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    Après une semaine intense de partage et de reconnexion en pleine nature, le dernier jour de stage s'achève dans un mélange de nostalgie et de gratitude.

    Entre baignade matinale, cercle de clôture sous le tipi, marche introspective en forêt et rituel du bâton de pouvoir, cette journée de transition est l’occasion de poser nos intentions pour l’avenir.

    Le retour à Québec, avec ses conforts modernes, contraste fortement avec l’immersion.

    Cet épisode explore la fin d’un cycle et les défis d'intégrer cette expérience dans le quotidien.

    Pour en savoir plus sur Isabel et ce lieu magique : www.lelfecreative.ca

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    Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Dose de psy de Dre Janick Coutu • Emotions • Émancipées de Laurène Sindicic • Métamorphose • Les lueurs • Transfert • Les Baladeurs

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    🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.

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    En ce sixième jour, je vis des expériences de connexion et de libération intenses.

    La journée débute par une cérémonie du cacao, me surprenant par sa force et me plongeant dans une profonde introspection.

    Puis, un atelier nous invite à tresser des bandeaux ornés de plumes, ce qui me questionne sur l’appropriation culturelle.

    L’après-midi, nous réalisons un rituel en forêt pour libérer des blessures du passé. Chacune dépose ce dont elle veut se délester, dans une ambiance de tambours, de chants, et d'émotions fortes.

    La journée se termine par un repas en silence, un moment de calme bienvenu après cette journée puissante.

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    Pour ce cinquième jour de la série, je commence la journée par une baignade au lever du soleil, réveillée par le son du tambour.

    Nous continuons avec une marche pieds nus en forêt, sous la pluie, pour pleinement ressentir la nature.

    L’après-midi, un soin énergétique au tambour nous amène à des émotions intenses.

    La soirée se termine par des récits de vie inspirants de chaque participante, des histoires de résilience et de force qui dévoilent la beauté de l’authenticité.

    Entre partage et introspection, cette journée est un hommage à la puissance des connexions humaines.

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    En cette première journée de stage, je plonge dans un moment de grâce en me baignant seule dans le lac, une expérience magique de connexion à la nature.

    L’après-midi, le groupe se forme et nous entamons les premiers échanges, puis une soirée rituelle avec un cercle d’ouverture chamanique. Un exercice sur notre “petite fille” intérieure m’amène des souvenirs heureux, une belle surprise dans ce cadre de nature bienveillante. La journée se termine par une relaxation intense, posant une belle énergie pour la suite du stage.

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    Pour ce troisième jour, je m’installe enfin dans le cadre idyllique de ma retraite, un lac entouré de forêts denses, pour entamer cette immersion que j’attends depuis longtemps.

    Le décor, avec ses vastes étendues d’eau et ses sapins majestueux, est un véritable refuge propice à la paix et à la contemplation.

    Je ressens ici une grande sérénité qui m’incite à ralentir, respirer, et apprécier chaque instant.

    Ce jour-ci est aussi l'occasion de rencontrer Isabel, l'organisatrice du stage qui commence demain, et de vivre à ses côtés un soin énergétique étonnant !

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    Aujourd'hui, je vous emmène à Montréal pour une rencontre passionnante avec Jean Rivet, une figure incontournable du développement personnel au Québec.

    Ensemble, nous plongeons dans les différences culturelles qui façonnent l’approche québécoise du bien-être et de la spiritualité. Jean nous partage sa vision : une quête de bien-être simple et profonde, ancrée dans la nature et un rapport sincère à soi.

    Cet échange nous ouvre à une perspective unique, bien loin des tendances parfois surfaites, et illustre la sagesse québécoise d'un bien-être au naturel et sans chichi.

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    Dans ce premier épisode, je vous embarque avec moi au Québec, destination rêvée depuis longtemps.

    Après un road trip en famille, je débute un voyage en solo pour une exploration plus personnelle et introspective.

    Je partage mes premières impressions et mes réflexions sur comment les voyages nous invitent à une reconnexion intérieure. Loin de mon quotidien, je découvre à quel point l’éloignement peut être une belle opportunité pour réfléchir, s’écouter, et, surtout, écouter cette “petite voix” qui guide nos vies.

    Rejoignez-moi pour ce premier pas dans une aventure empreinte de nature et de découverte de soi.

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    A partir de mardi, je vous embarque pour une série exceptionnelle. Venez avec moi en immersion au Québec pour vivre un stage de développement personnel.

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    Aujourd’hui, on va parler d’un geste simple mais essentiel : bien s’hydrater.

    Pour en parler, on retrouve Christine Bouchard, thérapeute Bowen qui nous rappelle pourquoi et comment l’hydratation peut vraiment faire la différence pour votre corps et votre esprit.

    Le site internet de Christine : www.acupuncture-bowen.com


    RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CHRISTINE BOWEN

    00:01:09

    Bonjour Christine et bienvenue à nouveau dans La Petite Voix. Bonjour Hervéline. Alors on se retrouve pour ce nouvel épisode dans lequel on donne des conseils hyper concrets aux personnes qui nous écoutent et, quand on a évoqué cet épisode-là, vous m' avez dit assez vite, il y a un sujet qui me tient énormément à cœur et qui est parfois presque la seule ordonnance que je donne entre guillemets à mes clients. C' est l'éducation. L ' hydratation. Donc pourquoi est -ce si important déjà ? C ' est ce qui va permettre à votre corps de fonctionner, c ' est vraiment le carburant le plus simple que vous avez sous la main en permanence dans nos pays et votre corps fonctionnera beaucoup mieux, de façon beaucoup plus optimale, avec une hydratation correcte et vous allez éviter un max de désagréments au niveau de la santé et du bien -être.

    00:01:57

    Lesquels par exemple ? La constipation. La constipation. Si par hasard vous êtes constipé. Et de sel sèche, parce qu ' il y a des constipations qui ne relèvent pas de ça, donc voilà. Tout ce qui va être tendinite, vous ne pouvez pas couper à une bonne hydratation, vous n' y arriverez pas sans une bonne hydratation. Ok. Donc siil y a des nécessités d' infiltration, tout ça, si derrière vous ne vous hydratez pas, c' est très très dommage. Tout ce qui est céphalée, tout ce qui va être aussi de l' ordre de la mémoire, la concentration, la confusion mentale, ça peut être largement amélioré avec une bonne hydratation. Tout ce qui va être de l' ordre de l' ostéo-articulaire aussi. Parce que vos os, globalement, ils ont tous à un moment donné, ils rencontrent tous une articulation.

    00:02:39

    Sur ces articulations, il y a des poches de synovie ou des disques intercartilagineux qui contiennent une sorte de gel. Et ce gel, il est fait à partir de l' eau du corps. S' il n' y a pas assez d' eau, ça va se tasser, ça va devenir plus fin et les articulations vont un peu plus frotter et ça va créer de l' inflammation et faire mal. Et surtout, celui qui a besoin d' eau, c' est le cerveau qui baigne dans le duvet. C' est du liquide céphalo-rachidien. Si le liquide céphalo-rachidien, si le niveau commence à ne pas être correct, dites-vous que le cerveau, lui, il est prioritaire sur tout. Donc, il va aller chercher l' eau ailleurs, dans vos articulations et dans vos cellules aussi.

    00:03:19

    Parce qu' il y a différents compartiments pour l' eau. Il y a le compartiment intracellulaire, c' est-à-dire dans la cellule, il y a cette sorte de gel aussi qui est fait à base d' eau. Et le compartiment extracellulaire, qui est la circulation, le plasma, etc., où l' hydratation est nécessaire aussi. Quand le liquide cérébro-rachidien, quand le cerveau trouve que là, on devient un peu sec, on va chercher l' eau où on la trouve. Et donc, il va l' appuyer ailleurs. Donc, apportez-lui de l' eau. Ça, vous n' avez pas de nulle part parce qu' il va l' appuyer dans les articulations. Donc, à nouveau, ça va se tasser, ça va frotter, ça va faire de l' inflammation. Et vous avez aussi les maux de tête, etc.

    00:03:55

    Parce que je crois que notre corps est composé en grande majorité d' eau, c' est ça ? Combien ? Alors, à chaque fois, j' ai peur de me tromper. Je crois que c' est 70%. C' est énorme. C' est énorme, ok. Et quand vous êtes déshydraté aussi, il y a des échanges entre la cellule et le compartiment extracellulaire de ce qu' on appelle des électrolytes. Le but, c' est toujours d' arriver à ce qu' on appelle l' homéostasie, c' est-à-dire la concentration d' électrolytes à l' extérieur de la cellule et dans la cellule. Ça doit être la même concentration, ça doit être égal. Bon, si vous êtes déshydraté, il y a des appels d' électrolytes entre compartiments pour essayer de régler. Réguler l' hydratation.

    00:04:33

    Donc, à un moment donné, vous allez arriver à des déséquilibres à force d' aller pomper dans un compartiment. Donc, c' est ce qu' on appelle la pression aquatique. Bref, on ne va pas rentrer là-dedans, c' est un peu complexe. Mais donc, la nécessité de l' hydratation, là, elle est essentielle. Alors, très bien, on a compris pourquoi. Mais alors, comment on fait maintenant ? Alors, sur les tips, sachant que le meilleur tip, c' est celui que vous trouvez pour vous-même. D' Accord ? On adapte, vous voulez dire. Oui. Ok. Mais moi, je vais vous livrer ceux que j' ai pu voir mis en œuvre par mes patients et ceux que je connais. Vous n' aimez pas l' eau. Très bien. Dans l' hydratation, vous pouvez mettre l' eau, les tisanes, le thé blanc et vert.

    00:05:13

    Ok. À partir du moment où on passe à rouge et noir, on n' y est plus. Ok. Le café ne fait pas partie. Bon, évidemment, l' alcool n' en fait pas partie, même la bière. Le sirop, c' est un peu dommage. Ok. Parce qu' il y a du sucre, en fait, c' est ça ? Voilà, exactement. Si vous n' aimez pas l' eau et que, franchement, les eaux chaudes du type tisane, ça ne vous parle pas. Il y a aussi des choses très bien qui sont faites. Alors, il y a plein de choses différentes dans le commerce. Ça peut être des cubes qui parfument votre eau, mais qui ont zéro colorant, zéro additif, zéro sucre. Ça peut être, je trouve ça pas bête aussi, des sortes de capsules qui se visent sur des gourdes.

    00:05:50

    Oui, exact, exact. Qui parfument l' eau, mais en fait, ça parfume l' air que vous inhalez. Enfin, vous voyez ? Et donc, ça vous donne l' impression que l' eau est parfumée, alors que non, il y a zéro. Oui, c' est dans l' air aspiré, en fait. Exactement. Si vous insistez sur le fait qu' on puisse ne pas aimer l' eau, c'est. Est-ce que souvent, vous entendez ça comme argument pour vous dire, ah bah, moi, je ne bois pas parce que je n' aime pas l' eau. Oui, ça m' arrive de rencontrer des personnes qui me disent, moi, je veux bien, mais franchement, l' eau, mais qu' est-ce qu' on lui reproche à l' eau ? Parce que c' est neutre.

    00:06:21

    Justement, il y a des personnes que ça gêne, que ça n' est pas de goût. Et je crois que quand on a pris l' habitude de ne pas suffisamment boire pendant l' été, pendant longtemps, on a un peu l' impression de se sentir comme une baudruche. Ah, ça nous gonfle un peu. Oui. D' accord. Alors, justement, autre tips, l' eau, c'est Est un peu moins utile si vous en consommez une grande quantité d' un coup. Donc, il ne s' agit pas à 18 heures en se disant, oh merde, je n' ai pas bu aujourd' hui, je me file une gourde d' un délit de 5. C' est beaucoup moins efficace que si on a tout au long de la journée bu régulièrement. Exactement. L' hydratation, c' est quelque chose qui doit être régulière en petite quantité.

    00:06:58

    Alors, quand je dis petite quantité. Ça peut être un verre, mais un verre d' eau. Alors, voilà, parmi les tips que je propose, il y a les adeptes de la bouteille. C' est ça, d' avoir toujours sa gourde avec ça, en fait. Soit vous avez votre litre et demi et vous vous dites, c' est ça que je dois boire pour la journée. Soit il y a les adeptes du verre. Ils posent, par exemple, c' est valable pour les personnes qui travaillent chez elles ou qui sont à la retraite ou qui, avec beaucoup de sédentarité ou même au bureau, ça peut fonctionner le verre d' eau. Et donc, ils laissent un verre d' eau sur la table basse du salon. De façon à ce que quand ils passent, ils maintiennent le verre d' eau.

    00:07:32

    Ah ouais, de l' avoir toujours sous le nez, sur un bureau, sur la table de la cuisine, du salon. Et comme ça, quand on passe, on boit le verre. Oui, exactement. OK. Alors, ces personnes -là, il faut peut-être quand même qu' il y ait la bouteille d' un litre et demi quelque part pour qu' elles puissent contrôler la quantité qu' elles ont bu. Déjà, il y a des personnes qui vont préférer avoir deux petites bouteilles et puis ils savent qu' ils doivent la remplir à la moitié de la journée. Donc, d' abord, il faut déjà qu' ils en aient bu une petite bouteille à la moitié de la journée. OK. Il y a des personnes qui, même avec le verre, ça ne marche pas, ils se mettent des rappels, des alarmes.

    00:08:05

    Ah, carrément, des alarmes ? OK. Mais si ça marche. Mais c' est uniquement le temps que le coup soit pris. Oui. Après, ça se fait naturellement. Une fois que vous avez fait cela pendant un mois, c' est bon, votre eau, vous la buvez. Je pense aussi beaucoup aux personnes, typiquement les infirmières, qui n' ont pas le temps d' aller faire pipi. Oui. Donc, évidemment, elles n' ont pas le temps de boire non plus. Exactement. Les assistantes dentaires, là même. Vous êtes bien pressées. Et il y a des tas d' autres métiers auxquels je pense. Je ne pense pas, mais pour qui celaest valable aussi. Je dois dire que je suis un peu en peine, là, pour un tips de ce côté-là.

    00:08:34

    Et je ne peux que poser le fait qu' il y a un moment, ça devient une priorité. C'est. Est-ceà -dire, si vous êtes infirmière, que vous avez un genou complètement flingué, qui vous fait super mal, et qu' en plus de ça, vous êtes déshydratée, de toute façon, il y a un moment, vous ne pourrez pas continuer à être infirmière. Mais c' est ça. Vous allez être, enfin, vous serez infirmière, mais vous aurez un arrêt. Arrêté, oui. Donc, histoire de vous sentir bien, parce qu' un arrêt maladie, c' est super, mais on n' est pas bien. Non. On a mal. Et puis, on est à peine rétabli, qu' il faut y retourner. Donc, parfois, ça se dégrade derrière. Donc, à un moment donné, essayez de poser, je sais à quel point c'est.

    00:09:08

    Est difficile, mais essayez de poser la priorité sur cette nécessité d' hydratation. Quand on dit qu' il faut boire, il faut boire combien ? Alors, il y a un calcul un peu savant à poser avec le ratio taille-poids. Honnêtement, je ne me souviens plus du calcul, mais vous le trouverez facilement sur Internet. Mais on va tabler sur les petits gabarits, un litre et demi, les grands gabarits, deux litres. OK. OK. Alors, grands gabarits, ça vaut aussi si vous êtes grand, mais fin. Oui. OK. Ce n' est pas nécessairement coûteux, en fait. Exactement. Et si, donc ça, ça va être en hiver et en été, vous pouvez passer à deux litres pour les petits gabarits, deux litres et demi pour les grands gabarits. Et oui, parce qu ' évidemment, on se déshydrate plus en été.

    00:09:47

    Donc, on augmente. OK. D ' accord. Et la pratique sportive aussi, il faut augmenter un peu la perte de liquide. On a évoqué le fait de boire des tisanes, etc. Mais quand on aime juste boire des tisanes, on a évoqué le fait de boire des tisanes, on a évoqué le fait de boire de l ' eau. Est -ce que l ' eau du robinet, c ' est OK ? Parce qu ' on entend souvent parler du fait qu ' elles sont un peu polluées, les microplastiques, les machins. Comment on fait ? Alors, honnêtement, oui, il y aurait des tas de choses à dire sur l ' eau du robinet. Oui, c ' Est loin d' être l' eau idéale. Oui, les eaux en bouteilles, en plastique, stockées dans les supermarchés, ce n' est pas idéal non plus.

    00:10:19

    D' accord ? Donc, il faut quand même arriver à garder à l' esprit que déjà, si vous vous hydratez, c' est bien. Donc, même si c' est de l' eau du robinet, tout va bien, en fait. Oui. Ou de l' eau en bouteille. Parce qu' à un moment donné, ça devient trop compliqué. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais il y a des tas de choses à dire. Je pense qu' il y a des thérapeutes que ça peut faire sauter au plafond, je suis en train de dire. Mais moi, je trouve que c' est déjà bien si on a déjà le taux d'humectation. Même si dans l' humectation, il y a des trucs qui ne vont pas. Après, à titre personnel, chez moi, j' ai installé un filtre sur robinet.

    00:10:49

    Alors, c' est un petit robinet. Oui, que vous fixez sur le robinet. Oui, je vois. Donc, l' eau est dérivée par un tuyau vers une cartouche qui filtre. Oui. C' est ce qui dynamise et à divers niveaux de filtration, donc même les particules les plus fines. Mais il y a aussi la question de la dynamisation de l' eau. C' est -à-dire, il y a des... C' est vivant, en fait. C' est ce que vous êtes en train de dire. Il y a des vortex pour la rendre vivante. Mais vraiment, si vous êtes dans une démarche initiale sur l' hydation, déjà, vous vous hydratez avec de l' eau du robinet ou même si vous achetez de l' eau en bouteille. Et bien, faites ce qui est possible pour vous, faites ce qui est simple pour vous.

    00:11:21

    Oui. OK. Faites ce qui vous semble être le mieux pour vous. C' est déjà bien. On a tout dit sur l' hydation ? Je pense. Et bien, c' est super. Merci, Christine. Merci à vous.

    Hydratation • Constipation et hydratation • bénéfices hydratation • pourquoi s'hydrater

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    Aujourd’hui, j’accueille Christine Bouchard.

    Christine est praticienne en énergétique chinoise et en méthode Bowen.

    On pourrait penser qu’avec des parents passionnés de spiritualité, le chemin a été simple et tout tracé. Il n’en est rien : Christine s’est cherchée, a vécu plein de métiers différents, des jobs alimentaires à d’autres dans lesquels elle pensait trouver l’épanouissement.

    Bienvenue dans un épisode riche et plein de détours, comme la vie finalement !

    Aujourd’hui, avec Christine, nous allons parler d’un cabinet qui n’est vraiment pas un lieu comme les autres, d’une liste qui change tout et d’émotions qui parlent sous ses mains.

    Quelques notes sur cet épisode :

    Le site internet de Christine : www.acupuncture-bowen.comSon conseil lecture : Autobiographie d'un Yogi de Paramahansa Yogananda et Dialogue avec l’ange de Gitta Mallas

    RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CHRISTINE BOUCHARD

    Aujourd'hui, j'accueille Christine Bouchard. Christine est praticienne en énergétique chinoise et en méthode Bowen. On va y revenir. On pourrait penser qu'Avec des parents passionnés de spiritualité, le chemin était simple et tout tracé. Il n' en est à rien. Christine s' est cherchée, a vécu plein de métiers différents, des jobs alimentaires et d' autres dans lesquels elle pensait trouver l' épanouissement. Alors bienvenue dans un épisode riche et plein de détours, comme la vie finalement. Avec Christine, nous allons parler d' un cabinet qui n' est vraiment pas un lieu comme les autres, d' une liste qui change tout et d' émotions qui parlent sous ses mains.

    00:01:32

    Bonjour Christine et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour Hervéline. Merci de me recevoir. Merci à vous de me recevoir puisque vous m' accueillez dans votre cabinet à Aix-en-Provence. Avant de donner plus de détails sur votre cabinet, quand même, je vous présente rapidement pour les personnes qui nous écoutent. Vous vous appelez Christine Bouchard, vous avez 49 ans et vous êtes praticienne en énergétique chinoise, mais aussi en méthode Bowen, que l' on va découvrir ensemble aujourd' hui. Et donc, je l' ai dit, vous êtes, vous êtes à Aix-en-Provence. Absolument. Et non seulement vous êtes à Aix-en-Provence, mais ce fameux cabinet où on se retrouve aujourd' hui, c' est quand même pas n' importe quel lieu, puisqu' au moment où on enregistre, on est dans une pièce qui peut-être 40 ans en arrière,

    00:02:12

    était en fait la chambre de vos parents, puisqu' on est là dans l' appartement où vous avez grandi et que vous avez complètement réhabilité, rénové pour devenir en fait un centre de soins où vous et d' autres thérapeutes exercent. Absolument. On est plus d' une dizaine, on doit être 13 à peu près à ce jour. Et j' ai fait réhabiliter cet appartement dans lequel j' ai grandi de mes 4 ans à mes 19 ans. J' ai été là. Je trouve la symbolique est très jolie et vous m' avez même montré à l' accueil la bibliothèque ésotérique et la bibliothèque de votre papa. Enfin, oui, il a eu cette phrase qui, moi, m ' a beaucoup marquée. Mon père a eu un épisode de vie où il était légionnaire et il m ' a dit moi, je cassais des corps et toi, tu les répares.

    00:02:55

    C ' est magnifique. Bon, moi, je n ' avais pas du tout prévu de commencer comme ça, mais ce n ' est pas grave. C ' est ça la magie aussi du direct, enfin, de comment là où nous emmène l ' entretien. Du coup, on va démarrer sur votre enfance parce que quand même, c ' était une enfance que j ' ai envie de qualifier d ' atypique. Est -ce que vous pouvez m ' en dire plus sur ce contexte dans lequel vous avez grandi ? Oui, alors, je dirais que au niveau des apparences extérieurement, c' est extrêmement classique. Je vis dans une ville de province avec des parents qui se sont séparés que lorsque j' ai été adulte. Par contre, au niveau des personnes et de leur personnalité, on n' est pas sûr du classique.

    00:03:31

    Donc, je crois que ce qui fait lien dans ma famille, en tout cas entre mon père, ma mère et moi, ça a été vraiment la spiritualité. Donc, mon père s' est intéressé très tôt aux philosophies d' Asie. On rappelle qu' il était quand même légionnaire. On imagine, alors pardon, moi, je suis hyper cliché, mais un légionnaire spirituel. Un légionnaire spirituel, un légionnaire qui avait un amour pour la langue française et qui parlait extrêmement bien le français. C' est lui qui m' a donné le coup d' oeil. On sent la pression. C' est l' amour qui va avec. C' est l' amour partagé. Parce que ce n' est pas par hasard que j' ai fait aussi des lettres modernes. Oui, alors c' est quelqu' un qui offre des visages qui paraissent pas tout à fait conciliables, alors qu' en fait, si, tout est conciliable.

    00:04:12

    Et je pense que ce queil a ouvert à la spiritualité, c' est les situations de danger extrême où plane la potentialité de mourir à tout moment et en plus de façon violente dans les exercices de légionnaire. Mais vous me Avez-vous même dit, je pense qu' il a vécu une expérience de mort imminente, justement, sur le terrain. Oui, il a été blessé au combat. Donc ça, c' était en Algérie. Il a reçu des éclats de grenades dans le ventre. Donc, il a fallu le rapatrier sur des routes chaotiques, dans des jeeps sans amortisseurs, avec pardon pour le détail, mais il était éviscéré. Et ensuite, il est arrivé dans un hôpital des années 50, avec les moyens de l' époque. Donc, il a connu une expérience de mort imminente sur la table d' opération.

    00:04:55

    Et c' est-ce que c' est cette expérience-là, aussi, qu' il a ouverte à la spiritualité ? Est-ce qu'il Il a vécu ce fameux le tunnel, la lumière, tout ça ? Oui, il a vécu ça, mais il y avait déjà l' ouverture. Elle était déjà là parce qu' il était en état de privation de sommeil, en Indochine, en état de danger extrême, etc., il avait déjà fait des sorties dans l' astral. Et donc, tout ça, c' est arrivé avant votre naissance. Donc, ça veut dire que lui, quand il est devenu votre papa, il avait déjà tout ce parcours et cette richesse -là. Mais votre maman, quant à elle, c' est déjà bouddhiste ? Absolument. Alors, elle est devenue bouddhiste dans les années 80.

    00:05:32

    Par contre, leur voyage de noces en 73, c' est en Inde. Ah oui, donc là, on était à fond dans la période hippie. Ils ne Étaient pas du tout hippies dans leur tête, ni l' un ni l' autre. Mais, par contre, il y avait cet attrait pour la spiritualité et particulièrement pour la spiritualité asiatique. Puisque ma mère qui était dans une famille vraiment provençale, enfin, c' était une famille tout ce qu' il y a de plus classique, eh bien, elle, déjà, un jour, avait trouvé sur un marché un disque de mantras. Elle l' avait acheté, ça l' avait énormément touché et il se trouve que ces mantras étaient, il y avait quelque chose avec Kalurin Poche. Quand elle s' est inscrite dans une démarche dans le bouddhisme, eh bien, la voie qu' elle a suivie Elle a suivie était affiliée à Kalurin Poche.

    00:06:17

    Votre mère s' est ouverte à la spiritualité bouddhiste quand vous êtes vraiment en pleine enfance, quoi. Oui, j' avais cinq ans à peu près. Donc vous, vous avez grandi avec, donc vous êtes fille unique et vous avez grandi avec ces deux parents qui, évidemment, ça a influé certainement votre éducation et puis l' adulte que vous êtes maintenant, quoi. En tout cas, moi, je suis hyper heureuse d' avoir eu cette éducation-là parce que je vois tout ce dont elle est riche, je vois en quoi elle n' est pas classique et en quoi le fait de ne pas être classique ouvre totalement l' Esprit et la capacité aussi à recevoir l' autre et le différent. Mais en fait, ça devient des valeurs de vie, en fait. C' est ça que j' entends.

    00:06:57

    Du coup, est-ce que ça veut dire qu' on méditait à la maison ? Déjà, moi, depuis que je suis petite, j' ai des rêves qui sont hyper forts au niveau symbolique, qui peuvent être parfois prémonitoires, c' est plus rare. Depuis que je suis petite, quand je me lève le matin, je raconte mes rêves et alors pas de problème, quoi. Quand à cinq ans, je dis, écoute, j' étais dans un bus scolaire et puis alors, c' était une sortie avec l' école et puis on montait en haut d' une montagne. Puis alors, c'est Est rigolo parce que ce rêve, il était complètement tout en violet, tout était en dégradé de violet. Et puis moi, tu vois, quand j' arrive dans ma chambre avec les amis, eh bien là, il y a une dame qui me reçoit.

    00:07:37

    Elle me dit que je ne suis pas là par hasard, je suis là pour grandir. Ces récits -là sont reçus avec toute la capacité à entendre ce que ça peut être et donc, il y a de l' espace pour ça, quoi. Et est-ce que vous vous sentiez peut-être différente des autres enfants quand vous alliez dans d' autres familles ? Est-ce que vous sentiez que ben voilà, on baignait pas dans la même philosophie de vie ? Oui. Alors ça, c' était pas, j' Avais pas de ressentiment de différence à ce niveau-là. Je voyais bien que la philosophie n' était pas pareille, c' est comme ça, soit. C' est plutôt entre pères, c' est-à-dire entre enfants. En revanche, j' étais parfois assez proche de mes émotions.

