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  • Bienvenue dans ce nouvel épisode de La Poudrière, dans laquelle je vous propose de réécouter des extraits des archives de La Poudre qui viennent éclairer notre époque.


    Ces derniers temps, dès que je monte sur mon vélo, je dis "Dis Siri, mets Juliette Armanet" et Siri me répond "D'accord, je mets Juliette Armanet sur Spotify" Et là, je retombe sur cet album incroyable de 2018, celui avec À la folie et L'amour en solitaire. Ces chansons sont devenues des classiques. C'est fou, j'adore, ça me rend hyper heureuse. Ça me donne aussitôt le sourire et je chante à tue-tête en pédalant dans les rues de Paris.

    Et puis il y a l'actu. Juliette Armanet est à l'affiche de Partir un jour, le film d'ouverture du Festival de Cannes 2025, réalisé par Amélie Bonnin. C'est une comédie dramatique musicale, où Juliette Armanet joue le rôle d'une cheffe étoilée qui retourne dans son village natal après l'infarctus de son père. Le film, présenté hors compétition, marque la première fois qu'un premier long métrage ouvre le festival.

    Alors réécouter cet ancien épisode de La Poudre aujourd'hui, c'est un peu une façon pour moi de mesurer le chemin parcouru, le sien, le mien, le nôtre, c'est voir comment nos voix, nos récits, nos luttes ont évolué. C'est se rappeler d'où l'on vient et réfléchir à où l'on va.

    Alors pour toutes celles et ceux qui n'ont pas encore écouté l'épisode ou qui souhaitent le redécouvrir, je vous invite à le faire et comme toujours je vous dis : prenez soin de vous, et surtout, continuez de faire parler La Poudre.

    Merci aux personnes qui ont rendu La Poudre possible à l’époque : Zisla Tortello, Aurore Mahieu et Gaïa Marty. Et merci à celles qui m’accompagnent aujourd’hui : Marion Emerit, Marie Laurence-Chérie, Adèle Tocquet.

    Et surtout, merci à vous de continuer à faire parler La Poudre.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Bienvenue dans ce nouvel épisode de La Poudrière, dans laquelle je vous propose de réécouter des extraits des archives de La Poudre qui viennent éclairer notre époque.

    Cette semaine, j’ai eu envie d’écouter à nouveau Christine Angot. Je ne me mets pas dans une position très facile en vous proposant cet extrait, parce que j’en garde un souvenir assez laborieux. À l’époque, j’étais accompagnée de Gaïa Marty, qui m’assistait dans la production, et nous étions allées dans les locaux de Flammarion pour enregistrer. Christine Angot était très fermée au début, mais petit à petit, elle s’est ouverte, et ce qu’elle m’a confié m’a paru d’une richesse incroyable. En fin de compte, j’ai ressenti beaucoup de fierté pour cette interview.

    Récemment, j’ai lu son dernier livre dans la collection « Ma nuit au musée », où elle a passé une nuit à la Bourse de Commerce de la Collection Pinault. J’ai été admirative de la distance et du détachement dont elle faisait preuve, et de la constance dans sa façon de raconter l’inceste. Elle raconte toujours la même histoire sans jamais dévier de sa trajectoire.

    J'ai lu un texte d’Axelle Jah Njiké sur Substack, qui évoquait une interview de Maya Angelou qui parlait d’inceste dans les années 80 et combien il était impossible pour les médias de l’époque d’accueillir cette parole. Axelle faisait le constat qu’aujourd'hui cet espace enfin commençait à exister.

    Christine Angot a publié son livre L’Inceste en 1999. Tout au long de sa carrière elle a affronté une série de violences médiatiques, sexistes et sociales qu’elle raconte entre les lignes de cet ouvrage. Et je suis profondément admirative de la façon dont son écriture et sa droiture n’ont jamais flanché en chemin. Quelle leçon.

    Si vous avez aimé cet extrait, je vous invite à écouter l’épisode en entier. N’hésitez pas à mettre des cœurs ou des étoiles pour faire remonter La Poudre dans les applications de podcast. Si vous voulez soutenir mon travail, lire des textes inédits sur le féminisme et la santé mentale, rejoignez-moi sur Substack où j’ai lancé une newsletter intitulée La Douceur et dans laquelle je partage chaque semaine des ressources qui parlent de féminisme et de santé mentale, pour continuer de lutter et surtout d’espérer.

    Merci aux personnes qui ont rendu La Poudre possible à l’époque : Zisla Tortello, Aurore Mahieu et Gaïa Marty. Et merci à celles qui m’accompagnent aujourd’hui : Marion Emerit, Marie Laurence-Chérie, Adèle Tocquet.

