Avsnitt

  • VoilĂ  une particularitĂ© bien française. Le pouvoir exĂ©cutif est menĂ© par le prĂ©sident de la rĂ©publique et son premier ministre. Un pouvoir Ă  deux tĂȘtes. La formule consacrĂ©e par la constitution est connue : « Le prĂ©sident prĂ©side, le gouvernement gouverne ». Mais dans la rĂ©alitĂ©, entre l’ÉlysĂ©e et Matignon, le partage du pouvoir est loin d’ĂȘtre simple. Entre ambitions personnelles inconciliables et mouvements d’humeurs, la relation entre la rive droite et la rive gauche est souvent Ă©lectrique. La colĂšre, la rancƓur et mĂȘme la haine l’emportent souvent sur une collaboration bienveillante, indulgente et constructive.

    L’éditorialiste Patrice Duhamel y dĂ©cĂšle la fable du « Chat et du Renard », soit un mĂ©lange d’agilitĂ©, de sĂ©duction, de jeu, mais aussi de ruse, de fourberie, de flatterie et de perfidie. Dans ce podcast, « Parlons d’Histoire » retrace les duos les plus improbables et explosifs de la CinquiĂšme rĂ©publique.

  • La rencontre a lieu dans la petite gare de Montoire, dans le Loir-et-Cher. Ce 24 octobre 1940, le vieux marĂ©chal PĂ©tain serre la main du chancelier allemand, Adolf Hitler. Les deux « chefs d’état » se saluent, puis entament un entretien. Cette poignĂ©e de main n’est pas que symbolique, elle confirme que la France s’apprĂȘte Ă  collaborer avec l’ennemi.

    Cette entrevue, accompagnĂ©e des honneurs militaires, a lieu quatre mois aprĂšs l’invasion de l’Allemagne nazie en France.

    Mais qui est rĂ©ellement Philippe PĂ©tain, ce marĂ©chal de France, hĂ©ros de Verdun et de la grande Guerre, devenu chef rĂ©actionnaire d’une France humiliĂ©e par l’occupation ? A la libĂ©ration, Philippe PĂ©tain sera arrĂȘtĂ© et condamnĂ© Ă  mort. L’homme de Vichy finira ses jours 6 ans plus tard en prison Ă  l’ñge de 95 ans.

    « Parlons d’Histoire » se penche sur la carriĂšre militaire et politique d’un marĂ©chal controversĂ©, ainsi que sur ses idĂ©es, ses renoncements et sa trahison.

    Pour Ă©voquer le MarĂ©chal PĂ©tain et comprendre pourquoi il hante encore aujourd’hui le dĂ©bat politique français, « Parlons d’Histoire » reçoit Alain Colignon, spĂ©cialiste de la seconde guerre mondiale et historien au Cegesoma (Centre d’études et de documentation Guerre et sociĂ©tĂ©s contemporaines / Archives de l’État).

  • Saknas det avsnitt?

    Klicka här för att uppdatera flödet manuellt.

  • Bienvenue Ă  bord d'un des rĂ©cits les plus fascinants et tragiques de l'histoire maritime, celui du majestueux Titanic. Replongeons-nous dans l’ñge d'or de la navigation transatlantique, cette Ă©poque oĂč les paquebots rivalisaient de luxe et de grandeur. RĂ©putĂ© insubmersible, le Titanic devait dĂ©fier les ocĂ©ans avec arrogance et Ă©lĂ©gance. SurnommĂ© "le paquebot des rĂȘves", il promettait Ă  ses passagers – des cĂ©lĂ©britĂ©s, des fortunĂ©s et des migrants en quĂȘte d’une nouvelle vie - une traversĂ©e inoubliable de l'Atlantique.

    Mais, dans la soirĂ©e du 14 avril 1912, l’ambiance festive du voyage inaugurale vire au cauchemar. Dans les eaux glacĂ©es de l'Atlantique Nord, le Titanic heurte un iceberg, dĂ©clenchant l'une des plus grandes catastrophes maritimes de tous les temps. Son rĂ©cit, qui mĂȘle courage et tragĂ©die, continue de fasciner plus d’un siĂšcle aprĂšs son naufrage qui a fait 1.500 morts et 700 rescapĂ©s.

