Avsnitt
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C'est en Iran où elle terminait son DEA sur la condition des femmes en cette République islamique que Manon Quérouil-Bruneel s’est penché sur la question des transsexuels au pays des mollahs. Serge Raffy, alors patron de l’Obs, lui met le pied à l’étrier en lui proposant de réaliser un sujet sur la question avant de le vendre à Paris-Match. Si après quinze années d’indépendance à barouder entre l’Afghanistan dont elle est devenue l’une des grandes spécialistes, la Syrie, l’Irak, la Libye ou même Terre-Neuve, Manon a depuis peu bouclée la boucle puisqu’aujourd’hui permanente au sein de la rédaction qui conjugue le poids des mots au choc des photos, c’est avec une intacte passion chevillée au corps que la journaliste se fond sur des zones à haut risques pour nous raconter un monde fait d’inégalités, de conflits, de guerres où la mort plane lourdement. C’est entre deux reportages que je retrouve Manon dans son havre de paix parisien où, entourée de sa famille, elle puise l’oxygène indispensable à son équilibre avant de repartir s’immerger pour, à défaut de changer le monde, nous informer des injustices dont il regorge.
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Alors que la quasi-totalité de nos adolescents se « réseaux » socialisent pour exister, trop souvent enfermés dans une virtualisation qui peut rapidement devenir pathologique, l’État tente de réglementer ce monde digital où bien des règles essentielles semblent abrogées. Plateformes pornographiques en « libre accès », cyber harcèlement qui peut conduire au suicide des plus vulnérables, quête frénétique d’images chocs dont les récentes émeutes ont été l’un des points culminants, il serait peut-être temps que le gouvernement prenne la mesure du monde en pleine mutation et à l’avenir bien sombre qui se dresse devant des ados en quête de sens. Angélique Gozlan, Docteur en psychopathologie et membre, entre autres de l’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique pointe du doigt un flagrant manque de moyens octroyés au système éducatif afin de sensibiliser efficacement aux problématiques d’une société 2.0 et de lutter face aux dérives du virtuel. Restez en ligne, on ouvre le dossier de l’écran !
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Saknas det avsnitt?
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Cheval de bataille de plusieurs gouvernements successifs, la réduction du déficit abyssal de la sécurité sociale a fragilisé notre système de santé en proie aujourd’hui aux maux les plus divers. Touchée de plein fouet par une crise des vocations, la psychiatrie, devenue sectorisée et dont l’approche a sensiblement évolué ces dernières décennies, voit ses praticiens se raréfier et les délais de consultation contraindre nombre de « malades » à se tourner vers les urgences. Face à une augmentation sensible de la souffrance au travail et devant une jeunesse confrontée à l’isolement, à la violence et au harcèlement né des réseaux sociaux, les troubles psychiques sont pourtant le parfait reflet d’une société malade. Pédopsychiatre et président de la commission médicale de Ville-Evrard, le docteur Noël Pommepuy nous ouvre les portes de son établissement pour livrer son analyse. Allongez-vous sur le divan !
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Rendre visite à Clive Nolan dans son verdoyant comté du Herefordshire, c’est s’accorder un bond dans le temps et se retrouver plongé au cœur d’une Angleterre victorienne à son apogée. L’imposante bâtisse, typique du 19e siècle, aux tuiles multicolores et dont le claviériste, entre-autres, des groupes de prog rock que sont Pendragon ou Arena, a fait l’acquisition il y a plus d’un an est ainsi une merveilleuse source d’inspiration artistique dans laquelle Clive y fait actuellement construire ce qui sera son prochain studio d’enregistrement. Après un tour du propriétaire dont on retiendra la vingtaine de cheminées majestueuses et des pièces aux superficies dignes de salles de concert, c’est devant ses claviers de scène, actuellement en rodage pour la tournée à venir de Pendragon, que le maître des lieux nous embarque pour un merveilleux voyage au pays du prog. Come on in !
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Avocat de plusieurs familles de victimes du tueur en série Michel Fourniret et de sa femme Monique Olivier lors du premier procès du duo macabre qui s’est tenu en 2008 à Charleville-Mézières, Maître Gérard Chemla nous livre son analyse sur la systémie d’un couple qui, pendant seize ans, a semé la mort. Un pacte mortifère scellé dans une longue relation épistolaire alors que Michel Fourniret purgeait une peine de prison pour viol et qui, malheureusement, est passé sous les radars de l’administration pénitentiaire. Monique Olivier, femme effacée et dépeinte comme soumise à l’ogre Fourniret n’aurait-t-elle pas été finalement son « permis de tuer » ? La réponse de Gérard Chemla !
