Avsnitt
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Le 22 juin 2025, Idriss Aberkane, François Martin et Lara Stam étaient les invités du Libre Journal de Géopolitique Profonde, animé par Nicolas Stoquer !
Idriss Aberkane est essayiste, conférencier et entrepreneur. Titulaire de diplômes en sciences cognitives, économie du savoir et diplomatie, il est connu pour ses critiques des systèmes de pouvoir, la géopolitique et les narratifs médiatiques. Il prône une pensée libre, mêlant érudition et pédagogie.
François Martin est géopolitologue, journaliste et essayiste. Diplômé de l’ESSEC, de l’EMBA HEC, auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ, il a travaillé 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, couvrant plus de 100 pays. Il est reconnu pour ses analyses géopolitiques pénétrantes.
Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, ex-Radio Courtoisie, aujourd’hui à GPTV et Géopolitique Profonde. Spécialiste de la souveraineté et des conflits oubliés, elle anime plusieurs émissions, dont « Un Soir avec Lara » et « Le Libre Journal ».
L’hystérie de la guerre mondiale comme arme de contrôle
La montée des tensions mondiales alimente une propagande visant à imposer l’idée d’un chaos global imminent. Ukraine, Proche-Orient, mer de Chine : chaque crise devient le prélude annoncé d’une guerre mondiale. Ce récit anxiogène sert à maintenir les populations sous contrôle via la peur. Les intervenants remettent en cause ce discours.
En Ukraine, malgré l’appui occidental, Kiev subit une défaite stratégique. Les opérations psychologiques et militaires ukrainiennes n’ont pas entamé la solidité russe. Poutine garde l’initiative et évite l’escalade. Le front est figé, l’Ukraine exsangue.
À Gaza, Netanyahou s’est enfermé dans une impasse. L’Iran, loin d’un Irak bis, s’impose comme puissance régionale stable. Derrière le conflit, Russie et Chine avancent silencieusement. L’affrontement majeur n’est plus militaire mais géopolitique, isolant Israël.
La montée stratégique du bloc Russie-Chine
Face aux errements occidentaux, l’axe Russie-Chine renforce sa position. En Orient, Moscou s’impose par une diplomatie active. La Chine, elle, use de patience : encerclement progressif de Taiwan, pression économique et diplomatique. Pékin avance sans guerre ouverte.
Cet axe ne cherche pas l’affrontement mais dépasse la guerre par des moyens indirects : économiques, culturels, informationnels. Le monde post-occidental ne répond plus aux logiques de la guerre froide. Il déstabilise les anciennes puissances enfermées dans leurs réflexes militaires.
Le mensonge de la peur globale comme outil de soumission
La peur de la guerre mondiale est instrumentalisée pour justifier la militarisation des sociétés et la répression. Chaque escarmouche est dramatisée pour créer un climat de panique. Nos invités dénoncent cette manipulation qui infantilise les peuples et légitime le contrôle social.
Ils appellent à dépasser l’émotion pour revenir aux faits, à refuser le fantasme d’une guerre totale. Ce qui se joue n’est pas une guerre armée mais une guerre cognitive. La paix des esprits devient l’enjeu central. Résister à la peur, c’est résister au totalitarisme.
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Le 21 juin 2025, Michel Fize, Christian Combaz et Nicolas Stoquer étaient les invités de La Grande Émission, animée par Lara Stam sur Géopolitique Profonde.
Michel Fize est un sociologue français, ancien chercheur au CNRS, spécialiste de la jeunesse, de la famille et des mutations sociales. Il anime la chaîne Youtube Café Social Club et a publié “Macron, le président anormal” au Cercle Aristote, où il critique l’exercice du pouvoir et ses effets sur la démocratie française.
Christian Combaz, écrivain et journaliste, est l’auteur de nombreux romans et essais, dont Gens de Campagnol et Rebarbe à Campagnol. Formé à Sciences Po et aux Beaux-Arts, il est aussi vidéaste sur Campagnol TVL, où il exprime un regard humaniste sur la France contemporaine, en parlant des gens simples avec une sensibilité d’artiste.