    Et surtout, merci à vous de continuer à faire parler La Poudre.

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  • Bienvenue dans ce nouvel épisode de La Poudrière, dans laquelle je vous propose de réécouter des extraits des archives de La Poudre qui viennent éclairer notre époque.


    Aujourd’hui, j’ai eu envie de vous faire réécouter un épisode avec une femme qui compte énormément dans ma vie, une amie qui m’est très chère, une femme que j’appelle aujourd’hui ma sœur et que j’ai eu la chance de rencontrer dans le cadre de mon travail de journaliste. C’est Hanane Karimi.
    Hanane Karimi est sociologue, elle est professeure à l’Université de Strasbourg et elle a publié en 2023 un livre très important intitulé Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ?. C’est dans le cadre de la publication de cet ouvrage que je l’avais reçu dans La Poudre à l’époque. Mais je l’avais rencontré plusieurs années auparavant lors d’une interview au carreau du Temple.
    Car c’est grâce à Hanane que j’ai compris que l’acharnement dont faisaient l’objet les femmes musulmanes portant le voile en France, un acharnement administratif, législatif, judiciaire, était une aberration imbibée à la fois de racisme et de misogynie.
    Aujourd’hui, ces attaques se poursuivent. Vous le savez peut-être, mais il y a un projet de loi pour interdire complètement le port du voile dans le sport. Et ce projet de loi est une aberration absolue. Hanane est en train de mobiliser tout un collectif pour lutter contre cette loi. Et j’avais envie de profiter de La Poudrière pour vous appeler à rejoindre cette mobilisation. Je vais mettre dans la description de l’épisode des liens pour que vous puissiez vous joindre à ces voix. Je vous invite à réécouter Hanane dans La Poudrière, dans l’extrait que je vous partage aujourd’hui et aussi dans l’épisode entier. Et je vous remercie de continuer à vous mobiliser contre le sexisme et le racisme. Surtout par les temps qui courent, c’est plus important que jamais.
    Allez bonne écoute, et merci de continuer de faire parler La Poudre.
    Et comme promis, vous trouverez des éléments sur la lutte contre l’interdiction de l’accès aux terrains en compétition aux sportives qui portent le hijab ici, ici, ici et ici.

    Si vous avez aimé cet extrait, je vous invite à écouter l’épisode en entier. N’hésitez pas à mettre des cœurs ou des étoiles pour faire remonter La Poudre dans les applications de podcast. Si vous voulez soutenir mon travail, lire des textes inédits sur le féminisme et la santé mentale, rejoignez-moi sur Substack où j’ai lancé une newsletter intitulée La Douceur et dans laquelle je partage chaque semaine des ressources qui parlent de féminisme et de santé mentale, pour continuer de lutter et surtout d’espérer.

    Merci aux personnes qui ont rendu La Poudre possible à l’époque : Zisla Tortello, Aurore Mahieu et Gaïa Marty. Et merci à celles qui m’accompagnent aujourd’hui : Marion Emerit, Marie Laurence-Chérie, Adèle Tocquet.

    Et surtout, merci à vous de continuer à faire parler La Poudre.

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  • Bienvenue dans ce nouvel épisode de La Poudrière, dans laquelle je vous propose de réécouter des extraits des archives de La Poudre qui viennent éclairer notre époque.

    Dans cet épisode, je vous propose de revisiter mon entretien avec l’économiste Julia Cagé, réalisé pendant le confinement de 2020. À l’époque, comme beaucoup d’entre nous, j’étais enfermée chez moi avec mes enfants - qui se souvient des joies de l’école à la maison - et j’avais décidé de continuer à produire La Poudre pour offrir une lecture du monde par les femmes chercheuses. Une lecture alternative du monde disons, parce que vous vous souvenez, Macron, "nous sommes en guerre". Et cette couv du Parisien où cinq vieux mecs blancs nous expliquaient comment serait le monde d’après. Cette série d’épisodes du confinement est l’une de mes plus grandes fiertés journalistiques.
    On faisait ça a distance, donc le son est moins bon, mais pas si pire, en fait, vous verrez.
    Julia Cagé, économiste brillante, avait été l’une des premières invitées, et sa lecture passionnante de l’instrumentalisation des médias, notamment par l’extrême-droite, résonne plus que jamais avec notre contexte actuel. Mais on a le savoir, on a les outils. Et c’est pour ça que c’est très important pour moi de continuer de faire vivre ces archives.
    Allez bonne écoute, et merci de continuer de faire parler La Poudre.

