internationalement reconnu de Duke Ellington, il nous transmet les prĂ©ceptes du Duke dans la conduite du collectif.

    Le management en entreprise a bien des choses Ă  apprendre de la conduite d’un orchestre. « Le chef d’orchestre n’est pas le meilleur musicien, ça n’est pas ce qu’on attend de lui. Son rĂŽle n’est pas d’apprendre aux musiciens leur mĂ©tier mais d’imaginer l’endroit oĂč on veut aller collectivement, et de crĂ©er les conditions pour que les musiciens aient envie d’y aller, sans donner d’ordres. » Une mission qui requiert une grande qualitĂ© d’écoute et de gĂ©nĂ©rositĂ©, ainsi qu’un travail sur la posture.

    « Duke Ellington disait Ă  ses musiciens “FaĂźtes une ou deux choses bien, et laissez le reste aux autres”. Ainsi, il crĂ©ait un terreau fertile pour que chacun de ses musiciens apporte son gĂ©nie au collectif. Plus ils Ă©taient reconnus dans leurs zones de force, plus Ellington en tirait profit. », rĂ©sume le spĂ©cialiste.

    Laurent Mignard apporte Ă©galement sa vision de l’improvisation : « L’improvisation est rĂ©ussie lorsqu’il se passe quelque chose et qu’on va dans un endroit que nous n’avions pas imaginĂ©. L’Homme n’est jamais aussi crĂ©atif que lorsqu’il se pose aux frontiĂšre du chaos. C’est en se mettant dĂ©libĂ©rĂ©ment en danger qu’on va puiser dans nos ressources. Cela passe par une acceptation inconditionnelle : le droit Ă  l’erreur. N’oublions jamais qu’avant de marcher, on est tombĂ© un sacrĂ© paquet de fois. »

    Retrouvez Laurent Mignard sur LinkedIn pour en savoir plus sur le management collaboratif de Duke Ellington.

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  • Flavien Defraire, fondateur du mĂ©dia Le Son Dopamine nous explique comment les entreprises peuvent s’emparer du metavers pour dĂ©velopper leur marque.

    Le metavers repose sur la notion de propriĂ©tĂ© dans un monde virtuel. LiĂ© au web3 et Ă  la technologie des NFT, il relie le monde physique au monde virtuel. « Les biens virtuels auront bientĂŽt autant d’importance que les biens physiques. Pour vos enfants, c’est dĂ©jĂ  le cas. Un skin Fortnite - complĂštement digital - a une valeur rĂ©elle. La notion d’appartenance Ă  la marque est trĂšs importante. On s’identifie beaucoup aux choses qu’on achĂšte. La transposition de notre personnalitĂ© dans un monde virtuel va prendre de plus en plus d’importance. ForcĂ©ment, les marques ont Ă  y gagner. », rĂ©sume Flavien.

    La communautĂ© prend ici une place de premier plan. « De nombreuses choses peuvent se faire dans le metavers en plaçant la communautĂ© au centre du projet. Aujourd’hui, l’interaction entre l’artiste et le fan est trĂšs limitĂ©e. Avec la blockchain, l’artiste pourra dĂ©velopper sa carriĂšre grĂące Ă  sa communautĂ© en accordant des jetons spĂ©cifiques aux fans qui le soutiennent. »

    Qui dit titre de propriĂ©tĂ© dit risque d’usurpation. C’est ici qu’intervient la blockchain, qui garantit l’authenticitĂ© des titres de maniĂšre sĂ©curisĂ©e et dĂ©centralisĂ©e. « Tous les NFT sont certifiĂ©s. On voit aujourd’hui se crĂ©er une Ă©conomie parallĂšle Ă  partir d’échanges de titres de propriĂ©tĂ© de donnĂ©es. » Pour Flavien, nous n’en sommes qu’aux prĂ©mices du web3 et les possibilitĂ©s ouvertes sont immenses. A l’avenir, le virtuel ne sera plus considĂ©rĂ© comme un vase clos mais comme la continuitĂ© logique et illimitĂ©e du monde physique.

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  • Cette semaine, Mathias Povse, Directeur de l'action rĂ©gionale d'EDF Hauts-de-France, fait le point sur les Ă©volutions du marchĂ© de l’énergie, et la façon dont les entreprises peuvent s’emparer de la transition Ă©cologique.

    Depuis l’étĂ© 2021, la reprise Ă©conomique post-Covid et le contexte gĂ©opolitique tendu ont fait s’envoler les prix du gaz et du charbon, avec des rĂ©percussions directes sur le prix de l’électricitĂ©. Si l'Etat a espĂ©rĂ© dans un premier temps que cette hausse soit conjoncturelle, elle semble aujourd’hui s’ancrer dans le temps long. DĂšs lors, comment protĂ©ger les entreprises face Ă  cette hausse du prix de l’énergie ?

    Le dispositif de l’accĂ©s rĂ©gulĂ© au nuclĂ©aire historique (ARENH) protĂšge aujourd’hui largement les entreprises françaises de la hausse des prix. Par ailleurs, la France produit aujourd’hui 97% d’électricitĂ© dĂ©carbonĂ©e, un atout majeur qui la rend moins dĂ©pendante que ses voisins en Ă©nergies fossiles et en approvisionnements en gaz russe. La stratĂ©gie française consiste donc Ă  Ă©tendre sa production d’électricitĂ© dĂ©carbonĂ©e pour ĂȘtre au rendez-vous de ses engagements climatiques et assurer son indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique. Cela passe notamment par des transferts d’usage au sein des entreprises.

    La dĂ©carbonation des entreprises s’appuie aujourd’hui sur 2 piliers : la sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique d’une part, la production d’énergie dĂ©carbonĂ©e in-situ d’autre part. « Aujourd’hui, on peut joindre l’équation Ă©conomique et environnementale », rĂ©sume Mathias.

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