Nicolas Stoquer, diplômé de Sciences Po Paris et docteur en philosophie politique, a été 28 ans fonctionnaire à l’Éducation nationale et au Ministère des finances. Il anime La Matinale et L’Actualité de midi sur GPTV, alliant revue de presse et analyse critique des enjeux contemporains.
Le narcissisme des dirigeants comme programme politique
Hier discret, le chef d’État d’aujourd’hui se met en vitrine. Trump fanfaronne, Macron parade, Zelensky improvise. L’État devient une scène, chaque décision une mise en image. Ils ne gouvernent plus, ils se donnent en spectacle. Leur image est leur seule idéologie.
Mais gouverner exige autre chose qu’un bon récit. Une critique, un revers, un sondage en baisse, et tout vacille. Leur autorité repose sur du carton-pâte. Plus de nuance, plus de correction : juste des injonctions et des menaces. Ils montent le ton pour masquer le vide.
Du bureau ovale à la cour de récré
Ils viennent du business, des médias, de la finance, sans apprentissage politique. Trump sort de ses tours, Macron de Rothschild, Zelensky des plateaux TV. Ils n’ont connu que raccourcis et coups médiatiques. La légitimité vient désormais du buzz. La diplomatie devient ring : Trump humilie Zelensky, Macron sermonne. Le débat cède la place au clash. Le fond disparaît sous la forme.
Le triomphe des incompétents
La médiocrité s’affiche sans complexe. Plus besoin de réfléchir : il suffit de crier, d’accuser, de s’exposer. L’échec est nié, la critique rejetée. Le simplisme remplace l’analyse. Les élites sont chassées au nom de l’authenticité.
Résultat : des dirigeants bruyants, sûrs d’eux mais incompétents. Ils monopolisent l’attention sans résoudre les crises. Bernanos l’avait anticipé : la médiocrité est un gaz invisible, inodore, indolore… jusqu’à ce qu’elle explose. Et elle explose. Partout.
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Saknas det avsnitt?
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Le 21 juin 2025, Mike Borowski vous proposait de décrypter l'actualité de la fête de la musique d'Emmanuel Macron, sur Géopolitique Profonde.
Fête de luxe pendant les guerres
Alors que Gaza s’embrase et que l’Ukraine saigne, Emmanuel Macron déroule le tapis rouge à l’Élysée pour la Fête de la musique. Pharrell Williams, Kassav et The Avener s’affichent sur scène comme en festival VIP, sous les dorures républicaines. L’événement, présenté comme un « moment de partage », devient un théâtre d’autosatisfaction présidentiel. À l’extérieur, la colère gronde. À l’intérieur, champagne et projecteurs.
Le faste de cette soirée n’a rien d’anecdotique : il traduit une priorité du pouvoir. Officiellement gratuite pour les 1500 invités, elle repose sur un budget public largement gonflé cette année encore : +3 millions d’euros pour l’Élysée. Le cachet de Pharrell Williams, artiste planétaire, ne descend probablement jamais sous la barre des six chiffres. Aucun artiste américain ne se produit sans un contrat en or, logistique comprise. La République absorbe, la fête continue.
Un gouffre budgétaire au moment des sacrifices
François Bayrou prépare une cure d’austérité fiscale de 40 milliards d’euros. Une saignée pour la classe moyenne, annoncée pour début juillet. Dans le même temps, Macron transforme le palais présidentiel en scène électro-zouk. Cette dissonance n’est pas un hasard : elle révèle un mépris méthodique envers les contribuables. On impose en silence, on danse en public. Le contraste devient indécent.
Depuis 2022, le budget de l’Élysée est en inflation constante, pendant que les collectivités locales serrent la vis. Les augmentations budgétaires couvrent des dépenses « de représentation », comme cette soirée. On finance l’image, pas les services. Le président se rêve en hôte de gala pendant que l’État multiplie les coupes. Ce n’est pas de la culture, c’est de la communication de crise sur fond de musique live.