    00:08:14

    Je trouvais qu' il y avait une grande brutalité dans l' enfance. J' étais assez rêveuse. Donc vous grandissez. Au moment de faire des choix pour des études, vous avez votre père, donc amoureux des lettres, et donc vous, vous dirigez vers des études de lettres modernes. C' est vraiment un vrai choix conscient, une envie, ou est-ce que c' est aussi un truc un peu par défaut ? C' est un vrai choix. Un vrai choix. En cinquième, je voulais essayer de lire Les Fleurs du Mal. Je les lisais pendant mes cours de maths. Je vous laisse imaginer mon niveau de maths. Puis donc, j' avais déjà un amour pour les lettres. Et il y eut aussi la rencontre décisive avec un professeur en seconde.

    00:08:55

    Tout le regard que je portais sur la littérature, j' avais l' impression de sentir que le même amour, le même regard, était porté par cette femme-là sur les lettres. Et c' est fabuleux. Moi, quand j' avais français, ma journée a été gagnée. Et d' ailleurs, c' est ce que vous allez faire. Votre première expérience pro, vous êtes prof de français, mais malheureusement, assez vite, l' expérience tourne au vinaigre. Alors, c' est très bref comme expérience. En fait, je suis en train de présenter mon CAPES. C' estétait des années où il y avait 10% de réussite au CAPES. On n' est plus du tout sur les mêmes ratios maintenant. Donc, la moyenne de présentation au concours, avant d' arriver à l' avoir, c' était trois fois. J' étais sur ma deuxième fois.

    00:09:32

    Et je me dis, bon, mais là, il faut quand même que je mette à profit le temps de libre que j' ai, parce que je travaillais beaucoup pour le CAPES. Mais en même temps, je commençais à tirer la langue au niveau financier. Donc, je me dis, allons-y. Je vais faire des vacances. Ok, donc là, prof de français. Donc, en collège. Vacances, en collège, sur deux établissements, je repasse une prof. Et en fait, première expérience, première vraie expérience professionnelle pour moi. Je prends un peu le monde professionnel de plein fouet. Je n ' étais pas du tout préparée. C' est -à -dire ? Je crois que j ' avais des idées très élevées sur ce qu ' on allait échanger, sur les postures de mes collègues.

    00:10:10

    Et je me retrouve dans alors, je ne veux pas, les profs ont beaucoup de mérite, d' accord ? C' est-à-dire ? est mon expérience et elle ne vaut que pour moi, et elle ne vaut queau moment où je l' ai vécu. Et donc, je ne m' attendais pas à me retrouver, moi, en salle des profs avec, ouais, on va faire un planning pour savoir qui fait le café parce que sinon, c' est toujours les mêmes qui vidaient la cafetière, toujours les mêmes qui la remplissaient. Je connaissais très peu de profs sur place puisque j' étais en vacances, donc je débarquais. Voilà, je n' avais pas encore de carrière, je ne les connaissais pas encore. Et il me revenait des bruits comme quoi on avait commenté ma façon de faire des cours alors que personne n' avait été en cours avec moi.

    00:10:46

    Et j' Étais très décontenancée par tout ça, je le suis encore. Donc, je ne l' ai pas su faire avec ça. À l' époque, je ne l' ai pas su comprendre que c' est le type de comportement, finalement, qu' on peut rencontrer dans n' importe quel métier. J' ai fait un amalgame, j' avais 25 ans, j' ai fait un amalgame avec tout ça et j' ai tout jeté en l' air. Et donc, en fait, ce que vous retenez de cette mauvaise expérience, c' est la relation avec les autres profs. Vous ne l' évoquez pas du tout comment ça se passait avec les élèves ? Non, avec les élèves, moi, j' aimais bien. Ce n' était pas facile, mais j' aimais bien. Et donc, en fait, en deux mois et demi, c' est comme si le rêve se brisait, quoi.

    00:11:19

    Oui, il y a de la désillusion. Je ne le vis pas comme une cassure, mais je le vis quand même comme une forte désillusion. Je pense qu' il y avait un manque de maturité de mon côté. Oui, j' aurais eu cette expérience quelques années plus tard avec d' autres expériences de travail. J' aurais peut-être eu un vécu moins vif de tout ça. J' aurais su faire avec et j' aurais su ne pas m' attacher à certaines choses qui m' ont beaucoup surprise à cette époque-là, quoi. Et en même temps, vous ne seriez pas où vous êtes aujourd' hui. Absolument. Et en fait, moi, ce que j' ai compris quand on a préparé l' entretien, c'est est que cette déception -là, elle va ouvrir la voie à plusieurs années de, pardon, le terme qui me vient et reprenez -moi si c ' est trop fort, mais c ' est comme des années un peu d ' errements professionnels.

    00:12:00

    Vous allez tester plusieurs choses. Vous allez travailler dans le milieu de la culture. Pareil, à chaque fois, il y a quand même un truc de déception, en fait. J ' ai l ' impression à chaque fois qu ' il ressort. Oui, alors, non, le terme est correct. Effectivement, c ' est de l ' ordre de l ' errance, de la recherche, mais d ' une recherche non organisée qui procède par test. Donc, j ' aime la culture, donc je tente la culture à Paris. Hyper intéressant, mais jearrive en tant qu' attachée de presse dans la musique classique et le théâtre, chapeautée par une attachée de presse, mais j' arrive au moment de la chute des deux tours. Tous les budgets culturels sont coupés.

    00:12:38

    Les émissions de télé et de radio n' en ont cure des concerts de musique classique et autres pièces de théâtre. Et puis, moi, j' avais pas encore tout le réseau pour arriver à me faire une place dans les quelques infos culturelles qui passaient quand même. Ça aurait pu être bien. Je pense que je n' étais quand même pas faite pour ça parce que j' ai un besoin quand même d' authenticité dans les relations. Et je crois qu' à un moment donné, quand on est attachée de presse, il faut savoir ménager le chou et la chèvre. Il faut savoir circuler dans un milieu où parfois il faut flatter des égaux ou parfois il ne faut pas faire d' ombre. Donc, il y a ces années d' errance, d' errement, un peu de Paris et puis retour à Aix.

    00:13:20

    Vous allez être amenée à reprendre finalement aussi des jobs parfois alimentaires ? Ça a été de tout. Dans le retour dans le Sud, c' est passé par assistante pour des projets culturels aussi, événementiels, à vendeuse en magasin. Alors, tantôt de luxe quand c' était faisable, tantôt pas de luxe, tantôt de l' Inventaire de magasin. Vraiment, là, j' ai tout envisagé. J' ai tout fait parce que, à un moment donné, il faut vivre et qu' il n' y a pas de saut métier. Et vous étiez dans quel état d' esprit à l' époque ? Alors, il y a eu des moments quand je suis sortie de l' événementiel, où j' avais encore de la valeur. Moi, j' essayais encore d' investir du sens et que j' ai pris des boulots qui étaient vraiment alimentaires pour moi.

    00:14:09

    J' ai eu un grand soulagement quand même d' avoir une sorte de pause dans le questionnement, de me dire bon, ben là, voilà, je fais mon 10h, 19h et j' ai mon salaire. Et ça a été quand même partiellement une bouffée d'oxygène. C' était beaucoup moins fort d' enjeux pour moi, donc moins de pression, même siil y a des relations pareilles. Dans tous les milieux, il y a des relations professionnelles qui peuvent convenir, d' autres moins. Tout ça, je le vivais beaucoup plus sereinement parce que, ben, ça va, l' enjeu n' était pas là. Donc, une fois que j' ai bien respiré, là, j' ai été rattrapée par la question du sens. Ah, ok. Elle prenait quelle forme alors ? Qu' est-ce qui tournait dans votre tête à ce moment-là ?

    00:14:49

    Exemple à ne pas suivre. J' ai été dans une boutique de luxe et il y a eu quand même des périodes où on avait très peu de monde. Alors, j' avais des collègues qui étaient en réserve à l' étage, qui prenaient des cafés et moi, j' étais en bas, planquée dans un fauteuil en retrait, qu' on ne voit pas de la rue, et je lisais des bouquins, en fait. J' ai lu toute la correspondance de Camille Claudel, c' était génial. Ben voilà, mais qu' on avait fait de mal à personne, là. Non. Ok. Donc, c' est ça, en fait, qui vous animait ? C' est, ben, donner un peu de nourriture intellectuelle, pour y trouver du sens, c' est ça, ou ?

    00:15:21

    Disons que j' avais besoin de sens et qu' à ce moment-là, le seul moyen que j' avais de le faire, c' était de me nourrir intellectuellement. J' Avais besoin d' un sens beaucoup plus large, c' est-à-dire que ça n' a tenu qu' un temps, cette affaire-là. Et du coup, qu' est-ce qui va se passer pour que ça ne tiennent plus ? Eh oui. Mais je crois que j' étais déjà un peu sur le fil. Et il y a eu une soirée où, en fait, une amie ne se sentait pas bien, alors que, pour moi, elle avait un job à forte représentation. Ah ! Avec un statut. Avec un statut. Elle gérant une équipe, elle organisait des événements, des choses comme ça.

    00:15:54

    Je me disais « Waouh ! » Et elle, elle était en perte de sens à cet endroit-là. Et moi, ce que ça m' a renvoyé quand elle est partie, c' est « Waouh !» » Elle ne trouve pas de sens à cet endroit-là. Moi, j' ai un boulot qui, vraiment, est privé de sens, en tout cas, de ma valeur à moi. Parce que vendre des fringues, ça peut très bien convenir. On peut aussi trouver qu' on met en valeur la personne. Mais moi, ça ne me convenait pas. Et puis, j' avais beaucoup de mal avec le rapport mercantile. Ok. C' est quelque chose qui était difficile pour moi. Et donc, cette amie, tout d' un coup, que vous auriez presque pu idéaliser, vous voyez que, pour elle, pareil, la question du sens se pose aussi.

    00:16:27

    Oui, exactement. Et donc, ça déclenche une sorte de micro-crise. Pourquoi micro-crise ? Parce qu' Elle ne dure pas bien longtemps. Parce queà cette soirée, il y avait aussi un ami à moi qui était là. Et que je rappelle le lendemain en lui disant : « Écoute, je me sens vraiment mal depuis hier. » Ouais, je me disais : « Mais là, je vais où ? Je fais quoi de ma vie ? Le sens, il est où ? » Ah, parce qu' en fait, c' est comme si vous pensiez à savoir où était le sens. Et le fait que cette amie vous l' ait démontée, en fait, vous ne savez même pas. Et surtout, ça met en lumière le fait que moi, je suis en train de poursuivre un quotidien où on met trop au boulot, dodo.

    00:17:00

    Il est où le parcours en tant qu' individu ? Elle est où la spiritualité ? Je refais le lien avec votre enfance, mais enfin, vous aviez un sens, j' allais dire, plus grand que tout ce que la vie, quoi, et de ce qu' elle pouvait être. C' était vraiment oui, mais trop au boulot, dodo, quoi. C' était ça. Et puis, le reste du temps que j' avais à disposition, je le passais à beaucoup sortir, justement, pour un petit peu décharger toute cette énergie, parce que je me sentais en perte de sang. J' appelle cette amie, qui vient me voir un dimanche. Je vous assure, j' ai eu vraiment l' impression qu' il était envoyé par le ciel, quoi. Parce qu' à ce moment-là, donc, je dépose un petit peu ce qui me pèse ce jour-là.

    00:17:40

    Et puis, très vite, il rentre dans quelque chose d' assez pragmatique. Et je crois que j' avais besoin de ça, parce que élaborer et faire du discours, c' est facile, mais rentrer dans le concret, parfois moins. Donc, au bout d' un moment, il m' arrête et il me dit, bon, écoute, regarde -moi bien, donne -moi un papier, un stylo. Je suis la fée Clochette. On va mettre un chrono. T' a une minute trente. Tu poses tout ce que tu veux, tout ce que tu veux plus. Et il fait partir le chrono. Donc, obligé de synthétiser, quoi. Donc là, on parlait de la vie en général ou c' était juste sur les projets pro ? L' ouverture totale. Ok. Voilà. Tout ce que tu veux, tout ce que tu veux plus.

    00:18:13

    Et alors ? Qu' est-ce qui sort ? Et alors, justement, il m' en fait l' analyse une fois qu' il coupe, le chrono. Il me dit, mais regarde ce que tu poses dans ce que tu veux de la vie, dans ce que tu attends. C' est de la relation aux autres. C' est, bon, la spiritualité était au centre. Trouver un épanouissement et m' engager dans une démarche de ce côté-là. Il me dit, mais regarde, sinon, tout est tourné vers la valeur humaine. C' est l' échange avec les autres. Même quand tu me parles d' une maison, il faut qu' il y ait une sorte de patio pour que tout le monde puisse se réunir. Ah ouais ! Voilà. Alors, c' est ainsi à l' époque.

    00:18:48

    Aujourd' hui, ça a un peu bougé concernant l' espace privé, mais certainement parce que j' ai pu satisfaire tout ce qui relevait du lien à l' autre. Parce que, justement, par exemple, je suis obligée de vous poser la question aussi en termes d' espace privé. À l' époque, vous étiez en couple ? Alors non, pas du tout. À ce moment-là, pas du tout. Je n' étais pas en couple. Je n' avais pas d' enfant. Donc, voilà, c' était vraiment Dolce Vita de ce côté-là. On en revient aux sorties et à la fête, donc. D' accord. OK. Donc là, l' exercice, ça fait quoi après, une fois qu' il vous dit tout ça ? À la fin, une fois qu' il m' a fait l' analyse, il me dit maintenant, tu n' as plus qu' à trouver un métier où tous ces items peuvent rentrer.

    00:19:23

    Et je me dis, en fait, il n' y en a pas 100 000, quoi. Alors, c' était forcément de l' ordre plus que le bien-être. C' était vraiment de l' ordre de la santé alternative. Pour moi, ça me paraissait évident. Avec tout ce contexte d' éducation, forcément, je me tourne vers l' Orient. Et puis, j' ai déjà reçu des séances d' acupuncture. Ma première séance d' acupuncture, je crois que j' avais 12 ans. J' ai l' impression que c' est tellement, tout d' un coup, évident. C'est Est dans ce métier de bien-être et d' acupuncture ou de médecine chinoise qu' il faut aller. Est-ce qu' avant ce jour-là, l' idée, vous avez traversé l' esprit ?

    00:19:56

    Alors, c' est très drôle parce que quand je faisais mes études de lettres, j' étais avec quelqu' un qui faisait des études pour être dentiste. De temps en temps, je regardais ses livres sur les grèves de gencives, les trucs comme ça, et je me disais, siil y a bien un truc que je ne ferais jamais dans ma vie, c' est de la santé. Voilà. Voilà où on en est. Alors, j' avais quand même un attrait, et de très longue date, pour la psycho. Je ne Étais pas ultra renseignée, mais ça a toujours été quelque chose qui m' a beaucoup stimulé et ça continue à être le cas aujourd' hui. Mais pour autant, jamais, ça n' avait été une option. Non. Sauf que là, tout s' éclaire, avec cette conversation.

    00:20:33

    Oui, je veux faire de l' accompagnement, de la santé alternative, et ce sera de la médecine chinoise, parce que l' Orient, etc. Tout d' un coup, comme siil avait débloqué quelque chose, et en fait, du coup, les portes s' ouvrent et c' est évident. Ah, mais une évidence totale à ça. Il faut savoir que dans la semaine, les recherches pour une école étaient faites, les premiers contacts étaient pris, et c' était en route. De mémoire, ça a dû se passer fin d' hiver, début de printemps, la rentrée était en septembre, et entre les deux, j' ai déjà commencé à acheter des livres et à lire. Parce que la grande donnée, c' est qu' oui, il y avait le lien à l' autre, il y avait cette considération holistique de la personne, et en plus de ça, il y avait, comme présumé, le fait que moi, je serais aussi obligée de travailler sur moi, et de continuer à me développer.

    00:21:17

    C' est quand même vachement mieux quand on est un thérapeute de bosser sur soi, je vous le confirme. Donc, je crois que c' était là que se jouait le nœud de l' éclairage et de l' évidence. Vous avez quel âge à l' époque, quand tout ça se passe ? Je crois que j' avais 30 ans ou 31 ans. Vous vous formez, je crois que ça dure 4 ans, mais c' est à raison de quoi ? Une semaine par mois ou quelque chose comme ça ? Non, le cycle fondamental, c' est 4 ans avec un week-end par mois, sachant que vous repartez avec des fascicules de 80 pages et vous bossez jusqu' au mois prochain. Pendant ce temps-là, est-ce que vous allez conjuguer ce job dans la boutique de luxe avec les études, c' est ça ?

    00:21:53

    Ce que je vais conjuguer, c' est ces études avec un job de correctrice dans la presse écrite. Ok. De charme. Il y a beaucoup de textes. Il y en avait. Et donc, ça vous permet de financer des études, etc. Au bout de 4 ans, qu' est-ce qui se passe ? Vous ouvrez votre cabinet, ça y est, vous êtes installée en médecine chinoise ? Non, au bout de 4 ans, je reprends 4 ans de cycle avancé. Vous ne vousexercez pas ? J' ai commencé à la fin de ma quatrième année. Donc là, c' est quoi ? De la médecine chinoise, de l' acupuncture ? Oui, alors de l' énergie chinoise. Qui comprend effectivement acupuncture, pharmacopée, túyánā. Oui, les massages túyánā. C' est ça, un massage curatif.

    00:22:37

    Je débute comme ça et en même temps, je poursuis ce qui on appelle le cycle avancé qui là, va rentrer avec plus de spécialités dans la médecine chinoise. C ' est -à -dire que l ' énergie chinoise peut être vue comme une pratique générale, une santé générale. Mais les Chinois, de façon traditionnelle, avaient déjà la notion des spécialités. Donc il y a cardio, pneumo, uro. Donc vous avez un cabinet, vous recevez de la clé en telle, etc. Et donc ce deuxième cycle, c ' est là où vous allez aborder plusieurs spécialités possibles. Oui, alors en fait, moi, j ' ai pas fait le cycle avancé en entier. J ' aurais voulu, mais il se trouve que mon parcours, on l ' évoquera tout à l ' heure, mais il y a eu encore d ' autres changements.

    00:23:22

    Mais j ' Ai fait quatre ans de cycle avancé, donc psychiatrie, pédiatrie, où ça se passe essentiellement par massage, gastro-entéro-uro et dermato. Moi, je suis très curieuse, donc je ne vais pas attendre trop longtemps pour comprendre ce qui s' est passé et qui vous a empêché d' aller au bout de ce cycle des spécialités. Je me sépare, donc déjà mon cabinet étant chez moi, j' ai plus de cabinet parce que je m' entends dans un studio. Et puis bon, la vie mène son cours. Dans l' année qui suit, enfin dans les deux ans qui suivent, je rencontre quelqu'un. Un, je tombe enceinte et en discutant avec cette personne, avec le père de mon fils, il remet en avant le fait que Regardez, tu as besoin du lien aux autres.

    00:24:06

    Accessoirement, je suis à ce moment-là assistante dentaire pour mon meilleur ami. Donc là, on était revenu sur un job plus alimentaire. Oui, votre compagnon là, il vous remet quand même sur, je dirais, sur le droit chemin. Et ça va prendre quelle forme ? Eh bien, ça prend la forme de oui, mais la médecine chinoise ; moi, je me sens quand même un peu précaire. On est sur une tolérance légale, mais vraiment une tolérance qui se resserre. C'est. Est-cedire que les métiers de médecine chinoise étaient un peu sur la sellette et un peu regardés de près par le législateur qui potentiellement pouvait mettre un arrêt à ces activités -là. Et je me sentais un peu insécurisée par ça. J' avais régulièrement des questions quand j' avais des patients.

    00:24:50

    Comment est-ce que je faisais de mes aiguilles ? Est-ce que je les recyclais ? Évidemment non. Je ne les réutilisais pas. Évidemment,elles étaient en conteneur d' assurance. Évidemment,elles étaient éliminées par une société prévue à cet effet. Et puis, je me percevais bien que' il y avait des moments où j' étais sur la limite de ma compréhension, particulièrement à l' endroit des traitements des patients. J' Avais des bonnes notions par rapport à tout ce qui était maladie, parce qu' on les évoque quand même. Bien sûr, pas mal. Mais je me disais non, là, il faut que je creuse un peu plus. Et l' évidence, infirmière. Donc, alors, on avait fait un cycle de quatre ans de socle d' énergie chinoise. Un autre cycle débuté sur les spécialités en médecine chinoise.

    00:25:35

    Et là, on attaque études d' infirmière. Trois ans ? Oui. Concours, plus trois ans. Donc, voilà. Et ça se passe comment ? Écoutez, c' est des études passionnantes. C' est des études qui bousculent. Ce sont des études qui apportent énormément et qui, aujourd' hui, ont nourri ma pratique d' une façon irremplaçable. Et c' est même venu améliorer grandement et surtout professionnaliser parce que c' était là oùétait la carence, la capacité d' écoute. Donc, c' est vrai qu' il y a quand même toute une attention qui est pensée par le corps enseignant sur l' éaboration, des situations complexes, sur qu ' est -ce qui s' est joué pour nous à ce moment-là, sur le fait de pouvoir éventuellement mobiliser autour de soi un thérapeute pour soi quand ça a été trop bousculant, etc.

    00:26:30

    Est-ce que ces études et ces expériences en stage vous ont plu au point d' un moment donné de vous dire, en fait, je ne veux plus être que...' Infirmière et toute la partie énergétique chinoise, c' est intéressant, mais maintenant je me consacre au plus qu' à ça ? Non. Donc, il y avait toujours ce fil rouge quand même. Vous saviez, vous alliez revenir à cette base-là. Oui. Alors, pour ma part, je l' envisageais à moyen, voire long terme. C' est -à -dire que je pensais vraiment travailler longuement en tant qu' infirmière. Juste comme infirmière ? Enfin, juste, pardon pour les infirmières. Non, non, mais en tout cas, uniquement dans cette pratique-là. D' accord. Et oui, je pensais surtout travailler de ce côté-là. Ok.

    00:27:11

    Et finalement, assez rapidement, vous revenez quand même à l' Énergie, à l' énergie énergétique, chinoise. C' est quoi l' envie de rouvrir le cabinet, etc.? Mais c' est les circonstances, en fait. Parce que mon père est décédé en 2019. Et moi, à ce moment-là, je me retrouve avec l' appartement et on se questionne avec ma mère. Alors, mes parents étaient séparés à ce moment-là. Donc, ma mère vit dans sa maison. Mais on se dit, cet appartement, qu' est-ce qu' on en fait ? On le revend. Ma mère me dit, écoute, moi, j' ai plus la force. On le revend. La question se pose. Donc, me voilà pas à bousculer, mais en tout cas, j' ai appuyé sur l' accélérateur. La vie appuie sur l'. Accélérateur pour moi.

    00:27:51

    Parce que vous aviez terminé votre cycle de formation d' infirmière. Donc, voilà. Oui, j' étais diplômée. Et on est en quelle année quand vous ouvrez ? Alors, mon père décède en 2019 et il me semble en 2020. Ok. Donc, quelques travaux, etc. pour que l' appartement devienne un centre de soins. Des gros travaux. Oui, j' imagine. Et donc, une fois que vous ouvrez, ça y est, vous êtes pleinement praticienne en énergétique chinoise. Et pas uniquement, on va y revenir. Mais là, ça y est, vous allez depuis, vous êtes pleinement dans cette activité-là. Je suis pleinement dans cette activité et dans le développement du centre de soins, puisque je dispose de trois salles de soins. Donc, je ne suis pas toute seule. C' est ça. Vous avez d' autres thérapeutes qui viennent exercer ici.

    00:28:35

    Exactement. Ok. Donc, l' énergie chinoise, on a compris, c' est un peu le pilier. Mais, et j' y viens, il y a cette fameuse méthode Bowen dont moi, j' avais jamais entendu parler, je crois. Est-ce que vous pouvez me dire en quoi elle consiste et à quel moment, dans tout ce cycle de formation, elle s' invite à vous ? Alors, déjà, dans ma pratique, je m' Apercevais régulièrement que je recevais des personnes qui étaient soit stressées, soit très déprimées et qui, quand il fallait les piquer, soit on avait un pic de stress pour essayer d' améliorer le stress. C' est déjà un petit peu contre-productif. En tout cas, ponctuellement. Pareil sur l' anxiété : vous provoquez un pic anxieux, pour essayer d' améliorer l' anxiété, c' est quand même dommage.

    00:29:17

    C' était vraiment la piqûre qui faisait ça. Oui, et puis voilà, il y a des personnes qui, même sans être dans le cadre du stress ou de la déprime, redoutent les aiguilles. Et je me dis, il faudrait vraiment que j' arrive à trouver une méthode complémentaire où je ne n' ai pas utilisé les aiguilles. Alors, certes, il y a le Twina, mais le Twina, j' ai tendance, pour ma part, à l' utiliser parce que je ne suis pas spécialiste du Twina. J' ai tendance plus à l' utiliser quand il y a une douleur, vraiment, de l' ordre du structurel. Concomitamment, il se trouve que ma mère me parle de son kiné qui pratique une méthode où c' est incroyable, il te touche à peine et ça a des effets complètement dingues.

    00:30:02

    Il se trouve que moi, j' ai eu un accident de voiture quand j' avais 28 ans, 27 ans, et j' ai des douleurs cervicales que je laisse un peu traîner. Je trouve que je ne m' en occupe que très peu ou très mal. Je demande à mon médecin généraliste de me prescrire des séances de kiné. Au vu de l' arrêteur du rachis cervical, autant vous dire qu' il n' hésite pas deux secondes, parce que c' est assez évident. Je vais voir ce kiné en lui disant : ' J' aimerais bien, moi, qu' on voie pour cette méthode.' Il ne me dit pas de problème. Effectivement, je trouve que c' est génial. Parce que c' est extrêmement léger, c' est non-invasif.

    00:30:42

    Il y a quelque chose où la personne peut vraiment, au moment où elle est sur la table, elle peut vraiment s' abandonner et les effets sont là. Je me renseigne sur le nom, je me renseigne sur la formation, je trouve la formation, et c' est parti. Et c' est la fameuse méthode Bowen. Et ce n' est la fameuse méthode Bowen. Si je résume très grossièrement, ce n' est la même pratique énergétique que de l' acupuncture. Donc, on va aller appuyer sur des points énergétiques précis. Sauf que là, on ne recourt pas recours aux aiguilles pour intervenir sur ces points, c' est ça ? Alors, ce n' est pas tout à fait ça, Bowen. Par contre, ce qui est très intéressant, la méthode s' appelle Bowen, du nom de son inventeur Tom Bowen, qui est un Australien qui s' est beaucoup intéressé à la médecine chinoise.

    00:31:25

    Donc, on retrouve la même source, c'est amusant. Dans Bowen, on retrouve, pour certaines manipulations, on va retrouver des points d' acupuncture. Mais honnêtement, pas partout. Bowen, ça consiste en la mobilisation douce de faisceaux musculaires, tendons, ligaments. C' est -à -dire queavec deux pouces, je m' attire la peau, je joue sur la flexibilité de la peau, je viens me caler contre un muscle que je vais pousser et tenir pendant 15 secondes, puis je vais le relâcher. Après chaque mouvement ou groupe de mouvements, parce que vraiment, il y a des séquences, en fait, on appelle ça des séquences de moves, et après chaque move, qui peut comprendre deux à trois manipulations, voire plus, il y a deux minutes de pause.

