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  • Épisode du podcast : L'avenir de l'activisme des marques en 2025 – Entre caution et conviction

    Bienvenue dans cet épisode du podcast où nous plongeons dans un sujet qui divise et fascine à la fois : l'activisme des marques. À une époque où les consommateurs exigent plus de transparence, d'éthique et d'engagement, la question est la suivante : l'activisme des marques survivra-t-il en 2025 ?

    1. Un changement de ton depuis 2020

    Il y a quelques années, l'activisme des marques semblait atteindre son apogée. Les entreprises n’hésitaient pas à prendre position sur des sujets sociaux et politiques majeurs. On a vu des campagnes en soutien au mouvement Black Lives Matter, des initiatives contre le patriarcat et pour la communauté queer, des promesses d'inclusivité et de diversité. Mais aujourd'hui, en 2025, beaucoup de ces voix se sont fait plus discrètes. Pourquoi ?

    L’un des principaux facteurs est l’inquiétude des marques face aux réactions des consommateurs et des groupes politiques. Le retour de bâton, comme celui qu’a subi Bud Light en 2023 après sa campagne avec l’influenceuse transgenre Dylan Mulvaney, a créé une atmosphère de peur. Une simple prise de position peut désormais entraîner des boycotts massifs et des pertes financières significatives.

    2. La crise de confiance : un terrain glissant

    Récemment, le Trust Barometer d'Edelman a révélé que la confiance envers les institutions était à un niveau historiquement bas. Richard Edelman, PDG de l’agence, a tiré la sonnette d’alarme, affirmant que les entreprises ne pouvaient plus se considérer comme la solution par défaut face aux problèmes sociétaux. Selon lui, une entreprise doit s'engager sur des sujets où son action peut réellement avoir un impact et, idéalement, générer des profits. Si ce n’est pas le cas, elle devrait laisser la place aux gouvernements et aux ONG.

    3. La crainte de la réaction des consommateurs

    Mais ce n'est pas seulement une question de backlash politique. Les consommateurs eux-mêmes deviennent de plus en plus exigeants. Tim Jones, partenaire chez Venturethree, parle d'une société où la patience des gens est à bout. Ils veulent des marques qui agissent avec sincérité, sans faux-semblants. Si une marque se contente de surfer sur les tendances sans engagement réel, elle risque de perdre toute crédibilité. Dans un monde où les gens n'ont plus de tolérance pour les discours creux, les entreprises doivent désormais prouver qu’elles sont dignes de confiance, sous peine de perdre des parts de marché.

    4. Est-ce la fin de l'activisme ou son évolution ?

    Malgré cette atmosphère tendue, certains experts estiment que l'activisme des marques n’est pas une mode passagère. Au contraire, il représente une évolution des attentes des consommateurs. Firdaous El Honsali, ancienne vice-présidente de Dove, soutient que l'activisme est devenu indispensable pour construire des relations authentiques avec les consommateurs. Les gens attendent des entreprises qu'elles aient un rôle social, qu'elles s'engagent pour des causes qui leur tiennent à cœur. Ce n’est pas seulement une question de marketing, mais bien un levier de croissance.

    Il est donc fort probable que, malgré le climat incertain, les marques les plus audacieuses vont se réengager en 2025. Elles risqueront davantage, mais avec des convictions solides et authentiques. En fait, une étude menée par Havas a révélé que 73% des consommateurs veulent que les entreprises fassent preuve de plus d'humanité, et 71% attendent qu'elles agissent davantage pour la société et la planète.

    5. Conclusion : Le dilemme de 2025

    Alors, que va-t-il se passer ? Les marques vont-elles rester en retrait, de peur de froisser une partie de leur public, ou choisiront-elles de prendre des risques et de défendre des causes qui leur semblent justes ? En 2025, le choix sera crucial.

    Les entreprises doivent comprendre que l’engagement authentique est un levier de différenciation stratégique. Il ne suffit plus de participer à la conversation, il faut y contribuer de manière significative et sincère. Celles qui réussiront à se connecter avec leurs consommateurs sur des bases éthiques solides auront une longueur d'avance. Mais celles qui essaieront de jouer sur tous les tableaux, sans conviction, risquent de perdre leur place.

    C’est une époque où les consommateurs recherchent non seulement des produits de qualité, mais des marques qui incarnent leurs valeurs. Les entreprises doivent décider si elles seront les leaders de ce changement ou si elles choisiront de se soustraire à la pression sociale.

  • Après plusieurs semaines de spéculations, l'annonce est enfin tombée : Jacquemus, la marque emblématique de Simon Porte Jacquemus, a trouvé son partenaire stratégique dans l’industrie de la beauté : L'Oréal. Cette décision intervient après une année compliquée pour la marque, sur fond de gestion et d’organisation. Beaucoup se demandaient si Jacquemus allait réussir à se financer, et cet investissement de L'Oréal est donc un soulagement pour les fans de la marque et pour l’écosystème français de la mode.

    Mais cet investissement soulève aussi des interrogations sur l’avenir de Jacquemus. Pourquoi L'Oréal ? Pourquoi maintenant ? Et surtout, est-ce que cela signifie que Jacquemus va se retrouver bloqué dans une position de « luxe premium » en grande partie associée à la beauté et aux fragrances, au détriment de ses autres ambitions ?

    L’Oréal, en tant qu’investisseur stratégique, n'est pas un choix neutre. Cet investissement vient marquer une direction très claire vers le secteur de la beauté, mais qu’en est-il de l’avenir de Jacquemus dans le monde de la mode ? À première vue, cela pourrait être perçu comme le début d’une spirale descendante, où la marque pourrait se retrouver confinée à une niche de « luxe premium » en étant de plus en plus connue pour ses produits de beauté, à l’instar de marques comme Paco Rabanne ou Jean-Paul Gaultier.

    Cependant, un regard plus large sur l’évolution du marché de la mode et de la beauté pourrait offrir un autre point de vue. Ce n’est pas la première fois qu’un partenariat de ce genre mène à de grands succès. Prenons l'exemple des Wertheimer, qui étaient au départ simples licenciés de la beauté pour Coco Chanel. Peu après, ils sont devenus actionnaires minoritaires, puis les seuls propriétaires de la maison Chanel. Leur engagement sans relâche dans le développement de la marque a permis à Chanel d’atteindre de nouveaux sommets, notamment dans le domaine de la beauté. Ils ont su créer un modèle unique, où la créativité et l’excellence ne sont jamais compromises, et où l'accent n’est pas mis uniquement sur les ventes à court terme, ce qui est souvent un piège dans l’industrie de la beauté.