Le bal des initiés sous les ors de la République
La cour de l’Élysée attire toujours les mêmes visages : ministres de l’ombre, patrons de médias, agents du soft power. L’État profond s’y montre sans filtre. Jack Lang, totem culturel du macronisme mondain, pourrait bien encore faire une apparition. Chaque année, sa présence fonctionne comme un clin d’œil institutionnel. Les codes sont respectés, les symboles recyclés.
Depuis plusieurs éditions, des performances queer s’invitent dans le décor. Drag queens et transgenres défilent dans les salons présidentiels comme sur un podium. Rien n’indique leur absence cette année. Macron valorise cette esthétique fluide, reflet de son progressisme de façade.
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Le 21 juin 2025, Marion Sigaut était l’invitée de Mike Borowski, sur Radio Courtoisie, pour Géopolitique Profonde.
Marion Sigaut est une historienne et conférencière française, spécialiste du XVIIIe siècle. Elle a publié plusieurs ouvrages sur l’histoire religieuse, politique et sociale de la France. Elle se définit comme femme, française, catholique et patriote, et critique la censure et la manipulation de l’histoire officielle. Son dernier ouvrage s’intitule Sexologie et mensonges, aux éditions Ré-histoire pour tous.
Hypersexualisation des enfants : une stratégie d’inversion morale mondiale
Depuis l’après-guerre, un plan d’inversion des repères s’était imposé en Occident. Des forces comme la CIA, les fondations Rockefeller et des réseaux occultes œuvraient à déconstruire la morale traditionnelle.
Sous couvert de progrès, la sexualisation précoce, la banalisation de la pornographie et la promotion de comportements stériles s’intégraient dans l’éducation, les médias et les politiques publiques.
L’invitée retraçait les racines de cette entreprise et le rôle de figures comme Alfred Kinsey, pseudo-scientifique soutenu par les élites, qui prétendait que les enfants ressentaient du plaisir sexuel.
Ces théories, issues de données falsifiées et d’abus, ont servi à justifier des politiques dissolvant toute notion de pudeur et de protection enfantine.
Dépopulation et perversion institutionnelle
Objectif central : la dépopulation. En imposant des normes sexuelles non-reproductives, les promoteurs de ce plan sapaient la famille naturelle, cellule de transmission de la vie.
La promotion de l’homosexualité, du transgenrisme et de l’idéologie LGBT était vue comme un outil de stérilisation sociale. Le sexe devenait un divertissement, sans lien biologique ni spirituel.
Les institutions – universités, médias, gouvernements – relayaient cette ingénierie sociale. L’objectif : briser traditions, repères familiaux et religieux. En instaurant la confusion des genres, c’est la structure humaine même qui était visée. Derrière cette façade progressiste, un projet anti-vie se profilait.
L’élite contre l’enfance
L’attaque contre les enfants était le cœur du programme. Marion Sigaut démontait les réseaux idéologiques qui, dès les années 50, œuvraient à normaliser la pédophilie. Des intellectuels comme Michel Foucault ou Daniel Cohn-Bendit ont défendu la sexualité des enfants comme un droit.
Encore aujourd’hui, sous l’étiquette d’« éducation sexuelle inclusive », les enfants sont exposés à des contenus sexualisés dès la maternelle.
Ce n’était pas une dérive mais un plan. L’enfance, pure et porteuse d’avenir, était ciblée. L’endoctrinement installe la confusion, remplaçant le repère familial par un État éducateur piloté par des cercles occultes.
Ce projet relevait d’une guerre spirituelle visant à déshumaniser dès l’enfance. Le combat de Marion Sigaut s’inscrit dans une résistance face à une machinerie transnationale destructrice de civilisation.
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Le 20 juin 2025, Pierre Jovanovic était l’invité du Monde Réel, animé par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde !
Pierre Jovanovic est un journaliste économique, éditeur et éditorialiste français, auteur d’essais historiques, théologiques, financiers et politiques. Il anime sa chaîne Youtube Pierre Jovanovic – La revue de presse et vient également de publier 888 : « L’humour noir et les pouvoirs surnaturels du Christ ». Grand défenseur de l’or et l’argent métal comme valeur refuge, il nous aidera à y voir plus clair dans ce sombre avenir économique qui nous tend les bras.
