Avsnitt

  • « Un poĂšme est debout sur une page »

    « Je pense qu’on peut retrouver les gens qu’on aime de toutes sortes de façons. »

    La poĂ©sie en est une. Suivre Annie Lafleur de l’histoire du cycle de ses recueils « Rosebud », « Bec-de-liĂšvre », « CiguĂ« » et « PubertĂ© » parus chez le Quartanier aux saisons de son Ă©criture, faire du livre un cadre que l’on suit et dont on sort avec les mots qui s’y couchent.

    Annie Lafleur explique « asseoir le nid du livre sur quelque chose de concret pour avoir ensuite le champ libre », un champ dont nous explorons le rythme à travers cet électrocardiogramme du poÚme. Extrasystoles, arythmie, chercher le pouls, trouver la voix, sentir le corps. CÎté écriture, cÎté lecture. Suivre, se laisser dépasser, revenir dans la course des mots, lùcher prise par la poésie.

    Puberté. Ciguë. Annie Lafleur évoque ce « féminin doublement muet » que la poésie révÚle.

    Annie Lafleur vous invite Ă  lire Joyce Carol Oates (Reflets en eau trouble), Sam Shepard, Richard Ford, Ariana Reines (Mercury, A sand book), Chantal Akerman (Ma mĂšre rit) et Diana Atkinson (Strip).

    « Je ne prends pas le lecteur par la main, je le tire par les cheveux »

    Merci Annie Lafleur. Entretien réalisé par Camille Lucidi, disponible en podcast audio et video.


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  • « c’est souvent des Ă©tats de vertige qu’on part parce que c’est lĂ  qu’est la littĂ©rature »

    Prendre le dĂ©part de ce vertige pour esquisser les contours d’un podcast en compagnie de Sylvain Prudhomme autour de son dernier livre « L’Enfant dans le Taxi » paru aux Editions de Minuit.

    Saisir la force des initiales, d’une lettre Ă  l’ĂȘtre, voir dans chacune le reflet d’une histoire, esquisser celles de ses romans de « LĂ , avait dit Bahi » Ă  « Par les Routes », en passant par « LĂ©gende », « Les Grands », « Les Orages », ou « L’Affaire Furtif » tous parus dans la collection l’ArbalĂšte aux Editions Gallimard ou encore Photomatons paru aux Editions L’Usage.

    DerriĂšre les lettres, entendre les voix. Celles qui donnent Ă  ressentir « le roman familial » par leurs paroles et leurs silences. Celles des lectures au festival Effractions ou encore Ă  la Maison de la PoĂ©sie qui font de la littĂ©rature un voyage entre Ă©crit et sonore. Celles qui permettent Ă  un texte d’atteindre d’autres ĂȘtres par la rencontre de deux langues.

    « Pour moi la vĂ©ritĂ©, la nĂ©cessitĂ© du livre et sa force viennent du fait de s’ĂȘtre abandonnĂ© au courant »

    Sylvain Prudhomme vous invite Ă  lire « Ceux qui appartiennent au jour » d’Emma Doude van Troostwijk (Editions de Minuit) et « Charrue Tordue » d’Itamar Vieira Junior, traduit par Jean-Marie Blas de RoblĂšs (Editions Zulma)

    Merci Sylvain Prudhomme. Entretien réalisé par Camille Lucidi le 15 mai 2024.


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  • « Le roman est le lieu de la question » souligne Titiou Lecoq. AprĂšs plusieurs essais comme « Le couple et l’argent » et « Les grandes oubliĂ©es », Titiou Lecoq rĂ©investit ce champ avec « Une Ă©poque en or » paru chez L’Iconoclaste.

    Quel est le pouvoir de l’imaginaire sur la rĂ©alitĂ©? Comment est-ce que l’on crĂ©e un cercle vertueux autour des thĂ©matiques qui nous sont chĂšres? EnregistrĂ© en avril dernier Ă  la librairie Faits Maison, rue Jacob Ă  Paris, Titiou Lecoq partage ce qui anime son Ă©criture, distingue son approche du roman et de l’essai et explique ce qui a nourri la construction d’ « Une Ă©poque en or ».

    Merci Titiou Lecoq et merci aux Editions L’Iconoclaste pour leur accueil chez Faits Maison.

