Avsnitt
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Nous vous invitons à traverser une nouvelle fois votre écran pour découvrir l’univers des acteurs et des actrices pornographiques.Dans les précédents épisodes, que vous pouvez retrouver en podcast sur les plateformes, nous avons parlé des actrices américaines, nous avons eu le témoignage de 2 acteurs gays, mais quid des acteurs hétéros français ?
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Pour en savoir plus sur les castings, les tarifs, la façon dont les scènes sont réalisées, nous avons rencontré Gino, qui, à 27 ans a décidé de tenter l’expérience du porno gay.
Qu’en pense sa famille, a-t-il une vie de couple ? Son salaire, son casting, ses films, on vous propose de voir l’envers du décor des vidéos gays professionnels. C’était Gino. Il a depuis mis de côté cette activité vidéo pour vivre une autre vie avec son ami.
Si pour lui l’expérience a été concluante, le milieu du X réserve parfois des surprises et il faut savoir prendre du recul, car votre image ne vous appartiendra plus, et ce, votre vie entière. Mais après tout, pourquoi pas. Il faut juste en être conscient et se dire qu’en la matière, l’argent n’est pas toujours facile.
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Maintenant c’est vous de trouver votre point G ! En tout cas, celui-ci est terminé.
Que le plaisir soit avec vous ! C’était le point g! -
Saknas det avsnitt?
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Dans cet épisode un témoignage, celui d’Arthur, un jeune garçon de 20 ans qui à voulu tenter l’expérience d’un tournage X. De son casting à sa première scène, il répond sans tabou aux questions que vous nous avez posées.Merci à Arthur d’avoir répondu à toutes ces questions. Depuis cette interview, il a arrêté sa collaboration avec le studio Français. Le fantasme passé, l’expérience à pour lui été moins glamour que prévu même s’il a eu un réel succès.
Après une période plus calme, il a décidé de revenir sur les réseaux sociaux en étant son propre producteur à travers twitter et Only Fans. En couple, c’est avec son ami qu’ils partagent maintenant ses moments intimes avec ces abonnées.
En ces temps de confinements et de repli sur soit, la pornographie est toujours aussi populaire, voir plus. Voici quelques chiffres qui peuvent nous faire tourner la tête.
14 milliards de dollars, ce sont les revenus engendrer par la pornographie, uniquement aux états unis
Plus de 4 millions de sites web sont pornos et représentent 12% des sites internet.
2,5 milliards de mails pour promouvoir des contenus X sont envoyés chaque jour de par le monde, soit 8% du trafic mails.Tous les mois, ce sont 1,5 milliards de vidéos et photos X qui sont téléchargées, soit 35% du trafic.
Les pays les plus consommateurs sont la chine, le japon, la corée du sud et l’amérique du nord.
Et pour en finir avec tous ces chiffres, dans le monde, 3000 dollars sont dépensés, par seconde, pour voir du porno. Toujours en 1 seconde, il y a 30 000 visionnages de vidéo X et 400 recherches de contenu porno dans les moteurs de recherche.
C’est la fin de cet épisode du point G!, dans le prochain, nous rencontrerons Gino, qui, lui, a commencé plus tardivement dans le porno. Il a pu expérimenter plusieurs studios de productions et il nous parlera de ses expériences.
En attendant, à vous de trouver votre point G ! En tout cas, celui-ci est terminé. Que le plaisir soit avec vous ! C’était le point g! -
Du casting à la première scène, des contrats à la rémunération, du plaisir au désagréable, du sexe aux IST. Acteur ou actrice porno est une profession à part et il faut être bien armé pour ne pas s’y perdre.
vous écoutez le Point G! sur les acteurs pornos.Le porno ne fait pas rêver que par le sexe, mais aussi par l’argent, que l’on croit facile.
Là il n’y a pas d’égalité homme femme.
Le public des films X est en majorité masculin et hétéro. Il est donc logique que ce soit les femmes les vedettes. Dans les films hétéros, les hommes ne sont que des faires valoir. D’ailleurs leur beauté n’est pas une priorité. Du moment qu’il assure un service dur et durable, cela suffit au producteur.
Voici quelques acteurs et actrices qui ont réussi à faire fortune.
Il est peu probable que leur nom vous disent quelque chose, mais vous les avez sans doute croisés, çà et là, sur le web, ou, pour les plus anciens, en VHS ou DVD. Les plus riches sont Américains, voici le TOP 10..
Lexington Steele est maintenant un ancien acteur. Il a compris rapidement que les producteurs gagnent plus que les comédiens, il a alors créé sa compagnie. Sa fortune s'élèverait à 4 millions de dollars.
Katie Morgan, elle, a su se diversifier en animant une émission de radio et en tournant dans des séries. Elle aurait sur son compte 4,5 millions de dollars.
Bree Olson, ex-copine de Charlie sheen à mis fin à sa carrière dans le porno après 230 films. Elle profite d’une belle retraite avec ses 5 millions de dollars.
Ron Jeremy est un cas à part. Alors que les carrières sont généralement courtes, cet acteur travaille encore, et ce depuis les années 70 ! Certes il est moins vaillant, mais il peut compter sur ses 5,5 millions de dollars pour acheter du Viagra.
Maria Takagi est japonaise. Elle a commencé comme chanteuse et est rapidement devenue une grande star de musique pop. Elle s’est ensuite tournée vers le X. Bien lui en a fait, car elle est maintenant à la tête de 6 millions de dollars. Elle tourne encore, mais dans des productions plus classiques.
Tracy Lords a commencé dans les années 80 à l'âge de 16 ans en falsifiant ses papiers d’identité pour passer pour majeur. Aujourd’hui à la retraite, elle fait quelques apparitions dans les séries et profite de ses 7 millions de dollars.
Elle est toutefois battue par Jesse Jane qui, forte de 8 millions de dollars, est 4ème dans notre classement des acteurs et actrices X les plus riches. Il faut dire qu’elle a profité de son image pour en faire une marque et vendre des sex toys, des poupées gonflables et même de la Téquila !
Nous arrivons à notre top 3 en commençant par un homme à 10 millions de dollars.
Mais il faut dire qu’il a mis du cœur à l’ouvrage puisqu’il a à son compteur 1800 films pornos. Peter North est aujourd’hui producteur.
En 2, Tera Patrick, avec 15 millions de dollars. Elle a maintenant son propre studio et produit 15 films par an.
Et en 1ere place officielle, nous avons Jenna Jameson. Une belle blonde pulpeuse qui a joué dans 160 films. Mais sa fortune personnelle, estimée à 30 millions de dollars, elle la doit à son site internet qu’elle a revendu à Playboy.
Mais toutes ces histoires d’acteurs et d’actrices devenues riches en tournant dans des films X font partie de l’Ancien Monde. À part quelques rares exceptions, le métier d’acteur rapporte maintenant peu. Aujourd’hui on ne fait plus que rarement des films. Les cinémas pornos ont disparu et la production se résume à des suites de scènes.
La demande est sur la nouveauté, toujours de nouveaux corps. Il est donc difficiles de durée dans le métier, et comme les hauts salaires sont liés à la notoriété, pas facile de se faire une place en si peu de temps.
Alors aujourd’hui, combien peut-on espérer être payé en faisant du porno dans une boite de production professionnelle?
Tout dépend de la production, il n’y a pas de grille légale. C’est donc à l’acteur d’accepter ou non le salaire qu’on lui propose… Quand il s’agit bien d’un salaire. Certaines prods ne se donnent même pas la peine de faire un contrat de travail pour économiser les charges.
En plus d'être illégal, ce système ne donne droit à aucune assurance de l’acteur pour un accident de tournage. Il n’aura pas droit non plus à ses points retraite ni au chômage.
Il est donc préférable de passer par un contrat. Généralement, on est payé à la scène et on n’a plus aucun droit sur son image et aucune possibilité de rémunération sur les bénéfices des films dans lesquels on est juste acteur.
Pour la moyenne des salaires professionnels constatés en France, il faut distinguer les films homo et hétéro.
Dans le cas des films gays, le turn over est très important. Les acteurs sont souvent jeunes et inexpérimentés. Ils en viennent au porno plus pour le fantasme que pour l’argent. Les producteurs en profitent et, généralement, une première scène sera payée seulement de 200 à 500 euros pour quelques heures de tournage.
Si vous êtes bancable, on vous reprendra peut-être avec un peu plus de salaire. Pour gagner plus, il vous faudra négocier une exclusivité à un studio. Vous pourrez alors espérer gagner plus de 1000 euros par scène. Le problème, c’est qu’alors, vous ne pouvez pas travailler ailleurs, il faudra se plier au bon vouloir de la production. Vous n'êtes pas sûr de faire, ne serait-ce qu'un film par mois.
Il peut y avoir aussi des différences de prix suivant que vous êtes actifs ou passifs, que vous acceptez le sans capote ou des pratiques plus extrêmes.
Pour les films hétéros, le gros de l’industrie, c’est un peu différent. Si la rémunération peut se faire à la scène pour les femmes, il peut y avoir des contrats "à la journée” chez les hommes.
En effet, la demande porte sur un grand choix de femme. L’homme est peu important.
En moyenne, une femme dans une scène hétéro est payée 950€, 650 si c’est une scène lesbienne.
Si c’est une star des réseaux, ça peut monter à près de 6000€ la scène, surtout si c’est une première.
Mais la concurrence est rude, de nouvelles actrices d’Europe de l’Est sont très demandées. Plus jolies et ouvertes à toutes pratiques, elles peuvent être rémunérées 30 à 40% plus chères.
Pour les hommes, ce n'est pas la folie dans le monde des films pornos hétéros. Ils sont payés 2 fois moins que les femmes, mais peuvent travailler plus souvent et plus longtemps.
Tout ceci semble bien codifié, mais, avec l'arrivée du porno amateur et des plateformes web, les cartes sont rebattues et tout le monde peut faire du porno pro, quelquefois juste pour le plaisir. Pour les producteurs c’est le jackpot, car on ne rémunère alors plus ou très peu les acteurs.
Des contrats, des salaires... le porno semble être un univers de consentement. On n’oblige personne, c’est l’offre et la demande… Malheureusement, tout n’est pas si simple. Si certains producteurs adoptent des chartes éthiques, leurs fournisseurs sont moins regardants.
Une enquête de 2020 à montrer au grand jour certaines pratiques, bien loin des plaisirs.
Une douzaine de personnes sont même poursuivies pour “traite d’êtres humains aggravée”, “Viol en réunion” et “proxénétisme aggravé” sur des dizaines de victimes au minimum.
La technique de ces producteurs ? Faire du rabattage pour convaincre de jeunes femmes en précarités ou fragiles de tourner des vidéos pour peu d’argent.
Le jour du tournage, au dernier moment, on impose alors de multiples partenaires et des pratiques hard, le tout sans consentement.
Il est donc important de déterminer en amont, le plus précisément possible, les pratiques consenties. Mais plus facile à dire qu'à faire. Dans le feu de l’action, il est compliqué de refuser et de s'enfuir.
Toutefois, les langues se délient de plus en plus.
Ainsi, le propriétaire du site de Jacquie et Michel a été mis en garde à vue en juin 2022, accusé de viols et de proxénétisme. Pour sa défense, il précise que son site ne produit pas de film, mais qu’il les achète à des producteurs indépendants. Ils ne seraient pas au courant de leurs méthodes.
Le fait est que dans un marché de plus en plus tendu où la production est devenue industrielle, le glamour n’a plus beaucoup de place et il devient gênant qu’on puisse prendre du plaisir en regardant des personnes réellement violentées sans consentement.
Devant tous ces excès, une charte de déontologie française de la production X a été écrite
Dès l’article 1 on pose les fondamentaux : le consentement, l’âge minimum (en acteur ou en présence sur les plateaux de tournage), mais aussi l’exclusion de toute forme de zoophilie.
On y parle aussi d'hygiène et de sécurité. il y est dit :
“Les acteurs et actrices s’engagent à communiquer en toute transparence à leur(s) partenaire(s),les certificats médicaux qui attestent leur santé avant chaque rapport sexuel.”
Ça reste du volontariat, on ne peut être obligé de se faire vacciner et de montrer ces certificats médicaux, donc même si c’est dans la charte, ce n’est que du déclaratif.
En ce qui concerne la signature d’un contrat, il y est précisé que les pratiques et le nombre de partenaires doivent y être précisés.
Une personne de confiance de l’acteur devrait être présente sur le tournage pour s’assurer que le contrat est respecté…
Un droit de retrait doit être mis dans le contrat, au cas où un acte non consenti est demandé.
Mais autant dire qu’un acteur qui refuse une scène sera grillé et blacklisté.
Une charte qui a donc malheureusement peu de chance d’être respectée. Le porno n’est pas un métier comme les autres et les consentements sont toujours, à un moment, relatif. On vous demandera toujours plus, avant de vous lâcher. C’est un fait.
Vous êtes quand même intéressé pour faire une scène ? Il suffit d'envoyer un message aux boîtes de production, ou même de répondre à une annonce. En 2015, une petite annonce est d'ailleurs passée sur le site de Pôle emploi. Il y a même des sites internet entièrement consacrés aux annonces de casting.
Mais attention, la première règle est de ne jamais payer pour un casting !
Une fois sélectionné, que va-t-on vous y demander ?
La méthode de casting est très différente d’un producteur à un autre. Pour les Studios gays, c’est souvent très direct puisqu’après quelques questions sur votre santé et vos envies, ce sera de suite une scène filmée avec un autre acteur maison. Le contrat se fera avant ou après et cette première scène sera utilisée et diffusée.
Pour les productions hétéros, les femmes se mettront nues et répondront à un questionnaire sur les pratiques possibles. Les hommes, eux, devront entrer en érection rapidement, la maintenir, et se finir seuls, sur commande.
Généralement, dans tous les cas, on embraye sur la première scène dès la signature du contrat, donc tenez-vous près.
Vous avez fait une scène, signé un contrat, et vous avez été payé. Vos photos et vidéos vont donc être diffusées sur le site du studio pour lequel vous avez tourné…, mais pas que…
Les producteurs sont souvent propriétaires de bon nombre de sites aux univers différents, du plus soft au plus trash. Les films seront montés et remontés pour être au maximum exploités.
Pour attirer les visiteurs sur les sites payants, il est maintenant indispensable de passer par les tubes. Ces plateformes présentes des vidéos amateurs et professionnels venant de partout. Certains sont des piratages, mais la plupart sont fournis par les producteurs pour se faire connaître.
Une fois que la vidéo aura été rentabilisée, elle sera revendue à d’autres producteurs et d’autres sites qui lui donneront une nouvelle vie, et ainsi de suite sans limite de temps.
Les acteurs ne toucheront rien de cette exploitation et ne pourront empêcher la diffusion des images.
Si malgré le contrat de diffusion vous changiez d’avis et invoquiez le droit à l'oubli sur internet, il n’y a aujourd’hui aucune loi pour vous aider. Vous avez signé un contrat commercial.
Toutefois, certains sites proposent de monnayer l’effacement de votre vidéo pour de 3000 à 5000 euros, 10 fois plus que ce que vous avez été payé. Le résultat est, de plus, très relatif, car la proposition n’est effective que pour un site, alors que le film est partout sur le net.
Devant ces abus, un rapport sénatorial de 2022 propose de modifier la loi sur le droit à l’image en limitant la durée de cession et en imposant les plateformes de mettre des procédures gratuites de retraits de vidéos. Les recommandations obligeraient également les moteurs de recherche à dé-référencer tous les liens vers les images et vidéos concernés.
Ce serait idéal pour les acteurs, mais quasiment impossible à mettre en place après les diffusions multiples et les reventes de vidéos. Il est donc important de réfléchir à 2 fois avant de signer un contrat.
Par contre, sans contrat, les auteurs de la diffusion d’images à caractère sexuel risquent 2 ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. Et ce, même si l’acteur a consenti à être filmé. La diffusion est un autre type de consentement.
Le porno mène à tout, à condition d’en sortir. Certains sont passés par la case X ou érotiques avant de faire une carrière au cinéma traditionnel. Un passé qu’il aimerait quelquefois oublié, mais qui fait partie à vie de leur biographie. Revenons ensemble sur quelques exemples célèbres.
L’escarpin Rouge est une série érotique américaine qui à vu passer quelques acteurs qui ont par la suite fait une belle carrière au cinéma traditionnel. Parmi eux, David Duchovny, l'éternel inspecteur du FBI dans X-Files ou dans un personnage un peu plus déluré dans Californication. Deux séries primées au Golden Globe.
