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PHARE FM : Aujourd’hui il est question de l’esprit de NoëlJérôme : “Le consumérisme nous a confisqué Noël” a déclaré le pape sur les réseaux sociaux il y a quelques jours. On ne peut pas dire que je sois souvent d’accord avec le pape mais je crois qu’il est nécessaire que chacun se pose cette question à chaque fois que la période de fin d’année revient : est-ce que dans nos foyers le consumérisme est devenu l'obsession de Noël ?Chacun peut ici examiner ce qu’il vit, comment il le vit mais voici quelques idées pour que Noël demeure une célébration, une fête qui nous rappelle le don et qui ne tourne pas à un assujettissement à la consommation.PHARE FM : Pour cela, il est important de nous souvenir du sens de Noël ….Jérôme : Rappelons-le, même si nous savons que Jésus n’est pas né un 25 décembre, le sens de Noël est celui de l’incarnation du Dieu Tout puissant créateur en un nouveau-né au sein d’une famille juive au début du premier siècle de notre ère. Dieu s’est fait chair, il a vécu parmi les hommes dans le but de nous offrir le salut à nous si éloignés de lui.PHARE FM : Vous nous rappeler donc que c’est le sens du don, le sens de l’amour et du partageJérôme : C’est vrai que nous nous rappelons de l’amour et du partage en ces fêtes de fin d’année mais ces valeurs n’existeraient pas sans cette incarnation de Dieu, don suprême. Tous les dons que nous pouvons nous faire les uns les autres sont assez fades en réalité à côté de celui-ci.PHARE FM : Alors justement quelles sont ces idées pratiques, concrètes pour ne pas se laisser avoir par le consumérisme ?Jérôme : C’est de ne pas d’abord penser à soi ou aux cadeaux des enfants mais de penser à ceux qui sont dans le besoin. Garder en tête cette idée du don en donnant à des associations par exemple qui œuvrent à manifester cet amour de Dieu pour les hommes.PHARE FM : Vous avez donc sélectionné trois d’entre ellesJérôme : Oui, pour plusieurs raisons, d’abord leur ancrage francophone, leur action internationale mais aussi pour leur complémentarité. La première est MEDAIR, une ONG qui s’occupe essentiellement à lutter contre la faim mais aussi contre les dégâts de catastrophes naturelles. Donner à cette association c’est par exemple avec 20 euros fournir à une famille des articles ménagers essentiels à la suite d’une catastrophe naturelle ou encore avec 50 euros fournir un traitement thérapeutique pour un enfant souffrant de malnutrition.PHARE FM : Peut-être plus connues par nos auditeurs vous pensez également au SELJérôme : Service d’entraide et de liaison oui tout à fait. Cette organisation nous propose principalement mais pas que, de s’engager à parrainer un enfant. L’aide mensuelle lui permet souvent de payer des frais de scolarité, l'enfant parrainé peut se développer dans toutes les dimensions de son être : corps, esprit, cœur et intelligence. Il peut grandir dans de bonnes conditions et acquérir des connaissances ainsi que des compétences importantes pour son autonomie future.PHARE FM : Et vous terminer par l’ONG Portes OuvertesJérôme : Oui, je sais que vous recevez souvent ces représentants pour faire le point sur la situation des chrétiens persécutés et nous n’en parlerons jamais assez, leur travail est indispensable. Cette ONG lance tous les ans une opération de Noël où nous avons la possibilité de faire un cadeau de 10 euros par exemple pour permettre à des chrétiennes égyptiennes d’apprendre à lire ou bien avec 350 euros nous aidons des chrétiens de Syrie à reconstruire leur habitation.La liste des associations à aider n’est bien sûr pas exhaustive mais n’oublions pas le sens du don durant ces temps de fête pour sortir du consumérisme ambiant. C’est à nous de décider de ne pas se laisser confisquer Noel.
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PHARE FM : Bonjour et bienvenu à Claude GREDERClaude : Bonjour Lisa et bonjour à toutes et à tous.PHARE FM : Quel est le thème de ce GDS ?Claude : Avoir 20 ans en 2020, est-ce plus difficile qu’en 1980 ou en 1960 ? 20 ans, c’est presque de vous que je parlePHARE FM : Eh ben nous on sait ce que c’est d’avoir 20 ans en 2015 mais où voulez-vous en venir en comparant la génération des 20 ans d’aujourd’hui avec celle d’autres générations ?Claude : Le président de la République disait récemment qu’il était « difficile d’avoir 20 ans en 2020 ». Est-ce vrai ? Est-ce pire qu’à d’autres époques ?PHARE FM : Et après investigations, qu’en est-il ?Claude : alors certainement, la crise de la Covid-19, les perspectives d’emploi ont assombri le ciel de l’avenir de cette génération. Si, au niveau sanitaire, ils ont été moins impactés que leurs aînés, au niveau économique, ils font face à de vraies difficultés.En revanche, visiblement toutes les générations de la vingtaine ont connu leurs difficultés.Tenez, la mienne, dans les années 80 (zut, je me suis trahi), on a buté sur un chômage de masse après les trente glorieuses (2,3M dont 42% de jeunes). Puis est apparu le SIDA, un virus autrement plus dangereux que la Covid dont on a toujours pas trouvé de vaccin.Alors qu’on écoutait encore les Beatles, qu’on voyait décoller le groupe Indochine, que les filles portaient des bandanas, que les garçons frimaient à jouer du synthé, qu’on allait voir Rainman au cinéma et que faute de clim dans les voitures on roulait les fenêtres grandes ouvertes, on était identifié comme étant « pour l’amitié, pas pour la politique ; pour la famille, pas pour l’armée ; pour l’amour, pas pour la révolution ; pour eux et leur petit cercle d’intimes, pas pour la collectivité » écrit Henri Amoureux dans le Figaro en 1984. « libéraux, souvent libertaires, apolitiques, introvertis, non pratiquants. » Rien que ça !Vous deux, vous ne vous en rappelez pas, n’est-ce pas ? Mais demandez vos parents, chère LisaVoyez-vous, on nous avait prédit un avenir sombre et sans espoir. Je me rappelle d’un discours sur l’horizon social et économique au plafond gris et bien bas. Entre temps, nous avons vécu la folie des années 80 (dont la naissance des radios libres), la montée en puissance de l’informatique dans les années 90, l’arrivée du web, des smartphones et la naissance des réseaux sociaux dans les années 2000 etc. Quelles années folles !A écouter les cassandres des années 80, il n’y avait plus qu’à attendre la mort et c’est tout.Triste, non ? Ce fut bien différent et c’est tant mieux.PHARE FM : Alors que dire à cette génération de la vingtaine ?Claude : Nous fêtons Noël dans quelques jours. Il s’y cache un message pour les jeunes. Rappelons-nous que Dieu a confié son propre Fils à une adolescente de 15 à 18 ans. Marie s’est retrouvé enceinte sans avoir de père à mentionner… Joseph, sans doute de 10 ans son aîné, embarque dans l’aventure qui va bouleverser le monde dans un contexte compliqué (l’occupation romaine, difficultés économiques, obligation d’émigrer en Egypte). C’était des jeunes !!!!Mais quelle aventure dont les répercussions se font encore sentir de nos jours… ne fut-ce qu’au niveau du calendrier.A la lecture de ce récit de Noël, j’aimerais dire à tous les jeunes qui nous écoute que Dieu a pour vous aussi, pour votre génération, un avenir et de l’espérance, un projet de vie passionnant et savoureux pour chacun et chacune.Confiez-Lui votre vie et votre avenir. Vous ne le regretterez pas.Joyeux Noël à toutes et à tous.PHARE FM : Merci Claude Greder
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Saknas det avsnitt?
