Avsnitt

  • Dans cet épisode je discute avec Marie Françoise FUCHS et Martine GRUERE, la présidente d'honneur et la présidente exécutive de l'association OLD'UP

    L'association OLD'UP a pour objectif d'ensoleiller le vieillissement en travaillant sur la place des personnes âgées dans la société.

    Marie Françoise FUCHS nous explique les étapes de la création de l'association mais aussi sa vision du vieillissement : la capacité de ressentir les choses et la nécessité d'accepter et d'assumer le vieillissement pour bien le vivre.

    Martine GRUERE nous explique son implication au sein du conseil national de la refondation. Nous évoquons l'importance pour les personnes âgées de partager l'expérience du vieillissement. Et l'importance de la spiritualité pour les personnes.

    OLD'UP aide les personnes individuellement mais dispose aussi d'un versant basé sur la place des personnes dans la société. Par exemple de nombreuses actions portant sur l'accessibilité ont permis le sous-titrage à la télévision.

    La dernière action est l'immersion en EHPAD pendant plusieurs jours de membres de l'association. Ce retour d'expérience a fait l'objet d'un livre : "Mort ou vif en EHPAD".

    Nous partageons le point de vue de ces testeurs de l'EHPAD et les interrogations qui en découlent :

    Pourquoi les équipes ne laissent pas le temps aux résidents de faire eux-mêmes ? Le temps réservé aux douches, le manque de lien entre les résidents, les temps d'échange avec la direction…

    Vous pouvez contacter l'association à l'adresse mail : [email protected] ou sur le site internet : https://www.oldup.fr/


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  • Dans cet épisode, je discute avec Sébastien LEGOFF le directeur général de l'association les Tout-Petits et vice-président du groupe polyhandicap France. Nous discutons de l'inclusion des enfants polyhandicapés à l'école.

    L'association gère 14 établissements en région Ile de France. Ses missions sont l'accompagnement et la défense des droits des personnes, le soutien des familles et la diversification de l'offre pour apporter de nouvelles solutions.

    Nous discutons du manque de solution pour les personnes en situation de handicap en France et de l'impact pour les familles et les aidants.

    Aujourd'hui 10000 personnes en situation de polyhandicap n'ont aucune solution pour être accompagné au quotidien ! Il n'y a plus de création d'établissement mais plutôt une transformation des services en plateforme pour accompagner plus de personnes.

    Un des enjeux actuels est aussi l'aide aux aidants.

    Le droit commun dit que tous les enfants de la république doivent aller à l'école. Cela a amené la création d'unité d'enseignement à l'école d'unité spécialisée pour les enfants autistes. L'objectif étant l'accès aux apprentissages sans nécessairement parler de réussite scolaire.

    L'éducation nationale met à disposition un enseignant spécialisé, l'association un éducateur, l'école une salle de classe dédiée adaptée. Les enfants partagent des moments à la récréation, à la cantine et parfois en classe.

    Le projet porté est donc de permettre aussi l'accès à l'école des enfants polyhandicapés. Pensez aux parents qui voient leur enfant aller à l'école comme tous les enfants.

    Le partage est réciproque car il permet aussi d'ouvrir les portes de l'IME aux enfants de l'école pour de l'inclusion réciproque. L'ouverture permet de parler du handicap et de ne pas le cacher.

    Cette opportunité n'est valable que pour 10% des enfants à cause des besoins d'accompagnement en soins et de la fragilité physique. L'IME étant proche de l'école, l'équipe soignante de l'IME peut intervenir très vite.

    Le manque d'enseignants spécialisés réduit aussi l'accès à l'apprentissage de tous.

    Autre difficulté : le financement ! Les travaux pour rendre l'école accessible et les effectifs pour accompagner les enfants et le transport à l'école.

    Le plus important reste cependant la formation des équipes des écoles à l'accompagnement du handicap. Et la volonté des équipes à l'école et à la mairie de croire en ce projet.

    La conclusion est de rester optimiste et de proposer de nouvelles solutions.

    Vous pouvez contacter Sébastien LEGOFF via le site internet de l'association : l'association les Tout-Petits

    Bonne écoute !


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  • Dans cet épisode je discute de la gestion des données dans les établissements : comment avoir à disposition les informations nécessaires pour prendre une décision grâce à l'automatisation de la saisie des données dans un tableau de bord.

    Karim CHLEBOWSKI est co-fondateur du cabinet Dynamétrie, cabinet d'expertise comptable spécialisé dans la digitalisation des organisations.

    Je connais bien Karim car nous avons fait une partie de nos études ensemble et je suis devenu ensuite l'un de ses premiers clients en 2019.

    Dans le cadre de l'étude nationale des coûts, Karim nous avait installé (dans un EHPAD) un système de remontée automatique des données (le temps passé par soignant auprès de chaque résident). Nous n'avions plus besoin de recopier des données d'un papier vers un tableau Excel. Au-delà du gain de temps, nous avons accès à des informations supplémentaires comme par exemple : les membres de l'équipe connectée en temps réel pour anticiper les oublies.

    Imaginez si sur une page web vous retrouver toutes les informations concernant votre organisation : suivi budgétaire, taux d'occupation détaillé, absentéisme, satisfaction, dysfonctionnement, avis google, ...

    J’avais été très surpris de découvrir qu'il est possible de se connecter à n'importe quelle base de données.