    Pour évoquer le naufrage du Titanic et sa légende, nous recevons le spécialiste Philippe Delaunoy et notre journaliste culturel Alain LorfÚvre.

  • C’est la thĂ©orie du complot par excellence. La conspiration suprĂȘme, voire mondiale. Les « Illuminati », entendez les puissants membres d’une sociĂ©tĂ© secrĂšte crĂ©Ă©e en BaviĂšre au 18e siĂšcle, nous manipuleraient – encore et toujours – dans le plus grand secret. À en croire certains, ils tireraient les ficelles du pouvoir politique et Ă©conomique pour imposer un nouvel ordre occulte et ainsi dominer le monde.

    Mais que se cache-t-il derriĂšre cette thĂ©orie de la grande conspiration mondiale ? « Parlons d’Histoire » revient sur les racines des Illuminati, leur vĂ©ritable existence, l’interdiction de l’ordre et sa prĂ©tendue survie et extension dans le plus grand secret. Le tout, au grand dam des monarchies en place, des religieux et des francs-maçons.

    Les illuminati, mĂšre des conspirations ou germe du complotisme moderne ? Place au dĂ©cryptage avec Pierre-Yves Beaurepaire (professeur d’histoire moderne Ă  l’universitĂ© CĂŽte d’Azur, membre de l’Institut Universitaire de France et auteur du livre « Les Illuminati, de la sociĂ©tĂ© secrĂšte aux thĂ©ories du complot ») et ValĂ©rie AndrĂ© (Professeure et conseillĂšre pour la Recherche en sciences humaines Ă  l’ULB et Directrice de recherches au FNRS).

  • Il n’aura fallu qu’une dizaine de secondes Ă  l’aviateur Jean de Selys Longchamps pour entrer dans l’Histoire. Aux commandes de son Typhoon, il survole Bruxelles en rase-motte au-dessus des toits en se dirigeant vers l’Avenue Louise. C’est lĂ , que le 20 janvier 1943, il mitraille la façade de l’immeuble qui abrite la Gestapo. La frappe est chirurgicale et spectaculaire. ImmĂ©diatement, ce raid – devenu lĂ©gendaire - soulĂšve un Ă©lan d’enthousiasme dans les rues de la capitale.

    Mais qui est rĂ©ellement l’aviateur Jean de Selys ? Pourquoi a-t-il effectuĂ© ce raid sans en avoir l’autorisation de sa hiĂ©rarchie militaire ? Plusieurs fake news circulent sur ses motivations et sur les consĂ©quences de cette attaque contre l’occupation allemande. « Parlons d’Histoire » les passe en revue dans un soucis de vĂ©ritĂ© historique et revient sur un acte hĂ©roĂŻque, inattendu et finalement trop peu connu.

    Le podcast est disponible sur LaLibre.be, ainsi que sur les principales plateformes de streaming, telles que Spotify et Apple Podcasts.

  • Dans la soirĂ©e du 9 novembre 1989, les Berlinois vivent un moment inespĂ©rĂ©, une vĂ©ritable libĂ©ration. Dans une confusion totale, et sur fond de malentendu, le Mur de Berlin ne semble plus infranchissable. Les gardes-frontiĂšres de Berlin-Est, non-informĂ©s par leur hiĂ©rarchie d’une quelconque dĂ©cision, hĂ©sitent. Mais vu l’ampleur du mouvement, ils finissent par laisser passer des dizaines de milliers d’habitants en liesse qui rejoignent ainsi pacifiquement Berlin-Ouest. L’une des plus grandes pages de l’Histoire du XXe siĂšcle se tourne enfin.

    Dans l’ancienne capitale du TroisiĂšme Reich, la population n’y croyait plus. Elle qui Ă©tait sĂ©parĂ©e depuis trois dĂ©cennies par ce « mur de la honte » de 155 kilomĂštres. ImposĂ© en pleine nuit dans une rare brutalitĂ© psychologique par les SoviĂ©tiques en aoĂ»t ’61, ce Mur Ă©tait devenu l’affreux symbole d’une longue guerre froide entre le bloc de l’Est et les pays occidentaux.

    « Parlons d’Histoire » revient sur les origines, la construction et la chute du Mur de la honte qui aura divisĂ© Berlin pendant 28 longues annĂ©es.