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Jean-Luc : Nous sommes le 21 décembre... Eh bien voilà, ça y est : pour moi mon dernier « grain de sel, grain de poivre » sur Phare FM... et dans quelques jours... oh oh oh... c’est Noël !Puis un dernier virage et 2021 qui s’ouvre à nous... Ce sera alors le temps de se dire : Bonne année, bonne santé ! Youpiiii...PHARE FM : Eh bien vous avez l’air d’être tout en joie Jean-Luc ?Jean-Luc : Alors, pour tout vous dire, même si je viens de souffler une bougie de plus et il commence à y en avoir pas mal sur le gâteau... je garde un cœur d’enfant. Et oui, je l’avoue, j’aime beaucoup cette période de l’année. L’Avent, Noël... les chansons qui vont bien avec, les bougies, les odeurs, les friandises ET LES ca-deaux !!! ☺Pour ce qui est de la nouvelle année, bon, je le reconnais... nettement moins fan, en particulier de ces vœux qui sonnent si souvent un peu creux, à vrai dire.Et ces mots risquent en plus de résonner encore plus curieusement dans nos bouches masquées, et face, peut-être, à des familles où l’année qui vient de s’écouler a pu créer de l’absence ou de la souffrance...PHARE FM : Alors qu’est-ce que vous nous recommandez ? Faudra-t-il donc se taire ?Jean-Luc : Il faudrait souvent se taire en fait. C’est bien vrai ! Car on en dit tellement de bêtises, et pas qu’à l’occasion des vœux de nouvel an. Bon... je m’inclus pleinement dans cette remarque. Rassurez-vous. Ça pourrait d’ailleurs être une résolution pour 2021.Alors... je note donc : Apprendre à fermer sa bouche... et à tourner son doigt plusieurs fois avant de tweeter, facebooker ou instagrammer... Eh oui, à l’air des réseaux sociaux ça peut être utile !Mais plus sérieusement. Je crois que c’est là, dans une période comme la nôtre actuellement, que la dimension de l’espérance est un appui sûr. Surtout quand elle vient d’un ailleurs pour nous rejoindre, nous porter, nous donner la force de vivre et d’avancer. Les mots choisis par la Fédération protestante de France sur leur carte de vœux... je précise là que, dans le cadre de mon travail comme responsable éditorial des émissions protestantes sur France Culture, une part de ce travail se fait au sein de cette Fédération, eh bien donc, le verset choisi, Jérémie 29.11, me touche tout particulièrement : "Je veux vous donner un avenir à espérer"PHARE FM : Oui un très joli verset en effet qui peut nous clairement nous encouragerJean-Luc : Bien sûr ! Mais plus encore, je veux l’accueillir pleinement, j’oserai dire, au 1er degré... oui telle est, je crois, la volonté de ce Dieu qui me permet d’entrer dans cet avenir immédiat en accueillant sa grâce. Celle d’envisager des jours meilleurs, celle encore d’avoir la force de traverser la souffrance, celle aussi de pouvoir être moi-même là, disponible et aidant, pour celles et ceux qui, sur mon chemin, dans mon travail, auront encore besoin d’un sourire, d’un regard, d’une main offerte.Alors, avec ces mots de Jérémie, je peux donc dire à vous Lisa, à vous Thomas, à toutes les équipes de Phare FM et à tous les auditeurs :Joyeux Noël et d’ores et déjà, bonne et heureuse année 2021...Oui, parce que notre Dieu, le Dieu de Jésus-Christ veux nous donner un avenir à espérer !
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PHARE FM : On va aujourd’hui en Suisse avec vous, Michael Mutzner. La population suisse a majoritairement soutenu un référendum qui s’est tenu il y a 2 semaines sur les multinationationales responsables. Et pourtant, cela n’a pas suffit pour que la proposition soit acceptez. Expliquez-nous cela…Michaël : Oui, ça peut paraître bizarre qu’une initiative populaire qui obtient la majorité des voix, soit rejetée… Il n’y a pas qu’aux USA, où ce n’est pas toujours la majorité qui gagne – je fais référence notamment à l’élection de Donald Trump, il y a 4 ans, alors qu’il avait moins de voix que sa rivale, Hillary Clinton. Mais ici, c’est un peu différent. La Suisse, a un système fédéraliste, c’est à dire qu’elle est une fédération de 26 cantons. Pour qu’un texte soit validé par le vote populaire, il faut une double majorité. Non seulement, une majorité des voix, mais aussi une majorité de cantons. C’est pour éviter qu’une minorité de grands cantons puissent imposer sa volonté aux cantons plus petits. En l’occurrence, pour ce vote, la majorité des cantons n’a pas été atteinte, et l’initiative a donc été recalée. Malheureusement d’ailleurs, je dirais.PHARE FM : Pourquoi “malheureusement”?Michaël : Parce que sur le fond, c’était une initiative très innovante : elle consistait à rendre justiciable, en Suisse, les violations des droits de l’Homme commises par des entreprises suisses dans d’autres pays, en particulier dans des pays pauvres et où la corruption empêche parfois un recours en justice pour les victimes. C’est une initiative qui a connu un très fort soutien populaire, notamment avec l’appui des milieux des Eglises réformées, catholiques, mais aussi évangéliques et des ONG, et, on pouvait s’y attendre, une forte résistance des milieux économiques concernés.PHARE FM : Cet engagement des Eglises et leur alliance avec les ONGs, c’est quelque chose de courant dans la politique suisse?Michaël : Non, ce n’est pas vraiment courant. Surtout le fait que les Eglises s’engagent si visiblement pour une campagne politique est inhabituel. Sur le fond, je pense que la thématique était juste. Mais ça a aussi agacé un certain nombre de personnes. Soit des chrétiens qui ne se reconnaissaient pas dans cette position. Ou encore, les opposants politiques à cette initiative, qui n’ont pas du tout goûté que les Eglises osent se mêler de politique, comme ils disent. Ils ont surtout été surpris par l’ampleur de la mobilisation en faveur de cette initiative.PHARE FM : Il y a eu des conséquences pour les Eglises et les ONG?Michaël : Il y a eu des plaintes en justice contre certaines Eglises catholiques et réformées, en raison de leur statut d’Eglises reconnues. Mais je ne m’attend pas à ce que les Eglises soient inquiétées. Il y a aussi des critiques contre les ONG, qui sont exonérés d’impôts, reçoivent même des fonds publics et qui, à côté de cela, participent à des campagnes politiques. Pourtant, le droit dit clairement que ces associations peuvent s’exprimer dans le débat politique en lien avec le but d’intérêt public qu’ils poursuivent, tant que cela ne devient pas leur activité principale. De son côté, le gouvernement suisse a décidé de ne plus soutenir financièrement les campagnes de sensibilisation à la pauvreté menée par les ONG en Suisse, de peur qu’elles ne servent à soutenir des prises de position politique.PHARE FM : Quel bilan tirez-vous de cette campagne?Michaël : Le quasi-succès de cette initiative a démontré la force de mobilisation des ONG et des Eglises sur ces questions. Je ne m’attends pas à ce que ceci se reproduise à chaque votation – votations qui sont assez fréquentes en Suisse – mais cet épisode a permis de révéler le potentiel qu’ont les Eglises, à être une voix de la société civile sur les questions de justice.
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PHARE FM: Il y a quelques temps sur notre antenne vous nous avez présenté un livre qui tombait au bon moment : " ( Re) confinés mais pas déconnectés" aux éditions Viens et Vois. Ce qui rend cet ouvrage intéressant c'est le nombre d'auteurs réunis pour ce projet…Timothée : Oui on est une douzaine d'auteurs de différents horizons: Vous avez par exemple Leandro Gonzalez, artiste chanteur du groupe Louange Latine, Aurélien Fuseau, pasteur en Martinique, ou l'auteure Isabelle Leseigneur…PHARE FM: Et tous les thèmes abordés sont liés au confinement et la crise actuelle…?Timothée : Oui, ça va de 'Comment prendre soin de son couple pendant le confinement' , à 'prendre soin des grands-parents' , la relation parents / enfants , comment vivre une plus grande intimité avec Dieu, la sur-connection à l'internet , l'anxiété et la solitude, notre rapport avec les malades…Vous trouverez aussi quelques dessins humoristiques de Sébastien Geffroy … (En cette période difficile, un peu d'humour, ça fait pas d'mal…)PHARE FM: Un petit exemple d'un dessin humoristique:Timothée: J'aime bien cella là de cet homme avec ses gros yeux qui sortent au-dessus de son masque et qui dit: " Ce qui est fou en ce moment , c'est qu'être positif c'est plutôt négatif".PHARE FM: Dans la préface que vous avez écrit vous mentionnez les disciples de Jésus après la résurrection .Timothée : Oui après la résurrection de Christ, les disciples sont allés se cachés dans une