Avsnitt

  • En ce temps d’hiver où l’on songe à l’extrême, on vous propose des réalisations pendant deux semaines qui, chacune à leur manière, passent par un état-limite. Expérience limite par essence, ce temps de suspens où, le cœur éteint, une autre expérience fait son chemin en nous, celle des Morts Imminentes. Ils sont plusieurs à avoir vécu une expérience de mort imminente, une EMI (ou NDE en anglais). Quatre récits s’enchâssent avec des récurrences dans l’expérience, le tunnel, le calme, la lumière, la musique et surtout un calme ou une béatitude d’amour. Michèle Anne De Mey en a tiré un magnifique spectacle conçu avec Jaco Van Dormael, Amor( visible à Bruxelles à Wolubilis les 19, 20 et 21 décembre) . Après sa très longue EMI, Jean-Yves Leloup se convertit, commence ses recherches spirituelles et rejoindra les dominicains à Toulouse avant de devenir prêtre orthodoxe. Jean-Claude Neckelbrouck quant à lui vit un grand calme qui le trouble et trouble ses convictions. Le docteur Jean-Jacques Charbonnier, tenant d’une conscience extraneuronale qui fonctionnerait comme émettrice et réceptrice, nous livre sa vision des choses. Réalisation : Pascale Tison

      

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  • En ce temps d’hiver où l’on songe à l’extrême, on vous propose des réalisations pendant deux semaines qui, chacune à leur manière, passent par un état-limite. Ce soir, c’est la vieillesse qui sera notre expérience de l’extrême, avec ‘Le corps des vieux’. Une jeune femme va de maison en maison. Elle fait le ménage, donne les repas, fait les toilettes. À travers une galerie de portraits, se déploie le monde multiple et invisible de celles et ceux qui vieillissent dans la solitude. Dans les gestes de soin et le partage de la lenteur, la jeune femme écoute et vacille. Jeux de textures sonores, gestes et silences accompagnent la voix de l'autrice, comme un prolongement de la corporalité qui habite ce texte. Réalisation, prise de son - Léonie Tosi Texte, voix, bruitages - Anooradha Rughoonundun Une auto-production de L'attrape-voix, avec le soutien de la Communauté de Communes du Trièves, et de Radio Dragon Suivi de ‘Des poussières’, un travail de Julien Mergan sur sa grand-mère à la mémoire filante, réalisé dans le cadre de l’IAD.

      

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  • Une journée d’un village de l’Ardenne namuroise, de l’aube à la nuit, du printemps à l’hiver, de la naissance à la mort. Depuis que Quentin Jacques a quitté Bruxelles pour revenir habiter à la campagne, le désir de faire le portrait du village où il a élu domicile ne cesse de le tarauder ! Comme le langage sonore et radiophonique est son principal médium d'expression, il a décidé d'approcher les habitant.e.s de ce village ardennais pour recueillir leurs témoignages et tisser ceux-ci avec les ambiances et sons de l’entité. Afin de raconter l'histoire de l’entité au fil du temps, des saisons et des âges. Réalisation : Quentin Jacques Production : deux temps trois mouvements, avec le soutien de Gulliver

      

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  • "Publi Fluor" est un essai collectif autour du travail de Chrystel Crickx, qui découpait à la main et vendait à la pièce des lettres dans son magasin à Schaerbeek, entre 1975 et 2000. Le Groupe de recherche Crickx rassemble des artistes et des enseignants. En une trentaine d’années, la collectionneuse Astrid Ullens de Schooten Whettnall a rassemblé quelque 5500 photographies d’une centaine de photographes. Une sélection de sa collection a été présentée récemment aux Rencontres d’Arles sous le commissariat d’Urs Stahel. La collection se décline aujourd’hui en un beau livre : "SAGA. Une vie d’art et de regards, de Lewis Baltz à Tarrah Krajnak" (Ludion / Fondation A). Les photographes Alain Janssens, Jean-Marie Lecomte et Yves Leresche ont suivi la Meuse depuis sa source à Pouilly-en-Bassigny jusqu’à son embouchure en mer du Nord près de Rotterdam. Leurs images et les textes de Gilles Grandpierre composent "La Meuse, rives et récits", deux livres publiés par les éditions Noires Terres. Architecte et photographe, Pierrick de Stexhe a sillonné la Belgique pour capturer les principaux édifices du brutalisme, construits entre 1950 et 1980. Réalisées en noir et blanc avec une chambre technique grand format, ses images témoignent d’une histoire récente de notre architecture. "Brutalism in Belgium" est édité par Prisme Éditions. Réalisation : Fabrice Kada

      