L’autre acteur de cette série érotique est… Matt Leblanc. Ça ne l’a pas empêché d'être Joey dans Friends.
Autre exemple, français cette fois. Un célèbre acteur à jouer dans le film Godefinger ou certaines chattes n’aiment pas le mou. Un film de 1975 avec … Michel Lebb…
Le pitch du film fait rêver : “Les services secrets britanniques soupçonnent un fabricant de sex-toys, Mr Godefinger, de nourrir des projets malveillants à l'encontre de la libido des sujets de sa très gracieuse Majesté…”
Le nom de Sibel Kekilli ne vous dit peut être rien, pourtant vous l’avez vu dans Game of trones dans le role de Shae, la prostituée, femme de Tyrion Lannister.
En 2001, elle a joué dans de nombreux films pornographiques sous différents pseudonymes.
Kevin Costner a aussi fait dans l’érotique dans le film Sizzle Beach USA.
Fabrice Luchini a joué dans Emmanuelle 4.
Emmanuelle Béart a aussi été aperçue dans des films érotiques
Pour en revenir aux USA, Sylvester Stallon fut l’étalon italien avant d'être Rambo
Kim Kardashian a vendu sa sextape à une société de production qui en a fait un film.
Avant d’être un X-Men, Hugh Jackman a aussi tourné dans de nombreux films pornos, et il l’assume complètement.
On l’a donc vu, le porno n’est pas un métier comme les autres et il est important d'être prudent et de bien se renseigner sur les sociétés de productions. Il y a beaucoup d’arnaques sur internet pour vous faire passer de faux casting vidéo par des sociétés qui n'existent pas.
Il faut donc bien lire les contrats, mais vous n’aurez guère le choix, une fois signé, votre image ne vous appartiendra plus, et ce, sans limite de temps. En signer un, vous protège quand même au niveau assurance et vous permet d'éventuellement toucher le chômage et être dans la légalité.
Avec la Prep, le traitement de prévention contre le virus du sida, les différents vaccins et traitements des IST, le sans capote est de plus en plus répandu. Même si vous imposez la capote, si vous voulez faire plus d’une scène, il est probable qu’on vous en propose sans capote rapidement.
Pour le reste, c’est à vous de voir, il n’y a rien d'illégal à être acteur ou actrice porno. Ça peut très bien se passer ou alors être une expérience traumatisante. Sachez qu’il est toujours préférable de casser un contrat et de refuser une scène plutôt que d’avoir un rapport non consenti qui met en danger votre santé physique ou mentale.
En tout cas, la prochaine fois que vous regarderez un film, dites-vous bien que ce sont de vraies personnes qui se sont posées les mêmes questions que vous…
Dans les 2 prochains épisodes, nous aurons le témoignage de 2 jeunes acteurs pornos gay français, ils répondront à toutes vos questions.
D’ici là, à vous de trouver votre point G ! En tout cas, celui-ci est terminé.
Que le plaisir soit avec vous ! C’était le point g! -
Dans cet épisode nous allons parler de nœud, et ça, c’est dans nos cordes. Des cordes en chanvre de 6 à 8mm de diamètre qui peuvent vous ficeler afin de vous rendre zen ou de vous exciter, c’est selon vos désirs.
On appelle cela le bondage japonais, le “Kinbaku-bi” qu’on peut traduire par “magnifique bondage”.
Attachons-nous donc à ce sujet aujourd’hui aussi lié à la sexualité : Le Shibari -
Découvrez le réseau social Fetlife. Un univers étonnant et lunaire pour partager des plaisirs BDSM entre personnes majeures consentantes.
Vous venez de trouver le point G et mieux, vous l'écoutez. -
Dans cet épisode, on parle de se montrer. Se montrer complètement nu, certes, mais aussi en action. Pourquoi ? Pour le plaisir.
Oui, l'exhibition n’est pas qu’une provocation, c’est aussi un fantasme et une source de désir et de plaisir.
Le problème, c’est qu’on ne tombe pas toujours sur un voyeur consentant. L'exhibitionnisme, c’est le thème de ce point g! et on vous montre tout. -
S’il est bien un sujet tabou dans la sexualité, c’est le passage par les chemins détournés.
Pourquoi passer par-derrière alors que tout est fait pour prendre du plaisir par la grande porte. Une enquête de 2021 indique que 50% de nos concitoyens adultes en ont pourtant fait l’expérience. -
Dans cet épisode on parle d’une pratique tabou dans le sens “même le fait d’en parler est contre nature". On aborde le sujet des relations sexuelles interespèces.
Faire l’amour avec un animal est peut-être la pire des choses pour vous, pour d’autres, c’est un fantasme. On va voir que cette idée n’est pas nouvelle et que les lois des différents pays ne condamnent pas toutes le passage à l’acte. -
Dans cet épisode, une pratique longtemps considérée comme sale
Longtemps repoussé au fin fond des donjons pour les personnes en recherche de renouvellement de sensations, c’est maintenant de plus en plus jeune qu’on assume ce jeu. Des films pornos conventionnels font apparaître ce fantasme comme une pratique classique.
Là, vous vous dites, il se sent plus pisser, il “tease” à mort. Oui, on avait envie de teaser, puisque le sujet est la golden shower. Vous ne voyez pas ? Alors cet épisode est fait pour vous ! Il est temps de toucher le point G!Oui, ne faites pas les dégouter, on va parler de pipi et de sexe ce soir. Une association des plus improbables pour beaucoup de monde. Pourtant, ce fantasme est loin d'être une niche. Peu osent en parler à leurs partenaires pour partager ce jeu sexuel. Vous allez peut-être découvrir un monde étrange, celui de l’Ondinisme, l’autre nom de l’urophilie ou encore la douche dorée, bref, les jeux sexuels liés à l’urine.
En anglais, on parle de Watersport, de piss play ou de Golden shower. Et là, on a de tous dans le plaisir. Faire sur quelqu’un, ou recevoir, mouiller les vêtements, sentir, voire goûter l’urine.
Si on trouve ces jeux sexuels chez les hétéros, les homos ne sont pas en reste, tout en mettant la barre un peu plus haut en incluant les pissotières masculines à leur fantasme, les fameux soupeurs…
Au-delà d’un aspect qui peut être repoussant en jeu sexuel, la question est "est-ce un jeu dangereux” ? On va tenter de parler de tout cela avec nos chroniqueurs.
Les promoteurs de ces jeux disent que l’urine est stérile et que ce n’est pas dangereux. La preuve, certains la boivent même pour ses bienfaits sur la santé. C’est vrai tout ça ?
Alors boire son urine pour être en bonne santé, je vous le dis de suite, non, ça n’a absolument aucun intérêt. Ce n’est pas forcément dangereux quand c’est sa propre production, mais, si le corps s’en débarrasse, c’est bien qu’il n’y a rien de bon dedans. En plus c’est salé et ça peut être problématique en cas d'hypertension artérielle.
En fait, tous les jours, il y a près de 180 litres de sang qui passent dans nos reins. Ses organes vont le nettoyer en produisant environ 1,5 litre d’urine par jour.
Si vous aimez les chiffres, sachez que sur terre, les humains produisent plus de 10 milliards de litres d’urine par jour. En une vie, un homme pourrait remplir une piscine de 40 000 litres.
Dedans c’est de l’eau principalement, à 95%, avec d’autres éléments comme l’urée, la créatinine, l’acide urique, des minéraux, mais aussi des traces de produits dopants si vous faites le tour de France.
On a longtemps dit que l’urine était stérile, qu’elle ne contenait aucun microbe. Depuis 2010 on a remis cette affirmation en question en découvrant une population, certes faible, de bactéries. Mais rassurez-vous elles seraient là pour nous protéger.
En tout cas, l'idée que l’urine aurait des vertus antiseptiques, pour désinfecter une plaie par exemple, est complètement fausse.
Bref, rien dans ce liquide d’une personne en bonne santé ne semble dangereux. Au contact ou même à l’ingestion. Après, faut aimer.
Normalement, l’urine n’a pas d’odeur de base. C’est en s'oxydant au contact de l’air, en fermentant ou en présence de bactéries qu’elle va prendre cette odeur d'ammoniaque. Si ça sent dès la sortie, il y a peut être une infection urinaire, donc attention.
Certains aliments, comme l’asperge, peuvent aussi donner une forte odeur soufrée. Mais ce n’est pas chez tout le monde. Il peut aussi y avoir une odeur ou un goût sucré en cas de diabète, et là, il faut rapidement consulter.
Ça ne nous dit toujours pas si c’est dangereux ou pas…
En contact avec la peau, non, sauf s’il y a une plaie. Donc là, en donneur ou receveur, aucun risque d’être en contact avec la peau. Attention toutefois aux muqueuses comme les yeux, l’anus ou le vagin, ce sont des portes d’entrée au virus et aux bactéries.
L’urine d’une personne en bonne santé ne comporte pas de risque non plus en cas d’ingestion. On conseille quand même au donneur de beaucoup boire dans les heures précédentes pour avoir une urine la plus claire possible et d’éviter l’urine du matin, fortement chargée en déchets.
Mais comme vous ne connaissez généralement pas l’état de santé du donneur, lui non plus quelques fois, sachez que l’urine peut aussi véhiculer des virus comme l’hépatite B et en cas de sang ou sperme dans l’urine, le VIH.
Si vous urinez après avoir éjaculé par exemple, ou si vous êtes amateur de sondes urinaires, il y a risque.
Et bien sûr, en cas d’infection urinaire, il y a de grandes chances que vous la partagiez.
Il ne faut quand même pas être parano, il y a moins de risque d’attraper une maladie qu’avec un contact direct avec le sang ou le sperme, mais, oui, sous certaines conditions, les plans uros peuvent comporter des risques.
Avant de revenir concrètement aux jeux sexuels uros, on vous propose de digresser un peu, car on a longtemps utilisé l’urine pour ses propriétés (avérées ou non)
Les Aztèques comme beaucoup d’autres s’en servaient pour nettoyer les plaies. On a vu que c’était inutile, de l’eau est bien plus conseillée à minima.
Au 19eme siècle, on récupérait les urines des Parisiens pour en faire un fertilisant agricole.
On utilisait aussi l’urine pour traiter la laine. Alors pas l’haleine, mais la laine, le lin et le coton. Ça permettait de nettoyer les fibres textiles. Du côté de Reims et d’Abbeville, on faisait donc la collecte de l’urine jusqu’à l'arrivée du savon.
C’est le principe lavant de l'ammoniaque qui était ici recherché.
Pour décolorer les cheveux, on utilisait l’urine de cheval. Avec 5 à 15 litres par jour pour un cheval, on avait de quoi faire.
Revenons aux fantasmes et au plaisir. Est-ce que c’est légal ?
Il n’y a aucun texte de loi quant à l’utilisation de l’urine lors de rapport sexuel entre personnes consentantes.
C’est une pratique aussi ancienne que la sexualité, liée pour certains à une certaine transgression taboue ou une recherche d’humiliation ou de possession.
Guillaume Apollinaire il y plus de 120 ans était sans doute un adepte de ces jeux, comme en attestent ses poèmes visuels comme la colombe et le jet d’eau par exemple.
Il existe toutefois des pratiques encore plus exotiques, si vous êtes à table, quittez-la quelques instants
Mais pour faire un peu culturel, je vais vous citer Céline dans le texte.
“Son truc, c’était les pissotières, et surtout les croûtes de pain qui trempent dans les grilles… “
Oui, le soupeur ou Croutenard, c’est son nom, mettait en effet des morceaux de pain dans les urinoirs publics afin que les hommes de passage en fassent des mouillettes, récupérées et consommées par ledit soupeur.
Vous voyez l’image ? Très répandu dans les grandes villes au siècle dernier un peu partout dans le monde, y compris en France, cette pratique à une variante. En bouchant l’urinoir, il se remplit pour qu’on puisse y plonger son sexe. On appelle ça “faire trempette”.
En 2014, la chanteuse Giedré, faisait référence à cette pratique dans sa chanson “Les croûtons".
Toutes ces pratiques, moins répandues aujourd’hui du fait de la disparition des pissotières publiques, font partie de la culture populaire du début du 20eme siècle.
Mais il serait réducteur de résumer le fantasme uro à cette pratique somme toute marginale.
Le simple fait du contact de l’urine de son ou sa partenaire suffit quelquefois au plaisir. Des clubs libertins en font même leur spécialité. À Berlin, le Laboratory, haut lieu fétichiste de la capitale allemande, propose à ses visiteurs d’uriner sur une grille sous laquelle d’autres visiteurs prennent plaisir à recevoir cette pluie dorée.
De nombreux sexclubs, même en France, proposent des soirées uros régulièrement avec des promos sur la bière.
On y retrouve tout un système de tuyauteries se terminant par des pommeaux de douches, histoire de jouer à douche-pipi.
Voici un scandale français autour d’un fantasme uro.
C’est quand même une histoire qui a durée 10 ans et fait de nombreuses victimes, on peut en sourire, mais les situations sont pour le moins problématiques et traumatisantes.
Christian travaille au ministère de la Culture dans les années 2010. Il est alors responsable des ressources humaines. Il recevait des femmes en entretien d’embauches. Jusque là, tout va bien, c’est sa fonction.
Prévenant, il propose toujours à ses dames, en début d’entretien, une tasse de café ou de thé, qu’il va préparer lui-même.
Ce qu’il ne disait pas, c’est qu’il mettait dedans un médicament qui donnait très envie d’uriner, un diurétique.
La discussion continuait. Discrètement, sous la table, ce fonctionnaire consciencieux prenait en photos les jambes de ces hôtes. Mais ce n’était que l’apéritif de ses fantasmes…
La suite de l'entretien était une visite du quartier, autour du ministère de la Culture. Un parcours très étudié où ne figurait aucun café ou toilette publique.
Le médicament faisant effet, les femmes avaient immanquablement très envie d’uriner, mais alors très très envie. Pour ne pas faire dans leur vêtement, penaudes, elles demandaient à s’isoler pour se soulager. Notre Christian, toujours soucieux de rendre service, tenait son manteau pour cacher la scène. Tout en prenant soin, lui, de ne pas en perdre une goutte.
Une fois, une femme a bien tenté de se retenir, mais elle a eu un malaise, à la limite de la péritonite, et a fini à l’hôpital.
L’histoire, qui se perpétuait depuis une dizaine d'années, aurait encore pu durer si ce fonctionnaire n’avait été pris sur le fait en train de photographier les jambes de la sous-préfète de Moselle. C’était en juin 2018.
Christian a bien sûr été mis à pied et une enquête a été ouverte… C’est là qu’on a découvert dans son ordinateur un fichier qui s’appelait “expérience”.
Là, pas moins de 200 noms de personnes photographiées ou droguées au diurétique y figuraient avec plein d'informations comme le temps qu’elles mettaient avant de se soulager.
Ce haut fonctionnaire avait depuis longtemps la réputation de pervers, mais personne n’avait soupçonné son manège malgré les plaintes classées sans suite de victimes…
On le rappelle, même pour les plans uros, le consentement mutuel est la première étape. Si c’est un jeu pour certain, ce peut être traumatisant pour d’autre et vécu comme un viol d’intimité ou une humiliation pour une majorité d’autres.
Après, si tout le monde est d’accord, pourquoi pas. Même si on veut devenir président des États-Unis. Bon, là, mieux vaut être discret et ne pas faire ça dans un hôtel russe avec des prostituées.
C’est la fameuse affaire des “Goldens showers” de Trump qui, semble-t-il, se serait fait uriner dessus par des femmes.
Finalement, on comprend mieux la décoloration de ses cheveux.
On espère qu’on vous a peut-être appris des choses ou peut être déculpabilisé si ce fantasme vous titille.
Allez-y quand même doucement avec votre partenaire, ce peut être déstabilisant dans un couple. L’image de ce fantasme peut rester dans la tête de l’autre et perturber le regard qu’il a sur vous. Faites-lui écouter ce podcast et tâter le terrain est une première approche…
En tout cas, ne tentez rien sans son consentement explicite, ce serait contre-productif, et, on l'a vu, possiblement traumatisant.
Si vous désirez participer à cette émission en donnant votre avis ou en témoignant, même anonymement, c’est simple, écrivez-nous sur la page contact du site radio-g.fr en sélectionnant l’émission “le Point G!”, ou en privé sur nos réseaux sociaux.
Merci à nos chroniqueurs et témoins du jour.