    Si vous avez aimé cet extrait, je vous invite à écouter l’épisode en entier. N’hésitez pas à mettre des cœurs ou des étoiles pour faire remonter La Poudre dans les applications de podcast. Si vous voulez soutenir mon travail, lire des textes inédits sur le féminisme et la santé mentale, rejoignez-moi sur Substack où j’ai lancé une newsletter intitulée La Douceur et dans laquelle je partage chaque semaine des ressources qui parlent de féminisme et de santé mentale, pour continuer de lutter et surtout d’espérer.

    Merci aux personnes qui ont rendu La Poudre possible à l’époque : Zisla Tortello, Aurore Mahieu et Gaïa Marty. Et merci à celles qui m’accompagnent aujourd’hui : Marion Emerit, Marie Laurence-Chérie, Adèle Tocquet.

    Et surtout, merci à vous de continuer à faire parler La Poudre.

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  • Bienvenue dans ce nouvel épisode de La Poudrière, dans laquelle je vous propose de réécouter des extraits des archives de La Poudre qui viennent éclairer notre époque.

    Pour ce nouvel épisode, je vous propose de redécouvrir un extrait de ma conversation avec Camille, enregistrée lors de la deuxième saison de La Poudre. Camille est une artiste qui m’émeut profondément, la seule personne au monde devant laquelle je fan girl. En fait, il y a une raison profonde à cela : son album Le Fil, sorti il y a 20 ans, a été un compagnon dans une période de deuil, l’une des plus sombre de ma vie. Il y a quelques temps, sur Instagram, j’ai vu que cet album avait 20 ans, et j’ai réalisé que - C’est fou le pouvoir de la musique. C’est fou comme ma tristesse, ma rage, mais aussi mon amour de la vie, sont passé par la voix et la musique de Camille.

    Lors de notre rencontre, j’avais demandé à Camille de chanté a cappella un morceau de Tout Dit, un morceau d’elle, issu d’un album ultérieur, que je peux pas écouter sans m’écrouler de chiale. Bon je vais vous confier un secret : après qu’elle ait chanté, j’étais tellement bouleversée que j’ai du m’arrêter cinq minutes pour reprendre mes esprits. On a coupé au montage. Bienvenue dans les coulisses exclusives de La Poudre. Bref, en vous proposant de réécouter cet extrait, c’est un petit cadeau que je me fais à moi.

    Parce que je le mérite, et vous aussi.

    Parce qu’on est de guerrières, parce qu’on grandit, par ce qu’on traverse.


    Si vous avez aimé cet extrait, je vous invite à écouter l’épisode en entier. N’hésitez pas à mettre des cœurs ou des étoiles pour faire remonter La Poudre dans les applications de podcast. Si vous voulez soutenir mon travail, lire des textes inédits sur le féminisme et la santé mentale, rejoignez-moi sur Substack où j’ai lancé une newsletter intitulée La Douceur et dans laquelle je partage chaque semaine des ressources qui parlent de féminisme et de santé mentale, pour continuer de lutter et surtout d’espérer.

    Merci aux personnes qui ont rendu La Poudre possible à l’époque : Zisla Tortello, Aurore Mahieu et Gaïa Marty. Et merci à celles qui m’accompagnent aujourd’hui : Marion Emerit, Marie Laurence-Chérie, Lou Ozanam Simon.

    Et surtout, merci à vous de continuer à faire parler La Poudre.