    Autre exemple, celui de Tom Ford. Avec une très forte présence dans l'univers de la beauté, Tom Ford a su faire de son entreprise une référence de luxe, avec une composante mode plus petite mais tout aussi prestigieuse. Il a géré son partenariat avec Estée Lauder, son ancien licencié, pour finalement en devenir le propriétaire. Ce succès est dû à son engagement personnel, à sa vision claire et à son choix judicieux de partenaires dans le domaine de la mode, comme le groupe Ermenegildo Zegna.

    Alors, la grande question est : L'Oréal pourra-t-il être aussi astucieux que les Wertheimer dans son rôle d’actionnaire de Jacquemus ? Simon Porte Jacquemus, de son côté, pourra-t-il faire preuve de la même force de caractère et du même engagement que Tom Ford pour que ce partenariat fonctionne sur le long terme ?

    Ce sont des questions essentielles, car elles vont déterminer l'avenir de la marque. L'Oréal ne s’engage pas à la légère, et Jacquemus, de son côté, devra naviguer habilement entre ses ambitions créatives et la direction que L'Oréal voudra lui insuffler dans le monde de la beauté.

    En résumé, cet investissement de L'Oréal dans Jacquemus ouvre la voie à de nombreuses possibilités stratégiques, mais aussi à des défis importants. L’avenir de Jacquemus pourrait bien se redéfinir autour de la beauté et du luxe, mais la question reste : jusqu’où cette alliance pourra-t-elle aller sans brider l’essence même de la marque ? Seul l’avenir nous le dira, mais ce partenariat mérite vraiment qu’on y prête attention.

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  • Imaginez-vous, confortablement installé dans une remontée mécanique, les sommets enneigés défilant sous vos yeux, les rires des skieurs résonnant au loin. En cette période où les stations de ski vibrent au rythme des descentes effrénées, nous vous emmenons à la découverte d'une marque emblématique qui a su allier performance technique et élégance intemporelle : Fusalp.

    Fondée en 1952 sur les rives du lac d'Annecy par deux tailleurs visionnaires, Fusalp – contraction de "fuseau des Alpes" – a révolutionné la tenue de ski en créant le fuseau emblématique porté par les plus grands champions. Aujourd'hui, sous l'impulsion de sa PDG, héritière de la célèbre famille Lacoste, la marque a opéré une métamorphose remarquable, se hissant au rang des maisons de luxe et conquérant les marchés internationaux, notamment aux États-Unis.

    Dans cet épisode, nous avons l'honneur de recevoir cette dirigeante visionnaire, qui partagera avec nous les secrets de cette transformation audacieuse. Nous plongerons ensemble dans les coulisses de la stratégie de communication et de marketing qui a permis à Fusalp de redéfinir les codes du sportswear de luxe, tout en restant fidèle à son héritage alpin.

    Préparez-vous à une descente vertigineuse au cœur de l'innovation, de la tradition et de l'excellence française.

    Bienvenue dans ce nouvel épisode !

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    1. Des origines alpines à une marque de luxe internationale

    Découvrez comment Fusalp, initialement reconnue pour ses fuseaux emblématiques, a su allier technicité et élégance pour s'imposer sur le marché du luxe et s'étendre à l'international, notamment aux États-Unis.

    2. Les défis de la transformation et les stratégies de réussite

    Sophie Lacoste revient sur les décisions clés et les innovations qui ont permis à Fusalp de redéfinir les codes du sportswear de luxe, tout en restant fidèle à son héritage sportif.

    3. Une source d'inspiration pour les passionnés de mode et d'entrepreneuriat

    Que vous soyez passionné(e) de mode, d'entrepreneuriat ou simplement curieux de découvrir les secrets d'une marque qui a su se réinventer, cet épisode est fait pour vous. Plongez avec nous dans l'univers de Fusalp et laissez-vous inspirer par ce parcours hors du commun.

    Pour aller plus loin, découvrez cette interview vidéo dans laquelle Sophie partage la renaissance de Fusalp : Comment Sophie Lacoste a relancé Fusalp ?

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    Crédits :

    Production : Dix Sept Paris
    Host : Wilfried Klucsar
    Invité : Sophie Lacoste Dournel

  • Il n’y a pas un secteur qui échappe aux problématiques causées par l’urgence climatique. L’écologie, qui a parfois été considérée comme une préoccupation de bobos parisiens a maintenant envahi tout l’hexagone. Et toutes les régions se mobilisent et s’emparent du sujet. Parmi elles, on va aujourd’hui s’intéresser à la Champagne.

    En 2020, d’après l’Agence bio, le vignoble champenois n’était bio que sur 5,8 % de sa surface, contre 17,3 % pour le reste de la viticulture française. Seul le Cognac affichait un plus mauvais score.

    Les surfaces en conversion avaient augmenté de 79 % par rapport à 2019, le label VDC (Viticulture durable en Champagne) crée en 2014, continuait de se populariser et les maisons s’activaient en coulisses. C’est d’ailleurs en 2020 que Ruinart décide de remplacer son coffret de bois par une enveloppe 100 % recyclable neuf fois plus légère. Un choix imité par la maison Billecart-Salmon, quand la maison Palmer & Co optait quant à elle pour du papier recyclable.

    Alors quelques années plus tard, où en sommes-nous ? Ces initiatives sont-elles suffisantes et ont-elles perduré ? Quelles sont les raisons de se réjouir et surtout peut-on prouver qu’un changement profond, efficace et durable dans le monde du champagne est possible ?

    C'est le sujet de notre épisode du jour avec Ludovic Du Plessis "Telmont : Maison de Champagne activiste et sans compromis".

    Pour aller plus loin

    Vous avez aimé l'épisode "Telmont : Maison de Champagne activiste et sans compromis". et souhaitez découvrir d'autres épisodes ?

    Voici quelques unes de nos dernières émissions abordant la question de la responsabilité sociétale et environnementale des marques de Luxe.