    L'idée est de renforcer le contrôle de gestion en accélèrent la remontée d'informations pour repérer les problèmes et surtout les résoudre. Le contrôleur de gestion vous propose des solutions plutôt que des fichiers Excel.

    En termes de management, s'appuyer sur des données précises permet d'éviter les a priori. Si les données sont bien saisies elles donnent une vision factuelle de la réalité.

    S'appuyer sur des informations objectives permet aussi d'éviter des tensions basées sur des visions ou des ressentis différents. (Le planning par exemple)

    À l'échelle d'un groupement, ces tableaux permettent la comparaison des environnements, la centralisation et la sécurisation des données.

    Ce système permet la détection d'un écart par rapport à la normale pour être alerté et réagir vite.

    Nous discutons de la notion de transparence. Quand les informations existent, est-il pertinent de les partager ?

    Autre intérêt : la visualisation : Excel n'est pas très visuel. L'ergonomie facilite l'utilisation et la mise en évidence des informations les plus importantes.

    Continueriez-vous de partager des tableaux Excel ?

    Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Karim sur Linkedin.


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  • Rémi LOCQUET est directeur de l'innovation de la recherche et de la formation pour l'Hospitalité Saint Thomas de Villeneuve.

    Nous discutons de ce nouveau poste après avoir été directeur d'EHPAD pendant 8 ans.

    En Octobre 2020 nous discutions déjà dans l'épisode 14 du podcast : du projet d'EHPAD hors les murs porté par son établissement.

    Nous reprenons de l'EHPAD hors les murs de 2020 pour un tour d'horizon des projets mis en place depuis.

    Il y a eu la mise en place de Centres Ressources Territoriaux (CRT) dans la continuité de l'EHPAD hors les murs mais aussi pour faciliter les parcours et le maintien à domicile.

    Rémi travaille sur l'ouverture de maisons "Alzheimer" sur le modèle de la maison CARPE DIEM ou des maisons de CROLLES.

    Nous abordons l'architecture d'un établissement en cours de reconstruction en centre-ville sous la forme de maison accueillant 7 à 14 personnes. Comment transformer l'EHPAD pour en faire plusieurs petits lieux de vie.

    Comment favoriser l'inclusion et la citoyenneté en proposant des tiers lieux non pas des EHPAD mais dans le quartier ?

    Nous terminons par l'importance de donner de l'autonomie aux équipes. Et le travail en réseau.

    Vous pouvez joindre Rémi sur Linkedin.

    Bon épisode,


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  • Hervé Andriot est consultant spécialisé dans la réduction de l'absentéisme et du turnover en EHPAD.

    Il a un parcours de juriste puis de directeur d'EHPAD et de directeur régional.

    Nous abordons un sujet crucial pour les établissements : la fidélisation des équipes et la diminution de l'absentéisme.

    Depuis la crise covid, beaucoup de métiers sont confrontés à des difficultés de recrutement. C'est le cas des établissements de santé. Les conséquences sont nombreuses :

    Les établissements présentent des déficits budgétaires car les recrutements et l'intérim coûtent cher.

    Mais surtout la qualité de l'accompagnement baisse si l'équipe n'est pas stable.

    Hervé nous propose comme indicateur numéro 1 pour mesurer la qualité de l'accompagnement : sur 30 jours, combien de professionnels d'un même métier sont intervenus auprès de la personne ? Plus le nombre est élevé moins la qualité de l'accompagnement est bonne.

    Il y a ensuite le nombre de postes vacants et le ratio d'encadrement.

    La cause de cette difficulté à stabiliser les équipes viendrait du manque de valorisation des métiers.

    De nombreux soignants ont honte de parler de leur métier alors que ce sont des métiers indispensables à la société et porteurs de beaucoup de sens. Comment rendre les équipes fières de leur travail ?

    Parfois les équipes sont frustrées de voir des collègues qui dégradent le service rendu par un mauvais comportement.

    La méthode pour les managers qui décident d'enrailler cette spirale négative sera de valoriser le travaille en équipe. Hervé propose dans sa méthode plusieurs points qu'il nous explique :

    Recentrer le cœur de métier sur les besoins des résidents. Quel est le moment de votre journée de travail qui a le plus de sens. Reprendre en compte le cœur de métier.

    Éliminer les incertitudes du travail : avec qui je vais travailler, comment cela va se passer.

    Mettre en place une démarche projet.

    Repérer les moments de frictions mais laisser parler le terrain pour trouver des solutions.

    Une équipe stable permettrait d'économiser en coûts directs et indirects en moyenne 30000€ / mois pour un EHPAD.

    Vous pouvez contacter Hervé par mail [email protected] ou sur : linkedin

    Bonne écoute


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  • Dans cet épisode Christine VALLIN m'interroge sur mon parcours, ma vision du métier de directeur et mon côté pressé.

    Cet épisode fait suite à l'épisode avec Christine VALLIN dans lequel elle nous explique ses travaux sur la sociologie des directeurs et directrices d'EHPAD.

    Christine vient de lancer une enquête à destination des directeurs. En direct, je vous partage mes réponses.

    Nous abordons mon caractère pressé, l'envie ou le besoin de faire trop de choses.

    Pourquoi et comment j'arrive en EHPAD ? Comment mon histoire familiale me permet de passer du temps en EHPAD du côté des familles.

    Quelle vision du management quand on devient directeur à 24 ans.

    Comment je formais déjà les équipes à l'utilisation de nouveaux outils il y a 15 ans.