    Pour Ă©voquer ce sujet historique, nous recevons Patrick Weber, historien, journaliste et scĂ©nariste de la BD « Berlin ‘61 », sorti aux Editions Anspach. Les dessins sont signĂ©s Baudouin Deville.

  • À l’origine, la Belgica Ă©tait un baleinier Ă  vapeur norvĂ©gien, construit en 1884. Un trois-mĂąts de prĂšs de 35 mĂštres de long. Mais lorsqu’il fut rachetĂ© douze ans plus tard par le commandant Adrien de Gerlache, c’est pour une toute autre aventure : la dĂ©couverte et la cartographie de l’Antarctique. Un projet sous pavillon belge mais avec – chose rare Ă  l’époque – une Ă©quipe internationale Ă  bord.

    Cette expĂ©dition polaire va imposer un lifting de taille au bateau. Il faut renforcer sa coque et son gouvernail pour mieux rĂ©sister Ă  la glace. Le commandant fait aussi installer un laboratoire pour y rĂ©aliser les nombreuses recherches scientifiques prĂ©vues. Lorsque la Belgica quitte le port d’Anvers en 1897, on dĂ©nombre Ă  son bord 19 hommes, de grands chercheurs, pas toujours expĂ©rimentĂ©s, mais aussi une montagne de charbon, des provisions et une demie-tonne d’explosifs.

    Une fois arrivĂ© dans le pĂŽle Sud, le navire est vite pris au piĂšge de la glace. Commence alors une aventure humaine incroyable, oĂč ambition, hĂ©roĂŻsme et peur se mĂ©langent. Le cauchemar hivernal durera plus d’un an dans un isolement extrĂȘme. L’équipage devra affronter le froid, les maladies, la faim, mais aussi le dĂ©sespoir et la folie.

    Attention, froid devant ! « Parlons d’Histoire » s’immisce dans une mĂ©morable expĂ©dition de l’extrĂȘme.

  • Le 18 juillet 1991, Ă  7h25, le rĂ©veil fut brutal pour les habitants du quartier de Cointe, sur les hauteurs de LiĂšge. Des coups de feux firent sursauter tous les habitants de l’immeuble Ă  appartements qui jouxte le petit parking du Domaine de la Tourelle. Au moment d’entrer dans sa voiture, en compagnie de sa compagne Marie-HĂ©lĂšne Joiret, AndrĂ© Cools est froidement abattu de deux balles. Une autre blessera griĂšvement Marie-HĂ©lĂšne Joiret.

    AndrĂ© Cools, qui git dans une spectaculaire mare de sang, est loin d’ĂȘtre un inconnu. Ancien vice-Premier ministre et ancien prĂ©sident du Parti socialiste, c’est un homme de pouvoir, d’influence et de rĂ©seau. En affaires, comme en politique, il n’avait pas que des amis. Mais qui a bien pu assassiner le MaĂźtre de FlĂ©malle ? Les enquĂȘteurs s’attardent sur plusieurs pistes politico-financiĂšres, et plus particuliĂšrement sur des contrats d’armements oĂč des pots-de-vin et un financement occulte des partis socialistes francophone et flamand sont mis Ă  jour.

    « Parlons d’Histoire » revient sur l’assassinat d’AndrĂ© Cools qui a abouti Ă  une sĂ©rie de scandales politiques et Ă  une guerre des juges. Quant au commanditaire de l’assassinat, et malgrĂ© 13 inculpĂ©s, le doute plane encore et toujours.

    Pour Ă©voquer l’assassinat d’AndrĂ© Cools, « Parlons d’Histoire » reçoit Lily Portugaels, ancienne journaliste politique de La Libre Belgique et ex-Directrice de la Gazette de LiĂ©ge, ainsi que François Brabant, journaliste politique, fondateur du magazine Wilfried et auteur du livre « L’Histoire secrĂšte du PS LiĂ©geois ».

  • La soirĂ©e du 14 janvier 1989 restera marquĂ©e par un Ă©vĂšnement hors du commun : l’enlĂšvement d’un dirigeant politique de premier plan Ă  Bruxelles. La victime de ce rapt n’est autre que Paul Vanden Boeynants, Ministre d’État, nommĂ© Premier ministre belge Ă  deux reprises, mais aussi homme d’affaires issu d’un milieu modeste.