Que le plaisir soit avec vous, à bientôt sur le point G -
Cet épisode fait suite à celui consacré aux applications de rencontres. Cette fois on vous donne la parole et on parle ensemble de votre expérience.
Avec nous pour témoigner des hommes, une femme, des hétéros, des gays. -
Dans cet épisode nous verrons comment la technologie tente de nous connaitre pour nous proposer l’idéal de nos fantasmes. Vous allez découvrir la face cachée des sites de rencontres et attendez-vous à aller de surprise en surprise.
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Certains y voient le plus vieux métier du monde, d’autres la misère de ce même monde. Mais il s’agit aussi d’un fantasme. Depuis l'arrivée d’internet, de nouvelles pratiques émergent en mode “auto-entrepreneur”. Dans cet épisode, nous arpentons le sujet de l’escorting. Bienvenu dans le point GOui, on ne dit plus prostitution, c’est trop péjoratif et ça ramène à des images caricaturales de la femme vulgaire surmaquillée qui arpente les rues pour racoler le passant en vue de louer son corps.
Même si c’est aussi une réalité, la pratique se veut aujourd’hui chic par ceux qui créent leur propre business, sans le fameux mac qui vient prendre la moitié de la recette. Cette couche marketing d’auto-entrepreneur a pris le nom d’escorte et propose des services à la carte.
Nous allons à la rencontre d’un monde 2.0 et très organisé où on ne sait plus ce qui est légal ou nous, moral ou non, dangereux ou non… Le seul point commun avec le passé, c’est que ça finit toujours en faveurs sexuelles contre de l’argent. Et ça, c’est vieux comme le monde.
Même si on se doute que ça existait déjà avant, on trouve les premières traces de prostitutions officielles il y a plus de 10 000 ans au moyen orient.
À l’époque, il y avait des femmes qui se donnaient en offrandes aux hommes. Souvent stériles, elles proposaient leurs faveurs pour honorer des déesses sans risque d’enfanter. On appelait ça de la prostitution sacrée. On ne sait pas s’il y avait alors une réelle rémunération ou même un consentement éclairé.
Il y a près de 3000 ans, chez les Étrusques, il était classique pour les femmes de se vendre afin de se constituer une dot financière pour leur futur mariage. Pratique pas du tout au goût des Grecs par contre.
Pourtant, ce sont eux, les grecs, qui ont inventé des lieux publics où on pouvait louer des corps. Généralement des esclaves ou des orphelins sans ressources. Certains endroits se spécialisent et se privatisent, c’est donc déjà l'apparition des maisons closes.
Mais toutes les prostituées n’ont pas accès à ces lieux. Il leur reste alors le racolage sauvage, généralement dans les ports. D’autres préfèrent monter en gamme et vendre leurs faveurs en accompagnant intellectuellement et sexuellement certains aristocrates.
Pour en revenir aux esclaves, il s’agissait là d'une “propriété privée”, on pouvait donc s’en servir comme bon nous semble à Rome. Coucher avec n’est même pas considéré comme trompé son épouse.
Il existe bien quelques lois pour interdire la location sexuelle d'esclaves à des tiers extérieurs, mais elles ne sont pas ou peu appliquées.
La prostitution va donc bon train à Rome. Dans des maisons signalées par des bougies spéciales, dans des auberges ou dans la rue. On racolait devant les arcades, qu’on appelait Fornix, d’où le terme Fornication (voilà, on pose ça là, vous en faites ce que vous voulez).
Mais rapidement, on décide d'encadrer ces pratiques en faisant en sorte de cataloguer les prostituées comme personnes immorales. À l’époque, il y a 2200 ans, c'étaient des milliers de femmes, mais aussi d’hommes et d’enfants qui fournissaient ce marché.
On nage alors dans une ambiguïté cynique… on dénonce l’immoralité de la chose sans vraiment l’interdire… on la taxe même…comme aujourd’hui, 2000 ans plus tard.
Entre temps, la religion accuse de faute morale les prostituées. Elles sont pourtant présentes dans bon nombre d'écrits. Heureusement pour elles, elles peuvent être sauvées par la foi.
On leur trouve même une utilité. Elles protègent les autres femmes et les jeunes filles du désir malsain des hommes.
Au moyen âge, les prostituées sont souvent des femmes victimes de viol. Une agression pas encore réellement criminalisée.
On les retrouve en groupes dans des établissements officiels avec pignon sur rue, ou dans des lieux plus privés, tolérés.
Mais il existe aussi des personnes en “profession libérale” à leur propre compte, pratiquant dans les hôtels.
Certaines étaient mobiles et parcouraient la campagne pour s’offrir dans les villages.
Etre prostitué c’est à l'époque souvent l’histoire d’une vie
Plus par besoin que par plaisir, on commençait généralement à se prostituer à l'âge de 17 ans, mais en cachette. À 20 ans, on entre vraiment dans la profession. Puis, quand l'âge avance, on devient tenancière de maison.
On se doit toujours de porter des vêtements qui rappellent la profession pour être bien visibles et ne pas être confondu avec les autres femmes. À une époque, il y a eu la ceinture jaune par exemple. Aujourd’hui, il n'y a pas de signe spécifique, mais il y a toujours moyen de se faire repérer rapidement par la clientèle.
Au niveau des pratiques, avant la notion même de contraception, on privilégie le sexe anal, buccal ou manuel pour éviter les grossesses. Si par un écart de pratique, on tombe enceinte, on se doit de se marier ou d’abandonner son enfant.
Même si tout cela semble codifié et officiel, les pouvoirs publics, appuyés par les religieux, ont toujours essayé d’interdire la location de son corps à des fins sexuelles.
Saint Louis, il y a plus de 700 ans à en effet bien essayé de supprimer cette pratique. On interdit alors aux particuliers de loger des prostituées. Beaucoup de lieux publics, comme les bains, sont interdits aux femmes vendant leurs charmes. Mais pas partout, et pas tout le temps….
Bref, c’était peine perdue. Impossible d’interdire la prostitution. Par contre, on réduit de plus en plus les lieux officiels pour se donner bonne conscience.
La religion se fait une raison et en fait un mal nécessaire. On y trouve alors des excuses comme celle de la rémunération. Si on est payé pour cela, c’est que c’est un travail… Cela rend la chose plus acceptable.
On y trouve même une utilité, celle d’éduquer les jeunes hommes, tout en leur évitant de dévié dans l’homosexualité par peur des femmes.
On l’a vue, à travers toutes les époques, que ce soit les politiques ou les religieux, personne n’a pu (ou vraiment voulu) supprimer la prostitution.
Aujourd’hui encore, on entend des annonces pour réguler cette profession, au nom de la morale, de la santé ou de la protection des femmes, mais la question est ardue.
En France, une loi a fait date. Nous sommes en 1946, c’est la Loi Marthe Richard qui impose la fermeture des maisons closes. C’était d’autant plus remarquable que cette femme politique était une ancienne prostituée. Voici son histoire.
Marthe Richard est née il y a 134 ans, elle nous a quittés en 1982 à 92 ans en nous laissant un CV impressionnant.
Pour ces parents, son destin est tracé. Elle sera couturière comme sa sœur. Elle ne l’entend pas de cette oreille, et fugue. Elle est arrêtée pour racolage par la police des mœurs à 16 ans. Ça ne l'empêche pas de re-fuguer à Nancy où elle devient prostituée dans un bordel.
Elle doit y faire plus de 50 passes par jour ! Elle attrape la syphilis et, forcément, la partage.
Dénoncée, elle est fichée par la police et doit quitter Paris.
Elle continue son activité un temps dans un établissement plus haut de gamme avec moins d'abattage et une clientèle plus aisée. C’est là qu’elle rencontre un riche homme d'affaires qu’elle épouse à 26 ans. Ce sera la fin de ses activités de prostituée. Elle demande alors à être retirée du fichier national de la prostitution, ce qui lui a été refusé.
Elle passe alors son brevet de pilote et devient aviatrice dans un aéro-club féminin. On la verra dans de nombreux meetings aériens dans l’ouest de la France. Elle demandera à devenir aviatrice militaire en 1914, mais on n’y acceptait pas encore les femmes.
Ça ne l'empêchera pas de devenir espionne pendant la Première Guerre mondiale, retrouvant alors ses techniques de séduction pour devenir la maîtresse d’un ambassadeur allemand. Son rôle d’agent sera toutefois révélé et elle devra tout arrêter.
Elle épouse alors un riche directeur financier qui lui léguera une fortune.
Son passé d’espionne oublié, elle n'intéresse pas du tout les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui la vexera au plus haut point.
Elle devient alors résistante en aidant des aviateurs américains. Après… il reste quand même des contradictions dans son rôle durant la guerre. Il n'empêche, elle sera élue conseillère de Paris en 1945.
Elle dépose alors un projet visant la fermeture des maisons closes à paris. Et ça marche. Il faut dire que ces maisons ont bien servi les Allemands pendant la guerre, les fermer avait aussi un sens punitif pour leur détenteur.
Forte de cette réussite, Marthe souhaite généraliser cette décision à tout le pays. Elle est suivie par les autorités et la population. Le 6 novembre 1946, toutes les maisons closes ferment définitivement leur porte, 1400 établissements quand même.
Certains se reconvertissent en hôtel… de passe. La prostituée y fait donc maintenant une activité libre. Seules l’organisation et l’exploitation de la prostitution sont alors interdites.
Mais cette fermeture accentue la précarité des femmes. Pour la police, c’est aussi la perte d’une source de renseignement…
Il a même été question de les rouvrir en 1973, un peu sur le modèle allemand. Même Marthe Richard n’était pas contre l’idée qu’elle avait pourtant si ardemment combattu.
Elle meurt 4 ans plus tard, en 1982 à Paris.
Mais s’il y a des femmes (et des hommes, certes moins nombreux) qui aiment ce métier si décrié, le choisissant sans contrainte, il faut bien avoué qu’il s’agit le plus souvent d’une exploitation non désirée, organisée par des personnes tierces, la plupart du temps des hommes, les fameux macs, mais pas seulement, des femmes ont su aussi tirer partie du corps des autres.
Mac est le diminutif de Maquereaux. Ce poisson est entremetteur pour les mâles et femelles harengs. Pourquoi, comment, on vous laisse voir, mais c’est bien ce maquereau proxénète qui à donner le mot d’argot.
Le fait est qu’aujourd’hui, s’il n’y a plus en France d’organisation légale de prostitution. Des filières existent, certaines étant à l'origine de la venue de filles étrangères, généralement de l’est, pour générer un trafic lucratif où on a de gros doutes sur la part de consentement.
Il existe des lois pour protéger ces exploitations et préserver la morale d’une partie de la population, dérangée par ce métier dont on ne préfère pas parler, et surtout ne pas voir dans les rues.
Difficile pourtant de juger entre la liberté individuelle et la prostitution forcée.
Au niveau mondial, dès 1949, la prostitution est considérée comme “une activité incompatible avec la dignité et la valeur de la personne humaine”. En 1960, la France ratifie également ce texte ou il n’est pas fait distinction entre la prostitution libre ou forcée. La répression se faisait plus ou moins fortement en France, principalement envers les prostitués, ce qui changera au 21eme siècle.
En effet, si on n’interdit pas explicitement de se prostituer (sauf pour les mineurs), il est interdit pour un “client” de payer pour des faveurs sexuelles. Donc, indirectement, ceci rend impossible de vendre légalement son corps.
Ce qui est plus clair par contre, c’est l’organisation de la prostitution. Inciter une personne à se vendre, ou, pire, en tirer profit est totalement condamnable.
À noter que le tourisme sexuel à l’étranger est aussi condamné par la loi française pour les clients. D’autant plus si le ou la prostitué est mineur.
Dans les faits, recourir aux services d’une personne qui se prostitue (volontairement ou non) est puni de 1500€ d’amende, et jusqu’à 3750 € en cas de récidive.
Pour le proxénète qui organise, incite ou taxe la prostitution, c’est jusqu’à 7 ans de prison et 150 000 € d’amende.
Quant à la personne qui se prostitue, on ne la culpabilise pas.
Son activité, du domaine privé, est légale, on lui demande même de se déclarer pour payer des impôts sur ses revenus.
Depuis 2016, le délit de racolage a été supprimé. On a donc une situation ubuesque où on a le droit de vendre, mais pas le droit d’avoir de client.
Obligeant à travailler caché, le racolage extérieur est alors repoussé en dehors des regards, ce qui rend encore plus dangereux cette profession, souvent victime d’agression.
La prostitution s’est alors déplacée sur internet ou on trouve de plus en plus d’activité privée, libre et choisie.
De 30 000 à 50 000 personnes sont victimes de la prostitution forcée en France. C’est une réalité qu’il faut dénoncer sans nuance.
Mais, même s’il peut être compliqué de le comprendre, certaines personnes se prostituent volontairement. Par besoin d’argent ou même en partie par plaisir. C’est d’elles dont nous allons maintenant parler. Généralement, ça ne dure qu’un temps et il est semble compliqué d’en faire un projet unique de vie.
Rares sont les personnes qui disent se prostituer. Par contre, l’escorting, qui est la même chose finalement, est en passe de se normaliser, que ce soit pour les femmes et même de plus en plus pour les hommes, même si la majeure partie des clients sont aussi des hommes. On les appelle aussi les travailleuses ou travailleurs du sexe. C’est donc considéré comme un véritable travail.
Ici le racolage est plus ou moins subtil. Certains sites affichent la couleur et proposent, sous couvert de petites annonces, un catalogue d’escortes. On est là à la limite de l’organisation de prostitution. La rémunération du site se fait par la pub ou la mise en avant payantes des annonces. Ce pourrait être un délit, mais ces sites sont souvent hors de France dans des pays à la législation différente.
Ces pages internet proposent, en plus de la photo et de la description de la personne, une liste de services. Des plus classiques aux plus hards. Des prix sont même affichés. Pour une heure ou une nuit.
Il n’y a pas d’intermédiaire, vous êtes directement en contact avec la personne.
D’autres sites sont juste des réseaux sociaux ou des sites de rencontres classiques. L’utilisateur désirant faire payer la rencontre y fera un profil plus ou moins explicite. Un simple Hashtag “escort” est un signe qui ne trompe pas. Une ou un jeune qui cherche un daddy voire un sugar daddy veut se faire entretenir. Un style d’escorting.
Les utilisateurs aussi ne sont pas en reste. Si une personne vous écrit en disant qu’elle sait être généreuse, c’est qu'elle est prête à payer pour coucher avec vous. (Ce qui est illégal dans ce sens, on le rappelle).
Les rencontres se font soit chez le client, soit chez soi. Les clients peuvent se croire tout permis parce que payant une prestation, il est important de fixer le plus en amont possible les limites en étant le plus précis possible sur les pratiques acceptées.
Même si cette activité reste souvent secrète et tabou, il est indispensable d’avoir un ami de confiance qui connaît votre emploi du temps pour intervenir en cas de problème. Certaines personnes payent même des vigiles. Mais attentions à eux, cela s’apparente à du proxénétisme.
Avec internet, que ce soit par fantasme pour besoin financier, on a vu que certaines personnes, jeunes pour la plupart, tentent de vendre un service sexuel. La plupart ne le feront qu’une fois ou occasionnellement. D’autres organiseront un véritable business, au risque d’y laisser leur santé, physique ou mentale.
Si les statistiques officielles parlent de 30 000 prostitués en France (dont 85% de femmes), il est fort à parier, que les passes d’un soir par des particuliers voulant arrondir leur fin de mois, font exploser ce chiffre.
Loin des histoires servies à longueur de film pornographique, les clients de prostitués ne sont pas toujours des princes charmants.
Avoir un rapport sexuel avec une personne qui ne nous correspond pas, même pour de l’argent, n’est pas sans risque.
Certes, tous ne réagissent pas de la même façon. Mais la situation peut être vécue comme une violence portant atteinte à son intégrité physique et psychique. Le dégout ou la gêne dus à la différence d’âge, à un physique qui ne nous convient pas, ou des pratiques trouvées dégradantes, peut modifier notre rapport au sexe, aux autres et à nous-mêmes.
Derrière la facilité relative de gagner de l’argent rapidement, il y a une mise en danger possible. Il est donc important de se protéger.
Physiquement d’abord, en utilisant au maximum les préservatifs et en évitant les pratiques à risque. Plus on multiplie les partenaires, plus on peut attraper des infections parfois invisibles. Il est donc important de se faire dépister régulièrement.
