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Il est fêté le 3 juillet ou le 28 juin dans l’Eglise catholique, le 23 août dans l’Eglise orthodoxe, sa vie est un pont lancé entre l’Asie Mineure et la Gaule romaine, entre l’Orient et l’Occident. « Nous te demandons de faire grand cas de lui car il est un zélateur de l’Alliance du Christ » : telle est la présentation de saint Irénée, alors simple prêtre, faite par son Eglise des Gaules au pape de son époque. Devenu 2 ème évêque de Lyon, il est avant tout un homme de foi et un pasteur. Du bon berger, il a le sens de la mesure, la richesse de la doctrine, l’ardeur missionnaire. En tant qu’écrivain, il poursuit un double
objectif : défendre la doctrine contre les assauts des hérétiques et exposer avec clarté la vérité de la foi. Maître spirituel, selon lui : « L’intimité avec Dieu est vie, lumière et communication de ses propres richesses ». « Livre-toi à Celui qui peut te modeler ». « Voici d’après les anciens, disciples des apôtres, (…) les étapes de la vie chrétienne : par l’Esprit [Saint], on monte au Fils [Jésus Christ], et par le Fils au Père [éternel], car le Fils, à la fin, remettra son œuvre au Père ». -
En grec Irénée signifie « pacifique » et effectivement il a vécu à la hauteur de son nom. Démolisseur des idées hérétiques, il est bon envers les hérétiques et soucieux de l’unité des chrétiens. Il n’accable pas ses adversaires, pourtant très nombreux. Au contraire il prie pour « qu’ils sortent de l’abîme, qu’ils quittent le vide et qu’ils abandonnent l’ombre ». Il se dit prêt à « leur tendre la main, de toutes nos forces et sans nous lasser ». Son esprit conciliant l’amène à implorer le pape Victor Ier de ne pas excommunier les communautés d’Orient qui fêtent Pâques à une autre date que l’Eglise romaine. Il a écrit : « Dans ma prière, je demande que les hérétiques reviennent à l’Eglise, que le Christ grandisse en eux, qu’ils apprennent à connaître le Créateur de l’Univers… En priant ainsi, je les aime d’un amour plus efficace que celui qu’ils croient se porter eux-mêmes ».
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Saknas det avsnitt?
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Selon le cardinal belge Mercier : « La France est une grande nation, mais, pour le demeurer, il faut qu’elle s’en souvienne » et l’écrivain français Henri Pourrat poursuit : « L’histoire de France aurait pu faire l’économie de beaucoup de généraux, de rois ou de présidents, et de ministres : elles n’auraient pas pu se passer de ses saints… La vraie histoire de France est celle de ses saints ». Notre Eglise de France a reçu des semences de martyrs : « Je suis chrétien » a répondu simplement et fermement le diacre de Vienne Sanctus à ses bourreaux romains. La tradition a vénéré également saint Irénée, deuxième évêque de Lyon comme témoin de Jésus-Christ et de son Eglise jusqu’au sacrifice de sa vie. Il a écrit : « Où est l’Eglise, là aussi est l’Esprit de Dieu ; où est l’Esprit de Dieu, là est l’Eglise, et toute grâce : or l’Esprit est Vérité… La foi reçue de l’Eglise, nous la garderons sans cesse grâce à l’Esprit de Dieu. C’est le don de Dieu confié à l’Eglise ; et tous les membres qui reçoivent l’Esprit trouvent la Vie ».