    Au cours de la soirĂ©e, la voiture de « VDB » est retrouvĂ©e dans le garage de son immeuble. La portiĂšre de son vĂ©hicule est ouverte. À terre, les enquĂȘteurs retrouveront une chaussure, sa pipe et son appareil auditif. L’emballement mĂ©diatique est immĂ©diat. Le lendemain, il n’y aura pas une revendication, mais deux ! La captivitĂ© durera 30 jours. Paul Vanden Boeynants s’en sortira aprĂšs le paiement d’une rançon importante. A peine libĂ©rĂ©, le « vieux crocodile » donnera de multiples dĂ©tails lors d’une confĂ©rence de presse aussi mĂ©morable que surrĂ©aliste.

    « Parlons d’Histoire » retrace cet Ă©pisode rocambolesque de la vie politique et judiciaire belge en compagnie de Pierre Marlet, journaliste Ă  la RTBF et co-auteur du livre « Sur la piste du crocodile » et de Kathryn Brahy. En tant que journaliste Ă  RTL-TVI, elle avait recueilli les aveux de la bande Haemers.

  • Trois mois aprĂšs la capitulation allemande du 8 mai ’45, la DeuxiĂšme guerre mondiale se poursuit dans le Pacifique. MalgrĂ© des mois passĂ©s sous un dĂ©luge de bombes amĂ©ricaines, le Japon refuse de rendre les armes. Les États-Unis veulent la capitulation de l’archipel et faire juger son Empereur Hirohito pour crime contre l’HumanitĂ©. MalgrĂ© l’ultimatum, les Japonais refusent de cĂ©der.

    Dans la matinĂ©e du 6 aoĂ»t 1945, un bombardier amĂ©ricain B-29 survole le Japon. À son bord, une bombe joliment prĂ©nommĂ©e Little Boy. En rĂ©alitĂ©, c’est la bombe A, la plus puissante arme jamais crĂ©Ă©e par l’homme. AprĂšs quelques hĂ©sitations Ă  cause de la mĂ©tĂ©o, la cible est identifiĂ©e : la ville industrielle d’Hiroshima et ses 300.000 habitants.

    La bombe atomique est larguĂ©e. Elle explosera Ă  600 mĂštres du sol pour augmenter son impact. L’éclair de feu est fulgurant. Dans un rayon de 500 mĂštres, la tempĂ©rature de la bulle de gaz est de 4.000 degrĂ©s Celsius. Se forme ensuite un gigantesque nuage en forme de champignon. L’attaque fait 70.000 morts, plusieurs dizaines de milliers de blessĂ©s et des victimes de radiations. Le bilan final s’élĂšvera Ă  140.000 victimes.

    MalgrĂ© ce drame, le Japon rĂ©siste. Et les soviĂ©tiques passent Ă  l’offensive
 Le prĂ©sident amĂ©ricain, Harry Truman, ordonne de larguer la deuxiĂšme bombe atomique qu’il possĂšde trois jours plus tard. Elle rasera cette fois la ville de Nagasaki.

    « Parlons d’Histoire » revient sur une invention aussi exceptionnelle que dramatique en compagnie de Didier Alcante, scĂ©nariste de la BD « La bombe ». Celle-ci retrace l’incroyable histoire vraie de l’arme la plus effroyable jamais crĂ©Ă©e.

  • "Parlons d’Histoire" retrace le parcours exceptionnel d’un monarque particuliĂšrement populaire auprĂšs des Belges, ainsi que le choc national que reprĂ©senta sa mort.

    Le roi Baudouin Ă©tait un homme proche du peuple, aimĂ©, adulĂ© parfois. Un homme sensible, profondĂ©ment croyant et humain. Lorsqu’il prĂȘte serment, en 1951, il n’a que 20 ans. Son destin est dĂ©jĂ  frappĂ© par la tragĂ©die de la perte de sa mĂšre
 Ă  l’ñge de 4 ans seulement, et par la Seconde Guerre mondiale. Au moment oĂč il monte sur le trĂŽne, le pays est divisĂ© par une Question royale encore brĂ»lante et une guerre scolaire qui resurgit.Les dĂ©cennies suivantes seront marquĂ©es par des Ă©vĂšnements politiques majeurs, comme l’indĂ©pendance du Congo et une succession de rĂ©formes institutionnelles qui façonneront une autre Belgique. Son rĂšgne s’étendra sur 42 annĂ©es."Parlons d’Histoire" retrace le parcours exceptionnel d’un monarque particuliĂšrement populaire auprĂšs des Belges, ainsi que le choc national que reprĂ©senta sa mort, le 31 juillet 1993. Un entretien avec Vincent Dujardin, historien Ă  l’UCLouvain, et Francis Van de Woestyne, journaliste et ancien rĂ©dacteur en chef de La Libre Belgique.