    Comment emmener une équipe sur de nouveaux projets ou de nouvelles solutions ? Comment évaluer l'efficacité d'une solution ?

    Comment l'on passe d'un EHPAD à un autre. C'est très dur de partir ! 😉

    J'aborde le besoin de temps dans les établissements, comment se donner et bien organiser le temps en particulier des espaces d'échanges : L'association AQUAVIES réalise des recherches et propose des formations sur ce sujet.

    Pour moi, le rôle du manager est de savoir lire entre les lignes pour repérer le vrai problème et pouvoir le traiter. C'est aussi de faciliter le quotidien des équipes et des usagers.

    Bonne écoute,

    Arnaud


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  • Christine Vallin est doctorante au laboratoire CeRIES de l'Université de Lille avec Vincent Caradec comme directeur de recherche. Elle a décidé de travailler sur les directeurs et directrices d'EHPAD.

    C'est son expérience personnelle qui l'a conduit à un master en sociologie après une carrière dans l'éducation nationale en tant que professeur puis inspectrice.

    Nous parlons de vieillissement : notre propre vieillissement, quels sont les points de bascule ? Nous abordons aussi notre gestion émotionnelle de la fréquence des décès.

    La carrière de directeur d'EHPAD n'est pas linéaire, la question des parcours se pose réellement. Formation initiale ou reconversion ? Quels sont les événements de la vie qui font que l'on arrive ou que l'on repart ?

    Le sujet de l'étude est : qui sont les directeurs et directrices d'EHPAD ?

    Pour y répondre, 15 entretiens ont eu lieu permettant d'aborder 3 axes :

    Le portrait des directeurs et directrices d'EHPAD et leurs activités,

    La gestion des fins et des moyens : garder en cap en faisant avec les moyens du bord,

    La gestion des problèmes qui s'accumulent toute la journée.

    Les quatre problèmes récurrents :

    La gestion des crises,

    Le management et la cohésion d'équipe,

    L'évolution du profil des résidents,

    Le manque de temps.

    Pour Christine les managers sont des personnes pragmatiques à la recherche de solution pour régler les problématiques rencontrées. L'outil principal du directeur est la communication : transparente et honnête (dans la gestion du covid par exemple) pour expliquer les situations et les apaiser. Mais cela prend du temps...

    Au niveau du management, il ressort l'importance du management participatif pour faire avec les équipes. Et de l'absentéisme qui limite la capacité à construire avec les équipes des actions de long terme. Les directeurs et directrices aiment surtout porter des projets avec leur équipe.

    Nous revenons sur la crise covid et l'impact pour certains directeurs ayant pu engendrer des symptômes de stress post-traumatique.

    Si vous voulez en savoir plus et participer à la thèse de Christine, un groupe participatif va être organisé. https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7171797467754147840/

    Et contacter Christine sur Linkedin ou à l'adresse : [email protected]

    La semaine prochaine je diffuserai la suite dans l'entretien dans lequel Christine m'interroge pour sa thèse.

    Bonne écoute,

    Arnaud


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  • Marie LECUYER est directrice d'EHPAD et présidente de la FNADEPA Bretagne. Nous discutons de la mobilisation de nombreux maires bretons pour que l'état donne les réellement les moyens aux établissements de fonctionner.

    Ce mouvement fait suite en 2023 à l'impact de l'inflation sur les établissements. De nombreux établissements publics gérés par des collectivités font face à d'importants déficits entraînant des situations de crise économique allant jusqu'à menacer la continuité de l'activité.

    C'est dans ce contexte que plusieurs maires des Côtes d'Armor ont décidé de construire un collectif transpartisan pour que les moyens nécessaires soient fournis aux établissements.

    Ce mouvement a rapidement pris de l'ampleur. Des Maires de tous les départements Bretons puis d'autres départements se sont réunis pour solliciter la ministre de l'époque.

    Les directeurs et directrices d'EHPAD ont été dès le départ sollicités pour expliquer les problématiques et les besoins.

    Voici les actions menées par le collectif pour aboutir à une réforme ambitieuse du grand âge :

    Le collectif a pu rencontrer la ministre Aurore BERGER

    Les maires ont boycotté le paiement des factures d'énergie de leurs établissements.

    300 motions de soutien ont été remises à Elisabeth BORNE au congrès des Maires de France.

    Une étude juridique est en cours pour une action en justice contre l'état pour inaction.

    Les élus Bretons ne signent plus les EPRD !

    Aujourd'hui les promesses sont compromises en raison du remaniement ministériel. Mais de nombreux élus d'autres régions contactent le collectif.

    La voix des établissements porte peu mais celle des élus permet au moins de se faire entendre. Donc pour améliorer le quotidien de votre établissement mobilisez vos élus locaux et parlez-leur du collectif "les territoires du grand âge".

    Bonne écoute.


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  • Dans cet épisode je discute, avec Laurent VIALE, de coaching et de burn-out. Laurent a d'abord travaillé comme responsable hébergement en EHPAD puis consultant avant de devenir coach certifié.

    Nous parlons de la démocratisation du coaching. Il est aujourd'hui évident que les athlètes doivent être accompagnés physiquement mais aussi mentalement.

    Qu'en est-il des soignants et des directions de nos établissements dont la performance aura un impact sur la vie des résidents et pas que sur la couleur de la médaille ?

    Pourtant qui se fait accompagner ? Qui y a même déjà pensé ?