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Selon saint François de Sales, « Il n’y a pas d’autres différences entre l’Evangile et la vie des Saints, qu’entre une musique notée et une musique chantée ». Et cela se vérifie pour le docteur de l’Eglise saint Irénée. Au départ originaire d’Orient, d’Asie Mineure, il est le disciple de saint Polycarpe de Smyrne, qui, lui-même, avait connu l’apôtre saint Jean, l’évangéliste. Venu en Gaule, le futur deuxième évêque de Lyon se heurte à plusieurs hérésies qui menacent
grandement le dépôt de la foi transmise par les Apôtres. Pour réfuter toutes ces doctrines, dont celle des gnostiques qui nient l’Incarnation de Dieu en Jésus-Christ, il rédige un important traité en 5 volumes : Contre les hérésies. Dans cet ouvrage considéré comme la 1 ère synthèse théologique du message chrétien, saint Irénée de Lyon écrit avec force et finesse : « Le Verbe de Dieu s’est fait Fils de l’homme pour habituer l’homme à recevoir Dieu et pour habituer Dieu à habiter dans l’homme ». -
La messe, la liturgie des heures, l’oraison, la pénitence, la prière commune avec ses dames, rythment la vie quotidienne de Madame Elisabeth. Elle bénéficie du soutien d’un directeur spirituel qui lui transmet la spiritualité de l’Ecole française, et puise dans le Cœur de Jésus la force de soutenir les pauvres, les malades, qu’elle visite ou soulage de ses dons, et de réconcilier les membres de sa famille qu’elle soutient dans les épreuves. Madame Elisabeth reste, toute sa vie, fidèle à ses amies, avec qui elle entretient une correspondance émaillée de conseils spirituels. Par son exemple et ses enseignements, elle transmet à sa nièce adolescente, emprisonnée avec elle, une foi vive qui lui permettra de survivre à l’emprisonnement. Après le roi et la reine, Madame Elisabeth est également guillotinée le 10 mai 1794 : elle vient d’avoir 30 ans. Elle quitte ce monde en consolant les autres condamnés dans la foi et l’espérance de se « retrouver dans le sein de Dieu » avec sa « famille ».
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Elle est une princesse royale curieusement et injustement occultée par les historiens. Sœur de Louis XVI, des futurs Louis XVIII et Charles X, madame Elisabeth n’est pas une princesse effacée, mais au contraire une femme de caractère, perspicace et courageuse. S’informant de tout, lisant presque en cachette libelles et brochures, en plus des 2075 volumes présents dans sa bibliothèque personnelle d’après l’inventaire fait en 1789, elle suit de très près les faits et évènements de son époque. Ses réflexions, nourries de bon sens et de raison, fusent à l’improviste, prenant souvent son entourage au dépourvu. C’est une grande âme à l’intelligence vive et sensible, généreuse, pieuse et qui témoigne d’une foi profonde. Aux heures les plus tragiques, lucide mais impuissante, pas un instant elle n’envisage d’abandonner le malheureux Louis XVI.
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Elisabeth Philippine Marie Hélène, dite Madame Elisabeth est la 8ème et dernière enfant du Dauphin et de Marie-Josèphe de Saxe, la petite sœur de Louis XVI. Orpheline à l’âge de 3 ans, elle manifeste dans son enfance un tempérament vif et joyeux, étonne son entourage par la diversité de ses talents mais aussi par la fermeté de son caractère, fort et parfois difficile. Gaie et sociable, elle ne se marie pas ; très pieuse, elle n’entre pas au couvent. Sa vocation est de rester avec les siens, la famille royale. Refusant de les abandonner pendant la Révolution française, elle quitte avec la famille royale Versailles pour les Tuileries, et les Tuileries pour la prison du Temple. Ange consolateur, grande figure de la résistance spirituelle à la persécution antichrétienne, Madame Elisabeth ne cesse d’exhorter ses amies à la perfection chrétienne.
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Il n’a qu’un seul désir : « Louer, respecter et servir Dieu notre Seigneur, et par là sauver son âme ». Entré d’abord dans la carrière administrative et des armes au service du roi de Castille, il dépose son épée aux pieds de la Vierge Marie dans la célèbre abbaye bénédictine de Montserrat et n’aspire plus qu’à servir le Roi des rois, Jésus Christ. Presque 20 ans plus tard, le pape accepte la fondation de la compagnie de Jésus, suscitée par la Providence pour combattre le protestantisme et le paganisme renaissant. Pour maintenir en ses fils la vie intérieure intense que suppose l’activité militante à laquelle il les voue, saint Ignace de Loyola leur donne une forte hiérarchie et leur lègue dans un traité magistral hautement approuvé par l’Eglise, des Exercices spirituels qui ont sanctifié des milliers d’âmes. Béatifié en 1609 et canonisé par le pape Grégoire XV le 12 mars 1622, nous le fêtons tous les 31 juillet, jour de sa mort ou naissance au ciel en prononçant le nom de Jésus.