maison.PHARE FM: Ils sont confinés en fait?Timothée : Oui on peut dire ça. Pour eux c'est pas un virus qui leur fait peur mais c'est d'être attrapés par les chefs juifs et de finir comme leur Maitre, sur une croix…PHARE FM: Et Jésus vient chez eux, alors que les portes sont fermées...Timothée : Oui. Alors comment Jésus est entré dans la maison? Je ne sais pas...Mais, il se tient au milieu de ses disciples . Ils sont surpris et heureux de revoir Jésus, vivant.Et Jésus leur dit: " Que la paix soit avec vous!'Avez-vous remarqué que c’est au moment où Jésus est “au milieu d’eux” que la paix leur est donnée ? Jésus n’est pas sur le seuil de leur maison. Il ne se trouve pas en retrait. C’est seulement quand il se trouve au milieu d’eux qu’Il donne sa Paix.Je crois ( et c'est ce que j'écris dans le livre) que la raison pour laquelle le monde n’est pas en paix , c'est que Jésus n’est pas au centre. La raison pour laquelle nos cités, nos quartiers, nos foyers, notre cœur ne sont pas en paix : Jésus n’est pas, (ou il n’est plus) au milieu de nous.La plus belle décision que vous puissiez faire en ces temps de pandémie et d’incertitude est d’accueillir Jésus, le Prince de la Paix.PHARE FM: Et vous citez un verset de l'Evangile de Jean:Timothée : Oui c'est Jésus qui parle: “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point.”PHARE FM: Merci Timothée. On rappelle le titre de ce livre: "( Re) confiés, mais pas déconnectés" que l'on peut trouver sur le site de viensetvois.fr
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Jean-Marc : Bonjour Lisa, bonjour Thomas. Il y a du nouveau chez les pompiers, dont j’aimerais vous parler.PHARE FM : Et qu’y a-t-il de nouveau chez les pompiers ?Jean-Marc : Les tenues d’intervention… pour les pompières. Enfin, les femmes ont des tenues de service et d’intervention qui leur sont propres.Cela fait des années que les femmes utilisent les mêmes tenues que les hommes pour les interventions, coupées d’après la morphologie, les postures et les mouvements des hommes.Or en intervention, il faut avoir des vêtements bien adaptés. Les gestes ne doivent pas être gênés. Les tenues d’intervention pour les pompières tiennent compte de la morphologie des femmes et de leurs postures habituelles. Le but est qu’elles soient parfaitement à l’aise pour agir.PHARE FM : Mais pourtant, cela fait un certain temps qu’il y a des femmes chez les pompiers, non ?Jean-Marc : En France, c’est en 1976 que le décret du 25 octobre stipulait : “Les corps des sapeurs-pompiers communaux peuvent être composés de personnels tant masculins que féminins.” Cela fait donc 44 ans !PHARE FM : Combien compte-t-on de femmes... “pompières” ?Jean-Marc : Oui… je vous entends achopper un peu sur ce mot… mais cela fait partie de la féminisation des noms de métier dont j’ai déjà parlé. Alors en France, 16% des effectifs civils sont des femmes pour seulement 4% des pompiers militaires. Il faut préciser qu’il y a à peu près la parité dans les services de santé et de secours médical et dans les services administratifs et techniques.Sans avoir des chiffres aussi précis, je suis allé voir ce qui se passe chez nos voisins suisses et belges, et j’ai constaté le même genre de phénomène.PHARE FM : Mais pourquoi, avec ces dizaines de milliers de femmes dans la profession, n’avait-on pas dessiné une tenue d’intervention qui leur convienne mieux que celles des hommes ?Jean-Marc : Cette longueur de temps me semble caractéristique d’un phénomène de société : les femmes mettent des habits d’hommes pour pouvoir entrer dans certaines professions. Dans certains milieux, elles doivent mettre leur identité féminine en berne.Bon cela ne veut vraiment pas dire que je voudrais réduire la personne féminine à une paire de chaussure à talons ! La féminité, et d’ailleurs la masculinité aussi, s’exprime de manières très variées. Mais il s’agit de reconnaître une femme en tant que telle dans des fonctions intellectuelles, techniques, scientifiques, et en l’occurrence sociétales.PHARE FM : Vous dites “sociétales”... C’est vrai que “les pompiers” sont une institution !Jean-Marc : Oui. Tout comme l’armée et la police, dans lesquelles il y a les mêmes évolutions, et même plus avancées. Et qui parle “institution” dit “territoire masculin” et “conquête à faire par les femmes”. Alors bravo au Portail de la fonction publique français, qui intitule le poste : “sapeuse-sauveteuse, sapeuse pompière ou sapeur-sauveteur, sapeur pompier”.PHARE FM : Revenons aux différences morphologiques… on ne peut ignorer les différences musculaires entre hommes et femmes, non ? Or les capacités physiques sont importantes en intervention.Jean-Marc : Oui, c’est vrai, et j’ai d’ailleurs lu à ce sujet l’interview intéressante de pompières belges. Elles reconnaissent bien cette différence, et ajoutent : “Ce qui nous distingue, c’est le mental.” Elles doivent sans arrêt s’entraîner - bon les hommes aussi je suppose - pour se maintenir en forme. Mais la valeur d’une équipe ne réside-t-elle pas surtout dans l’état d’esprit, dans les relations ? A mon avis, une équipe mixte sera plus forte de ce point de vue. Comme dans bien des domaines, d’ailleurs.Merci Jean-Marc Bellefleur.
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Ludvine : Bonjour. Pour ma dernière chronique GrainDeSel, nous abordons un thème essentiel: la vérité.PHARE FM : Oh là là, Ludvine, nous n’avons que 3 minutes!Ludvine : C’est vrai, et le temps est un facteur crucial dans la recherche de la vérité. Il y eut une époque où des humanistes, tels qu’Erasme, passaient leur vie à essayer d’engranger toutes les connaissances. Mais aujourd’hui avec l’inflation du progrès, un homme ne peut plus acquérir en une vie la somme des connaissances de toutes les disciplines.PHARE FM : Sommes-nous condamnés à l’erreur?Ludvine : Nous devons faire confiance à des spécialistes qui étudient, recherchent. Par exemple, nous confions à notre médecin-traitant nos problèmes de santé, à notre conseiller bancaire la gestion de nos débits ou crédits. Nous suivons volontiers certains journalistes, bref, nous devons nous fier au jugement d’experts pour les domaines où nous n’en sommes pas.PHARE FM : Mais si on parle de jugement, on n’est plus dans la vérité absolue.Ludvine : En effet, dès que l’information passe par un filtre humain, il est difficile de la séparer d’un jugement. «Comprendre c’est justifier» expliquait Ionesco. Que ce soit en mathématique, en psychologie ou en politique, la compréhension exige une adhésion.PHARE FM : Donc même les journalistes ne sont pas toujours des vecteurs d’information fiables?Ludvine : Ce sont aussi des filtres. Ils transmettre une information, étymologiquement, cela veut dire que les faits sont «mis en forme». Certains journalistes essaient de vérifier les faits et de les relayer tels quels, sans déformation. D’autres livrent leurs commentaires, qui ne sont finalement que leurs propres jugements.PHARE FM : Mais la déontologie du métier implique la vérité.Ludvine : Malgré tout, un journaliste peut aussi tomber dans la désinformation. Sans forcément nier ou dénigrer une vérité, il peut mentir par omission, comme un bon publicitaire. Prenons l’exemple du Covid-19. Nous avons appris en 2020 un maximum d’informations données par des épidémiologistes, médecins, chefs de service d’hôpitaux, journalistes scientifiques. Les avis divergent sur les mesures à prendre, l’efficacité des tests, le bien-fondé de la vaccination. Tandis que les uns ont foi en la science, d’autres parlent de cupidité et de «science-fiction». Chacun de nous choisit de croire un discours ou l’autre. Nous faisons des choix en permanence, dans tous les domaines.PHARE FM : Mais cela relativise la notion de vérité. Elle tient à la foi que j’accorde à telle ou telle personne.Ludvine : Justement, parlons de foi: il y a environ 2500 ans, Siddharta Gautama, surnommé Bouddha, ou l’Eveillé, proclamait avoir trouvé la voie, proposant le salut dans le délaiement de l’individu dans un non-état, le nirvana. Il y a environ 1400 ans, Mahomet affirmait avoir reçu la vérité de la bouche de l’ange Gabriel. Beaucoup d’hommes au cours des siècles, ont déclaré AVOIR la vérité. Cependant un seul a affirmé ETRE la Vérité. Il EST, je cite, «la voie, la vérité et la vie». Pour un chrétien la question n’est pas: qu’est-ce que la vérité? mais qui est la vérité? La conversion chrétienne n’est pas une adhésion idéologique, c’est la rencontre avec la personne de Jésus-Christ.PHARE FM : Et cette vérité est un absolutisme, Ludvine?Ludvine : Je dirais plutôt une absolution.
