Avsnitt

  • Un petit rappel de la sortie de mon livre « Bertrand du Guesclinen Espagne 1365 – 1369 » qui parle de son arrestation Ă  labataille de NajĂ©ra et de la participation de John Chandos aupaiement de sa rançon pour sa libĂ©ration.

    https://www.simply-crowd.com/produit/du-guesclin/

    Revenons au dernier combat de John Chandos.

    John Chandos est l’égal de Bertrand du Guesclin. C’est un petit noble anglais. Il s’est fait remarquer dans les combats par sa bravoure, son courage, sa tactique sur les champs de bataille et son abnĂ©gation pour son roi et son fils. Il a Ă©tĂ© Ă  Édouard III et au Prince noir ce qu’a Ă©tĂ© Bertrand du Guesclin au roi de France, Charles V.

    Un peu d’histoire sur ce grand chef de guerre.

    Il est né vers 1320 et est mort en 1370. Comme Bertrand du Guesclin, de petite noblesse bretonne, il a gagné la reconnaissance des siens grùce à ses talents de militaire.

    En 1339, il se fait remarquer par le roi Édouard III lors du siĂšge de Cambrai pourtant dĂ©laissĂ© par celui-ci avant l’arrivĂ©e de l’ost de Philippe VI.

    En 1346, il est aux cĂŽtĂ©s d’Édouard III et de son jeune fils,Édouard de Woodstock surnommĂ© le prince noir, lors de leurchevauchĂ©e et la bataille de CrĂ©cy.

    Il chevauche avec le prince noir dans le sud en 1355 et dans le nord de la France en 1356 ; il est considéré comme le vainqueur de Poitiers.

    En 1364, il commande l’armĂ©e anglo-bretonne Ă  Auray ; ilinflige une dure dĂ©faite aux Franco-Bretons de Charles deBlois-ChĂątillon qui meurt dans les combats et fait prisonnierBertrand du Guesclin.

    1367, il est vainqueur à la bataille de Najéra en Espagne,aux cÎtés du prince noir contre les Franco-Castillans du roi Henri et de Bertrand du Guesclin qui est, une nouvelle fois, fait prisonnier. Il participera au paiement de sa rançon pour sa libération, un an plus tard.

    1369, le prince noir le nomme sĂ©nĂ©chal du Poitou ; il part combattre les Français qui ont repris les hostilitĂ©s contrel’Angleterre. Le 31 dĂ©cembre 1369, il est mortellement blessĂ© dans un banal combat, et bien malencontreusement,contre une compagnie de Bertrand du Guesclin sur le pont quienjambe la Vienne Ă  Lussac-les-ChĂąteaux entre Poitiers et Limoges. Je vais vous raconter ce combat :

  • Reparlons de Jean de Dunois (1403 - 1468) que j’avais un peu dĂ©laissĂ© ces derniĂšres semaines. AprĂšs sa jeunesse et ses premiĂšres armes, ses siĂšges de Montargis, d’OrlĂ©ans et de Rouen, en 1440 Jean de Dunois est dans la tourmente puis, se rachĂšte auprĂšs du roi aux siĂšges de Verneuil-sur-Avre, de Harfleur et de Caen.

    La gloire ternie et le pardon du roi

    Une rĂ©bellion des princes naĂźt, en 1440, la Praguerie, quand le roi dĂ©cide de faire la paix avec les Anglais aprĂšs trente ans de combats impitoyables. De la TrĂ©moille, en disgrĂące, en prendla tĂȘte. Dunois, oubliant ses devoirs et aveuglĂ© par la haine au comte de Richemont, participe Ă  cette rĂ©bellion. Lors d’une de leurs rĂ©unions, Arthur de Bretagne s’incruste dans cette assemblĂ©e et demande que tout cela cesse. Ils sont six cents alors que le connĂ©table n’est accompagnĂ© que par vingt personnes de son hĂŽtel. Ils sont tous prĂȘts Ă  l’arrĂȘter. GrĂące Ă  l’interventiondu sire de Chabannes, qui est contre son emprisonnement, le connĂ©table est libĂ©rĂ©. Il dit, alors, Ă  l’assemblĂ©e.

    — L’arrestation du premier officier de la Couronne pourrait rompre les pourparlers avec les Anglais et les faire revenir, chez nous, dĂšs qu’ils apprendront que le roi de France est privĂ© de son chef des armĂ©es.

    Dunois s’aperçoit, trĂšs tĂŽt, qu’il a fait une erreur en prenant part Ă  cette rĂ©bellion. Il voit le roi Ă  Poitiers et embrasse sesgenoux en implorant sa clĂ©mence. Charles VII l’accable dereproches. Il lui accorde, quand mĂȘme, son pardon et l’envoie enÎle-de-France expulser les Anglais.