    Entretien réalisé par Camille Lucidi le 30 avril 2024


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  • Rendez-vous 2 chemin des Ăąnes Ă  Montigny St BarthĂ©lemy les 11, 12 et 13 juillet prochain et dans deux autres lieux pour La Vacance poĂ©tique de la Perle. La Perle, c’est une ferme de poĂ©sie pulsĂ©e crĂ©Ă©e par Anna Serra qui nous tend, aux cĂŽtĂ©s de Marco Caccialupi, photographe, les graines de leur rendez-vous annuel pour « vivre la poĂ©sie dans ses recherches multiples, dans ses identitĂ©s multiples dans ses lyrismes diffĂ©rents ou non-lyrismes. »

    Qu’est-ce que la poĂ©sie pulsĂ©e? Qu’est-ce que la vacance poĂ©tique qui regroupe des duos de poĂ©tesses-poĂštes et musiciennes-musiciens dans trois lieux de Bourgogne Franche-ComptĂ©? Qui est cette caravane littĂ©raire, la SĂ©rendipe, qui accompagne le voyage de toutes celles et ceux qui crĂ©eront « le poĂšme » de la troisiĂšme Ă©dition du festival?

    Anna Serra et Marco Caccialupi nous racontent, La Perle, ses lieux, ses temps, ses mĂ©tamorphoses, ses lumiĂšres, ses ombres, la maniĂšre dont les rencontres font surgir ce pouls, le nĂŽtre et celui du monde, ce « Le rythme qui fait passer l’émotion. »

    « Le livre n’est pas le seul destinataire du poĂšme ».

    Appel aux bénévoles: La Vacance poétique de la Perle a besoin de vous! Allez à leur rencontre:

    https://la-perle.org/ ou Ă©crivez-leur: [email protected].

    Festival La Vacance :

    Direction : Anna Serra

    DĂ©veloppement Ă©conomique : Marion Pancrazi

    Communication : Claire Sistach

    Design graphique : Mathilde Bougard

    Photographe : Marco Caccialupi

    Merci Anna et Marco.

    Entretien réalisé le 29 mai 2024 par Camille Lucidi.


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  • Puisque StĂšve Wilifrid Mounguengui se prĂ©sente comme un enfant du fleuve, c’est Ă  bord de notre bateau ivre de ses livres que je vous invite Ă  embarquer aujourd’hui. De « Tu as fait de moi celui qui enjambe le monde » (Editions du Mauconduit) Ă  « Cahiers d’adieu Ă  la MĂ©lancolie » (La Kainfristanaise) en passant par « L’énigme des ruines » (La Kainfristanaise), l’écrivain nous entraine, de la source qui jaillit aux mĂ©andres du fleuve dans un voyage vers les fleuves de la terre et de la vie, puisque ces eaux se confondent. Elles nous façonnent, elles nous habitent, elles nous animent.

    Si pour StĂšve Wilifrid Mounguengui « l’oubli c’est la mort de la mort » il nous invite Ă  considĂ©rer « la ruine » comme « la trace, le murmure, la parole laissĂ©e » qu’elle soit d’encre, de papier ou de pierre.

    StĂšve Wilifrid Mounguengui vous invite Ă  lire « D’oĂč vient la rage » d’Oxik paru chez la Kainfristanaise et « Je suis l’homme aussi » d’EmnĂ© Nasereddine, dessins de Poline Harbali paru chez L’Appeau-strophe

    Je remercie StĂšve Wilifrid Mounguengui pour cet Ă©change ainsi qu’AgnĂšs CornĂ©lie, la libraire de la librairie Calypso qui a abritĂ© ce voyage entre ses murs 32 rue Gassendi dans le 14e arrondissement de Paris.

    Entretien réalisé par Camille Lucidi le 17 avril 2024.


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  • « Un romancier qui aime Ă©crire des romans historiques doit crĂ©er un dĂ©cor vĂ©ridique et surtout, s’en abstraire. » Theresa RĂ©vay rĂ©vĂšle Ă  travers « Ce parfum rouge » paru chez Stock toutes les dimensions qui habitent son travail - intime et collectif, fiction et histoire - que les sens relient Ă  travers le monde de la parfumerie pour donner du sens aux mots.

    Si c’est « l’histoire qu’elle s’interdisait d’écrire » Ă©tant donnĂ© sa proximitĂ© familiale avec deux des personnages du roman, Theresa RĂ©vay nous raconte comment elle a trouvĂ© la clĂ© qui lui a fait entendre les voix de ses protagonistes et du monde de 1934 entre Paris, Lyon et Moscou, un monde qui s’apprĂȘte Ă  basculer.