Dans le cas de rapport à risque, surtout entre hommes, l’utilisation de la PREP est indispensable. Il s’agit d’un médicament à prendre soit en permanence, soit en vue d’un rapport. Il protège du VIH (le virus du SIDA), mais pas des autres maladies comme la syphilis ou la blennorragie.
Les tests et les médicaments sont gratuits et peuvent sauver la vie et préserver celles des autres. Il suffit d’en parler à son médecin qui, on le rappelle, n’est pas là pour vous juger, juste vous soigner et vous conseiller.
Le deuxième danger est d’ordre psychologique. Il est important de toujours avoir une personne à qui parler de son activité. Ce n’est pas utile de rentrer dans les détails bien sûr, mais il faut pouvoir en parler en cas de besoins.
Si on ne connaît personne de confiance, de nombreuses associations peuvent écouter et conseiller, sans juger.
Le plus vieux métier du monde est donc toujours présent malgré toutes les tentatives pour l’éradiquer. On a compris aujourd’hui que le plus constructif est de l’encadrer et d’en empêcher l’exploitation par des tiers.
De nombreuses aides, y compris inscrites dans la loi, permettent à ceux et celles qui veulent sortir d’une prostitution mal vécue de changer de vie.
Pour les autres, il faut donc admettre que c’est parfois une activité consentie, même s’il faut se rendre à l’évidence, au vu de l’offre, cela ne dure qu’un temps.
Il faut toujours prévoir un plan B, et surtout en parler à une personne de confiance pour ne pas rester seul avec ses interrogations.
En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé.
Que le plaisir soit avec vous. C’était le point G. -
L’adage dit qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Il est vrai qu’on se connaît bien et qu’on sait ce qui marche. Longtemps considéré comme un péché, ce serait en fait un bienfait pour la santé. Dans cet épisode, on vous parle de travaux manuel, bienvenu dans le point G !Il est peut probable qu’un humain n’ait jamais pratiqué la masturbation. Nul besoin d’incitation ou de notice, il semblerait que ce soit quelque chose de naturel, et ce très tôt dans la vie et pas que chez les humains…
En effet, le plaisir solitaire n’est pas réservé aux hommes et aux femmes. Bon nombre d’animaux s’y adonnent et font même preuve d’ingéniosité pour se donner du plaisir. Une étude à montrer que certains singes utilisaient des pierres pour se tapoter les organes afin de se donner du plaisir. Un chimpanzé a même été surpris avec une bouteille en plastique comme jouet sexuel.
On a constaté la pratique de l’onanisme, autre nom de la masturbation, chez bon nombre de mammifères comme le chat, le chien, le kangourou, mais aussi d’autres espèces comme les tortues et même les criquets apparemment.
Leur morphologie leur permet des pratiques plus rares chez les humains comme l’autofellation. Ou encore, chez les chevaux, la possibilité de faire rebondir leur sexe sur leur abdomen en sautant sur place. Les juments, elles, se frottent l'arrière sur tous les supports possibles pour se donner du plaisir.
Les dauphins utilisent des cadavres d’animaux et les pingouins s’amusent avec leurs nageoires.
Bref, à ceux qui affirment que ce n’est pas une pratique naturelle, il semble que la dite nature en a donné la possibilité à beaucoup de ses créations…
La masturbation est aussi une pratique très ancienne.
Certaines représentations attestent des plaisirs solitaires dès les peintures rupestres préhistoriques, et ce partout sur terre. Il y a même une statuette d’argile qui représente une femme qui se fait plaisir seule il y a 6000 ans.
Un peu après, chez les Sumériens, le sexe est apparemment assez libre, la pratique manuelle semble même une technique d’entrainement pour “assurer” lors des relations de couple.
En Égypte, ce sont carrément les Dieux qui s’amusent. Leur orgasme étant même à l’origine de la création de l’univers.
Lors de cérémonies, on demande au pharaon de se masturber pour perpétuer le mythe en laissant aller sa semence dans le Nil. Les autres hommes présents font de même. C’était une bénédiction pour une récolte abondante.
Vers l’an 300, le kamasutra fait une part belle au plaisir solitaire en détaillant les procédures idéales.
Pour les Grecs, c’est un substitut naturel aux relations sexuelles. C’était même une possibilité d'évacuer le trop-plein de désirs et d’éviter ainsi une frustration qui pourrait se révéler violente.
Plus tard, chez les Romains, on en parle moins. Il faut dire que, pour se soulager, on a les esclaves. Mais, si on s’adonne seul à ce plaisir, il est de bon ton d’utiliser la main gauche, la droite étant réservée à l’alimentation.
Après, ce n’est pas non plus quelque chose dont on parle partout. Chez certains groupes ethniques du Congo, aucun mot ne correspond à la notion de masturbation par exemple.
Même si en Europe au 17ème siècle il n’était pas rare d’encourager cette pratique chez les enfants pour qu'ils aillent se coucher et bien dormir bien que la masturbation ait quand même une connotation négative.
Montaigne en parle avec le mot ”Manustupration”, de Manus, qui veut dire mains, et stupratio : l’action de souiller. Le stupre par la main.
Et ça ne va pas s'arranger au 18ème siècle. On commence alors à parler d'Onanisme, en référence au nom d’un personnage biblique qui refuse de faire un enfant à sa belle-sœur. Pour ce faire, il détruit sa semence, ce qui rend furax Dieu qui l’oxi direct.
C’est dans une brochure londonienne de 1712 qu’on voit la masturbation mise au ban avec ce nouveau nom d’onanisme. Et là, l’autopollution est décrite comme un péché odieux qui a des conséquences désastreuses pour les deux sexes. Il y a d’écrit des conseils spirituels et matériels pour ceux qui, je cite : “ont déjà été ruinés par cette pratique abominable”.
On y apprend que le plaisir solitaire rendrait impuissant, mais aussi donnerait des maladies, voire des crises d’épilepsie et des paralysies.
C’est encore pire quand des médecins s’y mettent en décrivant tous les désordres qu'entraîne la masturbation, en particulier le gâchis de sperme qui est une perte d'énergie.
Les religieux s’y engouffrent et l’auto-abus en devient un péché.
Tout cela n’est pas si vieux. Dans les années 90, on juge encore, en Arabie saoudite, que la masturbation provoque des dommages intestinaux, mais aussi des problèmes dans la colonne vertébrale et le cerveau…
On a alors essayé de trouver des remèdes comme par exemple le régime végétarien du docteur Kellogg. Ce qui donnera plus tard un aliment des plus commun. Oui, le corn flake de Kellogg's c’est lui. Pensez-y au petit déjeuner. Ces recettes de flocons d’avoine ont été inventées pour empêcher la masturbation…
Il a été recommandé que les pantalons des adolescents n'aient pas de poches profondes à l’avant afin d'éviter toute tentative de massage caché. On a aussi interdit d’avoir les jambes croisées pour ne pas y voir quelques écrasement malsains.
Les filles ont été interdites de montée à cheval ou de faire du vélo pour empêcher toute sensation de frottement.
Les jeunes qui continuaient malgré tout à pratiquer l’onanisme étaient alors considérés comme mentalement dérangés.
Médicalement, on essaie toutes sortes de choses plus ou moins agressives ou cruelles pour “sauver” ces humains en perdition qui pratiquent la masturbation.
On invente alors une ceinture de chasteté empêchant toute érection ou touché direct. On allait même jusqu'à l'utilisation de camisole de force.
On a vu des médecins utiliser les électrochocs pour ôter tout désir de se toucher. À l’extrême, on a même pratiqué, pour les femmes, l’infibulation, autrement dit l’excision du clitoris et la couture de la vulve.
Mais sans aller dans ces extrêmes, on a aussi utilisé des techniques psychologiques pour faire peur avec des mythes comme le fait que la masturbation rend sourd, en France, ou rend aveugle, en Angleterre. On a lu aussi que ça faisait pousser des cheveux sur le dos des mains et que ça empêchait de grandir.
Il faudra attendre la fin du 19ème siècle pour que d’autres médecins mettent en cause les conclusions de leurs aînés en écrivant que “la masturbation modérée chez les individus en bonne santé n’est pas nécessairement pernicieuse”.
Début 20eme siècle, Freud, fondateur de la psychanalyse, ne peut que constater que la masturbation existe et est pratiquée par tous dès l’enfance. Il en dira que le sujet est complexe et nocif, sans se démettre des croyances du siècle précédent.
Par contre, les femmes vont avoir droit à une dérogation particulière. Certaines étaient perçues comme hystériques. On leur prescrivait la masturbation pour calmer leurs angoisses. On inventa même des objets vibrant pour les aider.
Mais pour les hommes, en particulier les jeunes, c’est niet.
Le fondateur du scoutisme met en garde contre les plaisirs solitaires. Pour les fuir, il propose le sport.
Un psychanalyste autrichien a tenté d’adoucir les choses en identifiant des formes saines de masturbation. La façon dont on pratiquait était selon lui une indication sur la puissance sexuelle. Mal le faire pourrait même montrer une attirance homosexuelle…. On était alors en 1922
Dans les années 50, un rapport va faire grand bruit et ce sera une véritable révolution dans notre approche sur la sexualité : C’est le rapport Kinsey, du sexologue Alfred Kinsey. Ses travaux et sa grande enquête ont conclu que la masturbation était un comportement instinctif et tout à fait naturel pour les hommes et pour les femmes.
Et là, tout change. De maladie, l’onanisme en devient un remède.
En effet, on ne compte plus les bienfaits du plaisir solitaire !
Tout d’abord, a plusieurs ou seul, l’orgasme produit des endorphines. Cette substance créée par notre cerveau est appelée “l’hormone du bien être”. Elle est source d’apaisement et de relâchement musculaire… Le calme qui en découle est un bon remède contre le stress.
Les douleurs aussi s’estompent pendant un petit moment, intéressant donc en cas de migraine ou de crampes menstruelles.
Toujours grâce aux endorphines, le sommeil est facilité. Il est donc conseillé de se faire plaisir avant de dormir pour soigner les insomnies.
La production de Cortisole, une autre hormone, favorise aussi la stimulation du système immunitaire.
Faite en duo, elle décuple le plaisir. On n’est jamais mieux servi que par soi-même… et de voir l’autre prendre du plaisir est aussi un excellent stimulant.
C’est aussi un bon entraînement. Seul, on part à la découverte de son corps, ce qui marche et ce qui est inutile. Lors de rapport vous saurez alors bien guider votre partenaire pour vous donner du plaisir.
De même, si vous êtes un peu trop rapide à venir pendant vos rapports, vous allez pouvoir apprendre à votre cerveau à maîtriser l’effet de plateau sans franchir le cap de l’orgasme. Cet apprentissage, seul, sera pris en compte automatiquement pendant les rapports à plusieurs.
Si vous souffrez de pannes, quand celles-ci sont liées à l’appréhension d'être avec quelqu’un, s'amuser seul peut vous libérer de ces angoisses, cela permet même d'augmenter l’estime de soi.
Pour les garçons cela développe la virilité, pour les filles, l’indépendance.
Côté cœur, ce muscle est mis à rude épreuve. Ça permet donc de renforcer le système cardiaque. Et rassurez-vous, le risque d’accident de ce côté-là, pendant l’acte, n’est que de 0,2% chez les hommes, et quasiment nul chez les femmes.
Pour les hommes, se faire plaisir plus de 20 fois par mois réduirait de 20% les risques de cancer de la prostate par rapport à ceux qui s'entraînent moins de 7 fois par mois.
Pour les femmes, cela prévient les infections du col de l’utérus.
Le périnée étant aussi sollicité, tout le plancher pelvien se muscle, ce qui est très bon pour lutter contre l’incontinence.
Enfin, cette pratique est sans risque. Pas d’IST ou de grossesse non désirée !
Avec tous ces bienfaits, la masturbation est de moins en moins tabou, même si cela reste quelque chose d’intime dont on ne parle que par métaphores fleuries et pas toujours de bon goût.
Voici quelques expressions donner à la pratique du plaisir solitaire. Bizarrement ça ne parle souvent que des hommes...
On commence avec quelques notions culinaires avec l’expression “se dégorger le poireau” ou “se graisser le salami”.
On peut aussi faire “pleurer le petit jésus” même si la métaphore est un peu compliquée à visualiser. Tout comme “se polir le chinois”.
Dans le genre animalier, vous pouvez faire “cracher le python”. Mais une image plus simple est celle qui dit “qu’on se tire la nouille”. Et si c’est la cuisine qui vous inspire, vous pouvez vous “battre les couilles” en neige.
Après le plus simple, c’est “d’inviter madame 5” en référence aux 5 doigts de la main.
En Roumanie, on “serre la main du président”, une image politiquement incorrecte s’il en est.
Ce n’est pas plus glamour que la Slovénie ou “on étrangle le dindon” tandis que les Américains “font vomir l’asticot” ou “traient l’anguille”.
Mais la plus poétique est celle qui vous dit que vous allez “changer l’eau des olives”.
Au cinéma, les représentations des parties intimes ont longtemps été bannies, d’autant plus les sexes masculins. Puis, on a commencé à en voir. Mais alors, pas question qu’une main touche le sexe, y compris celui de leur propriétaire.
Pourtant, les scénaristes ont souvent inclus des scènes de masturbation dans les films. La plupart du temps pour en faire un ressort comique. Il a fallu alors faire preuve d’inventivité et d’imagination pour montrer sans faire voir
Dans American pie par exemple en 1999, c’est une chaussette enfilée qui cache la chose, mais on a aussi une tarte qui fera le même office.
Dans Mary à tout pris, tout le monde se souvient de la scène ou un jeune homme entreprend de se décharger pour ne pas le faire trop vite plus tard. Si on voit la production finale qui sert de gel à cheveux, le reste est toujours caché.
Mais le nouveau siècle se lâche et on voit maintenant de la masturbation en gros plan et non cachée dans des films grand public sans interdiction.
On peut citer “intimité” de Patrice Chéreau en 2001, mais encore le fameux “shortbus”, où, à force de contorsion, l’acteur va au bout de son plaisir en un auto-facial d'anthologie.
Ce qui était avant du porno hard, est juste maintenant une vision du réalisateur pour montrer l’intimité du héros.
Les filles ne sont pas en reste, mais, à part dans sex academy, on n’associe pas le toucher individuel féminin à l’humour, mais plus à la solitude, la tristesse ou la sensualité. Comme si pour les hommes c’est un jeu drôle et pour les femmes un acte déplacé signe de problème comme dans Black Swan.
On voit maintenant tout, alors que faire de plus ? Peut être filmé en se mettant à la place du sexe comme dans les beaux gosses en 2010.
Il n'empêche que la masturbation reste quelque chose d’incongru qui transforme le spectateur en voyeur. Ce qui reste donc une grande différence avec les scènes de sexe en couple qui semblent plus normales à regarder. Le plaisir solitaire reste donc toujours une pratique qui doit rester… solitaire.
Bien que l’onanisme soit quelque chose qui s’apprend seul, il existe des techniques décrites dans les manuels.
La plus commune est avec la main. Certains utilisent leur main gauche s’ils sont droitiers pour avoir le sentiment d’une personne autre.
Physiologiquement, les nerfs à l’origine de l’orgasme sont surtout à la base du gland. Toutefois, certains s'amusent aussi avec l’intégralité de leur membre.
Un des endroits privilégiés est la douche. La lubrification donnée par le savon, l’eau chaude et la possibilité de se laver après en font un endroit idéal.
D’autres préfèrent utiliser un oreiller pour simuler un rapport par frottement du membre sur le tissu et le bas du ventre.
Pour les femmes, les techniques sont différentes et souvent très élaborées…
Le bout du clitoris possédant plus de 8000 terminaisons nerveuses (le double du pénis), c’est là que ça se passe le plus souvent. Caresse, pression, vibration, tout est bon pour faire monter le désir. Certains appellent cela le Kiff de l’iceberg.
Mais on peut aussi s’amuser plus subtilement, sans les mains. C’est le Humping. Il suffit de se frotter sur les draps, sur un oreiller ou même sur l’accoudoir d’un canapé. Cela stimule plus largement toute la région du bassin.
Les mains restent toutefois un outil sûr. Tapoter sur le clitoris ou faire des petits cercles sur toutes les partis du sexe féminin est très stimulant.
Malgré l’image que les hommes peuvent s’en faire, les plaisirs solitaires féminins ne sont donc pas toujours (et même rarement) liés à la pénétration profonde.
Par contre, chaque personne est différente et l’orgasme peut être obtenu par des méthodes très variées. D’où l’important pour une femme de pratiquer pour connaitre son corps afin de guider ses futurs partenaires.