    _ Clear Fashion : La mode face à ses responsabilités
    _ Stratégie de marque d'un luxe responsable : la joaillerie éthique Courbet
    _ Club Med, quel est l'avenir du tourisme ?

    REMERCIEMENTS

    Un grand merci à Ludovic Du Plessis pour cet entretien.

    Production : Dix Sept Paris
    Invitée : Ludovic Du Plessis
    Journaliste : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar

  • Le milieu du tourisme comme tous les autres, est en proie à de nombreux bouleversements. D’un côté, la pandémie et les confinements ont plus que jamais donné au monde des envies de liberté, de grands espaces et de découvertes. De l’autre, les enjeux environnementaux, les désirs de sobriété et les préoccupations écologiques ont profondément changer notre façon de voir la planète, et de la parcourir.

    Au milieu de ces paradoxes et de ces contradictions, comment s’adaptent et évoluent les entreprises du milieu du tourisme ? Quelles sont les nouvelles attentes des voyageurs et quel est le rôle des marques dans ce nouveau contexte ?

    Comment le Club Med, l'une des marques préférée des français s’est adaptée, tant au niveau de l’offre commerciale que de la communication pour répondre à ces nouvelles attentes ?

    C’est le sujet de notre épisode du jour avec Raphaëlle CHIAPOLINO, Directrice Marketing Produit Europe Afrique chez Club Med. L'Oeil de l'expert(e) est un podcast produit et réalisé par l’agence Dix Sept Paris.

    THAT'S L'ESPRIT LIBRE

    Club Med via sa nouvelle signature de marque "That's l'esprit libre" .

    L’Esprit Libre, c’est tous ces instants où on se sent enfin en vacances, où on déconnecte enfin des soucis et de la charge mentale du quotidien pour profiter du moment présent. Concrètement, ces petits moments simples de bonheur :

    Si la seule raison de vous lever est de vous allonger un peu plus loin

    Quand vous hésitez entre : tennis et trapèze

    Et que votre programme de la semaine c'est : pas de programme

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Vous avez aimé l'épisode "Club Med : Quel est l'avenir du tourisme ?" et souhaitez découvrir d'autres épisodes ?

    Voici quelques unes de nos dernières émissions :
    _ Clear Fashion : La mode face à ses responsabilités
    _ L'impact de la guerre en Ukraine sur l'industrie du luxe
    _ Stratégie de marque d'un luxe responsable : la joaillerie éthique Courbet

    REMERCIEMENTS

    Un grand merci à Raphaëlle Chiapolino pour cet entretien.

    Production : Dix Sept Paris
    Invitée : Raphaëlle Chiapolino
    Journaliste : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey

  • TAG HEUER : Les marques peuvent-elles encore prendre leur temps ?


    En 2023 plus que jamais, tout va très très vite : l’information, les idées, les tendances. C’est le règne de l’instantanéité. Cela a évidemment des conséquences sur les consommateurs, qui sont plus exigeants, plus impatients, plus volatiles. Mais cela a aussi des conséquences sur les marques qui doivent se démultiplier, redoubler de réactivité, de créativité, être disponibles, inspirantes, tout le temps et partout à la fois. Pour être à la hauteur des attentes, les marques s’imposent souvent de produire beaucoup, de produire vite et de produire des formats rapides à consommer (on a longtemps parlé de « snack content »). L’objectif : abreuver la soif de contenus des utilisateurs et des algorithmes, occuper l’espace pour ne pas être éclipsé par un concurrent ou pire que ça, pour ne pas se faire oublier par les consommateurs.

    Quelques secondes : c’est le temps qu’il faut pour accéder à des contenus drôles, émouvants ou utiles, disponibles à l’infini sur Instagram et TikTok. C’est aussi le temps qu’il faut pour accéder à des dizaines de films et de séries sur des plateformes de vidéo à la demande. C’est parfois même le temps qu’il faut pour obtenir la réponse d’un service client sur Twitter.

    Mais la quantité et la qualité n’ont pas toujours fait bon ménage. Au milieu de ce flot ininterrompu de contenus, n’y-a-t-il pas la place pour autre chose ? Une autre temporalité ? Une temporalité qui fait le choix du temps long, de l’écoute, de l’investissement émotionnel, de l’intelligence. Une temporalité où on assume de faire beaucoup moins, mais de faire beaucoup mieux.

    C’est notre conviction, ici, chez Dix Sept Paris, c’est d’ailleurs pour cela que ce podcast existe. Et nous ne sommes pas les seuls à y croire, comme vous allez pouvoir le constater.

    Alors, dans cette société de l’instantanéité, les marques peuvent-elles encore prendre leur temps ? C’est le sujet du jour avec Pierre TREHOREL, Global Editorial Manager chez TAG Heuer. Vous écoutez le vingt-quatrième épisode de « L’oeil de l’expert(e) », un podcast produit et réalisé par l’agence Dix-Sept Paris.

    REMERCIEMENTS

    Un grand merci à Pierre Trehorel pour cet épisode : "Les marques peuvent-elles encore prendre leur temps ?"

    Production : Dix Sept Paris
    Invitée : Pierre Trehorel
    Journaliste : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey

  • Pourquoi Dix Sept Paris lance ALIA, la première agence française AI générative dédiée à l'intelligence artificielle ?

    C’est le sujet dont tout le monde parle en 2023 : l’intelligence artificielle. Annoncée comme une révolution dont on peine encore à mesurer les tenants et les aboutissants, l’IA séduit, fascine, inquiète et, à défaut d’être au coeur de notre existence (pour l’instant), elle est déjà au coeur des discussions.

    Mais plus que des mots, il y a aussi des éléments tangibles qui viennent appuyer les pronostics faisant de l’IA la « next big thing ». Des résultats concrets et des progrès mesurables avec des outils qui ne cessent de repousser certaines limites comme ChatGPT, Midjourney ou encore Firefly, la nouvelle IA intégrée à Photoshop. Et des investissements massifs aussi de la part de toutes les entreprises de la tech comme Alphabet, Microsoft, Meta ou encore TikTok.

    Le marché de l'intelligence artificielle pesait 200 millions de dollars en 2015 et selon PwC, il pourrait atteindre 90 milliards de dollars d’ici 2025 avant de décoller jusqu’à peser 13 500 milliards d’euros en 2030.