L’oligarchie bancaire a piégé les États
En 2008, les grandes banques mondiales ont déclenché une crise systémique, qu’elles ont tenté d’esquiver par le chantage. Dès janvier, alors que les subprimes menaçaient l’économie, une opération mondiale de sauvetage fut lancée en secret. Les dix géants bancaires – JPMorgan, Goldman Sachs, Citigroup, Deutsche Bank, etc. – ont exigé l’aide des États : injecter des milliards ou subir l’effondrement global.
Ce chantage a été entendu. Les gouvernements ont puisé dans l’argent public pour sauver les institutions à l’origine du désastre. Aux États-Unis, le plan Paulson (TARP) a transféré 700 milliards de dollars aux banques. En Europe, les États ont déboursé plusieurs milliers de milliards d’euros via garanties et nationalisations. Aucun débat citoyen : les élites ont légalisé ce pillage sous pression.
Une impunité organisée à grande échelle
Malgré les pertes – entre 10 et 15 trillions de dollars – aucun grand banquier n’a été condamné. Seuls quelques seconds couteaux ont été poursuivis. L’affaire du Crédit Suisse ne fut qu’un leurre pour préserver l’illusion de justice. Les dirigeants de Lehman Brothers, Goldman Sachs ou Bank of America ont non seulement échappé aux sanctions, mais ont encaissé d’énormes bonus après la tempête.
Cette impunité résulte d’un verrouillage systémique. Les régulateurs, inféodés à la finance, ont couvert fraudes sur produits dérivés, notations mensongères et manipulations de marchés. La SEC a infligé des amendes symboliques, tandis qu’en Europe, la BCE et la Commission ont défendu la stabilité au prix du sacrifice populaire. La justice, trop lente ou complice, a laissé faire.
La facture reste impayée par les coupables
La crise continue de produire ses effets. La faillite de la Silicon Valley Bank, les déboires de Crédit Suisse ou Deutsche Bank illustrent un système non réformé. La concentration bancaire a renforcé quelques mastodontes, pendant que les banques centrales ont généré inflation et bulles spéculatives via la planche à billets.
Les citoyens, eux, paient encore : dette publique, austérité, précarisation du travail. Des millions d’Américains ont perdu leurs logements ; en Europe, les services publics ont été sacrifiés. Les réformes néolibérales, imposées au nom de la rigueur, ont creusé les inégalités. La jeunesse mondiale hérite d’un monde instable, dominé par la finance, où l’intérêt général est bafoué.
La crise de 2008 n’est pas un souvenir : elle révèle un système prédateur qui broie les sociétés, dirigé par ceux qui continuent d’en tirer profit.
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Le 20 juin 2025, Mike Borowski dévoilait comment la nomination de Léa Salamé, compagne de Raphaël Glucksmann, au 20h de France 2, révélait une stratégie d’emprise politico-médiatique en vue de 2027.
France 2 a placé Léa Salamé à la tête du JT de 20h. Ce choix dépasse la simple promotion journalistique : il s’agit d’une opération d’influence en prime time.
Chaque soir, cinq millions de Français s’informent via ce journal. Nommer une figure aussi clivante est un signal fort : Léa Salamé n’est pas une journaliste neutre. Épouse de Raphaël Glucksmann, eurodéputé socialiste, pro-OTAN, pro-Ukraine et possible candidat à la présidentielle de 2027, elle incarne une orientation idéologique claire au sein d’un média public.
Si sa légitimité journalistique est incontestée, elle devient précisément le levier d’un formatage narratif. En apparaissant chaque soir dans les foyers, elle incarne une voix centrale dans un contexte tendu : débat sur l’Ukraine, l’OTAN, rôle de la France dans le monde. Sa nomination n’est pas une coïncidence mais un marqueur politique.