    « L’écrivain doit utiliser cet orgue-lĂ  Ă  lui des mots pour donner une musique Ă  son lecteur. »

    Je remercie Theresa RĂ©vay pour le partage de cette musique et l’HĂŽtel Pont Royal Paris d’avoir accueilli merveilleusement notre rencontre.

    Hasard et bonheur des rencontres, merci Theresa d’avoir fait revivre lors de l’enregistrement de cette rencontre l’HĂŽtel Pont Royal des annĂ©es 1980-1990. Les lieux comme les Ăąmes ont une mĂ©moire, merci d’en ĂȘtre Ă  l’écoute et de la transmettre avec votre enthousiasme.

    Entretien réalisé par Camille Lucidi le 15 avril 2024 à Paris.


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  • « L’essentiel est commun. » dĂ©clare Jean Hatzfeld.

    A travers « Tu la retrouveras » paru aux Editions Gallimard, l’écrivain suit le cours du Danube, « un fleuve qui a beaucoup connu la guerre » pour imaginer une fable rĂ©unissant deux fillettes, l’une juive l’autre tzigane, en 1944, trouvant refuge dans le zoo de Budapest.

    Au LittĂ©rature Live Festival de la Villa Gillet, Jean Hatzfeld explique les temps de l’écriture, du journaliste, des historiens puis des poĂštes et des romanciers. Il partage la maniĂšre dont on prend conscience de « ce que la guerre a pris quand la paix revient » et des effondrements qui en dĂ©coulent.

    Il nous invite d’ailleurs Ă  lire « Sarajevo Blues » de Semezdin Mehmedinović paru au Bruit du Monde avec qui il Ă©tait en conversation et dont l’enregistrement est disponible sur la ligne numĂ©rique de la Villa Gillet.

    Merci Jean Hatzfeld.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 26 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • « Beaucoup d’histoires d’amour queer Ă©taient proscrites et n’ont pas Ă©tĂ© documentĂ©es. » Wendy Delorme offre un espace oĂč la mĂ©moire de ces histoires dialoguent avec celles d’aujourd’hui dans « Le Chant de la RiviĂšre » paru aux Editions Cambourakis.

    Ce roman a plongĂ© son autrice « Ă  l’écoute du texte » vers les voix d’une femme et d’une riviĂšre dans la montagne. NĂ© d’un lieu oĂč elle a sĂ©journĂ©, l’épistolaire a une place de choix entre les chapitres jusqu’à l’épilogue oĂč Wendy Delorme nous ouvre les portes de son Ă©criture.

    Merci Wendy Delorme pour cet échange au coeur de la vie des Subsistances au Littérature Live Festival de la Villa Gillet à Lyon.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 26 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • « Il faut dĂ©crypter l’actualitĂ© par le biais de la littĂ©rature et de la fiction. Si vous n’entrez pas dans l’imaginaire d’un peuple, vous ne comprendrez pas son actualitĂ©. » souligne Sorour KasmaĂŻ.

    Dans « Femme, RĂȘve, LibertĂ© » Sorour KasmaĂŻ dĂ©ploie son travail d’autrice, de traductrice et d’éditrice en rassemblant douze Ă©crivaines et tout autant de traductrices et traducteurs pour un recueil autour de cette question « Que signifie ĂȘtre une femme aujourd’hui en Iran? ».

    Douze histoires inĂ©dites portent la pluralitĂ© des voix, des vies, des expĂ©riences. Ecrites en langue persane, française, anglaise et suĂ©doise, elles racontent les femmes Iraniennes et un mouvement d’émancipation aux racines vieilles de plusieurs siĂšcles.

    Les livres de Sorour KasmaĂŻ:

    Le cimetiĂšre de verre, Actes Sud

    La vallĂ©e des aigles, l’autobiographie d’une fuite, Actes Sud

    Un jour avant la fin du monde, Robert Laffont

    Ennemi de Dieu, Robert Laffont

    Merci Sorour KasmaĂŻ

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 26 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • Entretien avec Camilla Grudova, romanciĂšre sĂ©lectionnĂ©e par Granta pour ses « Best of Young British Novelists » 2023. Une des nouvelles du livre « The Doll’s Alphabet » de Camilla Grudova est disponible au sein de la collection La Nonpareille des Editions de la Table Ronde grĂące Ă  la traduction de Nicolas Richard.