    Alors, on ne va pas faire des grandes prédictions sur le futur de l’humanité, ça n’est pas un podcast de science fiction, on ne va pas non plus faire un cours magistral sur l’intelligence artificielle, les différences entre l’IA Générative et l’IA Adaptative, vous trouverez déjà plein de contenus intéressants là dessus sur Internet. Par contre, nous pouvons parler des conséquences de l’arrivée de l’IA sur le secteur de la communication et notamment celui des agences.

    C’est le sujet de notre podcast du jour !

    Et ça tombe bien, puisque l’agence Dix-Sept, qui produit ce podcast, a annoncé il y a quelques jours le lancement d’ALIA, une nouvelle agence spécialisée dans l'intelligence artificielle (IA).

    Journaliste : Bastien Joseph
    Invité : Wilfried Klucsar
    Assistante de production : Elise Rey

  • Quel est l'avenir de la mode ?

    La mode face à ses responsabilités. D'après une étude IFM x Première Vision menée en 2022, 65% des Français avaient acheté un article de mode éco-responsable au cours des 12 derniers mois. Et le premier critère cité quand on interroge ceux qui n’en font pas partie, c’est celui du manque d’information.

    Le désir de changement, d’étique, d’engagement, il n’est pas nouveau, on en a déjà longuement parlé dans ce podcast, mais surtout il est inéluctable. Il y a un véritable mouvement de fond, notamment dans le secteur de la mode, sur ces questions là et sur le rôle des marques face à ces enjeux.

    Cette tendance, elle est soutenue et accentuée par trois facteurs qui agissent de concert et qui vont l’inscrire dans la durée :

    Le facteur juridique avec une évolution des lois pour encadrer le secteur et forcer la main de certains acteurs,

    Les exigences des consommateurs, de plus en plus vigilants sur ces problématiques comme on vient de l’expliquer

    Et la bonne volonté des marques elles-mêmes, avec des décideurs et des collaborateurs qui comme n’importe quel citoyen, sont de plus en plus sensibilisés à ces thématiques.


    La mode est-elle vraiment compatible avec ce nouveau mode de consommation ? Va-t-elle dans tous les cas être mise face à ses responsabilités ?

    C’est le sujet de notre épisode du jour, vous écoutez le vingt-troisième épisode de « L’oeil de l’expert », Vous écoutez le vingt-deuxième épisode de « L’oeil de l’expert(e) ». Un podcast produit et réalisé par l’agence Dix-Sept Paris.

    Pour cet épisode, j’ai l’immense plaisir de recevoir Rym Trabelsi, co-fondatrice et CMO de Clear Fashion.

    REMERCIEMENTS

    Un grand merci à Rym Trabelsi pour cet épisode : "La mode face à ses responsabilités"

    Production : Dix Sept Paris
    Invitée : Rym Trabelsi
    Journaliste : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey

  • Comment le social selling peut-il réinventer le e-commerce ?

    Nous en avons parlé dans plusieurs épisodes de ce podcast. Notre société est traversée par de nombreuses crises de confiance. Crises de confiance envers les institutions, envers les politiques ou encore envers les médias. Plus que jamais, car ce n’est pas nouveau évidemment, les Français cherchent des figures vers lesquelles se tourner. Nos proches sont les premiers sollicités mais depuis plusieurs années maintenant, avec l’apparition des réseaux sociaux ont émergé des milliers « d’influenceurs », dont nous consommons le contenu et qui peuvent avoir un impact direct sur nos achats au quotidien.

    Comment Jolimoi, grâce au social selling peut-il réinventer le e-commerce ?

    Ce secteur n’est pas non plus épargné par la crise et les polémiques comme le montre la bataille menée par plusieurs journalistes ou par le rappeur Booba pour dénoncer les manipulations, les arnaques ou les abus. Mais au delà de cet écosystème, il existe des centaines d’autres créateurs de contenus, moins connus, mais plus fiables, et qui ont su développer leur audience, nouer un lien de confiance avec elle et faire preuve de leur expertise sur des domaines précis. Ils ont en général moins de 100 000 abonnés, et d’après une étude, en 2022, 82 % des consommateurs avaient suivi au moins une fois un de leurs conseils. Ils sont devenus des acteurs clés du e-commerce, et d’une forme de e-commerce en particulier : le social-selling.

    REMERCIEMENTS

    Un grand merci à Isabelle Rabier pour cet épisode : « Comment le social selling peut réinventer le e-commerce ? »

    Production : Dix Sept Paris
    Invitée : Isabelle Rabier
    Journaliste : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey

  • Les multiples défis de la publicité en 2023 : c’est le sujet de notre épisode du jour.
    Vous écoutez le vingt-et-unième épisode de « L’oeil de l’expert(e) ». Un podcast produit et réalisé par l’agence Dix-Sept Paris.

    Nous avons l’immense plaisir de recevoir l’une des plus grandes figures du monde de la communication en France. Une entrepreneuse, une femme engagée, présidente de l’agence BETC, dont elle est également co-fondatrice. Mercedes Erra.

    PARTIE 1 : LA PUB FACE À LA CRISE

    - L’institut Ipsos a réalisé un classement des métiers par niveau de confiance. Le métier de publicitaire arrive en dernière position à seulement 10%. À égalité avec les membres du gouvernement. Derrière les banquiers et les journalistes (16%). Comment expliquer cette défiance du grand public vis à vis de la publicité et comment la pub peut-elle redorer son image ?

    - Vous avez déclaré : « la publicité est un passage obligé dans un monde libre, alors autant en faire de la bonne et qu’elle soit bien encadrée ». Qu’est-ce que de la bonne publicité ?

    - Depuis la fin de l’âge d’or de la publicité dans les années 80/90, le contexte est compliqué. Entre la crise sanitaire et la crise économique, la situation ne fait qu'empirer. Vous rappeliez en 2019 que la profitabilité des agences était passée de 8% en 2007 à 3% en 2015. Comment expliquer cette sorte de crise perpétuelle ?

    PARTIE 2 : LA PUB FACE À ELLE MÊME

    - J’aimerais qu’on revienne sur une autre crise qui traverse le monde des agences de publicité et qui est notamment menée par le compte Balance Ton Agency. Aujourd’hui, le compte est suivi par plus de 300k personnes. Anne Boistard a épinglé plus d’une trentaine d’agences et collecté des centaines de témoignages. Vous êtes une figure importante dans le monde des agences, quel est votre sentiment sur cette libération de la parole ?