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  • Édouard III est dĂ©terminĂ© Ă  attaquer la France sur trois fronts, par la Bretagne avec Guillaume de Bohun, comte de Northampton, par la Gascogne avec son cousin, Henri de Grosmont, comte deDerby et par la Flandre qu’il commandera. Il n’a pas supportĂ© que Philippe de Valois soit couronnĂ© roi de France Ă  sa place. Il nomme le comte de Derby, lieutenant du roi en Gascogne, le 13 mars 1345 et l’autorise Ă  lever une armĂ©e. Il embarque Ă  Hampton et atteint Bayonne Ă  la Saint-Michel en 1345. AussitĂŽt tout dĂ©chargĂ© des nefs, il prend la route de Bordeaux. Le comte de L'Isle-Jourdain apprend l’arrivĂ©e Ă  Bordeaux d’une forte armĂ©e anglaise. Il rĂ©unit rapidement les comtes de Gascogne au service de la France. Les seigneurs lui disent qu’ils sont forts assez pour garder le passage de la Garonne. On recrute dans toutes les villes et villages pour se dĂ©fendre. Le comte de Derby entend que les barons et chevaliers de Gascogne sont Ă  Bergerac. Il dĂ©cide de partir immĂ©diatement ; le comte nomme, marĂ©chaux,Gauthier de Mauny et Frank van Hallen.

  • Bonjour Ă  toutes et Ă  tous,

    Quelques secondes pour vous parler que mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne » est parti au tirage.

    Passons, maintenant, Ă  ma publication :

    Le Mans, prĂ©fecture du dĂ©partement de la Sarthe et capitale de l’ancienne province historique et culturelle du Maine, est uneville riche en Ă©vĂšnements au Moyen age pour la partie quiintĂ©resse : la guerre de Cent Ans.

    Elle a vu 3 rois qui ont dĂ©construit la France ; Philippe VI deValois et les dĂ©faites historiques de l’Ecluse en 1340 et de CrĂ©cyen 1346 ; Jean II le bon, son fils, et le cinglant dĂ©sastre dePoitiers en 1356 avec son traitĂ© de BrĂ©tigny en 1360 qui donne aux Anglais une moitiĂ© de la France et Charles VI le fol quifavorise l’arrivĂ©e d’Henri VI, roi d’Angleterre, roi de France, nĂ©anmoins contestĂ©.

    Mais, elle a vu, aussi, 2 rois Valois qui ont reconstruit la France; Charles V, en 1369, dĂ©clare la guerre aux Anglais et nomme Bertrand du Guesclin, son connĂ©table, qui commence la reconquĂȘte de la France Ă  partir du Mans . Pour sa premiĂšre bataille, il inflige aux Anglais une sĂ©vĂšre dĂ©faite Ă  Pontvallain en 1370 et Charles VII avec Jean de Dunois qui libĂšre la Normandie Ă  partir de la prise du Mans aux Anglais.

    Parlons maintenant du siĂšge du Mans en 1448.

  • Rouen possĂ©dait les partisans les plus favorables de la Normandie aux Anglais. Le nombre de sympathisants, pour le roi de France, ne cessait d’augmenter depuis la mort de Jeanne d’Arc sur le bĂ»cher qu’ils avaient rĂ©prouvĂ©. Le comte de Somerset, gouverneur de la Normandie dont le siĂšge Ă©tait Ă  Rouen, personnage dĂ©pourvu de gĂ©nie et sans prĂ©voyance aucune, pensait que, seulement, par son nom, la rĂ©gion lui Ă©tait soumise. Pendant le siĂšge de la ville par les Français, il fut aidĂ© par Talbot, arrivĂ© rapidement d’Harcourt. Somerset le chargea de la dĂ©fense de la ville. Celui-ci fortifia au mieux les remparts et plaça judicieusement ses deux mille archers restants de toutes ses campagnes. Il renforça le couvent de l’abbaye Sainte-Catherine, sur la route de Paris, par cent vingt hommes supplĂ©mentaires. La milice de la ville vint augmenter ses effectifs.

  • Image: Charles VII entre dans Paris, le 12 novembre 1437

    AprĂšs leur rĂ©ussite au siĂšge d’OrlĂ©ans, Jean de Dunois et Jeanne d’Arc rencontrent le roi Ă  Loches. Charles VII les comble de louanges. Le comte d’Alençon, prisonnier Ă  la bataille de Verneuil en 1424, paie sa rançon et rentre en France. Il y rencontre le roi. Il lui donne le commandement suprĂȘme de son armĂ©e pour continuer la guerre contre l’occupant. Celui-ci nomme, le bĂątard d’OrlĂ©ans, son premier lieutenant. De leur cĂŽtĂ©, les restants des troupes anglaises d’OrlĂ©ans prennent Jargeau, Mehun et Beaugency. Ils demandent des renforts Ă  Bedford ; il leur envoie une armĂ©e, commandĂ©e par Fastoff, de trois mille cinq cents hommes, tous picards et normands. Mais, les Français veillent. 12juin 1429, ils reprennent Jargeau. Il y a six cents morts anglais,Suffolk est prisonnier et son frĂšre William de la Pole se noieen voulant traverser la Loire. Quelques jours plus tard, Beaugencyest dans le collimateur des Français. Un Ă©vĂ©nement entache l’autoritĂ© de Jeanne d’Arc. Le comte de Richemont, ex-connĂ©table de France, marche avec ses hommes pour venir en aide aux Français. Jeanne d’Arc reçoit l’ordre de Charles VII del’arrĂȘter. La Hire, Xaintrailles et une majeure partie des capitaines sont contre cette dĂ©cision du roi, car on ne peut pas traiter, en ennemi, un prince breton. Dunois se range Ă  leur avis et le dĂ©fend.Jeanne d’Arc se plie Ă  la dĂ©cision de ses capitaines. Beaugency est attaquĂ©e par le comte d’Alençon qui donne le commandement de son armĂ©e Ă  son oncle, le comte de Richemont. Le 17 juin, la forteresse demande sa reddition. À Mehun, Talbot quitte la ville suivi de trois mille cinq cents hommes, rejoint Fastoff pour protĂ©ger Paris. Ils livrent bataille Ă Patay le 18 juin. Les Anglais y laissent deux mille cinq centshommes, morts, blessĂ©s ou prisonniers dont Talbot, leur gĂ©nĂ©ral.Fastoff s’enfuit ; Bedford le rĂ©primande et il en perd l’ordre de la JarretiĂšre....