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  • Rencontre avec Didier Van Cauwelaert pour L’enfant qui sauva la terre Et si l'avenir de l'humanité dépendait d'un enfant condamné par la médecine ? Et si sauver la planète était la clé de sa guérison ? L'année de ses douze ans, Thomas se prépare à mourir d'une maladie orpheline, lorsqu'une clown d'hôpital lui propose un marché : rejoindre un groupe d'enfants incurables qui soignent la Terre à distance. « Plus tu te battras pour préserver la vie de la planète, plus tu rendras ta guérison nécessaire ». Mythomane, créature surnaturelle ou simple bénévole prête à tous les stratagèmes, qui est cette inconnue décidée à transformer un petit condamné en sauveur ? Réussira-t-elle le pari fou de donner à un gamin perdu une raison de survivre ? Réalisation Pascale Tison

      

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  • Le récit autobiographique " Bubelè, l'enfant à l'ombre " d’Adolphe Nysenholc, interprété par Pierre Sartenaer, raconte avec humour et tragique l’expérience de l’enfant caché qu’il fut, dès ses 3 ans, chez un couple modeste à Ganshoren. Sa mère l'y conduit en tram ; il tente de capter les dernières images, senteurs et paroles de sa mère dont il subsiste une photo. Entre oncle et tante flamands adoptés et un oncle réel, revenu de l’enfer, le petit se sera divisé comme l’enfant du jugement du roi Salomon. Finalement placé dans un home après guerre pour enfants juifs, il découvre Chaplin et s’identifie au Kid. Adolphe Nysenholc deviendra un des spécialistes mondiaux de Charlie Chaplin. Un texte d'Adolphe Nysenholc interprété par Pierre SartenaerPrise de sons: Antoine DuwaertsRéalisation: Pascale TisonDeuxième partie, suivie d'un entretien avec l'auteur

      

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  • Le récit autobiographique « Bubelè, l’enfant à l’ombre » d’Adolphe Nysenholc, interprété par Pierre Sartenaer, raconte entre humour et tragédie l’expérience de l’enfant caché qu’il fut, dès ses 4 ans, chez un couple modeste à Ganshoren. Sa mère le conduit en tram chez ceux qui vont l’accueillir ; il tente de capter les dernières images, senteurs et paroles de sa mère dont il subsiste une unique photo. Entre oncle et tante flamands adoptés et un oncle réel, revenu de l’enfer d'Auschwitz, le petit se sentira divisé comme l’enfant du jugement du roi Salomon. Finalement placé dans un home pour enfants juifs après guerre, il découvre Chaplin et s’identifie au Kid. Adoplphe Nysenholc deviendra un des spécialistes mondiaux de Charlie Chaplin. Avec Pierre Sartenaer, une réalisation de Pascale Tison, prise de sons Antoine DuwaertsUn livre publié chez L'Harmattan et Espace Nord

      

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  • Si les victimes de violences sexuelles ne parlent pas, c’est souvent parce que les mots manquent ou que la parole est bâillonnée. Mais c’est aussi parce que les oreilles sont bouchées, les oreilles pour écouter ce qu’elles ont à dire. Écouter, faire émerger la parole, nommer la violence et accompagner les victimes sur un nouveau chemin, c’est le quotidien des écoutantes du Collectif Féministe Contre le Viol. Des femmes engagées qui répondent aux appels sur les lignes Viols Femmes Informations et Violences Sexuelles dans l'Enfance. Grâce à elles, les victimes ne sont plus seules, elles sont écoutées et on les croit, souvent pour la première fois.Épisode 3 – On vous croitÉpisode 4 – On est là pour vous‘Les Ecoutantes’ est un documentaire en 4 épisodes de Delphine Dhilly et Eric Le Ray, réalisé par Oskar et produit par Création Collective

      

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  • L'exposition 'Explorers and Tourists – Travel Photographie', à voir à la Tiny Gallery à Bruxelles jusqu’en mars 2025, plonge les visiteurs dans l'âge d'or de la photographie de voyage à travers les plaques stéréoscopiques et les stéréoscopes, offrant une expérience 3D unique. Elle met en valeur les prouesses technologiques et met en lumière le travail des photographes amateurs et explorateurs, hommes et femmes, qui ont documenté des paysages, des cultures et des moments historiques à travers le monde. Avec Audrey Contesse de l’ICA, présentation du film Les Nouvelles Ruralités, réalisé par Camille Van Durme et commandé par l'ICA (Institut Culturel d'Architecture Wallonie-Bruxelles). Le film explore les territoires ruraux de Wallonie. Ce road movie restitue les promenades architecturales organisées pendant l’été 2024 par l’ICA et annonce les rencontres de l’automne. Réalisation Yves Robic