    - Il y a toujours eu un turnover assez élevé dans les agences de publicité. Beaucoup de créatifs, se retrouvent parfois à gérer des équipes alors que ça n’est pas leur métier premier. Est-ce qu’il y a une culture managériale défaillante dans les agences ?

    - Nicolas Vanbremeersch, président de Spintank, évoquait notamment une posture qui consiste à dire « Il y a plein de personnes qui rêve d’être à ta place alors ne te plaint pas ». Est-ce que justement, vous n’avez pas peur que la publicité ne soit plus un métier attractif dans les prochaines années ?

    - J’aimerais qu’on s’attarde sur la nouvelle génération qui arrive sur le marché de l’emploi. D’après une étude Ipsos en 2020, 85 % placent l’ambiance et le bien-être au travail en deuxième position de leurs critères pour choisir un métier. Dans ces conditions, la publicité risque-t-elle de rater les prochains talents ?

    - Pendant longtemps, la publicité était un milieu très attractif pour les profils créatifs. Est-ce que c’est encore le cas aujourd’hui ? Est-ce que vous n’avez pas l’impression que les concepts originaux, la qualité d’écriture, les fortes personnalités, on les retrouve beaucoup sur Twitch, sur Youtube ou sur Instagram, en tant que créateurs de contenus. Et qu’au final, ils finissent par travailler avec des marques, parfois via des agences, mais sans en faire partie pour autant ?

    - Au delà de la liberté, il y a aussi de plus en plus une quête de sens et de cohérence entre les valeurs personnelles et celles qui s’expriment dans le travail. Selon une étude YouGov publiée en septembre 2021, 78 % des 18-24 ans n’accepteraient pas un emploi qui n’a pas de sens pour eux. On sait qu’en ce moment, les agences parlent beaucoup à leur clients de marques engagées, de politique RSE. Est-ce qu’elles n’ont pas déjà un travail à faire sur elles-mêmes à ce niveau là ?

    - Que diriez-vous aujourd’hui à un ou une jeune qui aimerait faire de la publicité ?

    - Est-ce que les métiers créatifs sont trop méprisés en France ? On dit parfois que la France est un pays d’ingénieurs, on entend aussi beaucoup de critiques contre les intermittents du spectacle ou les artistes et sur leur apport à la société : est-ce que ça vous étonne et vous attriste ?

    - L’époque de la publicité « traditionnelle » où le spot télé était au coeur d’une campagne parait lointaine. Avec l’apparition du numérique et le développement des réseaux sociaux, les agences sont devenues de véritables usines à produire du contenu. Avec en plus parfois des contraintes budgétaires fortes. Selon vous, est-ce que cette exigence de quantité nuit à la qualité du travail produit ?

    - Ces dernières années, on a aussi vu une partie de l’audience se détourner des médias traditionnels pour des plateformes de streaming avec peu ou pas du tout de publicité. Selon vous, où se trouve l’avenir de la publicité ?

    - Vous avez peut-être suivi l’émergence d’un nouveau petit phénomène qui a agité les réseaux sociaux et notamment le milieu de la communication ces dernières semaines : l’intelligence artificielle ChatGPT. Sorte de croisement entre Google, Wikipédia et Siri. L’IA a surpris tout le monde sur son potentiel créatif puisqu’on peut lui demander d’écrire des chansons, de proposer des idées de slogans, de noms de marques et parfois… les idées apparaissent comme plutôt cohérentes. Pour le plaisir de l’expérience, je lui ai demandé de m’aider à trouver une question pour vous et voici celle qu’elle m’a suggérée : « Quelle est la stratégie publicitaire que vous avez mise en place pour l'un de vos clients les plus importants ? Et comment a-t-elle contribué à l'atteinte de ses objectifs commerciaux ? »

    - Pour terminer, quel est votre souhait pour l’année à venir ?

    Un grand merci à Mercedes pour cet épisode : "Les multiples défis de la publicité en 2023"

    Production : Dix Sept Paris
    Invitée : Mercedes Erra
    Journaliste : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey
    Consultante auprès de Mercedes Erra : Jeanne Libfeld-jegou

  • L'Oeil de l'expert.e est heureux de recevoir pour ce 20e épisode : Solène Marchand, Head of Marketing Non-Alcoholics @Pernod Ricard.

    « Sans alcool, la fête est plus folle ». Cette phrase, on l’a tous entendue, mais on est sans doute moins nombreux à y avoir cru. Et pourtant, la sobriété est sur toute les lèvres, et pas seulement sur celles qui débattent de consommation d’énergie et du réchauffement climatique. Car dans le domaine des vins et des spiritueux aussi, la sobriété a le vent en poupe.

    Quelques chiffres pour appuyer cette analyse : selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), la consommation de spiritueux a diminué de 16% ces vingt dernières années. D’après le Bacardi Cocktail Trends Report 2022, 58 % des consommateurs du monde entier consomment davantage de cocktails sans alcool ou à faible teneur en alcool qu’il y a un an. Et enfin, puisque c’est d’actualité avec la fin du mois de janvier, le nombre de participants au Dry January (le challenge qui consiste à ne pas boire une goutte d’alcool durant tout le mois de janvier) ne cesse d’augmenter. Lors de sa création en Angleterre en 2013, on dénombrait environ 4000 participants. En 2021, ils étaient plus de 130.000 et le chiffre a sans doute encore battu de nouveaux records cette année. Et le phénomène n’est pas seulement européen. Aux Etats-Unis en 2022, un adulte sur cinq a participé au Dry January et les livres « témoignage » de personne qui racontent comment l’arrêt de l’alcool a changé leur vie caracolent en tête des ventes des ouvrages de développement personnel. Du côté des lieux de consommation comme les bars, la révolution suit aussi son cours et de plus en plus de cocktails sans alcool sont proposés. Le rôle des influenceurs est aussi prépondérant, leur sobriété s’inscrivant dans une dynamique lifestyle.

    Comment expliquer ce phénomène ?
    Comment les marques s’en emparent ou s’adaptent à cette nouvelle tendance ?

    Dry January et nouveaux modes de vie : les boissons sans alcool à la fête : c’est le sujet de notre podcast du jour.

