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  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1983-1984

    Cours 9 - Le Gouvernement de soi et des autres : le courage de la vérité

    Date : 28 mars 1984

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    Le cours intitulé « Le courage de la vérité » est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d'autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate (« Criton, nous devons un coq à Esculape ! »), que Foucault, avec G. Dumézil, comprend comme l'expression d'une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés.

    Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l'année précédente. Il s'agissait alors d'interroger la fonction du « dire-vrai » en politique, afin d'établir, pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction. Avec les cyniques, cette manifestation du vrai ne s'inscrit plus simplement à travers une prise de parole risquée, mais dans l'épaisseur même de l'existence. Foucault propose en effet une étude décapante du cynisme ancien comme philosophie pratique, athlétisme de la vérité, provocation publique, souveraineté ascétique. Le scandale de la vraie vie est alors construit comme s'opposant au platonisme et à son monde transcendant de Formes intelligibles.

    « Il n'y a pas d'instauration de la vérité sans une position essentielle de l'altérité. La vérité, ce n'est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l'autre monde et de la vie autre. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1983-1984

    Cours 6 - Le Gouvernement de soi et des autres : le courage de la vérité

    Date : 7 mars 1984

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    Le cours intitulé « Le courage de la vérité » est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d'autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate (« Criton, nous devons un coq à Esculape ! »), que Foucault, avec G. Dumézil, comprend comme l'expression d'une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés.

    Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l'année précédente. Il s'agissait alors d'interroger la fonction du « dire-vrai » en politique, afin d'établir, pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction. Avec les cyniques, cette manifestation du vrai ne s'inscrit plus simplement à travers une prise de parole risquée, mais dans l'épaisseur même de l'existence. Foucault propose en effet une étude décapante du cynisme ancien comme philosophie pratique, athlétisme de la vérité, provocation publique, souveraineté ascétique. Le scandale de la vraie vie est alors construit comme s'opposant au platonisme et à son monde transcendant de Formes intelligibles.

    « Il n'y a pas d'instauration de la vérité sans une position essentielle de l'altérité. La vérité, ce n'est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l'autre monde et de la vie autre. »

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  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1983-1984

    Cours 5 - Le Gouvernement de soi et des autres : le courage de la vérité

    Date : 29 février 1984

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    Le cours intitulé « Le courage de la vérité » est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d'autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate (« Criton, nous devons un coq à Esculape ! »), que Foucault, avec G. Dumézil, comprend comme l'expression d'une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés.

    Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l'année précédente. Il s'agissait alors d'interroger la fonction du « dire-vrai » en politique, afin d'établir, pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction. Avec les cyniques, cette manifestation du vrai ne s'inscrit plus simplement à travers une prise de parole risquée, mais dans l'épaisseur même de l'existence. Foucault propose en effet une étude décapante du cynisme ancien comme philosophie pratique, athlétisme de la vérité, provocation publique, souveraineté ascétique. Le scandale de la vraie vie est alors construit comme s'opposant au platonisme et à son monde transcendant de Formes intelligibles.

    « Il n'y a pas d'instauration de la vérité sans une position essentielle de l'altérité. La vérité, ce n'est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l'autre monde et de la vie autre. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1983-1984

    Cours 4 - Le Gouvernement de soi et des autres : le courage de la vérité

    Date : 22 février 1984

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    Le cours intitulé « Le courage de la vérité » est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d'autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate (« Criton, nous devons un coq à Esculape ! »), que Foucault, avec G. Dumézil, comprend comme l'expression d'une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés.

    Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l'année précédente. Il s'agissait alors d'interroger la fonction du « dire-vrai » en politique, afin d'établir, pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction. Avec les cyniques, cette manifestation du vrai ne s'inscrit plus simplement à travers une prise de parole risquée, mais dans l'épaisseur même de l'existence. Foucault propose en effet une étude décapante du cynisme ancien comme philosophie pratique, athlétisme de la vérité, provocation publique, souveraineté ascétique. Le scandale de la vraie vie est alors construit comme s'opposant au platonisme et à son monde transcendant de Formes intelligibles.

    « Il n'y a pas d'instauration de la vérité sans une position essentielle de l'altérité. La vérité, ce n'est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l'autre monde et de la vie autre. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1983-1984

    Cours 3 - Le Gouvernement de soi et des autres : le courage de la vérité

    Date : 15 février 1984

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    Le cours intitulé « Le courage de la vérité » est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d'autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate (« Criton, nous devons un coq à Esculape ! »), que Foucault, avec G. Dumézil, comprend comme l'expression d'une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés.

    Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l'année précédente. Il s'agissait alors d'interroger la fonction du « dire-vrai » en politique, afin d'établir, pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction. Avec les cyniques, cette manifestation du vrai ne s'inscrit plus simplement à travers une prise de parole risquée, mais dans l'épaisseur même de l'existence. Foucault propose en effet une étude décapante du cynisme ancien comme philosophie pratique, athlétisme de la vérité, provocation publique, souveraineté ascétique. Le scandale de la vraie vie est alors construit comme s'opposant au platonisme et à son monde transcendant de Formes intelligibles.