On associe souvent la masturbation aux jeunes, mais toutes les enquêtes montrent qu’elle n’a pas d'âge et qu’elle continue même en étant en couple. Inutile de culpabiliser que ce soit pour vous ou votre partenaire, ce n’est pas lié à un déficit ou un manque, c’est juste naturel et, on l’a vu, bénéfique dans les rapports à plusieurs.
Aujourd’hui, de nouveaux objets permettent de varier les plaisirs solitaires, sachez que physiologiquement, c’est la vibration qui est la plus stimulante que ce soit chez l’homme ou la femme… À vous de tester ce qui vous va le mieux, car on a tous des points sensibles différents.
De plus, n’oublions pas la dimension mentale, c’est surtout votre imagination qui vous donnera un plaisir plus fort qu’une simple réaction physique…
En tout cas, il n’y a pas de règle quant à la fréquence de masturbation. Plusieurs fois par jour, par semaine, par an ou pas du tout. A vous de voir. Tant que ça ne devient pas une obsession et que ce n’est pas douloureux, faites vous plaisir si vous en avez envie, seul ou à plusieurs.
Il existe même des sites spécialisés dans les soirées de masturbations collectives, sans rapport direct.
En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé.
Que le plaisir soit avec vous, c’était le point G. -
Dans cet épisode, nous allons aborder un sujet qui vous concerne peut-être, la Dick Pic. Terme anglais formé par le mot dick et le picture, donc, littéralement, image de pénis.Ce phénomène Dickpic est loin d'être nouveau.
C’est clair. On a retrouvé des pénis gravés il y a plus de 2000 années. Il y a 700 ans, du temps de la Renaissance, on se faisait peindre le sexe à l’air.
Et puis on ne compte plus les dessins de sexes masculins dans les toilettes publiques.
On n’a pas forcément envie de les voir, mais difficile de passer à côté.
Maintenant, avec les applications de rencontres, les chats’ et autres MMS, on peut envoyer à quelqu'un de précis une photo de son membre. C’est la version moderne du “coucou la voilà" de l’exhibitionniste à l'imperméable.
Mais on a le droit de faire ça ?
En fait non, s’il y a une plainte, en France, il y peut y avoir un an d’emprisonnement et 15000 euros d’amende. Mais après, il peut y avoir plusieurs nuances. Si c’est le sexe de l’expéditeur du message ou si c’est juste une image porno d’un inconnu, c’est différent.
D’ailleurs, ces photos sont souvent cadrées uniquement sur la chose, on ne voit pas le visage, il est donc difficile de prouver que c’est bien telle personne qui a envoyé telle photo et les plaintes aboutissent rarement.
Après c’est aussi une pratique dangereuse, car le ou la destinataire, possède alors une photo de votre sexe, et même sans visage, il ou elle peut la montrer aux autres, accompagné de votre message et vos coordonnées. Ces infos peuvent aussi fuiter sur les réseaux et là, on vous promet de grands moments de solitude.
Oui, c’est d’ailleurs arrivé à un homme politique connu en 2018. Si vous voulez, je vous raconte, mais seulement si vous voulez…
Ok. Bon on en sourit, mais ça a été assez dur à vivre pour le propriétaire du sexe et son entourage. Pas l’entourage du sexe, hein ! Mais du propriétaire. Bref.
Nous sommes en mai 2018. Alors en déplacement en Bretagne, le porte-parole du gouvernement français de l’époque, alors marié (mais bon, c’est pas la question), batifole avec une étudiante en droit de 29 ans. Ils s'échangent alors des photos et des vidéos.
Pas né de la dernière pluie, il fait gaffe quand même et le fait avec l’option de message éphémère qui s’efface après lecture.
Sauf que la demoiselle fait, pour elle, une copie d’écran. Bon jusque là, rien que de plus banal. Surtout qu’elle lui envoie aussi des photos d’elle nues. C’est donc un échange consenti.
Mais bon, cette photo reste dans le téléphone de la dame. La vie continue, et quelques mois plus tard, elle rencontre un autre homme. D’origine Russe, il se dit artiste. Il est surtout réfugié en France, car il est accusé d’agression sexuelle dans son pays.
Ce personnage sulfureux, tombe, forcément par hasard, sur la copie d’écran avec la photo du sexe de l’homme politique avec, en clair, son message et son nom de compte officiel.
Sachant que l’homme politique était marié et qu’il trompait donc sa femme, notre russe diffuse l’image sur son site pour, dit-il, le “dénoncer”. Le document sera alors relayé sur twitter. Vous imaginez les dégâts que ça a faits.
Autant le fait d’échanger, de façon consentante, des images de son sexe avec une autre personne est tout à fait légal, autant diffuser cette image à caractère explicitement privé est un délit.
Le russe et sa copine ont été mis en examen 4 jours après la diffusion de la photo.
On vous passe les rebondissements juridiques, mais de toute façon le mal était fait. L’homme politique à dû se mettre en retrait et supporter les moqueries de la presse et de ses concurrents.
Est-ce qu’on a les chiffres en France d’échange sexuel virtuels ?
On a un sondage IFOP de 2020 qui dit que les moins de 25 ans seraient 44% à l’avoir pratiqué, 10% de plus qu’en 2014.
On parle d’hétéro, c’est nettement plus élevé chez les gays. Mais, quelle que soit l’orientation du destinataire, il arrive souvent qu’on reçoive ce genre de photo sans l’avoir demandé, même par des inconnus, sur les applications de rencontres.
Sur Grindr par exemple, une appli gay, il n’est pas rare de voir en profile des messages du style “merci de ne pas m’envoyer des photos de votre pénis”.
Ce n’est pas parcequ’on recherche une relation, qu’on veut voir des sexes dans les messages, même chez les mecs.
Selon une étude de 2018, 41% des femmes ont reçu une dick pick sans rien demandé (ça monte à 52% chez les jeunes)
Une fois sur six, les photos partagées se retrouvent dans la nature, montrées à d’autres personnes. Ça, c’est les chiffres en France, et c’est deux fois plus qu’aux états unis. -
Dans cet épisode, on continue de parler de Dick Pic, il y a déjà eu un épisode du point G! ou a eu le témoignage de Caroline. Ce soir 2 autres témoins. Un hétéro et un gay, on verra si la gestion des dicks pics est différente dans ces deux univers.Ca peut donc paraitre étonnant, mais oui, il y a des hommes qui envoi dans des messages personnels des photos de leur sexe, et ce, sans qu’on leur demande, c’est bien le problème.
Alors pourquoi les mecs envoient leur sexe en photo alors qu’on ne leur a rien demandé ?
De nombreux sexologues et psychologues se sont penchés sur le sujet. Pour eux, les hommes sont conditionnés pour croire que leur pénis est le centre de leur virilité, de leur pouvoir de séduction. Les hommes qui pratiquent ces envois non sollicités sont persuadés, en majorité, que les femmes (voire les autres hommes gays) sont excitées systématiquement à la vue d’un pénis.
Mais tout ceci n’est que la projection de leurs propres fantasmes. Dans le cas des femmes, il faut savoir qu’elles sont beaucoup moins excitées par le visuel. Elles sont plus tactiles.
Une autre raison serait un besoin de se faire rassurer sur son anatomie. Ils espèrent avoir en retour un compliment.
Et puis il ne faut pas oublier non plus ceux qui sont réellement fiers de leur sexe, et ceux qui pensent qu’en l’envoyant, l’autre enverra des photos du même style.
Moi je pense qu’il y a une autre catégorie d’homme addict au dick pic, c’est ceux qui n’ont pas confiance en leur physique, celui de leur visage ou de leurs abdos. Comme l’échange d’une photo est la condition première de continuer une conversation, perdu pour perdu, on envoi le sexe, ça peut marcher, on ne sait jamais.
En tout cas, les psychologues sont quand même d’accord sur le fait que le porno à banaliser les sexes et que, pour beaucoup de jeunes, une photo de sexe n’est plus exceptionnelle, c’est juste pour voir à quoi s’attendre si la rencontre se fait.
Bon alors, quand c’est consenti et attendu ? On peut partager les photos de son sexe donc ?
Oui, c’est pas interdit, vous faites ce que vous voulez, mais vérifiez quand même que l’autre ait bien envie de voir cette image.
Par contre, si vous avez moins de 15 ans, il va plutôt falloir échanger des photos de Pokémon.
Mais ça, c’est un autre sujet, et je pense qu’on aura l’occasion d’y revenir dans le point G!
Est-ce qu’on a un conseil quand même à donner ?
De ne pas croire les applications qui vous disent que les photos sont éphémères.
Y compris Snap chat qui normalement averti quand il y a une copie d’écran. Si une appli enregistre en vidéo tout ce qui se passe à l’écran, toutes vos photos seront mémorisées dans la vidéo sans que vous le sachiez.
Il ne faut pas être parano non plus, mais s’il y a une règle importante, c’est de ne jamais donner une photo comprenant vos parties intimes et votre tête sur la même image. Recadrer au maximum qu’on ne voit pas de signe distinctif de votre appart ou vos tatouages. Ça peut prévenir d’une utilisation malvenue de vos photos, vous pourrez toujours dire que c’est pas vous. Le revenge porn peut faire des ravages.
Ah oui tien, dans le genre revenge porn, les femmes qui en ont marre de recevoir ces images ont trouvé des idées originales pour se venger. À ne pas faire évidemment.
Par exemple, il y a un compte “Balance ta dickpic” avec un contenu qu’on imagine. D’autres ont trouvé les comptes de la famille et des amis de l'expéditeur du pénis et y ont envoyé les images, ou du moins ont menacé de les envoyer. Autant dire que ça calme.
Cette année on a une twitteuse qui a proposé de transformer les photos dick pic non désiré en NFT, ces œuvres d’art virtuelles, et de les vendre. L’auteur devra alors acheter sa photo pour en arrêter la diffusion…
Après, on arrive sans doute aussi à un point de saturation, il y a tellement de dick pics qui circulent, que leur intérêt est uniquement pour les gens qui connaissent le propriétaire de la chose.
Par contre, pour les personnes connues, c’est plus risqué.
S’il vous vient l’idée saugrenue de diffuser une photo intime de l’autre, sans même parler de plainte et de loi, sachez que vous pouvez faire d'énormes dégâts chez la personne concernée, surtout si elle est jeune. Du mal-être au suicide.
Ne jouez pas à ce jeu cruel, car s’il est fautif, vous le serez aussi en commettant un viol d’intimité, et ça aussi, c’est puni par la loi.
C’est en effet important de le préciser. -
Dans ce nouvel épisode consacré une nouvelle fois au Puppies, ces personnes se transformant le temps d’une soirée en animal, nous allons faire du shopping pour devenir un parfait toutou.
On rencontrera 3 nouveaux puppies, un chien de berger tchèque nommé Cozmo, mais aussi un Xeno, un français de 27 ans, et un Titan.
vous êtes à une oreille de trouver votre point G!En anglais on dit petplay, ponyplay ou ponysim, Kittenplay ou puppy play. Il s’agit de jeu de rôle ou un homme, ou une femme, devient un animal ou un dresseur/soigneur. Des pratiques qui se développent depuis une dizaine d'années.
Est ce juste un jeu, est-ce sexuel, comment s’équiper pour devenir un beau puppy?On en parle avec nos chroniqueurs et témoins du soir. Et commence avec un peu de shopping avec Florian.
On va se faire des idées shopping pour ceux qui aiment jouer au Puppies.Il y a la cagoule bien sûr, généralement en néoprène noir avec les bajoues de couleur. À partir de 50€
Le collier et la laisse bien sûr, dans les 30€
La fameuse queue qui tient toute seule, car mise au bon endroit, entre 15 et 50€. En sachant qu’il existe aussi une version ceinture, moins intrusive donc.
On a toutes les formes, du moins pour la partie externe qui nous intéresse. Du pompon style caniche à la fourrure tombante en passant par le caoutchouc offrant une queue de chien remonté et frétillant.
Pour les plus bavards, le petit bâillon qui va bien à 20€. Si la boule bâillon est un classique, il y a aussi la version os blanc, du plus bel effet. Après, attention avec la compatibilité des cagoules qui couvrent déjà la bouche.
En pratique, il y a des gants pattes de chien. Ce peut être des gants avec les doigts libres, mais un renfort derrière pour être à quatre pattes sans douleur, surtout dehors. Mais il y a aussi la moufle ou on met le point en permanence. C’est dans les 30€
En complément, nous avons les genouillères bien sûr, dans les 30€
Petit plus, le collier avec le nom du chien, car bien sûr, vous aurez un nom spécifique.
Il est temps de retrouver nos témoins. Cette fois, on a un chien de berger tchèque nommé Cozmo, mais aussi un Xeno, un français de 27 ans, et un Titan.
Nous allons retranscrire leur réponse à nos questions à travers les voix de nos chroniqueurs
Bonjour, qui êtes-vous quand vous êtes un puppy ?
moi Je suis Cozmo, un chien de berger blanc et qui se représente comme fou, maladroit et un peu idiot.
Bonjour, Moi je suis un chien du nom de Xenos, niveau caractère je suis plutôt taquin, mais soumis. J'aime beaucoup les gratouilles et les câlins
Et Moi je suis Titan Ki-Difenn, malamute d’Alaska, câlin joueur et curieux très protecteur
Est-ce que vous mettez de vous dans cet animal ou est-ce un personnage très différent de votre personnalité ?
Cozmo
Alors C'est toujours moi. Appelons-le mon “enfant intérieur”, sans règles ni restrictions.
Xenos
Moi je dirais que je mets plutôt du mien quand je suis cet animal parce que ça me permet de me libérer de mon quotidien et d'être vraiment moi
Titan
Pour moi, nous sommes à la fois complémentaires, mais très différents. Mon côté humain est très timide et un peu asocial. Le côté pup est différent, il va vers les autres sans crainte de prendre un “non”
À quel âge avez-vous eu envie de cette transformation ?
Xenos
Je dirais que ça a commencé à m'intéresser vers mes 16 ans et je suis vraiment devenue puppy à 24 ans
Titan
Moi j’ai jamais eu besoin ou envie. Titan a toujours été là, un peu caché. J’ai découvert le milieu pup et j’ai pu identifier ce que pouvait être titan pour moi J’ai commencé en 2017.
Cozmo
Je suis devenu un chiot en 2019. Je connaissais la chose avant, mais je n'y ai pas prêté attention. Ensuite, j'ai rencontré mes premiers amis chiots sur Reddit et sur Instagram. Et Boom ! Cozmo est né.
En quoi consiste la transformation ?
Titan
Au début il me fallait ma hood (mon masque de pup) puis au fur et à mesure du temps je n’en avais plus forcément besoin. Je la mets aujourd’hui pour « cacher » mon identité humaine.
Xenos
La tenue dépend, mais en règle générale je mets quand même dans tous les cas un harnais, un collier, des brassards, et des moufles aux mains pour faire comme des pattes de chiens.
Cozmo
Eh bien pour moi, il n’y a pas de transformation. Je suis à la fois un chiot et un humain tout le temps. Tous ceux qui me connaissent personnellement peuvent confirmer qu'il n'y a pratiquement pas de transition entre les deux. Deux univers parallèles fonctionnant en synchronisation.
Avez-vous un handler, un maître ou dresseur/soigneur ?
Cozmo
J'ai un alpha/petit ami, un père chiot adoptif et des frères chiots. Mais pas de maître, je suis trop dominant pour en avoir un.
Xenos
Non, je n'ai pas de maître, mais j'ai un Alpha
Titan
Moi J’en ai eu, j’ai eu un alpha également, mais aujourd’hui je suis seul
Ou pratiquez-vous le puppy play ?
Titan
Moi plutôt en groupe avec des amis ou lors d’événements
Xenos
Les fois où j'ai pu le pratiquer, on a toujours était 3
Cosmo
Alors moi, je suis plutôt un chiot d'Internet. J'aime créer du contenu et être en contact avec des chiots du monde entier. En réel je le suis avec mon petit ami et quelques amis.
Avez-vous été en puppy en extérieur ?
Cosmo
Ouiiii. C'est tellement libérateur de mettre le masque à l'extérieur. Nous avons fait de la randonnée en tant que chiots et nous nous sommes également promenés dans la ville. Là où j'habite, le bdsm n'est pas très bien accepté, donc je ne le fais pas souvent.
Xenos
Je n'ai jamais eu l'opportunité de partir à une pride ou un évènement, mais je souhaiterais le faire
Titan
moi Oui par contre, notamment la pride Vos amis, votre famille, connaissent-ils cette facette de vous ?