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C’est l’histoire d’une aventure européenne au XVIe siècle, dont le héros est capable d’une puissance d’aimantation exceptionnelle. En effet saint Ignace de Loyola s’entoure d’hommes et de femmes remarquables. Ensuite il va être capable d’une transformation extraordinairement difficile d’un charisme prophétique (annoncer l’Evangile à temps et à contre-temps) en un charisme d’institution (fonder la compagnie de Jésus à Rome en 1540). C’est la vie d’un saint homme qui pense ou qui prie tout le temps et qui, simultanément, converse, voyage, fait des plans : un stratège hors pair qui comprend que l’avenir de l’Eglise chrétienne comme église universelle est désormais aux Indes. Ainsi a vécu saint Ignace de Loyola : croyant et prévoyant, fondateur et héros, soldat séducteur, ami des mystiques béates, cible de l’Inquisition, incompris du pape et souffrant par les siens et par lui-même.
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Il est un des plus grands mystiques de l’Eglise, de l’eucharistie notamment, qui a comme devise : « Pour la plus grande gloire de Dieu ». C’est aussi un homme lucide, épris d’ordre et de méthode. On lui reconnaît un caractère pratique, la connaissance des hommes et, à côté de grandes audaces, beaucoup de prudence, qualités acquises au cours d’une vie affrontée aux épreuves et aux calomnies. Peu de prêtres de son temps, le XVIème siècle de la Renaissance, ont pris autant que lui conscience des besoins du clergé et des masses. Fondateur de la compagnie de Jésus, lorsqu’il exige de ses compagnons la pauvreté absolue et une solide formation intellectuelle, lorsqu’il leur impose dans la formule des vœux la promesse de catéchiser, il a mesuré l’impérieuse évangélisation permanente d’un monde chrétien cerné à l’extérieur par les Turcs et menacé de l’intérieur par les hérésies.
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Fondateur de la Compagnie de Jésus, les Jésuites, il se présente comme « le pèlerin », un homme en route sur les pas de Jésus et animé d’un constant souci de servir la gloire de son Créateur. Toute sa vie et son action sont dominées par la vision initiale que saint Ignace de Loyola a eue de Dieu, par son ascèse (sa discipline) intérieure et par ses laborieux tâtonnements pour découvrir la volonté divine. Favorisé de grâces exceptionnelles, ce quasi-illettré en choses divines, devenu maître d’oraison et un des plus grands mystiques de l’Eglise, il a voulu transmettre son expérience et former des hommes de prière qui soient aussi des hommes d’action. Chez saint Ignace de Loyola, les 2 mondes (terrestre et spirituel) cohabitent naturellement. Sa prière est continuelle, l’action ne lui cache pas la présence de Dieu. L’une de ses phrases célèbres est : « Priez comme si tout dépendait de Dieu et travaillez comme si tout dépendait de vous ».
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Née dans une famille juive en Allemagne, s Edith Stein va faire 2 rencontres bouleversantes au cours de sa vie. La philosophie, à travers une quête de vérité dans le sillage d’Husserl. La foi chrétienne ensuite, qui va l’amener à se convertir à Jésus-Christ à 30 ans après notamment une lecture passionnée de la vie de sainte Thérèse d’Avila. S’ensuit alors un parcours qui va la conduire jusqu’au Carmel. Au cours des années 1930, les persécutions antisémites des nazis s’abattent sur l’Allemagne : s Edith Stein doit se réfugier dans un couvent aux Pays-Bas. Mais elle meurt martyre, avec sa sœur, à Auschwitz à 50 ans. Son ami, le philosophe français Jacques Maritain a écrit : « A une époque où tout dans le cœur de l’Homme semble se refroidir, et où l’absence de l’esprit prophétique ajoute singulièrement à la misère du monde, les fils d’Israël qui ont vu la lumière du Christ sont sans doute appelés à un rôle dont la chrétienté moderne a particulièrement besoin ».