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  • Bienvenue dans ce nouvel épisode de La Poudrière, dans laquelle je vous propose de réécouter des extraits des archives de La Poudre qui viennent éclairer notre époque. Nous sommes la veille du 8 mars 2025, et je n’ai pas eu à réfléchir très longtemps pour trouver ce que j’allais vous proposer de réécouter aujourd’hui.
    Dans cet épisode intitulé Féministes contre le fascisme, enregistré au point éphémère en avril 2022, juste avant le premier tour de l’élection présidentielle, je recevais l’historienne et co-fondatrice de Stop Bolloré, Mathilde Larrere l’autrice et sociologue Kaoutar Harchi et la militante de révolution permanente Sasha Yaropolskaya, trois activistes aguerries, trois guerrières de l’anti-fascisme.
    Je me souviens à l’époque, en 2022, on me disait souvent que le mot fascisme, que j’avais tendance à employer pour désigner l’extrême-droite française, était un peu exagéré. Je le disais et le martelais pourtant à longueur de podcasts et de livres : ce à quoi nous étions en train d’assister c’était bel et bien la montée d’un nouveau fascisme.
    Je suis à la fois terrifiée et rassurée de voir qu’aujourd’hui ce mot s’est banalisé, et que plus grand-monde n’hésite à l’employer quand il s’agit de qualifier les politiques discriminatoires menées par les dirigeants d’extrême-droite du monde occidental, qu’il s’agisse de Donald Trump aux États-Unis, de la Hongrie de Victor Orban, ou de l’Italie de Georgia Meloni.
    Ce que raconte cet épisode, c’est aussi que le fascisme a toujours été le principal ennemi du féminisme. Et c’est pour cela qu’il faut employer les mots justes. Quand on brandit à tort et à travers le mot féminisme ou le mot femme pour promouvoir des politiques d’exclusion qui visent à enlever des droits à des personnes, qu’il s’agisse de personnes migrantes, de personnes trans, ou de toute autre personne minorisée dans la société, ce n’est pas du féminisme.
    Dans cet épisode mes invitées et moi-même mettions en garde contre les dangers du fémonationalisme qui s’affirme comme l’un des outils préférés de l’extrême-droite pour imposer ses idées dans la société.
    J’ai choisi de vous faire écouter un passage où nous nous interrogeons sur l’importance d’utiliser les bons mots pour désigner les réalités politiques auxquelles nous assistons.
    J’espère qu’ils vous inspirera. Si vous avez aimé cet extrait, je vous invite à écouter l’épisode en entier. N’hésitez pas à mettre des cœurs ou des étoiles pour faire remonter La Poudre dans les applications de podcast. Si vous voulez soutenir mon travail, lire des textes inédits sur le féminisme et la santé mentale, rejoignez-moi sur Substack où j’ai lancé une newsletter intitulée La Douceur et dans laquelle je partage chaque semaine des ressources qui parlent de féminisme et de santé mentale, pour continuer de lutter et surtout d’espérer.

    Merci aux personnes qui ont rendu La Poudre possible à l’époque : Zisla Tortello, Aurore Mahieu et Gaïa Marty. Et merci à celles qui m’accompagnent aujourd’hui : Marion Emerit, Marie Laurence-Chérie, Lou Ozanam Simon.

    Et surtout, merci à vous de continuer à faire parler La Poudre.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Bienvenue dans La Poudrière, un nouvel espace où je vous propose de redécouvrir des extraits de La Poudre au pouvoir explosif.

    Aujourd’hui, je vous propose de redécouvrir un épisode de La Poudre qui me tient particulièrement à cœur. Une conversation fascinante avec l’autrice groenlandaise Niviaq Korneliusen. C’est l’un de mes épisodes préférés, et pourtant, c’est aussi l’un des moins écoutés.
    Je suis très heureuse de pouvoir partager à nouveau cet échange aujourd’hui. Et je vous invite non seulement à écouter l’épisode en entier, mais surtout à lire son livre, Homo Sapienne, un texte qui raconte le Groenland comme personne. Littéralement personne.

    Bonne écoute, et à bientôt pour une nouvelle Poudrière.

    Merci aux personnes qui ont rendu La Poudre possible à l’époque : Zisla Tortello, Aurore Mahieu et Gaïa Marty. Et merci à celles qui m’accompagnent aujourd’hui : Marion Emerit, Marie Laurence-Chérie, Lou Ozanam Simon.

    La voix française de Niviaq Korneliussen est incarnée par Elodie Font, merci à elle.

    Et surtout, merci à vous de continuer à faire parler La Poudre.

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  • Bienvenue dans La Poudrière, un nouvel espace où je vous propose de redécouvrir des extraits de La Poudre au pouvoir explosif.

    Je ne pouvais pas commencer par autre chose que par un extrait de La Marche, mon documentaire réalisé en janvier 2017 lors de la Women’s March à Washington.

    À l’époque, des millions de femmes et d’allié·es à travers le monde s’étaient levé·es contre l’élection de Donald Trump, pour défendre leurs droits et refuser le retour en arrière. C’était un moment d’énergie folle, de sororité, de colère et d’espoir.

    Sept ans plus tard, Trump est toujours là. La Women’s March, elle, s’est dissoute. Et ça me rend triste. Parce qu’on a vu ces dernières années à quel point les droits des femmes restent fragiles, à quel point le backlash patriarcal est violent. Mais je reste pleine d’espoir, parce que les idées sont vivantes. Elles continuent à se transmettre, à nourrir nos combats, à façonner l’avenir.

    Dans cet extrait, vous allez entendre deux voix qui ont compté pour moi. D’abord, une consœur podcasteuse américaine, dont le travail m’a profondément inspirée au moment de créer La Poudre. Ensuite, la voix d’une femme issue du peuple Lakota, qui a été sans doute la première à me mettre sur la voie d’une réflexion écoféministe, avant même que je sache poser ce mots sur ce que je ressentais sur l’évidence de l’interconnexion entre oppression sexiste, coloniale et extraxtiviste. Je vous préviens vous risquez d’avoir les poils.