Cosmo
Alors, tous mes amis gays le savent. Ma famille, non. Je veux dire... ils ne seraient même pas surpris. Mais c'est trop d'efforts et d'explications.
Xenos
moi j'ai quelques membres de ma famille qui sont aux courants et j'ai une amie qui n'est pas dans le monde bdsm qui est au courant
Titan
Pour moi, certains de mes amis le savent et s’en fichent, car ils sont suffisamment ouverts d’esprits. D’autres l’ignorent et ma famille ne le sait pas
Quelle est la moyenne d'âge de vos amis puppies ?
Titan
mmm… de 18 à 50 ans je pense
Xenos
Les puppies que je fréquente ont entre 20 et 35 ans
Cosmo
Comme dans la vie humaine, l'âge n'est pas un sujet pour moi. Je connais des jeunes sages et je connais de vieux idiots. C'est individuel. Cela varie de 18 à 45 ans.
Y a-t-il des femmes ?
Xenos
Alors moi, je ne connais aucune femme
Titan
Si si, il y a des femmes, certaines ont un caractère de mâle dominant et en joue d’autres restent dans une case de « femelle ».
Cosmo
moi J'en connais peut-être deux. Non pas que je ne me lie pas d'amitié avec elles, mais en général il n'y en a pas tellement sur la scène des chiots.
Y a-t-il une dimension sexuelle dans ce jeu de rôle pour vous ?
Cosmo
Oui et c'est amusant ! Et même si je suis un chiot, je ne le suis pas devenu pour la partie sexuelle. Mais si vous le faites, faites-le bien !
Xenos
Dans le puppy play pure pour moi il n'y a pas forcément une dimension sexuelle
Titan
À la base pas forcément, et puis avec certaines personnes ça c’est fait naturellement
Et dernière question : les soirées Puppies peuvent-elles être aussi sexuelles ?
Xenos
Les soirées puppy peuvent en effet dériver sur du sexuel, mais il n'y a aucune obligation
Titan
Oui et non. Cela dépend réellement du type de soirée. Souvent les soirées pup sont sans sexe et les soirées fétiches sont avec
Cosmo
Moi je ne suis pas un fêtard. Bien sûr, il y a des soirées sexuelles, mais il y a aussi des rencontres de jeu. Et la diversité est grande, car chacun peut trouver quelque chose pour lui-même.
On en sait maintenant beaucoup plus sur les Puppies. Voyons ce que vous en pensez. Avec nous ce soir, Alexandre, Mario et Titouan. Et on commence avec Alexandre
Et pour terminer cet épisode, allons à la rencontre d’une association de Puppy Play
C’est la fin de cette 2eme émission consacrée au Puppies.
On remercie tous ceux et celles qui nous ont aidés à préparer cet épisode. On espère qu’on vous a fait poser un regard bienveillant sur les puppies, un des fantasmes BDSM les plus attachants que nous ayons rencontré.
Merci en particulier au loup Mark qui nous a donné ses contacts internationaux pour nous permettre d’avoir les témoignages que vous avez entendus.
Si vous désirez participer à cette émission en donnant votre avis ou en témoignant, même anonymement, c’est simple, écrivez-nous sur la page contact du site radio-g.fr en sélectionnant l’émission “le Point G!”, ou en privé sur nos réseaux sociaux.
Que le plaisir soit avec vous, à bientôt sur le point G! -
Dans cet épisode, on parle de jeu de rôle animal.
La limite est ténue entre le simple jeu, le fantasme ou la sexualité. On va décrypter pour vous le monde étonnant des pets plays, et des puppies en particulier.
Vous ne savez pas ce que c’est ? Alors ce point G! est fait pour vous !En anglais on dit petplay, ponyplay ou ponysim, Kittenplay ou puppy play. Il s’agit de jeu de rôle ou un homme, ou une femme, devient un animal ou un dresseur/soigneur. Des pratiques qui se développent depuis une dizaine d'années.
Généralement on y retrouve des rôles de chiots, chiens ou loups, mais aussi de chatons, de chats ou de lions ainsi que des poneys ou des chevaux voire des requins ou même des licornes.
C’est avant tout un jeu social, il n’a donc pas toujours de finalité sexuelle. D'ailleurs, un puppy sexuel est plus appelé un Dog et on parle alors de Dogtraining.
On est là dans le domaine du fétichisme voire du BDSM et vous allez voir que c’est un univers ultra codifié !
On en parle avec nos chroniqueurs et témoins
Ça vient d’où cette pratique ?
C’est sans doute très ancien, mais pour ce qui est de la mode fétichiste, on en retrouve des illustrations dans des revues du 20ème siècle, dans les années 50.
Il n’y a pas forcément d’accessoire, mais c’est quand même un des cœurs de cette pratique. Il y a les cagoules de chiens ou de loup, mais aussi tout le corps qui peut être gainé de cuir ou autre matière moulante mettant en avant la musculature ou la morphologie animale. Il y a aussi bon nombre d’accessoire comme la laisse, le collier, la muselière ou plus simplement le bâillon, le harnais ou encore, la queue, tenant en place à l’aide d’un plug anal.
On le rappelle les puppies, comme les autres animaux imités, ne sont pas toujours des jeux sexuels, mais plus une posture sociale que nous allons essayer de vous décrire.
Le puppy est souvent un chiot dans sa tête, il adore faire des bêtises avec les autres, y compris son Handler, son dresseur/soigneur.
On imagine que les puppies sont généralement soumis, mais pas plus que dans d’autres pratiques. Là aussi, il y en a de plus dominants que d’autres. Certains même, chien ou loup, sont des puppies “Stray”, n’ont de maître qu’eux-mêmes.
Vous l’aurez compris, cet univers est très codifié, bien que plus souple et plus ludique de son pendant BDSM, plus sexuel.
Le masque et les tenues sont pour beaucoup dans le lâcher-prise obtenu en devenant puppy. Il y a ceux qui jouent à la balle, et ceux qui se soumettent aux autres en attendant les ordres.
Comme tout groupement social, il y a une hiérarchie. Certains Puppy dominants peuvent gérer et protéger un groupe, la meute. On l’appelle un Alpha. D'autres niveaux existent avec des lettres grecques : Beta, Omega…
Il y a tout un vocabulaire autour de la pratique puppies, on va revenir sur quelques mots clés avec Florian.
Puppy play : on l’a vu, c’est la pratique générale de ce jeu de rôles avec des puppies et des Handlers
Les Handlers justement sont les maîtres ou les dresseurs qui ont un ou plusieurs puppies.
La meute : c’est une famille composée de 2 puppies minimum avec éventuellement un Handler.
Le Stray Puppy est un puppy errant et libre sans maître défini.
Si vous êtes intéressé, il y a des associations et même un site internet, puppy-play.com. il y a même une élection de Mister puppy France.
Pour préparer cette émission, nous avons échangé avec plusieurs personnes adeptes de ces pratiques. Nous en avons les témoignages et c’est une vraie meute. Ils viennent d’Allemagne, des états unis ou de France, ils ont entre 20 et 30 ans. On va retranscrire leurs réponses à travers les voix de nos chroniqueurs.
Nos premiers témoins sont
Mark Wave un loup plutôt sauvage et solitaire, Arkos, Sterling un labrador qui nous vient de Las Vegas et Liam, un jeune chien.
Bonjour à vous 4. Alors qui êtes-vous quand vous êtes un puppy ?
Lorsque je deviens un puppy, je deviens Mark Wave, un grand loup noir assez intimidant, mais aussi assez joueur.
Moi je suis Arkos, un puppy adorable qui est aussi fougueux qu’un Arcanin et aussi tendre qu’un Caninos.
Je suis Sterling, et quand je suis un chiot, je m'identifie comme un labrador noir parce que c'est le type de chien avec lequel j'ai grandi.
et moi je suis Liam, un jeune chien.
Est-ce que vous mettez de vous dans cet animal ou est-ce un personnage très différent ? Mark
Lorsque ce personnage est né, il était très différent de moi. Mais avec le temps, c’est le personnage qui a fini par déteindre sur moi. Donc on pourrait dire que j’ai une part de Mark en moi.
Arkos
C’est un personnage qui permet d’explorer une autre facette de moi, de m’aider à m’épanouir, à m’assumer.
Sterling
Alors, c'est un personnage différent pour moi, mais des parties de mon “moi normal” font toujours partie de moi quand je suis en mode chiot.
Liam
En ce qui me concerne, Liam fait partie de moi. Liam est fondamentalement moi, mais sans les fardeaux humains. Il est un peu plus joueur, très curieux, n'a pas de gros soucis ou préoccupations autres que d’être un bon chien.
À quel âge avez-vous eu envie de cette transformation ?
Liam
Il y a environ un an, j'avais 23 ans à l'époque.
Sterling
moi j'ai commencé en avril 2021.
Arkos
J’ai commencé il y a un an (en août 2021), mais l’idée me trottait déjà avant. J’avais 29 ans.
Mark
Pour ma part je n’ai jamais eu d’envie soudaine de devenir un puppy, ça s’est fait doucement avec le temps. À l’origine c’était mon ex qui m’y avait initié. L’existence de Mark a commencé en mars 2019 et son caractère s’est affiné avec le temps.
En quoi consiste la transformation ?
Sterling
La transformation du jeune chiot sterling nécessite d'ajuster mon esprit et mon corps (y compris les vêtements) pour être dans une humeur insouciante plus agréable.
Arkos
Je porte une hood, un harnais, j’ai une laisse, une combinaison en latex, des chaussettes Puppies. Le but étant de sentir bien dans une seconde peau. C’est un peu comme du cosplay version puppy.
Mark
Lorsque je passe de l’humain au loup, dès que j’enfile le masque, je suis quelqu’un d’autre. Ma couleur dominante étant le noir, j’ai un masque de loup noir, un haut en néoprène noir, un pantalon en néoprène noir et des manchettes en néoprène noires. Pour ma part je ne possède pas de queue.
Niveau comportement c’est comme chacun a envie de faire. Sur les 4 pattes, debout, douée de parole ou non.
Liam
moi j'ai mon masque de chiot, un collier et parfois une laisse. À part ça, surtout une combinaison de moto en cuir parce que c'est un de mes fétiches. Je deviens aussi plus aventureux et j'essaie de m'évader un peu de la réalité quotidienne.
Avez-vous un handler, un maître ou dresseur/soigneur ?
Mark
Étant un loup solitaire, je ne possède pas de Handler, et ne souhaite pas en avoir. Un loup a besoin de liberté, pas de cages ou d’ordres à recevoir des humains !
Arkos
Non, j’en ai pas
Sterling
Moi non plus
Liam
Non, moi non plus, je n’ai pas vraiment de handler. Mais parfois, quelqu'un prend soin de moi, principalement mon petit ami, parfois d'autres amis.
Ou pratiquez-vous le puppy play ?
Sterling
Je suis marié et j'ai des amis chiots, mais je suis plutôt un chiot célibataire et je suis donc principalement un chiot social.
Mark
Pour ce qui est de la partie jeu, tous les lieux sont propices. Que ce soit chez soi, chez des amis, en forêt, à la plage, en ville, ou même dans des lieux touristiques. Si, bien entendu, le regard des autres ne vous pose pas de problème. Et que ce soit seul, en groupe, ou en meute, plus il y a de fous, plus on rit !
Liam
Moi parfois, mais rarement seul à la maison ou simplement avec mon copain, plus souvent lors de soirées ou d'événements pour chiots,...
Avez-vous été en puppy en extérieur ?
Mark J’ai déjà eu l’occasion de pouvoir incarner Mark en extérieur lors d’une Gay Pride, au bord de la mer ou même pendant une balade à vélo. Bien sûr, on ne passe pas inaperçu…
Arkos
Oui moi j’ai déjà été puppy lors de soirées sur Paris.
Sterling
Bien sûr ! Je vais aux soirées chiots, aux soirées bingo chiots, à la Pride des chiots et aux soirées fétichistes dans des clubs en tant que Sterling.
Liam
Oui, j'ai souvent ma cagoule quand je vais à des fêtes. Je suis aussi un chiot quand je vais dans une Pride et j'ai participé à des événements pour chiots en public.
Vos amis, votre famille, connaissent-ils cette facette de vous ?
Arkos
Mes amis oui, ma famille non.
Liam
moi, ma Famille non, amis principalement oui
mark Pour moi, fort heureusement non, ma famille n’est au courant de rien et je pense que c’est mieux ainsi. On doit tous avoir un jardin secret. Pour ce qui est de mes amis, je n’en parle pas, mais quelques-uns m’ont reconnu et l’ont bien pris, puisque par la suite ils sont devenus puppy eux-mêmes.
Sterling
moi, certains amis proches savent que je suis Sterling mais pas ma famille.
Quel est la moyenne d'âge de vos amis puppies ?
Mark Il n’y a pas vraiment d’âge pour faire du puppy. Mais je dirais que mes amis puppy ont entre 20 et 40 ans.
Sterling
Beaucoup de mes amis chiots ont environ 26 ans.
Liam
Environ de 20 à 30 ans je dirais
Arkos
entre 20 et 40 ans. Donc une moyenne de 30 je pense
Y a-t-il des femmes ?
Mark
Le puppy n’est pas exclusivement réservé aux hommes ! Les femmes sont également les bienvenues ! Mais s’il n’y en a pas beaucoup, je pense que c’est dû au fait que les mots ‘’chienne’’ ou ‘’louve’’ sont davantage dégradants que ‘’chien’’ et ‘’loup’’.
Arkos
Oui il existe des femmes, mais je n’en côtoie pas.
Sterling
Je n'ai pas d'amis chiots femmes, mais un chat nommé Kat a récemment commencé à participer à tous les événements chiots et c'est une femme. Elle ajoute une belle nouvelle dynamique au groupe.
Liam
Oui pas beaucoup de femme en effet. La communauté des chiots est encore très centrée sur les hommes homosexuels, même si tous les genres et toutes les sexualités sont les bienvenus.
Y a-t-il une dimension sexuelle dans ce jeu de rôle pour vous ?
Arkos
Oui il y a une certaine dimension sexuelle couplée à d’autres dimensions (s’assumer, lâcher prise …).
Liam
Oui, mais le jeu du chiot pour moi est surtout social. C'est un environnement/communauté très sex-positif et Kink-positif, donc cela mène aussi au sexe (même si le sexe n'inclut pas directement l'aspect jeu de rôle)
Sterling
Pour ma part, oui, mais c'est très léger. Je suis sexuel avec quelques amis chiots proches.
Mark Je fais partie de ceux qui séparent le puppy en 2 :
D’un côté il y a le jeu de rôle simple ou on se comporte comme des animaux avec une balle par exemple.
Et de l’autre côté, il y a la partie qui est plus intime. Là, le but est clairement sexuel et on enfile nos habits et nos accessoires dans le but d’exciter le partenaire. Le comportement est également plus tactile.
Et dernière question : les soirées Puppies peuvent-elles être aussi sexuelles ?
Sterling
Oui. Il y en a une dans ma région tous les 2 mois.
Arkos
Oui, tout dépend des soirées
Liam
Il existe différents types de fêtes. Il y a des soirées sexuelles dans l'espace fétichiste où les chiots sont également les bienvenus, où il se passe beaucoup de sexe (et d'être nu, etc.). Il y a aussi des soirées où chacun doit avoir une certaine tenue et pour le sexe il faut aller aux toilettes, au parking ou à l'hôtel.
Mark
Les soirées puppy n’ont pas pour but d’être sexuelles. Mais ce n’est pas interdit non plus. Si lors d’une soirée, vous rencontrez quelqu’un qui vous plait, et que c’est réciproque, alors rien ne vous empêche de vous éclipser ailleurs pour vous faire des ‘’câlins’’.
Mais non, les soirées puppy ne sont pas des partouzes gigantesques…
Merci à Mark, Arkos, Sterling et Liam, dans une seconde émission nous poserons ces mêmes questions à un chien de berger tchèque nommé Cozmo, mais aussi à Xeno, un français de 27 ans, et à Titan.
On a donc vu que le puppy play pouvait être juste ludique ou bien plus hardcore, et on entre alors dans le monde du Dog trainning ou il est encore plus question de domination, voire de dressage. Voyons ce qui se passe entre un dresseur et son gentil chien.
Tout ce qui va suivre peut vous sembler ridicule, grotesque, malaisant. C’est d’ailleurs pour ça que cette pratique est rarement publique si ce n’est dans les prides ou les festivals spécialisés.