    Dans « La Reine des Souris », Camilla Grudova crĂ©e un environnement qui navigue entre le familier et l’étrange au sein d’un couple de latinistes. Dans cette conversation nous abordons le pouvoir qui rĂ©side dans le genre de la nouvelle Ă  notre Ă©poque, les mĂ©canismes de pensĂ©e d’une langue, la maternitĂ© au coeur du systĂšme Ă©conomique actuel ainsi que sa prĂ©sence au sein de nombreux Ă©vĂšnements du LittĂ©rature Live Festival de la Villa Gillet.

    Chapitres de notre conversation:

    0:00 Une nouvelle qui voyage seule vers d’autres langues

    1:38 Le pouvoir de la nouvelle

    3:00 Les mĂ©canismes de pensĂ©e d’une langue, le latin dans « La reine des souris »

    4:30 Transformations et maternité

    5:30 Etre mĂšre et le systĂšme actuel

    5:55 Naviguer entre le familier et l’étrange

    6:37 Best of Young British Novelist sélection 2023

    7:20 Ateliers au littérature live festival avec son traducteur Nicolas Richard

    8:14 Productions lycéennes en lien avec le festival

    9:34 Invitation Ă  lire « The Borrowers » de Mary Norton et Ă  la visite de l’exposition Miyazaki au MusĂ©e de l’Imprimerie Ă  Lyon

    Thank you Camilla Grudova.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet


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  • « Mes personnages sont des fantĂŽmes, je parle avec eux ». Jeroen Olyslaegers nous entraine dans les sillons de la peinture de son dernier roman « La Femme Sauvage » paru chez Stock et traduit par Françoise Antoine.

    Pour le LittĂ©rature Live Festival de la Villa Gillet, l’écrivain partage du MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon aux Subsistances qui abritent l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, ce geste qui nourrit - des Ă©tudes prĂ©paratoires aux derniers coups de pinceau - ses romans.

    Entrez dans notre conversation et ses chapitres:

    0:00 Lecture de Jeroen Olyslaegers de « La Femme Sauvage » (Stock)

    1:35 Littérature et peinture

    4:29 Conversation au Musée des Beaux-Arts de Lyon, entrainer les livres ailleurs

    5:53 Oubli et mémoire au sein du roman

    7:32 Point de départ de « La Femme Sauvage »

    8:01 Etudes préparatoires et tableau final

    9:01 Etre un raconteur d’histoires

    9:48 « Je suis le médium de mon livre »

    11:40 Entretenir une conversation avec son lectorat

    13:08 Invitation Ă  lire Balzac, Flaubert et Proust

    « Ce sont les contes qui cherchent leur auteur ».

    Merci Jeroen Olyslaegers.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • Echanger avec Lisette LombĂ© et CloĂ© du TrĂšfle au coeur du LittĂ©rature Live Festival de la Villa Gillet oĂč Eunice, oĂč le premier roman de Lisette LombĂ© paru chez Seuil a dĂ©ployĂ© ses ailes sonores.

    Ses ailes. Ses Elles. Une « elle » aux mots puissants, une « elle » aux frĂ©quences sensibles, lorsque Lisette LombĂ© et CloĂ© du TrĂšfle se rencontrent sur scĂšne, leurs talents respectifs subliment celui de l’autre. Le corps, ce mot commun au texte et Ă  cette enveloppe de chair, de fluides, d’organes, de dĂ©sirs que nous habitons, prend relief.

    Comme l’explique Lisette LombĂ©, PoĂ©tesse Nationale Belge « Le corps c’est l’endroit de vie, de pulsation, de la rythmique, du souffle, des fluides, du mouvement. Parler du corps c’est le pendant du type de poĂ©sie que je dĂ©fends ». CloĂ© du TrĂšfle souligne la capacitĂ© de la musique Ă  faire surgir « des choses qu’on ne montre pas mais que l’on sent Ă  l’intĂ©rieur. » Laissez vos corps vous guider jusqu’à BrĂ»ler Danser et Eunice dont toutes les dates sont Ă  retrouver sur leurs sites respectifs.

    0:00 Rencontre et naissance d’une collaboration de « BrĂ»ler Danser » Ă  « Eunice »

    1:30 Musique, poésie et roman

    3:53 Mise en mouvement des corps

    5:01 Grammaire du sonore et du corps

    6:50 La palette du son de Cloé du TrÚfle

    9:28 Horizon jeunesse

    13:12 Lignées au coeur de la création et de la transmission

    17:10 Invitation Ă  dĂ©couvrir la pluralitĂ© des voix d’une anthologie

    18:09 « On ne s’excuse de rien » volume 2, L-Slam, maelstrÖm ReEvolution

    20:21 Du cÎté des vinyles

    Merci à Lisette Lombé et à Cloé du TrÚfle.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • Que provoque en nous la fiĂšvre?