  • Certains chevaliers ont plus marquĂ© l’Histoire que d’autres. Par leur bravoure ou leurs secrets. Dans le cas des Templiers, c’est la disparition de leur probable trĂ©sor qui a contribuĂ© Ă  en faire une lĂ©gende. Ils ont marquĂ© le Moyen-Âge et le temps des croisades.

    Pourtant, tout part d’une petite organisation religieuse et militaire chargĂ©e de protĂ©ger les pĂšlerins qui se rendent en Terre Sainte. Mais trĂšs vite, cette police de la route va monter en puissance au point de susciter mĂ©fiance et envi.

    A travers un entretien avec l’anthropologue de l’UCLouvain Alain Reyniers, « Parlons d’Histoire » veut discerner le vrai du faux, le mystique du mythique d’un ordre qui a disparu de maniĂšre soudaine. De quoi inspirer nombre d’auteurs et de rĂ©alisateurs.

  • Les fans de foot s’attendaient Ă  une rencontre mĂ©morable, Ă  une grande fĂȘte du sport
 Nous sommes, le 29 mai 1985 Ă  Bruxelles. Il fait beau, chaud mĂȘme dans le stade du Heysel qui accueille ce jour-lĂ  la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Sur le terrain, les deux plus grands clubs du continent doivent se faire face. D’un cĂŽtĂ©, le club anglais et tenant du titre, Liverpool, et de l’autre, la Juventus, tenante de la Coupe des Coupes. Dans le club de Turin, on dĂ©nombre plusieurs Champions du Monde de ’82. Parmi eux, la star et le double laurĂ©at du Ballon d’Or, un certain Michel Platini.

    Sur papier, la confrontation s’annonce donc redoutable, immanquable. Mais voilĂ , dans les gradins surpeuplĂ©s ce soir-lĂ , l’affrontement a lieu aussi
 et de maniĂšre nettement moins sportive. Les hooligans anglais cherchent le contact physique. Il y a un sentiment de revanche dans l’air, car un an plus tĂŽt, la finale entre Liverpool et la Roma avait dĂ©jĂ  mal tournĂ©e. RĂ©sultat, les grilles de sĂ©parations des spectateurs et les murets de sĂ©curitĂ© s’effondrent. C’est le chaos le plus total. Le choc est immense, le deuil international, la tragĂ©die inoubliable


    Pour Ă©voquer le drame du Heysel qui a fait 39 morts et plus de 400 blessĂ©s, « Parlons d’Histoire » reçoit des tĂ©moins de premier plan : Jean-Claude Matgen (ancien journaliste sportif et judiciaire Ă  La Libre), Robert Collignon (ancien Ministre-prĂ©sident wallon et PrĂ©sident la Commission parlementaire d’enquĂȘte sur le drame du Heysel), Marc Lerchs (ambulancier-sauveteur au moment des faits) et Laurent DeprĂ© (rĂ©dacteur en chef de ParisMatch.be et ancien ramasseur de balle).

  • Toute sa vie, Charles a Ă©tĂ© sous les projecteurs
 Ă  l’exception d’une quinzaine d’annĂ©es passĂ©es dans l’ombre de sa premiĂšre Ă©pouse, la princesse Diana. Toute sa vie, il a attendu ce moment, celui d’ĂȘtre couronnĂ© roi d’Angleterre. Le prince de Galles Ă©tait mĂȘme devenu l’hĂ©ritier le plus ancien dans l’ordre de succession au trĂŽne britannique. A 74 ans, il est aussi le monarque le plus ĂągĂ© Ă  entrer en fonction.