En effet, il va falloir laisser vos a priori de côté, et imaginer que c’est une technique de lâcher prise comme une autre, mais aussi pour certains, une façon d’être. Être un chiot avec un maître dur, mais aimant, est un plaisir régressif.
Vous n’avez plus rien à penser, on pense pour vous. Vous êtes juste là, pour faire plaisir, pour en donner peut-être aussi. Il n’y a plus de notion de bien ou de mal. Pas de jugement, vous êtes un chiot, on vous pardonnera tout. Pas de risque, on vous protégera.
Pour tout cela, vous devez juste être obéissant.
Chez certains puppies, le simple fait d'être à genoux à côté de son maître, pendant des heures, sans rien faire, est un plaisir.
Certains poussent l’expérience en dormant au pied du lit la nuit.
Tout ceci peut être occasionnel, mais certains vivent littéralement avec leur maître. Après leur journée de travail où ils se fondent dans la masse, une fois à la maison, il devient chien jusqu’au lendemain, et ce donc, tous les jours de l’année.
Pour varier les plaisirs, le puppy play peut s’associer avec d'autres jeux de soumission de l’univers BDSM. Être attaché façon bondage, mis en cage, ou offert au passant, en extérieur ou en sexclub.
De nombreuses soirées sont organisées en France, dans le privée, mais aussi dans les sexeclub et autres saunas.
Merci Olivier,
Ainsi s'achève ce premier numéro consacré au Puppies, dans la seconde partie nous ferons du shopping ensemble pour acheter le matériel qui nous transformera en parfait puppy, et vous verrez que c’est finalement très abordable. On rencontrera de nouveaux témoins et on demandera leur avis à nos intervenants du Points G
Si vous désirez participer à cette émission en donnant votre avis ou en témoignant, même anonymement, c’est simple, écrivez-nous sur la page contact du site radio-g.fr en sélectionnant l’émission “le Point G!”, ou en privé sur nos réseaux sociaux.
Que le plaisir soit avec vous, à bientôt sur le point G! -
Faites-vous du bruit en faisant l’amour ? Les vocalises orgasmiques sont-elles une source de plaisir ou juste le reflet d’un mimétisme de l’image renvoyée par le porno ? Partageons ensemble ce podcast sonore sur les sons et l’amour.Qui n’a pas entendu sa voisine ou son voisin, prendre bruyamment du plaisir, fenêtre ouverte, pour bien que tout le quartier en profite ?
Est-ce vraiment indispensable à l’orgasme, ou, tout du moins, est-ce que ça y participe ? La question mérite d'être posée.
Selon une étude américaine de 2020 auprès de 71 femmes, l’utilité des cris pendant l’amour n’est pas celle à laquelle on pourrait s’attendre.
En effet, pour 66% d’entre elles, ces bruits seraient fait pour aider leur partenaire à jouir plus rapidement, 87% le feraient même juste pour faire plaisir et faire croire que l'autre est un bon coup.
Dans cette même étude, on peut même lire qu’elles peuvent être bruyantes par ennui, ou pour ne plus penser à la douleur… On est loin de l’équation bruit = plaisir !
On retrouve là un comportement hétérosexuel patriarcal, largement diffusé par les films pornos.
La femme se doit de montrer à l’homme combien il lui donne du plaisir.
Rester silencieuse peut même devenir un reproche en passant pour une femme frigide.
L’Homme lui, ne doit pas trop montrer son émotion pour garder toute sa virilité. Il est toutefois permis de grogner comme une bête qui domine sa femelle.
Peut-on alors faire un parallèle avec le règne animal ? Les chercheurs ne sont pas vraiment d’accord. S’il est vrai que des femelles, et même des mâles, font du bruit pour faire l’amour afin de prévenir qu’ils en ont envie et qu’ils sont opens, les râles pendant l’acte, et surtout pendants l’éventuel orgasme sont plus rares. Si tant est qu’il y ait orgasme pour chaque espèce.
Chez les animaux, tout comme l’être humain, il y a des réflexes primaires pendant l’orgasme. Des contractions involontaires de plusieurs parties du corps sont autant de signes de jouissance.
La voix n’est donc pas un moyen indispensable de communiquer notre plaisir. Par contre, étonnamment, faire du bruit, des râles, ou même pousser des cris, est physiquement possible pendant le plaisir.
Alors faut-il s'en priver pour plus de naturel ?
Si en effet, il n’est pas indispensable morphologiquement de faire du bruit pendant les rapports, il ne faut pas oublier l’aspect psychologique des relations humaines.
D’un côté, il y a les fantasmes véhiculés par les films X. Le bruit y est la norme pour signifier l’orgasme féminin. Il n’y a pas le choix. En effet, rien de visible ne peut indiquer la jouissance des femmes, contrairement à l’homme.
Il n’est pas sûr que nos ancêtres aient été très expressifs pendant leurs rapports, mais la nouvelle donne du porno est maintenant incluse dans notre éducation sexuelle, avec tous ses excès.
La recherche de performance
les schémas de domination/dominé
et donc, aussi le bruit.
Pour ce qui est de la performance, il faut bien avoir une mesure du résultat. Certes on peut demander “c’est bon, tu aimes ?”, mais au bout d’une dizaine de fois, ça peut devenir gênant.
Il est donc plus simple de répondre sans attendre la question. D'où le “Oui” souvent crié et répété.
Et, tant qu’à faire un bruit fort, le mot grossier est encore plus parlant. Comme si, le plaisir étant trop grand, on ne pouvait pas contrôler son langage.
On aura alors droit à un “mon dieu” pour les plus chastes, à un “fuck” pour les plus anglophones (et fans de X). D’ailleurs, si votre copain, bien que francophone, vous donne des “fucks” à répétition, vous saurez ses sources d’informations.
Pour la domination et la soumission, le son est aussi un moyen de rendre plus réelles les situations.
L’un prendra du plaisir à insulter, l’autre à se faire humilier. À noter que ce sera juste pendant l’acte. Dans la vie de tous les jours, la vérité peut être tout autre, voire même inversée.
La méthode coué est aussi une source de paroles prononcée pour se donner du courage. “Tu aimes hein !”
Et pour le bruit en lui-même, il y a plusieurs pistes. Celle, déjà évoquée, de flatter l’égo de son partenaire, mais aussi pour dire si telle ou telle action est plus “efficace” qu’une autre.
C’est également une façon d'extérioriser son plaisir. Au point même de le faire partager aux autres, et pas seulement à son partenaire. On peut y voir une forme d'exhibitionnisme dans laquelle on réalise un fantasme. Celui d'être entendu, à défaut d'être vu.
Tous ces bruits ne sont donc pas forcément naturels ni même obligatoires pour prendre ou donner du plaisir. Beaucoup de couples se contentent d’un souffle un plus appuyé et ça se passe très bien.
D’ailleurs c’est aussi une question de culture. En occident, et particulièrement en France, nous sommes plutôt silencieux. Par contre, 65% des Brésiliens ont pour habitude de crier pendant l’orgasme. Ce qui est aussi le cas pour les Norvégiens.
Mais partager bruyamment son plaisir peut être aussi source de problème… Gemma Wale en sait quelque chose….
Nous sommes en 2015 à Birmingham, en Grande-Bretagne. Une jeune femme terrorise tout son quartier régulièrement. Son arme, le bruit. Des portes qui claquent, des objets lancés, des disputes… mais surtout des orgasmes ultrasonore et long.
Elle est habituée du fait puisqu’elle a déjà été condamnée à 15 jours de prison pour ses nuisances. On lui a même interdit de faire du bruit.
Mais en ce 29 janvier 2015, une nouvelle goutte fait déborder le vase lors d’une relation sexuelle durant laquelle ses vocalises réveillent tout un immeuble. Cette récidive lui coûtera une nouvelle amende de 200€. Preuve que le plaisir ne se partage qu’avec consentement, même au niveau du bruit.
Entendre une personne prendre du plaisir, sans la voir, peut aussi être une source de fantasme. C’est alors une forme, cette fois, de voyeurisme.
Le son sans les images est un stimulus très efficace pour certains. On ne compte plus les podcasts érotiques aux voix sensuelles et aux sons des plus réalistes. En voici quelques exemples pour les oreilles averties.
Olympe de G est à l’origine une réalisatrice de pornographie féministe, bouleversant de fait les poncifs du genre. Elle a créé le podcast VOXX qui rencontre rapidement un grand succès. Voici ce qu'elle en dit dans une interview donnée au site Terrafemina.
On ne fait pas assez attention aux sons du sexe. On se focalise sur le visuel, alors que le sonore a un pouvoir d'évocation et d'excitation très puissant.
Je rêvais d'enregistrer des crissements de poils, des caresses sur la peau, des clapotis de sexes mouillés, des claques sur les fesses, d'aller chercher les sons qui excitent.
Et aussi de dépasser le rapport au son très genré qu'on peut avoir : les hommes expriment rarement leur plaisir de façon sonore. Ce sont les femmes qu'on encourage à vocaliser, les hommes doivent être dans le contrôle, se retenir à tout point de vue. Alors que les râles gutturaux et les soupirs d'un mec qui se lâche, c'est très très excitant !
Avec le porno audio, on propose une structure, un chemin. L'auditeur ou l’auditrice a juste à fermer les yeux et à imaginer les corps, les positions, les pratiques qui l'excitent. C'est champ libre. Et du coup c'est d'une inclusivité absolue !
Laisser chacun se faire ses propres images mentales, son propre film, c'est l'assurance de créer autant de films qu'il y a de spectateurs et de spectatrices. Et ça fait pas mal de films pornos imaginaires !
Bref, le sexe et les sons, c'est un territoire peu exploré et passionnant à défricher. J'avais envie de proposer du porno qui fasse la part belle à ce qu'on entend quand on a du plaisir.
Et puis j'adore faire des films, mais je trouve ça aussi super intéressant de proposer aux gens de se faire leurs propres films pornos dans leurs têtes. C'est excitant de faire l'effort de créer, développer ses propres fantasmes, ses propres films, et encore plus satisfaisant de prendre le temps de se laisser porter par ses propres images de luxure.
Si la chaîne Voxxx est majoritairement à destination des femmes, Coxx est sa déclinaison pour hommes.
Pour compléter ces deux podcasts, un troisième, appelé Boxx est un site collectif où tout le monde peut y déposer ses bruits, ses histoires et ses fantasmes en audio.
Dans les nouveaux arrivants, on peut noter les stories audio de Femtasy, axé sur “des audios sensuels pour le corps et l’esprit”. Le son y est particulièrement travaillé, à la limite parfois de l’ASMR, pour donner le maximum de frisson. Des voix chaleureuses d’hommes et de femmes décrivent les scènes ou les jouent de manière particulièrement expressive.
Même si on est plus, là, dans de l’érotisme que dans du Porno, l’effet est saisissant.
Si vous aimez les histoires provocantes et sans tabou, le podcast “Déferlante”, bien que plus amateur, propose des centaines de sujets et de fantasmes précis. De quoi trouver votre bonheur.
Pour rester dans le naturel et l’amateur, le podcast “Colette se confesse” vous fera partager la vie amoureuse, réelle et fantasmée, de son autrice : Colette. Une vie sensuelle, fun et parfois coquine.
Dans le genre romance, on vous propose également de voyager avec ce Balado, comme on dit chez l’auteur de cette chaine canadienne, “Ferry, traversé érotique”, qui vous propose un réel dépaysement sensuel et sexuel pour peu que l’accent canadien convienne à vos fantasmes.
Il existe bien sûr des histoires pour tous les genres et toutes les orientations. X story, le podcast gay, vous racontera de façon directe des scènes de sexe plus ou moins scénarisé en quelques minutes.
Tous ces podcasts érotiques, voire carrément pornos, ne semblent pas être soumis aux mêmes règles que les vidéos. Ainsi, vous les trouverez facilement et sans restriction sur les plateformes telles spotify, google podcast, Amazon… etc
La mode de l’ASMR, profite également du créneau porteur qu’est le sexe audio. Des plateformes vidéo allient l’image au son, même si cela fonctionne aussi avec le son uniquement.
Cette technique immersive utilise un son de très haute qualité qui retransmet, en stéréo, les plus infimes variations de ce qu'elle enregistre.
Si certains podcasts sont, comme on l’a vu, disponibles sur les plateformes grand public, les spécialisés en ASMR se retrouvent, eux, sur des sites ouvertement pornographiques. Il faut dire que la sensation est parfois déstabilisante.
On y trouve donc des propositions sonores sur le latex, le cuire, le SM, les bruits de bouche ou autres parties du corps. Le tout comme si vous étiez à quelques centimètres de l’action provoquant alors une excitation (ou une génance), extrême.
Une autre forme de son permet de trouver l’orgasme : l’hypnose.
Cette pratique très ancienne est aujourd’hui prise au sérieux en médecine.
Par la suggestion, il a été démontré qu’on pouvait opérer sans douleur et traiter certains troubles psychologiques.
Il en existe aussi une utilisation ludique à travers de nombreux spectacles de manipulation mentale.
Il n’est donc pas étonnant qu’on ait recherché à prendre du plaisir avec l’hypnose. Cette méthode peut aider à trouver l’orgasme en faisant vivre à la personne son fantasme par suggestion hypnotique.
La réalité qui nous entoure n’est perçue que par nos sens. Ces informations sont mises en forme dans notre cerveau par notre conscient, mais aussi notre inconscient.
On sait encore peu de choses sur cet inconscient. Il se manifeste souvent par nos émotions.
C’est justement sur l’émotion que joue l’hypnotiseur afin de stimuler l’inconscient et l’emmener là où on veut, ici : l’orgasme.
Alors que le conscient est source de nombreux blocages dus à la timidité, à la morale, à la pression sociale, l’inconscient peut se révéler souvent plus libre.
Bien suggéré, on peut donc vivre en toute liberté et sans contrainte, ses fantasmes, même les plus inavouables.
Toutefois, il faut un minimum de lâcher-prise et une confiance totale avec l’hypnotiseur pour se laisser aller et prendre du plaisir.
Ainsi, on procédera par étape avec un dialogue préalable pour connaître vos fantasmes et vos éventuels blocages.
Les préliminaires vous mettront dans un état de relaxation totale ou on vous fera imaginer le décor de la scène dans laquelle vous vivrez votre orgasme.
C’est alors que vous rentrerez dans une transe érotique où, volontairement, vous ne vous contrôlerez plus. Si la confiance est totale et que vous êtes très réceptifs à la suggestion, il est alors possible que vous ayez un orgasme, ou du moins sa sensation, sans forcément de manifestation extérieure.
Enfin, vous sortirez de la transe en vous rappelant tous les détails de votre expérience.
On l’a vu, il faut avoir une grande confiance en l’hypnothérapeute pour lui parler de ses fantasmes les plus intimes.
Il existe toutefois une alternative : l’Auto-hypnose
Un professionnel peut vous aider à trouver la méthode qui vous convient pour vous autohypnotiser. Vous pourrez alors, seul, parler à votre inconscient.
Avec de l’entrainement, certaines personnes y arrivent en seulement quelques minutes, entrant alors dans une trans-érotique source de plaisir.
Cette auto hypnose peut même être utilisée en couple pour rendre le rapport encore plus explosif en vivant des fantasmes différents au même moment et en se rejoignant pour l’orgasme.
Une troisième possibilité d’hypnose est celle effectuée à distance par un enregistrement. On ne compte plus les vidéos YouTube d’hypnose. Certains sites web en font même leur spécialité.
C’est le cas de MaleXcite.com destiné aux hommes, qui propose des vidéos gratuites de scénarios d’hypnose au titre évocateur : “je me soumets et j’obéis”, “elle m’hypnotise”...
Si l’expérience est concluante, le site propose alors des séances payantes, en vidéo ou en réelles, qui vous feront vivre l’expérience “d'être roi” ou “d'être humilié”, d'être un mannequin dans un sex-shop, d'être beau comme un dieu, ou encore d’avoir un orgasme sans vous toucher.
Si tout le monde peut être hypnotisé, 20% seulement de la population y seraient très réceptifs. 50% pourraient dans certains cas réussir à se faire hypnotiser, mais 30% résisteraient.
Toutefois, rassurez-vous, il a été démontré qu’on ne pouvait pas obliger une personne à faire des choses sous hypnose qu’elle n’accepterait pas éveillée.