    Qu’elle soit littĂ©raire, amoureuse ou physique, Ia Genberg nous plonge dans cet Ă©tat second dans « Les DĂ©tails » traduit par Anna Postel et paru au Bruit du Monde.

    « For me the words have to go inside and turn around and come out again »

    Quand les ĂȘtres comme les mots traversent notre vie, ils nous laissent une prĂ©sence teintĂ©e d’absence. Comment travailler avec ces mots et les charger de ce qui fait notre tissu humain, nos Ă©motions, nos souvenirs? Ia Genberg nous entraine vers son processus d’écriture de romanciĂšre qui diffĂšre de celui de la journaliste.

    Evoquer ensemble « The disappearance of disappearing », l’impossibilitĂ© de disparaĂźtre Ă  notre Ă©poque tandis que son roman Ă©bauche des souvenirs faits de cette facultĂ©, dans les annĂ©es 90, Ă  pouvoir ou voir quelqu’un disparaĂźtre de nos vies.

    Thank you Ia Genberg.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • « They think time is a line, but life is not a line. »

    Dans « Mon sous-marin jaune » traduit par Eric Boury et paru chez Christian Bourgois Editeur, JĂłn Kalman StefĂĄnsson explore par l’écriture et la forme du roman notre relation au temps, la maniĂšre dont l’imagination et la rĂ©alitĂ© coexistent et crĂ©ent ensemble notre regard sur le monde et notre maniĂšre de nous y projeter.

    En marge du grand entretien avec JĂłn Kalman StefĂĄnsson et Eric Boury que j’ai eu le plaisir de rĂ©aliser pour le LittĂ©rature Live Festival de la Villa Gillet (Ă  Ă©couter ici:https://www.sondekla.com/user/event/14535 ), voici quelques questions qui abordent dans leurs chapitres la poĂ©sie, le temps, les histoires qui nous racontent par le geste de notre mĂ©moire.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • « Un choeur d’abandonnĂ©s qui dit 'je cherche'.»

    «Un coeur d'abandonné qui dit 'je cherche'.»

    Sylvain Prudhomme nous tend les voix des 400 000 enfants nĂ©s comme M., l’un des personnages de « L’enfant dans le taxi » d’une mĂšre allemande et d’un pĂšre soldat alliĂ© pendant la seconde guerre mondiale.

    Avant de l’écouter plus longuement sur le podcast le 21 juin, quelques questions posĂ©es Ă  Sylvain Prudhomme au sujet des voix et des archives de « L’enfant dans le taxi » paru aux Editions de Minuit, sĂ©lectionnĂ© pour le prix Montluc RĂ©sistance et LibertĂ© 2024 dans le cadre de la soirĂ©e du Prix au LittĂ©rature Live Festival de la Villa Gillet.

    Comme le souligne Sylvain Prudhomme en Ă©cho Ă  la citation de Georges Hyvernaud en exergue de son roman : « Le passĂ© s’obstine »

    0:00 Destins d’enfants

    2:38 Dire le silence qui s’installe

    6:15 La citation de Georges Hyvernaud de « La peau et les os » Editions du Scorpion 1949

    8:24 Les archives, entendre les voix qui traversent le temps

    Merci Sylvain Prudhomme.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • « C’est un roman pour aujourd’hui que je dois Ă©crire »

    Voici ce qu’écrit et explique Murielle Szac au sujet de son roman « Tosca » paru aux Editions Emmanuelle Collas, Mention SpĂ©ciale du Prix Montluc RĂ©sistance et LibertĂ© 2024 en marge de la soirĂ©e du Prix au LittĂ©rature Live Festival de la Villa Gillet.

    Lyon, 1944. Lyon, 2024.

    Tosca, l’opĂ©ra et l’homme dont la mĂ©moire y est liĂ©e, exprime la volontĂ© de libertĂ© et de vie. Tosca continue de rĂ©sonner grĂące Ă  Murielle Szac au-delĂ  du siĂšge de la milice Impasse Catelin oĂč sept hommes juifs et deux rĂ©sistants ont Ă©tĂ© raflĂ©s et sont dĂ©tenus par la milice de Paul Touvier avant que les hommes juifs ne soient exĂ©cutĂ©s devant le cimetiĂšre de Rillieux.