Un couple politico-médiatique au cœur du système
Glucksmann a recueilli plus de 13 % aux européennes, s’imposant comme une alternative « respectable » à la gauche radicale. Sa stature s’affirme, et au même moment, sa compagne prend la direction du JT le plus influent du pays. Ce tandem symbolise la fusion du politique et du médiatique, dans une parfaite symbiose d’agendas. En 2027, Glucksmann visera l’Élysée. Dès aujourd’hui, il bénéficie chaque soir d’un écho indirect mais puissant.
En 2019, Salamé s’était mise en retrait pour éviter toute accusation de partialité. En 2025, l’enjeu est tout autre. Sa présence au 20h, alors que son compagnon bâtit son avenir présidentiel, révèle une transformation profonde de l’écosystème médiatique. L’indépendance journalistique est proclamée, mais la perception publique, elle, voit une connivence entre sphères. Ce n’est plus une question d’impartialité mais de puissance symbolique.
Une prise de contrôle orchestrée
Léa Salamé est issue d’un milieu de diplomates. Son père, Ghassan Salamé, ex-conseiller de l’ONU et figure centrale des élites transnationales, incarne un soft power bien intégré. Ce n’est pas un hasard : son ascension médiatique repose sur un ancrage fort dans les réseaux mondiaux. France 2 devient, par cette nomination, l’organe d’une influence organisée, fluide, sans aspérité.
Choisir Salamé, c’est adouber un nom, un réseau, un symbole. Le 20h devient l’extension d’un monde où l’information n’éclaire plus, elle oriente. Ce n’est pas une promotion, c’est un verrouillage. Dans un climat de méfiance croissante envers les médias, cette nomination aux ramifications politiques et géopolitiques profondes confirme une tendance : le JT devient le bras armé d’un récit. Et ce récit, désormais, porte un nom. Glucksmann.
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Le 20 juin 2025, Marc Gabriel Draghi, Pierre-Antoine Plaquevent, Youssef Hindi et Thierry Bécourt étaient les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde.
Marc Gabriel Draghi est juriste spécialisé en histoire du droit. Auteur de « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration », il critique le Forum économique mondial, qu’il voit comme un projet de domination globaliste.
Pierre-Antoine Plaquevent est essayiste, expert en géopolitique et en stratégies d’influence. Il analyse la manipulation et la réingénierie sociale imposées par les élites globalistes.
Youssef Hindi est écrivain, chercheur indépendant et historien de l’eschatologie messianique. Il étudie les idéologies modernes et leur influence politique. Il a coécrit « Israël et la guerre mondiale des religions » avec Plaquevent.
Thierry Bécourt est enseignant, conférencier et militant pour l’indépendance de la Savoie. Président du « Conseil gouvernemental de l’État de Savoie », il a fondé la « psychanimie », méthode liant spiritualité et psychologie.
L’impasse stratégique d’Israël face à l’Iran
Israël se confronte à un Iran plus puissant que prévu. Soutenu par les États-Unis, l’État hébreu ne parvient pas à affaiblir un adversaire solidement implanté dans toute la région. Le Colonel Douglas Mac Gregor l’avait annoncé : l’Iran ne sera pas vaincu, même avec l’arsenal américain. L’échec des frappes visant Fordo, site nucléaire ultra-protégé, malgré l’usage des bombes les plus puissantes, révèle une limite stratégique. Les B2 et les GBU-57 ne suffisent plus. L’illusion d’invincibilité militaire occidentale vacille. Israël semble désormais engagé seul dans un bras de fer eschatologique hors de contrôle.
La fin du narratif victimaire israélien
Les efforts israéliens pour raviver son image de victime ne trouvent plus d’écho. Une frappe mal justifiée sur un hôpital a suscité rejet et indignation. Gaza, les bombardements, les sanctions collectives : tout contribue à la perte du crédit moral d’Israël. Le soutien occidental devient politiquement toxique. L’opinion publique, surtout chez les jeunes en Europe et aux États-Unis, bascule. Le statut d’exception fondé sur l’Histoire s’effondre. Israël est jugé sur ses actes. Le discours sécuritaire ne masque plus les réalités du terrain. Le soutien automatique s’érode.