Voici le témoignage de Tristan, sur le site Neon, qui pratique l’autohypnose seul ou en couple
À titre personnel, j’expérimente l’autohypnose sur le plan sexuel. Pour beaucoup de personnes, au départ, l’entrée dans l’état d’hypnose requiert un protocole, de la musique, une lumière tamisée…
Moi j’ai vraiment arrêté de faire tout ça. Je m’assois quelques secondes et c’est bon.
C’est très facile à atteindre avec l’habitude.
Grâce à l’autohypnose, j’ai réussi à plus assumer certains fantasmes. Quand, avec ma compagne, nous sommes dans un jeu de rôle érotique par exemple, c’est bien plus fluide, plus rigolo, plus immersif, j’ai une bien meilleure visualisation.
Nous sommes seulement deux personnes nues, sans accessoire, mais avec beaucoup d’imagination, l’hypnose m’aide à partir dans des délires.
Pour ce qui est des sensations physiques, j’en ai + depuis que je me suis autorisé à les avoir. Je visualise beaucoup mieux mon périnée par exemple.
Je réussis, en autohypnose, à avoir des orgasmes. C’est différent, plus proche des orgasmes nocturnes ou de ceux que j’ai pu avoir avec la stimulation prostatique, beaucoup plus internes.
Mélanger l’état de conscience modifié et le plaisir, se rapproche un peu de la sexualité tantrique, le slow sexe ou la méditation orgasmique. L’expérimentation est vaste.
Depuis quelques mois par exemple, j’arrive parfois à être multiorgasmique. Ce qu’il est important d’ajouter c’est que tout le monde peut entrer en état d’hypnose, c’est un peu comme si je vous demandais si vous savez dormir.
On a découvert dans cet épisode que le son peut être très suggestif et même permettre, sous certaines conditions, de prendre un plaisir sexuel.
La sexualité est avant tout cérébrale et les possibilités d’imaginaire en audio sont bien plus importantes qu’en image. Ce peut être une façon de varier les plaisirs et de formaliser des fantasmes bien souvent impossibles dans la réalité.
En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé.
Que le plaisir soit avec vous, c’était le point G! -
Le sexe est-il une question de taille. Pour beaucoup, surtout à l’adolescence, la performance ou même la masculinité se mesure en Centimètre. Malheureusement, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, ce qui n’est pas sans causer des difficultés, avant tout psychologiques. Dans cet épisode, nous abordons donc un problème de taille.
Bienvenu dans le Point GSelon une étude récente, la taille moyenne des pénis aurait augmenté de 24% en moins de trente ans. Si pour certains, et certaines, c’est une bonne nouvelle, ce constat peut se révéler inquiétant.
En effet, on ne connaît pas vraiment les raisons de cette augmentation, et son ampleur, sur si peu de temps à l'échelle de la nature
La mesure de la taille des sexes masculins est donc devenue un indicateur des modifications non naturelles du développement humain.
L’origine de ces changements pourrait être due à l’exposition du corps à des produits chimiques perturbateurs, comme les pesticides par exemple.
On a déjà remarqué des troubles de la puberté chez les jeunes exposés. La baisse de la fécondité est aussi une réalité qu’il faut suivre de près.
Plus que jamais, la taille n’est donc pas une preuve de bonne santé, ni même de virilité. Mieux vaut être dans la norme, et celle-ci est bien moins grande que ce qu’on pourrait croire.
Pour enfin se mettre d’accord sur les tailles moyennes, 15 500 pénis ont été mesurés à travers plusieurs enquêtes occidentales et mise en commun dans une étude britannique.
Pour commencer, il faut savoir de quelle mesure on parle. Suivant la méthode, on peut gagner ou perdre un centimètre, et, dans ce domaine, chaque centimètre compte.
Un urologue à donc établi un protocole idéal de mesure pour qu’on parle tous de la même chose.
Déjà, il faut utiliser un mètre ruban plutôt qu'une règle rigide, car il peut y avoir une courbure qui doit être prise en compte. Il faut partir de l’os pubien jusqu’à la pointe du gland, sur le côté le plus long du membre.
Il est important de bien commencer à l’os, car, dans le cas d’un bas ventre un peu graisseux, un sexe peu paraitre moins long.
Attention aussi à la température. Trop basse, elle peut rétracter le membre. De même que le stress peut contracter les vaisseaux sanguins et rendre le sexe plus petit.
Il faut enfin prendre la mesure debout, le sexe parallèle au sol.
Prendre de telles mesures n’est pas non plus une chose commune faite tous les jours. De même, transmettre le résultat n’est pas une façon classique d’aborder une future partenaire même s’il semblerait que chez les gays, ce soit un critère important.
Certains cherchent, ne serait-ce que par curiosité, à connaître la taille de la chose de leur contemporain, surtout à l’époque où on ne pouvait ne faire qu’un choix de partenaire sans qu’on puisse le voir nu avant.
On a donc imaginé des correspondances entre la taille du sexe et la taille d’organe plus visible comme le nez par exemple qui partagent les mêmes adjectifs de description.
Dans un cas comme dans l’autre, il peut être long, gros, petit, mince, droit, courbé…
On retrouve donc dans la littérature, des expressions qui rapproche les deux tailles, ne dit-on pas “Qui a bon nez, à bon membre”...
Il n’en fallait pas plus pour motiver des scientifiques à rechercher des preuves de cet adage.
Nous avons donc trouvé plusieurs études relayées par des journaux scientifiques sérieux. Et, étonnamment, si la majorité émet des doutes sur une correspondance des tailles, certaines y voient quand même une certaine corrélation.
Le doute subsiste donc.
De même pour la taille des doigts. Un gène commun au développement du sexe et des doigts serait à l’origine de la prédétermination de la taille des organes correspondants.
Pour les pieds, par contre, nous n’avons trouvé aucune étude probante.
On est donc là dans des études statistiques plutôt que véritablement médicales. Ils peuvent avoir de grandes variations suivant les individus.
On sait donc maintenant comment faire les mesures et que d’imaginer la taille d’un sexe en observant d’autres organes n’est pas une science exacte.
Mais la question à se poser avant tout cela, est : “est ce que la taille compte pour une relation sexuelle de qualité” ?.
Pour ne blesser personne, la bienséance nous forcerait à dire que “non, la taille ne compte pas”. Malheureusement, ce n’est pas la réalité. La taille du sexe masculin peut avoir un impact sur la sexualité.
Physiologiquement, le vagin est extensible de 8 à 12 cm de longueur en moyenne. Certaines femmes aiment avoir une stimulation profonde, d'autres préfèrent qu’on reste à l’entrée sans trop aller profond.
De fait, un long sexe masculin peut être source de douleurs. Suivant les enquêtes, c’est plutôt la grosseur qui est une promesse d’orgasme et surtout le mouvement qui stimulera le plus le sexe féminin.
Donc, oui, la taille compte, mais la longueur n’est pas un synonyme de plaisir pour les femmes.
Pour les gays, les aprioris sont différents. Du moins dans les fantasmes. Dans la réalité, si une minorité recherche des tailles hors normes, au vu de l’entrée utilisée, beaucoup préfèrent des mensurations plus raisonnables.
Dans l’esprit plus que dans la réalité, la taille du sexe est donc un symbole de virilité qui permet aux hommes de se comparer entre eux. Il est alors important d’avoir les chiffres pour ne pas se complexer inutilement.
Au niveau mondial, la taille du pénis au repos varie de 7,5 à 11,5 cm, soit une moyenne de 9 cm de long et 9,3 cm de circonférence.
En érection, toujours au niveau mondial, la moyenne est à 14.5 cm de long et 11,6 de circonférence.
Il y a toutefois quelques variations d’un pays à l’autre. De 10 cm en Corée à 18 cm au Congo. En France, on tourne autour de 16cm en érection.
On est donc loin des tailles vues dans les films X, généralement dans les 20 cm, 22 même pour l’acteur Rocco Siffredi.
Il existe toutefois une catégorie médicale appelée “micro-pénis”. On est là à moins de 7 cm en érection et 4 cm au repos.
Si on questionne les femmes sur la taille minimale en dessous de laquelle elle pense que ça leur posera problème c’est : 7,6 cm. Mais pour dire la vérité, c’est plus l’équilibre du corps en général qui sera un critère plus que la taille du pénis.
Mais attention, la taille d’un sexe au repos ne donne que peu d’indications sur la taille qu’il aura en érection, et il n’y a pas que le froid ou le stress qui font des différences…
Il y a en effet des membres dit “de sang” pour 80% des hommes et d’autres dit “de chair” pour les 20% restants.
Le pénis de Sang est plus petit au repos, il double de volume (voir plus), quand il se gorge de sang suite une excitation.
Le pénis de chair à lui moins de possibilités de remplissage, sa taille varie donc peu entre le repos et l'érection. Il est toutefois plus grand au repos.
De fait, dans un cas comme dans l’autre, la taille en érection, la seule intéressante à vrai dire, ne change pas suivant ces deux types de fonctionnement.
Malgré tous ces chiffres qui devraient être rassurants, près de la moitié des hommes trouvent leur sexe trop petit alors que le problème que peut poser un micropénis ne concerne que 3% de la population.
Une fois adulte, le sexe masculin n’évoluera pas en taille. Il faudra donc bien vivre avec et au dire de ces dames, elles sont plus de 85% à être satisfaites des attributs de leurs partenaires.
En dehors de parader sous les douches collectives, le rapport avec la sexualité est donc tout relatif. S’il y a une insatisfaction lors des rapports, il est peut-être plus constructif de ne pas mettre tout sur le compte de la taille.
Mais on a beau dire, il y aura toujours des complexés au point de très mal le vivre et d’en souffrir.
Voici un témoignage lu sur le site Madmoizelle.com
Je ne me rappelle pas vraiment du moment où j’ai commencé à me poser des questions sur la taille de mon sexe. Comme la plupart des garçons, c’était sûrement au début de l’adolescence. Un jour, j’ai voulu en avoir le cœur net : j’ai cherché la taille moyenne d’un sexe en érection sur internet, et puis j’ai mesuré le mien.
Bon, je savais déjà qu’elle n’était pas grande, mais en avoir la confirmation m’a un peu déprimé. C’est bête, je le sais, mais c’est comme ça.
Je le vis un peu comme une honte, un secret que personne ne doit découvrir. Pourtant, je suis quelqu’un qui parle très facilement de sexe, et avec n’importe qui, mais jamais je n’oserais parler de la taille de mon sexe en public.
Au début de ma vie sexuelle, le fait que ma femme et moi étions tous deux totalement inexpérimentés m’a permis de ne pas ressentir trop de pression à ce sujet.
J’ai la chance (mais c’est sûrement plus courant que je ne l’imagine) que ma femme n’accorde pas d’importance à la taille de mon pénis. À vrai dire, les énormes sexes des acteurs pornos lui font même plutôt peur, car ils lui paraissent beaucoup trop gros.
Mais ça n’empêche pas qu’aujourd’hui encore l’idée de me mettre nu, devant quelqu’un d’autre que ma femme ou un médecin, m’angoisse.
C’est sûrement une angoisse partagée par beaucoup de monde, mais j’aurais vraiment peur d’être tout de suite jugé sur la taille de mon sexe. Et je n’ose même pas imaginer si c’était devant une nouvelle partenaire ! Alors je voudrais dire à ceux qui comme moi ont un petit sexe : non, vous n’êtes pas seuls, même si parfois, on dirait.
la taille du sexe peut donc être source de mal être, à raison ou non. Le nombre de sites proposant des solutions pour augmenter la taille de ce membre prouve que le sujet intéresse.
Il existe plusieurs méthodes pour rendre son pénis plus grand ou plus gros. Peu fonctionnent réellement, beaucoup sont inefficaces, et certaines sont même dangereuses…
La pénoplastie est une opération chirurgicale qui permet de grossir le pénis. En pratique, on incise et on injecte des veines supplémentaires, ce qui augmente le diamètre du pénis en érection de un à deux centimètres.
Ce n’est pas une opération anodine. Ils font donc passer des tests psychologiques pour savoir si le problème est seulement physique.
En effet, les effets secondaires de la pénoplastie peuvent être nombreux. On aura pendant longtemps des hématomes. Des malformations et des cicatrices pourront être visibles, ainsi que l’apparition de kystes de graisse.
À cela s'ajoutent les possibilités d’une infection et d'effets secondaires liés à l’anesthésie générale.
Cerise sur le gâteau, cette opération peut être la source de problèmes d'érection…
Mais il y a aussi des solutions moins extrêmes comme le Lipofilling.
Là, on vous injecte de la graisse. Le résultat est immédiat, mais cette graisse sera assimilée par le corps et disparaîtra après un an. De plus, le pénis peut devenir difforme avec une mauvaise position de la graisse.
Peut être qu’une solution sans opération vous attire-t-elle plus pour agrandir votre sexe ?
La méthode du Jelqing consiste à étirer son membre au repos en tirant dessus. Cela permettrait d’agrandir les corps caverneux qui reçoivent le sang. Certains attachent même des poids pour maintenir la tension, d'autres utilisent un extenseur de pénis, une attelle qui permet de maintenir la traction en permanence.
Aucune étude a prouvé l’efficacité de cette méthode. Par contre, mal effectuée, elle peut être source de douleurs, d'hématomes et même de trouble de l’érection.
Les exercices du périné sont bien moins dangereux. On ne travaille pas là sur le sexe en lui-même, qui n’est pas un muscle qu’on peut entrainer, mais plutôt sur le périnée. Ce muscle interne, bien entrainer, permet d’avoir de plus belles érections, d’où l’impression d’avoir un sexe plus grand. Par contre, ce n’est qu’une impression, aucune étude ne montre un quelconque allongement.
Très en vogue dans les loveshop, la pompe à vide donne un résultat impressionnant. Le sexe est mis dans un tube qu’on vide de son air. Logiquement, le membre se met à gonfler pour remplir le vide.
Malheureusement, une fois remis à l'air libre, tout revient à la taille d’origine en quelques minutes. Il n’y a pas de miracle.
Vous avez peut-être vu sur internet des publicités pour des pilules ou des injections censées agrandir votre membre. En plus d'être inefficace, la composition de ces produits se révèle souvent dangereuse pour la santé. À éviter.
En fait, il est impossible de faire agrandir naturellement un pénis. Désolé.
Par contre, il y a quelques astuces pour que l’ensemble paraisse plus grand. Se couper les poils courts par exemple, ou perdre un peu de ventre si vous êtes en surpoids sera du plus bel effet.
Mais dites-vous bien qu’il est bien plus embarrassant d’avoir un trop gros sexe.
Jonah Falcon est américain. Il appréhende souvent de prendre l’avion, car il est soumis systématiquement à une fouille.
Pourtant, le détecteur de métal ne sonne jamais. Non, le problème est juste visuel. Régulièrement, les agents de sécurité le suspect de porter un objet étrange dans son pantalon.
Jonah indique que ses poches sont vides, mais on ne le croit pas. Il passe aux rayons X où ne voit rien de spécial. On lui demande alors s’il avait une sorte d’excroissance.
Il est vrai qu’avec sexe de 23 cm au repos et 34cm en érection, on peut dire que ça ne passe pas inaperçu. Au point même que la chaîne HBO lui a consacré tout un documentaire en 1999.
Pour terminer cette épisode, laissons au Docteur Laura Joigneau Prieto du Site Zava nous donner son avis
Si l’on est complexé par la largeur ou la longueur de son pénis, il faut se poser les bonnes questions. Cette insécurité est-elle vraiment justifiée ? Dans la majorité des cas, ce complexe vient du fait que les hommes se montrent trop exigeants envers eux-mêmes et portent un regard trop critique.
Plutôt que de chercher à agrandir la taille de son sexe de manière artificielle, parfois au péril de sa santé, il est largement préférable d’apprendre à apprécier son corps.
Dans certains cas, il suffit de passer outre cette idée fausse selon laquelle un gros pénis est nécessaire pour apporter du plaisir pendant les rapports sexuels.
Si la taille n’est, dans la majeure partie des cas, pas un problème, il faut quand même prendre au sérieux l’inconfort et le mal être qu’un complexe de taille peut poser.
C’est possiblement une source de moquerie pour les jeunes et de blocage à l'âge adulte. Il est donc important, si vous êtes dans ce cas, d’en parler avec votre médecin. Il saura vous conseiller et relativiser tout en vous donnant des pistes pour palier à ce complexe.
En espérant que, quelle que soit la taille, vous trouviez votre point G, celui-ci est en tout cas terminé.
Que le plaisir soit avec vous, c’était le point G - Visa fler