    00:32:09

    Ces deux minutes de pause, elles sont ultra- fondamentales parce que c' est là que votre cerveau bosse, en fait. Parce que comment fonctionne Bowen ? En gros, on seadresse au système nerveux autonome, c' est-à-dire tout ce que votre cerveau fait sans que vous ayez à y penser. La digestion, la respiration, les pulsations cardiaques, le pH sanguin. Très vite, on va arriver aussi au cortisol, au neurotransmetteur, à tout ça. Et ça a son importance, c' est qu' on seadresse au système nerveux autonome, et comment on arrive à lui parler, en quelque sorte, à s' adresser vraiment à lui. Quand on fait un Bowen, la personne est allongée. Généralement, ça se fait en sous-vêtements, sous des couvertures, pour que vous n' ayez pas à gérer la température corporelle.

    00:32:55

    Il faut que vous ne soyez ni chaud ni froid. Et on ne se parle pas, il n' y a pas de diffusion de musique, il n' y a pas de diffusion d' huile essentielle ou de parfum. Et les deux minutes de pause, alors censément, le praticien est censé sortir de la pièce. Moi, c' est quelque chose que je ne peux pas pratiquer, à cause de la géographie des lieux, etc. Par contre, je mets un paravent entre la table de soins et mon bureau. Et les deux minutes de pause, la personne est dans sa bulle et moi dans la mienne. D'accord. Et donc, en fait, c ' est le corps qui est en train de digérer les fameux moves que vous évoquiez.

    00:33:27

    Alors, en fait, quand vous tenez un muscle, si je vous touche, simplement vous touchez et que vous avez zéro autre information, votre cerveau ne peut pas jeter à la poubelle cette information, parce qu ' il jette à la poubelle l ' information la plus ténue. C ' est comme ça qu ' on n ' entend plus les bruits. Des horloges ou les bruits environnementaux auxquels on s ' habitue. Moi, je vous donne une info qui est très fine. Je vous touche. Donc, on ne met pas d ' autres infos autour. D ' où l ' intérêt de pas de musique, pas de vue d 'essentiel. Vraiment, que le cerveau n' a que ça sur quoi se focaliser. Exactement. Et en fait, le cerveau, qu' est-ce qu' il se dit ?

    00:34:06

    Il se dit : ' Bon, alors là, on me touche.' D' accord. Je suis en sécurité. Bon, il n' y a pas de bruit, il n' y a pas de musique. J' ai mal nulle part. Qu' est-ce que je fais avec ça ? Le cerveau, il est obligé de faire une mise au point. Attends, là, mon pH sanguin, il est comment ? Je suis un peu acide. Donc, tiens, je vais peut-être apporter plus d' oxygène. Je vais peut-être changer mon rythme respiratoire pour basifier un peu tout ça. Ok. Là, je me repose, là. Je n' ai pas besoin de pulser aussi vite. Je vais un petit peu ralentir le rythme cardiaque. Attends, mais je ne suis pas stressée, là. Donc, je n' ai pas besoin de cortisol.

    00:34:41

    Enfin, moins besoin de cortisol. Bon, je vais un peu baisser. C' est comme ça qu' avec Bowen, on obtient non seulement des améliorations au niveau vraiment physique, mais aussi au niveau psychique. La façon dont je pratique, déjà, moi, ma formatrice, c' est Louise Tremblay. Donc, elle a vraiment cette histoire de la tenue de 15 secondes. Alors, la pose, elle existe chez tous les autres praticiens Bowen, mais elle en met beaucoup plus. Donc, c' est déjà une pratique en soi. Bowen est très efficace pour tout ce qui va être structurel, comme si vous alliez voir un ostéo, en fait. Mais moi, je pratique très peu dans ce cadre-là, parce que je me trouve plus efficace en acupuncture, si vous venez me voir, pour une tendinite, un bobo à l' épaule.

    00:35:24

    Et oui, parce qu' en fait, comme vous avez maintenant tous ces outils, suivant la pathologie et ce que vous ressentez avec le client à ce moment-là, vous allez vous dire : ' Là, je vais plutôt utiliser l' acupuncture, vous le dites, sur des choses très mécaniques. Par contre, si je comprends bien, l' émotionnel, c' est Bowen. Exactement.' Alors, tout ce qui va être, effectivement, l' ordre de stress, déprime, burn-out, anxiété, accompagnement dans le deuil, tout ça, je le passe en Bowen. Ça s' avère quand même très efficace, si je comprends bien, sur tout ce qui est d' ordre purement émotionnel, en fait. En tout cas, dans ma pratique, c' est comme ça que je pratique. J' ai des collègues qui vont pratiquer vraiment sur du structurel beaucoup, et avec succès aussi.

    00:36:08

    Et même aussi sur des déséquilibres de l' ordre du physiologique, hypertense, attention, des choses comme ça, ou digestif, peu importe. Aujourd' hui, entre les différents outils que vous avez, il Acupuncture, Twina, Bowen, évidemment, c' est quoi les proportions de ce que vous pratiquez ? Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. J' ai des journées où je vais faire que acupuncture, ventouse, Twina, voilà. Et des journées où, en fin de journée, j' ai ma première séance d' acu, alors que le reste du temps, j' ai fait 4-5 Bowen. Donc c' est vraiment varié. Il n' y a pas de pathologie particulière pour lesquelles on vient vous voir. C' est aussi bien physique qu' émotionnel, etc. C' est assez vaste. Là, par exemple, j' ai vraiment tout type de pathologie.

    00:37:00

    Évidemment, je précise aussi que je suis, les pathologies, je les suis en complément d' Une consultation chez le médecin, etc. Et pour les pathologies, quand on est sûr de la pathologie psychique, sans que ce soit une pathologie psychiatrique, mais pour les personnes qui sont vraiment dans le cadre du burn-out, de la démotivation, etc., évidemment, j' oriente vers un suivi psychologique, si ça n' a pas été fait, bien sûr. Ou je conseille le suivi ou alors le suivi est déjà en place et je viens en plus. C' est toujours complémentaire d' une approche plus classique. Il faut quand même se sécuriser. Dèsjà, on va être au clair, à aucun moment, si je reçois une personne qui me dit que je suis atteinte d' Un cancer, je vais lui dire, eh bien, on va faire de l' acupuncture.

    00:37:44

    On ne fait pas d' acupuncture dans le cas de cancer ? On peut, mais je ne vais pas, moi, lui dire, on ne va faire que de l' acupuncture. C' est évidemment qu' il y a un suivi de cancérologie. Évidemment qu' elle fait tout ce qu' il faut dans le cas de la médecine. Et par contre, pour les effets secondaires du traitement, pour tout ce qui est les neuropathies périphériques, les mycoses, les mucites, les sécheresses diverses et variées, les sensations de confusion qui peuvent arriver à la suite des chimios, les nausées, évidemment, pour tout ça, je suis là. Merci de le préciser, c'est. Est important. Bon, du coup, on va passer aux questions rituelles de la petite voix. Justement, est-ce que vous vous écoutez la vôtre de petite voix ?

    00:38:24

    Oui. De plus en plus. Ça, c' est quelque chose qui se développe en moi de plus en plus ces dernières années, avec une accélération vraiment ces deux, trois dernières années. Et ça m' arrive, par exemple, quand j' hésite entre deux points d' acupuncture, parce qu' ils ont des indications très proches, parce que ça peut être vraiment, les deux peuvent convenir, ça m' arrive de questionner et de voir un petit peu la réponse que j' ai en moi. Je le fais très discrètement, j' En parlons pas à mes patients. En fait, c' est rigolo, la manière dont vous en parlez, parce que je vous vois, je vous ai en face de moi, j' ai l' impression que c' est dans le corps que la réponse arrive. Oui, oui, c' est ça.

    00:39:01

    Souvent, on repère les points au doigt, parce qu' il y a des repères anatomiques. Il me fait glisser son doigt sur la peau pour retrouver le point. Je mets mon doigt sur le point, je questionne pour cette personne, tel point. Vraiment, on sent le corps qui bouge dans un sens ou dans l' autre. Je fais la même chose pour le deuxième point et très vite, je vois lequel des deux est le mieux. Est-ce qu'il ? Il y a un livre qui vous a particulièrement accompagné dans votre cheminement ? Alors, compte tenu de mes études de lettres, il y en a beaucoup. Alors, je vais vraiment vous en donner deux et vous dire lequel des deux a été le plus fondamental, parce que les deux l' ont été.

    00:39:36

    Il y a Autobiographie d' un yogi' de Paramahansa Yogananda. Là, c' est vraiment dans ma pratique personnelle où vraiment ça m' a bouleversée. C' était par ailleurs un livre que John Lennon achetait par cargaison de dizaines d' exemplaires et qu' il offrait régulièrement aux personnes qui lui rendaient visite. C' est un pavé de 800 pages, je préviens. Il faut accepter de laisser tomber beaucoup de ses représentations, mais c' est passionnant à lire. Et puis, un livre qui m' a pas mal révolutionné aussi au niveau intellectuel, parce que justement, ça ne se passe pas au niveau intellectuel, c' est Les Dialogues avec l' Ange. Ah, mais oui ! Rappelez-moi l' auteur. Alors, c' est la transcriptrice en réalité. C' est Gita Malaz. Ça se passe sous l' Allemagne nazie et ça se passe en Hongrie.

    00:40:28

    Et c' est un groupe de cinq personnes qui vont essayer de se réfugier à la campagne afin de ne pas être déportées, avec cette pression comme ça du nazisme qui monte et de tout ce que ça a pu représenter de terrible. Pareil, cette imminence de la mort permanente. Et à ce moment-là, il va se passer vraiment quelque chose d' assez incroyable pour eux cinq, parce qu' ils sont cinq. Ils vont être traversés vraiment par cette parole de l' Ange. Et ma dernière question, Christine, est -ce que vous êtes heureuse ? Alors, cette question-là, je la trouve géniale parce que je ne crois pas qu' il puisse y avoir une réponse toute simple à ça, à mon sens. Donc, ça n' est valable que pour moi.

    00:41:07

    À mon sens, on n' est pas immergé dans le bonheur en permanence, d' accord ? Donc, il y a des instants de bonheur dans des secteurs de sa vie. Je crois que l' Idée est quand même de chercher le plus grand équilibre. Donc, je crois qu' au ratio des instants de bonheur cumulés et des secteurs de la vie où se porte le bonheur, je peux dire que oui, je suis plutôt heureuse. Je trouve que j' ai une chance incroyable de faire ce que je fais dans les conditions dans lesquelles je le fais. Vraiment. Et bien, alors, merci à cette amie qui a été votre petite voix ce jour-là. Johanne. Merci à Johanne. Top. Merci beaucoup, Christine. Merci à vous. Voilà. La petite voix, le podcast, c' est fini pour aujourd' hui.

    00:41:52

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    Retour aujourd’hui chez Florence Servan-Schreiber, auteure de “3 kiffs par jour” et tout simplement “enseignante de bonheur”. On se retrouve pour parler de la lettre à son futur moi, un super outil pour se projeter dans notre vie de rêve !

    Ecrire à son futur soi Florence Servan-Schreiber, avec professeur de bonheur

    Retour aujourd’hui chez Florence Servan-Schreiber, auteure de “3 kiffs par jour” et tout simplement “enseignante de bonheur”. On se retrouve pour parler de la lettre à son futur moi, un super outil pour se projeter dans notre vie de rêve !

    Pour en savoir plus :

    le site de Florence : www.florenceservanschreiber.com l'exercice de la lettre du futur soi www.florenceservanschreiber.com/3kifsacademie/produit/lettre-au-futur-soi/

    RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FLORENCE SERVAN-SCHREIBER

    Bonjour Florence, merci à nouveau de me recevoir. On se retrouve pour cet épisode BIS où l'idée c'est de donner des conseils très concrets à nos auditeurs et là, la piste qui vous vient quand on en parle ensemble, c'est l'écriture, mais pas n'importe laquelle, c'est la lettre au futur soi.

    00:01:20 L'écriture déjà, c'est un sujet qui vous tient à cœur, on l'a rapidement évoqué dans le dernier entretien. Pourquoi c'est un vrai outil de développement personnel ? L'écriture est un prolongement de ce qui se passe dans notre tête, ça met à l'extérieur de nous. Ce qui en général Marine à l'intérieur. Alors quand je dis Marine, c'est parce qu'il y a des choses qui vont mariner pour avoir plus de goût et puis il y a des choses qui vont mariner pour carrément devenir rance. Donc il faut parfois, il faut souvent d'ailleurs sortir des choses de nous et l'écriture permet de le faire car on n'a pas toujours à sa disposition les bonnes oreilles pour dire ce qu'on a à dire. Quand on a un thérapeute, c'est chouette parce qu'on peut lui dire tout un tas de choses.

    00:01:56 Quand on a des copines, il y a des choses qu'on ne peut pas leur dire. Quand on a un conjoint, il y a plein de choses qu'on ne peut pas lui dire. Donc il nous faut un endroit où on peut être exactement comme on est. Cet endroit, c'est un journal intime et ma recommandation absolue, c'est d'en tenir un de manière régulière et régulière, en voix note, en ce que vous voulez, si vous n'avez pas envie d'écrire, taper à la machine avec un stylo. Ce n'est vraiment pas le média qui est important. Ce qui est important, c'est l'exercice de laisser sortir tout ça. Et l'avantage quand on a une pratique un peu régulière de ce genre, c'est qu'en plus de ça, on retrouve des traces de ce qu'on a vécu. Absolument.

    00:02:34 Je vous le confirme, moi qui ai écrit maintenant depuis plusieurs années, c'est très étonnant parfois de se replonger dans les archives de notre être le plus profond et le plus intime, effectivement. Oui, il y a maintenant des médiums qui vont consulter les archives akashiques. Oui, c'est vrai. On peut faire ses propres archives. On n'a pas besoin des akashiques. Voilà, on peut commencer par là. C'est un bon début. L'exercice dont vous voulez nous parler aujourd'hui, c'est celui de la lettre au futur soi. Alors, en quoi ça consiste ? Donc ça, c'est quelque chose, c'est un exercice qui est très, très surprenant, car nous prenons rarement le temps de nous projeter, d'imaginer les transformations ou les confirmations que nous voulons apporter à notre vie. On se débat avec le présent, on se débat avec le passé, avec ce journal intime.

    00:03:24 Mais qu'est-ce que j'ai envie d'être ? Comment est-ce que j'ai envie d'être ? Comment ai-je envie que mes relations soient ? Quelles sont mes relations ? Est-ce qu'il y a des créations que j'ai envie de faire ? Est-ce qu'il y a des choses que j'ai envie de comprendre, d'apprendre, de goûter, de visiter ? Et quand on écrit une lettre au futur, soi l'exercice est le suivant. C'est-à-dire que vous vous imaginez dans une période donnée, donc un an, trois mois, six mois, cinq ans. C'est vous qui décidez. Un an, c'est pas mal. C'est une unité contrôlable. Et vous vous dites d'ici un an. De quoi ai-je envie ? Mais c'est vraiment pas ce que je veux faire ? Ce n'est pas une lettre de résolution de début d'année. C'est pas une to-do list.

    00:04:09 Non, mais ça va prendre peut-être un peu cette forme-là. Mais on descend profondément en se disant que je me sens comment ? Si je me sens vraiment bien, qu'est-ce qui s'est produit ou passé ? Ou comme je vous disais, confirmé ou qui a changé, pour que je puisse me sentir comme ça. Donc c'est dans une espèce de projection idéale de là où j'ai envie. Peut-être dans un an. Oui, on ne va pas projeter des catastrophes. Elles viendront toutes seules, pas besoin. Alors, une fois qu'on a fait ça, c'est une lettre qui s'écrit au présent. C'est-à-dire, on se met dans cette date-là. Donc si on est dans un an, on se met à cette date-là et on écrit à notre moi d'aujourd'hui. Donc je m'écris à Florence aujourd'hui en disant : alors franchement, bravo et merci.

    00:04:58 Parce que depuis un an. Voilà, tout ce que j'ai vu, alors faire, devenir, advenir, goûter, etc. Et à ce moment-là, je mets ces idées-là. Et puis, cette lettre, alors il faut trouver une petite ruse. Donc, il y a deux ruses qui existent aujourd'hui. La première existe parce que la ruse, c'est que quelqu'un vous envoie cette lettre dans un an. C'est qu'on la scelle, on la ferme et dans un an, il faut la recevoir. Donc, soit quelqu'un l'emporte pour vous. Et il faut qu'il l'emporte. Ou elles s'en souviennent. Soit, j'ai donc sur mon académie qui s'appelle la 3KIF Academy, prévu un endroit qui s'appelle la lettre au futur soi, où en effet, vous venez consigner ce texte et il disparaît de votre environnement. Et à la date que vous avez décidé, moi, je ne les vois jamais vos lettres.

    00:05:50 À la date que vous avez décidé, vous recevez ce texte par mail. Et évidemment, vous avez oublié et vous retrouvez tout ça. L'autre possibilité, c'est qu'il y a. J'ai vu à Ouvert à Paris, un café dans lequel on se rend. Maintenant, il y a quelqu'un qui a ouvert un café où on fait ça et où on écrit sa lettre. Et ce sont eux qui vont vous les renvoyer. Vous trouvez sur Internet. Donc, c'est vraiment un. Pourquoi est-ce qu'ils ont fait ça et pourquoi est-ce que j'ai fait ça? Surtout, c'est parce qu'il y a un processus psychologique qui fait que lorsqu'on a fixé ce que l'on cherche à obtenir, notre cerveau, à partir de là, va prendre les micro-décisions qui nous emmènent vers là.

    00:06:34 Donc, plutôt que d'être complètement balotté par les événements, puisque de toute façon, nous le sommes, il y a une toute petite portion que nous pouvons inconsciemment contrôler. Pour qu'elle soit contrôlée, il faut les avoir posées quelque part et donc posées par écrit. Il y a deux choses qui me viennent, c'est que là, ça nous oblige à avoir une vision un peu long terme, c'est-à-dire sortie du brouhaha, du quotidien. Là, on essaie de se projeter sur plus loin. Donc, ça nous donne des axes. Et puis, il y a l'histoire de la loi de l'attractivité, non? C'est ça aussi? Alors, oui, je suis moins spécialiste parce que les preuves existent moins. Mais, oui, oui, oui, bien sûr. En fait, la loi de l'attractivité, c'est la même chose.

    00:07:12 C'est que dès lors que j'ai identifié ce que je souhaite, je vais m'orienter vers ça sans m'en rendre compte. Donc, on va retrouver ça, bien sûr. OK, donc on est d'accord. C'est vraiment un exercice à faire sans aucune censure. On peut tout faire. Aucune censure. Aucune censeur imaginée, tout rêvé. Donc, on ne dit pas, ah oui, mais non, parce que, ah mais non, mais parce que. Il n'y a pas de mais non, mais parce que. C'est à quoi j'aspire ? Vous avez tous les droits. C'est dans votre tête et votre esprit et votre cœur et vos muscles. Je aspire à quoi ? Et justement, ça nous libère. On retrouve la même mécanique que dans un journal intime où il n'y a pas de censure. C'est ça.

    00:07:53 Et quand il n'y a pas de censure, quand on peut être complètement comme on est, même dans ce journal, on peut dire des horreurs. On sent les gens, on peut dire des trucs qui ne se disent pas. On a aussi besoin de les lire parce que ça fait partie des choses qu'on se dit. Voilà, l'idée, ça prend quoi ? Dix minutes, un quart d'heure. On se pose, on fait ce courrier. Alors, si vraiment on est pressé, ça prend un quart d'heure. Si on est moins pressé, on commence une petite liste comme ça, un peu quand même sur son iPhone ou je ne sais quoi, pour ensuite s'asseoir et le formaliser. C'est pas mal de se donner un peu de temps quand même. On n'est pas obligé de le faire devant la feuille blanche intimidante.

    00:08:29 OK. Moi, je le fais plus tôt, en marchant. Je me dis, tiens, quelles sont les choses que j'aimerais faire ? C'est vraiment le principe. Tous les ans, à mon anniversaire, toute l'année, je pense à des trucs qui me feraient hyper plaisir et je me dis, ah bah oui, ça, ça me ferait plaisir. Tiens, à mon anniversaire, ce serait super. Et quand on me dit, qu'est-ce que tu veux pour mon anniversaire ? Je n'ai pas la moindre idée. Oui, je comprends. On peut aussi le faire comme ça. Après, on continue en notant des choses. Et puis, un jour, on se pose et on écrit la lettre. OK. Et donc, évidemment, le pro, le perso, tout. Tout mélanger, tout mélanger, tout mélanger, tout mélanger.

    00:08:58 Les trucs les plus inavouables, les trucs les plus fantastiques, les trucs les plus osés, les plus minables. En fait, tout a sa place dans cette lettre puisque c'est vraiment ce qui nous tient à cœur. Génial. Lettre à notre futur soi. C'est ça. Merci beaucoup, Florence.

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    Lettre au futur soi • Semaine de la santé mentale • journaling • écriture thérapie • écriture thérapeutique • visualisation

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    Aujourd’hui, j’accueille Florence Servan-Schreiber, pour un épisode qui je l’espère, va vous faire kiffer !

    Avec ses livres “3 kifs par jour” ou “Power patate” et plein d’autres activités dont on va parler ensemble dans cet épisode, Florence a fait du bonheur son terrain d’expérimentation.

    A l’occasion de la Semaine de la Santé Mentale, nous allons voir de ce qui se cache derrière ces moments de bonheur. Parce que parfois, avant d’en arriver aux kiffs, il y a aussi des tempêtes à traverser. Nous allons découvrir son parcours entre son exil forcé en Californie à 19 ans, sa découverte de la psychologie transpersonnelle et son parcours en entreprise. Un parcours atypique qui n’a qu’un seul moteur : l’envie de défricher, de découvrir le nouveau - même en psychologie - et de le transmettre.

    Bienvenue dans un épisode à la fois lumineux, inspirant et intimiste.

    Aujourd'hui, avec Florence, nous allons parler de l’art de se faire un prénom, de ridologie (et ce n’est peut-être pas ce que vous pensez!) et de cultiver la fantaisie au quotidien.

    Quelques notes sur l’épisode :

    Le site de Florence : www.florenceservanschreiber.comLivre : “Mange Prie Aime” de Elizabeth GilbertRituel : méditer dès le réveil au lit

    RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC FLORENCE SERVAN-SCHREIBER

    00:02:14 Bonjour Florence, merci de me recevoir chez vous à Paris. Bonjour tout le monde. Merci d'être là dans La Petite Voix. J'ai souhaité vous rencontrer pour une occasion particulière, puisque c'est la semaine de la santé mentale, et il me sembla que vous étiez la parfaite interlocutrice pour en parler. Je vous explique un peu ma démarche. En fait, pour moi, vous avez deux casquettes qui sont intéressantes par rapport à ce sujet-là. C'est que d'un côté, vous avez une formation en psychologie transpersonnelle, en PNL, en psychologie positive, donc quelque chose pour moi. D'académique, mais en même temps, et c'est ce que j'aime chez vous, et c'est pour ça que je vous suis, c'est que vous avez une approche très décomplexante par rapport à ça. Plutôt fun, puisque vous êtes la mère des trois kiffes par jour, du power patate.

    00:02:56 Et donc, vous savez, nous amener ces sujets-là de santé mentale de manière assez fun. Donc voilà, voilà pourquoi je suis contente de vous recevoir aujourd'hui. Du coup, je suis obligée de commencer par cette question-là. Florence, c'était quoi votre dernier kiff ? Mon dernier kiff, quelque chose pour lequel je me souviens, j'ai ressenti beaucoup de choses, c'est la sortie d'une série qui s'appelle La Maison sur Apple TV+, qui a été produite par mon mari. Il y a des kiffes transitifs, c'est-à-dire que quelqu'un peut vivre quelque chose, et ça nous fait de l'effet, ça m'a fait beaucoup d'effet pour lui, pour tous ces gens qui ont travaillé là-dessus. J'aime la création, j'aime cet homme aussi, je vois la difficulté qu'il a traversée. J'éprouve beaucoup de gratitude parce que la série, le produit est magnifique, donc ça m'épathe.

    00:03:42 Ah, c'est beau. On va parler de vous, Florence, et de votre parcours. J'ai lu qu'à seulement 19 ans, vous avez eu envie de partir. Il y a deux choses intéressantes. Non seulement vous êtes partie en Californie, mais pour y faire des études de psychologie. Pourquoi ces deux choix-là ? Vous voulez la vérité ? S'il vous plaît, on est là entre nous. J'ai été exilée par mes parents. J'étais une adolescente bien trop turbulente et tourmentée, il n'en pouvait plus. Donc ils ont décidé de m'expédier en Californie. Je suis partie pour faire des études de cinéma, parce que ça, ça m'intéressait, ça avait l'air vivant, c'était un métier debout, c'était de l'image de la création. Et arrivée en Californie, je suis tombée sur et dans tout le mouvement du développement personnel, de la connaissance de soi, de ce vocabulaire qu'ont les Californiens pour décrire ce qui se passe à l'intérieur d'eux, décrire ce qui se passe autour d'eux.

    00:04:38 Et c'était en fait l'univers qui m'attendait. C'est-à-dire que c'est ça dont j'avais besoin probablement à titre personnel. J'ai trouvé ça fantastique, et étant une adolescente tourmentée, parce que c'est ce que j'étais, de me dire : 'Ah, mais en fait, ça peut s'arranger.' Et si seulement j'avais su ça plus tôt. Voilà, et c'est comme ça que j'ai changé complètement la direction de mes études, et que depuis, je me consacre à ça. Donc le départ était un peu forcé, mais finalement, c'était un cadeau que vos parents vous ont fait. Le départ était accidentel. Si on regarde, beaucoup de nos départs sont accidentels. Enfin, on tombe sur des gens, on croise des choses. Je suis persuadée que nous avons toutes et tous un radar, qui est notre radar, et qui va fonctionner où que l'on nous mette.

    00:05:26 Je suis obligée de revenir sur ce moment où vous me dites que vous étiez une adolescente tourmentée. Qu'est-ce qui tourmentait l'adolescente que vous étiez ? Absolument tout. La définition de moi-même, la séparation de mes parents, les exigences familiales, la difficulté à savoir ce que je voulais faire dans la vie, comment on se fait des petits copains, tout, je ne sais pas. L'adolescence ? La vie, les études, mon Dieu, les études. Vraiment, je n'aimais pas l'école. Passer son bac, ce n'est pas facile. C'est un moment vraiment de mue qui est plein de problèmes. Et vous soulignez aussi un point, vous le survolez, mais j'imagine que ça faisait partie des sujets. Vous venez d'une illustre famille. Et avec un nom très beau, mais peut-être parfois difficile à porter quand on est cette adolescente et qu'il faut prendre la relève de votre père, de vos oncles, de vos tantes.

    00:06:18 Vous savez, c'est comme si vous dites à un poisson « Mais comment tu fais pour nager dans l'eau ? » Le poisson, il vit dans l'eau. Mais si vous voulez savoir, en effet, dans une famille comme la mienne, l'enjeu est plutôt de maintenir son prénom. Donc, ça a des avantages et ça a des inconvénients. Bien sûr. Au collège, c'est horrible. C'est horrible quand tout le monde connaît votre nom parce qu'il y a tout le monde se moque de vous pour des raisons complètement extérieures à vous-même. Et puis ensuite, si je prends, comme j'ai depuis écrit des livres, c'est vrai que dans ma famille, c'est pas tant « Est-ce que tu vas écrire un livre ? » mais c'est « Sur quoi vas-tu écrire un livre ? ». C'est ça.

