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La question du progrès concerne l'humanité de l'homme. Mais aussi la question de chaque citoyen se définissant dans le cadre d'un état intégrant une ou plusieurs "sociétés". Le progrès se comprend et par les questions économiques (problème de masses) et par la question de la citoyenneté (problème de l'individu).
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Nous sommes en démocratie, mais nous sommes dirigés principalement par une "aristocratie" issue des grands corps de l'Etat. Où est le "citoyen" dans tout cela?
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Saknas det avsnitt?
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Etre citoyen dans un contexte de crise politique et historique.
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L'être-là, l'être réel dans sa quotidienneté singulière, n'est-il pas condamné à disparaître au profit d'un anonyme fondu dans un "on"?. Autrement dit la dimension collective de chacun d'entre nous doit-elle se soumettre aux "impératifs" d'une opinion renonçant à la recherche d'une volonté commune de "citoyen" au profit d'intérêts réduits à des impératifs économiques?
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La honte principale de l'homme réside dans le fait de rejeter son "être de nature" face à son "être d'artifice". Comme une sorte de péché originel dans cesse le poursuivant. Il est difficile alors d'admettre que nous sommes entièrement responsable de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. Nous nous cachons en prenant l'"habit".
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Nos artifices posent la question de nos représentations du monde extérieur et de leurs valeurs. Ils nous mènent souvent à nous défausser de nos responsabilités en tant qu'auteurs face aux conséquences de nos actes. Par exemple face à la question du dérèglement climatique la tendance pour beaucoup et de reporter la "faute" à d'autres que soi, pour autant il y a des degrés de responsabilité très variables. Mais nous sommes tous des consommateurs de biens produits.
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L'artifice est le propre de l'homme. Face aux changements que l'homme s'impose par l'artifice modifiant ses conditions d'existence, certains hommes rêvent d'une révolution extraordinaire permettant à certains hommes de sortir de la condition humaine. C'est oublier que l'évolution de la vie n'est pas celle de l'évolution des artifices.
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Avec nos instruments d'observation et de connaissance nous sommes confrontés à deux univers: univers (des êtres de la) nature et l'univers (des êtres que nous avons créés avec nos) artifices. Et comme créateurs de cet univers artifice nous ne sommes pas pour autant des dieux échappant aux lois de l'univers-nature.
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Pour accéder aux horizons imposer par la nature comme univers le corps propre dispose de la sensibilité et de la raison. En face il y a les forces incommensurable de l'univers dont nous faisons partie. Le langage mathématique semble être le seul à pouvoir nous permettre d'accéder à une approche de connaissance de cet univers en donnant du sens aux "bruits" de l'univers.
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Une première tâche: distinguer le "ce qui est du monde" de la "représentation du monde". C'est une question aussi de l'écran de nos portables ou ordinateurs nous présentant des représentations du monde qui ne sont pas le monde. Nous sommes plus manipulés que manipulateurs. Etre, ne pas être?
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La connaissance objective de valeur scientifique privilégie le langage mathématique en opposition au langage mythique. C'est aussi, par les algorithmes, le langage des portables et ordinateurs. Langage unique pour la connaissance par opposition à la pluralité des langages religieux et mythiques. Et donc au moins deux types de vérités: vérité de science et vérité de religion et de mythe.
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Il s'agit dans un premier temps de clarifier cette notion de corps-propre. De voir comment ce corps-propre se saisit dans l'épreuve face à l'univers et dans l'univers défini comme puissance qu'il nous est possible de connaître. Et afin de se saisir nous-même dans notre réalité existentielle, cette connaissance se doit d'être d'abord scientifique, sachant que cette connaissance ne saurit être suffisante.
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Le monde offre un spectacle désolant avec les guerres et des uns contre les autres aussi bien au niveau inter-individuels qu'au niveau inter-étatiques.
Comment être soi-même si on considère le corps-propre à la Diogène et à la Merleau-Ponty. -
Le citoyen dans une civilisation qui assure une démocratie est appelé à voter. Pour cela il doit faire appel à sa volonté en quête de l'intérêt général de la population de "citoyens". Il se heurte alors au conflit possible entre son espace privé et l'espace public dont il fait partie, sachant que l'espace privé est très souvent dominé par des forces économiques associées aux seuls désirs-plaisirs.
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Il s'agit dans un premier temps de distinguer comprendre et connaître. Ou comment les sciences sont possibles. Cette distinction révolutionnaire s'accompagne d'une autre révolution. Celle de la révolution française, où le citoyen devient maître de lui-même, caractérisant, au moins théoriquement, notre civilisation occidentale.
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Les Socrate, Platon,..., Pythagore, Thalès avec le monde arabe vont contribuer à ce qui fait la dimension scientifique de notre civilisation. Sans oublier les Descartes, Einstein et autres. Penser civilisation sans penser durée et espaces, c'est ne pas comprendre ce qui fait ce que nous sommes.
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L'Europe, non pas économique, mais comme modèle non exclusif d'une civilisation à valeur universelle. Là ou l'on peut voir se développer la sensibilité, la raison, avec la conscience-de- soi et l'entendement, mais aussi l'usage de la main comme outil devant être remplacée par les machines.
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Chercher ce qui fait civilisation au regard du monde animal, c'est chercher ce qui au fondement permet de parler de civilisation. Et on retiendra avec Kant, du siècle de lumières, comme à la base du être civilisé: "sensibilité et raison". Bref, prendre une "veste".
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Se poser des questions fait humanité. Un trait de l'humanité est donc sortir de soi pour aller vers l'extérieur de soi. Autres traits du civilisé. Il nous faut donc par hypothèse envisager ce que peut-être un homme à l'état sauvage, pour mieux comprendre ce qui peut faire civilisation en chacun de nous.
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Les outils permettant de comprendre ce que peut être individu à l'"état sauvage". Quel sens donné à cette hypothèse de Rousseau face à l'"état civil".
- Visa fler