    « La fiction est plus forte que le réel, la littérature est là pour redonner vie » souligne Murielle Szac.

    Invitation à lire « Le cri des femmes afghanes » établie et traduite par Leili Anvar aux Editions Bruno Doucey.

    Merci Murielle Szac.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • Transmettre la voix des graines, elles qui racontent Ă  la fois un passĂ© et tiennent en leur coeur un futur. « We are all related » me confie Diane Wilson et c’est ce lien que l’autrice rĂ©vĂšle dans son roman « Les Semeuses » traduit par Nino S. Dufour paru chez Rue de L’échiquier Fiction.

    Diane Wilson partage son regard sur les graines et les histoires, les courants qui portent la vie et notre relation au monde qui affecte notre regard sur ce-dernier. A travers la langue dakhĂłta, Diane Wilson met en lumiĂšre une philosophie du vivant oĂč « We are all related. »

    Thank you Diane Wilson.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 22 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • Colum McCann a ouvert l’édition 2024 du LittĂ©rature Live Festival avec son livre « American Mother » Ă©crit avec Diane Foley traduit par ClĂ©ment Baude publiĂ© par les Ă©ditions Belfond.

    « Writing should not tell you what to think », l’écrivain souligne l’importance de la littĂ©rature pour s’ouvrir aux vĂ©ritĂ©s plurielles et kalĂ©idoscopiques qui font notre monde plutĂŽt que se laisser enfermer par une forme Ă©troite de certitude.

    Il rappelle: « We get our voice through the voices of others », c’est pour trouver et façonner cette voix qui nous est propre que nous ouvrons des livres, Ă©changeons dans des lieux comme la Villa Gillet, racontons des histoires dans un monde qui en a besoin.

    Thank you Colum McCann.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 21 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e avec la Villa Gillet.


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  • Olesya Khromeychuk a ouvert l’édition 2024 du LittĂ©rature Live Festival avec son livre « La mort d’un frĂšre » « Death of a soldier told by his sister » traduit par CĂ©cile Deniard paru chez Seuil. Comme nous l’explique dans cet entretien Olesya Khromeychuk, historienne, directrice de l’Institut Ukrainien de Londres, la libertĂ© est fragile, et derriĂšre ce mot il y a une Ă©tendue d’histoires, de vies et de voix Ă  entendre et Ă  rassembler.

    De 2014 Ă  2022, son livre tĂ©moigne de l’engagement de son frĂšre jusqu’à sa mort en 2017 sur le front est ukrainien et du sien, de la population civile.

    « If I can, through my book, hold one grieving heart’s hand and say it is ok to feel this way then my brother is still fighting. » Thank you Olesya Khromeychuk.

    Entretien rĂ©alisĂ© au LittĂ©rature Live Festival par Camille Lucidi le 21 mai 2024 dans le cadre d’une collaboration rĂ©munĂ©rĂ©e par la Villa Gillet. (Toute reproduction sans accord est interdite)


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  • « Nous vivons sur la mĂȘme terre, nos histoires se ressemblent ».

    A l’occasion de sa venue au Festival du Livre de Paris, j’ai eu le plaisir de retrouver et de m’entretenir avec Rita Mestokosho rencontrĂ©e au Poetik Bazar de Bruxelles.

    A travers ses recueils de poĂ©sie dont « Atiku Utei, le Coeur du Caribou » paru aux Editions MĂ©moire d’Encrier, Rita Mestokosho met en mouvement la parole, les corps, le vivant pour nous rappeler que « nous sommes faits de mĂ©moire » et que « nous avons tendance Ă  diviser mais tout est liĂ©. »

    Au contact de cette terre qui nous porte et nous soutient, avec le ciel et la Tour Eiffel comme horizon, rejoignez-nous en cette terre poétique qui nous rassemble.

    Merci Rita Mestokosho pour l’échange, la poĂ©sie et ton chant.

    Merci Malo d’avoir Ă©tĂ©, derriĂšre la camĂ©ra, avec nous.

    Recueil de Rita Mestokosho mentionnĂ©s pendant l’entretien:

    Atiku Utei, le Coeur du Caribou, Rita Mestokosho, Editions MĂ©moire d’Encrier

    NĂ©e de la pluie et de la terre, Rita Mestokosho, Editions Bruno Doucey

    Entretien réalisé le 14 avril 2024 à Paris par Camille Lucidi


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