    00:06:57 Mais chez les cordonniers, ce sera les réparations de chaussures. Donc, il y a des avantages et des inconvénients, mais absolument comme dans toutes les familles, sauf que ça se voit un petit peu de l'extérieur. Il faut se faire un prénom, en fait, puisque le nom est déjà bien installé. Il ne faut rien, mais c'est le job possible. Donc, c'est ce que vous avez commencé à faire à 19 ans en Californie. Soudain, le fonctionnement de l'être humain, j'ai trouvé ça incroyable. J'ai trouvé passionnant de voir comment un enfant devient un adolescent, devient un adulte, comment on meurt. Parce que j'ai fait des études de psychologie transpersonnelle. Donc, on alliait de la spiritualité, avec la psychologie clinique. Donc, on traitait absolument de tous les sujets, de deuil, de la mort.

    00:07:45 Ce n'était vraiment pas très classique. Je ne me destinais pas non plus à être thérapeute, mais je suis intéressée, je reste profondément, profondément intéressée par nos mécanismes. Combien de temps ont duré ces études en Californie ? Ça dure quatre ans ? Non, vraiment, la chance a voulu que, en effet, je rencontre tout ça. Et puis, c'est un moment, c'est un endroit du monde qui m'inspire profondément. Nous y avons vécu en famille lorsque j'avais sept ans. Et je crois qu'il y a quelque chose. Donc, j'éprouve là-bas une liberté que je ne ressens pas ici. Et donc, quand je l'ai retrouvé en partant faire ces études, par ailleurs, il y avait aussi cet univers totalement contemporain de la psychologie. Et c'est ça qui m'a plu.

    00:08:30 J'ai une bêtise si je dis que c'est tout le mouvement Palo Alto qui vient de Californie ? Alors, Palo Alto, c'était plutôt dans les années 60. Mais en effet, vous parliez de Palo Alto, de PNL tout à l'heure. Je me suis formée à la PNL à Palo Alto en étant l'esclave d'une femme qui s'appelait Ginny Laborde et qui était formatrice en PNL, qui elle-même avait été formée par Grinder, John Grinder, qui était le fondateur, l'inventeur et Bandler, qui étaient les deux fondateurs de la PNL. Donc, oui, c'est géographiquement à Palo Alto. Mais l'école de Palo Alto, c'est quelque chose de très précis que j'ai plutôt appris à l'université. C'est vraiment comme un creuset là-bas. Et il y a encore, j'en reviens, j'y étais cet été, il y a encore cet esprit très particulier.

    00:09:19 C'est comme si on s'occupait de son âme, en fait. Donc, il y a quand même effectivement cette dimension très spirituelle à laquelle on est peu habitué en psychologie classique, j'ai envie de dire. Spirituelle et pragmatique. Joli mariage. Les Américains sont très pragmatiques. C'est pour ça qu'ils parlent beaucoup plus facilement de leurs mécaniques intérieures et de leurs émotions que nous ne savons le faire dans notre culture qui est très tenue, et j'appartiens à cette culture très tenue. Donc, quand je vais là-bas, ça me permet d'ouvrir des petits portillons qui font que l'air est plus chaud et que ça passe mieux. Il y a comme une partie de vous qui vit là-bas. C'est ce que j'entends, la manière dont vous l'abordez. Il y a absolument une partie de moi qui se définit là-bas.

    00:10:02 Tout à fait. De toute façon, je suis plein de gens à l'intérieur de moi. Mais la flow californienne, clairement, est très, très présente chez moi. Et là, malgré tout, je reviens à vos études. Au terme des quatre années d'études, vous avez votre diplôme en psychologie transpersonnelle. La PNL, c'est à la même époque, je crois ? Oui, parce que pendant mes études, je travaille pour Ginny Laborde. Donc, si on résume l'affaire, quand même, peu de ce dont je me sers dans ma vie professionnelle a été appris à l'école. C'est sur le terrain, c'est dans cette expérience avec Ginny Laborde que j'ai vraiment fait l'expérience de la PNL. Que j'ai fait l'expérience de la formation, que j'ai découvert ce plaisir énorme que j'ai à transmettre les choses et à manier des pédagogies.

    00:10:46 Personne ne m'a appris ça à l'école ou à l'université. Première question, pourquoi vous faites le choix de rentrer en France au bout des quatre années ? Parce que j'avais un petit copain à Paris. Ah, c'est une excellente raison. Donc, vous rentrez et là, vous ne faites pas le choix de vous lancer comme thérapeute. Pas du tout. Quand je rentre à Paris, la PNL n'existe quasiment pas et donc je commence par créer des premiers séminaires de PNL pour un institut de formation et puis, en fait, être thérapeute, pour moi, n'est pas du tout une valeur ajoutée que je peux apporter. Pour plein de raisons, je mémorise très, très mal les choses. Donc, l'idée de ne pas me souvenir du nom du chat ou de la sœur ou de la mère d'un patient, ça me terrifie avant même d'avoir commencé.

    00:11:34 Et l'autre chose, c'est que je sais maintenant que j'ai un trouble de l'attention assez manifeste et ça demande beaucoup d'attention et ça demande beaucoup de présence physique. C'est-à-dire que pour moi, il y a deux métiers qui sont vraiment géographiques. C'est tenir une boutique et être thérapeute. On est dans le même endroit et ça ne m'est pas accessible parce que j'ai trop la bougeotte. D'ailleurs, je trouve que ça vous définit bien cette notion de bougeotte parce que quand j'ai voulu préparer notre entretien, j'ai l'impression qu'il n'y a pas d'étiquette. On ne peut pas vous mettre d'étiquette. Donc, on le voit dans votre parcours. Vous faites ces études-là en psychologie, mais finalement, assez vite, vous allez être très présente dans le monde de l'entreprise. Alors, comme vous l'expliquez à travers de la transmission, de la PNL, etc.

    00:12:19 Mais vous êtes aussi beaucoup dans ce monde-là de l'entreprise. Je fais vraiment mes premières armes professionnelles en travaillant avec les auteurs d'un livre. Tout ça, c'était dans les années 80. Les années 80, c'était La Gagne, c'était Bernard Tapie, etc. Donc, c'est à ce moment-là que je suis rentrée en France. Je travaillais sur, je faisais de la formation à la qualité de service, c'est-à-dire que c'est vraiment le moment où Darty a développé son service après-vente. Enfin, toutes les marques commençaient à parler de ça. Et donc, nous faisions pareil, mes associés rentraient également des États-Unis. Donc, nous étions empreints de cette culture du client dont on s'occupe. Et c'était assez nouveau dans la fin des années 80. Et donc, j'ai fait ça et j'ai fait ça pendant une petite dizaine d'années.

    00:13:00 Donc, je connais très, très, très bien le monde de l'entreprise. Vous étiez heureuse dans ce monde de l'entreprise, justement. Oui, parce que j'enseignais un sujet qui était nouveau. Ce que je retrouve, cette image de la Californie, en fait, me va très bien parce que c'est le Far West. Et je n'aime que le Far West, c'est-à-dire que je n'aime que les idées qui ne sont pas encore complètement intégrées, parce que je les débusque, parce qu'elles m'intéressent, parce qu'elles me plaisent. Et comme je suis assez joyeux, les bons tuyaux, si j'ai découvert quelque chose, je vais vous dire. Mais est-ce que tu sais que et toute mon histoire, franchement, si je regarde maintenant, parce que maintenant, je peux regarder derrière, j'ai passé suffisamment de temps à vivre pour voir que c'est vraiment le moteur de tout ce que je fais.

    00:13:48 C'est... Et trois petits points... À ce moment-là, je vais vous raconter la dernière chose que j'ai apprise. Donc, je passe mon temps à aller apprendre des choses pour pouvoir vous dire, est-ce que tu sais que ? Et puis, et c'est comme ça que je partage ça. C'est ça, parce que du coup, il y a la notion d'innovation. Effectivement, que je m'étais noté à essayer de défricher, en fait, des nouveaux terrains. Mais derrière ça, vous avez ce besoin de transmettre, en fait. Une fois que j'ai découvert quelque chose, c'est en effet le premier réflexe qui me vient. Je ne sais pas si vous avez vu que dans un moment, dans ma vie professionnelle, j'ai été ridologue. Alors, ridologue, c'est non pas spécialiste des rides, mais spécialiste des rideaux.

    00:14:28 J'ai dû apprendre à faire des rideaux parce que je m'installais et que j'avais des fenêtres sans rideaux et qu'on n'arrivait pas à dormir. Donc, je suis allée apprendre à faire des rideaux. C'était dans un moment professionnel de burn-out total. C'est juste après cette période de qualité de service. Vous l'avez terminé sur un burn-out ? Je l'ai terminé sur un burn-out, un baby blues et un deuxième enfant. Ça commence à faire beaucoup, pour la même personne. C'était concomitant. C'était l'enfant de ma fille, qui est mon deuxième enfant. Je me suis rendu compte qu'elle était une fille, je ne savais pas quelle valeur féminine j'allais pouvoir lui transmettre. Donc, votre aîné était un garçon. Oui, c'était OK. La question, la question ne s'est pas posée. J'étais alors là, la naissance d'Arthur a rebattu énormément de cartes.

    00:15:18 J'en ai même fait un livre qui s'appelle Avant, je n'étais que moi parce qu'il n'y a pas plus grand séisme dans la définition de qui on est, de comment on fait. Il n'y a rien de plus grand que ça. Donc ça, c'est Arthur. Arthur a ouvert la voie. C'est comme le pisteur avec ses explosifs. Il fait exploser le truc. L'aventure se déclenche, mais je continue comme ça à travailler. Et puis, quand enceinte de Pénélope, quand même, mine de rien, la maternité d'Arthur a ébréché énormément de choses chez moi. Et c'est au moment où je suis enceinte de Pénélope que je commence à paniquer. Jusqu'à là, j'ai essayé de tenir le truc à peu près. Et surtout, vraiment avec cette histoire, il y a vraiment cette sorte de féminité, d'identité féminine qui était importante à ce moment-là.

    00:16:03 Pour moi, je travaillais avec des mecs dans cet univers de l'entreprise extrêmement masculin. Mes parents m'ont élevée de façon féministe. En me disant les garçons et les filles, c'est pareil. Et puis, quand même, avec mon Arthur et puis bientôt ma Pénélope. Non, les garçons et les filles, c'est pas pareil. Et je ne savais pas dire en quoi ce n'était pas pareil, mais je voyais bien que ce n'était pas pareil. Et j'avais besoin de comprendre. Enfin, je ne savais pas. Bref, de toute façon, je ne comprenais rien. J'étais au plus mal et j'étais au fond du seau. On appelle ça des burn-out, mais à cette époque-là, ça s'appelait encore une dépression. C'est ça. D'accord, une gentille dépression et que je soigne et donc que je soigne par des médicaments, par des thérapies, enfin par tout ce type de thérapie.

    00:16:42 Vous avez une psychothérapie très classique. Et à partir de là, c'est là qu'arrivent les rideaux. Puisque j'ai besoin de rideaux, j'apprends à faire des rideaux et je suis totalement emballée par ce que je viens d'apprendre, mais totalement. Et en fait, j'ai plein d'idées que je ne vois pas dans le commerce. En fait, des têtes de rideaux, des formes de rideaux, des compositions de rideaux. Assez rapidement, je deviens rideologue, c'est-à-dire que j'organise des ateliers chez moi où les gens viennent fabriquer leur paire de rideaux. Donc, on arrive le samedi matin, j'ai des rouleaux de tissu et j'avais une batterie comme ça de machine à coudre et on repartait le dimanche soir avec sa paire de rideaux. Et en fait, ce qu'on venait faire là, c'était ce truc, cette phrase que j'adore, que j'adore, que j'adore, qui est c'est moi qui l'ai fait.

    00:17:32 Et donc, sous couvert de faire un rideau, il y avait quelque chose, c'était un travail manuel, collectif, sympathique. On faisait ça ensemble. Et surtout, ça provoque de la fierté, ça provoque de la surprise. Ça, c'était en fait un atelier de développement personnel. Oui, voilà, j'allais y venir. Qui passait par un loisir créatif. C'est ça, la réideologie. Vous êtes sorti de cette dépression et de ce burn-out à l'époque. OK. Sauf que vous n'avez pas cru. Plus que ça, puisque vous êtes reparti en entreprise. Ah non, ça a duré. C'est quand même une affaire qui a duré six ans. Ah pardon, OK. Non, non, c'était une vraie, une vraie phase dans ma vie. Mais ce qui s'est passé pendant ce temps-là, c'est que tout ça m'a amené à 1999 où est arrivé Internet.

    00:18:21 Et pour quelqu'un comme moi, c'est irrésistible, évidemment. Et d'abord avoir d'ailleurs travaillé avec ces rideaux, de réfléchir en deux dimensions, etc., j'avais quand même besoin au bout de toutes ces années de retrouver un métier un peu plus intellectuel parce que j'avais complètement basculé dans un travail manuel. Et quand aujourd'hui je me dis j'avais une quête de ma féminité, ce n'était pas ma féminité que je cherchais tant que ma frivolité. Et j'avais besoin d'exprimer ma fantaisie dans mes histoires de qualité de service. Alors, c'est quand même moi qui arrivais, mais je me déguisais encore. J'avais des tailleurs. J'étais habillée comme on était habillé dans les années 80 pour aller dans les entreprises. J'avais besoin de libérer tout ça. Je vis dans un monde intérieur qui est extrêmement coloré et j'ai appris à le libérer.

    00:19:16 Chaque décennie m'a permis de libérer un peu plus encore ce monde intérieur. C'est beau, mais par contre, vous le dites, l'appel irrésistible de ce phénomène qui était génial à vivre à la fin des années 90, c'est Internet. C'était surtout ce qu'on peut faire avec Internet. Je suis néophile. Les nouveautés me plaisent. Je suis née dans les années 60. C'était une décennie de nouveautés absolues. La décennie où on a marché sur la Lune, on a été réveillé enfant. J'ai vu ce moment-là, donc je pense que c'est un fusée aussi. Donc, quand Internet est arrivé, je n'ai pas pu résister. Et puis, surtout, c'était un moment où on pouvait se déclarer absolument n'importe quoi. Et ça, c'est ma spécialité. Donc, quand on m'a demandé, parce que tout le monde voulait créer des sites Internet et personne n'a été formé puisque personne n'y avait travaillé.

    00:20:07 Donc, on m'a dit, on m'a demandé : est-ce que tu peux être rédactrice en chef d'un site Internet ? J'ai dit absolument. Je n'avais pas la moindre idée de ce que j'était en train de faire, mais les gens avec lesquels je travaillais non plus. Alors, c'est un site qui est né et puis qui est mort assez rapidement parce que c'était pas du tout au niveau. Mais c'était ce moment-là, c'était ce moment d'effervescence. C'était cette espèce de ruée vers l'aube. On prenait son seau et puis on partait, on faisait son trou. Et vraiment, voilà, il n'y avait pas de loi. Il n'y avait pas encore de spécialistes. Il y avait du culot, il y avait de la créativité. Il y avait des rencontres, il y avait de l'argent qui coulait à flot parce que tout le monde voulait prendre un bout de ça.

    00:20:47 Donc, si on croisait quelqu'un qui disait oui, moi, je veux bien essayer. Et vous étiez quoi ? Consultante ? Oui, on venait pour le contenu parce que ce que je sais faire, c'est raconter des histoires ou concevoir des expériences. Comme je n'étais pas technique, je ne savais pas développer. Ça, ce n'est pas la partie qui m'intéressait, donc c'est évidemment la partie visible, les maquettes. Quel aspect ça a ? Donc, j'ai totalement inventé de nouveau un peu de ça. Il y a quand même chez moi quelque chose de l'ordre de l'autodidacte. Comme je vous ai dit, je n'ai pas appris grand chose à l'école. Donc, ce que j'apprends, je suis en immersion permanente. J'ai trouvé le terme cet été en Californie. C'est du full body experience.

    00:21:30 C'est-à-dire que tout ce que je fais, tout ce que je cuisine, tout ce que je découvre, ce n'est pas tant ce que je lis, c'est ce que je fais, ce que je vis, là où je vais, etc. va me donner une information dont je vais me servir. Il y a vraiment cette notion d'action qui vous habite complètement. Et on l'entend dans votre parcours. Mais cette aventure du digital, elle va durer un petit moment, si je ne dis pas de bêtises. Mais oui, ça dure une bonne dizaine d'années. Puis, il se passe ce qui se passe à peu près toujours dans mes expériences professionnelles. C'est que un jour, les spécialistes arrivent. Et quand les spécialistes arrivent, il se passe deux choses. Mon système devient totalement obsolète parce que ça ne m'intéresse pas de me mettre à niveau.

    00:22:13 Je ne me mets pas à niveau d'un jeune diplômé d'HEC qui sort avec une spécialité en digital. Jamais de la vie. Mais non, oui, vous n'êtes pas du tout sur le même terrain. Oui, ils arrivent comme un troupeau galopant. Et Internet aussi a beaucoup évolué. Donc, il y a maintenant des codes et dans ces cas-là, ce n'est plus ma place. Je flaire quelque chose. Je n'ai pas flairé Internet. Tout le monde s'en est rendu compte. C'est comme si je flairais l'odeur du pain qui cuit avant qu'il soit complètement cuit. C'est ça. Et c'est ça qui me réveille. Et ça vous a porté pendant dix ans. Vous avez notamment été rédactrice en chef pour Psychologie Magazine. Alors, j'étais chargée des innovations, très exactement. Des innovations du digital de Psychologie Magazine.

    00:22:56 Il y avait une rédactrice en chef, il y avait une équipe en place. Mais moi, j'étais chargée de créer d'autres sites Internet et de réfléchir à comment utiliser l'interactivité, même à l'intérieur de ces sites, pour la connaissance de soi. Donc, dix années. On entend ce qui va faire que vous allez tourner cette page-là. Je l'ai tournée. Il faut savoir que les pages se tournent violemment. J'ai pris vraiment en pleine face le fait que je n'étais plus du tout au niveau, que les organisations étaient différentes, que ça ne m'intéressait pas, que je ne les intéressais pas. Enfin, c'était. Tout un mélange. La psychologie a été vendue à un grand groupe. Et j'ai dit à ce grand groupe : ce n'est pas la peine de me licencier immédiatement, parce que je ne veux pas faire d'Internet chez vous.

    00:23:36 Et là, je me suis posé la question du développement durable en me disant : peut-être je peux maintenant réfléchir à des choses plus collectives. Me voilà repartie en Californie pour apprendre le développement durable, puisqu'il y a des universités à San Francisco qui sont entièrement consacrées à ça. Pardon, je me permets de vous interrompre pour remettre dans le contexte. On est au début des années 2010, si je n'ai pas de bêtises. Non, c'est en 2005. Ah oui, donc on parlait très peu de ces sujets-là. Là encore, vous aviez senti le pain chaud. On commençait à parler du RSE, du RSE. On parlait un peu de l'obligation qu'auraient les entreprises à l'avenir. C'est ça, mais à l'époque, ça nous paraissait encore très lointain.

    00:24:15 Ah oui, non seulement c'était lointain, mais en tout cas, l'entreprise pour laquelle je travaillais n'en avait absolument rien à faire. C'est ça qui était génial. Donc, bref, je pars, je vais apprendre ça et je leur dis : Laissez-moi réfléchir à la responsabilité sociale et environnementale d'un groupe de presse, parce que c'est intéressant quand même. Et puis, alors là, ça a été le fiasco total pour plein de raisons. D'abord, aller travailler dans une très grosse boîte, c'était la première fois de ma vie et la seule. Ça, ça n'est pas mon équation ni mon biotope du tout. Ce n'était pas un endroit pour moi. Et puis surtout, ça ne les intéressait pas. Et en plus de ça, ça nous a mené jusqu'en 2008, où il y a eu une crise économique très importante.

    00:24:54 Et les premiers budgets, les premiers budgets qui sautent dans ces cas-là sont des budgets de publicité. Les groupes de presse vivent de la publicité. Donc, ils ont perdu 75% de leurs recettes en un trimestre. Donc, le développement durable, c'est peu de dire que ce n'était pas du tout leur délire. Au fond du tiroir, oui, bien sûr. Et donc, mon emploi me quitte. Donc, de nouveau, recrise, parce que me voilà au chômage. Et puis, à chaque fois, l'inconvénient de mon système de fonctionnement, c'est que pour m'emballer pour quelque chose, il faut d'abord que je rencontre quelque chose. Et oui, c'est ça. Et donc, il n'y a rien à se mettre sur le plan. Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ? Il y a des plages de recherche et de désespoir. De dépression encore ?

    00:25:32 On se dit, je ne sais pas si c'est de la dépression, mais c'est énormément d'angoisse. C'est comme quand on attend de tomber amoureux. On ne sait pas, on ne peut pas savoir. Donc, on se dit, mais c'est quand ? C'est dans 35 ans ou c'est dans deux semaines ? Ou est-ce que c'est au coin de la rue ? On ne sait pas. Donc, ça me met comme ça dans des moments de recherche. Mais alors que je m'ennuyais ferme dans ce job précédent, où franchement, je faisais très peu de choses utiles, je m'étais inscrite au cours de psychologie positive. Donc, le premier cours qui était proposé en ligne par Tom Benchard, par l'intermédiaire de l'Université de Pennsylvanie. Donc, je faisais ça entre deux. Je faisais ça à mon bureau, ça ne se voyait pas.

    00:26:11 Et puis, tout à coup, n'étant plus tenue d'aller au bureau, j'ai eu plus de temps pour pouvoir m'y consacrer. Et je m'y suis engouffrée. C'était passionnant. C'était vivant. J'étais le sujet. C'était le sujet d'études, puisque les devoirs que nous avons à faire en psychologie positive, comme il ne s'agit pas d'une pathologie, de traiter quoi que ce soit comme pathologie, c'est simplement la vie à laquelle on s'adresse. Donc, nous étions nos propres cobayes. Et c'était les devoirs qui étaient exigés de nous. Je ne sais plus combien on était, 500, je crois, dans ce cours, dans le monde entier. Et c'est comme ça que j'ai rencontré tout ça. Et c'est à la suite de ça, toujours au chômage d'ailleurs, que j'ai eu envie de raconter.

    00:26:52 J'ai trouvé ça tellement chouette que j'ai eu envie de raconter ce que j'avais appris et ce que ça m'avait permis d'appliquer ou de comprendre. Et c'est comme ça que j'ai écrit 'Trois kiffes par jour'. Donc, là, en fait, quand vous l'écrivez, évidemment, vous n'imaginez pas la résonance que ça va avoir et la bascule que vous allez faire. D'autant que pendant ce temps-là, Hachette m'avait offert un bilan de compétences. Alors, j'ai passé des heures et des heures et des heures avec une dame. Et à la fin de tous les jours, de tous les bilans, d'avoir fait des listes, d'interroger des gens, etc. Elle me dit « Écoutez, Flan, ça va être un peu plus long avec vous. Il va falloir revenir ». Et donc, j'ai dit « Non, mais ça suffit maintenant ».

    00:27:35 Mais elle m'avait quand même dit, je l'ai retrouvé il n'y a pas très longtemps, ce bilan de compétences. Et elle avait dit quelque chose d'extraordinairement juste. Elle avait dit qu'il fallait que je trouve un sujet différent de ce que j'avais vécu jusqu'à présent pour le présenter à l'extérieur, et inventer les outils qui permettaient de le transmettre. Et quand j'ai lu cette phrase, je me suis dit « Ça ne veut rien dire. » J'avais l'impression de lire l'horoscope. C'était tellement abstrait. C'est quand même exactement ce que j'ai fait. Mais sauf que la réalité, rétrospectivement, c'est ça que je devais faire, et c'est ça que j'avais à faire, et c'est ça, en fait, que j'ai fait. Et que vous faites encore aujourd'hui.

    00:28:11 Donc, c'est là que vous avez écrit ce livre, 'Les trois kiffs par jour', qui a tout de suite été hyper intéressant. Alors, 'Trois kiffs par jour' paraît. J'arrive à la fin de mes deux ans de chômage. Et pendant ce temps-là, quand même, j'avais fait un peu de télévision. J'ai animé une première chronique dans une émission de cuisine. Parce que c'est un autre sujet qui m'intéresse. Aussi, très initié à tout ça par mon cousin David, serveur Schreiber, qui était psychiatre et donc atteint d'une tumeur au cerveau. Il a dû complètement réformer son mode de vie et son alimentation. Donc, nous avons tous modifié notre alimentation pour que David, tout simplement, puisse venir à la maison. David, pardon, je fais une parole.

    00:28:50 (En parenthèse, c'est lui qui a écrit « Guérir », donc, livre hyper connu, où justement, il nous a initiés aussi, à travers ce livre, à la méditation, etc. Je crois, le MDR aussi, si je ne dis pas de bêtises. Le MDR, la cohérence cardiaque. C'est ça. Et la psychologie positive. C'est là que j'ai lu, pour la première fois de ma vie, le terme « psychologie positive ». Je voulais faire juste cette parenthèse pour le resituer. Et donc, vous, évidemment, là, vous avez dit. Alors, comme j'étais vraiment, voilà, il fallait, comme je vous dis, je suis quelqu'un qui cherche, enfin, qui cherche.) Donc, il y a ce sujet-là de l'alimentation, à la fois santé et sexy, parce que c'est toujours pareil.

    00:29:27 Si on vous dit « il ne faut pas manger, il ne faut pas manger, il ne faut pas manger », c'est différent de dire « voilà, des recettes géniales ». J'avais, comme ça, tenu une chronique à la télévision, sur Cuisine TV. Par la suite, j'ai eu ma propre émission, qui s'appelait « Des recettes qui font du bien ». Et on a fait quatre saisons. Ça, c'était comme d'aller à la récré, quoi. J'avais un décor. On m'avait demandé ce que je voulais, comme cuisine. J'avais vraiment décrit mon décor idéal. Ils avaient créé le décor idéal. Du coup, l'intérieur de ma tête était devant moi. C'était génial. Et donc, en effet, on cuisinait. Alors, on me maquillait, on me coiffait. Enfin, j'ai adoré.

    00:30:03 Et donc, vraiment, j'arrive à la fin de cette période de chômage et de temps en temps, comme ça, des tournages d'émissions. Mais ce n'est pas de ça dont je vais vivre. Donc, je m'apprête à retourner à Pôle emploi. Sauf que « Trois kiffes par jour » commence à se vendre. Et « Trois kiffes par jour » commence à se vendre très vite. Et surtout, il y a eu comme ça, parce que ça s'appelait « Trois kiffes par jour », je crois, il y a eu une traction dans les médias. Et donc, je me suis retrouvée au Grand Journal de Canal+. Oui, c'était le grand rendez-vous de début de soirée. J'ai jamais eu aussi peur de ma vie. J'étais tellement stressée. J'étais très intimidée parce que c'est une émission que moi, je regardais avec ferveur.

    00:30:43 Donc, j'avais l'impression d'être dans la cour des grands. J'ai eu exactement 3 minutes 30 à l'antenne. Mais ça a été 3 minutes 30 formidables parce que d'abord, le sujet est passé. On a commencé, c'était Mouloud Achour qui était en face de moi et qui commence à faire des gestes comme s'il était en train de fumer un joint en disant » Moi aussi, je fume trois cigarettes par jour. Et il y avait à côté de moi Leïla Bekhti, qui est une actrice formidable. Et c'est elle qui l'a repris en lui disant « Mais non, c'est pas du tout ça. Je vais te dire un truc. J'ai eu mon frère au téléphone tout à l'heure et j'adore mon frère. Eh bien, c'est un cliché. Et quand je parle à mon frère, je ressens des choses formidables.