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PHARE FM : Quel est le thème de ce GDS ?Claude : Devinette, chers Lisa et Thomas : Quel est ce petit mot qui est apparu sur le calendrier ces derniers jours et qui généralement se traduit en décoration sous forme de couronne de sapin ou en calendrier en cette période de l’année ??? Autre indice ?PHARE FM : L’AVENT….Claude : Bravo, vous avez gagné le gros lot ☺! L’AVENT, épelé A.V.E.N.T et non pas avant avec un « a ».PHARE FM : Mais d’où vient cette notion de couronne de l’Avent ?Claude : Apparemment de tradition pré-chrétienne, on attribue la christianisation de la couronne de l’Avent au pasteur et éducateur Johan Wichern (1808-1844) de Hambourg. Il recueille des enfants très pauvres dans une vieille ferme.Pendant le temps de l’Avent, 4 semaines avant Noël, ils lui demandent souvent « quand est-ce que Noël va arriver ? » Il fabrique en 1820 une couronne de bois avec vingt petits cierges rouges allumés les jours de la semaine et quatre grands cierges blancs allumés le dimanche.Avent = synonyme d’attente, je ne sais ce qu’il en est de vous (vous aimez attendre ?)PHARE FM : Euh.. ça dépend !Claude : Je ne sais pas de quoi ça dépend chez vous mais… moi… je n’aime pas attendre. Et pourtant, ça fait partie de la vie. L’enfant doit attendre de grandir avant de pouvoir rouler en voiture. Et c’est long… d’attendre.Et attendre fait aussi partie… du langage de la Bible.D’ailleurs, une page blanche entre les deux parties de la Bible, AT et NT, nous parle d’une longue période d’attente pour les hébreux liée au silence de Dieu. Avant Dieu parlait régulièrement, là, plus rien pendant… 400 ans.Et soudain, Il se remet à parler à des illustres inconnus. Ni à Marie, ni à Joseph, mais à Zacharie et Elisabeth, incrédules quant à l’information de devenir parents d’un futur Jean-Baptiste, eux, déjà avancé en âge et peut-être résigné après tant d’années… d’attente de prière restées… sans réponse !Peut-être vous posez-vous la même question que ce couple qui attendait ? « Mais où est donc est passé Dieu dans tout ça ? »Réponse : Entre les deux parties de la Bible, Dieu n’est pas resté au chômage. Il a permis qu’Alexandre le grand conquiert le monde, impose une langue commerciale, le grec, et que Rome prenne le relais, établisse la Pax Romana et construise les voies romaines permettant à point nommé que la Bonne Nouvelle du Christ puisse être rapidement annoncée à tout individu dans le monde connu d’alors.Même si nous traversons des temps difficiles où Dieu semble silencieux face à nos prières, souvenons-nous que quand nous ne voyons rien, quand n’entendons rien, Dieu se souvient de nos prières et agit dans le silence à faire concourir toutes choses pour notre bien.Alors, ça vaut la peine de compter sur Lui (psaumes), et de l’invoquer que vous soyez croyants ou non. Tôt ou tard, Il vient à votre secours. En attendant, soyez patients, Il bosse pour vous.Je vous souhaite une belle période de l’Avent.
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PHARE FM : Dans une période assez difficile de confinement, de chômage, de pandémie, est – il possible d’être heureux, de nager dans le bonheur comme on dit, que me répondriez-vous Holly ?Holly : D’abord, je vous dirais que cela dépend premièrement de votre âge. Dites mois quel âge vous avez Lisa et je vous dirai si vous êtes heureuse dans votre vie !PHARE FM : Ah bon, quel lien peut -il avoir entre l’âge et le bonheur ?Holly : il faut savoir que l’économiste David Blanchflower a publié une étude aux Etats Unis en janvier 2020 montrant qu’il existe un lien entre l’âge et le bonheur. En effet, selon cette étude, il souligne qu’au cours d’une vie nous sommes plus enclins à être heureux entre 18 et 34 ans, 60 et 82 ans. Et oui, si vous êtes dans ces deux tranches d’âge vous serez plus à même à garder le sourire et entretenir le bonheur même dans des temps difficiles. Cette recherche confirme vraisemblablement les paroles du prophète Jérémie dans la bible :Dans le Chapitre 31 : 13« Alors les jeunes filles se réjouiront en dansant, les jeunes hommes et les vieillards se réjouiront ensemble ».PHARE FM : Alors, que se passe-t-il quand on est ni jeune ni vieux ? sommes-nous malheureux dans pour autant ?Holly : C’est ce que l’économiste désigne sous l’appellation de la courbe du bonheur ou le creux de la vague. C’est-à-dire, quand on est entre la trentaine et la cinquantaine, nous avons tendance à être plus pessimiste, renfrogné, réfractaire à la moindre contrariété, maugréant et pestant à tout va ! Cette situation peut donc s’aggraver dans des périodes de troubles socio-économiques. Cependant des techniques existent pour entretenir le bonheur et nous aider à être joyeux dans des moments de crise ou de difficulté personnelle.PHARE FM : Ah c’est une bonne nouvelle, lesquelles ?Holly : tout d’abord, rappelons que Paul dans les épitres aux Philippiens nous encourage à toujours nous réjouir dans le Seigneur, c’est une recommandation pleine de sagesse. Par ailleurs, les études scientifiques indiquent 14 facteurs permettant à un être humain de conserver son bonheur. Parmi ceux-ci, l’un d’entre eux semble être prépondérant pour la joie intérieure. Il s’agit de la gratitude !PHARE FM : Comment s’y prendre, pouvez nous expliquez un peu plus Holly ?Holly : Sur le plan spirituel, Il suffit d’apprendre à être reconnaissant à Dieu pour toutes les petites, les grandes choses qu’il a accomplies dans notre vie, que nous considérons bien souvent comme acquis. Puis, ce que les études préconisent c’est de manifester régulièrement de la reconnaissance aux personnes qui nous ont fait du bien, en leur disant « merci » et leur honorer de leur bienfaits en partageant avec ceux-ci régulièrement des superbes moments de qualité ! En gros, si vous voulez être toujours heureuse Lisa, commencez par remercier Dieu pour tout. Puis, prenez votre téléphone pour appeler et remercier tous ceux qui vous ont fait du bien à certains moments de votre vie. Et surtout, n’oubliez pas de les inviter régulièrement après le confinement (bien sûr), à passer un excellent moment avec vous !PHARE FM : En fin de compte, ce qui rend les gens heureux, ce n’est ni la gloire, ni la richesse, ni le statut social, mais la possibilité de vivre de belles expériences humaines à travers des relations saines (citation livre « pédagogie de résilience »). C’est l’un des principes de base de la résilience !Holly : Exactement, vous avez tout compris !
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PHARE FM : Aujourd’hui, vous voulez nous parler de la voiture électrique et des indulgences…Jean-François : Oui, un documentaire intitulé “La Face cachée des énergies vertes” diffusé ce mois sur Arte (et disponible en replay jusqu’au 22 janvier) m’a fait penser aux indulgences qui ont été un des déclencheurs de la Réforme initiée par Luther il y a 500 ans.PHARE FM : Que disait ce documentaire?Jean-François : Face au changement climatique et aux problèmes de dépendance aux énergies fossiles, de nombreux pays se sont engagés dans la transition énergétique. Depuis la Conférence du climat à Paris en 2015 qui a fixé d’ambitieux objectifs de réduction des gaz à effet de serre, les énergies dites “vertes” (les éoliennes, les panneaux solaires principalement…) sont en plein essor. Surtout, comme le montre le documentaire, “la voiture électrique est devenue la mascotte de cette révolution technologique”. Elon Musk, le patron de Tesla, vient ainsi de dépasser Bill Gates comme deuxième homme le plus riche de la planète.PHARE FM : Mais le bilan carbone des voitures “Zéro-émission” est quand même bien meilleur qu’une voiture normale au pétrole, non?Jean-François : Les constructeurs communiquent peu sur le bilan carbone de leurs voitures. Car elles consomment une électricité pas toujours propre (c’est le cas dans les pays où l’électricité est produite en majorité par du charbon ou du gaz). Par ailleurs, l’énergie grise est le double de celle d’une voiture classique (on appelle énergie grise la quantité d'énergie consommée lors du cycle de vie d'un produit).Surtout, le documentaire montre à quel point les voitures électriques, comme les panneaux solaires et les éoliennes, nécessitent pour leur fabrication de très nombreux métaux rares dont l’extraction est très polluante. Pour avoir des villes plus propres et la conscience tranquille, nous externalisons notre pollution vers des pays comme la Chine où les droits de l’homme et les tentatives de régulation font peu de poids face à la frénésie du développement.PHARE FM : Le but des voitures électriques est aussi de nous affranchir de notre dépendance au pétrole, non?Jean-François : Oui, mais là encore le but est en grande partie raté car même si on y parvient nous devenons dépendant d’autres pays, comme la Chine, qui sont les principaux producteurs des métaux rares nécessaires pour les énergies vertes. En fait c’est toute la question des énergies renouvelables qui pose problème. C’est un mythe de croire que les énergies renouvelables vont pouvoir nous sortir du problème énergético-climatique dans lequel nous nous trouvons. Les renouvelables peuvent être une partie de la solution, mais posent d’autres problèmes d’intermittence et de stockage, notamment. Et les renouvelables concernent seulement la production d’électricité, soit 20% de la consommation d’énergie totale en Europe par exemple.PHARE FM : Quel rapport avec les indulgences alors?Jean-François : Les indulgences étaient vendues au XVIe siècle par l’église qui promettait à ceux qui les achetaient qu’ils passeraient moins de temps dans le purgatoire. Pour Luther, c’était une façon d’acheter son salut et c’était bien sûr très loin de l’évangile qui offre le salut gratuitement. C’est en réaction à ces indulgences que la Réforme a démarré.Acheter une voiture électrique aujourd’hui fait penser aux indulgences parce qu’on peut avoir l’impression qu’en roulant en voiture électrique on peut avoir bonne conscience et éviter ‘l’enfer’ du changement climatique. Alors que l’évangile nous invite plutôt à ne pas idolâtrer les choses, et réfléchir plutôt à se contenter de ce dont on a besoin. Alors si vous envisagez d’acheter une voiture prochainement, privilégiez les petits modèles, les moins gourmands en matière et en énergie, et priez et demandez à Dieu de vous guider!