    Les tensions sur le secteur médico-social n'ont jamais été aussi fortes : tensions RH, inflation, EHPAD bashing, contrôles…

    Comment garder le cap dans ces conditions ?

    Le danger pour celles et ceux qui vont continuer de braver la tempête est l'épuisement. Le burn-out !

    Le burn-out survient après une période d'accumulation de stress. L'organisme n'est plus en mesure de faire face et il s'effondre. Nous savons aujourd'hui que l'on passe souvent à côté des premiers signaux que l'on refuse de voir et d'entendre : douleurs, insomnie, fatigue, …

    Pour pouvoir prendre soin des autres, il faut commencer par prendre soin de soi.

    Le coaching c'est un accompagnement individualisé qui va nous permettre de prendre du recul pour regarder les choses de manière différente mais sincère.

    La finalité est de mieux se connaître pour trouver les ressources nécessaires pour se sentir mieux. Souvent en identifiant et en acceptant des peurs.

    Les directions sont parfois isolées au sein d'une équipe dysfonctionnelle. Entre collègue il est parfois difficile de partager des émotions. Le coach facilite l'expression.

    Si l'expérience vous tente, Laurent vous conseille de faire une séance d'essai avec un coach diplômé.

    Bonne écoute !

    Voici le Linkedin de Laurent VIALE


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  • Proposer un accompagnement en soins palliatif permet d’améliorer la qualité de vie des personnes et de leur famille. Les soins palliatifs pourraient permettre de réduire le souhait du recours à l'euthanasie.

    20 départements en France ne disposent pas de service de soins palliatifs ! Selon la Cour des comptes, seulement 50% des Français ayant besoin de soins y auraient accès (Juillet 2023).

    Que faire ?

    Dans cet épisode, je discute avec Aude LE DIVENAH des soins palliatifs en France.

    Que signifie l'accompagnement en soins palliatif ?

    Quelles différences avec la fin de vie ?

    Que va apporter le plan décennal proposé par l'instance de réflexion stratégique sur la fin de vie ?

    Aude est médecin gériatre à la retraite. Son un parcours l'a amené à travailler : en médecine générale, en gériatrie, et en santé publique.

    Aude, comme tous médecins, a été régulièrement confrontée aux soins Palliatifs et à la difficulté de se retrouver parfois seule pour prendre les décisions.

    Mais avant de commencer : qu'entendons-nous par "soins palliatifs" ?

    Une définition des soins palliatifs serait : Des soins actifs pour une prise en charge médico-psycho-sociale. Il s'agit d'un accompagnement global et continu pour écouter et répondre au besoin de la personne et souvent de sa famille. (Une définition très médico-sociale).

    Aujourd'hui en 2024 en France, l'instance de réflexion stratégique sur la fin de vie vient de rendre son rapport. Ce rapport fait suite aux travaux du comité national d'éthique et à la convention citoyenne.

    L'objectif était d'explorer l'ensemble des besoins de la population. Les résultats montrent que les besoins sont importants mais que l'offre est insuffisante.

    Par exemple, il n'y a pas d'unité de soins palliatifs dans 20 départements.

    Parmi les propositions de l'instance de réflexion stratégique, on retrouve les suivantes :

    Faire des soins palliatifs une spécialité médicale

    Créer une unité par département

    Renforcer les équipes mobiles : beaucoup d'équipes mobiles sont intra-hospitalières. Elles n'ont pas la capacité de répondre à tous les besoins de l'hôpital et donc la capacité d'accompagner les patients à domicile.

    Les établissements doivent aussi s'engager à faire des soins palliatifs une priorité. Les services sont parfois cachés dans des établissements secondaires.

    Nous terminons par quelques conseils pour les EHPAD ou autres établissements médico-sociaux qui auraient pour objectif de s'améliorer sur cette thématique.

    Au-delà de la formation qui est indispensable, la clé est la mise en place d'espace d'échanges pluridisciplinaires pour que les équipes puissent prendre des décisions collégiales après avoir partagé leurs points de vue.

    L'implication de bénévoles spécialisés dans l'accompagnement peut être une option très intéressante pour les personnes accompagnées. Nous avons mentionné l'Association JALMALV.

    Nous concluons sur le fait que les soins palliatifs sont un enjeu de santé publique et peut-être une partie de la réponse concernant le débat sur l'euthanasie.

    Si les patients sont mieux accompagnés, peut-être que la demande d'euthanasie baissera ?

    Tout est encore question de moyens et d'arbitrage 😉

    Aude est membre des Associations AQUAVIE et SPS

    Bonne écoute,


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  • Faustine est psychologue clinicienne et intervient depuis 20 ans en gérontologie. Après a un DU éthique et maladie d'Alzheimer, Faustine a coécrit un livre : "Bien vivre avec un proche atteint de la maladie d'Alzheimer".

    Nous discutons de l'évolution, depuis 20 ans, de l'importance du social et de la psychologie dans l'accompagnement. Aujourd'hui nous parlons de lieu de vie et du bien-être psychique.

    La réflexion éthique devient elle aussi incontournable ce qui rapidement amène à la question de la sexualité. C'est dans ce contexte que Faustine propose avec OPYXIS une formation pour les EHPAD.

    Nous partons d'une situation vécue par un établissement pour lister toutes les questions que pose la sexualité :

    Comment s'assurer du consentement ?

    Faut-il alerter les familles ?

    Que faire en cas d'agression ?

    Comment préserver la vie privée, la liberté et l'intimité ?

    Quelle confidentialité des informations au sein de l'équipe ?