  • Chapitre 2

    AprĂšs Jean de Dunois, sa jeunesse et le siĂšge de Montargis, continuons le dĂ©roulement de la vie de ce grand chef de guerre, l’équivalent de Bertrand du Guesclin, le siĂšcle prĂ©cĂ©dent. Avec le siĂšge d’OrlĂ©ans, il rencontre la premiĂšre fois Jeanne d’Arc.

    Le siĂšge d’OrlĂ©ans

    Charles VII, le roi de Bourges comme on le surnommait par dĂ©rision, se fĂ©licita de la victoire Ă  Montargis contre les Anglais etgratifia Dunois de son succĂšs. Malheureusement, ce prince ne profita guĂšre des chances qu’il avait de battre son ennemi. Il se montrait faible, sans volontĂ©, sans confiance en lui-mĂȘme, et se laissant diriger par ses favoris que ses plus fidĂšles serviteurs n’acceptaient pas.

    De son cĂŽtĂ©, Henri VI, roi d’Angleterre, chargea le comte de Salisbury de chasser Charles VII du centre de la France, du Berry qu’il occupait. Parti de Calais, avec six cents archers gallois, il rĂ©unit seize mille soldats picards et bourguignons. Sur sa route, huit mille partisans des villes le rejoignirent ; il traversa la Seine, longea la Loire et s’empara de Rambouillet, Noyon et d’autres villes. Son avant-garde arriva devant OrlĂ©ans par la rive gauche de la Loire. Charles VII, rĂ©veillĂ© de sa mollesse, donna le commandement d’une armĂ©e de secours Ă  Jean de Dunois, car lecomte de Richemont, qu’il avait disgraciĂ©, ne pouvait plus combattre comme connĂ©table de France. Il partit de Gien avec mille cinq cents hommes et entra dans OrlĂ©ans, le 4 octobre 1428, par la barriĂšre de la Bourgogne. Les marĂ©chaux de Boussac, de La Fayette, Xaintrailles et Malet de Graville l’accompagnaient.Les OrlĂ©anais furent enthousiasmĂ©s par l’arrivĂ©e de ses renforts.Dunois veut sauver OrlĂ©ans, ville de son frĂšre Charles, duc d’OrlĂ©ans, prisonnier des Anglais Ă  Londres aprĂšs la bataille d’Azincourt. Dans les citĂ©s voisines, on envoya vivres, argent, et hommes pour soutenir la ville assiĂ©gĂ©e. Salisbury planta son campement dans les dĂ©bris encore fumants du faubourg deSaint-Augustin, le 10octobre. À l’arrivĂ©e des renforts, le capitaine de la garnison, le sire de Gaucourt, voulut remettre son commandement Ă  Dunois qui refusa par modestie...

  • Vous savez l’histoire de Jeanne d’Arc, mais connaissez-vous celle de ce grand et brillant capitaine de la guerre de Cent Ans, mĂ©connu, qui a Ă©tĂ© son compagnon d’armes et a guerroyĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s, Jean de Dunois, plus connu sous le nom du bĂątard d’OrlĂ©ans ? Ce chef de guerre alla sur tous les terrains de combat au XVe siĂšcle, du nord au sud de la France. Il gravit tous les Ă©chelons de la hiĂ©rarchie militaire malgrĂ© son surnom de bĂątard, grĂące Ă  sa hardiesse et sa combativitĂ© Ă  la tĂȘte de ses hommes. C’était un politique averti et rĂ©flĂ©chi ; il fut aimĂ©, haĂŻ et Ă©cartĂ© du pouvoir, mais toujours se releva par sa hargne de combattre pour son pays, la France. On pourrait le comparer Ă  Bertrand du Guesclin Ă  quelques diffĂ©rences prĂšs ; il ne fut jamais connĂ©table; il est issu de sang royal des Valois ; il s’est mĂȘlĂ© de la politique intĂ©rieure et extĂ©rieure de son pays, que du Guesclin a toujours Ă©vitĂ© ; il fut le restaurateur du royaume de France par le roi Charles VII.

    Je vais vous dĂ©velopper sa vie en plusieurs publications, de sa naissance Ă  sa mort. J’espĂšre ne pas ĂȘtre rĂ©barbatif envers meslecteurs, mais il est nĂ©cessaire que je vous dĂ©crive sa vie bienremplie. Et, maintenant, suivez-moi et dĂ©couvrons ensemble la vie de Jean de Dunois, dit le bĂątard d’OrlĂ©ans !