La convergence des arrogances occidentales
La même logique domine en Ukraine et au Proche-Orient. L’Occident a méprisé ses adversaires, réduisant leurs revendications légitimes à de simples menaces. L’iranien, le palestinien, le slave sont diabolisés, privés de toute rationalité. Ce mépris répété conduit à l’échec. La Russie s’enracine en Ukraine. L’Iran et ses alliés tiennent bon.
Trump, de retour sur le devant de la scène, croyait pouvoir manipuler le chaos. Mais les dynamiques qu’il a alimentées semblent lui échapper. S’il mise sur l’escalade au lieu du retrait, il pourrait déclencher une guerre mondiale. Israël, de plus en plus isolé, risque d’entraîner ses alliés dans une impasse suicidaire.
Le temps des illusions est révolu. Ce qui se joue dépasse le cadre régional : c’est une remise en cause de l’ordre occidental. Et aucun acteur, ni Trump ni Israël, ne semble prêt à reconnaître cet échec.
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Le 19 juin 2025, Dieudonné était l’invité de La Grande Émission, animée par Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde.
Cérémonie de la Quenelle d’or : symbole de liberté ou provocation ?
La Quenelle d’or, créée par Dieudonné, récompense chaque année ceux qu’il considère comme des insoumis, des résistants au formatage idéologique. Le geste, introduit dans ses spectacles dès 2005, est devenu un symbole provocateur, une façon ironique de dire « je vous l’ai mise sans que vous vous en rendiez compte ».
En s’associant à cet événement, Géopolitique Profonde s’aligne sur une ligne éditoriale dissidente. L’espace d’un soir, la scène devient un manifeste de résistance.
Dieudonné, à l’origine de l’événement, incarne à lui seul ce basculement brutal : d’artiste à cible à abattre.
Humoriste révélé dans les années 90 avec Élie Semoun, il s’est vite éloigné du spectacle grand public pour un humour frontal, politiquement incorrect, souvent jugé provocateur.
Condamné à de multiples reprises pour ses sketchs, exclu des circuits classiques, il a été contraint de jouer dans des lieux improvisés : parkings, champs, entrepôts.
Une démocratie qui punit au lieu de débattre
En 2025, la France semble s’éloigner de l’idéal républicain. La critique devient suspecte, l’humour risqué. Au nom de la lutte contre la haine ou la protection des sensibilités, les voix dissidentes sont muselées. La parole n’est plus discutée, elle est criminalisée. Quand un humoriste risque la ruine ou la prison pour un spectacle, c’est que la démocratie ne protège plus la liberté : elle la gère, la restreint, la sanctionne.
Le cas Dieudonné l’illustre. Ce ne sont pas des violences qu’on lui reproche, mais des mots. Chaque procès devient un avertissement. Le message est clair : franchir la ligne coûte cher.
Et cette ligne est tracée non par la justice, mais par la peur : peur d’un mot mal compris, d’un sketch mal interprété. Dans ce climat, la société entière glisse vers l’autocensure.
La Quenelle d’or et l’humour interdit : quand rire devient subversion
Pourquoi certains sujets restent-ils tabous ? Pourquoi peut-on rire de tout, sauf de certaines communautés ou récits historiques ? Cette hiérarchie dans l’indignation révèle un verrou idéologique. Ce n’est pas la communauté juive en elle-même qui est en question, mais l’usage politique de sa protection. L’accusation d’antisémitisme devient parfois un outil pour faire taire des discours dérangeants.
Dieudonné est devenu le symbole de ce verrou. Il a refusé de s’autocensurer, usant de l’humour pour désigner l’interdit. Traité comme un criminel, ses “quenelles” sont vues non comme des appels à la haine, mais comme des actes de défi. Rire devient ici une posture de résistance face à un pouvoir qui prétend dicter ce qu’on peut penser.
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Le 19 juin 2025, Mike Borowski vous proposait de découvrir un nouveau micro-trottoir, sur GPTV Investigation.