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En 25 ans passés entre les murs du célèbre 36 quai des Orfèvres, Jean-Pierre Birot a connu tous les services de ce lieu chargé d’Histoire tout autant que d’histoires. Des meurtres sordides commis dans les bas-fonds d’un Paris version Misérables à la Hugo, aux enquêtes au long cours ponctuées d’interrogatoires synonymes de nuits sans sommeil, le commissaire Birot est la mémoire vivante d’une brigade criminelle qu’il conte dans un livre : « La Crim’ qui s’y frotte, s’y pique ». Entrez dans la « maison », Jean-Pierre Birot passe aux aveux !
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C'est sur les bancs de l’école Ferrandi qu’entre le breton Erwan Ledru et le catalan Kevin de Porre naît une indéfectible amitié. De leurs contrastes, les deux chefs ont donné naissance à un restaurant éponyme dans le 8e arrondissement de Paris où les accords terre/mer sont au centre d’assiettes dans lesquels ce Ying et ce Yang, étoilés depuis 2022, unissent à merveille leurs sensibilités culinaires. Fort d’un papa cuisinier pour une collectivité et, plus largement, d’une famille qui s’approvisionnait bien plus volontiers dans leurs jardins et poulaillers respectifs que dans les grandes surfaces, la route vers les fourneaux était une voie royale toute tracée pour Erwan. Jeune et talentueux, notre breton ne cherche pas pour autant la lumière et préfère largement aux émissions culinaires à succès du petit écran celles de la cuisine ouverte du restaurant Contraste. Ça tombe bien, c’est là qu’on le retrouve après son service du déjeuner !
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Le 1 Mars 1974, c’est à l’aune d’âpres négociations avec sa hiérarchie et, plus largement, avec les hautes instances dirigeantes que Christian Prouteau donne naissance au GIGN, unité d’élite surentraînée de la gendarmerie nationale. Deux ans plus tard, le groupe d’intervention connaît son premier fait d’arme largement médiatisé, neutralisant des terroristes indépendantistes qui ont pris en otage un bus de ramassage scolaire à Djibouti. Une mission à haut risque qui, malgré la mort tragique de deux des enfants, Nadine et Valérie, va asseoir la légitimité du GIGN bien au-delà des frontières hexagonales. À l’arrivée de François Mitterrand à l’Élysée en 1981, Christian Prouteau fonde le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) et assure la sécurité du chef de l’État tout comme celle de sa fille dont l’existence est scrupuleusement gardée au secret, Mazarine Pingeot. Rencontre avec le fondateur et commandant historique du GIGN. Action !
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Petite ville d’Angleterre touristique par excellence, Stratford-Upon-Avon a bâti sa réputation autour d’un nom ô combien illustre ; celui du poète dramaturge William Shakespeare dont la maison natale s’est transformée en un lieu de pèlerinage pour tout amateur de théâtre. C’est au cœur de cet environnement chargé d’histoire et empreint du sceau du Barde Immortel que Paul Foster, enfant de la région puisque natif de Coventry distant seulement de quelques dizaines de miles, a choisi d’y ouvrir son restaurant, Salt, par le biais d’une campagne de crowdfunding. Un pari pour le moins osé mais qui s’est rapidement avéré payant avec l’attribution d’une première étoile Michelin un an et demi à peine après l’inauguration de Salt. Et si les clichés sur la gastronomie de nos voisins d’outre-Manche ont la vie dure, quoi de plus opportun qu’une visite en cuisine en compagnie de Paul Foster afin de faire voler en éclat ce poncif désuet. En scène !
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Le 13 novembre 2015, Arthur Dénouveaux, grand amateur de musique et habitué des salles parisiennes, assiste au concert du groupe Eagles of Death Metal lorsque le commando terroriste qui a déjà semé la mort aux terrasses de plusieurs cafés de la Capitale fait irruption dans le Bataclan à coups de rafales de kalachnikov. Si Arthur est miraculeusement parvenu à s’extraire d’une fosse tristement commune dans tous les sens du terme, 130 personnes au total perdront la vie dans cette cauchemardesque nuit qui reste, à ce jour, l’attentat le plus sanglant jamais commis en France. Président de l’association « Life For Paris », créée un mois à peine après les attentats et dont le but est de permettre aux victimes, familles de victimes, professionnels d’intervention et aidants de pouvoir se retrouver et échanger, Arthur Dénouveaux poursuit sa quotidienne reconstruction dans cette vie d’après. Si le procès ultra-médiatisé qui s’est soldé en Juin 2022 par la condamnation du seul membre encore vivant du commando djihadiste, Salah Abdeslam, à la perpétuité incompressible a permis de refermer une page importante du chapitre, celle judiciaire, le traumatisme psychologique causé par ces attentats du 13 novembre reste pour toutes les victimes une plaie ouverte avec laquelle il a fallu réapprendre à vivre. Retour sur cette nuit en enfer !
