Avsnitt
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Dans cet épisode, on a rencontré Eva, fêtarde et militante au sein du collectif Planète Boumboum. Après des années de lutte écologiste et féministe, et à force de ne pas vraiment trouver sa place dans les manif, elle a choisi d’y incorporer la fête. Sans se douter qu’elle finirait par passer son été en tournée dans les festivals !
L’objectif de Planète Boumboum et d’Eva : ramener la teuf dans les manifs, et les manifs dans la teuf, pour rendre les luttes joyeuses et accessibles.
Bonne écoute !
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Pour cet épisode, on a réussi à attraper Pauline & Louis, fondateurs du festival Pete The Monkey, à quelques semaines de sa 11ème édition. On s’est assises avec eux dans les loges de leur salle de concert, le Pop up du label, pour les questionner sur leur rôle d’organisateur de fête responsable. Parce que quand on est allé à Pete the Monkey, on s’est rendu compte qu’on a pas fait la fête comme d’habitude, c’était plus conscient et en plus, à l’inverse d’un samedi soir à Paris, on avait appris plein de choses. On leur a notamment demandé comment est-ce qu’on construit une fête qui a du sens et qui rassemble, et s’il est indispensable de la penser comme ça pour qu’elle soit réussie ?
Bonne écoute !
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Saknas det avsnitt?
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Dans cet épisode, on a rencontré Claire Touzard, journaliste, militante et autrice de deux livres dont “ Sans alcool " qui raconte son parcours vers la sobriété.
La sobriété, c’est un sujet qui interroge de plus en plus de fêtards, et dont on avait vraiment envie de parler dans ce podcast. Car en écoutant Claire, on a réalisé que l’acte de sobriété allait bien plus loin que de refuser une bière en soirée, que cette décision infusait tous les pans de la vie, et qu’elle était peut-être plus militante que ce que l’on pense.
Bonne écoute !
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Dans cet épisode, on a rencontré une personne dont le quotidien est de penser nos nuits : Frédéric Hocquard, adjoint à la maire de Paris, est en charge de la vie nocturne parisienne. On ne savait même pas que c’était un vrai travail, alors on est allé le rencontrer, dans son bureau de l’Hôtel de Ville. Avec lui, on a compris que la fête ce n’était pas qu’une question d’insonorisation et de voisins qui gueulent : la nuit à Paris a toujours été politique, et elle continuera d’être un espace de contestation, voire de révolution.
Bonne écoute !
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Aujourd’hui, on part à la rencontre d’Alan, réalisateur et photographe, qui a longtemps eu du mal à écouter ses besoins, dans la vie comme dans la fête. Jusqu’au jour de sa rencontre avec la communauté sexpositive, après un burn out. Un nouveau monde qui a complètement bouleversé sa vie, et qui remet le consentement au centre de toutes les interactions, pour surtout respecter la liberté de chacun.
Avec Alan, nous nous sommes interrogées sur les codes de la fête : comment prétendre la rendre plus safe sans éducation au consentement, et lorsque bien souvent nos états de conscience y sont altérés ? Quelles alternatives propose la communauté sexpo ? Est-ce que, si la fête reproduit souvent les injonctions sociales et les violences systémiques, les évènement sexpositifs peuvent constituer une solution ?
Bonne écoute !
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Dans cet épisode, nous partons à la rencontre de Juliette. Avec elle, nous allons découvrir qu’une angoissée de la vie, c’est souvent également une angoissée de la fête… Juliette a longtemps balancé entre l’envie d’être là où il faut, en créant son personnage social des nuits parisiennes, et une forme d’anxiété sociale qui empêche parfois de complètement lâcher prise. Parce que bien souvent, on apprend à faire la fête en même temps que l’on cherche à savoir qui l’on est vraiment, que l’on commence à se construire.
Alors quelle place pour être soi-même dans la fête ? Peut-on vraiment lâcher prise ? Comment cette surenchère d’évènements et de fêtes propres à la capitale peut parfois être génératrice d’angoisse, d’anxiété sociale ? Peut-on apprendre l’écoute de soi ? Pour savoir quand la fête vaut le coup, et quand on serait finalement mieux chez soi...
Bonne écoute !
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Aujourd'hui, on part à la rencontre de Benedetta, qui a co-fondé avec Romain le collectif Camion Bazar. Camion bazar, vous les avez sûrement croisé ces dernières années, dans les open air parisiens, ou sur la petite scène d’un festival, qui très vite devient celle que vous ne quittez plus.
Benedetta nous raconte la naissance de ce collectif qui, avec d’autres, a bousculé les codes de la fête à Paris. Et surtout, elle nous raconte comment, alors que le camion fête ses 10 ans, il a été question de se renouveler. Cet épisode, c’est l’occasion de se demander comment un artiste évolue, se réinvente : que fait-on, une fois que l’on a rangé les déguisements et les paillettes du début ? Comment démarrer un nouveau cycle, lorsque ce sont la colère et l’inquiétude qui nous guident désormais ?
Bonne écoute !