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Dans "Vie d’une famille juive", son autobiographie elle écrit en 1933 à 42 ans : « Je rêvais de bonheur et de gloire car j’étais convaincue que j’étais destinée à quelque chose de grand ». Le courage qu’elle a eu de se tenir debout dans le camp nazi de concentration d’Auschwitz, dans les ténèbres de ce monde, pour la seule gloire de Dieu, est un témoignage inestimable pour notre Église catholique. Saint Jean-Paul II porta le destin de cette femme au rang des plus grands en la proclamant sainte de l’Église Universelle et la reconnaissant martyre. Il ajoute : « Elle est devenue ainsi l’expression d’un pèlerinage humain, culturel et religieux qui incarne le noyau insondable de la tragédie et des espoirs du continent européen ». Le pape Benoît XVI, quant à lui, voit dans la figure de sainte Edith Stein le témoin de la Vérité et la considère comme une « lumière dans une nuit de ténèbres ».
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Nous la fêtons le 9 août également sous son nom de religieuse sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. Être soi-même, devenir authentiquement humain : tel était le projet que sainte Edith Stein s’était fixé étudiante et qu’elle a vécu jusqu’au don d’elle-même. Ce projet passe par successivement un enracinement dans sa famille juive, de grandes amitiés, la découverte de la philosophie comme mission de toute une vie, l’ouverture progressive à l’expérience intérieure, son baptême dans l’Eglise catholique en 1922 à 31 ans, un engagement féministe, politique et éducatif dans une lutte contre l’antisémitisme et la dérive totalitaire de l’Allemagne nazie de son temps, son entrée dans l’ordre du Carmel pour réaliser le désir qui est le sien depuis son baptême et se tenir devant Dieu au nom de tous.
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En béatifiant à Cologne en 1987 Edith Stein puis en la canonisant en 1998, le saint pape Jean-Paul II disait : « Voici que nous sommes en face d’une juive, philosophe, religieuse » carmélite « et martyre, qui, unie au Christ crucifié, a donné sa vie pour la paix et pour son peuple. Dans le camp d’extermination, elle est morte comme éminente fille d’Israël et fille fidèle de l’Eglise pour la sanctification » de notre Christ Sauveur. Elle a été proclamée copatronne de l’Europe en compagnie de la religieuse cistercienne sainte Brigitte de Suède et de la laïque du tiers-ordre franciscain sainte Catherine de Sienne, toutes les 2 du XIVe siècle, associées aux saints Benoît, Cyrille et Méthode. Sainte Edith Stein demeure un exemple dans notre engagement au service de la liberté et dans notre recherche de la vérité.
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La grandeur personnelle de l'homme, l'immensité de son œuvre et la postérité de son influence caractérisent ce théologien catholique italien à la vie religieuse exemplaire, dont le corps demeure pour l'éternité dans la ville de Toulouse. Doué pour la philosophie et grand contemplatif de la Vérité, c’est-à-dire de Jésus, le Verbe de Dieu, saint Thomas d’Aquin tente toute sa vie d’appliquer dans sa vie de professeur d’université à Paris ou à Naples la devise de son ordre religieux mendiant des Dominicains : « Transmettre aux autres les réalités contemplées ». Dans son office liturgique, notre Église catholique surnomme saint Thomas d’Aquin : lumière de l’Eglise, splendeur de l’Italie, honneur et gloire des frères prêcheurs, chantre de la très sainte Trinité. Son innocence autant que son génie lui valent le titre de « docteur angélique ».