  • Les Bourguignons cherchaient Ă  s’emparer de CompiĂšgne depuislongtemps, mais cette ville Ă©tait difficile Ă  prendre sinon par trahison ou par surprise. Les remparts de la ville, longs de 2 600 m, Ă©taient flanquĂ©s de quarante-quatre tours, bien gardĂ©es. Donc, la ville n’était pas facile Ă  ravir. Le duc de Bourgogne est rĂ©solu Ă  se l’accaparer. Cette fois-ci, il demande l’aide des Anglais.Tout d’abord, il veut assurer de la rive droite de l’Oise. Il partage son armĂ©e de cinq Ă  six mille hommes en trois groupes. La premiĂšre bataille, commandĂ©e par Jean II de Luxembourg-Ligny et composĂ©e de Bourguignons et de Flamands, prend position Ă  Clairoix, Ă  quatre kilomĂštres de la ville. La deuxiĂšme bataille, commandĂ©e par le marĂ©chal Baudot de Noyelles-Wion et composĂ©e de Picards, campe Ă  Margny Ă  un kilomĂštre. Quant Ă  la troisiĂšme bataille, commandĂ©e par le sire de Montgomery, et composĂ©e exclusivement d’Anglais, se loge Ă  Venette, Ă  deux kilomĂštres de CompiĂšgne, sur la route de Clermont.

    Cette dĂ©cision rend maĂźtres les assiĂ©geants des routes vers le Nord, la Picardie et la Beauvaisie. Quant au duc de Bourgogne, il prend sesquartiers, Ă  six kilomĂštres, dans le chĂąteau de Coudun. Par cet emplacement, il se place au milieu de son dispositif. Il est entourĂ©de tous les chevaliers de la Toison d’or. Mais, il faut penser Ă  sĂ©curiser la rive gauche de l’Oise pour attaquer la place et mĂ©nager un chemin de repli en cas de dĂ©faite. Il ordonne la construction d’un pont en bois. Puis, le duc tient son conseil de guerre avec ses capitaines. Il est dĂ©cidĂ© qu’on s’attaquera d’abord au pont qui mĂšne directement sur le boulevard de la ville et qui permettra aux assiĂ©geants de rĂ©duire considĂ©rablement lemoral des gens de la ville. AussitĂŽt, on creuse des tranchĂ©es pourse rapprocher et on Ă©lĂšve une bastille pour faciliter le bombardement.

    Mais, c’est Ă  ce moment-lĂ  que Jeanne d’Arc est prĂ©venue queCompiĂšgne est assiĂ©gĂ©e..

  • La Praguerie de mi-fĂ©vrier Ă  mi-juillet 1440


    D’abord, avant d’entamer le rĂ©cit qui suit, je dois vous expliquer cequ’est une Praguerie. La Praguerie des princes en 1440 s’apparente aux guerres civiles de la BohĂšme-hussite Ă  Prague. Le rĂ©formateur chrĂ©tien Jean Hus qui prĂȘchait pour un retour Ă  l’Église apostolique, dĂ©clarĂ© hĂ©rĂ©tique par le concile de Constance, fut brĂ»lĂ© sur le bĂ»cher en 1415. Le peuple se rĂ©volta. La Praguerie ou la dĂ©fenestration de Prague commença en 1419. L’élĂ©ment dĂ©clencheur de cette rĂ©volte fut le jet d’un caillou depuis l’hĂŽtel de ville sur le peuple, en colĂšre. Celui-ci prit d’assaut le bĂątiment et dĂ©fenestra sept Ă©chevins catholiques sur des lances pointĂ©es vers le haut. Les gens s’en prirent alors aux Ă©glises etaux monastĂšres fidĂšles Ă  l’Église catholique. Il s’ensuivit des croisades contre les hussites par les fĂ©odaux et l’église catholique entre 1420 et 1434.

    Revenons notre Praguerie de 1440. Lors des États gĂ©nĂ©raux de 1439 Ă  OrlĂ©ans, des rivalitĂ©s naissent. D’abord pour la poursuite de laguerre : les uns veulent continuer la guerre contre les Anglais et les autres dĂ©fendent la paix. Les pacifistes l’emportent. Puis, pour la crĂ©ation d’une armĂ©e nationale qui est ressentie comme vitale contre les dĂ©sordres et les pillages du royaume, il est prĂ©vu de lever un impĂŽt ermanent centralisĂ© qui limitera le pouvoir desseigneurs et des princes. Il financera une armĂ©e permanente, donc demĂ©tier, au service du royaume. Les États gĂ©nĂ©raux accordent laconfiance au roi et votent l’ordonnance du 2 novembre 1439 quivalident ces deux dispositions, la pacification et l’armĂ©enationale. Elle met le feu aux poudres. Les princes et les seigneursdĂ©cident de se rebeller contre le roi, mais, surtout, contre sonentourage.

    Les dĂ©clencheurs de la rĂ©volte ne sont autres que des seigneurs dehaute noblesse et de princes de sang royal dont l’instigateur, le duc de Bourbon, Charles Ier, un fidĂšle et beau-frĂšre de Charles VII et Jean II d’Alençon, un Valois, neveu du roi. Ambitieux et mĂ©contents, ils refusent d’ĂȘtre Ă©cartĂ©s du pouvoir et au premier rang, et de voir Charles IV d’Anjou, favori de son beau-frĂšre, le roi de France, et le comte de Richemont, connĂ©table de France. Emprunts de jalousie, ils veulent mettre Charles VII sous tutelle, donner la rĂ©gence Ă  son fils, le dauphin Louis, encore adolescent, et s’emparer du gouvernement. Ils demandent son renvoi au roi qui le refuse. Ils trouvent, alors, des alliĂ©s contre larĂ©forme militaire. Louis Ier de Bourbon-VendĂŽme, comte de VendĂŽme,le marĂ©chal de La Fayette, Georges Ier de la TrĂ©moille, grandchambellan de France, le sire de Chaumont, Jean de Dunois, le bĂątardd’OrlĂ©ans.