    L'important comme toujours est de libérer la parole pour débattre et poser une réflexion éthique.

    Un objectif sera de préserver l'autonomie décisionnelle, la capacité pour le résident de continuer de faire des choix.

    Il faut aussi douter et constamment remettre en question les choix pris en équipes pour les réévaluer si besoin.

    Aborder ce type de question est un moyen de dynamiser les équipes et de redonner du sens au travail en participant aux décisions.

    Si les questions ne sont pas traitées, il peut y avoir une souffrance éthique chez les soignants si leurs valeurs sont heurtées par les situations, qu'il n'y a pas de dialogue et pas de réponse adaptée.

    Défendre les droits des résidents peut amener à entrer en conflit avec les familles. Parfois il va falloir réfléchir en équipe s'il faut prévenir les familles et les impliquer dans la décision. Pas simple !

    Cet épisode ne répond pas à toutes les questions que l'on peut se poser. Il amène au contraire de nouvelles questions à aborder en équipe pour trouver ensemble les meilleures solutions. En gros, faire de l'éthique.

    Bonne écoute !

    Vous voulez en savoir plus :

    Le profil Linkedin de Faustine,

    La formation OPYXIS sur la sexualité en institution

    Le livre de Faustine : Bien vivre auprès d'un proche atteint de la maladie d'Alzheimer


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  • Anne FONTAINE est directrice des EHPAD : Résidence de Kerloudan et Résidence Ter et Mer à Ploemeur en Bretagne. (Groupe VYV)

    Nous discutons dans cet épisode du système d'appel malade basé sur les sons. Le système écoute et alerte les équipes si la personne appelle ou si l'intelligence artificielle détecte une chute ou une situation nécessitant l'intervention de l'équipe.

    Nous commençons par l'importance des projets dans les établissements pour maintenir une dynamique porteuse de sens.

    OSO-AI est l'un des projets d'envergure portés par l'établissement. Comme beaucoup d'établissements le système de médaillon avait tendance à ne plus fonctionner en fin de journée et était vétuste. À la recherche d'un système plus innovant, l'entreprise OSO-AI (situé à Brest) est apparue comme une alternative intéressante.

    Le système OSO, consiste à brancher des boîtiers sur une prise de courant pour écouter les bruits. Il faut du wifi. Une intelligence artificielle tri les sons pour reporter des alertes sur des smartphones à la disposition des équipes. OSO se qualifie comme l'oreille augmentée au service des soignants.

    L'établissement est parti sur un test en gardant les deux systèmes en parallèle. Mauvaise idée, difficile de faire cohabiter deux systèmes.

    Il a fallu bien expliquer le nouveau système et le principe "apprenant" aux résidents et aux familles. Des solutions ont été trouvées pour remplacer la logique du médaillon : avoir une action physique pour déclencher un appel plutôt qu'utiliser la voix. En attendant la génération "OK GOOGLE"

    Le système permet de prioriser les appels pour mettre en avant les urgences et simplifier le quotidien des soignants en organisant les réponses. Autre intérêt : la nuit le dispositif précise si la personne dort ce qui évite aux soignants de rentrer dans les chambres pour vérifier que tout va bien au risque de réveiller les résidents.

    Le système est capable de reconnaître un soignant ou une famille qui entre dans la chambre pour stopper l'écoute et respecter l'intimité.

    Rassurez-vous, le système écoute mais n'enregistre pas sauf les 10 secondes avant une alerte déclenchée par le système. Le système apprend pour ne pas déclencher de fausse alerte et ainsi ne pas solliciter les soignants pour rien.

    Nous abordons aussi la notion de smartphone professionnel. L'immense avantage : l'équipe partage des messages vocaux. Plus efficace et surtout moins stigmatisant pour les fautes d'orthographe.

    Au-delà de l'alerte, demain le système d'écoute sera capable de détecter des informations sur la santé des personnes : apnée du sommeil, épilepsie, ...

    L'appel malade de demain est dispo 😉. (Pour les centres de ressources territoriaux le système pourrait aider au maintien à domicile).

    Bonne écoute.


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  • Dans cet épisode, Laëtitia CAIL nous explique son quotidien d'auxiliaire de vie à domicile et surtout la transformation de son service lors du passage en équipe autonome.

    Cet épisode fait suite à l'échange avec Arnaud CAILLE, le directeur de l'association AMF-AD pour laquelle Laëtitia travaille.

    Laëtitia nous explique son parcours, d'un poste en EHPAD à la décision de travailler au domicile des personnes.

    Après plus de 15 ans de travail auprès des personnes à domicile, Laëtitia nous explique qu'elle n'en pouvait plus des conditions de travail, des changements de planning, ... Elle a tenu pour les bénéficiaires jusqu'au jour où un nouveau directeur a voulant transformer toute l'organisation.

    Si au départ peu de personnes croyaient dans ce projet qui donnait le sentiment de donner encore plus de travail. Ce n'était pas simple au départ, mais l'équipe s'est investie et tout a changé.

    Le principe : des équipes de 6 personnes d'un même périmètre ont été amenées à se rencontrer pour travailler sur leur planning.

    Objectif : gagner du temps de déplacement en organisant le planning en fonction de la distance entre les bénéficiaires et le domicile du bénéficiaire.

    Le fait que chaque membre de l'équipe fasse des propositions, des solutions ont été trouvées très rapidement.