    Et n’oubliez de mettre des cœurs et des étoiles pour faire remonter le flux de La Poudre sur les plateformes, ça aide à maintenir nos idées vivantes.

    Bonne écoute, et à bientôt pour une nouvelle Poudrière.

    Les voix et sons de “La Marche” ont été enregistrés à Washington entre le 20 et le 22 janvier 2017 par Lauren Bastide.

    Réalisation : Aurore Mahieu.
    Traductions : Zisla Tortello.
    Mixage : Laurie Galigani et Zaki Allal.
    Doublage : Hélène Guinhut.


    Merci aux personnes qui ont rendu La Poudre possible à l’époque : Zisla Tortello, Aurore Mahieu et Gaïa Marty. Et merci à celles qui m’accompagnent aujourd’hui : Marion Emerit, Marie Laurence-Chérie, Lou Ozanam Simon.

    Et surtout, merci à vous de continuer à faire parler La Poudre.

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  • Pssssst les Poudreux·ses, j'ai un petit message pour vous !

    Si vous êtes abonné·e au flux de La Poudre, ne bougez pas, des surprises pourraient arriver ici. Stay tuned.

    Pour rappel, après La Poudre, j'ai lancé un nouveau projet, Folie Douce, le podcast qui fait parler culture, genre et santé mentale.

    Si vous voulez continuer à suivre - et soutenir - mon travail, je vous invite à vous abonner à ma newsletter Substack.

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  • Après La Poudre, Lauren Bastide présente Folie Douce, le podcast de conversations intimes pour libérer la parole sur la santé mentale.

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    Pourquoi, quand on nous demande si ça va, la seule bonne réponse est oui ? Pourquoi personne ne dit qu’il ou elle est suivi.e par un psy, pourquoi ça reste honteux de traverser une dépression, de souffrir de troubles psychiques ou d’addictions ? Pourquoi la santé mentale continue d’être aussi tabou ?

    Deux fois par mois, Lauren Bastide reçoit des personnalités pour parler de leur parcours de santé mentale en profondeur, avec humour et bienveillance. L’occasion aussi de parler de la sienne.

    Car parler de son vécu ou de celui de ses proches, c’est ouvrir la voix sur des sujets encore trop tabous. C’est interroger cette notion de normalité qui condamne à la marge toutes celles et ceux qui ne s’y conforment pas. C’est aussi se demander : quel rôle ont les inégalités sociales et genrées dans la fabrication de cette normalité ?

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  • Il y a un mois, le 15 novembre, on a vécu un moment totalement exceptionnel à Verdragon, le lieu collectif de l’association Front de mères. On n’exagère même pas : c’était l’enregistrement de cet épisode de La Poudre, le deuxième avec Vandana Shiva, qui est un peu le top du féminisme. C’était en public, gratuit, et il y avait tellement de monde qu’on a du s’assoir par terre.

    Vandana Shiva, pour nous, c’était vraiment l’invitée ultime, pour cet épisode de La Poudre si spécial. Ecoféministe dès son plus jeune âge (34:11), née dans une forêt du nord de l’Inde (13:30), au sein d’une famille très engagée (21:41), elle se bat depuis des décennies pour une agriculture paysanne, traditionnelle, biologique, contre les géants de l’agroalimentaire. Heureuse de se trouver dans un lieu si emblématique de la convergence des luttes féministes, antiracistes et écologistes (6:19), elle raconte le mouvement Chipko, et les luttes de ces femmes activistes contre la destruction du patrimoine végétal (7:56). L’image de la graine est très importante dans sa pensée (39:46), pleine de symbolisme : elle dit qu’il faut planter, partout où on le peut (39:05).

    Elle qui garde toujours espoir (6:31) rappelle que le capitalisme, c’est avant tout du vol, celui de la nature, pour l’enrichissement de quelques milliardaires (30:22).

    On vous l’a dit : c’est un épisode TRES spécial de La Poudre. Écoutez-le jusqu’à la fin, Lauren vous en dit plus.

    La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

    Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d’Aurore Mahieu.

    Prise de son : Nicolas Fogel.

    Montage et mixage : Marion Emerit.

    Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Jocya Rabarone.