    00:31:20 » Elle l'a illustré parfaitement, c'est ça. Elle l'a expliqué avec ses mots. Et à partir de là, parce que c'est un peu organisé comme ça en France, les médias se suivent les uns les autres, le fait d'être passée à cette émission m'a ouvert les portes de tout un tas d'autres choses. Eh bien oui. Il y a eu comme ça du buzz autour du livre. Mais il faut reconnaître, c'était il y a presque 15 ans maintenant, le livre se vend toujours. Et le livre se vend toujours toutes les semaines. Donc, ce n'est pas que le buzz d'il y a 15 ans. C'était vraiment, c'est vraiment quelque chose. Je crois que le contenu du livre fait aussi partie de ces contenus qui sont accessibles, identifiables. On s'y reconnaît.

    00:31:56 Ces transitions de vie, parce que c'est quand même un livre qui raconte plein de transitions de vie, se présentent à n'importe quel moment dans la vie des uns, des autres, se représentent dans ma mienne. Une fois que « Trois kiffs par jour » est sorti, je commence à me demander de donner des conférences. Et ça, c'est un métier que j'avais complètement mis sous le tapis pendant 20 ans puisque c'était mon premier métier. En formation de PNL ? Oui, formation de PNL et à la qualité de service surtout. C'est ce que je faisais. Et j'ai retrouvé ce métier qui est ma vocation. C'est quand même celui-là. En résumant tout, c'est de venir raconter, de venir raconter, de venir raconter sous toutes les formes.

    00:32:37 Donc, depuis « Trois kiffs par jour », ça a été sous la forme, évidemment, de conférences. Ça, c'est vraiment ma vie professionnelle dans la journée. Je vais dans des entreprises et je donne des conférences. J'organise des choses dans des théâtres pour le grand public. Donc, quand j'ai une nouvelle conférence, j'en fais presque un spectacle. J'ai également créé un vrai spectacle qui s'est appelé « La fabrique à kiff ». Alors ça, vous étiez en scène. En scène, absolument. Ce n'était pas ça votre rêve d'enfant, d'ailleurs. Je n'ai pas lu ça. C'était l'un de mes rêves d'enfant. C'est Julie Androuz ? Oui, Julie Androuz, tout à fait. Pour la resituer, c'est Marie Poppins ou comment elle s'appelle ? C'est Maria dans « La mélodie du bonheur ». Maria dans « La mélodie du bonheur ».

    00:33:16 Donc là, quand vous faites « La fabrique à kiff », vous êtes sur scène auprès de deux amis, c'est ça ? Alors, deux femmes que j'ai rencontrées à cette occasion qui sont devenues des amies, qui étaient thérapeutes. Et on incarnait nos propres rôles. C'est-à-dire que j'étais Florence Servan-Schreiber, prof de bonheur, et elle était thérapeute. Et donc, on a écrit un spectacle hilarant. Évidemment, on s'est fait aider par des gens qui nous ont mis en scène, qui nous ont aidés dans l'écriture. C'était aussi de pénétrer un autre univers qui est celui du théâtre. On a tourné pendant trois ans avec ce spectacle incroyable où, le lundi soir, on allait jouer comme ça dans toute la France. Et puis, le reste de la semaine, on faisait notre métier comme d'habitude.

    00:33:56 Dites-moi si je me trompe, mais j'ai l'impression que depuis « Les trois kiffes par jour », vous avez tiré ce fil-là de vulgariser le bonheur, de le rendre accessible simplement. Il n'y a pas ce côté un peu prise de tête qu'on peut parfois ressentir dans le développement perso. Ce que vous nous offrez, c'est la psychologie positive que vous nous rendez accessible à travers des outils simples. Là, on a pas mal parlé de cet exercice des « trois kiffes par jour », mais vous parlez aussi d'écriture, de cohérence cardiaque, etc. Est-ce que c'est ça, aujourd'hui, votre activité ? Mon activité, c'est de faire des choses, de ne parler que de sujets sérieux sans me prendre au sérieux. Oui, c'est ça. Donc, tout ce dont je vous parle est fondé, vient de quelque part.

    00:34:40 Ce dont je me rends compte aujourd'hui, c'est que les trois kiffes par jour est un autre fondement qui me permet d'appuyer des choses que je viens raconter. C'est mon expérience. C'est-à-dire qu'à mon âge, on ne peut plus faire l'économie de son expérience. Je ne peux pas raconter mon parcours comme une étudiante qui travaille depuis 10 ans ou depuis 20 ans. J'ai la totalité d'une vie derrière moi. Donc, c'est aussi la base de tous ces apprentissages. Donc, il y a vraiment cette notion de transmission qui va prendre plein de formes, que ce soit à travers vos livres, à travers les conférences que vous donnez, ce que vous faites sur scène. Je crois que vous avez aussi sur Internet des programmes. Il y a une académie en ligne.

    00:35:18 Donc, ça va être par l'écriture, par la parole, par du digital. Je viens vous raconter ce que je sais. Et en effet, l'écriture, par exemple, est un des sujets sur lesquels j'ai également travaillé. J'ai publié un livre qui s'appelle Écrire pour s'épanouir et kiffer. Après avoir été chercher toutes les recherches qui ont été faites sur le pouvoir de l'économie et de l'écriture sur notre psychisme et vie psychologique. Donc, à la fois les traumatismes en thérapie, mais aussi l'épanouissement, la créativité, la façon dont on peut vraiment se développer grâce à ça. Là, je vous écoute et je me dis vraiment, c'est super de parler avec vous pour cette semaine de la santé mentale parce que souvent, on résume la santé mentale au trauma. Et puis là, en fait, vous, vous reliez ça beaucoup à une clé d'épanouissement.

    00:36:08 En fait, on n'est pas obligé de parler du noir tout le temps et des choses négatives. On est obligé de parler du noir au contraire, on va cultiver avec vous, on cultive le positif. Le trauma sera là, quoi qu'il arrive. Alors il, il prend toute la place, il fait tout ce qu'il veut, c'est lui qui règne. Donc, si on veut le contrebalancer, en fait, il faut en prendre la décision, c'est-à-dire qu'on apprend énormément de choses sur le trauma. Ce que je sais, c'est qu'on peut aussi apprendre énormément de choses sur l'épanouissement. Et mon job à moi, c'est ça, puisque le trauma. Alors je ne sais pas si vous savez ça, mais je suis par ailleurs présidente de l'école qu'avait créée David qui s'appelle l'Institut français de l'EMDR.

    00:36:49 Et donc, nous formons chaque année des centaines de thérapeutes à l'EMDR. Et l'EMDR, c'est vraiment pour le traumatisme. Donc, je suis dans mon fort intérieur, dans la partie de moi qui aime aider, celle qui est au service. J'ai les deux extrémités de l'éventail, c'est-à-dire que le traumatisme est couvert par des gens. Moi, je ne pourrais pas vous enseigner ça parce que vraiment, ce sont des gens qui sont complètement confinés, qui font ça. Et de l'autre côté, je viens nous rappeler que malgré et en plus de notre main, il y a des choses que nous pouvons faire avec légèreté. Pour moi, une journée est une composition de moments. Ce n'est pas une journée. Il y a différents instants, il peut y avoir différentes couleurs, différents goûts, différentes saveurs dans la journée.

    00:37:32 Avant de passer aux questions rituelles, j'aimerais savoir ce que vous aimeriez dire à cette Florence qui a 19 ans, qui n'est pas hyper bien dans sa peau, si je comprends bien, qui est sur le point de s'envoler pour la Californie. La femme que vous êtes aujourd'hui. La seule chose que j'ai à lui dire, c'est ça va aller. Et quoi qu'il arrive, ça va aller. Et c'est vrai. Et c'est aller dans énormément de directions, vers le haut, vers le bas, vers la droite, vers la gauche. Mais ça va aller. Nos ressources sont incroyables et nous avons chacune et chacun notre façon de faire. Et ce dont on se rend compte vraiment, décennie après décennie, parce que là, maintenant, j'en ai plein dans les pattes des décennies, c'est qu'en tout cas, chez moi, chacune va être traitée d'une certaine façon et permet à l'autre de se consolider et de construire dessus et qu'on n'arrête jamais cette construction.

    00:38:27 Heureusement. C'est fatigant, mais c'est fantastique. C'est tout ça à la fois, c'est vrai. Allez, mais quelques questions rituelles pour terminer. J'aimerais savoir, vous, Florence, si vous êtes à l'écoute de votre petite voix au quotidien. Nous sommes sept. Ça fait du monde. À l'intérieur. À l'intérieur de moi. Donc, je suis sans arrêt en dialogue avec quelque chose qui est à l'intérieur de moi. Si vous faites référence à l'intuition, au fait d'avoir pris de mauvaises décisions, bien sûr, je prends de mauvaises décisions, malgré le fait que je n'écoute pas toujours. Il y a des choses que je me dis et puis il y a des choses que je ne me dis pas, très franchement, que je découvre en marchant. Mais oui, j'ai beaucoup, beaucoup de dialogue intérieur et je suis très, très sensible à cette partie-là.

    00:39:09 Et j'ai, j'ai, j'aimerais qu'elle prenne encore plus de place. J'aimerais qu'elle mène la danse, en fait. Ça me ferait des vacances. Je pense qu'on en est tous là, mais que le mental prend de la place. C'est ça. Est-ce qu'il y a un livre qui a particulièrement éclairé votre chemin de vie ? Quand j'ai lu Manche Première d'Elisabeth Gilbert, ça a ouvert quelque chose de très important pour la suite, qui était, elle écrivait ce livre à la première personne et c'est au moment où je m'attaquais à Trois Kifs par Jour, c'est quelqu'un qui m'a dit « Ah, mais tu as lu Manche Première et non ? » Donc, je l'ai acheté et j'ai découvert qu'en parlant à la première personne, je m'identifiais complètement à elle et ça m'a autorisée à écrire Trois Kifs par Jour comme ça.

    00:39:49 Et ça a complètement libéré quelque chose dans mon écriture depuis parce que c'est là que mon écriture, ce n'était pas le premier livre, mais c'est vraiment à partir de là que j'écris quasiment tous les jours. Je ne parle même plus au singulier, je parle au pluriel, c'est-à-dire c'est nous. Je considère que tout ce qui m'arrive, tout ce qui vous arrive, m'arrive aussi. Donc, ça nous arrive. Donc, ce livre-là a ouvert ça pour moi. Est-ce que vous avez un rituel bien-être quotidien ? Le matin au réveil, la première chose que nous faisons, Alex, Marie et moi, c'est que nous méditons. OK. Au lit, alors couché, pas du tout dans les positions zen, etc. Oui. Mais nous méditons au lit. OK, d'accord. Bon, et Florence, est-ce que vous êtes heureuse ?

    00:40:32 À cet instant précis, oui, mais je ne sais répondre que dans l'instant. Je suis vraiment comme les dorades, c'est-à-dire que je suis vraiment que je vois là où je suis. Je peux vous le dire là maintenant. Rien ne me dit que dans un quart d'heure, je ne serais pas effondrée par un blocage. Je ne sais pas, quelque chose qui se présente là. Je suis incapable de vous dire oui, je suis heureuse. Mais là, tout de suite, maintenant ? Là, tout de suite, oui. Chouette. Vous savez quoi, Florence ? Ça a été un vrai kiff pour moi, cet entretien. Donc, je vous remercie beaucoup. Je repars avec un grand sourire. Et moi aussi. Merci beaucoup.

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    Semaine de la Santé Mentale • Psychologie positive • 3 kifs par jour • PNL (Programmation Neuro-Linguistique) • épanouissement personnel • psychologie transpersonnelle

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    Aujourd’hui, j’accueille Jacques Martel dans La petite voix.

    Peut-être que ce nom ne vous est pas inconnu. Vous avez peut-être déjà consulté Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, ou entendu parler de sa célèbre technique des "bonhommes allumettes" pour couper les liens d’attachement.

    Ce Québécois, formateur, auteur, conférencier et bien plus encore, vous l’entendrez, a pourtant démarré son parcours comme ingénieur électricien pour s’accomplir dans le développement personnel et la spiritualité.

    Bienvenue dans un échange riche et passionnant, tellement que j’ai décidé de vous proposer cette conversation en deux parties.

    Dans cette deuxième partie, avec Jacques, nous allons parler du long travail - bien accompagné - qui l’a mené à écrire ses livres, de la notion d’attachement et de médiumnité… ou pas !

    Quelques notes sur cet épisode :

    le site internet de Jacques : https://jacquesmartel.com/

    la nouvelle et 3ème édition de son livre : Le Grand Dictionnaire des Maux et des Maladies

    Jacques sera dans le sud de la France pour des conférence fin février / début mars 2025 - A voir sur son site internet

    son conseil lecture : La vie des maitres

    RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE 2/2 AVEC JACQUES MARTEL

    00:02:08

    Il y a quand même un morceau et pas des moindres qu'on a oublié dans ton parcours. Avant les ateliers, il y a eu cet ouvrage, le dictionnaire des maladies et des malaises. Ça a été comme la fondation de tout le travail qui est venu. Après ? Tu vois, quand j'étais en développement personnel, dans les débuts, les gens disaient « Ah, moi, quand j'ai un malaise ou une maladie, je vais dans un livre de Lis Bourbeau. » Ah, OK. Ou un autre disait « Mais moi, je vais plutôt dans le livre de Louise Hay. » Ah, bon, OK. « Je vais plutôt dans tel autre livre et tel autre livre. » Je me suis dit « Bon, moi, je vais sortir un livre. Il n'y aura pas besoin d'acheter quatre-cinq.

    00:02:46

    Ils vont en acheter juste un, ça va être le mien. Ils vont avoir leur réponse. » Alors, c'est là qu'en janvier, en janvier 91, j'ai commencé le manuscrit. Et pendant six des sept ans que le travail a duré, il s'appelait « Le dictionnaire de la médecine de l'âme ». Là, on parle de 97. Mes amis en haut m'ont dit « Oui, mais vois-tu un médecin qui aurait entre les mains un livre qui s'appelle « Le dictionnaire de la médecine de l'âme » ? » Ça fait qu'ils m'ont suggéré de mettre « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Ça passerait mieux. Plus accessible. Oui. Moins ésotérique. C'était ça le but, oui. OK. 98, donc ça fait 26 ans.

    00:03:23

    La conscience a changé à ce niveau-là. Sur YouTube, maintenant, il y a des gens qui font des expériences de mort imminente, des médiums, il y a toutes sortes de trucs. L'information, il y a toutes sortes de trucs qui existent maintenant. Vois-tu, là ? Tu as raison, mais de là à penser qu'un médecin, en tout cas, je te parle en France et de ce que je connais moi, que des médecins aient un livre sur leur table qui s'appellerait « La médecine de l'âme ». Il y a un peu de boulot, hein ? Non, il n'est pas sur la table, mais ils l'ont dans leur bureau. Dans le carbone bien caché. Oui, oui, mais non. Il y en a qui l'ont.

    00:03:54

    Et je suis content que les médecins utilisent ça, parce que, comme individu, des fois, la personne qu'on va voir, si on a une maladie, en premier temps, souvent, ça va être un médecin. Mais le médecin, on s'attendrait qu'il sache tout, mais il sait tout. Il risque d'étudier jusqu'à l'âge de 60 ans avant de commencer sa pratique. Ce sera trop tard après pour pratiquer. Voilà. Mais, tu sais, si une femme, par exemple, je ne sais pas moi, qui a une certaine maladie, je ne sais pas si on parle du cancer, du sein, c'est de s'en faire pour ses enfants ou ce qui représente ses enfants. Si la personne a ce type de maladie, mais si le médecin est capable de lui dire : « bien là, est-ce que vous en faites pour vos enfants ?

    00:04:35

    », tout ça, il faudrait remédier à ça ; vous pourriez aller voir quelqu'un pour vous aider, tout ça. Sinon, il peut donner les bons soins, les bons médicaments, ou s'il faut une chirurgie, faire la chirurgie, mais moi, ça ne me regarde pas, cela. Mais si le conflit n'est pas réglé, au bout de six mois, on peut vous donner, après une vérification. Ça se peut que le médecin dise, bien, madame, j'ai une mauvaise nouvelle, vous avez une récidive, parce que le conflit est toujours présent. Moi, là, un jour, quand je dis un jour, là, dans mon livre, « Le pouvoir de l'engagement », j'ai mis toutes les fois où j'ai dit un jour, puis c'est arrivé. Et là, je le dis un jour, je ferais des conférences à des médecins.

    00:05:08

    Je ne connais pas la médecine, c'est eux autres qui connaissent la médecine. Mais moi, là, chez les individus ou les compagnies, j'aide les gens à faire mieux dans ce qu'ils font déjà très bien. Puis, moi, quand je vais voir un médecin, je me la ferme sur mes trucs, mes trucs métaphysiques, parce que moi, ce n'est pas moi, moi, je n'ai pas appris la médecine. Je prends l'information qu'ils me donnent, merci. Si j'ai des prises de sang, tout ça, ils vont me dire, si, ça, le cholestérol, ça va, le glycémie, bon, c'est un peu haut, bon. Ensuite, oui, bon. Alors, je tiens compte de cela. Et c'est pour ça que moi, j'ai mes prises de sang aux trois mois au lieu des six mois, parce qu'étant donné que le stress, tout changement, même positif, c'est un stress, ça peut jouer sur la santé physique.

    00:05:50

    Je veux me rendre compte tout de suite, il y a eu des changements qui se sont faits dans mon corps physique. Ça me ferait très, très, très, très grand plaisir qu'il y ait de plus en plus, de plus en plus de médecins qui utilisent le livre Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, parce qu'ils pourraient aider leurs clients. Ça n'empêche pas que la personne peut avoir besoin de médicaments. Ça n'empêche pas que la personne peut avoir besoin de traitements ou de chirurgie ou de quoi que ce soit. Mais est-ce que ça peut aider ? Pourquoi pas informer des gens ? Il y a un truc que j'ai envie de souligner, et c'est hyper important pour moi, et j'apprécie que tu insistes là-dessus dans ton discours.

    00:06:22

    Le dictionnaire, là, il n'est pas là pour remplacer la médecine, et tu n'es pas en train de rejeter l'approche conventionnelle. On est en train de dire que toi, tu ajoutes ce supplément d'âme, pour le coup, tu vois, pour revenir au nom régional. Et dans la nouvelle édition, maintenant, j'ai mis Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies en sous-titre Le Dictionnaire de la médecine de l'âme et des émotions. Tu lui as redonné. Oui, mais je ne l'ai pas mis en gros titre, parce que l'autre titre est connu depuis 25 ans. Puis, il y a une nouvelle édition qui vient de sortir, là, il y a quelques mois. Oui, depuis mars 2024. Deux fois plus d'énergie que la deuxième édition, 30 % plus d'informations, tous les textes ont été revisés, et tous les textes ont été revérifiés aussi, ce qui n'était pas le cas de la première à la deuxième édition.

    00:07:08

    Revérifiés par ? Par Lucie Bernier, surtout. C'est ta collaboratrice depuis 35 ans ? Disons qu'on se connaît depuis 35 ans. A commencé à travailler sur la première édition plutôt au niveau du français. Sur la deuxième édition, on a travaillé plus que 2 000 heures sur la deuxième édition, en 2007. Et là, on a travaillé pendant environ trois ans et demi à temps plein, presque. Moi, j'ai fait beaucoup de recherches dans la troisième édition. Par exemple, je ne sais pas moi, il y en avait dans la deuxième, mais par exemple, la maladie de Parkinson. Pourquoi c'est Parkinson ? Parkinson était soit médecin ou chimiste, je ne sais pas pourquoi, qui a découvert les symptômes qui ont rapport à la maladie telle ou telle. Je ne sais pas. Donc, ça a donné son nom à la maladie.

    00:07:53

    Tous ceux qui ont la maladie de Huntington, la maladie de, la maladie de, la maladie de, je suis tout allé chercher pourquoi on avait mis ce nom-là. Et souvent, merci à ces gens-là qui ont pu identifier la maladie. Parce que dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison, qui est la connaissance, l'ouverture, le lâcher-prise, l'acceptation et l'action, la connaissance est importante. Alors, le fait de connaître la maladie, ça a permis par la suite aux médecins de développer soit des traitements, des médicaments, du traitement quelconque, que ce soit opération ou autre, je ne sais pas quoi. Cette connaissance-là a permis de faire avancer la médecine. Et moi, je trouvais ça important que les gens sachent la contribution de tous ces chimistes, biochimistes, médecins, spécialistes qui ont contribué au niveau médical.

    00:08:49

    Je t'écoute et je me dis, j'ai l'impression qu'on tisse comme un fil rouge par rapport à ton parcours, par rapport au dictionnaire qui est toujours de ramener le visible et l'invisible ensemble. On les réunit, ça fait du sens ensemble. Non, mais c'est bien que tu l'apportes parce que moi, depuis les premières heures que j'ai travaillé sur le grand dictionnaire des malaises et maladies, janvier 91, fin janvier 91, je savais que les maîtres ont décidé de prendre les malaises et maladies comme prétexte pour montrer à ce qui est invisible, les pensées, les sentiers, les sentiments et les émotions ont des répercussions physiques mesurables donc les malaises et les maladies. Si j'agis sur l'invisible, les pensées, les sentiments et les émotions, ça a des chances d'avoir des répercussions physiques positives, plus positives.

    00:09:35

    Donc, à la base, c'est comme si c'était un livre ésotérique. Moi, dans le travail que je faisais, j'avais toujours ça en tête. L'invisible manifeste le physique. Alors, toujours, toujours, toujours, toujours ça en tête. Oui, parce que, revenons-en à ce quels dictionnaire ? Dans le dictionnaire, vraiment, le principe, c'est l'ordre alphabétique, maladie, maladie, malaise, etc. Dans cette nouvelle édition, tu vas ajouter cette couche-là que tu évoques de « Qui est à l'origine de la découverte de ? » Et puis, toi, dans le texte du dictionnaire, tu as ajouté comme une couche énergétique, on peut le dire comme ça ? Ça te fait marrer quand je dis ça ? Pourquoi ? Vas-y. Je ne mets pas toujours le côté ésotérique de l'avant. Pour moi, c'est essentiellement un livre ésotérique. C'est surtout cette troisième édition.

    00:10:20

    Parce que tu sais, les gens peuvent le voir et mon but, ça n'a jamais été que ce soit subliminal. Sur chaque page, chacune des pages du Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies, il y a un grand H avec un U sur toutes les pages. On en revient à ce son originel que tu évoquais tout à l'heure. Alors, c'est le son « You », c'est un mantra spirituel. Et ce mantra-là, les caractéristiques, c'est la protection, l'ouverture de Conscience et la guérison. Alors, c'est pour ça que c'est là. Donc, les gens qui utilisent cette édition, lorsque ils rouvrent le livre, c'est comme une lumière qui les éclaire davantage et qui permet plus facilement une prise de conscience. Je l'ouvre là. Ces explications par maladie, tu prends une explication très scientifique.

    00:11:04

    Enfin, c'est quoi cette maladie et tout. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y a ce petit texte à la fin que tu nous encourage à lire très lentement, c'est ça ? C'est tout le texte. Et c'est là depuis 1998 et beaucoup de gens ne l'ont pas vu. Pour faire la technique de prononciation monosyllabique qui est une technique de guérison émotionnelle. C'est une technique de guérison émotionnelle qui est très efficace. Donc, on voit bien que le dictionnaire des malaises et des maladies va bien au-delà des mots physiques et puis il nous emmène sur un autre terrain de guérison. Oui, bien sûr. La première édition, tu as mis quasiment sept années à l'écrire. Sept ans, pas à temps plein nécessairement, mais sur une période de sept ans. Et la deuxième édition a commencé en 2001.

    00:11:48

    En 2001. Elle est sortie en 2007. Et la troisième édition, on l'a commencé il y a un peu plus que trois ans et demi maintenant. On l'a gardé secret. Il y avait une raison qu'on l'a gardé secret, c'est parce qu'on ne savait pas combien de temps ça prendrait. Non seulement pas créer de fausses attentes, mais pas avoir la pression que, on a dit que c'était au mois de juin, telle année que ça sortirait, il faut le sortir. Pas de pression. Non, on met le temps qu'il faut à tout ça si ça sortit au mois de mars. Est-ce qu'à l'époque où toi, tu fais ce livre, tu nous l'as dit un peu plus tôt, la partie canalisée, est-ce que tu imagines déjà la résonance que ça va avoir ?

    00:12:25

    Il est passé entre combien de mains, ce dictionnaire ? Tu as une idée ? On dit que c'est deux millions de lecteurs. À travers le monde, en plus ? Oui. Deux millions de lecteurs. Parce que si toi, tu vis en couple, puis tu as deux enfants, puis c'est des ados, donc tu as un livre, mais tu as quatre personnes. Je veux toujours être honnête envers les gens. Si les gens disent : il y a deux millions de livres vendus, si quelqu'un est autour de moi, je dis non. J'ai dit : il y a deux millions de lecteurs. Je veux être juste là. Je ne veux pas mettre des chiffres juste pour que ça ait l'air de ce que ça a l'air.

    00:12:59

    Tu vois, moi, par exemple, je l'ai découvert la première fois avec un ostéopathe qui l'a utilisé dans une séance avec moi. Donc, tu vois, je fais partie de ces lectrices indirectes. Et donc, en fait, c'est le livre qui, après, t'a ouvert les portes de ces ateliers et de ces tournées que tu as faites en Europe et principalement en France. Après, j'en ai écrit d'autres. Après, cela a été les cinq étapes pour parvenir à la guérison. C'est le complément théorique du Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies. Les gens, ils devraient toujours acheter les deux livres en même temps. Parce que dans le Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies, on parle des pensées, des sentiments, des émotions qui ont fait arriver le conflit qui a pu déclencher la maladie.

    00:13:35

    Mais on ne parle pas au niveau du stress, du surstress, comment ça fonctionne, comment le cerveau fonctionne. Ça, on le dit dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison. On explique le fonctionnement de tout ça dans ce qui est dans le Dictionnaire, dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison. C'est ça. C'est la suite logique, en fait. Oui, oui. Dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison, je veux dire, ça prend au moins minimum quatre des cinq étapes pour avoir une guérison. Qu'on aille à Lourdes ou à Medjugorje ou je ne sais pas trop où. J'ai beau avoir Marie qui est à côté de moi, la Vierge Marie, dans son énergie, ou l'archange Gabriel ou quoi. Mais si je ne suis pas dans l'ouverture, si je ne suis pas dans l'acceptation, ça ne guérira pas.

    00:14:15

    Il y a des gens, quand ils vont dans ces endroits-là, il y a au moins quatre des cinq étapes qu'il faut qu'ils soient présents à l'intérieur d'eux autres pour que la guérison émotionnelle puisse se faire. Alors, est-ce qu'on peut les citer, ces cinq étapes ? Le connaissant, l'ouverture, le lâcher prise, l'acceptation et l'action. Et le plus important de toutes ces cinq étapes, c'est l'acceptation, parce que je ne peux rien changer que je n'ai pas accepté. Et accepter, ça ne veut pas dire que je suis d'accord. Accepter, ça veut dire que j'accepte que j'ai une prise de conscience à faire. Et c'est ça le but. Et c'est un secret. Ça passe au travers du cœur. C'est pour ça que à chaque fois qu'il y a le mot « acceptation » ou « accepte » dans le grand scénario de Maladie de Maladie ou dans d'autres livres, il y a toujours une flèche vers le bas avec un cœur.