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Pénétrer dans le restaurant éponyme du chef étoilé Jérémy Galvan situé au cœur de la capitale des Gaules, c’est s’immerger avec délectation dans un univers où, dès la porte d’entrée franchie, tous nos sens sont mis en éveil. Lumière tamisée, musique d’ambiance créée pour accompagner chacune des vingt-deux séquences d’un menu ô combien poétique, mûr de pierres et de mousse pour faire corps avec la nature, sublime vaisselle en céramique pensée par le chef lui-même pour un contenant en symbiose avec le contenu dégusté, créations culinaires données à la becquée ou un casque vissé sur les oreilles… Ce qui, de prime abord, pourrait paraître comme un simple artifice fait totalement sens pour s’inviter dans le monde singulier de Jérémy Galvan et mesurer la créativité sans limite de ce chef locavore à la sensibilité débordante pour, trois heures durant, se laisser guider et vivre un moment unique où le temps a clairement suspendu son vol. Prêt pour l’expérience ? Embarquez pour un merveilleux voyage introspectif et sensoriel où la gastronomie se mue en art !
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Prisonnier aimerait correspondre avec personne de tout âge pour oublier solitude.” C’est avec ces quelques mots parus dans les “petites annonces” du journal Le Pèlerin en mai 1987 que débute la relation épistolaire entre l’un des duos les plus criminels de France, Michel Fourniret et celle qu’il épousera à sa sortie de prison, Monique Olivier. Décédé en 2021, l’ogre des Ardennes laisse derrière lui nombres de cold cases dont, aujourd’hui, seule Monique Olivier détient la clé. Le psychologue belge Gauthier Pirson a dressé le profil de celle actuellement incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, mettant en évidence, selon son expertise, un QI bien moins élevé que celui de 131 établi par son confrère français Jean-Luc Ployé (voir podcast déjà paru). Mais qui se cache derrière le personnage complexe de Monique Olivier ? La réponse du psychologue !
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Pouvoir afficher sur son CV huit ans passés au restaurant La Vague d’Or à Saint-Tropez aux côtés du chef deux fois triplement étoilé Arnaud Donckele n’a pas suffi à combler l’appétit de Frédéric Lorimier. Avide de challenges, le trentenaire a posé depuis l’automne 2021, en compagnie de son épouse Camille, ses ustensiles de cuisine à deux pas du marché d’Aligre dans le 12e arrondissement de Paris, succédant au sein de Virtus au duo argentino-nippon Marcelo di Giacomo et Chiho Kanzaki. Dans ses valises, le jeune chef a apporté quelques douces réminiscences méditerranéennes, source d’inspiration à des créations où l’olive noire côtoie la Sériole et le Rouget la mandarine. Cette cuisine à la technique millimétrée et dont les sauces frôlent la perfection vaut déjà à Frédéric Lorimier une première étoile Michelin, invitant Virtus dans le cercle prisé des très belles tables de la capitale. Rencontre avec une étoile montante de la gastronomie.
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Expert judiciaire, psychologue auprès des tribunaux, Jean-Luc Ployé a dressé le profil psychologique, entre autres, du tueur en série Michel Fourniret. Si l’ogre des Ardennes, décédé derrière les barreaux en 2021, n’est hélas que trop connu pour la monstruosité de ses crimes sur lesquels demeurent encore de nombreuses zones d’ombre comme la disparition d’Estelle Mouzin, on connaît moins la discrète et toute dévouée à son ex-mari qu’est Monique Olivier à laquelle Netflix a consacré une mini-série documentaire pour le moins éloquente. Derrière la femme à l’intelligence d’une poule lobotomisée selon les dires de Michel Fourniret lui-même, Jean-Luc Ployé a été le premier à pointer du doigt le double jeu machiavélique de celle dont le Q.I., selon lui, très élevé et établi à 131 laisse penser que le couple Fourniret était un monstre à deux têtes. Monique Olivier, actuellement incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, va-t-elle enfin livrer les secrets que Michel Fourniret a emporté avec lui dans la tombe ? Rien n’est moins sûr ! Avec Jean-Luc Ployé, plongez aux racines du mal !
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Fondées en 1992 par le général Le Page à la demande de Pierre Joxe, alors ministre de la défense, les forces spéciales regroupent l’élite de nos trois corps d’armée. Chef de guerre dans les commandos marines pendant dix ans, Louis Saillans a choisi de briser la loi du silence qui nimbe cette unité d’action, publiant un ouvrage dans lequel il nous fait vivre de l’intérieur l'entraînement comme les missions de ces militaires de l’ombre, bras armés des opérations à très hauts risques. Entre rituel de la cuve, coxage et missions périlleuses de lutte contre le djihadisme, bienvenue dans l’art de la guerre !