    FĂ©vrier 1440, la rĂ©volte Ă©clate. Les conspirateurs trouvent un complice de taille avec le dauphin Louis, ce fils de dix-sept ans, impĂ©tueux etavide de pouvoir. Charles eut vent de cette intrigue contre lui surla route qu’il l’emmĂšne d’Angers Ă  Bourges; il dĂ©cide de s’arrĂȘter Ă  Amboise pour ne pas tomber dans leurs mains Ă  Blois. Il fait appel Ă  son connĂ©table, le comte de Richemont, qui se dirigeait vers Paris. Celui-ci avec son armĂ©e fait demi-tour et rejoint le roi au plus vite. De leur cĂŽtĂ©, le duc de Bourbon chasse le comte de la Marche du conseil du dauphin, de la TrĂ©moille et ses amis s’insurgent dans le Poitou et le sire de Chaumont refuse l’entrĂ©e du roi dans la forteresse de Loches. Dans son rĂŽle, le connĂ©table doit dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts du roi et s’opposer auxprinces de sang. Il sera dĂ©cisif, heureusement, pour Charles VII...

  • Aujourd’hui, une bataille mĂ©connue de la guerre de Cent Ans pourtant, elle a eu cet avantage d’avoir Ă©tĂ© la premiĂšre victoire un an aprĂšs le sacre de Charles VII, roi de France, Ă  Bourges.

    La bataille de la BrossiniĂšre le 26 septembre 1423

    Le dur rĂšgne de Charles VI, le fol, reste dans toutes les mĂ©moires des patriotes français. Sa mort, bien malheureuse, en 1422, leur redonnedu baume aux cƓurs avec l’avĂšnement de son fils Charles, sacrĂ© roi de France le 30 octobre 1422 sous le nom de Charles VII.

    DĂšs le dĂ©but de son rĂšgne, en novembre 1422, les seigneurs du Maine se rĂ©voltent contre l’occupant anglais. Ambroise Ier de LorĂ©, aidĂ©de Jean du Bellay et de quelques autres, dĂ©cident de reprendre la place de Fresnay-sur-Sarthe, en vain. Une bataille s’ensuivit avec la dĂ©faite des Français du Maine. C’est la seule bataille de cette annĂ©e 1422. L’hiver pointe aux portes du comtĂ©. On suspend les hostilitĂ©s. Au printemps 1423, les chevauchĂ©es recommencent. Ambroise Ier de LorĂ© veut venger sa dĂ©faite de novembre.

    Versfin de l’étĂ© 1423, lord William de la Pole, duc de Suffolk, un des grands capitaines anglais de la guerre de Cent Ans, prĂ©pare une expĂ©dition depuis la Normandie vers le Maine. Avec deux mille hommes et cinq ou six cents archers , il le traverse en pillant tout sur son passage, et ce, jusqu’à SegrĂ©.

    La belle-mĂšre de Charles VII, la reine Yolande d’Aragon, qui est Ă Angers, prend peur et se renseigne sur l’avancĂ©e des Anglais auprĂšs de Ambroise Ier de LorĂ© qui est en pointe du Maine dans sa forteresse de Sainte-Suzanne en Mayenne. Il lui rapporte qu’ils se prĂ©parent Ă  retourner en Normandie avec un Ă©norme butin pris lors de leurs pillages, notamment douze cents bƓufs et vaches des prĂ©s d’Anjou....

  • Chers amis, Chers lecteurs,

    Je vais bientĂŽt ĂȘtre Ă©ditĂ©, par les Éditions MaĂŻa, pour un livre qui me tient Ă  cƓur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369, maisj’ai encore besoin de Vous, il me manque quelques prĂ©commandes.Une campagne de prĂ©vente et de promotion est lancĂ©e et vous latrouverez en cliquant sur ce lien ci-joint:https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/.

    Je vous invite à vous joindre à moi dans cette nouvelle aventure et àm'aider à faire de la parution de mon livre, un succÚs. Jecompte sur Vous. Vous découvrirez un nouvel extrait, le numéro 6du livre, à la suite.N'hésitez pas à transmettre ce lien un maximum, autour de vous ! Tous vos partages comptent alors un grand merci d'avance pour votre appui ! Je vous propose, donc, un nouvel extrait de mon livre :

    Pour cette 6e promotion, je vous prĂ©sente : labataille de NajĂ©ra, l’impossible victoire

    D’abord, les armĂ©es du roi de Castille, Henri II, et de Bertrand du Guesclin. À la prochaine, je dĂ©velopperai celles du prince de Galles et de Pierre Ier, le cruel, ex-roi de Castille.

    L’armĂ©e du roi Henri II et de Bertrand du Guesclin.

