Avsnitt

  • Christine est en crise. Son copain l’a laissĂ©e et elle s’enfuit dans un ashram de yoga aux Bahamas pour soulager sa peine. Lorsqu’Annabel Soutar rĂ©ussit Ă  lui parler par Skype, Christine Ă©clate. « J’ai pas toutes les capacitĂ©s pour analyser tout ça! Faudrait que je fasse trois baccs! Je suis en train de virer complĂštement folle avec ce ** de projet lĂ ! Â» Heureusement, un astrologue lui prĂ©dit du succĂšs dans le domaine de la littĂ©rature. C’est donc avec une confiance lĂ©gĂšrement renouvelĂ©e que Christine se rend de nouveau Ă  des audiences publiques d’Hydro-QuĂ©bec. Elle rĂ©ussit Ă  obtenir un rendez-vous avec un vice-prĂ©sident important de l’entreprise. Elle pourra donc enfin lui demander, en face, pourquoi Hydro-QuĂ©bec continue de construire des minicentrales, alors que nous sommes en situation de surplus Ă©nergĂ©tique au QuĂ©bec.

  • Alors que Christine Beaulieu commençait Ă  peine Ă  dresser un portrait de la situation d’Hydro au QuĂ©bec, Annabel Soutar l’a envoyĂ©e assister Ă  une audience publique Ă  la RĂ©gie de l’énergie. C’est lĂ -bas qu’elle a rencontrĂ© un reprĂ©sentant du Regroupement des organismes environnementaux en Ă©nergie qui lui a appris l’existence d’Hydro-QuĂ©bec Production, une « boĂźte noire » de la sociĂ©tĂ© d’État n’étant pas rĂ©glementĂ©e par la RĂ©gie de l’énergie. La comĂ©dienne s’est mise Ă  s’interroger sur le choix d’Hydro-QuĂ©bec de continuer Ă  produire de la nouvelle Ă©lectricitĂ© quand on sait aujourd’hui qu’il ne s’agit pas d’une pratique rentable. Une question Ă  laquelle il vaut mieux ne pas rĂ©pondre, l’a mise en garde son interlocuteur. Elle a eu envie d’aller Ă  la source de ce manque de transparence.

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  • Il y a quelques annĂ©es, la comĂ©dienne Christine Beaulieu a entendu parler du film Chercher le courant. Le documentaire, qui porte sur le choix Ă©tonnant d’Hydro-QuĂ©bec de dĂ©velopper des barrages sur la riviĂšre Romaine, l’a intĂ©ressĂ©e, mais elle ne s’est pas empressĂ©e de le voir. Quelques annĂ©es plus tard, elle a tournĂ© un film avec Roy Dupuis, porte-parole de la Fondation RiviĂšres. Il a ramenĂ© ce film Ă  sa mĂ©moire, tout en la sensibilisant davantage aux enjeux de la production d’électricitĂ© au QuĂ©bec. Toutefois, quand l’auteure et directrice des Productions Porte Parole, Annabel Soutar, l’a pressĂ©e de prendre part Ă  une enquĂȘte thĂ©Ăątrale sur Hydro-QuĂ©bec, Christine Beaulieu n’a pas senti qu’elle Ă©tait la bonne personne pour le faire, jusqu’à ce qu’elle se souvienne de ses racines quĂ©bĂ©coises et nationalistes, et que le sens du devoir la submerge.