    Vous écoutez le vingtième épisode de L’oeil de l’expert, un podcast produit et réalisé par l’Agence Dix-sept Paris.

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    #13 : Les parfums se mettent au naturel
    #12 : Les marques ont-elles vraiment changé depuis la crise ?
    #4 : La beauté à l'heure de l'inclusion et de la diversité

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    Invitée : Solène Marchand (Head of marketing Non-Alcoholics) at Pernod Ricard
    Interview réalisé par : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey

  • La Maison Courbet, une maison de haute joaillerie éco-responsable

    Les temps changent. Il en aura fallu, du temps, justement, mais peu à peu les mentalités évoluent et le réchauffement climatique, les problématiques écologiques ou éthiques sont au coeur des débats et des préoccupations des français. Plus que jamais, les consommateurs sont exigeants avec les marques. D’après une étude LSA publiée l’année dernière, 49 % d’entre eux déclaraient qu’ils avaient consommé de manière plus responsable dans les six derniers mois de l’année 2021. Et cette vigilance, elle touche tous les secteurs. Les marques d’alimentation en premier lieu, mais aussi la grande distribution, les produits d’hygiène, l’automobile, et… le luxe.

    Si certaines grandes maisons ont tenté de se mettre au diapason, d’autres tardent à le faire, ce qui laisse le champ libre à des nouvelles marques, qui voudraient proposer des produits innovants, originaux et en adéquation avec les nouvelles attentes des consommateurs. C’est le cas notamment de la maison Courbet, une maison de joaillerie pas comme les autres.

    C’est le sujet de notre podcast du jour. Vous écoutez le dix-neuvième épisode de l’oeil de l’expert, un podcast produit et réalisé par l’Agence Dix Sept Paris.

    D'autres épisodes sur la thématique de la naturalité au sein de l'industrie du luxe :#13 : Les parfums se mettent au naturel
    #12 : Les marques ont-elles vraiment changé depuis la crise ?
    #4 : La beauté à l'heure de l'inclusion et de la diversité

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    Interview réalisé par : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey

  • Le merveilleux monde des réseaux sociaux est en mutation permanente et depuis un ou deux ans, une nouvelle plateforme tire son épingle de jeu : TikTok. Et comme toutes les plateformes à succès, au milieu de ses millions d’utilisateurs, une petite minorité se détache, se démarque et voit son compteur de followers grimper.

    Mais pour un certain nombre de marques, ce nouveau territoire parait encore un peu hostile et il n’est pas forcément évident de s’y aventurer. Cependant, le phénomène TikTok n’est pas parti pour s’écrouler et à terme, la plateforme aura sans doute un rôle important dans la stratégie d’influence des entreprises. C’est le sujet de notre épisode du jour : Quelles sont les opportunités qu'offrent TikTok aux marques de luxe en 2023 ?

    Vous écoutez le dix-huitième épisode de l’oeil de l’expert, un podcast produit et réalisé par l’Agence Dix-sept Paris.

  • L’orage gronde au dessus des DNVB !

    Les DNVB, vous savez, ce sont ses petites marques qui sont nées avec et grâce à Internet, et qui par le biais d’un produit innovant ou d’un positionnement original, ont réussi à se faire une petite place dans des secteurs d’activité parfois très concurrentiels et trustés par des grands groupes.

    Pendant le premier confinement, leur nombre a explosé, des centaines de françaises et de français profitant de la situation inédite pour se lancer dans leurs projets entrepreneuriaux.

    Mais aujourd’hui, un grand nombre d’entre elles sont en difficulté. Car à la crise sanitaire s’est ajoutée la crise économique, la guerre en Ukraine et bien d’autres facteurs qui ont semé le trouble dans l’économie.

    Cette situation économique incertaine paralyse les investisseurs, entraîne une hausse des prix des matières premières, une inflation qui réduit le pouvoir d’achat des français et ces petites marques qui apportaient un vent de fraicheur, de nouveauté et de créativité sont menacées.

    À tel point qu’une soixantaine d’entre elles se sont regroupées sous le nom collectif « We are Lucioles » et, dans une lettre ouverte, ont interpellé le Ministre de l’économie Bruno Le Maire.

    Alors crise passagère ou vraie menace pour leur survie, les DNVB sont-elles en danger et si oui, comment les sauver ?

    Pour en parler, j’ai le plaisir d’accueillir deux expertes, directement concernées par la situation : Florie Ducamp Albert et Prune Aubry, créatrices de la marque de lingerie We Are Jolies, anciennement Jolies Culottes.

    Vous écoutez le dix septième épisode de l'oeil de l'expert, un podcast produit et réalisé par l'Agence Dix Sept Paris.

  • Le Metaverse !

    C’est le mot à la mode, celui qui brûle les lèvres de tous les communicants depuis quelques mois : le métavers. Depuis que Facebook est devenu Meta et a annoncé que les métaverses étaient le futur d’Internet, pas une semaine ne passe sans qu’une entreprise n’annonce des investissements massifs dans le secteur ou sans qu’une marque n’organise une activation dans un monde virtuel.

    Alors, vrai nouveau monde à conquérir ou faux eldorado ?

    Que sont concrètement les métaverses aujourd’hui, que peuvent y trouver les marques de luxe et qu’implique concrètement de vouloir s’y aventurer : c’est le sujet de notre épisode du jour : Les marques de luxe à l’heure du métaverse.

    Pour en parler, j’ai le plaisir d’accueillir Frédéric Cavazza. Frédéric est le co-créateur du cabinet de conseil SYSK, spécialiste en communication digitale et auteur en librairie comme sur Internet sur le site frecavazza.net. Il a d'ailleurs publié un billet de blog fin mars, intitulé « Le réservoir de croissance du métavers n’est pas là où vous croyez », un article extrêmement complet et qui a un parti-pris qui nous a beaucoup plu et qui consiste à dire « La plupart des choses qu’on dit sur le métaverse relève aujourd’hui du fantasme, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve sur la question alors parlons plutôt de ce qu’il est possible de faire ». C’est aussi ce que nous allons tenter de faire grâce à notre interview et son avis éclairé, pour répondre aux questions que se posent nos auditeurs.

    L’interview sera divisée en trois partie, la première fera un état des lieux sur le métaverse aujourd’hui, la deuxième s’intéressera à ce que les marques de luxe y font ou peuvent y faire et la dernière sera axée sur des questions pratiques, telles que les questions budgétaires et légales.