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Ludvine : Bonjour à tous. Puisqu’on est dans la période de l’Avent, j’aimerais vous parler d’une histoire qui me rappelle un peu Noël. Il y est certes question de chocolat, mais plus sérieusement, elle parle d’un bébé condamné d’avance. Cette histoire a été racontée il y a quelques années par Francine Christophe.PHARE FM : Super, on adore les histoires vraies! Mais qui est Francine Christophe, Ludvine?Ludvine : Une parisienne, née en 1933. A dix ans, Francine Christophe fut déportée au camp de concentration de Bergen-Belsen avec sa mère. Elle avait pu emporter deux carrés de chocolat qu’elle tenait précieusement cachés. Pour le jour où elle deviendrait peut-être trop faible et en aurait besoin. Mais voilà que dans leur baraque, arrive une jeune déportée, enceinte.PHARE FM : Sa grossesse se voyait-elle ?Ludvine : Non, la jeune femme était maigre mais elle alla jusqu’au bout de sa grossesse. Au moment de l’accouchement, la mère de Francine parla avec sa fille : «Comment te sens-tu?». -Bien, Maman, répondit Francine. Alors la maman demanda la permission d’avoir un carré de chocolat, pour la jeune femme. Francine donna son chocolat. La jeune femme survit à l’accouchement et son bébé aussi.PHARE FM : Dans de telles conditions, cela paraît incroyable. Et le bébé a-t-il pu être nourri?Ludvine : Eh bien, sa maman n’avait pas de lait. Les femmes de la baraque payèrent la personne qui nettoyait le bureau des SS pour qu’elle leur ramène du lait en poudre. «Payer» signifiait donner de sa ration de pain ou de soupe. Le bébé fut ainsi nourri quelques mois. Quand il n’y eut plus de lait en poudre, sa maman lui mâcha du rutabaga pour en faire de la bouillie, et la mettre dans la bouche du bébé. Et pour l’habiller, les femmes coupèrent des bouts de tissu de leur propre tenue, l’une sa ceinture, l’autre son ourlet, son col.PHARE FM : Mais ce bébé devait attirer l’attention, non?Ludvine : Aussi étonnant que cela puisse paraître : ce bébé ne pleurait pas. Francine Christophe raconte qu’elle ne l’a pas entendu une fois pleurer pendant 6 mois! Il était en quelque sorte ficelé contre la maigre poitrine de sa mère, sous sa blouse. Et bien que la maman allât travailler, son chef ne remarqua jamais le bébé! Et puis heureusement, la Libération est arrivée.PHARE FM : Et le bébé avait survécu jusque-là, Ludvine?Ludvine : Oui! Et Francine Christophe raconte qu’au moment de leur libération, pour la première fois, elle a entendu le bébé pleurer. Comme si ce jour-là marquait sa naissance! Et puis par la suite, Francine Christophe l’a perdu de vue. Elle a regagné la France et, les années passant, fondé une famille. En tant que survivante de la Shoah, elle a plus tard témoigné sur sa déportation et sa vie en camp de concentration. Un jour, Francine Christophe fit une conférence sur les survivants de camps et la psychologie. Beaucoup de monde y assista. A la fin, une médecin-psychiatre de Marseille s’approcha de la conférencière. Avant d’échanger avec Francine, la femme lui tendit un carré de chocolat et lui dit : «Je suis le bébé!»
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PHARE FM : Quel est le thème de ce GDS ?Claude : La résistance : L’actualité de ces derniers jours a été marqué par le décès de deux centenaires particuliers, tous les deux des résistants de la 2è Guerre Mondiale :PHARE FM : D’accord, alors on part avec vous à leur découverte ? ! ?Claude : Daniel Cordier, auquel la Nation a rendu hommage, secrétaire de Jean Moulin, patron de la Résistance a été, selon les termes du Président de la République, « résistant de la première heure, de ceux qui restèrent debout quand tout s’effondrait, prêts à tous les sacrifices pour que la France restât la France. »Noëlle Rouget qui nous a quittés le 22 novembre dernier, arrêtée par la Gestapo en 1943, envoyée dans un camps de concentration alors que son fiancé a été passé par les armes, et connue pour celle qui, 17 ans après la guerre, est la résistante qui fit gracier son bourreau.Ces deux héros de l’ombre me font penser à deux autres grands personnages de l’histoire :PHARE FM : Ah oui ? Mais à qui pensez-vous ?Claude : Marie Durand, emprisonnée dans la tour de Constance au Cap d’Agde pour sa foi en la Bible, est devenue la figure emblématique de la résistance à l’intolérance religieuse de l’époque (année 1730-1780). Après 38 ans d’incarcération, elle en sortira non sans avoir soutenu ses codétenues à refuser d’abjurer dans leur moment de moindre résistance, abjuration synonyme de liberté. On lui attribue l’inscription à l’ongle sur la margelle du puits, de son mot d’ordre, RESISTEREnfin, il y a le Maître en matière de Résistance, Jésus de Nazareth, le Christ. Il a résisté à toutes les tentations possibles. Il a résisté aux appétits charnels, à la tentation d’impressionner la foule par un saut de l’ange du haut du temple, puis il a résisté à l’obtention de la gloire humaine au risque de trahir son identité. Enfin, il a résisté à la foule de le proclamer « Roi » et finalement à sa propre volonté en acceptant de vivre sa Passion amoureuse pour l’humanité quitte à devoir finir sur une croix.PHARE FM : Que vous inspire ces « résistants » ?Claude : D’une part, ils avaient un but dans la vie bien plus élevé et plus noble que le simple accomplissement de leur existence ou l’amour du confort. D’autre part, par leur courage, abnégation et sacrifice, leurs actes de résistance ont permis à d’autres de ne pas sombrer aux heures difficiles de leur vie mais de créer les conditions pour la changer l’atmosphère.Je m’adresse à tous celles et ceux que le Christ inspire, qui leur sert de modèle, qui sont à sa recherche ou se tournent vers Lui et à celles et ceux qui Lui font confiance pour leur avenir, n’a-t-il pas dit : « Je vais ouvrir un chemin dans le désert et faire couler des fleuves dans ce lieu sec » Es 43.19 ???Vous traversez un désert ? Résistez, résistons ensemble à la morosité ambiante, aux discours pessimistes et apocalyptiques générateurs de peur, d’angoisse et étouffant la joie de vivre. Faisons-Lui confiance. En Lui, il y a toujours un coin de ciel bleu dans un horizon gris. Cette certitude s’appelle l’espérance.Alors,… résistons ensemble, maintenant. Demain, il y aura des solutions.Belle journée à vous toutes et tous sur PFM.PHARE FM : Merci Claude Greder et pour finir sur ce thème du jour de la Résistance, nous vous proposons de visiter le site résistance.life de Matthieu et Sarah Marvane, artiste bien connu sur les ondes de PHARE FM, site dont le mot d’ordre est « NE CHERCHONS PAS UNE ATMOSPHÈRE, MAIS CHANGEONS-LA ! »
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PHARE FM : La chronique Grain de SEL/Grain de poivre du jour est apportée par Nicolas Fouquet du SEL, l’ONG protestante de solidarité internationale. Bonjour Nicolas.Nicolas : Bonjour à tous et bon temps de l’avent à chacun et chacune !PHARE FM : Effectivement, nous sommes déjà début décembre. Bon temps de l’avent, Nicolas. Vous avez allumé votre première bougie dimanche ?Nicolas : Oui. Effectivement, on a fait ça en famille avec ma petite fille. Mais si aujourd’hui j’ai envie de vous parler de cette période qui nous conduit vers Noël, ce n’est pas sous l’angle des bougies ou des décorations. C’est bien connu : ce temps de l’avent est propice pour témoigner de sa foi ou pour faire du bien autour de soi. Les gens sont généralement plus ouverts. Et en cette période de covid et de confinement, il est peut-être plus précieux que jamais de marquer le coup d’une façon ou autre.PHARE FM : Seulement, les circonstances actuelles rendent aussi les choses peut-être plus compliquées ?Nicolas : C’est tout à fait vrai ! Et c’est justement le point sur lequel j’aimerais insister dans ma chronique. Peut-être avez-vous des habitudes que vous ne pourrez pas concrétiser durant cette période de l’avent. Peut-être êtes-vous frustré de ne pas pouvoir entreprendre telle ou telle action que vous auriez aimé mener. C’est normal ! Mais j’aimerais vous inviter à vous réinventer, à vous adapter malgré tout à la situation. C’est coûteux. Il faut avoir de nouvelles idées, ça prend du temps et on n’est pas toujours sûr que ça va fonctionner. Mais ça peut être payant !PHARE FM : Un appel à être flexible et créatif en quelque sorte !Nicolas : Complètement. L’idée de ma chronique m’est venue en écoutant le témoignage de Jéma Taboyan lors du dernier Centre évangélique connecté. Depuis quelques années, elle organise avec l’appui de différentes Églises de Valence : « Le Noël du cœur ». Leur ambition ? Que personne