    Les membres de l'équipe se sont ensuite réparti les rôles : planning, recrutement, qualité, animation de réunion

    Le fait que les collègues fassent les recrutements nous choisissons des personnes qui vont s'adapter à l'équipe. Nous discutons de l'importance de l'envie de prendre soin par rapport au diplôme.

    Les talents de chaque membre de l'équipe sont valorisés !

    Le fait de réduire le nombre d'intervenant permet de mieux connaître les personnes et de détecter les changements de comportement et d'éviter les hospitalisations en sollicitant directement le médecin traitant.

    Les équipes autonomes proposent des actions pour soutenir les aidants et leur permettre de prendre soin d'eux.

    Retrouver le pouvoir d'agir a redonné du sens et à amener les équipes à s'investir dans les équipes autonomes pour avoir l'énergie de prendre soin des autres. Et ne pas oublier de prendre soin de soit.

    Le parcours de formation (ou de détransformation) proposé par le collectif l'humain d'abord pour construire l'équipe autonome était basé sur la recherche du sens du travail. La suite consistait à savoir travailler en équipe : communication, animation de réunion (avec la déclusion à la fin), ...

    Le retour en arrière semble impossible.

    Bonne écoute.


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  • Arnaud est directeur d'un service à domicile. Lorsqu'il a pris son poste en 2019, la situation était très compliquée : déficit budgétaire et démobilisation des équipes qui étaient en souffrance.

    Afin de changer la situation et pour réenchanter le quotidien des auxiliaires de vie, Arnaud a fait le choix d'un nouveau mode de management basé sur le modèle BUURTZORG : les équipes autonomes.

    Le bilan est impressionnant : les équipes ont retrouvé le goût de leur métier et l'organisation permet de bonnes conditions d'accompagnement pour les usagers.

    Nous parlons de la différence de gestion entre un SAAD et un EHPAD. Comment être proche des équipes quand il n'y a pas de contact direct.

    Nous discutons des actions à mettre en place pour conduire le changement vers les équipes autonomes. Comment retirer les strates hiérarchiques ? Comment faciliter le travail en équipes ? ...

    Pour Arnaud, La clé du changement est la confiance qu'il faut donner aux équipes. L'autonomie conduit à la responsabilisation.

    Nous sommes arrivés à la conclusion que pour savoir comment les équipes vivent ce modèle, il faut leur demander. Donc rendez-vous la semaine prochaine pour le point de vue d'une auxiliaire de vie.

    Pour plus d'infos, Arnaud vous recommande :

    Le livre "réinventing organization" de Frédéric LALOUX

    La page Linkedin du collectif l'Humain d'abord.

    Vous pouvez contacter Arnaud via Linkedin.

    Bonne écoute.


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  • Dans cet épisode, je discute "Démarche Qualité" avec Sylvie HENRY-ESPARGILLERE.

    Sylvie est consultante et formatrice indépendante, elle accompagne les établissements dans la mise en place de leur démarche qualité.

    Notre sujet est : comment faire une démarche qualité simple conforme et efficace. Surtout pas une usine à gaz !

    Et comment se faire accompagner quand on n'a pas la ressource en interne. Nous prenons l'exemple des GCSMS qui partagent leurs ressources.

    Nous parlons des différences entre les types d'établissements, entre les différents secteurs du médico-social.

    Le premier point pour éviter de faire de la qualité une usine à gaz est le sens : il faut savoir pourquoi on le fait !

    La qualité c'est la capacité à répondre à des exigences. La démarche qualité est l'organisation permettant de fournir des produits ou services de qualité.

    D'ailleurs, la Loi du 2 Janvier 2002 définie les exigences du secteur médico-social : la lutte contre la maltraitance et le respect des droits et des libertés. (7 critères impératifs du référentiel HAS)

    La démarche qualité doit donc être faite pour VOUS : les résidents, les professionnels, la structure, personne d'autre ! L'usine à gaz vient d'une démarche provenant d'une injonction et non pour l'établissement.

    Le deuxième point : Pour que la démarche soit à jour, il faut mettre en place un système de veille efficace. C'est pour cela que Sylvie diffuse une newsletter tous les lundis matin : inscription ICI

    Le troisième point : bien structurer son plan d'action, le centraliser sur un seul tableur et ne pas prévoir toutes les actions à court terme.

    Le quatrième point : organiser un comité de pilotage autour d'un référent qualité pour suivre l'avancée du plan d'action. (Le COPIL remplace une réunion existante pour éviter la réunionite)

    Le cinquième point : la gestion des événements indésirables pour impliquer les équipes dans le fonctionnement de la démarche qualité.

    Nous terminons par la pertinence des gestions documentaires avec pourquoi pas le passage du papier à la vidéo YOUTUBE.

    D'ailleurs, Sylvie propose des capsules vidéos pour sensibiliser vos équipes à la démarche qualité en 5 minutes, c'est l'instant qualité des ESMS.

    Vous trouverez donc dans cet épisode tous les conseils pratiques pour construire une démarche qualité utile.

    Pour toutes questions, vous pouvez contacter Sylvie sur Linkedin


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  • Dans cet épisode, je discute avec Hélène BRIAND du rôle du psychomotricien dans les établissements médico-sociaux.

    Ce métier n'est pas nouveau et depuis quelques années, les établissements dont les EHPAD ont la chance de compter dans leur équipe des psychomotriciens. Savons-nous vraiment quel est le rôle du psychomotricien ?