    00:14:58

    Parce que j'accepte ma tête vers mon cœur. Et la guérison émotionnelle, ça fait beaucoup au niveau du cœur. Il y a beaucoup de techniques que j'enseigne que c'est des techniques d'acceptation qui se font au niveau du cœur. La boule de lumière, la technique du merci, plein de trucs comme ça. C'est des guérisons émotionnelles au niveau du cœur. Si je reviens sur ton parcours, après le dictionnaire et ses ateliers, toi tu as complété ces papiers juratifs comme ta boîte à outils de thérapeute. Et donc, il y a eu toutes ces approches, toutes ces techniques que tu as amenées, je pense notamment au bonhomme allumette, qui est hyper connu. Est-ce que tout ça est né au fur et à mesure, après le dictionnaire, au fur et à mesure de tes rencontres, comme si ça venait ainsi ?

    00:15:40

    Oui, c'est de l'information que je recevais. À un moment donné, je partais de chez moi et j'allais en ville, en auto. « Ah, tu vas faire un livre, un prochain livre, ça va s'appeler « Le pouvoir de l'engagement ». » « Ah bon, voilà, ça va être facile. » Je donne déjà un atelier qui s'appelle « Le pouvoir de l'engagement ». C'est sûr que les notes de cours pour un livre, ce n'est pas la même chose. « Ça va être facile, je vais jusqu'au point de départ. » C'était un des livres les plus difficiles que j'ai eu à écrire. Pour quelles raisons, alors? Ça parlait du mental, du fonctionnement du mental, de cela et de ça. Et quand c'est un livre, il faut toujours s'imaginer que le lecteur, il n'est pas physiquement avec la personne.

    00:16:21

    Il faut s'assurer que dans ce qu'il va lire, il va comprendre ce qui est marqué. Ça m'a demandé beaucoup, beaucoup à faire ce livre-là. Tu sais la différence quand tu dis, quand tu es en conférence avec les personnes qui sont là devant toi, tu arrives à capter l'énergie, tu vois potentiellement même les questions qu'elles peuvent se poser, les devancer. Effectivement, quand tu es seul derrière ta page blanche. Je les entends. Non, parce que des fois, je vais mettre des choses dans les livres. À un moment donné, dans les livres, le pouvoir des mots qui me libère. Il m'est venu une information, à savoir qu'à chaque fois que je dis une expression ou un mot qui est négatif, c'est de la magie noire que je fais sur moi.

    00:16:57

    Ça m'est venu, je dis, c'est trop fort ça. Là, ils m'ont dit, c'est de la magie noire, t'écris ça comme ça. J'ai dit, ok, ok, ok, ok. Donc, il risquait d'avoir des réactions. Mais bon, la réalité, c'est ça aussi. Est-ce qu'il y en a eu des réactions ? Non, pas nécessairement. Pas sur ça. C'est comme si j'entends les gens, la réaction qu'ils vont avoir, puis des fois, ils ne sont pas d'accord sur un truc que je mets. Je dis, ok, merci de l'info, mais moi, je le fais pour ceux qui sont d'accord ou que ça va les aider. Si vous autres, ça ne vous aide pas, c'est correct aussi. On en a parlé d'ailleurs sur le dictionnaire à la sortie, puis même parfois bien après. Il y a eu parfois quelques polémiques.

    00:17:37

    Les gens peuvent dire, c'est de la foutaise, tout ce qui est écrit. C'est correct, c'est de la foutaise. Qu'est-ce que ça veut que je fasse, moi? Il y a des gens qui lisent ça, puis il y a des guérisons émotionnelles. Il y a quand même des guérisons physiques. Qu'est-ce que tu veux? On a beau dire, c'est de la foutaise. Les gens ont le droit de dire ce qu'ils veulent. C'est ça, en fait. C'est ce qu'on se disait en off avant l'enregistrement, que toi, tu n'es pas là pour faire du prosélytisme. Alors, tant mieux si les gens prennent. Moi, je n'ai rien à prouver, puis je n'ai personne à sauver. Donc, à partir de là, Jacques, c'est un fou, c'est un crétin. Merci beaucoup. Jacques est génial, il est extraordinaire. Merci beaucoup.

    00:18:09

    C'est pareil. Et de toute façon, les gens, je l'explique dans le pouvoir des mots qui me libèrent, là, les gens, ils parlent toujours d'eux-mêmes même. Si quelqu'un me dit, tu es un crétin, tu es un imbécile, tu es un imposteur, disons que je sais à qui j'ai affaire. Parce qu'on parle toujours de soi-même. On parle toujours de soi-même. Si quelqu'un me dit, tu es génial, tu es extraordinaire, tu es un gars d'un grand cœur, je sais à qui j'ai affaire aussi. On ne peut pas exprimer quelque chose qu'on n'a pas en nous. Parce que si ce n'est pas en nous, c'est comme si ça n'existe pas. Si quelqu'un me traite d'imbécile, bien, c'est sa part d'imbécile en lui qui projette chez moi. Quelque chose que tu veux que je fasse ?

    00:18:48

    Les autres sont comme un miroir, quoi. Toujours. Quelqu'un peut me parler d'une partie de hockey qu'il joue, là, et les commentaires qu'il va faire et tout, et tout, et tout, et tout. Je vais savoir des choses de sa vie privée juste par les commentaires qu'il fait sur un sport, un soccer ou quoi que ce soit. Parce que je ne peux pas exprimer quelque chose que je n'ai pas à l'intérieur de moi. Je peux ne pas être d'accord avec quelqu'un comme actuellement aux États-Unis. Au moins, on se parle des élections avec Trump. On peut ne pas être d'accord avec un ou avec l'autre. Je ne suis pas d'accord, mais je ne suis pas d'accord. C'est tout. C'est un jugement, en fait. C'est ça que tu dis.

    00:19:22

    Parce qu'il y a des gens, là, au niveau psychologique, il y a des gens que si tu n'es pas contre quelque chose, ça veut dire que tu es pour. Il y en a qui pensent comme ça. Oui, il faut que ce soit blanc ou noir, mais tu ne peux pas être dans cette forme de nuance que tu es en train de souligner. Voilà. Je comprends ce qu'il veut. Le grand scénario de Malades et maladies, troisième édition, c'est la première fois de ma vie que je peux dire que mon degré de satisfaction sur un ouvrage est à 100 %. Ce n'était pas le cas avant ? Non, mais j'étais content. J'étais content, puis c'était merveilleux aussi.

    00:19:53

    Mais là, cette fondation-là qui est sur place, les énergies qui ont été mises là-dessus, les maîtres qui ont été mis là-dessus, qui ont aidé, les répercussions qu'il va y avoir par rapport à ça, les guérisons émotionnelles, les commentaires qu'ils vont se faire éventuellement là-dessus, c'est extraordinaire ce qui a pu sortir. C'est comme un aboutissement, tu dirais ? Oui, c'est de ça qu'on m'a informé, mes amis en haut. Tu es dans cette phase-là. Tu peux te retourner sur le chemin parcouru et savourer. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien après, qu'il n'y a pas encore du boulot, mais juste là, c'est... J'ai un degré de satisfaction à 100 % sur le livre. Mais maintenant, il va faire son chemin. Oui, ça ne t'appartient plus, en fait.

    00:20:32

    On dit souvent, dans le livre, c'est comme un bébé, puis tu l'offres au monde, et après, est-ce qu'il vient comme un enfant ? Oui, c'est ça. Ça ne t'appartient plus, mais c'est OK. Oui, je suis surpris des fois que, d'une certaine façon, jusqu'à quel point j'en suis détaché. Là, on est actuellement au mois d'août 2024. En novembre, décembre, je fais trois salons en France en 2024. Biarritz, Bordeaux et Montpellier. Alors, c'est sûr, je vais faire une conférence sur le grand scénario de Malaisie et maladie pour faire connaître. C'est la continuité, en fait. Oui, c'est ça, pour faire connaître. C'est ça, en fait, ton parcours, il a toujours été dans la transmission, en fait. La transmission. La transmission, d'ouverture de conscience. Et c'est quoi la suite et les projets pour toi ?

    00:21:14

    Ça dépend comment ça va se présenter. Mes amis m'ont montré, ils m'ont dit que peut-être qu'il y a des choses qui se développeraient beaucoup en Inde, mais je ne cours pas après ça. S'il y a quelque chose qui se présente, je vais rester ouvert parce que j'ai déjà eu l'information que je pouvais faire quelque chose. C'est intéressant ce que tu dis. Tu as reçu une info, celle-ci, l'Inde. Alors, la difficulté, c'est de ne pas le provoquer artificiellement ? Oui, la difficulté, ce n'est pas de difficulté. J'ai l'info. Si ça arrive, je ne serais pas surpris, c'est tout. Ça va être plus facile pour moi d'embarquer dedans. OK. Dans le projet. C'est comme en 1985, j'ai su deux mois avant que mon meilleur ami deviendrait en couple avec mon épouse.

    00:21:54

    Quand c'est arrivé, je ne suis pas surpris. Non, mais je ne suis pas surpris. Tu ne leur avais pas dit que tu avais reçu l'info ? Oui, bien, j'ai dit au garçon, qui était un genre donjouant, j'ai dit : 'Je t'interdis d'aller voir mon épouse, mais si elle vient vers toi, tu es libre de faire ce que tu veux.' Un soir, elle l'a appelée ; elle est revenue le lendemain matin. Tu l'avais vue juste. Alors, j'ai été non fonctionnelle pendant deux, trois mois. Moi qui aime bien contrôler ma vie, parce que j'avais de l'attachement et pour l'un et pour l'autre. Alors, on m'avait dit ce qui se passerait, mais on ne m'avait pas dit : 'moi, comment je le vivrais.' Alors, c'est parce que j'avais de l'attachement. Là, on parle de 1985.

    00:22:29

    Aujourd'hui, il m'arriverait quelque chose, je le règle entre 5 et 7 minutes. Comment alors ? Les émotions qui vont avec. Une des façons qu'on peut faire toujours, c'est avec la technique des bonhommes à l'humide, mais j'ai une autre technique qui ressemble à ça, qui permet de, on va chercher même des vies passées du début du temps jusqu'à aujourd'hui, et on fait la coupure énergétique avec la personne. J'ai vécu une expérience il y a quelques années, puis je n'avais jamais vécu ça de ma vie. Avec mon thérapeute, j'en ai parlé, j'ai dit, « Se peut-il que j'ai vécu un coup de foudre ? » Il a dit oui, exactement. Mais quand j'en ai parlé à la personne, à ce moment-là, la personne a dit non.

    00:23:04

    J'ai exprimé mes sentiments, la personne a dit non, mais son nom, il venait de la tête, il n'a pas du cœur. Je comprends. Est-ce que j'étais pour me battre avec cette personne-là? J'ai laissé aller. Alors, bon, j'ai fait la coupure énergétique, c'est après cinq minutes, c'est fini. C'était comme, bon, parce que la personne, j'avais évalué qu'elle avait 90 % des attentes quand je m'attendais envers quelqu'un. Oh! C'est beaucoup, là. C'est pas mal, hein? Ah oui, non, mais c'était rare, ce qui s'est passé. Puis cette personne-là avait été avertie que dans les mois qui s'en venaient, il y aurait quelqu'un, genre médium, qui se présenterait à elle et tout. Mais qu'importe. La personne est allée dans sa tête. Mais l'avantage, c'est que j'ai pu couper. Ça devenait un événement que j'avais vécu comme ça.

    00:23:46

    J'ai pu, oh, j'aurais été quelqu'un. Ça m'aurait bien plu. Non, non, non, on oublie ça. C'est passé. C'est passé, c'est passé, c'est tout. Pourquoi s'en faire ? Je rigole. Je ne sais pas si je rigole ou si je pleure en t'écoutant, parce qu'à la fois, j'entends, mon mental comprend tout, puis mon cœur fait, c'est rude. Et en même temps, j'ai envie, en t'écoutant, de me dire, en vrai, ça doit être accessible. Mais la technique des bonhommes à lumettes, elle vient de mes vies passées comme moi, une bouddhiste. Parce que qu'est-ce qui est important dans le bouddhisme ? Une des facettes les plus importantes, c'est le détachement. Qu'est-ce qui arrive avec la technique des petits bonhommes à lumettes ? Moi, j'enseigne le bouddhisme sans parler du bouddhisme. Détachement. Détachement, on ne coupe pas l'amour.

    00:24:31

    On coupe l'attachement qui provient d'une blessure émotionnelle. Donc, on coupe ça. C'est ça qu'on coupe. Alors, après, soit que ça remet plus d'amour dans la situation personnellement, soit que ça nous rapproche de la personne ou la personne s'éloigne normalement, un ou l'autre, mais ça se fait en harmonie. Donc, ça me permet de me recentrer et de ne pas mettre mon attention sur la blessure, parce que je deviens ce sur quoi je porte mon attention. Si je mets mon attention sur la blessure, dans mon énergie, je vais manifester cette énergie de blessure-là. Et on en revient à cette histoire des vibrations, qu'en fait, on vibre enfin, on va emmener ce qu'on vibre. L'attachement, ce n'est pas de l'amour. Quelqu'un, des fois, des parents me disent « Oui, mais c'est normal d'être attaché à nos enfants.

    00:25:18

    » Non, c'est normal de les aimer. Et si on a de l'attachement, on risque par rapport à nos enfants d'exercer une forme de contrôle consciemment ou inconsciemment. Et ça, ce n'est pas de l'amour. En tant que parent, il faut que je m'occupe de mes enfants, il faut que je m'occupe de leur donner une certaine éducation, les nourrir, une certaine sécurité. C'est OK, ça. Mais d'être attaché, non. De vouloir ce qu'il y a de mieux pour eux. – Oui, parce que dans l'attachement que tu évoques qu'on peut avoir avec nos enfants, cela signifie par exemple avoir des grandes attentes sur leur vie professionnelle, etc. On voit les dégâts que cela peut faire après.

    00:25:53

    – Oui, mais moi, si je suis médecin et que j'ai un garçon, c'est un garçon, je voulais qu'il devienne médecin. Mais lui, il veut être mécanicien. C'est ça qui lui fait plaisir. Mais il y en a qui sont devenus, en fait, la profession de leur père, mais pas parce que c'est ça qu'ils voulaient faire, mais parce que c'est leur père, c'est ça qu'ils voulaient. – Et cela les a rendus malheureux. – Après, ça va mal dans le couple, ensuite ça va mal, ça développe des maladies, ensuite ça va. – C'est simple, en fait, quand je t'écoute, j'ai l'impression que c'est super simple. – Oui, mais il faut être à l'écoute. 90 % de notre fonctionnement est régi par le subconscient.

    00:26:24

    Et j'attire ou je deviens ce que j'ai pas accepté en 0 et 12 ans. Des blessures que j'ai eues en 0 et 12 ans. Toute la programmation que j'ai au point de départ, il faut faire le ménage là-dedans. Plus je fais le ménage là-dedans, plus la situation devient claire pour moi. Quand je dis « moi », c'est chacun d'entre nous. Et des fois, c'est pas évident parce que je peux faire un certain travail sur moi et j'ai l'impression que ça n'a pas fonctionné. Je suis bouleversé quand tel événement arrive. Bon, fais que là, je suis un atelier, par exemple, un atelier de développement personnel et tout, et je travaille le souci émotif qui a rapport à ça et tout, je me dégage et tout.

    00:27:00

    Puis là, je me dis « ah, c'est un beau travail que j'ai fait ce week-end, voit-tu là ? ». Et puis là, il arrive l'événement, l'événement semblable en question et là, je suis encore bouleversé. Il me semblait que j'avais travaillé ça, il me semblait que c'était fini. Et là, à un moment donné, quand ça m'est arrivé, j'ai demandé à voir l'image. C'est comme un iceberg. Si, supposons que c'était un événement qui avait rapport au rejet, l'iceberg, c'est marqué « rejet », mais il y a juste une pointe qui dépasse. Alors, je fais un travail sur moi, je fais un travail sur moi, j'enlève une partie sur le dessus de l'iceberg, mais il en reste une autre partie, il remonte. Peut-être qu'avant que je fasse l'atelier, quand il arrivait une situation comme ça, de rejet, j'en avais pour quatre jours à Marmette.

    00:27:39

    Après l'atelier, j'en ai pour trois jours à Marmette. Et je travaille sur moi, je travaille sur moi, j'en ai pour une journée à Marmette. Je travaille encore sur moi, je travaille encore sur moi, mais j'en ai une heure pour une heure à Marmette. C'est parce que le morceau de l'îceberg est diminué à chaque fois. Mais ce qui est marqué sur l'îceberg, le rejet, je le vis tout le temps comme si c'était la première fois. Vois-tu, là ? Du moment que je fais quelque chose pour moi, j'en ai un bénéfice, mais des fois, c'est pas évident. Je le vois pas, le bénéfice que j'ai. Merci, parce que ça donne confiance. Parce que, tu sais, on a l'impression de tourner en rond, mais en fait pas.

    00:28:08

    Il y a une autre image que je mets dans un livre, c'est comme un verre, un verre transparent, mais qui est rempli de glaçons. Les glaçons, c'est peut-être les blessures que j'ai vécues émotivement. Quand je travaille sur moi, les glaçons du dessus, parce que je regarde sur le dessus, c'est plein de glaçons. Quand je travaille encore sur moi, je fais fondre quelques glaçons sur le dessus, je regarde le dessus du verre, c'est encore plein de glaçons sur le dessus du verre. Mais je me dis, mon esprit scientifique, il faut qu'il y ait un changement quelque part. Parce que j'ai fait quelque chose. Le changement, il est où? C'est que là, au fond de mon verre, à mesure que je fais des changements sur moi, il y a de moins en moins de glaçons dans le fond du verre.

    00:28:44

    Mais il y en a toujours autant sur le dessus. Ça représente quoi, le fond du verre? Ça représente ma voix intérieure. C'est de plus en plus clair à l'intérieur de moi, à mesure que je travaille sur moi. Même si je regarde en surface, et ça a l'air d'avoir autant de glaçons qu'avant. Il n'y en a pas autant dans le verre au complet, parce que les glaçons, ils flottent. Mais la quantité d'eau, l'eau augmente, et donc ça devient plus clair en moi, ce qui se passe. C'est ça, l'avantage du travail qu'on fait sur soi. Merci, ça fait du bien d'entendre ça, de se dire qu'en fait, on ne travaille jamais à perte, là où parfois, on pourrait avoir l'impression de ramer, ramer. C'est pour montrer aussi que c'est possible.

    00:29:21

    C'est possible de faire des changements. Je suis obligée de rebondir sur deux trucs que tu as dit. Le premier, tout à l'heure, tu évoquais une situation personnelle où tu avais eu besoin d'en parler à un thérapeute. Toi, tu continues à te faire accompagner au-delà de tes présences, invités. C'est visible. Pourquoi, mon Dieu? Je fais un très, très grand travail sur moi. Encore maintenant? Constamment, constamment. Quel type de thérapeute tu vas voir? Moi, depuis un an, j'avais un thérapeute qui était un voyant clairvoyant clairaudien. Il était clair de tout. Il y a toujours moyen d'expansionner sa conscience, de devenir plus équilibré. La conscience grandit. On n'a envie qu'à travailler au niveau cosmique, des choses comme ça. Ce n'est pas toujours conscient dans le physique, mais c'est un peu comme ça.

    00:30:05

    Dans l'énergie, ça se passe quand même. Ce que tu veux dire, et je trouve ça génial, c'est que le chemin n'est jamais terminé. Il n'y a pas comme une destination. On va toujours continuer à expanser. Les maîtres que j'ai pu rencontrer en Inde, c'est intéressant. Ils font un travail très intéressant sur eux, mais souvent, ça ne va pas plus haut que le mental. C'est déjà bien, très, très bien, le mental. C'est à ce niveau vibratoire- là, mais dans la charte des plans, au-delà du mental, il y a le plan de l'âme, il y a les montres pures de Dieu. Moi, je pense que je suis rendu au bout du bout. Je ne chercherai pas plus loin, parce que je suis rendu au bout.

    00:30:40

    Mais quand certains maîtres nous montrent qu'il y a quelque chose de plus loin, de plus grand, parce que mon objectif, c'est la réalisation de soi, la réalisation de Dieu, mais ça passe d'abord et avant tout par la réalisation de soi. Ensuite, la réalisation de Dieu. Ces gens-là, ils ont fait un bon bout de chemin, mais il en reste un bout à faire. Des fois, les gens ne savent pas qu'il y en a un bout à faire. C'est comme des gens qui ont des expériences hors du corps, tout ça, et surtout sur le plan astral, ils sont certains qu'ils sont rendus au ciel. Mais tant mieux, c'est sûr que c'est beaucoup plus lumineux, les couleurs sont beaucoup plus belles, c'est beaucoup plus agréable, tous les paysages et tout, c'est tellement beau sur le plan astral.

    00:31:20

    Mais il y a le plan causal, il y a le plan mental, il y a le plan d'Éric, il y a le plan de l'an, mais il y en a qui pensent qu'ils sont rendus au ciel. C'est une partie du cheminement. J'en parle, j'ai fait une vidéo, si tu l'en pensais, qui s'appelle « La réalisation de soi ». Je peux être réalisé dans ma conscience la grandeur d'une boule de golf, je peux être réalisé la grandeur d'un ballon de foot, je peux être réalisé la grandeur d'un édifice. Je suis toujours réalisé, mais je peux être de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus réalisé, à un degré de plus en plus grand. C'est l'expansion que tu évoquais tout à l'heure. Voilà, c'est ça. Merci. Oui, c'est l'expansion.

    00:32:04

    Moi, je t'écoute, je me dis, mais pour moi, Jacques, en fait, il est médium. Tu nous parles de tes amis de là-haut qui viennent te parler, qui te soufflent pas mal de messages, qui te soufflent des idées de livres et tout ça, mais ce n'est pas comme ça que tu le vois, toi. J'ai appris beaucoup d'être en canalisation. Oui, en canalisation. Le chanling, c'est être en contact avec son moi supérieur ou un guide spirituel de haut niveau. Tandis que la médiumnité, ça peut vouloir dire aussi, être en contact avec une personne décidée ou des choses comme ça. Je ne fais pas ça. Si quelqu'un me demande, Jacques, qu'est-ce que tu vois pour moi dans six mois ? Peut-être que je ne verrai rien.

    00:32:43

    Je vais dire, trouve-toi un bon voyant, une bonne voyante, prends une consultation et il va peut-être t'aider plus que moi. Moi, je sais ce que j'ai besoin de savoir quand c'est utile de le savoir. Quand ce n'est pas utile de le savoir, des fois, il y a des gens autour de moi qui voient quelque chose que moi, je ne vois pas. Parce que c'est mieux que je ne le vois pas parce que j'aurais pris une décision qui n'était pas appropriée de le faire. Tu n'as pas besoin de cette info à l'instant T. Voilà. Alors, OK, tu n'es pas médium, mais tu es bien connecté. Oui, si les gens me demandent si je suis médium, je dis non, mais j'ai beaucoup d'intuition.

    00:33:15

    Tu sais, je rigole souvent parce que je me rends compte à quel point, et puis tu ne viens que confirmer ça, les thérapeutes que je rencontre grâce à la petite voix, ce que je comprends, c'est qu'au plus ils sont au contact des humains, de leur souffrance, au plus ils aiguisent comme un canal, mais, ils ont souvent beaucoup de mal à mettre ce mot-là de médiumnité, comme si c'était mal compris, tu l'as dit, tu vois, ce n'est pas de la vaillance, etc., mais parfois aussi mal perçu ou difficile à assumer. Moi, je me sens à l'aise de dire que j'ai beaucoup d'intuition. Ça fait des années, c'est comme ça. Mais si on me dit médium, je ne suis pas prêt à caisser et à mettre cette étiquette-là sur moi.

    00:33:53

    De toute façon, tu n'aimes pas les étiquettes. Non, ça ne colle pas sur moi. Eh bien, partons avec l'intuition, c'est pas mal. En conférence, à un moment donné, ma première conférence que j'ai faite devant un groupe de 500 personnes, 500 personnes au niveau spirituel en septembre 78, à un moment donné, en plein milieu de la conférence, la voix arrive encore et ça dit « Ce que tu dis, ce n'est pas ça qui est important. C'est ce qui se passe qui est important. Plus que ce que tu dis, tu pourrais rester le restant de la conférence en silence et ce qui est important continuera de passer. » Bon, j'ai arrêté de parler. Je me suis rempli de ma conférence, mais j'ai arrêté de parler.

    00:34:22

    Mais là, ça a duré juste quelques secondes. La voix a repris « Oui, mais les gens, ils s'attendent en face de toi à ce que tu leur dises quelque chose. » Là, j'ai continué, mais ça a paru que la salle c'est comme si j'avais eu un moment de réflexion. Alors, par après, j'ai su que ce n'était pas ce que je disais qui était important. Quoi que je ne dis pas n'importe quoi en conférence, mais ce n'est pas ça qui est important. C'était superficiel, en fait. Oui. J'évalue que ce que je dis, c'est 10 % de la conférence. Ce qui se passe dans la conférence, c'est l'autre 90 %.

    00:34:49

    Tu ne dirais pas que c'est ce qui se passe dans l'échange qu'on a depuis tout à l'heure, un peu? Bien sûr. Jacques, j'aime bien terminer mes entretiens avec quelques questions rituelles. La première me fait rire parce qu'elle est un peu ridicule, donc je vais te la formuler autrement. D'habitude, je demande à mes invités s'ils écoutent parfois leur petite voix. Là, on a la réponse. Ma question serait du coup plutôt, comment tu l'écoutes ? Comment tu te mets à l'écoute de cette petite voix ? C'est comme si je l'entends ou je la ressens. J'ai fait tellement de ménages sur moi que maintenant, quand une idée me vient, c'est rare que ça peut être pourvoyé par le mental. Ça fait que j'ai beaucoup plus de chances d'être à l'écoute.

    00:35:25

    Et tu n'as pas besoin de te mettre dans un état de trance ou quelque chose ? Oui, c'est ça. Tu es en train de faire de la cuisine, ça te vient. La connexion est ouverte tout le temps. Est-ce que tu as un rituel ? Tu vois, tu nous dis que cette connexion est tout le temps présente, mais est-ce que tu as un rituel quotidien qui t'aide à te recentrer ? Non. Il faut que ça arrive que je faisais des contemplations tous les jours, pendant certains jours. J'intégrais le corps énergétique de mon mentor spirituel à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a un livre, en dehors de ceux que toi tu as écrits, un livre qui t'a profondément inspiré, éclairé sur ton chemin de vie ? Oui, oui. La vie des maîtres.

    00:36:07

    Je me suis retrouvé beaucoup là-dedans. La vie des maîtres. Ma toute dernière question, Jacques, très terrestre, mais est-ce que toi, Jacques, tu es heureux ? Je suis toujours à la recherche de ça pour plus de plénitude. J'ai vu le jour, on m'a montré l'image quand j'atteindrais ce point-là. On m'a montré l'image. Alors, à ce moment-là, tout ce que je vais avoir vécu auparavant, ça va être pratiquement effacé, ce ne sera plus important. Ça va être le point où je suis arrivé. OK, c'est ce à quoi tu aspires. C'est ça. Merci beaucoup, Jacques, pour ton temps, ta générosité, ta sagesse, enfin voilà, tout ce qu'on vient de partager. Merci beaucoup. C'est un plaisir. Une bonne continuation. Merci à tous ceux qui écouteront ces paroles. Ils peuvent percevoir aussi que je serai avec eux.

