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Rien ne va plus entre l’Algérie et la France. Depuis la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental par Emmanuel Macron, la crise diplomatique entre les deux pays s’aggrave de jour en jour. Arrestation de l’écrivain Boualem Sansal en Algérie, déclaration choc et mise en scène du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pour satisfaire l’extrême droite. Et un président français aux abonnés absent. Alors à quoi assistons-nous ? Cette crise annonce-t-elle un tournant dans les relations en la France et l’Algérie ? Et comment la pensée raciste et coloniale d’une partie de la classe politique française alimente cette crise ? Pour en parler, Yanis Mhamdi reçoit Paul Max Morin et Nedjib Sidi Moussa.
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Tout va trop vite. À peine le temps de comprendre, de débattre, que l’extrême droite s’étend, gagne du terrain, impose son langage, et ses thématiques. Trump, Milei, Orban, Meloni… Les pays tombent les uns après les autres entre les mains de dirigeants qui creusent les fractures, transforment le débat public en champ de bataille et affaiblissent considérablement les institutions.
En France,l’extrême droite n’est pas encore au pouvoir, mais son ascension semble de plus en plus inéluctable. Alors, comment en est-on arrivé là ? Pourquoi tant de Français se sentent-ils sidérés, impuissants face à cette dynamique ? Comment le langage a-t-il été détourné au profit d’une idéologie autoritaire et discriminatoire ? Et surtout, comment freiner cette montée avant qu’il ne soit trop tard ?
Dans cette émission, Salomé Saqué reçoit le philosophe Michaël Foessel et le sociologue Étienne Ollion, auteurs du livre Une étrange victoire. Ensemble, ils analysent les mécanismes profonds de cette percée de l’extrême droite, son influence sur les médias, la recomposition du champ politique, la confusion politique actuelle et les raisons pour lesquelles la haine et la désinformation prennent tant de place dans le débat public.
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À chaque affaire concernant nos élus, à chaque soupçon de conflit d'intérêt, de manquement à la probité ou de corruption, un nom revient, la HATVP.
Créée après l'affaire Cahuzac, cette autorité indépendante a pour but de moraliser la vie politique, de contrôler nos élus et de rétablir la confiance de citoyens.
Vaste programme. La parole de son président Didier Migaud est rare dans les médias, aujourd'hui il a accepté de nous ouvrir ses portes.
Mais comment fonctionne cette institution méconnue du grand public et parfois critiquée ? Quels sont ses pouvoirs et surtout ses moyens ? Sur quels critères évalue t’elle les risques de corruption ? Entretien intégral.
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En 2010 la libéralisation du marché de l'électricité en France devait apporter la prospérité aux consommateurs. Le système ARENH imposant à EDF de vendre à bas coût son électricité à ses propres concurrents aura finalement surtout engraissé les spéculateurs. Au moment où les prix de l'énergie explosent, même certains libéraux remettent en cause le dogme de la libre concurrence dans le domaine de l'énergie. Entretien avec Fabien Gay, sénateur communiste.