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Dans cet épisode, nous avons rencontré July, fêtarde invétérée, amoureuse de la nuit, mais aussi victime de sa violence et de son insécurité. July nous raconte comment elle a repensé sa place dans la fête, changé ses habitudes, et décidé de s’engager suite à un évènement qui a profondément bouleversé son rapport à la nuit. Bonne écoute !
TW : Cet épisode témoigne d'une agression sexuelle et peut heurter la sensibilité de certaines personnes.
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Cet épisode, c’est un épisode à deux voix, celles de JC & Cris. A plus de 50 ans, ils ont bien décidé de continuer la fête, et de ne surtout pas s’arrêter. La fête pour eux, c’est l’amour de la musique électro, la célébration de la vie, les rencontres avec de nouveaux amis, qui ont parfois l’âge de leurs enfants… Pour eux, faire la fête sans se soucier de l’âge, c’est l’occasion de rester actuel, de ne pas s’enfermer dans une boucle nostalgique, d’y embarquer parfois leur famille. Avec Jc & Cris, on parlera également, au milieu de quelques tintements de verre, des discriminations d’âge dans le milieu festif et de la nécessité de se justifier d’être encore là, de ne pas s’être rangé.
Bonne écoute !
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Dans cet épisode, nous avons rencontré Romain Brau : comédien, danseur, chanteur, sur les planches ou à l’affiche d’un film, en talons de 12cm ou en string brodé… Pour Romain, la fête, c’est l’occasion de faire les quatre cent coups, de transformer n’importe quel décors en joyeux bordel, d’enflammer le dancefloor et surtout, de ne pas passer inaperçu.
Résident du cabaret Madame Arthur et à l’affiche de son propre spectacle, il nous emmène de l’autre côté du décors, celui des fabricants de la fête. Il nous raconte comment l’humour et le divertissement permettent de créer des ponts, de casser les préjugés.
Si vous écoutez cet épisode avant le 21 avril, il reste peut-être encore quelques places pour son seul en scène, Allume les étoiles, aux Etoiles à Paris.
Bonne écoute !
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Dans cet épisode, nous avons rencontré Jo, aussi perfectionniste dans sa manière d’organiser sa vie, monter sa boite, prendre soin d’elle, qu’extrême dans son besoin de lâcher-prise. Jo, dans la vie comme dans la teuf, c’est tout ou rien. Un coca et au dodo ou une tournée de shot et un black-out. Avec Jo, on s’interroge sur ce que notre rapport à l’alcool dit de nous, et sur la difficile question de l’équilibre entre contrôle et excès. Bonne écoute !
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Dans cet épisode, nous avons rencontré Domi, co-fondatrice du collectif Consentis, DJ et oiseau de nuit. Longtemps, Domi a porté un combat féministe à travers la teuf, s’est battue pour changer les codes, parfois, elle s’est découragée. Avec elle, on parle du coût du militantisme et de la place des femmes dans la nuit. Bonne écoute ! ✨
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Dans cet épisode, nous avons rencontré Emmanuel, comédienne non-binaire. Mais nous avons surtout découvert Croque, son alter-égo noctambule, qui évolue - depuis maintenant un an - parmi les drag queen bruxelloises.
Avec Croque, nous allons voyager dans le monde des nuits queers, où plus qu’ailleurs règne une bienveillance qu’elle avait longtemps cherché.
Bonne écoute !
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Dans cet épisode, nous avons rencontré Fatiha. Elle nous raconte une vision de la fête qui dépasse la soirée arrosée du samedi soir : pour elle la fête, c’est dans la tête, c’est un état d’esprit, un passant qui la fait rire, un rayon de soleil. Avec elle, on apprend aussi qu’une fête réussie, c’est une fête voulue, une célébration et pas un échappatoire. Bonne écoute !
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Dans cet épisode, nous avons rencontré Souf, qui a longtemps dédié ses nuits à la fête, comme noctambule invétéré, comme organisateur et surtout comme militant au sein de la RDR (Réduction des Risques). Aujourd’hui, voilà deux ans qu’il a arrêté la fête, préférant le jour à la nuit, parfois trop sombre, trop excessive. Avec Souf, nous allons voyager dans le monde des collectifs parisiens, des nouvelles drogues et des soirées sans fin.
Bonne écoute !
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Après quelques années de fête à notre actif et deux ans de pandémie mondiale, on a dû se rendre à l’évidence : la fête n’est pas anodine.
Qu’elle soit la récompense d’une semaine acharnée de boulot ou un état d’esprit, la fête n’incarne pas seulement la recherche du plaisir, mais dit beaucoup de nous :
Pour certains un cercle militant, pour d’autre un espace cathartique… Pourquoi est-ce qu’on aime la fête autant qu’on peut la détester ? Est-ce que la fête est un refuge, ou au contraire un lieu mal encadré, qui exacerbe nos fragilités ?
Pour comprendre pourquoi la fête nous fait tourner la tête, nous avons rencontré des noctambules et nous avons écouté leur histoire.