    Le prince Charles est devenu le roi Charles III au dĂ©cĂšs de sa mĂšre, Elisabeth II. C’était le 8 septembre 2022. Le 6 mai 2023, au cƓur de l’Abbaye de Westminster, Charles III sera officiellement couronnĂ©.

    En compagnie d’Emmanuelle Jowa, journaliste de Paris Match spĂ©cialisĂ©e dans la couverture des monarchies, « Parlons d’Histoire » revient sur son parcours, sa formation, son caractĂšre, ses passions, mais aussi sur sa vie privĂ©e qui a tant fait couler d’encre. Enfin, nous Ă©voquons les grands dĂ©fis qui attendent le nouveau monarque du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth.

  • Il fĂ»t arrĂȘtĂ© sur le Mont des Oliviers, jugĂ© de maniĂšre expĂ©ditive, flagellĂ©, torturĂ© et obligĂ© de porter la croix sur laquelle il sera crucifiĂ©. A l’occasion de la cĂ©lĂ©bration par les catholiques de la fĂȘte de PĂąques, « Parlons d’Histoire » se plonge dans le rĂ©cit des derniĂšres heures de JĂ©sus de Nazareth.

    Que disent prĂ©cisĂ©ment le Nouveau testament et les textes apocryphes sur la « Passion du Christ » ? Entre Ă©lĂ©ments historiques et interprĂ©tations thĂ©ologiques, nous Ă©voquons - sans aucun doute - l’épisode le plus marquant et incontournable pour les chrĂ©tiens. Le fondement mĂȘme du christianisme.

    Pour en parler, nous recevons Bosco d’Otreppe, journaliste Ă  La Libre Belgique, responsable des pages DĂ©bats et de la couverture de l’actualitĂ© religieuse.

  • Le royaume de Belgique cĂ©lĂ©brera en 2030 ses 200 ans d’existence. Mais tout le monde ne se rĂ©jouit pas de cet anniversaire. En Flandre, plus particuliĂšrement, les nationalistes rĂȘvent de confĂ©dĂ©ralisme, certains imaginent mĂȘme la crĂ©ation d’une rĂ©publique de Flandre. A leurs yeux, l’émancipation du mouvement flamand doit ĂȘtre totale.

    Mais comment est nĂ© ce « mouvement flamand », comment a-t-il traversĂ© les siĂšcles ou les dĂ©cennies ? Se pencher sur la question, c’est oser Ă©voquer des tabous, comprendre les dĂ©chirures politiques, interprĂ©ter certains symboles et observer des revendications linguistiques se muer en programmes socio-Ă©conomiques.

    « Parlons d’Histoire » se penche sur la Flandre et sur le Vlaamse Beweging en compagnie de Herman Van Goethem (recteur de l’UniversitĂ© d’Anvers et historien), Chantal Kesteloot (docteure en Histoire contemporaine et membre du Cegesoma – Les Archives de l’État) et Jan Peumans (ancien prĂ©sident du Parlement flamand et ancien sĂ©nateur N-VA).

  • L'une des pires pages de l’Histoire de l’HumanitĂ© s‘est Ă©crite Ă  Auschwitz. Plus d’un million de victimes ont perdu la vie dans ces camps d’extermination nazi. Hommes, femmes et enfants ont Ă©tĂ© gazĂ©s au Zyklon B, torturĂ©s ou sont morts de faim, de maladies ou d’épuisement. Il faudra attendre l’arrivĂ©e d’une division de l’ArmĂ©e rouge de l’Union soviĂ©tique, le 27 janvier 1945, pour libĂ©rer les 7.000 derniers prisonniers survivants des camps d’Auschwitz et de Birkenau. Ces mĂȘmes soldats venaient de sauver l’Ukraine de l’emprise nazie


    Pour Ă©voquer la Shoah, « Parlons d’Histoire » s’est rendu Ă  Auschwitz, en Pologne. En compagnie d’un remarquable passeur de mĂ©moire, le Belge Simon Gronowski (ancien rescapĂ© du convoi N°20 parti de la caserne de Dossin), ainsi que d’une centaine d’élĂšves de 17 ans. Ce voyage scolaire organisĂ© par le War Heritage Institute, offre Ă  ces jeunes la possibilitĂ© de voir par eux-mĂȘmes l’horreur des camps de concentration qui ont fait six millions de morts. Nous entendrons aussi le tĂ©moignage bouleversant d'un survivant de cette usine de la mort...