    Merci encore à Corinne Laloux pour la traduction et à Front de Mères et Verdragon pour leur accueil.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • [De nombreux épisodes de La Poudre ont été cités dans cet épisode (ce n’est pas un hasard) : Marine Turchi, Kaoutar Harchi, Michelle Perrot, Sandrine Rousseau, Rachel Kéké]

    Cet épisode de La Poudre est très spécial, on ne peut pas encore vous dire pourquoi, mais vraiment, on vous conseille d’écouter cette conversation entre Lénaïg Bredoux, codirectrice éditoriale de Médiapart, et Lauren Bastide. Une forme de bilan de #metoo, en miroir de la parution de l’ouvrage collectif que celle-ci a dirigé, “#metoo : le combat continue” (1:56).

    Lénaïg Bredoux a un poste particulier et nouveau en France, celui de Gender editor, au sein de la rédaction de Médiapart (43:55). Grandir dans un milieu féminin (12:39), et découvrir le féminisme au sein de petits groupes se réunissant dans des sous-sols de librairies dans les années 1990 (13:35) est peut-être ce qui l’a menée à traiter dans ses enquêtes de violences sexuelles, comme pour les affaires DSK et Baupin (25:50). Elle raconte les procès qui peuvent s’en suivre - procédures baillons (34:42), mais aussi la difficulté pour les victimes de parler, due pour beaucoup à la médiatisation qu’elles subissent ensuite (37:40). Elle évoque le renouvellement générationnel du combat féministe (9:25), mais aussi l’emprise progressive de l’extrême-droite sur les médias et dans le débat public (54:36). Lénaïg Bredoux rappelle que la résistance est normale : elle répond à des structures de pouvoir qui n’ont pas intérêt à ce que ça change (7:17). De son côté, c’est le féminisme qui lui a appris l’admiration des gens capables de faire de leur intimité un objet politique (1:06:29).

    La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

    Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d’Aurore Mahieu.

    Prise de son : Christophe Hammarstrand

    Montage et mixage : Marion Emerit.

    Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Jocya Rabarone.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Compositrice, arrangeuse musicale et cheffe d’orchestre, Uèle Lamore n’aime pas les fioritures et se définit surtout comme une musicienne (7:20).

    Au micro de Lauren Bastide, Uèle Lamore retrace son parcours marqué par l’ambivalence : née d’un père américain et d’une mère française aux racines centrafricaines (16:52), son enfance s’est faite au croisement de différentes cultures. Durant son adolescence dans le Marais, dans le centre de Paris (9:46), elle raconte avoir rencontré son groupe d’ami·es, une bande de geeks fans de Naruto (19:01). Mais c’est à Vitry, cette ville communiste où son père, son frère et elle ont aujourd’hui encore leur atelier (23:05), qu’elle passe la plus grande partie de son enfance, marquée par l’insouciance (10:43). Victime de sexisme dans des écoles de musique de Paris (28:43), elle s’envole pour les Etats-Unis. Après la Californie, elle atterrit à ‘Poudlard’, où elle apprend à composer et à diriger (31:23), formation qu’elle n’aurait jamais pu recevoir en France où l’on considère encore le chef d’orchestre comme un dieu vivant (32:53). Être pionnière, c’est fatiguant (39:34). Mais lorsqu’elle en ressent le besoin, Uèle Lamore sait retrouver sa Chambre à Soi. Comment ? C’est simple : elle arrête de payer son abonnement téléphonique (59:14).

    La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

    Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d’Aurore Mahieu.

    Prise de son : Nicolas Fogel

    Montage et mixage : Marion Emerit.

    Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Jocya Rabarone.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • DJ, icône féministe et activiste, Barbara Butch sort son prochain EP, Muy Lesbienne, et prend place pour cet épisode de La Poudre, pour la suite de notre série consacrée aux musiciennes.

    Au micro de Lauren Bastide, elle raconte pourquoi c’est important de faire danser les gens (4:38), y compris celleux qui parfois n’ont pas accès aux soirées (6:23). Invisibilisée par les réseaux sociaux (13:10), elle explicite l’importance de se réapproprier le mot « lesbienne » (15:26), et l’absence de communautarisme dans les lieux dans lesquels elle joue (50:26). C’est sur une île naturiste qu’elle décide de prendre sa liberté (38:19) après avoir subi la grossophobie du monde du travail (32:14). De son enfance à Paris dans une famille qui lui transmet l’auto-dérision et l’espoir (23:37), elle raconte le conservatoire, trop rigide (28:21), et son désir, enfant, d’avoir les mêmes privilèges que les garçons (30:25). Entourée de « bonnes fées lesbiennes » (48:33), elle n’oublie pas, aussi, son besoin de solitude (1:00:39).

    La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

    Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d’Aurore Mahieu.

    Prise de son, montage et mixage : Marion Emerit.

    Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Jocya Rabarone.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Le 5 octobre dernier, dans la salle de l’Alhambra, on était nombreuxses pour le showcase de Kalika. Alors, la musique, l’ambiance dingue, la danse, ce n’était que pour les gens dans la salle, mais pas de panique, voici la conversation, à fois forte et douce, qui l’a précédé : Kalika et sa mentor, Yelle, au micro de La Poudre. Kalika, c’est cette jeune chanteuse un peu ovni, très pop, qu’on voit s’épanouir depuis quelques temps. « Fan hardcore » de Yelle (6:16), celle-ci devient sa marraine (6:45) et la choisit pour ses premières parties.

    Liées par l’importance qu’elles accordent à l’écriture de leurs textes (34:08), et la dimension queer de leur musique et de leur public (42:11), elles pointent un traitement médiatique de leurs carrières entre mise au ban et sexisme (44:54).

    Entourées de figures féministes - parfois sans que celles-ci le sachent (21:26) - elles racontent au micro de Lauren Bastide l’attachement à l’enfance (29:54) mais aussi le deuil qui peut ne pas apporter que du négatif (27:05). La dualité (57:12), et la notion de « bad bitch » (11:13) relient ces deux artistes qui veulent avant tout « faire passer un message » (13:25).

    La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

    Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d’Aurore Mahieu.

    Prise de son : Laurie Galligani.

    Montage et mixage : Marion Emerit.

    Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Jocya Rabarone.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Autrice d’un primo-roman remarquable et remarqué, Diaty Diallo est au micro de La Poudre pour une heure de discussion dense et particulièrement pertinente.

    « Deux secondes d’air qui brûlent » aborde le soulèvement, les violences policières, et la vie de jeunes garçons, Astor, Chérif, Issa, Demba et Nil. Diaty Diallo explique comment elle a évoqué les violences auxquels ceux-ci sont confrontés, en utilisant sa propre expérience de femme (51:51). Elle parle de fantômes, des « personnes qu’on n’a pas connues qui sont encore en nous”, de filiation (24:50). Celle qui se considère « enfant des HLM » (14:05) raconte son Skyblog et l’importance de l’archive dans sa vie et son travail (28:51). Elle évoque le « on » communautaire, celui aussi d’une génération d’autrices non blanches en France (5:30), et la notion souvent culpabilisante du « faire famille » (27:12). Elle qui cherche l’endroit de l’apaisement (1:02:00) décrit des formes de résistance, les plus belles, “le défilé, le cortège, la danse, le brasier” (1:04:02). Après tout, « faire du feu, ça fait du bien » (59:56).

    La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

    Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d’Aurore Mahieu.

    Prise de son : Clément Sikula.

    Montage et mixage : Marion Emerit.

    Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Jocya Rabarone.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Vous l’avez rêvé, on l’a fait : Sophie-Marie Larrouy est dans La Poudre. Un entretien un peu différent car entre deux copines, mais, vous allez voir, ça reste un vrai épisode de La Poudre.

    Calées autour de la table basse, dans son ancien appartement (1:41), SML (ou Sophie-Marie Larrouy - comme vous voulez), “très sage” (3:31), se raconte. Son nouvel objet radiophonique est un podcast de méditation, À la recherche du thon à la catalane (57:51), suite d’une carrière de à A bientôt de te revoir à On est chez nous, et issu d’un infarctus de stress (52:52) - entre autres.

    Très douée pour les nouveaux départs (1:02:47), SML débute comme journaliste (31:58), métier qu’elle a transformé en comédienne très rapidement avec son personnage de Vaness la Bomba (26:30). Elle qui travaille beaucoup avec Ovidie (41:21) est également autrice, et décrit dans L’Art de la guerre une enfant déjà aux prises avec la charge mentale, comme toutes les petites filles finalement (22:48). Son enfance, très “forestière”, dans les Vosges (14:30), où on mettait des petits agneaux dans les poches, s’est faite auprès de parents un peu taiseux, dont elle décrit l’humour (17:10). Entre un point astrologie (8:15) et un point chiens (59:07), SML et Lauren Bastide évoquent un néon “calme-toi” (46:55), les vêtements des filles dans la rue aujourd’hui, et la notion de confortable (39:13), un chapon, et sa grand-mère (49:45).

    La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

    Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d’Aurore Mahieu.

    Prise de son : Marius Pruvot

    Montage et mixage : Marion Emerit.

    Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Jocya Rabarone.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • Pour l’entrée dans sa saison 8, l’équipe de La Poudre vous offre une conversation entre magie et douceur, chant et littérature : Lauren Bastide reçoit Clara Ysé.