ne soit seul le soir de Noël. L’an dernier, ils ont rassemblé jusqu’à 1000 participants pour un grand événement gratuit le 24 décembre. Cette année, c’est impossible évidemment. Mais au lieu de baisser les bras et de tout abandonner, ils lancent une nouvelle initiative : offrir 1000 cadeaux à des personnes seules ou démunies.PHARE FM : C’est une belle idée et c’est courageux : un exemple de projet qui s’adapte à la situation.Nicolas : Oui et ils ne sont pas les seuls. J’ai été marqué aussi dans le cadre de mon travail au SEL par les ressources que peuvent déployer certains de nos partenaires locaux pour continuer leurs actions de lutte contre la pauvreté malgré les circonstances. Et notamment ce qu’ils prévoient de faire durant ce temps de l’avent. Au Togo par exemple, il impossible d'organiser la fête de Noël dans les centres de parrainage comme à leur habitude car l’état d'urgence est déclaré dans le pays jusqu'en mars 2021. En conséquence, ils prévoient de visiter chaque enfant et leur famille pour leur dire qu'ils ne sont pas oubliés et pour leur communiquer le véritable sens de Noël. A défaut de pouvoir organiser un repas commun au centre, ils vont aussi apporter un kit de nourriture spécial et déposer des jouets aux enfants devant leur porte.PHARE FM : Un mot pour conclure ?Nicolas : Une question et une invitation plutôt. La question : Pourquoi ne pas soutenir de telles initiatives ? Celles que je vous ai partagé mais peut-être d’autres dont vous auriez eu connaissance. Une invitation : Et si vous-même vous vous réinventiez ? Vous avez une idée pour vous adapter à la situation, allez-y ! N’hésitez pas à en parler autour de vous. Qui sait ? Vous pourriez inspirer d’autres personnes et même des chroniques radios…
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VOTRE VOISIN VA COMMENT ?PHARE FM : Alors, l'autre jour il vous est arrivé une drôle d'aventure…Timothée : Ca faisait 3 jours et 3 nuits que le voisin au-dessus, un homme seul d'une cinquantaine d'années faisait beaucoup de bruit. D'habitude on ne l'entend jamais. C'était comme s'il tombait du lit.Alors, après 3 jours, je monte à l'étage. Je frappe à la porte, je sonne. J'entends une voix au loin : " Je suis malade !'Sa porte est fermée…PHARE FM : Vous avez alors fait comment ?Timothée : Je suis descendu voir la voisine dans bas, une dame de 80 ans. Elle me rejoint devant la porte de notre voisin. On trouve le double de la clé dans une boite à côté de la porte d'entrée.Quand on a pénétré à l'intérieur de l'appartement, tout était noir. Y a même plus d'électricité.Et cette voix au fond du couloir, dans une des pièces qui nous dit "Apportez moi un verre d'eau…"Quand je pousse la porte de la chambre, tout est sombre… J'aperçois la silhouette du voisin, courbé au sol, au bord de son lit.PHARE FM : Qu'est-ce qu'il lui ait arrivé ?Timothée : La moitié de son corps était paralysé. Il venait de passer plusieurs jours et nuits à terre. Le bruit que j'entendais de chez moi c'étaient les fois où il avait tenté après beaucoup d'effort de se lever ; pour aussitôt s'effondrer par terre.Il ne pouvait même pas se déplacer jusqu'au salon pour mettre la main sur son portable et appeler à l'aide.Il n'avait pas manger ni bu depuis plusieurs jours.Il ne pouvait même pas se déplacer pour aller aux toilettes ou à la salle de bain. En fait, Il était en train de mourir à petit feu ; et personne ne le savait.PHARE FM : Vous avez appelez le SAMU ?Timothée : Oui j'ai appelé le 15 (n'oubliez pas ce numéro, le 15).En moins de 15 minutes, ils étaient là. Ou plutôt elles étaient là : deux jeunes femmes formidables (elle avaient déjà eu 10 interventions la veille et venaient de passer une nuit blanche) …Elles l'ont aidé à s'habiller. Il n'avait pas la force d'enfiler un pantalon. Elles l'on installé sur un siège et l'on descendu du 4ème étage, marche par marche.Entre deux étages, ce pauvre homme, maigre, sale et malade nous dit ceci : "Vous savez, j'ai crié à Dieu, j'ai crié à Dieu, jour et nuit".Je me suis tourné vers lui et je lui ai dit : "Vous avez bien fait. Vous voyez, Il vous a répondu".PHARE FM : Timothée, vous étiez probablement le seul voisin à l'avoir entendu.Timothée : Je suis son seul voisin. Je ne serai pas monté, il serait peut-être mort.Pour être honnête après 3 nuits, je commençais à en avoir assez. Je pensais qu'il faisait du bruit, sans gêne. Je me disais " C'est pas possible, il peut pas faire moins de bruit ! " Mais en fait, il était en danger.Depuis, la voisine d'en bas appelle maintenant tous les deux jours l'hôpital. Elle me dit qu'il est en neurologie.En ces temps difficiles que nous vivons tous, prenez des nouvelles de vos voisins. Beaucoup vivent seuls, parfois oubliés de tout le monde. Allez toquer à leur porte. Demandez-leur si ça va…On peut malheureusement vivre des années dans un immeuble, un quartier sans savoir comment vont nos voisins.PHARE FM : Merci Timothée pour ce rappel.
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Jean-Marc Bellefleur : Bonjour Lisa, bonjour Thomas ! Savez-vous qui sont Pierre de Coulevain, Jean Dornis,Henry Gréville, Paul Cervières ?PHARE FM : Non, je ne vois pas.Jean-Marc Bellefleur : Et si j’ajoute Georges Sand ?PHARE FM : Ah elle c’est une écrivaine… mais qui porte un nom d’homme.Jean-Marc Bellefleur : Bravo ! Son vrai nom est Aurore Dupin. Les autres personnes que j’ai citées sont aussi des écrivaines qui ont publié sous un nom masculin : Jeanne Philomène Lapreche, Elena Goldschmidt-Franchetti, Alice Marie Céleste Durant, Angélique Marie Bourcier…PHARE FM : Pourquoi ont-elles caché leur identité féminine, Jean-Marc ?Jean-Marc Bellefleur : Ces femmes ont vécu aux XIXe et début XXe siècles. A l’époque, pour être publié, il valait mieux être un homme. On considérait qu’il n’était pas du rôle d’une femme d’être écrivain. Voici un domaine dans lequel des progrès ont été faits ! Aujourd’hui, une femme peut signer un roman, un essai, une monographie, sans se cacher. Ce serait bizarre, scandaleux même, qu’une femme doive se cacher derrière un paravant masculin pour publier.PHARE FM : A propos de publication, le prix Goncourt vient d’être attribué à un homme, justement.Jean-Marc Bellefleur : Oui, Hervé Le Tellier pour L’Anomalie (chez Gallimard). Mais dans la même journée, c’est à une femme qu’a été attibué le prix Renaudot, Marie-Hélène Lafon pour Histoire du fils (chez Buchet-Chastel). C’est d’ailleurs à l’occasion de ces deux prix littéraires que je vous parle des femmes écrivaines.PHARE FM : Connaît-on un peu les proportions hommes-femmes dans le prix Goncourt ?Jean-Marc Bellefleur : Eh bien sur les 117 lauréats du Goncourt, 12 sont des femmes, et la première a été récompensée en 1944, soit 41 ans après la création du prix en 1903. Il y a encore du chemin à parcourir pour arriver à l’équilibre. Depuis l’an 2000, le Goncourt n’a récompensé que trois femmes. Le jury est d’ailleurs très masculin, lui aussi.PHARE FM : Et les autres prix littéraires ?Jean-Marc Bellefleur : On constate la même absence de parité, même si pour le Renaudot c’est un peu mieux. Il faut citer le prix Femina, dont le jury, comme son nom l’indique, est exclusivement féminin. Il a été créé peu après le Goncourt, en 1904, jugé misogyne, et on comprend pourquoi. Les lauréats sont des femmes et des hommes, dans des proportions bien plus paritaires que le Goncourt. Comme quoi…PHARE FM : Voici encore un domaine, parmi tant d’autres, que les femmes doivent conquérir au prix de nombreux efforts...Jean-Marc Bellefleur : Vous dites juste. C’est aussi au vocabulaire qu’on le voit. On n’a pas de mal à avoir “infirmier” au féminin, ou “ouvrier”. Que des femmes soient infirmières, c'est très bien. Ouvrières, oui, bien sûr. Mais autrices ou écrivaines, autrement dit avec une position publique, une reconnaissance intellectuelle en tant que femmes, alors là… C’est le vaste débat de la féminisation des noms de métier, dont j’ai déjà parlé ici. Cela fait un an et demi (février 2019) que l’Académie française a validé le terme “autrice”, et on a encore des personnes qui le refusent. Mais viendrait-il à l’esprit de ces personnes de désigner Catherine Deneuve comme “Acteur de cinéma” et pas “actrice” ? Le mot est tout proche, phonétiquement, non ? Le problème des noms de métier au masculin est qu’ils rendent les femmes invisibles surtout dans les fonctions de pouvoir ou les fonctions intellectuelles. Comme par hasard !Alors moi je dis tout mon respect aux autrices, aux intellectuelles, aux ingénieures, aux scientifiques (tiens, là ça marche pour tout le monde), et j’en passe !