    « 
Maintenant, il ne faut plus penser Ă  un retour quelconque vers la paix. Le matin du 3 avril 1367, l’armĂ©e castillane quitte son emplacement protĂ©gĂ© sur les hauteurs de NajĂ©ra, traverse le Najerilla et vient se placerdans la plaine face aux Anglais. La hardiesse de Henri de Trastamare frappe le prince de Galles d’un grand Ă©tonnement dont il fait part Ă  sonentourage...

  • Ce siĂšge est peu connu sauf peut-ĂȘtre par les initiĂ©s. Montargois et Montargoise ! Quand vous emprunterez l’avenue Gaillardin (en face de la gendarmerie), vous la traverserez diffĂ©remment aprĂšs avoir lu ou Ă©coutĂ© cette publication. La hardiesse et l’audace de ses habitants, pour libĂ©rer leur ville, font pĂąle figure devant les exploits rĂ©pĂ©tĂ©s de Jeanne d’Arc et de ses capitaines au siĂšge d’OrlĂ©ans, Ă  la bataille de Jargeau, de Meung-sur-Loire, de Beaugency, Patay et bien d’autres, deux ans plus tard. Cet acte, pourtant, hĂ©roĂŻque restera longtemps dans l’oubli. La victoire de ses habitants sur l’ennemi anglais dĂ©stabilisa le dauphin Charles qui hĂ©sitait Ă  affronter la triple alliance du traitĂ© d’Amiens. Cet Ă©vĂšnement dĂ©clenchera chez lui la volontĂ© de changer les choses, avec l’aide de son nouvel alliĂ©, le duc de Bretagne. La « ReconquĂȘte » de la France est en marche. Les Anglais qui veulent occuper toute la Loire dĂ©cident de jeter leur dĂ©volu sur la place forte de Montargis du roi de Bourges. En effet, ils dĂ©sirent faire de cette ville, un grand quartier gĂ©nĂ©ral quisurveillerait toute la Loire. Jean de Lancastre, Ier duc de Bedford et rĂ©gent du royaume de France pour le roi d’Angleterre, envoie six mille hommes commandĂ©s par des chefs aguerris comme Richard de Beauchamp, 13e comte de Warwick, William de la Pole, 1er duc de Suffolk et son frĂšre John, les premiers jours de juillet 1427....

  • Chersamis, Chers lecteurs,

    Je vais bientĂŽt ĂȘtre Ă©ditĂ© par les Éditions MaĂŻa pour un livre qui me tient Ă  cƓur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369, mais j’ai encore besoin de Vous. Une campagne de prĂ©vente et de promotion est lancĂ©e et vous la trouverez en cliquant sur ce lien ci-joint:https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/.

    Je vous invite à vous joindre à moi dans cette nouvelle aventure et à m'aider à faire de la parution de mon livre, un succÚs. Je compte sur Vous. Vous découvrirez un nouvel extrait, le numéro 5, du livre, à la suite. N'hésitez pas à transmettre ce lien un maximum, autour de vous ! Tous vos partages comptentalors un grand merci d'avance pour votre appui ! Je vous propose, donc, un nouvel extrait de mon livre :

    Explications :

    Une des missions de Bertrand du Guesclin est de supprimer Pierre Ier le cruel, roi de Castille et de LĂ©on, assassin de la belle-sƓur du roi de France et alliĂ© des Anglais et de mettre Ă  sa place, Henri Trastamare, son demi-frĂšre, plus humain et proche des Français. Pierre Ier le cruel avec sa rage de tuer, sa soif de sang et sa barbarie, Ă©limine tous ceux qui pourraient lui nuire, en particulier ses demi-frĂšres. AprĂšs avoir assassinĂ© don Fadrique grĂące Ă  sa couardise, il dĂ©cide de s’en prendre Ă  son autre demi-frĂšre, don Tello. Mais, celui-ci, mis au courant de la mort de son frĂšre, prend la fuite et part se rĂ©fugier Ă  Bayonne, loin de ses terres de la province de Biscaye (de Bilbao). En furie de l’avoir ratĂ©, il cherche Ă  assouvir sa soif de vengeance et organise l’assassinat de son cousin Jean d’Aragon, pourtant son alliĂ© de la premiĂšre heure...

  • Avant de commencer, je n’écrirais que quelques mots, sur la promotion de mon livre, pour vous rappeler que j’ai besoin de vous pour sa publication qui me tient Ă  cƓur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369. Une campagne de prĂ©vente et de promotion est lancĂ©e; si vous souhaitez m’aider, cliquez sur lelien qui s’affiche :https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/.

    Passons, maintenant, Ă  ma publication !

    La bataille de la Male Jornade le 1 °novembre 1450

    A la fin de ce récit, je vous expliquerai la signification de « la Male Jornade ». Lisez et écoutez ! Allons, au récit de cette bataille !

    En 1449, Charles VII rompt, le premier, la trĂȘve de cinq ans conclue avec le roi d’Angleterre, Henri VI. Avec ses brillants capitaines, il assiĂšge et reprend toutes les places fortes en Normandie aprĂšs la bataille de Formigny en avril 1450. Maintenant, il faut libĂ©rer l’Aquitaine toujours occupĂ©e par les Anglais depuis le mariage d’AliĂ©nor d’Aquitaine avec Henri II, roi d’Angleterre, en 1152.