    Hélène BRIAND est psychomotricienne clinicienne depuis 14 ans. Elle a travaillé dans plusieurs établissements et est maintenant psychomotricienne référente au sein de la direction médicale du groupe DOMUSVI pour coordonner le réseau des psychomotriciens du groupe.

    Nous abordons le rôle du psychomotricien par le bouleversement que représente le vieillissement pathologique est l'entrée en EHPAD. Imaginons la perte de confiance que le résident peut avoir vis-à-vis de son corps.

    Le rôle du psychomotricien, entre le psychologue et le kiné, sera d'observer et de travailler avec le corps pour impacter le mental et le psychique. Les axes de prise en soins sont très nombreux : sport, motricité, accompagnement à la marche et aux gestes du quotidien, ... Les points communs sont le mouvement, la stimulation des sens et la médiation.

    L'objectif est la confiance en soi et l'humanisation jusqu'au bout de la vie.

    Hélène donne quelques conseils au psychomotricien pour favoriser le travail en équipe :

    Expliquer le métier et son pourquoi.

    Dire quand le psychomotricien peut être sollicité par les équipes.

    Ne pas s'isoler.

    Faire attention aux glissements de tâche en expliquant bien son rôle.

    Nous discutons aussi de l'importance du travail en réseau, du partage d'expérience et de l'importance des thérapies non médicamenteuses, de la démarche thérapeutique,...

    Connaissez-vous les portraits de William Utermohlen https://en.wikipedia.org/wiki/William_Utermohlen

    Bonne écoute !


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  • Dans cet épisode, Audrey Wargnier nous explique comment et pourquoi elle pratique la médiation animale.

    Comment, dans les services accueillant des personnes ayant des troubles cognitifs, les animaux permettent de capter l'attention et permettent de très beau moment ?

    La médiation animale permet de toucher tous les publics : de l'enfance à la personne âgée pour travailler la mobilité, détourner l'attention en cas de douleur, canaliser la déambulation, rompre l'isolement, ...

    Dans les écoles, la médiation animale peut être utilisée pour travailler la confiance en soi d'enfant victime de harcèlement scolaire.

    La force de la médiation animale est que l'on ne se sent pas jugé par l'animal. Les émotions créées permettent de faire du lien.

    Nous rappelons :

    Que la médiation pour être un complément non médicamenteux. L'importance de prendre soin de l'animal, de respecter ses besoins et de ne pas l'épuiser. L'importance de la formation. La notion de gestion du risque lors des séances

    Nous évoquons des expériences extraordinaires nous ayant marquées.

    Pour mettre en place des séances de médiation, Audrey nous conseil :

    De choisir l'intervenant en fonction de ses formations et ses tarifs (la qualité a un coût) De bien sensibiliser les équipes et avoir un référent qui accompagne l'intervenant pour faire le lien (la médiation est un travail d'équipe) De préparer les résidents en amont et regarder les effets à court et moyen terme.

    Audrey fait remarquer que le mot thérapie est parfois critiqué. Si la thérapie est le fait de prendre soin et que le soin consiste aussi à apporter du bien-être alors la médiation animale est à considérer comme une thérapie. J'aime bien cette idée.

    Si vous voulez en savoir plus vous pouvez contacter Audrey sur Linkedin.

    Bon épisode !


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  • Dans cet épisode je discute avec Marie-Anaïs DEHOVE auparavant directrice d'EHPAD et maintenant responsable SMS au sein du cabinet AM Consultants. Marie-Anaïs organise et réalise des évaluations HAS.

    Pour Marie-Anaïs l'évaluation est l'occasion de valoriser les points forts des établissements. Le problème est que les équipes sont très souvent dans une routine, ils ont donc du mal à énoncer ce qu'ils font de très bien. Elle rappelle souvent aux équipes que rien n'est évident quand il s'agit de décrire son travail.

    Pour préparer une évaluation, Marie-Anaïs nous donne quatre conseils :

    Expliquer les attendus de l'évaluation aux équipes, décrypter le référentiel et réfléchir sur l'existant. Rattacher les questions à la pratique : les critères abordent parfois des thématiques très vastes, il faut faire des liens avec la pratique. Préparer les résidents traceurs en leur expliquant les objectifs de l'évaluation. Le choix des résidents est très important, il faut proposer des résidents dont l'accompagnement est riche de solutions apportées pour répondre aux besoins. Il faut aussi préparer le CVS pour que celui-ci ait connaissance de l'organisation mise en place pour répondre notamment aux critères impératifs.

    Nous discutons aussi :

    De l'accréditation des cabinets par le COFRAC et de l'ensemble des exigences que l'accréditation implique. Du système de notation et de la "moyenne" des établissements. De l'éthique. Du temps nécessaire pour se préparer (en trimestre 😉) ...

    Marie-Anaïs est OK pour répondre à toutes vos questions via Linkedin

    Bonne écoute !


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  • Dans cet épisode que discute avec Cédric LACRESSE du projet d'établissement qu'il a mis en place dans son EHPAD (EHPAD Les Bruyères à Epinal, Groupe SOS Sénior) depuis 12 ans pour aider les séniors à rester chez eux : à leur domicile, en résidence service ou en EHPAD.

    Le maintien à domicile y est favorisé grâce à trois services :

    L’accueil de jour pour soutenir les aidants. Le portage de repas pour aider au maintien à domicile Le dispositif Sénior Connect : des assistantes administratives pour organiser les aides à domicile

    Si le maintien à domicile devient trop difficile, une résidence service et un habitat partagé ont été construits en face de l'EHPAD.