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Françoise Caron revient sur les milliers de bénévoles qui ont participés à la grande collecte de la banque alimentaire. Une hausse de plus de 20 % des demandes d'aide alimentaire à laquelle doivent répondre les associations, témoigne de cette vague de pauvreté qui annonce un tsunami économique.
En même temps, l'ouverture des petits commerces et des rayons « interdits dans les grandes surfaces » a suscité une sorte d'euphorie, de frénésie de l'achat avec des magasins bondés, des caddies pleins de jouets, de décorations de Noël enfin bref de tout ce qui était considéré comme produit non essentiel !
Et pourtant, non seulement les chiffres mais bien plus encore les témoignages des familles que l'on côtoie, font apparaître des manques dont les ravages détruisent peu à peu le couple, la famille, l'individu : dépression, insomnie, excès de violence, addiction et suicide prennent la place des vrais essentiels qui manquent. Toutes ces semences étaient bien là, elles ont été arrosées par ce contexte épidémique, par ses pertes de repères.
Chacun a perdu la boussole, la conscience de ce qui est essentiel ou non.
Que ce mois de décembre nous donne de nous rappeler de l'essentiel, de ce qui ne peut pas s'acheter, ni être confiné, ni dépendre des circonstances.
Au fond, le mois de décembre, ce chemin vers Noël peut être pour nous, pour nos familles la véritable boussole, l'étoile du berger.
Pas forcément besoin d'une table bien garnie, ni de nombreux jouait, juste un recentrage sur l'essentiel pour rechercher : la paix, la joie, la bonté, la bienveillance, l'espérance.
Ce sont des fruits qui se cultivent dans une relation à celui qui donne du sens à ce mois de décembre : Jésus. Sans oublier bien sûr la relation à l'autre, à mon conjoint, à mes enfants, à mon père ma mère, à mon frère ou ma sœur.
Que la coupe de notre cœur puisse déborder de ses fruits qui seront certainement les plus beaux cadeaux que l'on puisse offrir.
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2020 : Une saison de plus cette année dans votre vie ? La saison des difficultés...Nathanaël : Petite question Thomas : combien y’a-t-il de saisons ?PHARE FM : QuatreNathanaël : Lesquels ?PHARE FM : Printemps, été, automne et hiverNathanaël : Bravo Thomas ! C’est la réponse que j’attendais… mais pour moi cette année, il y a une saison toute particulière qui s’est ajoutée dans beaucoup de vie… la saison des difficultés et des problèmes insurmontables.PHARE FM : C’est à dire ?Nathanaël : J’ai l’impression qu’en parlant avec les amis, la famille, les collègues ici à la radio que, depuis quelques mois, se multiplient les difficultés dans la santé avec notamment cette COVID, mais aussi dans le couple, les enfants, le travail, le logement, les finances… et même dans nos églises ! Nous sommes pour beaucoup uniquement en mode “gestion de crise” sur l’un ou plusieurs de ces sujets ! Ma question c’est : combien de temps allons nous tenir ? Combien de temps vas-tu tenir ?Quelques chiffres : 1,5 millions de morts de la COVID depuis le début de l’épidémie, certains économistes prédisent un doublement du nombre de chômeurs en europe et pourrait atteindre 30 millions de personnes, en suisse le nombre des divorces a augmenté de +25% en mars, de +50% en avril et + 75% en mai et juin !PHARE FM : Mais Nathanaël pourquoi aborder ce sujet et nous “lâcher” tous ces chiffres ?Nathanaël : Alysson 24 ans coiffeuse à Liège en Belgique, Ghislaine 36 ans restauratrice en Bretagne et maman d’un enfant de 10 ans… ou encore le célèbre rugbyman Christophe Dominici… Le point commun de ces trois personnes ? Le suicide ! Ne voir plus aucune autre solution que de mettre fin à sa vie. D'après un sondage de l'Ifop et de la fondation Jean Jaurès 20% des Français ont actuellement (en 2020) des pensées suicidaires. Un chiffre alarmant malgré sa stabilité par rapport à 2016, qui cache la fragilité particulière des jeunes, chômeurs, dirigeants d'entreprises, artisans et commerçants. Parmi eux, 85% ont dit avoir envisagé cette issue après le confinement de printemps, faisant craindre une potentielle aggravation alors que la crise ne parait pas se terminer.PHARE FM : Comment déceler qu’une personne veut mettre fin à ses jours ?Nathanaël : Je ne suis pas un spécialiste de la question, et je pense qu’autant certaines personnes vont envoyer des messages clairs de leur désespoir, mais il y a aussi ceux qui ne vont rien partager, vont paraître “fortes” ou encore d’autres qui vont s’isoler totalement. La question que j’aimerais que l’on se pose c’est qu’est ce que je fais moi pour pas que ça arrive autour de moi. Bien entendu, on ne pourra pas sauver tout le monde. Mais parfois seulement 5 min de dialogue par téléphone ou en visio, peuvent changer la donne ! Prenez un petit carnet, identifiez dès maintenant entre 2 et 5 personnes autour de vous qui pourraient correspondre à ce que je viens de décrire avant. Parlez avec elles, mais surtout écoutez et ECOURAGEZ-les avec vos propres mots ou avec un verset de la Bible.PHARE FM : Et qu’est ce que tu dirais, toi, exactement à celles ou ceux qui derrière la radio voudraient se prendre la vie ?Nathanaël : Vous qui écoutez et qui avez ces pensées suicidaires… Aujourd’hui, prenez courage ! Einstein a dit : « Au cœur de chaque difficulté se cache une opportunité. », mais encore plus la Bible nous dit que “le Dieu d’éternité est un refuge, il est depuis toujours un soutien ici-bas (deut 33:27) ou encore “Ceux qui se confient en l'Éternel sont comme la montagne de Sion, qui ne chancelle pas » Ps 125.1Alors toi qui entends cela ce matin et qui te sens interpellé, ne reste pas seul(e) avec tes idées noires, appelle-nous à la radio ou laisse-nous un message au 0 652 300 342 !
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Jérôme : Dans la résistance française de la deuxième guerre mondiale, nous connaissons bien sûr le Général de Gaulle, Jean Moulin ou encore Lucie Aubrac mais connaissons-nous Noëlla Rouget ? C’est l’histoire que nous allons découvrir.PHARE FM : C’est à 100 ans que Noëlla Rouget vient de nous quitter …Jérôme : Oui, c’est le 22 novembre 2020 qu’est décédée une grande résistante. Je dis une grande résistante non pas pour sa taille ou pour le nombre de ses actions mais pour quelque chose de plus surprenant….PHARE FM : Alors avant de savoir pourquoi plus précisément, dites-nous Jérôme quel fut son parcoursJérôme : Noëlla est née en 1919 et est élevée dans la foi catholique, la foi est très importante dans sa famille. Son frère est prêtre et elle-même devient cheftaine chez les scouts. C’est alors que la seconde guerre mondiale éclate. Sa foi la pousse à résister et elle devient agent de liaison dans des réseaux français et anglais.PHARE FM : C’est là qu’elle est arrêtée avec son fiancé en juin 43…Jérôme : Ils sont emprisonnés à Angers, lui est fusillé et elle déportée à Ravensbrück en Allemagne.Noëlla devient le numéro 27240 et travaille 12h par jour. Ce n’est que le 5 avril 1945 qu’elle est libérée avec 300 autres personnes du camp. Après avoir rejoint la Suisse, elle se marie et a deux enfants.PHARE FM : L’expression grande résistante prend tout son sens ici.Jérôme : C’est ici que cela devient grand, en fait extraordinaire. Figurez-vous que celui qui est à l’origine de sa déportation mais aussi de l'exécution de son fiancé est retrouvé à Lille en 1962. Donc vous imaginez que le procès se fait et que la peine de mort est prononcée. Mais Noëlla pétrie de foi, et donc de pardon demande au général de Gaulle la grâce présidentielle qui lui accorde. Beaucoup à cette époque ne comprennent pas cette demande et je me dis qu’aujourd’hui même nous, nous pouvons avoir du mal à saisir la portée de cette générosité, de cette grâce. D’autant plus que ce bourreau a fini sa vie tranquillement en Allemagne avant de mourir en 2009.PHARE FM : L’injustice paraît criante lorsque l’on sait cela.Jérôme : Justement c’est un des enseignements de cette histoire. Oui la justice existe dans notre pays, dans notre monde et soyons reconnaissants de vivre dans un état où le droit s’exerce même si celui-ci peut paraître imparfait. Mais combien il est encore meilleur de savoir qu’une justice plus grande encore s'exercera lors du retour de Jésus-Christ. Une justice qui distingue les bons et les méchants, le juste et l’impie. Même si évidemment c’est surtout le message du pardon qui éblouit cette histoire !PHARE FM : Une exemplarité du pardon dans l’Histoire diront certainsJérôme : Comme cela est vrai. La puissance du pardon. On ne parle pas de vengeance, de haine, de rancœur. Noëlla Rouget ne laisse pas le souvenir d’une plaignante, d’une victime mais d’une résistante ancrée dans une foi qui dépasse l’entendement humain. Quel exemple ! Un message qui dépasse de loin toutes les rancœurs qui peuvent animer les hommes qui se dressent souvent les uns contre les autres.