      

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  • Cap sur la Gaume ! Christine Van Acker nous raconte en deux épisodes les vieux cafés aujourd'hui disparus, où tant de vies se sont croisées. "Depuis que nous avons acheté un ancien café , à Lambermont (Muno), nous dit Christine Van Acker, nous nous sommes intéressés à son histoire, ainsi qu’à celle de tous les autres, innombrables, officiels ou clandestins, désormais fermés dans la région (Sud Luxembourg). Les enterrements, les mariages, le tirage au sort des conscriptions (les émotions s'accompagnant d'une soif intense...), l'affouage (parts de bois tirées au sort pour les habitants, le bistrot pouvait se déplacer en pleine forêt, avec la musique), tout ce que draine la sortie d'une messe, le sacrifice du cochon, la tonte des moutons, la rentrée d'une charretée de foin, la conduite du fumier, voilà bien des prétextes pour aller boire un coup ! Aujourd’hui Christine Van Acker voit les hommes se retrouver, lors de la préparation de fêtes locales. Ils sont là debout dans le froid, la bouteille de goutte à la main. L’habitude perdure, sans le bistrot. Une réalisation de Christine Van Acker, un mixage de Thierry Van Roy

      

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  • Lou est une jeune femme survoltée et sans filtre, à l’imagination vagabonde, écolo novice. Alors qu’elle cherche à acheter une machine à laver, elle réalise que toutes les machines en vente possèdent bien plus de fonctionnalités que le monde n’en requiert. Comment diable le monde a-t-il pu passer de l’utile au superflu ? En quête de justice et de vérité sur la fabrique des innovations inutiles, elle se rend aux Archives. Entre deux pages de registres de brevets technologiques, elle tombe sur un nom, Lucien Grenat. L’ingénieur qui inventa le premier programme “débile” pour machine à laver, en 1972. C’est lui, décide-t-elle, et son programme, qui firent tout basculer. En imaginant le monde en 1972, elle s’y retrouve, et rencontre Lucien. Sur le mode du jeu, pris de frénésie, ils deviennent architectes d’un futur où tout objet est stabilisé à son état de Maturité Innovationnelle. Ce futur prend forme à nos oreilles. Nous sommes en 2072 et assistons à une grande fête dont la machine à laver est le clou. Une utopie radiophonique documentée de Mathilde Schoenauer Sebag, mixage Vincent Venet Coproduction Transcultures et Utopiana, avec le soutien du FACR et de Gulliver.

      

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  • Michel Goyon réalise depuis près de trente ans un fascinant jeu de virtuose de coloration et de découpage à partir de cahiers qui prennent la forme de livres animés que l’on pourrait apparenter aux livres pop-up. Ce travail multidimensionnel nous convoque à une hybridation même des imaginaires. Une hybridation qui du fait de sa dimension cinétique prend dès lors des allures quasi cinématographiques. Arborescences – Rétrospective Michel Goyon est à voir jusqu’au 13 avril 2025 au musée Art et marges à Bruxelles. Rencontre ensuite avec l’urbaniste Aglaé Degros. Comment aborder le milieu rural aujourd’hui comme un espace à part entière et éviter ainsi son délitement et sa suburbanisation. Préservation d’espaces naturels mutualisés, mobilité adaptée et justice territoriale sont les enjeux de cette nouvelle ruralité. Réalisation Yves Robic

      

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  • Boualem Sansal, arrêté le 16 novembre en Algérie et placé depuis le 21 en détention provisoire, court le risque d’une peine de prison à perpétuité pour “atteinte à l’intégrité du territoire national”. Ce qui équivaut, en Algérie, à un “acte de terrorisme”. L’arrestation de Boualem Sansal et cette menace qui pèse sur sa vie suscitent notre émotion, notre écœurement, notre colère, mais aussi une terrible sensation de déjà-vu. Boris Pasternak en Union soviétique bien sûr, et tant d’autres… C’est généralement aux intellectuel·les que les régimes qui veulent durcir le ton s’en prennent d’abord, afin d’en faire des exemples aux yeux du reste de la société et décourager toute velléité d’opposition contre le récit “national” mis en place par ces régimes pour s’auto-légitimer. Pascale Tison avait rencontré l'auteur franco-algérien en 2019 à la Foire du Livre, il venait de publier : "Le train d’Erlingen ou la métamorphose de Dieu". Tout un programme.Photo Boualem Sansal en septembre 2015, par Joël SAGET / AFP / Belga Image

      