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En 2012, alors âgé de 26 ans, c’est après une victoire dans l’émission « Un dîner presque parfait », qu’Alexandre Marchon choisit de troquer le costume cravate de l’agence de pub dans laquelle il officie pour le tablier de cuisinier auquel il aspire secrètement depuis son plus jeune âge. Autodidacte, c’est dans les livres et auprès des clients pour lesquels il s’exerce comme chef à domicile qu’Alexandre va parfaire ses gammes avant de concrétiser son rêve, ouvrant entre deux crises du Covid un restaurant à son nom dans le quartier populaire du 11e arrondissement de Paris. Actuellement sous les feux des projecteurs puisqu’encore en course pour prétendre à la victoire de la 14e édition du programme à succès de M6 « Top Chef », cet habitué des plateaux revient sur son expérience télévisuelle et un parcours pour le moins atypique. « Top, c’est terminé ! »
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Pendant 11 années, Jean-Luc Tartarin a fait briller ses deux étoiles Michelin dans le ciel du Havre, centré sur une cuisine où les produits d’une mer attenante et de maraîchers locaux à portées d’assiettes s’invitent dans des créations aux accords parfaits. Coup de théâtre, dans un effet d’annonce savamment orchestré qui a vu, entre-autre, le chef emblématique Guy Savoy tomber d’un piédestal que l’on croyait pourtant figé ad vitam aeternam, la dernière édition 2023 du petit livre rouge a décidé de retirer une étoile à ce haut de la gastronomie normande qu’est le restaurant de Jean-Luc Tartarin. Passées la tristesse et l’incompréhension, c’est aujourd’hui un sentiment d’amertume et une certaine forme de colère qui animent cet homme entier au franc parler légendaire qui a accepté de nous ouvrir ses cuisines et, surtout, son cœur.
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Outreau, un nom qui, à tout jamais, résonne comme celui d’un procès retentissant, lame de fond qui, au début des années 2000, a laissé supposer que dix-huit habitants de cette petite ville du Pas-de-Calais étaient au cœur d’un vaste réseau de pédocriminalité. Aux manettes de ces mises en examen à répétition, une femme, Myriam Badaoui, mère incestueuse dont la surenchère affabulatrice aura raison du jeune juge Burgaud qui, mis sous les feux des projecteurs, s’y brûlera les ailes. Récemment, France Télévision a consacré une série docu-fiction sur cette « affaire » qui a plongé » le pays dans l’effroi avant de tourner au fiasco judiciaire, mettant en lumière les nombreux dysfonctionnements du troisième pouvoir. L’avocat Hubert Delarue, ténor du barreau et témoin direct de ce vaste procès en plusieurs volets, a été l’avocat d’Alain Marécaux, huissier incarcéré plusieurs années avant d’être finalement acquitté. Retour à la barre sur l’un des plus grands fiascos judiciaires qui, aujourd’hui encore, revêt plusieurs des zones d’ombre.
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Affirmer que sir Steve Hackett a été l’une des clés de voûte du prog-rock et, plus largement, de la musique, s’apparenterait presque à un doux euphémisme tant le natif de Londres a composé, avec Genesis ou en solo, des moments passés à la postérité. Entre 1971 et 1977, de « Nursery Cryme » à « Wind & Wuthering », la guitare nimbée d’onirisme de Steve Hackett aux sonorités tantôt électriques, tantôt acoustiques va guider Genesis vers la consécration et des albums dont, aujourd’hui encore, à la 14.124e écoute la béatitude auditive demeure intacte. Alors que « Foxtrot », deuxième album de Genesis sous l’ère Hackett, a soufflé ses cinquante bougies, LE guitariste de légende s’est lancé dans une tournée anniversaire qui passera par La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt le 19 avril prochain et sera l’occasion de distiller, entre-autres, en live, les plus de 23 minutes du magique Supper’s Ready, véritable odyssée musicale, quintessence du prog-rock. À vos agendas !
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C'est à l’école hôtelière Ferrandi que Kevin De Porre et Erwan Ledru se lient d’amitié, partageant une vision de la gastronomie qui tire un trait d’union entre la terre et la mer de leurs régions natales respectives, les Pyrénées-Orientales pour le premier et la Bretagne pour le second. Parti pour un bout de chemin en solitaire, Kevin fera ses armes dans les cuisines étoilées des palaces que sont le Plaza-Athénée, le Shangri-La ou encore le restaurant du chef japonais récemment récompensé d’un troisième macaron Michelin, Kei Kobayashi. Enfin, en 2019, le binôme se reforme au sein d’un restaurant, « Contraste » situé dans le 8e arrondissement de Paris, érigeant leurs différences en symbiose dans des assiettes où univers marin et ruralité du terroir émerveillent les papilles. Rencontre en cuisine avec l’une des deux têtes nouvellement étoilées de l’amphisbène « Contraste », Kevin De Porre.
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