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PHARE FM : Ce matin vous voudriez nous parler de l’importance des bonnes nouvelles…Jean-François : J’ai envie de vous partager un de mes défis du moment, qui est que j’ai envie d’encourager les gens et de partager un message positif, sans oublier la situation écologique qui est préoccupante et sans rassurer faussement les gens.PHARE FM : C’est une ligne de crête qui est difficile à tenir...Jean-François : Oui, d’un côté il faut avoir conscience que les médias en général annoncent surtout des mauvaises nouvelles et insistent sur ce qui ne va pas, plutôt que ce qui va bien, et beaucoup de gens sont déprimés à force d'entendre ces mauvaises nouvelles. Passer trop de temps à écouter les infos n’est sans doute d’ailleurs pas très sain en soi. Luc, l’auteur des Actes des apôtres, remarque qu’à l’époque où Paul visite Athènes, au 1er siècle après Jésus Christ, “tous les Athéniens (...) ne passaient leur temps qu'à dire ou à écouter des nouvelles” et Luc laisse entendre que ce n’est pas très édifiant. Il est donc justifié de se concentrer sur LA “bonne nouvelle” (l’Evangile) plutôt que d’écouter en boucle des mauvaises nouvellesPHARE FM : Donc … où est le problème?Jean-François : Le problème il est que mon métier c’est de parler d’écologie. Or on me demande de plus en plus de “délivrer un message positif” quand j’en parle. Récemment j’ai écouté une conférence d’un scientifique du climat qui nous disait d’être encourageant, et résumait le message à transmettre aux gens comme ceci (je cite): “le problème du changement climatique est bien réel, c'est bien nous les responsables, les experts sont d'accord, la situation est grave, mais [et c’est là le point important] on peut résoudre le problème”.PHARE FM : Ben, c’est plutôt positif non, ça devrait nous réjouir?Jean-François : Je serais ravi de délivrer ce message que le changement climatique est solutionnable… si j’y croyais. Mais… je ne suis pas du tout sûr qu’on peut résoudre ce problème. Je suis même convaincu qu’on ne pourra pas le résoudre facilement, en tout cas pas en faisant confiance à nos seules forces humaines, sans l’aide de Dieu. Il y a plein d’exemples dans la Bible de prophètes à qui on demande d’annoncer de “bonnes nouvelles” pour rassurer, et plein d’exemples de faux prophètes qui disent au peuple et au Roi ce qu’ils ont envie d’entendre… Or Dieu condamne les faux prophètes!Voyez l’histoire du prophète Michée sur qui on fait pression pour qu’il dise des choses positives sur le projet dangereux du Roi d’attaquer son voisin. Le serviteur du roi dit à Michée : « Voici, les prophètes d'un commun accord prophétisent du bien au roi; que ta parole soit donc comme la parole de chacun d'eux! Annonce du bien! » (2 Chroniques 18)… Michée refuse, prédit un désastre au Roi, mais celui-ci n’écoute pas et il est tué au combat.PHARE FM : Face à la crise environnementale, n’y a-t-il donc plus aucun espoir, plus rien qu’on puisse faire?Jean-François : Si. La situation est très grave, mais il y a toujours de l’espoir. Par exemple, l'évacuation de Dunkerque en mai 1940 est aujourd’hui encore communément appelée, même par des non-croyants, le “miracle de Dunkerque” (une expression popularisée par Churchill). Le miracle s’est aussi produit - selon certains Chrétiens - parce que des centaines de milliers de personnes ont prié pour une délivrance miraculeuse à l’appel du Roi George VI et de l’archevêque de Canterbury pendant l’évacuation.PHARE FM : Donc tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir,Jean-François : Oui, surtout quand on est chrétien et qu’on croit que Dieu peut faire des miracles ou arranger des circonstances dans des situations qui paraissent désespérées. Il faut se rappeler que Dieu est capable de “calmer la tempête”, comme Jésus Christ l’a fait quand les disciples l’ont réveillé alors qu’il dormait dans une barque au milieu du lac de Galilée. “En effet, comme le rappelle l’apôtre Paul, quiconque fera appel au nom du Seigneur sera sauvée.” (Romains 10:13). Je pense qu' on peut entendre "sauver" dans le sens que Jésus peut sauver “ici et maintenant” ceux qui l’appellent à l’aide, comme Jésus a sauvé ses disciples sur le lac de Galilée, et dans le sens plus large aussi de nous sauver de la mort par le don de la vie éternelle.
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Claude Greder, président de PHARE FM, nous fait l'honneur de sa présence dans nos chroniques Grain de Sel Grain de Poivre.Nous parlons ensemble de l'histoire de sa grand-mère et de la résilience, de quoi nous encourager à ne pas baisser les bras !Claude : Au cours de cette année exceptionnelle de confinement, j’ai souvent pensé à elle et me suis demandé mais comment elle a fait pour re-bondir au vu des drames qui ont émaillé sa vie.Car voyez-vous, Marguerite, née en 1902 et disparue en 1988 a souffert d’une guerre mondiale et de la grande crise de 1929 avant ses 30 ans. En 1932 elle donne naissance à mon père, puis à deux autres enfants en 1933 et 1937. Ils habitent la région des trois frontières, zone frontalière avec l’Allemande et la Suisse et vivent de la petite paysannerie de subsistance.La seconde guerre mondiale ne tarde pas à éclater. Un jour, un officiel dit à mes grands-parents : « Vous avez trois jours pour faire vos valises et tout quitter. Un train vous emmènera en Gironde, à l’abri de l’ennemi, pour une durée indéterminée ». Trois jours plus tard, la petite famille part en laissant toute la ferme avec son menu et son gros bétail derrière elle. Un crève-cœur. Imaginez…PHARE FM : Pfouhhh pas simple…Claude : Eh non, pas simple d’autant plus que Marguerite est enceinte au 4è mois. Le stress de la déportation est fatale au foetus. La jeune maman fait une fausse couche lors de l’arrêt de train à Dijon. À leur retour en automne 1940, la région est annexée à l’Allemagne, ils découvrent leur ferme, une désolation : ni bétail, ni fourrage pour l’hiver, ni même des meubles, les soldats de la Wehrmacht qui ont occupé leur maison les avaient sciés pour servir de bois de chauffage.En 1953, elle perd sa fille d’un accident de natation et son mari prématurément en 1959. Quant à moi, je vois le jour en janvier 63 et découvre Marguerite petit à petit.PHARE FM : Et qu’avez-vous découvert en elle ?Claude : Avec du recul et tout au long de cette pandémie, je me suis souvenu d’elle et me suis dit qu’elle a été sacrément résiliente.PHARE FM : Comment a-t-elle fait pour rebondir, « re-sauter » comme vous l’avez dit, après tous ces drames ?Claude : Parmi tous les facteurs de résilience, je n’en retiens que deux chez elle : le jardinage (un domaine où elle excellait et une activité de congruence, très important) et la prière. Eh oui, dans sa foi du charbonnier, elle s’adressait à Dieu et ce dernier lui envoyait du secours. Figurez-vous qu’elle se remarie dans les années 70 pour son plus grand bonheur.J’aimerais laisser sur le cœur de chacun ce texte de la Bible, tiré du Ps 34. Ecoutez : Quand un malheureux crie, l’Eternel entend et il le sauve de toutes ses détressesMarguerite a crié à Dieu dans ses nombreuses détresses, j’ai fait de même. Pourquoi pas vous ? Dieu a répondu et répondra encore. Ne baissez pas les bras face, pourquoi pas vous tourner vers Dieu et Lui parler. Il vous écoute. Si, si,… vous aussi !PHARE FM : Merci Claude GREDER
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