    00:36:59

    On était bien avec toi, là. Merci.

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    Développement personnel • spiritualité • thérapie alternative • santé mentale • jacques martel • bonhommes allumettes • thérapeute québecois • thérapie québec • thérapie alternative québec • médecine de l'âme • soin énergétique • attachement émotionnel • relations toxiques

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    🚩 Attention, ce que vous entendez dans La petite voix ne se substitue pas à une thérapie ou un coaching, encore moins un avis médical. Au moment de vous tourner vers un thérapeute, faites appel à votre discernement, à votre bon sens et à votre esprit critique. Au moindre doute, stoppez les séances et parlez-en avec un proche ou un professionnel de santé.

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    Aujourd’hui, j’accueille Jacques Martel dans La petite voix.

    Peut-être que ce nom ne vous est pas inconnu. Vous avez peut-être déjà consulté Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, ou entendu parler de sa célèbre technique des "bonhommes allumettes" pour couper les liens d’attachement.

    Ce Québécois, formateur, auteur, conférencier et bien plus encore, vous l’entendrez, a pourtant démarré son parcours comme ingénieur électricien pour s’accomplir dans le développement personnel et la spiritualité.

    Bienvenue dans un échange riche et passionnant, tellement que j’ai décidé de vous proposer cette conversation en deux parties.

    Dans cette première partie, avec Jacques, nous allons parler d’un enfant déjà très intuitif, d’étiquettes qui ne collent pas et d’une quête de sens qui l’a amené à se mettre au service des autres.

    Rendez-vous dans une semaine pour la 2ème partie de cet échange.

    Quelques notes sur cet épisode :

    le site internet de Jacques : https://jacquesmartel.com/

    la nouvelle et 3ème édition de son livre : Le Grand Dictionnaire des Maux et des Maladies

    Jacques sera dans le sud de la France pour des conférence fin février / début mars 2025 - A voir sur son site internet

    RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE 1/2 AVEC JACQUES MARTEL

    00:02:02

    Bonjour Jacques, et bienvenue dans La Petite Voix. Oui, bonjour ma belle. Je suis honorée de t'accueillir dans La Petite Voix et puis encore plus parce que c'est toi qui m'accueilles chez toi aujourd'hui. Oui, ça fait spécial de faire une entrevue chez moi à Saint-Jean, île d'Orléans, tout près de la ville de Québec. J'aime que le temps fasse un arrêt sur l'image. C'est magnifique. De là où on est, c'est magnifique. On est de chez toi, là. On a le fleuve Saint-Laurent juste là, à nos pieds. Et puis moi, je me retrouve en face de toi. Merci La Petite Voix de me faire vivre ces moments-là. Ce que j'ai découvert en préparant notre rencontre, toi, en France, tu es connue beaucoup, par exemple, pour les bonhommes allumettes.

    00:02:39

    Moi, combien de fois j'ai fait cet exercice-là, des bonhommes allumettes, puis on va en reparler plus en détail plus loin. Et bien sûr, t'es connue pour le grand dictionnaire des maladies et des malaises. Et donc moi, j'avais cette vision-là de toi. Et je ne sais pas pourquoi, je t'avais perçue comme un thérapeute, mais il y a toute une dimension un peu plus invisible que je n'avais pas perçue et puis que j'ai découverte en préparant notre entretien. Et puis là, déjà, les quelques minutes qu'on a passées ensemble, je me dis, OK, il y a toute une dimension de Jacques à côté de laquelle j'étais passée. Alors, on va découvrir tout ça ensemble aujourd'hui. Oui, certainement. Il y a une chose dans tout ce que j'ai découvert, c'est que toi, quand t'es arrivé dans cette vie-là, déjà, t'étais un enfant connecté.

    00:03:18

    Est-ce que tu peux parler de ce petit Jacques-là ? Disons que, naturellement, quand j'étais jeune, j'étais quelqu'un de curieux. Je cherchais à comprendre ce qui se passait à l'entour de moi. Je cherchais à comprendre qu'est-ce que je pouvais ressentir ou qu'on puisse m'expliquer ce que je ressentais, mais il n'y avait personne dans mon entourage pour expliquer ça. Alors, c'est pour ça que dans les années, plus dans la vingtaine, des débuts vingtaines, j'ai commencé à chercher, à être intéressé par l'aspect ésotérique, ne serait-ce qu'à l'âge de 15 ans où j'avais des soucis de constipation. On m'avait amené voir un radiesthésiste. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est un radiesthésiste, c'est comme le professeur Tournesol dans Tintin avec son pendule.

    00:04:02

    Et avec son pendule, il allait voir qu'est-ce qui allait, qu'il n'allait pas, ou quoi. Puis, quand il trouvait quelque chose, il allait chercher une petite bouteille de témoin pour savoir quelle plante, c'était mieux pour ça. Et là, je me souviens, à 15 ans, je disais « Wow ! On peut avoir plein d'informations comme ça, juste de cette façon-là. » C'est extraordinaire. Et à partir de là, j'ai été davantage conscient de toutes les possibilités qu'il pouvait y avoir. On appelle ça dans l'invisible. Le radiesthésiste dans l'invisible. Et j'ai continué ma recherche. Je reviens à cet enfant dont tu parlais parce que je trouve souvent qu'il y a tellement de choses à notre racine. Tu dis que tu avais cette intuition, cette sensibilité.

    00:04:45

    Est-ce que c'était des émotions exacerbées sur lesquelles tu avais du mal à mettre des mots et donc qu'il était difficile à gérer ? Ou c'était beaucoup plus fin que ça et c'était comme une ouverture à ce monde invisible-là déjà que tu avais ? Je te dirais que consciemment, c'était plus des ressentis que j'avais à l'entour de moi qui m'affectaient. J'avais mis ça sous le compte de « Je suis quelqu'un de sensible. » Je ne me posais pas plus de questions. Mais le temps passant, je m'étais mis à chercher. À chercher plus. Vous étiez une grande famille ? Tu avais beaucoup de frères et sœurs ? J'ai deux frères. Un qui est plus vieux, un qui est plus jeune. On n'était pas dans cette dynamique-là. Moi, oui, mais je passais un peu pour particulier.

    00:05:27

    Voilà, c'est ce que j'avais te demander. Est-ce qu'il y avait ce truc de se sentir un peu différent ? Oui, certainement. Et on me voyait comme ça aussi. J'avais eu comme un accident d'automobile, une auto qui m'avait frappé. Et c'est comme si, quand on me trouvait un peu bizarre, c'est comme si on n'osait pas dire que ça pouvait provenir peut-être de l'accident d'automobile que j'avais eu. Mais peut-être que ce n'est pas ça qu'ils pensaient. Ce n'est pas ça. La particularité, c'est que si quelqu'un, des fois, ça fait peur aux gens, mais si quelqu'un essaie de me mettre une étiquette. Jacques Martel, il est comme ci, il est comme ça. L'étiquette, elle ne colle pas sur moi. Des fois, ça fait peur aux gens parce que est-ce qu'il veut m'aider ou il veut me contrôler ?

    00:06:08

    Est-ce qu'il veut mon argent ? Ou est-ce que c'est ci ? Ou est-ce que c'est ça ? Ça fait qu'ils ont peur. Ça fait monter des peurs quand les gens ne me connaissent pas. Ou des fois, je suis très familier avec quelqu'un que je rencontre et tout ça. Surtout en France, c'est moins habituel. Ici, au Québec, tu rencontres quelqu'un sur la rue, tu vas parler des choses, tu vas même parler des trucs personnels, ça va. Mais en France, on va dire « Oui, comment ça se fait ? Il est si familier avec moi. Qu'est-ce qu'il y a derrière de la tête ? Qu'est-ce qu'il veut ? » Alors que non, pas vraiment.

    00:06:42

    Mais bon, les gens ne sont pas habitués. Les gens, c'était très important pour eux d'essayer de me comprendre. Ils ne sont plus là parce qu'ils n'ont pas réussi. Parce que même moi, je n'ai pas réussi. Quand on me connaît mieux, on sait mieux qu'on peut me faire confiance. Comme je fonctionne beaucoup, beaucoup avec l'intuition, l'intuition, c'est au-delà du mental. On me dit de faire quelque chose, je le fais. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais je le fais. Je le fais, je le mets en avant. Des fois, on peut avoir des réponses plus tard, mais je fonctionne beaucoup comme ça, y compris dans mes ateliers. Des fois, je fais des trucs avec des gens que je n'aurais pas jamais faits ou des mots que j'utilise. Pas habituellement.

    00:07:20

    Il y a une personne, à un moment donné, je m'écoute beaucoup intérieurement, ça fait réagir, mais ça fait monter en moi des émotions. Ce n'est pas moi qui contrôle. J'étais devant une personne et je me suis mis à parler fort, avec un certain ton de voix, avec des mots que je n'utilisais jamais. Et là, la personne dit, voilà, comme mon père. J'ai manifesté l'énergie de son papa pour ce qu'elle avait à prendre conscience. Mais moi, je n'ai pas besoin de savoir que c'était l'énergie de son père au point de départ. J'ai juste besoin de savoir que je dois être à l'écoute de ma voix intérieure. C'est tout. Le reste, tant mieux si on sait pourquoi. Sinon, c'est ma voix intérieure. Voilà, j'écoute.

    00:08:04

    Ça veut dire que du coup, si je reviens à ton enfant, ce truc de faire confiance à cette intuition-là, qu'importe si peut-être ça dérange ou ça crée des incompréhensions autour de toi. Déjà petit, tu avais cette conscience-là que c'était OK et qu'il fallait que tu fasses confiance à cette intuition-là ? Des fois, je ne savais pas trop si c'était de l'intuition ou si c'était de la schizophrénie. Ah mince, il vaut mieux un côté que de l'autre quand même. J'ai décidé que c'était plus le premier et j'ai fait des démarches dans ce sens-là pour essayer vraiment de comprendre ce qu'est-ce qui se passait ou comment le développer. Ça m'a permis de trouver mon chemin. Mon chemin avec des choses qui se manifestaient en moi parce que c'était utile.

    00:08:46

    Et puis, les personnes, les perceptions que j'ai, c'est des perceptions dont j'ai besoin à l'occasion, mais pas, je me souviens, pendant des années, il y a des années, quand je donnais des ateliers, j'avais une personne, une dame qui, elle, quand elle donnait des consultations à Reiki, le Reiki, c'est une technique de guérison par imposition des mains, utilisant l'énergie universelle neutre sans intention, donc je suis maître Reiki aussi, elle a dit, ah, quand elle a fait l'imposition, il y a des images qui lui montrent, il y a des images, tout ça. Quand je faisais des images, des méditations guidées, il y avait beaucoup d'images qui lui venaient et tout ça. Puis là, je me suis mis un moment dans la pensée, je me suis dit, ah, comment ce serait si j'avais les mêmes perceptions que Denise et là, mes mains se sont mises de côté, le pomme de main ouverte, non, ça serait trop.

    00:09:35

    Dans son fonctionnement, elle, c'était OK, elle l'a géré. Mais moi, si on m'avait donné ça en plus, je suis donné pendant des années des ateliers sur les rêves. Et à un moment donné, je dis : non, là, c'est assez. Écoutez, j'ai suffisamment de mes journées, j'ai à voir plein de choses. La nuit, laissez-moi tranquille. Alors, j'ai techniquement arrêté de rêver. Sauf que quand j'ai un rêve et que je m'en souviens, c'est parce qu'il faut que je fasse attention ; on prévient d'un accident qui peut arriver en auto et dans les heures qui suivent. Je sais parce que je fais attention où l'accident aurait pu arriver et j'ai fait attention de aller lentement ou de vérifier plus quelque chose que j'aurais peut-être pas vérifié ; là, j'aurais eu un accident là-dessus.

    00:10:18

    Alors, je suis averti comme ça. Mais autrement, laissez-moi tranquille. Je veux dormir. Sauf que, est-ce que petit, tu avais déjà cette capacité-là de trier, de dire, OK, j'ai des perceptions mais il y a des moments où je n'ai pas envie de les avoir ? Non, pas autant que ça. Mais c'est ça. Donc, en fait, tu te les prenais un peu violemment, presque, j'en ai envie de dire. J'étais pendant, dès le début de ma jeunesse, je me demandais qu'est-ce que je faisais dans ce monde et je te dis ça, mais au moment où j'ai été baptisé, deux jours après ma naissance, le prêtre a demandé par trois fois à mon père, devant les témoins, si j'étais son fils.

    00:10:54

    Alors, la troisième fois, mon père aurait répondu : 'On ne peut jamais être certain du père mais toujours de la mère.' Vous pourrez vérifier auprès de ma femme. Parce que mes parents, ils recevaient souvent des bébés nouveau-nés qui provenaient de filles-mères. Alors, il n'y a rien qui garantissait au prêtre que c'était effectivement le bébé de Jeanne Gamache et Noé Martel. Même si l'on l'avait enceinte, elle aurait pu faire une fausse couche, soit un autre bébé. Et eux autres, ils devenaient les officiants religieux et civils. Parce que le baptistère qu'on avait, c'était le certificat de naissance aussi. Donc, il est enregistré dans le livre civil aussi. Et là, je me suis dit, et voilà que dès les premiers jours de ma vie, on a déjà commencé à se demander qui j'étais.

    00:11:37

    Mais moi, comme bébé, maintenant, j'ai réalisé des années et des années plus tard, comme bébé, je l'avais entendu ça. Je l'avais entendu, c'était enregistré. On se demandait qui j'étais. On ne s'en souvient pas nécessairement. Consciemment. Mais si on irait en thérapie ou en hypnose ou tout ça, ça nous reviendrait, ça. J'ai même une personne, à un moment donné, dans un atelier, retrouver l'enfant en soi. Parce que on dit, j'attire ou je deviens ce que j'ai pas accepté en 0 et 12 ans. Donc, on va guérir des blessures. Et une personne, une participante, qui est la même qui est tantôt que je mentionnais, elle est allée au moment de sa conception. Elle a vu comment c'était fait, sa conception. Bon, est-ce que j'ai vrai ?

    00:12:14

    Est-ce que c'est pas vrai ? Elle est allée vérifier auprès de sa maman. Maman, ça peut-il, quand vous m'avez conçu, il s'est passé telle chose, telle chose. Qui t'a dit ça ? Qui t'a dit ça ? Bon, il y avait une forme de vérité alors, là. Mais elle, elle l'avait enregistrée. Tout est enregistré. Même si on n'a pas le souvenir conscient, tout notre corps, nos cellules, c'est écrit, ancré dedans. Tout est enregistré. Ce serait pas pratique d'avoir tout ça consciemment dans notre tête. Ça ferait un gros disque dur à avoir. Oui, mais on aurait de la difficulté à fonctionner. Que ce soit dans cette vie-ci, pour les événements qui sont passés, si on avait tout enregistré. Si tout était clair, consciemment, c'est la même chose pour les vies passées.

    00:12:53

    Si on s'en souvient, puis ça nous aide, tant mieux. Mais si on s'en souvient pas, bien, c'est OK aussi. On peut vivre notre vie quand même. Mais est-ce que ce n'est pas le chemin de notre vie que de réussir à un moment donné à reconnecter avec cette essence-là, pour comprendre le sens de qui on est, qu'est-ce qu'on fait là et pourquoi on est là ? C'est un peu ce que tu es en train de nous raconter dans ton histoire à toi. Oui et non. Pas nécessairement. Parce que je peux vivre une vie normale, avoir une éducation normale, m'être marié, avoir des enfants, avoir un certain boulot. Et je peux en venir à me connecter spirituellement à l'énergie divine, à mon moi supérieur, sans être obligé de connaître les vies passées ou de connaître plein de choses.

    00:13:35

    C'est disponible à n'importe quel temps. Le fait de s'intéresser à ces sujets-là, puis d'avoir des réponses, ça peut permettre une plus grande ouverture. Comme moi, j'étais pendant des années que quand je dormais, je dormais les bras en croix sur mon thorax. Ah oui, mais après, j'ai appris que j'avais vécu en Égypte. Donc c'est quoi ça? C'est les pharaons que tu es en train de décrire? Oui, moi j'étais le pharaon tout en carton. J'ai rencontré une voyante très puissante en 90 et je vais lui demander à elle. Elle dit oui, oui, c'est vrai. Elle dit oui, elle dit que tu es mort empoisonné et tout et tout. J'ai dit moi, j'ose pas en parler. D'avoir été quelqu'un de célèbre comme ça. Oui, oui, elle dit tu pourrais en parler. Je le mentionne comme ça.

    00:14:17

    Mais bon, je veux dire, ça ne met pas des thunes dans mon compte de banque. Mais bon, ça me permet de comprendre des choses. Moi, j'avais 20 ans quand je dessinais des tables magnétiques avec des courants électriques qui passaient en vue de faire des guérisons et tout et tout. Ça, ça vient d'une de mes vies en Atlantide. Ce que tu es en train de dire, c'est qu'en fait, nos vies antérieures, même si on n'en a pas le souvenir. Oui, il peut rester une empreinte de ça. De 2003 à aujourd'hui, on est en 2024, j'ai fait 10 voyages en Inde. Mais 50 % de mes racines actuellement en énergie sont en Inde. Mais moi, du moment que je suis arrivé en Inde en 2003, je me sentais chez moi, mais je ne savais pas pourquoi.

    00:14:56

    Mais j'ai appris ça beaucoup, beaucoup après que j'avais ces énergies-là. Quand j'ai demandé à mon thérapeute qui m'a dit ça, j'ai dit : Ben, pourquoi que si j'ai 50 % de mes énergies de base sont en Inde, que je ne suis pas né là-bas ? Il dit : C'est parce que si tu étais né en Inde, tu n'aurais pas sorti tous les livres que tu as sortis pour aider à l'ouverture de la conscience occidentale. Ça donne une explication. D'ailleurs, mon nom que j'ai reçu en Inde en 2003, c'est Suryamritananda Swamiji. Alors, ça veut dire la lumière éternelle. Revenons-en au petit toi terrien, là. Quand, à un moment donné, il a fallu faire des choix de vie pro, parce qu'on est quand même dans ce monde-là matériel, toi, ta vraie aspiration, c'était d'être sur scène ou d'être acteur, d'être comédien, si je ne dis pas de bêtises.

    00:15:43

    C'est intéressant que tu dises ça, parce que moi, mon intérêt, mon intérêt personnel aurait été de devenir comédien. Mon intérêt personnel. Mais je m'étais dit, ah, être comédien, je risque d'être pendant une dizaine d'années à avoir pratiquement pas de revenus avant de me faire un nom et tout, et tout. Bon, voilà. C'est pas nécessairement évident. Tant mieux les gens qui s'y risquent, là. C'est pas nécessairement évident. Fait que j'ai décidé que j'irais à quelque chose de plus technique. Donc, j'étais allé en sciences et ensuite à l'université, j'étais en génie électrique. Bien là, il y a plus de chances que j'en emploie. Mais même après avoir eu, bien, chez nous, au Québec, on appelle ça un bac, mais chez vous, ça n'a pas l'air. Non, c'est l'équivalent du diplôme universitaire, si je ne dis pas de bêtises.

    00:16:27

    Oui, c'est ça. C'est pas le bac comme nous, on l'a à la fin du lycée, oui. C'est le diplôme universitaire. Quand j'ai eu ça, bien, j'ai été dix ans à vivre quand même. Finalement, fin mot de l'histoire. J'ai pris une décision, franchement, j'ai compris par après, des années après, parce que j'avais de la difficulté à m'ancrer. Si j'avais étudié dans un autre domaine que les sciences, j'aurais peut-être été encore plus volatile, tout ça, ça aurait peut-être mis ma vie en danger à quelque part, mentalement. Tandis que les sciences, bien, c'est plus concret, tout ça. Et j'ai compris par après que ça avait été une façon, pour moi, l'électricité, entre autres, en méta-physique, l'électricité, c'est la recherche du père. Moi, mon père me battait, donc c'est comme si je recherchais le père.

    00:17:06

    Oh, tu avais un père violent. Oui. J'ai compris que les lois physiques que j'ai apprises en électricité, il y avait toujours un pendant au niveau spirituel. Enfin, là, c'est l'énergie qui circule dans tous les cas, non, c'est ça? Oui. Et puis l'électricité, il n'y a personne qui a vu l'électricité. On voit les effets. Ça va être le magnétisme, l'éclairage, le chauffage, des trucs comme ça. Comme au niveau spirituel, l'amour, on voit les manifestations de l'amour. Mais, à moins qu'on soit voyant, là, on voit dans l'aura de quelqu'un son énergie d'amour, mais autrement, on voit, tu sais, je peux avoir de la tendresse pour quelqu'un, je peux avoir des gestes spéciaux. On voit la manifestation de l'amour, mais l'amour, c'est quoi ? C'est comme les électrons dans les fils, on ne les voit pas.

    00:17:47

    Il y a de la manifestation de l'électricité. Alors, l'avantage que ça a, c'est que moi, si on me trouve un peu trop vaporeux, là, ou dans les nuages ou quoi, là, je leur dis, écoutez, moi, j'ai une formation comme ingénieur électricien. Je suis ouvert au niveau spirituel. Je peux aller d'un monde à l'autre. Et la technologie m'intéresse beaucoup aussi. Des fois, je regarde à la télé, plein, plein, plein d'émissions sur quand ils font, je ne sais pas, aussi bien faire des gâteaux que faire des autos. Toute la technologie, tout ce qui existe au niveau technologique, ça m'intéresse beaucoup. Et j'ai toujours vu qu'au niveau spirituel, le niveau spirituel et le niveau matériel, à un moment donné, se rejoindraient. C'est la même chose.

    00:18:29

    À un moment donné, la matière, quand on scrute la matière, quand on va le plus profond possible, plus loin qu'au niveau des électrons, des protons, plus loin que ça, plus loin que ça, à un moment donné, il n'y a comme plus de matière, mais il y a encore quelque chose. Et ce quelque chose-là est invisible. Ça fait que à un moment donné, ça ressemble plus avec l'énergie quantique. On est comme dans une autre dimension. Donc, on rejoint plus ça. Moi, l'image que j'avais, c'est comme, on est juste en audio, mais imaginons un point, il y a deux lignes qui partent de ce point-là, opposées. Mais à mesure que les deux lignes grandissent, ils forment comme un cercle et à un moment donné, ils se rejoignent au-dessus du cercle.

    00:19:13

    Et c'est ça qui vient se passer. La matière et le spirituel ne font qu'un. Et je dis ne font qu'un. Je ne sais pas, moi, si toute la matière est remplie de vide. C'est hyper intéressant, ce lien que tu fais et à travers ton parcours, entre ce qui est visible, matériel et puis tout ce qu'on ne voit pas, mais à quel point ces mondes-là ne sont pas opposés. Et des fois, en conférence, leve la main ceux qui sont capables de voir au travers de la matière. Souvent, il n'y a pas des mains qui se lèvent. Quand je suis en auto, je regarde au travers mon pare-brise. Ici, on voit les fenêtres, on voit le fleuve. Toi, tu portes des lunettes, tu vois à travers la matière. C'est juste une question de compréhension.

    00:19:55

    C'est vrai. Parce que si je me dis que c'est impossible de passer au travers du mur, je ne pourrais pas passer au travers du mur parce que c'est impossible. Et ceux qui le font, c'est parce que pour eux, c'est possible. Le taux vibratoire du corps physique même, il devient un taux vibratoire égal comme à une fréquence de radio qui, elle, passe au travers du mur. Parce qu'en tant qu'âme, on est partout. C'est toute une question de perception. Donc, de s'ouvrir aux lois spirituelles, de ce qui existe, des possibilités, tout ça, alors, on se dirige vers plus de liberté, plus d'amour, plus de sagesse. C'est ça l'avantage de s'intéresser à ces aspects-là de la vie. Et en même temps, c'est intéressant de voir à quel point toi, tu as su utiliser, j'ai même envie de dire transformer, ce que tu as appris de plus technique et matériel à travers tes études d'ingénieur.

    00:20:45

    Je reviens juste sur ces histoires d'études d'ingénieur versus Jacques, futur comédien. On sent, tu le racontais dans ton enfance, puis on l'entend là aussi, tu étais pris d'un côté entre ton envie, ton intuition, ce qui t'appelait, et puis la réalité. Mais ce qui m'appelait, je ne comprenais pas d'où est-ce que ça venait. Mais avec le temps, à un moment donné, je me disais, dans ma vie, je ne me souviens plus dans quelles années, je me disais, ce qui me vient comme information, c'est vrai à 50 %. Et plus tard, c'est vrai, c'est à 60 %. Et plus tard, plus tard, à 75 %. À chaque fois que j'ai l'information qui me vient de telle façon. Et à un moment donné, c'est vrai à 95 %.

    00:21:26

    Et à un moment donné, l'intuition, la façon qu'elle m'arrive, c'est vrai à 98 %. Alors après, les gens, quand je dis des choses à des gens, ils disent, non, non, Jacques, tu n'as pas raison, c'est ça. Je ne m'obstine pas, mais bon, chacun a sa vérité. Moi, j'ai ma mienne et ça convient comme ça. C'est juste qu'il faut s'habituer à savoir comment être à l'écoute, à la voix intérieure. Est-ce que c'est ma voix intérieure? Est-ce que ce sont mes parts qui ont rapport à mon mental ? C'est ça, à un moment donné, qu'on a à apprendre à décoder. Ça, c'est le boulot d'une vie, hein ? Oui, bon, oui. Ou de plusieurs. Oui, oui, oui, ça peut être le boulot d'une vie, mais ça peut toujours venir instantanément.

    00:22:05

    En tant qu'âme, je peux tout, je sais tout, je suis partout. Tout peut arriver dans l'instant présent. Que ça n'arrive pas maintenant ou dans une heure, c'est possible. Que ça prenne 10 ans ou 20 ans encore, c'est possible. Mais ça peut arriver n'importe quand. Une forme d'illumination, peut-être, mais cette connexion directe, elle peut se manifester dépendant de l'ouverture qu'on a et de ce qu'on mérite. Ah, de ce qu'on mérite ? Je ne peux pas me contenter de ça. Il faut qu'on creuse. Ce qu'on mérite, ça peut venir de nos vies passées. Ça peut venir aussi de notre vie présente. Moi, on m'a dit qu'il y a 4 ou 5 fois que j'aurais été censé décéder. Mais bon, j'ai aidé les gens, je faisais ça. Mais c'est comme de l'argent en banque.

    00:22:50

    Tu arrives à un petit souci, tu as tout ce qu'il faut pour payer le petit souci qui t'arrive. Par exemple, tu as une voiture, tu as un accident, ça va te coûter, je ne sais pas, 3 000 euros de réparation, tu l'embanques, tu payes 3 000 euros, tu l'avais déjà en banque. Donc, c'est quoi ? On a une espèce de passif et d'actif, tu sais, comme un bilan comptable ? Oui, c'est ça. Un accident, si tu as de l'actif, tu peux le payer et tu restes ici, c'est ça ? Oui. L'avantage de rester ici, c'est que c'est le milieu qui est le plus propice pour notre évolution spirituelle. Alors ça, on l'entend souvent, mais est-ce que tu peux expliquer ce truc de notre âme a besoin de s'incarner sur Terre pour expérimenter ?