    Chapitre #1 : Le métaverse aujourd’hui

    - Si vous deviez expliquer le concept du métaverse, en quelques phrases, à quelqu’un qui n’en a jamais entendu parler, que lui diriez-vous ?

    - Où en est-on justement de la perception du métaverse en France ? Est-ce qu’on parle encore d’un sujet de niche ou est-ce que c’est un concept qui est connu, compris et même utilisé par les Français ?

    - Aujourd’hui, le mot « métaverse » est utilisé pour désigner des choses très variées. Il désigne notamment des techniques et des plateformes qui ont parfois des approches assez différentes. Est-ce que vous pouvez nous récapituler les différentes typologies de métaverses en place actuellement ?

    - Les métaverses sont présentés comme le futur d’Internet. Mais dans quelle mesure sont-ils aboutis et prêts à accueillir des marques aujourd’hui ?

    Chapitre #2 : Les marques de luxe et les métaverses

    - Les métaverses sont parfois moqués pour le côté cheap de leur design, est-ce que les marques de luxe ont intérêt à associer leur image à ces territoires qui ne correspondent pas forcément à leurs univers ?

    - Les métaverses génèrent beaucoup d’investissements, il y a beaucoup de groupes ou de plateformes qui se lancent et à ce stade, on ne sait pas trop qui sortira vainqueur de la bataille qui s’annonce pour conquérir le grand public. Est-ce qu’investir dans un métaverse aujourd’hui est une stratégie pérenne ?

    - Dans votre article, vous émettez l’idée que le futur se trouve peut-être plus du côté des jeux-vidéo que des métaverses. Pouvez-vous nous en dire plus ?

    Chapitre #3 : Aller sur le métaverse, objectifs et contraintes

    - Nos auditeurs, s’ils rêvent de mondes virtuels, ont sans doute bien les pieds sur terre. Et la question qu’ils se posent est probablement la suivante : « Aller sur le métaverse, aujourd’hui, combien ça coûte ? »

    - Il y a sans doute d’autres questions à se poser avant de se lancer dans un tel projet : des questions juridiques, fiscales, éthiques peut-être même : quelles sont selon vous les plus importantes ?

    - Si une marque décide de se lancer dans les prochaines semaines et les prochains mois, quel retour sur investissement peut-elle espérer obtenir ?

  • Depuis quelques semaines, c’est une actualité dramatique, qui accapare l’attention et les esprits : la guerre en Ukraine. L’invasion d’un pays aux frontières de l’Union Européenne a surpris et choqué le monde, déclenchant une vague de solidarité et de mobilisation.

    Certaines marques n’ont pas manqué, elles aussi, de réagir, y compris des marques de luxe, un secteur pourtant plutôt prompt à la discrétion quand la politique s’en mêle. Quelles conséquences vont-avoir les récents événements sur le secteur, à court et moyen terme, l’ère de la neutralité est-elle définitivement révolue : c’est le sujet de notre épisode du jour : L’impact de la guerre en Ukraine sur l’industrie du luxe. Vous écoutez le quinzième épisode de l’oeil de l’expert, un podcast produit et réalisé par l’Agence Dix-sept Paris.

    Eric Briones (Darkplanneur) et PDG du journal du luxe nous apporte sa vision quant à l'impact du conflit Ukrainien sur l'industrie du luxe.

  • .On dit souvent de l'entrepreneuriat que c’est une aventure !

    Mais pour une success story, combien d’échecs ?

    Pour une belle histoire qui démarre dans un garage combien de projets abandonnés ?

    Car la réalité, c’est que derrière le mythe de l’entrepreneur à succès, il n’y a pas que du génie. Il y a surtout du travail, du bon sens, de l’audace, et un peu de chance.

    L’histoire que nous voulons vous raconter aujourd’hui, elle prouve un peu tout cela. Mais rassurez-vous, elle fait partie de celles qui finissent bien.

    C’est l’histoire d’une entreprise qui fait du champagne et d’un homme, Jean-Jacques Cattier, qui décide dans ce milieu pourtant très codifié, de mener une petite révolution.

    C’est l’histoire d’une marque de champagne qui rêvait de luxe et qui en chemin, a séduit Jay-Z, le monde du hip-hop, la Chine, les Etats-Unis et LVMH.

    C’est notre sujet du jour : « Innover dans un secteur très codifié : l’exemple d’Armand de Brignac »

    Vous écoutez le quatorzième épisode de l’oeil de l’expert, un podcast produit et réalisé par l’Agence Dix-sept Paris.

    Pour parler de cette histoire un peu folle et de ce sujet passionnant, j’ai le plaisir d’accueillir Alexandre Cattier, Président et chef de cave de la maison de champagne Cattier, maison mère de Armand de Brignac.

  • La parfumerie à l'heure de la naturalité

    On entend beaucoup parler de bio, de naturel, de clean beauty, de marques engagées, responsables, éthiques. Autant de mots assez vagues, qui risquent parfois de devenir creux, mais qui ont envahi les études marketings et poussé les marques à les mettre au coeur de leur réflexion. D’autant que face à elles, les consommateurs, conseillés par des influenceurs ou des applications type Yuka, sont toujours plus exigeants, méfiants, et surtout de mieux en mieux informés sur ce qu’ils mettent sur leur peau et sur leur corps.

    Les entreprises doivent donc se réinventer : revoir la composition de leurs produits, retravailler leurs emballages, et inévitablement, leur discours de marque.

    Et si, dans l’univers de la cosmétique, les shampooings, les déodorants, les produits maquillants, démaquillants, les savons, les produits de soin pour la peau ont opéré leur mutation il y a déjà quelques mois années, un secteur restait encore légèrement en retrait : celui de la parfumerie. Pour quelles raisons ? Et surtout pourquoi et comment c’est en train de changer, c’est le sujet de notre épisode du jour : Vent de fraîcheur dans le monde de la parfumerie : les parfums se mettent au naturel.

    Retrouvez l'interview d'Alexandra Beaumont, responsable du digital pour Chloé Parfums (groupe Coty).