    Partis de Normandie, sur ordre du roi, Jean II de Bourbon, comte de Clermont et Jean de Dunois dit le bĂątard d’OrlĂ©ans, Ă  la tĂȘte d’une forte armĂ©e, prennent les villes neutres de Cognac et Saint-Maigrin dans la Saintonge. De son cĂŽtĂ©, Jean de ChĂątillon, comte de PenthiĂšvre et vicomte de Limoges, assiĂšge Bergerac qui se rend. Ils convergent tous vers Bordeaux. Par chance pour les Français, l’armĂ©e anglaise d’Henri VI est repartie en Angleterre, car le roi ne croyait pas, du tout, Ă  la rupture de la trĂȘve par le roi de France. Les Français s’approchent de Bordeaux....

  • Du rĂȘve Ă  la rĂ©alitĂ©, j'ai le plaisir de vous annoncer que je vais bientĂŽt ĂȘtre Ă©ditĂ© par les Éditions MaĂŻa pour un livre qui me tient Ă  cƓur, Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 - 1369. Une campagne de prĂ©vente et de promotion est lancĂ©e et vous la trouverez en cliquant sur ce lien ci-dessous: https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/.

    Je vous invite à vous joindre à moi dans cette nouvelle aventure et à m'aider à faire de la parution de mon livre, un succÚs. Vous découvrirez un résumé et un nouvel extrait du livre sur la page de ma campagne de prévente. N'hésitez pas à partager ce lien un maximum autour de vous ! Tous vos partages comptent alors un grand merci d'avance pour votre appui ! Je vous propose un autre extrait de mon livre :

    Bertrand du Guesclin à la cité des Papes

    Bertrand du Guesclin est parti de Chalon-sur-SaĂŽne avec plus de trente mille mercenaires. Il s’arrĂȘte Ă  la citĂ© des Papes pour rĂ©cupĂ©rer le deuxiĂšme paiement pour sa croisade comme entendu avec le roi de France, soit deux cent mille florins d’or. Mais, cela ne se passera comme prĂ©vu....

    Si vous souhaitez lire ou Ă©couter l’intĂ©gralitĂ© de cet extrait et sa suite, vous pouvez prĂ©commander ce livre. Osez rĂȘver ! Un grand merci Ă  vous tous.

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  • Chers lecteurs, chers amis

    AprĂšs « le siĂšge de MagallĂłn et l’assassinat de Blanche de Castille par son mari », et pour continuer ma campagne de promotion de mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369 », je vous propose un nouvel extrait : La mort d’un roi au coeur de pierre.

    En 1369, Pierre Ier le cruel, roi de Castille, fuit devant l’avancĂ©e de son demi-frĂšre, Henri Trastamare soutenu par l’armĂ©e de mercenaires de Bertrand du Guesclin. Il part chercher de l’aide auprĂšs de son ami, l’émir de Grenade puis, traverse la MĂ©diterranĂ©e pour rencontrer le sultan des MĂ©rinides. Il tente une derniĂšre bataille pour retrouver sa couronne : la bataille de Montiel, le 14 mars 1369. Elle sera dĂ©terminante pour son avenir. Mais, ce jour-lĂ , il est dĂ©fait et se rĂ©fugie dans la forteresse de Montiel, situĂ©e non loin du champs de bataille. EncerclĂ© et surveillĂ© par les troupes de Bertrand du Guesclin, Pierre n’a aucuneautre solution que de sortir du chĂąteau par la ruse. Mais, dans la nuit, il est surpris et fait prisonnier par un capitaine français. EmmenĂ© de force dans satente, il rencontre son demi-frĂšre. Il s’ensuit un duel dont un seul en sortira vivant.

    Maintenant l’extrait :

    Si vous souhaitez lire la suite, vous pouvez acheter le livre qui vous coĂ»tera 12 euros, en format, e-book et 24 euros, en format, papier par l’intermĂ©diaire de ce lien :https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/

    Je vous remercie par avance de votre participation Ă  la publication de mon premier roman historique qui me tient Ă  coeur, car je ne veux qu’une chose : « faire revivre ces hĂ©ros qui se sont battus pour que la libertĂ© demeure ».

  • En cette pĂ©riode difficile, la France est Ă©cartelĂ©e entre les Armagnacs avec le dauphin de France et les Bourguignons avec son alliĂ©, le royaume d’Angleterre. Charles VI le fol Ă©tant mort l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, Henri V de Lancastre se dĂ©clare roi de France aprĂšs le mariage avec sa fille, Catherine de Valois ou Catherine de France.

    Cravant est une citĂ© bourguignonne, prĂšs d’Auxerre, dont la position stratĂ©gique pour le commerce engendre des conflits d’intĂ©rĂȘts entre les Bourguignons et le roi de Bourges, le dauphin Charles. Par ce premier port sur l’Yonne, transitent le sel, les draperies de Flandre, les vins de Beaune et de Bourgogne, les blĂ©s des plaines environnantes et d’énormes quantitĂ©s de bois. Pour Charles, tenir ce village, fortifiĂ© par son pĂšre, lui ouvrirait les portes d’Auxerre et l’entrĂ©e dans la Bourgogne. Sur ordre du roi de Bourges, le bĂątard de la Baume, fils de Jean de la Baume, marĂ©chal de France, s’empare de la citĂ© grĂące Ă  une traĂźtrise des Savoyards, logĂ©s Ă  l’intĂ©rieur ; quelques jours plus tard, il s’enfuit devant une puissante armĂ©e bourguignonne. Charles ne souhaite pas en rester lĂ . Il envoie une armĂ©e hĂ©tĂ©roclite de 10 000 hommes commandĂ©e par John Stuart, comte de Buchan. Il est accompagnĂ© de capitaines de renom comme Tanneguy III du Chastel, le marĂ©chal Amaury de SĂ©verac et d’autres seigneurs Ă  Cravant qui lui permettrait d’entrer en Bourgogne, mais aussi en Champagne, le 10 juillet 1423. Cette armĂ©e est composĂ©e de moins de Français que d’étrangers. Il y a des Écossais, des Lombards, des Aragonais, des Espagnols et des routiers. La ville est assiĂ©gĂ©e....