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  • Au printemps 1956, le musicien et collecteur Sergio Liberovici, parcourt le Val de Cogne au Val d’Aoste. La chanteuse qui s’exécute devant lui et devant son enregistreur Nagra est une dame âgée que l’on surnomme dans le village, La Piéròtta. Pour lui, elle exécutera cinq chants. Péroline Barbet interroge la trace et la mémoire orale des lieux. Avec ces archives musicales comme point de départ du voyage, il sera question d’amour et d’abandon, de délivrance et d’exorcisme par le chant. Car chanter, c’est aussi survivre. Ce que démontre superbement ce documentaire de Péroline Barbet qui a bénéficié du Fonds Gulliver.Avec les témoignages d’Augustino Guichardaz, Lauris Filippini, Barbara Tutino, Patricia et Eufrosina Glarey, Nadia et Térésina Glarey, Mauro Balma, Carlo Rossi, Liliane Bertolo Boniface. Réalisation: Péroline Barbet Musique : Ernest BergezPhoto : Alexis Berar

      

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  • En 1972, Alexandre Keresztessy, réalisateur pour l'émission " Folklore Wallon " de la RTB, se rend à Haccourt, en Belgique, pour tourner un documentaire sur les pratiques de sorcelleries. Soudain, à l'écran, un enfant surgit : le verbe haut, il raconte, dénonce, et rit. Sa gestuelle, sa conviction, ses mimiques, tout en lui attire l’attention. Cette séquence devient une archive culte. Près de 40 ans plus tard, happées par ce personnage, nous décidons de partir à sa recherche, au pays des macrales. Celui qui n'était jusqu'ici pour nous qu'une image fantôme, prend alors corps. Il devient, petit à petit, un être fait de récits, de paroles, de ces voix qui nous le racontent.Et puis, comme indissociable de son être, nous rencontrons Haccourt, ce village de carnaval, cul par-dessus tête, où tout est inversé : où les enfants parlent comme des adultes, les adultes jouent comme des enfants, où les hommes se déguisent en femmes. Un village où, de part et d'autre de la route qui le traverse, deux cafés, l'un rouge, l'autre bleu, jouent à la guerre. Une guerre de folklore sans conséquences ou presque, joyeuse et bruyante. Un village où l'on se raconte des histoires. " Y en a qui racontent… " Un village, lui aussi fait de récits et de rumeurs, où la fiction polissonne avec la réalité et où il est difficile de démêler le vrai du faux... Un documentaire de Florence Bruny et Garance Li, co-réalisé par Mathilde Billaud, et soutenu par Gulliver.

      

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  • Passeur de mémoires : Yves Robic a rencontré Eric Marchal de la fondation Famawiwi à Tournai, qui réaménage les anciens fours à chaux du Rivage Saint-André en lieu de mémoire, à travers des projets artistiques. Le Monty, à Genappe (photo), c’est un projet porté conjointement par la compagnie de marionnettistes le TOF théâtre, et les pouvoirs locaux. Avec l’aide du bureau d’architectes Karbon’, il redonne vie à un bâtiment art-déco qui se délabrait. Christine Van Acker a visité cet ancien cinéma qui offre désormais une librairie, une nouvelle scène pour 150 spectateurs, une épicerie citoyenne, une immense bibliothèque de livres à donner... Focus ensuite, avec Fabrice Kada, sur le 9e numéro de la revue Dérivations, sorti cet automne. La revue pour le débat urbain tente ici d’approcher les particularités des territoires ruraux et de ceux qui y vivent (humains ou non).

      

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  • Rencontre avec le diamantaire anversois Arthur Langerman, à l’occasion de la sortie du livre Dessins du diable Diamantaire anversois émérite, pionnier du diamant de couleur, Arthur Langerman a constitué la plus grande collection au monde d’images antisémites avant de la léguer à un institut à Berlin qui porte son nom. Le 28 mars 1944, la Gestapo arrête ses parents, déportés à la caserne Dossin puis à Auschwitz. Sentant la fin proche, les Allemands confient Arthur à la pouponnière rue Baron de Castro à Etterbeek. Une intervention de la Reine Elisabeth aurait suspendu la déportation d’une centaine de bébés, dont Arthur. Arthur commence alors une formation de clivage de diamants à Anvers. Il n’aime pas trop ça mais il veut échapper à tout prix à la pauvreté qu’il a connue. Il se spécialise, dans les années 1980, dans la taille du diamant de couleur. Constituer peu à peu sa collection est une manière pour lui d’engager une thérapie. Un livre écrit par José-Alain Fralon, Dessins du diable (M.E.O. éditions), retrace cet itinéraire hors du commun. Réalisation Pascale TisonPhoto : Arthur Langerman au Memorial de Caen le 21 mars 2017 - CHARLY TRIBALLEAU / AFP/BelgaImage

      

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