    « Il n'y a pas d'instauration de la vérité sans une position essentielle de l'altérité. La vérité, ce n'est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l'autre monde et de la vie autre. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1983-1984

    Cours 2 - Le Gouvernement de soi et des autres : le courage de la vérité

    Date : 8 février 1984

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    Le cours intitulé « Le courage de la vérité » est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d'autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate (« Criton, nous devons un coq à Esculape ! »), que Foucault, avec G. Dumézil, comprend comme l'expression d'une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés.

    Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l'année précédente. Il s'agissait alors d'interroger la fonction du « dire-vrai » en politique, afin d'établir, pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction. Avec les cyniques, cette manifestation du vrai ne s'inscrit plus simplement à travers une prise de parole risquée, mais dans l'épaisseur même de l'existence. Foucault propose en effet une étude décapante du cynisme ancien comme philosophie pratique, athlétisme de la vérité, provocation publique, souveraineté ascétique. Le scandale de la vraie vie est alors construit comme s'opposant au platonisme et à son monde transcendant de Formes intelligibles.

    « Il n'y a pas d'instauration de la vérité sans une position essentielle de l'altérité. La vérité, ce n'est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l'autre monde et de la vie autre. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1983-1984

    Cours 1 - Le Gouvernement de soi et des autres : le courage de la vérité

    Date : 1er février 1984

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    Le cours intitulé « Le courage de la vérité » est le dernier que Michel Foucault aura prononcé au Collège de France, de février à mars 1984. Il meurt quelques mois plus tard, le 25 juin. Ce contexte invite à entendre dans ces leçons un testament philosophique, d'autant plus que le thème de la mort est très présent, notamment à travers une relecture des dernières paroles de Socrate (« Criton, nous devons un coq à Esculape ! »), que Foucault, avec G. Dumézil, comprend comme l'expression d'une profonde gratitude envers la philosophie, qui guérit de la seule maladie grave : celle des opinions fausses et des préjugés.

    Ce cours poursuit et radicalise des analyses menées l'année précédente. Il s'agissait alors d'interroger la fonction du « dire-vrai » en politique, afin d'établir, pour la démocratie, un certain nombre de conditions éthiques irréductibles aux règles formelles du consensus : courage et conviction. Avec les cyniques, cette manifestation du vrai ne s'inscrit plus simplement à travers une prise de parole risquée, mais dans l'épaisseur même de l'existence. Foucault propose en effet une étude décapante du cynisme ancien comme philosophie pratique, athlétisme de la vérité, provocation publique, souveraineté ascétique. Le scandale de la vraie vie est alors construit comme s'opposant au platonisme et à son monde transcendant de Formes intelligibles.

    « Il n'y a pas d'instauration de la vérité sans une position essentielle de l'altérité. La vérité, ce n'est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l'autre monde et de la vie autre. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 10 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 9 mars 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 9 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 2 mars 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 8 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 23 février 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 7 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 16 février 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 6 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 9 février 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 5 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 2 février 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 4 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 26 janvier 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 3 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 19 janvier 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 2 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 12 janvier 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1982-1983

    Cours 1 - Le Gouvernement de soi et des autres

    Date : 5 janvier 1983

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    Le cours que Michel Foucault prononce en 1983 au Collège de France inaugure une recherche sur la notion de parrêsia. Ce faisant, Michel Foucault poursuit son travail de relecture de la philosophie antique. À travers l'étude de cette notion (le dire-vrai, le franc-parler), Foucault réinterroge la citoyenneté grecque, en montrant comment le courage de la vérité constitue le fondement éthique oublié de la démocratie athénienne. Il décrit encore la manière dont, avec la décadence des cités, le courage de la vérité se transforme et devient une adresse personnelle à l'âme du Prince, donnant de la septième lettre de Platon une lecture neuve. De nombreux topoi de la philosophie antique se trouvent revisités : la figure platonicienne du philosophe-roi, la condamnation de l'écriture, le refus par Socrate de l'engagement.

    Dans ce cours, Foucault construit une figure du philosophe, en laquelle il se reconnaît : en relisant les penseurs grecs, c'est sa propre inscription dans la modernité philosophique qu'il assure, c'est sa propre fonction qu'il problématise, c'est son mode de penser et d'être qu'il définit.