    Clara Ysé, qui vient de sortir son premier album, 'Oceano Nox' (5:24), revient sur les retours sur sa chanson “Le monde s’est dédoublé“, sortie il y a deux ans, qui l’avaient beaucoup émue (7:10) Elle qui laisse une grande place à la magie dans sa vie (4:30) raconte la musique comme un langage, où il n’y a pas de mensonge (27:06), et qui donne du sens à l’effondrement (37:40). Elle évoque l’écriture comme un exercice qui peut être réparateur (42:26), souvent du côté de l’intime (40:03). De grandes figures ont jalonné sa vie, de sa grand-mère (19:24) à sa nounou (23:21), sa “première oreille” avec laquelle, petite, elle priait en espagnol. Elle, dont le premier roman 'Mise à feu', paru en 2021 (25:54), évoquait le thème de l’enfance, revient sur son rapport à l’artisanat et à la dimension concrète de la création (16:53), ayant grandi à Paris, dans une famille où l’art avait une grande place (12:54). Elle dénonce enfin l’injonction à la douceur dont sont victimes les femmes (27:28), qui se mêle à la puissance de la douceur (28:36).

    La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

    Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur un concept original d’Aurore Mahieu.

    Prise de son, montage et mixage : Marion Emerit.

    Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Jocya Rabarone.

    Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

  • La Poudre fait sa rentrée ce jeudi, mais on a une petite surprise pour vous avant ce premier épisode de la saison 8 !

    On vous a prévu un nouvel enregistrement en live, parce qu’on sait que vous aimez ça, et nous ça nous transporte aussi de voir vos coeurs chavirer avec nous. Alors, notez bien de prendre vos places pour le 5 novembre à l’Alhambra : les invitées de Lauren Bastide seront les déesses de la pop Kalika et Yelle, et quelques chansons seront jouées ensuite - et ça uniquement pour les oreilles des personnes dans la salle.

    Si ça vous botte autant que nous, vous pouvez prendre vos places par ici ->> https://www.livenation.fr/artist-la-poudre-1395293?omq=la%20poudre

    D’ici là, on vous dit à jeudi pour le lancement de la saison 8 de La Poudre, avec une invitée toute en chansons elle aussi.

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  • Pendant la coupure estivale, Lauren Bastide vous invite à ré(écouter) certains des épisodes les plus marquants de La Poudre 🔥. Et cet été, on le passe au cinéma, avec des actrices et réalisatrices ! 🎶 Rendez-vous un jeudi sur deux sur @spotifyfrance.

    Aujourd’hui, on vous propose de (ré)découvrir l’épisode 30 avec Aïssa Maïga. On y parle de la joie de vieillir, de la mort aussi, et de comment le mouvement #metoo l’a inspirée. Bonne écoute !

    Au micro de Lauren Bastide, Aïssa Maïga raconte comment le mouvement #metoo l’a inspirée (3:35), son enfance à Fresnes parmi de multiples référents parentaux (10:38), la mort de son père et la mort dans son existence (15:43), le fait de devenir mère à l’âge de 21 ans et son rapport à son utérus (24:17), son propre témoignage dans le livre « Noire n’est pas mon métier » (38:49), les figures de femmes engagées dans le cinéma français (51:35), la joie de vieillir (53:17), et le traitement médiatique de la féminité noire (57:15). Aïssa Maïga est une comédienne née en 1975 à Dakar. Elle vient de publier l’ouvrage collectif « Noire n’est pas mon métier » aux éditions du Seuil, dans lequel 16 actrices noires racontent les expériences à la fois racistes et sexistes qu’elles ont pu vivre en exerçant leur métier en France. À l’âge de 4 ans, Aïssa Maïga quitte le Sénégal avec son père pour emménager à Fresnes, puis à Paris. À 19 ans, après trois années passées en école de théâtre et l’obtention de son baccalauréat, elle participe à un premier projet artistique au Zimbabwe, « Le Royaume du passage d'Éric Cloué » (1986). Elle foule les planches du théâtre Mogador et des Folies Bergères pendant quelques années puis, en 1996, elle joue dans un premier long-métrage : « Saraka Bô » de Denis Amar. Depuis, Aïssa Maïga a tourné plus d’une trentaine de films, notamment devant la caméra de Cédric Klapisch ou de Michel Gondry, ainsi qu’une dizaine de séries TV. Nominée dans la catégorie meilleur espoir féminin aux Césars en 2007, elle est aujourd’hui l’une des plus célèbres actrices française. On a pu la voir récemment dans la mini-série « Le rêve français » diffusé sur France 2 et dans le film « Il a déjà tes yeux » de Lucien Jean-Baptiste. La Poudre est une production Nouvelles Écoutes. Réalisation et générique : Aurore Meyer-Mahieu. Coordination : Zisla Tortello. Mixage : Laurie Galligani.

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