  • D’abord de la fumĂ©e blanche qui s’échappe de la Chapelle Sixtine, ensuite une locution latine : « Habemus Papam ». Nous sommes le 2 mars 1939 sur la Place Saint-Pierre de Rome. AprĂšs trois tours de scrutins, les 62 cardinaux Ă©lisent le cardinal Eugenio Pacelli comme successeur de Pie XI dĂ©cĂ©dĂ© vingt jours plus tĂŽt. Le favori du Pape dĂ©funt choisira le nom de Pie XII. Quelques mois avant le dĂ©but de la Seconde guerre mondiale, le camerlingue et secrĂ©taire d’état du Vatican prend la tĂȘte de l’église catholique Ă  l’ñge de 63 ans.

    Son pontificat durera 19 ans. Il sera décrié par certains dramaturges et observateurs. Son bilan sera dÚs lors contesté aprÚs sa mort. En cause, son rÎle et son impartialité apparente pendant la guerre et la shoah. Mais voilà, depuis, les archives du Vatican ont été rendues publiques. Une aubaine pour les historiens.

    Pour « Parlons d’Histoire », les historiens Vincent Dujardin (UCLouvain), Jan De Volder (KULeuven) et CĂ©cile Vanderpelen (ULB) se penchent sur le pape Pie XII face Ă  la barbarie nazie. Qu’a-t-il fait pour secourir les victimes ? Que rĂ©vĂšlent les archives du Vatican sur cette pĂ©riode sombre ? Comment expliquer le positionnement du Vatican face aux nazis ? Quel est le rĂ©el pouvoir politique du Pape face Ă  un rĂ©gime dictatorial ? Et sur quoi les historiens sont-ils en accord et en dĂ©saccord ?

  • JĂ©sus de Nazareth serait nĂ© le 25 dĂ©cembre de l’An 1 dans une Ă©table de BethlĂ©em, en JudĂ©e. Tel est en tout cas le rĂ©cit de la NativitĂ© diffusĂ© au sein de la plupart des Ă©glises chrĂ©tiennes. Entre rĂ©alitĂ©s historiques, traditions et rĂ©cits apocryphes, les versions divergent, se contredisent ou se complĂštent parfois.

    Les cĂ©lĂ©brations de NoĂ«l nous incitent Ă  vouloir comprendre l’origine de cette fĂȘte, mais aussi et par la mĂȘme occasion, celle de l’ùre chrĂ©tienne. Entre mythes et faits historiques, que sait-on prĂ©cisĂ©ment sur la naissance du Christ ?

    « Parlons d’Histoire » se plonge dans un rĂ©cit qui a beaucoup Ă©voluĂ© Ă  travers les siĂšcles.

  • Un conte de fĂ©e peut vite se transformer en cauchemar. La princesse StĂ©phanie de Belgique en a fait la triste expĂ©rience. La deuxiĂšme fille du roi LĂ©opold II Ă©tait promise Ă  un destin prestigieux. Et pour cause, en Ă©pousant le sĂ©duisant archiduc Rodolphe d’Autriche-Hongrie, StĂ©phanie de Belgique allait devenir ImpĂ©ratrice. Le couple devait succĂ©der Ă  l’Empereur austro-hongrois François-Joseph et Ă  son Ă©pouse Sissi. C’était Ă©crit, nĂ©gociĂ© mĂȘme entre Bruxelles et Vienne.Et pourtant, son mariage fut loin d’ĂȘtre heureux. Son Ă©poux, l’archiduc Rodolphe, dĂ©pressif et suicidaire, s’avĂšre aussi – trĂšs vite - fort peu fidĂšle. Une nuit d’hiver, il est retrouvĂ© mort en compagnie de sa trĂšs jeune maĂźtresse du moment. Les deux corps gisent dans un lit du pavillon de chasse de Mayerling, au sud-ouest de Vienne. Le mystĂšre demeure sur les circonstances exactes du drame.En compagnie du journaliste et historien Patrick Weber, « Parlons d’Histoire » revient sur un destin brisĂ©, sur un scandale qui poussa injustement la princesse StĂ©phanie de Belgique dans un veuvage « honteux » et, finalement, dans l’oubli.