    « La philosophie moderne, c'est une pratique qui fait, dans son rapport à la politique, l'épreuve de sa réalité. C'est une pratique qui trouve, dans la critique de l'illusion, du leurre, de la tromperie, de la flatterie, sa fonction de vérité. C'est enfin une pratique qui trouve dans la transformation du sujet par lui-même et du sujet par l'autre [son objet d']exercice de sa pratique. La philosophie comme extériorité par rapport à une politique qui en constitue l'épreuve de réalité, la philosophie comme critique par rapport à un domaine d'illusion qui la met au défi de se constituer comme discours vrai, la philosophie comme ascèse, c'est-à-dire comme constitution du sujet par lui-même, c'est cela qui constitue l'être moderne de la philosophie. »

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1981-1982

    Cours 12 - L'Herméneutique du sujet

    Date : 24 mars 1982

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    Dans le cours qu'il consacre en 1982 à l'Herméneutique du sujet, Michel Foucault présente une enquête sur la notion de « Souci de soi », qui, bien plus que le fameux « Connais-toi toi-même », organise les pratiques de la philosophie. Il s'agit de montrer selon quelles techniques, quelles procédures et quelles finalités historiques un sujet éthique se constitue, dans un rapport à soi déterminé. Ces études débordent le cadre de la stricte histoire de la philosophie. En décrivant le mode de subjectivation antique, Michel Foucault cherche à rendre éclatante la précarité du mode de subjectivation moderne. En relisant les Anciens, il nous permet de nous interroger sur notre identité de sujet moderne. Tout son travail consiste à nous rendre davantage étrangers à nous-mêmes, en montrant l'historicité de ce qui pouvait sembler le plus anhistorique : la manière dont, comme sujets, nous nous rapportons à nous-mêmes. Ce qu'aura permis encore ce passage aux Anciens, c'est une reformulation du problème politique : et si les luttes aujourd'hui n'étaient pas seulement des luttes contre les dominations politiques, plus seulement des luttes contre les exploitations économiques, mais des luttes contre des assujettissements identitaires ? Michel Foucault, relisant Platon et Marc Aurèle, Épicure et Sénèque, cherche, non pas de quoi dépasser, mais de quoi repenser la politique.

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1981-1982

    Cours 11 - L'Herméneutique du sujet

    Date : 17 mars 1982

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    Dans le cours qu'il consacre en 1982 à l'Herméneutique du sujet, Michel Foucault présente une enquête sur la notion de « Souci de soi », qui, bien plus que le fameux « Connais-toi toi-même », organise les pratiques de la philosophie. Il s'agit de montrer selon quelles techniques, quelles procédures et quelles finalités historiques un sujet éthique se constitue, dans un rapport à soi déterminé. Ces études débordent le cadre de la stricte histoire de la philosophie. En décrivant le mode de subjectivation antique, Michel Foucault cherche à rendre éclatante la précarité du mode de subjectivation moderne. En relisant les Anciens, il nous permet de nous interroger sur notre identité de sujet moderne. Tout son travail consiste à nous rendre davantage étrangers à nous-mêmes, en montrant l'historicité de ce qui pouvait sembler le plus anhistorique : la manière dont, comme sujets, nous nous rapportons à nous-mêmes. Ce qu'aura permis encore ce passage aux Anciens, c'est une reformulation du problème politique : et si les luttes aujourd'hui n'étaient pas seulement des luttes contre les dominations politiques, plus seulement des luttes contre les exploitations économiques, mais des luttes contre des assujettissements identitaires ? Michel Foucault, relisant Platon et Marc Aurèle, Épicure et Sénèque, cherche, non pas de quoi dépasser, mais de quoi repenser la politique.

  • Michel Foucault

    Histoire des systèmes de pensée

    Collège de France

    Année 1981-1982

    Cours 10 - L'Herméneutique du sujet

    Date : 10 mars 1982

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    Dans le cours qu'il consacre en 1982 à l'Herméneutique du sujet, Michel Foucault présente une enquête sur la notion de « Souci de soi », qui, bien plus que le fameux « Connais-toi toi-même », organise les pratiques de la philosophie. Il s'agit de montrer selon quelles techniques, quelles procédures et quelles finalités historiques un sujet éthique se constitue, dans un rapport à soi déterminé. Ces études débordent le cadre de la stricte histoire de la philosophie. En décrivant le mode de subjectivation antique, Michel Foucault cherche à rendre éclatante la précarité du mode de subjectivation moderne. En relisant les Anciens, il nous permet de nous interroger sur notre identité de sujet moderne. Tout son travail consiste à nous rendre davantage étrangers à nous-mêmes, en montrant l'historicité de ce qui pouvait sembler le plus anhistorique : la manière dont, comme sujets, nous nous rapportons à nous-mêmes. Ce qu'aura permis encore ce passage aux Anciens, c'est une reformulation du problème politique : et si les luttes aujourd'hui n'étaient pas seulement des luttes contre les dominations politiques, plus seulement des luttes contre les exploitations économiques, mais des luttes contre des assujettissements identitaires ? Michel Foucault, relisant Platon et Marc Aurèle, Épicure et Sénèque, cherche, non pas de quoi dépasser, mais de quoi repenser la politique.