    Plus d'informations

    D'autres épisodes sur la thématique de l'engagement des marques de luxe :
    #19 : La joaillerie éthique et éco-responsable : l’exemple de la maison Courbet
    #12 : Les marques ont-elles vraiment changé depuis la crise ?
    #4 : La beauté à l'heure de l'inclusion et de la diversité

    Pour ne rien rater du meilleur de l'actualité Luxe, Mode, Beauté, du digital et de la communication, n'hésitez pas à consulter notre blog, vous abonner à notre newsletter mensuelle ou à notre page Linkedin.

    Pour consulter le case study : Lancement de l'eau de parfum Chloé 100% d'origine naturelle

    Interview réalisé par : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey

  • L'impact du covid-19 sur les marques de luxe

    On se souvient tous des tribunes et des belles promesses des marques pendant le premier confinement (oui, quand on pensez qu’il n’y en aurait qu’un). Alors que la crise sanitaire devait précipiter l’avènement d’un « nouveau monde », l’heure était au changement, à l’engagement, à la responsabilité.

    18 mois plus tard, on fait le bilan avec Fanny Picard et Anne Charlotte Auvray, consultantes spécialisées sur l’accompagnement des marques sur ces problématiques.

    Les questions :Tout d’abord pour recontextualiser : des marques engagées, ça a plus ou moins toujours existé. Mais là où c’était un positionnement spécifique il y a quelques années, aujourd’hui ça semble devenu la norme. Comment l’expliquer ?Quels sont les sujets sociétaux sur lesquels les marques sont les plus attendues aujourd’hui ? Est-ce que la crise sanitaire a fait émerger de nouvelles problématiques à traiter par les marques ?Vous qui êtes « sur le terrain » auprès des entreprises, quel regard portez-vous sur ces derniers mois ? Avez-vous constaté une réelle volonté de changement ou de transformation dans les entreprises ?Est-ce que des secteurs sont plus en avance ou en retard que d’autres, et comment l’expliquer ?Quand on est une marque, comment choisir et prioriser ses combats ? Est-ce qu’il y a une différence d’ambition, d’approche ou de légitimité entre les petites et les grandes marques ?Est-ce que ces nouvelles attentes ne sont pas une opportunité pour des start-ups de bousculer des marques historiques en offrant aux consommateurs des ADN de marques originaux et une légitimité supérieure sur certains sujets ? Il y a parfois une antinomie perçue entre responsabilité et business. Comment les marques peuvent gérer cet enjeu et tenter de concilier les deux ?On parle souvent des changements destinés à être perçus par le grand public (discours de marque, valeurs affichées, innovations packaging, etc) mais qu’en est-il des processus de transformation interne, auprès des collaborateurs, des partenaires, etc ?Pour les marques qui voudraient encore se lancer et entamer leur mutation, quelles seraient vos recommandations ? Comment s’organiser, prioriser ? Pour conclure, est-ce qu’il y a un chiffre, une opération ou une marque qui symbolise bien le sujet du jour et que vous voudriez mettre en avant ?D'autres épisodes sur la thématique de l'engagements des maisons de luxe :

    #19 : La joaillerie éco-responsable, le cas Courbet
    #13 : Les parfums se mettent au naturel
    #4 : La beauté à l'heure de l'inclusion et de la diversité

    Pour ne rien rater du meilleur de l'actualité Luxe, Mode, Beauté, du digital et de la communication, n'hésitez pas à consulter notre blog, vous abonner à notre newsletter mensuelle ou à notre page Linkedin.

    Interview réalisé par : Bastien Joseph
    Producteur : Wilfried Klucsar
    Coordinatrice de production : Elise Rey

  • Que sont les NFT ?
    Sont ils une opportunité pour les marques de luxe et mode ?
    L'agence dix sept paris vous livre son regard sur cette tendance.


    Qu'est ce que les NFT ?

    Les NFT, ou Tokens Non-Fongibles, sont devenus un sujet brûlant dans le monde de la technologie et de l'art. Les NFT sont des actifs numériques uniques qui sont basés sur la technologie blockchain, ce qui leur confère des caractéristiques de propriété et de rareté. Bien que les NFT soient encore relativement nouveaux, ils ont déjà suscité un grand intérêt de la part des marques de luxe en raison de leur potentiel pour révolutionner l'industrie de la mode et du luxe.

    L'une des principales raisons pour lesquelles les marques de luxe s'intéressent aux NFT est la possibilité de créer des articles de mode numériques exclusifs. Les marques de luxe sont connues pour leur désir de créer des produits uniques et haut de gamme, et les NFT offrent une nouvelle façon de le faire dans le monde numérique. Les articles de mode numériques sous forme de NFT peuvent inclure des vêtements virtuels, des accessoires, des œuvres d'art numériques et bien plus encore. Ces articles peuvent être achetés, vendus et échangés sur des plateformes de marché spécialisées dans les NFT, permettant ainsi aux marques de luxe de créer une nouvelle source de revenus tout en offrant une expérience de consommation exclusive à leurs clients.

    De plus, les NFT offrent également aux marques de luxe la possibilité de renforcer leur image de marque et de se connecter avec leur public d'une manière innovante. Les NFT peuvent être utilisés pour raconter une histoire, créer un engagement interactif avec les consommateurs et renforcer la relation entre la marque et ses clients. Par exemple, une marque de luxe peut créer un NFT qui représente l'histoire de la création d'un produit emblématique, offrant ainsi aux consommateurs un aperçu unique des coulisses du processus de fabrication. Les marques de luxe peuvent également utiliser les NFT pour organiser des événements virtuels exclusifs, tels que des défilés de mode en ligne, où les détenteurs de NFT ont accès à du contenu exclusif et peuvent interagir avec la marque d'une manière immersive.

    En outre, les NFT offrent également aux marques de luxe la possibilité de lutter contre la contrefaçon et de garantir l'authenticité de leurs produits. En utilisant la technologie blockchain pour créer des NFT, les marques de luxe peuvent créer des preuves de propriété et d'authenticité pour leurs articles de mode numériques. Cela permet de garantir que les produits vendus sous forme de NFT sont véritablement authentiques et originaux, offrant ainsi une valeur ajoutée aux clients et renforçant la réputation de la marque en matière de qualité et d'exclusivité.

    En somme, les NFT offrent de nombreuses opportunités aux marques de luxe pour créer des articles de mode numériques exclusifs, renforcer leur image de marque, se connecter avec leur public d'une manière innovante et lutter contre la contrefaçon.