    Pour que chaque lieu soit un lieu de vie un programme d'activités et d'animations très riche est proposé à tous. Les recettes de l'accueil de jour permettent de proposer plus d'animations : 5 animations par jour !

    Retrouver les vidéos sur la bientraitance réalisées par les résidents de la résidence 200 000 vue sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=EeDp2RrMiIA

    Nous discutons de l'avantage de dépendre d'une association tourner vers l'entrepreneuriat social : le groupe SOS Sénior.

    En 2022, les projets en place ont pu s'inscrire dans le cadre du CRT : Centre de Ressources Territorial. Le service Sénior Connect qui accompagnait les séniors à domicile a servi de base au CRT.

    Cédric a pu capitaliser sur tous les projets mis en place au fil des années. La dynamique des établissements les rend attractifs, les parcours d'accompagnement des résidents facilitent les admissions mais aussi les évolutions professionnelles et donc la fidélisation des équipes.

    Cédric nous explique sa vision du management par les projets. Il s'agit d'investir dans l'organisation pour gagner du temps.

    Lorsque l'appel à projet CRT est sorti, la majorité des attendus étaient déjà en place. Il manquait un partenaire service à domicile, le lien s'est fait naturellement avec l'ADMR.

    La logique du CRT est de : renforcer la coordination des acteurs intervenants à domicile par l'équipe de coordination de l'EHPAD.

    Dans son projet de CRT, Cédric a intégré :

    Une chambre d'accueil en urgence si l'accompagnement à domicile n'est plus possible si l'aidant est hospitalisé. De la télémédecine dans l'EHPAD pour que les séniors à domicile puissent consulter facilement des spécialistes. Une équipe d'astreintes peut intervenir à domicile pour la lever de doute suite à l'utilisation d'un système d'appel. Le double effet positif est la valorisation salariale des aides-soignantes grâce à l'astreinte. Le renforcement des partenariats : services à domicile, DAC, CLIC, ...

    Pour Cédric l'EHPAD de demain est déjà en place. Son nouveau projet : partager son expérience pour aider à mettre en place les CRT.

    Bonne écoute !


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  • Dans cet épisode, je discute avec François Xavier COLLE des difficultés rencontrées par les établissements depuis plusieurs mois pour négocier leur contrat d'énergie. Entre inflation, modalités de contractualisation et dispositifs d'encadrement des prix à faire appliquer.

    De nombreux établissements deviennent déficitaires. Le coût de l'énergie y a souvent une responsabilité importante.

    Le Cèdre est un groupement d'achat qui regroupe 12000 adhérents dont de nombreux établissements médico-sociaux associatifs. Le Cèdre négocie des conditions et des remises commerciales pour ses adhérents.

    François Xavier a travaillé pour des fournisseurs d'énergie mais aussi comme directeur adjoint dans une association gestionnaire d'EHPAD pour la réhabilitation de bâtiments.

    Aujourd'hui, tous les établissements subissent l'augmentation des coûts et la difficulté de signer un contrat ne multipliant pas par 3 la facture.

    Il convient de préciser qu'aujourd'hui il n'existe pas de meilleure solution car l'achat d'énergie s'apparente à de la gestion de risque. Il faut anticiper l'achat sur les marchés et en gros avoir de la chance.

    Le monde de l'énergie est risqué car les prix ont été multipliés par 10 à 15 avec une répercussion très rapide sur les factures. Les augmentations sont multifactorielles : géopolitique, offre et demande, approvisionnement, ... En gros le marché est très volatil. L'énergie est vraiment un produit financier et non de la matière première.

    Lorsque l'on sollicite une offre auprès d'un fournisseur, le prix de l'énergie est basé sur le prix du jour. Un événement géopolitique peut avoir fait monter de 20% le coût la veille. Les établissements ayant signé pendant la covid ont eu des tarifs très bas pendant 3 ou 4 ans. Il ne s'agit que d'une question de chance ou de timing. Le risque est d'achever son contrat quand le prix est au plus haut.

    Malheureusement les contrats d'énergie ne peuvent pas être renégociés en cours de route. Et lorsque notre contrat s'arrête, ne pas signer un nouveau contrat coûtera encore plus cher. Il faut donc signer même si le prix est très haut.

    Une solution pour les établissements est de déléguer à un groupement d'achat pour acheter en volume et en répartissant les risques. Concrètement le groupement achète régulièrement pour avoir une moyenne des prix sur une période. Le groupement vise l'achat d'énergie lorsque le prix est à la baisse. L'idée est de lisser le prix sur la période. Les adhérents payent la moyenne des prix achetés pour l'année.

    Pour compenser les augmentations, des aides ont été mises en place : bouclier, amortisseur, aide au paiement des factures, ... Pour 2023

    L'amortisseur se demande auprès du fournisseur. Les EHPAD pouvaient avoir des aides pour le gaz et l'électricité directement déduite de leur facture en 2023. Il faut avoir fourni une attestation au fournisseur d'énergie pour bénéficier des réductions.

    Les aides risquent de diminuer en 2024, les modalités seront connues via le projet de Loi de finance.

    Les établissements les plus impactés sont ceux ayant signé au quatrième trimestre 2022. Les prix ont ensuite baissé.

    Je remarque que les aides pour les ESMS ne sont pas du même niveau que pour les particuliers. Il y a donc une inégalité de traitement entre les citoyens...


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