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Après avoir été confié vers l’âge de 5-6 ans aux moines bénédictins du Mont- Cassin en Italie, le jeune saint Thomas d’Aquin réussit, malgré l’opposition
de sa famille aristocratique, à entrer dans l’Ordre mendiant de saint Dominique, dont il est la plus grande gloire. Il y enseigne la philosophie et la théologie avec une science qui en fait un des principaux maîtres de la pensée chrétienne. On a comparé son œuvre principale la Somme théologique
à une cathédrale de mot à la gloire de Dieu pour 3 raisons : à cause de son ampleur (512 questions pour 2669 articles écrits pour une œuvre inachevée), par son élaboration au cœur de ces cités médiévales grouillantes et actives, avec leurs universités bouillonnantes d’idées nouvelles, enfin par sa conception même : œuvre d’art à la gloire de Dieu en même temps qu’exploit technique, hymne à l’intelligence de l’Homme. -
Celui qu’on a trop souvent présenté comme un penseur intemporel est bien situé dans un temps et un espace déterminés, le XIIIe siècle européen, sous le signe de contingences historiques précises. Balloté par l’obéissance religieuse sur les routes d’Europe, il lui faut travailler dans la hâte, tiraillé par mille tâches diverses, et en laisser un bon nombre inachevées. Sa recherche de la Vérité éternelle, à l’école de presque tous les philosophes et théologiens connus de son temps dont il a inlassablement scruté et commenté les œuvres, s’est donc accomplie sous le signe de l’urgence et de la précarité. Chemin faisant, on s’aperçoit que non seulement le saint est inséparable du philosophe ou du théologien, mais qu’il s’accompagne aussi du maître spirituel. La réflexion croyante dans la foi est pour saint Thomas d’Aquin une voie de sainteté, et cela transparaît dans son œuvre.
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Notre liturgie catholique célèbre aujourd’hui 35 docteurs de l’Eglise mais pour saint Thomas d’Aquin, que nous fêtons tous les 7 mars (ou 28 janvier), le choix de l’épître s’est porté sur le Livre de la Sagesse qui célèbre le juste. Car parmi tous les biens qui s’offrent à lui, le juste a choisi la sagesse : « J’ai tenu pour rien la richesse auprès d’elle…Plus que la santé et beauté je l’ai aimée…Ce que j’ai appris en toute vérité, je le transmets sans jalousie…Ceux qui s’acquièrent la sagesse deviennent des amis de Dieu ». Ces phrases prennent un relief particulier pour qui veut suivre pas à pas la vie de saint Thomas d’Aquin : l’intellectuel chercheur est bien là sans doute, ainsi que le maître en théologie dans la Sainte Ecriture, mais aussi le saint mystique que l’on peut deviner à travers les dépositions à son procès de canonisation de Naples. C’est donc bien l’image que nous pouvons retenir de lui : un juste qui a choisi la sagesse.
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Le 24 août 1907, un jeune prêtre malade et épuisé entre dans la chapelle des Apparitions de Paray-le-Monial. « Là, j'ai prié, et soudain j'ai ressenti en moi-même un choc étrange. J'étais frappé par un coup de la grâce, en même temps très fort et infiniment doux. Lorsque je me suis levé, j'étais complètement guéri. Alors, à genoux dans le sanctuaire, absorbé dans l'action de grâces, j'ai compris ce que Notre-Seigneur voulait de moi. Le soir même, j'ai conçu le plan de conquérir le monde pour le gagner à l'amour du Cœur de Jésus, et cela maison par maison, famille par famille ». Ce prêtre s'appelle le Père Mateo et il reçoit en pleine 1ère guerre mondiale la confirmation de sa mission par le pape Benoît XV : "Vous faites bien, cher Fils, en prenant en main la cause de la société humaine, d'exciter avant tout et de propager l'esprit chrétien dans les foyers domestiques, en établissant au sein de nos familles la charité de Jésus Christ pour qu’elle en soit comme la reine. En agissant ainsi, vous obéissez à Jésus-Christ lui-même qui a promis de répandre ses bienfaits sur les maisons où l’image de son Cœur serait exposée et honorée".
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