    Si vous le souhaitez, vous pouvez participer Ă  ma premiĂšre publication de mon roman historique Ă  :

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    Merci et bonne journée

  • AprĂšs « le siĂšge de MagallĂłn », et pour continuer ma campagne de promotion de mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne 1365-1369 », je vous propose un nouvel extrait : Blanche de Castille, une reine vierge assassinĂ©e par son mari. Pierre Ier, le cruel, roi de Castille, pour favoriser l’intĂ©rĂȘt de la raison d’État, est obligĂ© de s’unir avec une femme de sang royal afin de conserver la lignĂ©e des rois de Castille et de LĂ©on. Blanche de Bourbon, belle-sƓur de Charles V, roi de France, est choisie par la reine mĂšre et son chambellan. Mais, Pierre Ier a une maĂźtresse qu’il comble d’un amour profond et sincĂšre. Il ne restera que quelques jours auprĂšs de Blanche, maintenant, reine de Castille. Le mariage ne sera pas consommĂ©. Elle restera vierge jusqu’à sa mort. FatiguĂ© des remontrances de sa mĂšre et de la noblesse chrĂ©tienne castillane, il l’enferme pendant huit annĂ©es sans possibilitĂ© de visite. Puis, l’ordre ignoble du roi et tant espĂ©rĂ© de Blanche, car cela fait trop longtemps qu’elle est enfermĂ©e, arrive. Il ordonne son assassinat...

    « Ce roi barbare conçut, donc, pour sa femme, une mort atroce. De SĂ©ville, il ordonne, Ă  son serviteur, de lui administrer un poison pour la tuer. Ce dernier enparle Ă  son capitaine, Iñigo Ortiz de Zuniga, qui est responsable de sa surveillance. Il refuse d’exĂ©cuter cet ordre. Il part aussitĂŽt Ă  SĂ©ville et y rencontre le roi.

    — Sire ! Le serviteur de la reine m’a averti que vous vouliez l’empoisonner. Je ne participerai pas Ă  une telle action. J’ai fait mes preuves sur plus d’un champ de bataille. Mais, je n’ai point appris Ă  tuer les femmes. Il m’a toujours semblĂ© que le mĂ©tier de soldat Ă©tait diffĂ©rent de celui de bourreau. Je veux que vous me releviez de la garde de la reine. Je commettrais une trahison si j’acceptais ce marchĂ©. MajestĂ© ! Trouvez quelqu’un d’autre pour exĂ©cuter votre sentence...

    Si vous souhaitez lire la suite de cet extrait, vous pouvez acheter le livre qui vous coĂ»tera 12 euros, en format, e-book et 24 euros, en format, papier par l’intermĂ©diaire de ce lien :https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/

    Je vous remercie par avance de votre participation Ă  la publication de mon premier roman historique.

  • Aujourd’hui,appelĂ©e l’église Saint-ClĂ©ment de Arpajon (91), au Moyen Âge, c’était une Ă©glise fortifiĂ©e. Pendant la guerre de Cent Ans, elle subit le siĂšge des Anglais sous le commandement d’Édouard III, roi d’Angleterre. Une Ă©glise fortifiĂ©e Ă©tait un Ă©difice du culte pourvu de dĂ©fense active. Elle permettait de protĂ©ger la population locale lors des dĂ©sordres sociaux et politiques au Moyen Âge. On leur rajouta des parapets crĂ©nelĂ©s. Elle dissuadait les bandes de mercenaires mal Ă©quipĂ©es pour un siĂšge, mais elle Ă©tait facile Ă  assiĂ©ger pour une armĂ©e rĂ©guliĂšre, rompue Ă  cet exercice.

    En 1360, lors de sa chevauchĂ©e d’Édouard III, aucune bataille n’est livrĂ©e suivant les ordres du dauphin Charles, rĂ©gent de France, en l’absence de son pĂšre Jean II le bon, prisonnier des Anglais aprĂšs la dĂ©faite de Poitiers. Il ordonne la politique de la « terre dĂ©serte ».......

    Je me permets d’évoquer de nouveau la promotion de mon premier roman historique : « Bertrand du Guesclin en Espagne 1365 – 1369 ». Si vous souhaitez participer Ă  son Ă©laboration, vous pouvez cliquer sur le lien ci-aprĂšs et retrouver mon annonce dans YouTube et dans mon blog : www.la-guerre-de-cent-ans-et-nous.com Ă  « Mon roman historique : Bertrand du Guesclin 1365 - 1369 ».Comptant sur votre participation. Bien cordialement

    Le lien : https://www.simply-crowd.com/produit/bertrand-du-guesclin-en-espagne-1365-1369/