    00:23:27

    C'est ça que tu dis par là ? Oui, mais Hervéline, supposez que pendant toute mon enfance ou toute ma vie, je vis dans un très beau château avec des serviteurs et tout, de la nourriture pleine d'argent, j'ai tout ce que je veux à ma disposition. Ça va être quoi les défis que j'ai à relever dans ma vie ? Ça va être quoi les prises de conscience que je vais avoir à faire ? Alors qu'en étant ici, sur Terre ordinaire, c'est comme quelqu'un qui se retrouve au niveau du plan astral, tout est beau, tout est merveilleux, tout est splendide, tout est ici. Mais ce n'est pas le milieu le plus propice pour évoluer. Le milieu le plus propice, c'est d'être sur Terre avec tous les soucis que ça peut amener, avec tous les défis à relever, toutes les prises de conscience qu'il y a à faire, tout ça.

    00:24:05

    Alors il y en a qui ne sont pas obligés de revenir sur Terre, mais ils décident de revenir sur Terre parce que c'est plus rapide de remonter. C'est un des meilleurs terrains d'apprentissage. Alors il faut dire merci. Dans merci, dans M-E-R-C-I, c'est la même chose que A-M-O-U-R. On dit merci pour tout ce qui arrive. Dans le livre Le pouvoir des mots qui me libère, il y a une technique qui s'appelle la technique du merci. J'ai un accident, je ne sais pas pourquoi, je dis merci. Moi, il y a plusieurs années, à un moment donné, ici, l'hiver, il y a de la neige, bien sûr. Des fois, il y a du verglas. Je descendais des marches pour aller voir un optométriste et il y avait un petit peu de neige sur la marche, mais bon, je pensais que c'était juste de la neige.

    00:24:44

    Je metts mon talon et j'ai glissé. C'est des marches en béton et j'ai entendu : croc ! Je venais de me casser une jambe. La première chose, Hervéline, que j'ai dite, la première chose, je te garantis, j'ai dit merci. Mais je ne savais pas à quoi je disais merci. Je ne m'étais jamais cassé une jambe. Et c'est rendu un peu plus tard, au plus loin, que j'ai su que j'aurais dû avoir quelques côtes de cassé en plus. J'aurais dû avoir une commotion cérébrale aussi. Et j'ai seulement eu une fracture multiple de la jambe. On m'a posé une tige de 13 cm et 11 vis. Donc, merci, entre guillemets, j'ai eu seulement ça. Mais tout ça, c'est un cheminement.

    00:25:25

    Et puis, si je reviens au tien, tu le disais, ton intuition, elle était là dès le départ, etc., mais tu as eu besoin à un moment de comprendre ça. Donc, en parallèle de ce que tu as vécu dans tes études d'ingénieur, dans ton métier, il y a eu aussi toute une quête. Oui, mais Hervéline, à un moment donné, je me disais, c'est important pour moi de comprendre ce qui se passe. Supposons que je suis en voiture, puis il m'arrivait un accrochage avec quelqu'un. Je disais merci, mais là, je disais : écoutez, c'est sûr qu'il y a une raison, je ne la connais pas, mais donnez-moi au moins une raison. Une raison pourquoi c'est arrivé. Ah, bon, on me donnait une raison. C'est arrivé parce que telle chose. OK.

    00:26:00

    Donc, puis là, à un moment donné, j'avais un autre souci qui m'arrivait. Bon, donnez-moi une raison. Là, il m'en donnait deux. Pas une, deux. Ah, bon. Et là, un peu plus tard, j'avais un petit souci encore. Il m'arrivait un pataclan. Bon, donnez-moi une raison. Mais il m'en donnait quatre. C'est à cause de ceci, de cela, de cela et de cela. Et ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. Donc, des fois, il y a une chose qui arrive et il y a plein de raisons qui sont alentour de ça. On ne connaît pas ou on ne sait pas ou qui viennent de quelque part ou qui ont raison de je ne sais pas trop quoi. Bon, voilà.

    00:26:34

    Ce qu'on entend dans tout ce que tu nous dis là, c'est que malgré ton parcours de grande ouverture, de grande intuition, de grande sagesse, ça ne t'a pas épargné de vivre des choses très terrestres, d'accidents, de coups durs, quoi. Non. Alors moi, j'ai su, bon, les gens iront vérifier s'il y a des médiums qui écoutent ça. Moi, j'ai su qu'au point de départ, je n'avais pas de karma, je n'étais pas obligé de revenir. Mais on m'en a donné un pour que je vive des choses dans le plan physique. Explique-moi comment on peut arriver sans karma ou ne pas en avoir. C'est une nouvelle, en fait, c'est ça ? Si on a équilibré tout notre karma dans nos vies passées, sur Terre, entre autres, on n'est pas obligé de revenir.

    00:27:13

    Tu restes là-haut et puis tu es bien. On continue notre progression astrale, causale, mentale, éthérique, les montures de Dieu et tout, ça continue. Mais moi, c'est comme si au lieu de me retrouver dans une tour d'ivoire, j'avais à vivre beaucoup d'expériences physiques. Ce qui fait que le résultat de ça, c'est que je me sens plus proche des gens. Et quand je fais des conférences, tu vois, il y a des gens qui vont lire des livres, qui vont suivre des athlétiques, qui vont apprendre des choses qui n'ont pas nécessairement vécu, mais ce n'est pas toujours nécessaire, qui vont après faire les conférences ou faire les ateliers. Ce n'est pas quelque chose qu'ils ont intégré. Mais qu'importe, le message qu'ils donnent, c'est quand même utile à des gens qui l'entendent.

    00:27:56

    Mais moi, ce que je dis, c'est ce que j'ai vécu. Et les gens le ressentent. Donc, ça donne une certaine forme de magnétisme. L'avantage, c'est que je suis connecté à tout ce monde-là, mais l'inconvénient aussi, c'est que je suis connecté à tout ce monde-là, avec toutes leurs blessures, leurs ressentis. Tu sais, en 2017, j'avais fait un Tour de France. Oui, dans la publicité, on avait marqué Tour de France de Jacques Martel. Ça faisait que quand les gens cherchaient sur Google Tour de France, ils arrivaient sur ma publicité. C'était voulu. Le Tour de France cyclisme. Oui, là, ce n'était pas le maillot jaune dont on parlait. Et puis, à ce moment-là, pendant 66 jours, j'avais fait tout le Tour de la France. 25 villes. Deux mois entiers sur la route. OK.

    00:28:43

    Et puis, il y avait quelqu'un qui m'accompagnait pour des choses techniques, qui est avec moi, un Québécois. Après avoir donné quatre, cinq fois cette même conférence, des fois, entre les diapos, je disais des choses différentes, mais je lui ai dit, Olivier, es-tu rendu compte qu'à chaque fois que je donne la même conférence, que l'énergie n'est pas la même, que c'est comme si c'était une nouvelle conférence à chaque fois ? Donc, j'étais connecté aux gens, à la conscience des gens, à tout ça, de ce qui se passait. Les gens, ils n'avaient pas le droit de poser des questions avant la fin, si j'avais du temps, parce que moi, je les entendais, les questions. Ça paraît que je continue ma phraseologie ou quoi, le sujet de la conférence, mais ça ne répond à la question de personne.

    00:29:26

    Sauf qu'il y a un pendant à ça, c'est ce que tu dis un peu là, entre les lignes. C'est OK de capter les douleurs, etc., des gens, mais enfin, il faut, comment les recevoir tout en s'en protégeant et pas non plus les prendre en pleine face ? Oui, ça, c'est tout un défi à relever. Ça fait partie d'un sacrifice. Pour d'autres, peut-être qu'ils vont dire autrement, qu'ils fonctionnent autrement, d'autres conférenciers ou d'autres thérapeutes qui font des ateliers fonctionnent autrement, mais pour moi, ça faisait, une partie de ça, ça faisait partie d'un sacrifice. Tu sais, en t'écoutant dire ça, ce qui me vient, l'image qui me vient, c'est celui d'un prêtre comme le sacerdoce. Oui, mais ça vient comme la même chose qui existait au temps de Jésus. Voilà, j'ai vécu ce temps-là, donc.

    00:30:07

    Oui, on en parlait en off tout à l'heure. Toi, tu as reconnecté avec ces souvenirs-là de vie antérieure à l'époque de Jésus. À cette époque-là, voilà. En même temps que l'énergie qui est présente dans la salle quand je fais une conférence, c'est une énergie de guérison et il y a des gens, certainement, que dans leur conscience, il y a des guérisons qui se font. Ce n'est pas nécessaire qu'il y ait un attribut sage ou un acte mortel, je ne tiens pas nécessairement, mais certainement qu'il y a des guérisons qui se font, surtout de la façon que je m'exprime, parce que je m'exprime toujours au jeu quand je fais mes conférences. Donc, les gens, ils n'ont pas de traduction à faire dans leur tête, ils entendent « je », donc ça rentre directement au niveau du cerveau.

    00:30:42

    Donc, juste ça, ça aide à des prises de conscience et à des guérisons émotionnelles. Oui, parce que ça, on va en parler, mais dans ton travail, il y a tout un pan sur le pouvoir des mots et la manière dont on exprime et qu'est-ce qu'on envoie à travers nos mots comme message. On va y revenir. Donc, toi, tu fais tes études d'ingénieur, tu deviens ingénieur. Je crois que tu aimes profondément ce que tu fais. D'ailleurs, la manière dont tu en parlais tout à l'heure, on sent que tu aimes ça. Oui, c'est encore présent dans moi. Je veux dire, bon, je ne pense pas que ça va se présenter, mais si on me présentait aujourd'hui ou demain quelque chose qui a rapport à cette discipline-là, peut-être que ça m'intéresserait.

    00:31:18

    Peut-être que je ne le ferais pas parce que je suis branché sur autre chose. L'intérêt est encore présent. En parallèle de tes études et tout ça, quand même, tu étais toujours dans cette quête spirituelle, on va dire. Oui. Tu as essayé des choses, tu as rencontré des maîtres, des gourous. À un moment donné, je tenais une séance d'information en méditation transcendantale, qui provient de Maharishi Maheshwaghi, donc je tenais une séance d'information et là, il y a une voix à l'intérieur de moi qui m'a dit, c'est correct, mais ce n'est pas ce que tu cherches. Je me suis fait initier en méditation transcendantale, je commence à méditer et tout ça. J'ai connu une séance d'information des rosicruciens à Morque et d'eux autres. Les enseignements, ça provient de l'Égypte.

    00:31:56

    C'est un groupe mystique, ce n'est pas un groupe religieux, mais mystique. Ça m'intéressait, l'Égypte, je me sentais bien par rapport à ça. Ça m'a intéressé, tout ça. Il y avait des monographies qu'on recevait tous les mois, des enseignements, des exercices. Je me suis inscrit. La voix a dit, c'est correct, mais ce n'est pas ce que tu cherches. Je vais juste une mise en contexte parce que je trouve que c'est important de le souligner. Tu l'as dit, là, on est dans les années 70. On est quand même dans ce mouvement-là, New Age et tout ça. Il y avait un environnement propice à une forme de spiritualité, mais j'imagine qu'il y avait plein de courants différents. C'est certain que certains d'entre eux que tu es allé visiter ? Oui, ça s'est présenté à moi.

    00:32:37

    Les Rosicruciens à Marques, il y a du sens encore. La méditation transcendantale, ça existe encore. Après, un groupe plus religieux qui a fait une séance d'information à la maison qui avait la photo d'un maître, un Américain. Ils parlaient de réincarnation, des lois spirituelles. Ça allait. Je crois que ce que je t'ai entendu dire par rapport à ce tout premier contact-là, c'est que tu te marrais un peu en disant : 'C'est qui.' C'est parce que la photo du maître en question, c'est un Américain représentant de Dieu sur Terre. C'est ça, un peu trop ? Je vais aller respecter celui qui présentait la conférence. On va rester ouverts. On va voir ce qu'il y en a. À la fin, le présentateur a dit qu'on allait faire un mantra spirituel qui s'appelle le chant du You. Ça s'écrit H-U, mais ça se prononce Y-U-U. Le chant du You, ça se prononce

    00:33:38

    'Alors, on était sept, huit personnes avec ça'. Et là, la voix est revenue encore. C'est correct, tu n'auras plus besoin de chercher le restant de tes jours. On a dit, ah bon ? C'était là. Ah bon, le restant de mes jours, ça faisait quoi ? Ça faisait six mois, un an, deux ans. Plusieurs années après, j'ai su les maîtres qui étaient associés à ce groupement. J'ai vu leur visage. Depuis des années, quand je fais en consultation, ils se manifestent, un ou l'autre des maîtres. Et ici, dans mon salon, j'ai les photos qui sont éclairées de juste cinq lumières disponibles, donc les cinq maîtres qui sont là. Alors, ça, c'est cinq des dix ou douze maîtres avec lesquels je communique souvent et que j'ai su il y a quelques années que ça faisait plusieurs vies qu'ils étaient dans mon entourage.

    00:34:29

    On en était à ce moment où tu découvres cette approche EU. Le U, H-U. C'est correct que tu n'auras plus besoin de chercher le restant de tes jours. Une fois qu'on t'a dit ça, tu en fais quoi ? Je suis devenu membre de l'organisation en question. Donc, je reçois les enseignements. Je faisais des conférences là-dessus. J'allais à des séminaires internationaux, tout ça. Je crois avoir lu que tu as aussi, en parallèle de ça, tu as commencé des ateliers de développement personnel. C'est ça, OK. Tu as découvert des ateliers de développement personnel ? Oui, avec une thérapeute. Tout de suite, j'ai embarqué. Et j'ai vu que j'avais trouvé un moyen de guérir mes blessures émotives. Et comme j'avais de la facilité au niveau de la communication, ça faisait déjà quelques années que je faisais des émissions de télévision.

    00:35:11

    Ce qu'on appelle chez nous une télévision communautaire. Et puis, j'avais développé ça. Donc, je suis devenu facilement, rapidement un thérapeute pour pouvoir faire ça. Ce qui est intéressant, j'entends dans ton parcours, c'est une chose d'avoir de l'intuition et d'avoir une connexion comme ça intérieure à plus haut. Mais si on n'a pas les outils pour le comprendre et si on n'a pas fait le travail sur ce terrain, c'est difficile de bien l'utiliser, non ? Bien oui, oui, oui. Une grande partie du travail, c'est de savoir l'information qu'on reçoit, dans quelle mesure elle est juste. Dans quelle mesure elle est-elle juste, et ça ne vient pas du mental qui essaie de nous jouer un tour. C'est ça. Avec les expériences, comme je l'ai dit tantôt, à un moment donné, je disais : ce que je reçois, je peux dire que c'est vrai à 50 %, ensuite à 70 %, ensuite à 90 %.

    00:35:56

    En vérifiant des trucs intérieurement, on en vient à oui, mais quand je reçoit l'information et que je ressens telle chose de telle façon, c'est juste à 98 %. Le mental, c'est un très, très, très, très bon outil, mais c'est un mauvais maître. Souvent, les gens qui se dirigent en spiritualité, ils mettent le mental de côté, tout ça. Non, non, non, il faut s'en faire un ami. Et moi, je dis au mental, merci, merci, merci, un million de fois pour tout ce que tu m'as aidé depuis ma naissance, mais maintenant, on va changer quelque peu les règles, mais je vais toujours, toujours te laisser une place. Alors, on s'en fait un ami, et non pas un ennemi, parce que si on s'en fait un ennemi, moi, je peux garantir d'être en mesure de dire qu'il va gagner, parce que le mental, c'est le niveau énergétique le plus élevé des mondes de matière, énergie, temps et espace.

    00:36:43

    L'âme, c'est supérieur à ça, mais le mental, si je m'oppose au mental, il y a beaucoup de chances que c'est lui qui va gagner. Alors, c'est mieux de s'en faire un ami. C'est intéressant de l'entendre comme ça, de notre perspective. Et du coup, toi, tu vis les ateliers de développement personnel, tu apprends des choses, tu guéris des choses, mais assez vite, côté, et devenir le thérapeute, là que t'évoques. Et toi-même, d'abord co-animer, puis animer les ateliers. Donc, j'ai fait ça début 90. Quoi qu'il en soit, de 98 à 2013, j'étais de 6 à 9 mois par année en Europe à faire énormément d'ateliers, soit en France, en Belgique, une fois au Luxembourg, l'Île-de-la-Réunion, au Québec, quelques-uns aussi, en Suisse, en 98 à 2000, j'ai fait beaucoup d'ateliers.

    00:37:27

    Et pour moi, à la différence de Lise Bourbeau, qui est connue. Les 5 blessures de l'âme, c'est ça? Oui, c'est ça, Lise Bourbeau, qui a fait beaucoup de livres, peut-être 13 ou 15 livres. Elle, son objectif, c'était de former des thérapeutes, et ces thérapeutes, ils donnent de ces ateliers. Alors moi, j'ai jamais eu cette intention-là. Alors moi, quand je faisais un atelier, c'était toujours pour moi. C'était un moyen pour moi de faire des prises de conscience. Et je me suis dit, le jour où j'en aurais plus besoin, peut-être que j'arrêterais. Mon intention n'était pas de former des gens, former des gens pour faire la même chose que moi. Il y en a qui l'ont fait, peu, mais il y en a qui l'ont fait.

    00:38:04

    À ce moment-là, des fois, ils m'avertissaient, donc je leur donnais plus d'informations quand je donnais l'atelier. Ce n'était pas mon but de monter une organisation de gens qui vont donner mes ateliers, tout, tout, tout, tout, là. Toi, ton but, c'est quoi? C'était d'aller au contact ? Non, mon but, c'était d'abord et avant tout de créer une situation qui me permettrait, à moi, Jacques Martel, de faire des prises de conscience. Tes propres prises de conscience ? Oui, en premier. À travers ? Parce qu'on offrait aux autres, c'est on aussi. Voilà, c'est ça. La personne la plus importante à ce moment-là, je ne agis pas comme ça quand je suis dans l'atelier, mais la personne la plus importante dans l'atelier, c'était pour moi, personnellement.

    00:38:44

    Est-ce que ça, réussir à trouver ce moment-là dans sa vie, ce n'est pas un peu l'aboutissement qu'on cherche tous, c'est-à-dire à travers l'aide qu'on peut apporter aux autres, en boomerang, on se le fait à soi-même? Je te pose la question parce que dans tous les thérapeutes que je côtoie, je le perçois. C'est parce que la seule personne qui existe dans mon univers, c'est moi et toutes les autres personnes sont des reflets de nous. En aidant les autres à faire des prises de conscience, ça peut m'aider à devenir davantage conscient de qui je suis, de ce que je vis, d'être davantage conscient. Parce qu'en fin de compte, quand on quitte ce monde physique, ce qu'on apporte, c'est plus l'ouverture de Conscience qu'on n'apporte pas ; On n'apporte pas nos biens matériels, on n'apporte pas.

    00:39:28

    Parce qu'en tant qu'âme, puisque je sais tout, je peux tout, je suis partout ; c'est comme si, quand je repars, je repars avec la même chose que je suis arrivé, sauf que je suis plus conscient. Et toi, ton moyen d'être plus conscient, c'est justement à ce contact-là, dans les ateliers de développement personnel, en accompagnant d'autres humains, c'est toi qui grandis aussi en même temps. C'est magnifique. Tout le monde est content. Oui, voilà, c'est ça.



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    Développement personnel • spiritualité • thérapie alternative • santé mentale • jacques martel • bonhommes allumettes • thérapeute québecois • thérapie québec • thérapie alternative québec

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    Vous aimerez cet épisode si vous aimez : Métamorphose, éveille ta conscience • La vie suffit de Chloé Bloom • Ressentir • Osez by Nico • Dialogues par Fabrice Midal

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    Aujourd’hui, j’accueille Estelle dans La petite voix.

    À seulement 24 ans, Estelle a traversé des épreuves qui auraient pu briser bien des adultes. Mais elle a choisi de se relever. Son histoire, c’est celle d’une jeune fille qui a dû affronter la cruauté du harcèlement scolaire, un poison insidieux qui s’est infiltré dès le collège.

    Elle nous raconte comment, de la sixième à la quatrième, elle est passée de l’isolement des rumeurs à une véritable descente aux enfers, où le cartable dans la poubelle et les têtes dans les casiers étaient monnaie courante. Et puis il y a ce moment où elle comprend que ce qu’elle vit n’était pas normal. A partir de là, tout doucement, un pas après l’autre, Estelle va se relever.

    Bienvenue dans un épisode fort, émouvant et plein d’espoir, particulièrement utile en cette période de rentrée scolaire, où les défis de l'adolescence et les problématiques de harcèlement sont plus que jamais d'actualité.

    Aujourd’hui, avec Estelle, nous allons parler de sa chute mais aussi de sa renaissance : ce moment où elle a confronté ses agresseurs, le rôle salvateur de la psychothérapie qui lui a permis de comprendre son HPI et son hypersensibilité, et comment elle a retrouvé la force de redéfinir sa vie grâce à une école de la deuxième chance.

    Si vous ou une personne de votre entourage êtes victime de harcèlement scolaire, ne restez pas seul.e. Voilà le contact qui va vous aider :

    le 30 18, la plateforme (téléphone et app) face aux situations de harcèlement à l'école

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    Quand vous écouterez cet épisode si vous l’écoutez à sa sortie, vous serez en plein dans le rush de la rentrée. Remettre le nez dans la todo list, reprendre les dossiers qui n’ont pas avancé comme par magie pendant l’été, courir pour ne rien oublier des inscriptions et autres joies administratives de septembre…
    Bref vous voyez le tableau !

    Alors peut-être que cet épisode va arriver dans vos oreilles comme un moment suspendu… ou pourquoi pas comme une petite graine qui peut être germera…

    Fanny était une parisienne comme les autres, ni heureuse ni malheureuse, c’était d’ailleurs bien cela le problème : comment tout envoyer balader quand la réalité n’est pas le bagne… elle est juste bof !

    Une parisienne comme les autres jusqu’au jour où une idée un peu folle s’invite dans ses pensées : et si je plaquais tout pour aller ouvrir une chambre d’hôte à la campagne. 

    L’idée est certes folle mais elle est surtout trop tentante. En l’espace de quelques semaines, Fanny se lance dans l’inconnu. La vie étant bien faite - encore plus quand on écoute sa petite voix ! - tout va se mettre en place avec une simplicité déconcertante…

    Bienvenue dans un épisode enthousiasmant et plein de douce audace,

    Avec Fanny, nous allons parler d’un appartement qu’elle venait d’acheter, d’un deuil pas encore tout à fait terminé et d’une maison coup de coeur.

    Pour découvrir la chambre d'hôte de Fanny, c'est par ici :  https://linktr.ee/leslitsdesfees

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    Qu’est-ce qui pourrait vous pousser à vous isoler du monde pendant plusieurs jours ? A rester dans le silence total  pour aller au contact de votre être profond ? A vous lever chaque jour à 4h pour méditer sans relâche jusqu’à la nuit tombée ?

    Ma nouvelle invitée Marion a ressenti le besoin de vivre une retraite de 11 jours en silence au moment d’aborder un grand changement de vie.

    Si vous avez commencé à vous imaginer Marion comme une jeune femme gentiment perchée avec un air doux et un peu illuminé (oui je sais, c’est super cliché !) alors vous vous trompez. Et vous allez vite comprendre à son accent chantant et à sa joie de vivre débordante que Marion n’avait a priori pas le profil pour vivre une telle expérience. Et ce ne sont pas les quelques méditations qu’elle faisait de temps en temps sur Youtube l’y ont bien préparée !

    Bienvenue dans un épisode aussi joyeux que profond !

    Avec Marion, nous allons parlé du temps qui peut paraitre parfois très très long, d’une expérience aussi et contre toute attente très collective, et de ressentis physiques et émotionnels complètement exacerbés.

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    C’est une réalité qui ne fait pas plaisir, mais c’est vrai, nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux, quel que soit notre âge, à être touché un jour par le cancer.

    Quand il nous tombe dessus, ce n’est pas seulement notre propre vie qui est chamboulée. C’est aussi celle de nos proches qui font de leur mieux pour nous accompagner dans la maladie.

    Mon invitée du jour Elisa a côtoyé le cancer de très près. De trop près même.

    C’est là dans les couloirs de Léon Bérard, le centre de cancérologie de Lyon, qu’est né son envie - plutôt même son besoin - de se rendre utile. Elisa a transformé une douleur personnelle en une vocation qui change des vies, en particulier celles des femmes qui ont subi une mastectomie suite à un cancer du sein.

    Aujourd’hui, malgré les doutes et les nombreux obstacles, Elisa fait du tatouage thérapeutique. C’est-à-dire qu’elle apporte une magnifique et poétique touche finale à ce que l’on appelle communément un “parcours du combattant”.

    Bienvenue dans un épisode tellement touchant.

    Avec Elisa, nous allons parler d’une amie si chère qui n’est plus, du sentiment d’accomplissement quand on a trouvé sa place après l’avoir longtemps cherchée, et de la solidarité - ou pas - entre tatoueurs.

    Retrouvez Elisa sur son compte Instagram @elisa_tattooing

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    Imaginez : vous vivez une vie parfaite, celle dont vous rêviez enfant… puis un jour, soudainement, brutalement, tout s’écroule.

    C’est ce qu’a vécu il y a quelques années la chanteuse Anna Chedid, alias Nach.

    Une rupture amoureuse, un déménagement, l’arrêt brutal de sa tournée et la fin de ses contrats avec sa maison de disques et son tourneur… tout cela en l’espace de seulement quelques semaines.

    Alors, comment se reconstruire quand plus rien ne tient debout ?

    Anna a choisi l'exil et l'introspection, parcourant des lieux reculés. De la Drôme aux Cévennes, et au Maroc, elle a pris le temps de vivre, de se reconnecter à elle-même pour réinventer sa vie.

    Dans cet épisode, vous entendrez comment Anna a transformé ses épreuves en une œuvre d’art, son dernier album intitulé "Peau Neuve".

    Bienvenue dans un épisode riche en émotions et en voyages intérieurs.

    Aujourd’hui, avec Anna Cheddid, nous allons parler d’une renaissance dans un hammam, de son envie d’être psy lorsqu’elle était enfant, et de l’importance de s’accorder la place que l’on mérite.

    Retrouvez Nach sur son compte Instagram @nachmusicofficiel

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    Qui n’a pas un jour rêvé de tout plaquer pour aller s’installer au bout du monde ?

    Olivia fait partie de ces gens-là. Elle a eu envie prendre la route pour découvrir de nouveaux horizons.

    Un rêve qui va devenir réalité, presque par hasard. Parce qu’un jour, en voyage de noces, l’amour frappe -encore- à leur porte : elle et son mari ont un coup de foudre pour la Nouvelle-Zélande. Ce sera là, et pas ailleurs.

    15 ans plus tard, la Franco-Suisse a ajouté une 3ème nationalité à son palmarès de voyageuse! Elle et sa famille sont désormais de vrais kiwis.

    Elle et sa famille savent surtout tout ce que la vie d’expatrié au bout de monde a d’extraordinaire, malgré quelques turbulences !

    Bienvenue dans un épisode lumineux et inspirant, comme Olivia !

    Avec Olivia, nous allons parler de ce pays qu’elle ne voulait vraiment pas visiter, des débuts qui ont demandé de s’accrocher, et de tout ce que cette longue expatriation lui a fait apprendre sur elle-même.

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