L’objectif de ce micro-trottoir est de sonder le rapport des Français à l’information, comprendre comment ils s’informent, et surtout, s’ils accèdent – ne serait-ce qu’un instant – aux vérités que nous relayons.
Le verdict est accablant. Entre fidélité aveugle aux médias du système et illusions numériques aseptisées, ce micro-trottoir dévoile une fracture inquiétante et une ignorance massive, savamment orchestrée.
Le gouffre générationnel dans l’accès à l’information
Le constat était sans appel : les plus de 45 ans évoluent dans une bulle verrouillée. Ils s’abreuvent de journaux télévisés, de la presse papier ou de France Inter, perçus comme sources uniques et fiables. Internet est ignoré comme outil d'information, et les médias alternatifs sont rejetés comme complotistes ou menaçants.
Ce rejet est automatique, sans remise en question de la narration dominante. Une large partie de cette génération reste aveugle aux réalités géopolitiques et sociales qui ne sont pas validées par les circuits officiels. L’indépendance d’esprit y est vue comme une dérive. Ce réflexe pavlovien témoigne d’un conditionnement profond, entretenu par la télévision, qui reste leur organe de référence, rendant la réinformation presque impossible.
Les jeunes et l’information aujourd’hui : une connexion numérique sans profondeur ?
Chez les moins de 30 ans, l’information passe par TikTok, Twitter ou YouTube. Mais ces canaux favorisent les formats courts, lisses et peu critiques. « Hugo Décrypte » illustre cette tendance, avec son ton aseptisé et consensuel. Même ceux qui vont « plus loin » consultent les versions numériques de médias mainstream comme France Info, TF1 ou Le Monde.
Cette consommation rapide privilégie la forme sur le fond. Le narratif globaliste demeure, simplement adapté à un format jeune. Les voix alternatives comme Tocsin, Géopolitique Profonde ou Greg Tabibian restent absentes de leurs bulles numériques, noyées sous le flux des influenceurs, filtres et contenus sponsorisés.
Une ignorance collective entretenue
Ce micro-trottoir met en lumière une fracture culturelle : les sujets essentiels – souveraineté, guerre informationnelle – sont largement ignorés. Les Français, toutes générations confondues, ne connaissent ni les enjeux réels ni les noms-clés. Leur vision du monde repose sur une illusion façonnée par un système médiatique omniprésent.
Résultat : une population désarmée face aux grands bouleversements. Tant que cette ignorance perdurera, les rapports de force resteront figés. Il devient impératif d’élargir le champ d’action, d’aller au-delà du cercle déjà convaincu. Face à l’ampleur du conditionnement, l’urgence est claire : frapper plus fort, créer des passerelles, briser l’isolement. La réinformation devient une mission de salut public.
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Le 19 juin 2025, Nicolas Stoquer vous proposait une émission sur un sujet d’actualité, sur Géopolitique Profonde.
Silence médiatique sur une démonstration de force iranienne
Le bombardement sur Tel-Aviv, d’une intensité inédite depuis le début du conflit, révèle une capacité militaire iranienne largement sous-estimée par les observateurs occidentaux. Frappes de précision, missiles longue portée, effets visibles au sol : les résultats sont clairs, mais les médias dominants les passent sous silence. Aucune image, aucun débat technique sérieux, pas même une couverture minimale : le blackout semble délibéré.
Cette omerta sert une stratégie alignée sur les intérêts israélo-américains. Ne pas montrer l’impact réel des frappes revient à maintenir un récit dans lequel l’ennemi reste archaïque, maladroit, presque ridicule.
Pourtant, les faits sont là : l’Iran a démontré sa capacité à atteindre des cibles critiques dans un pays supposé invulnérable. La presse française ne manque pas d’informations ; elle choisit de les ignorer, participant ainsi à une stratégie d’occultation.
Nos médias ne se limitent plus à orienter l’opinion, ils créent une réalité alternative. Il ne s’agit plus seulement de désinformation, mais d’une guerre cognitive. Ne pas reconnaître la puissance iranienne, c’est préserver artificiellement un sentiment de supériorité occidentale démenti par les faits.
La guerre de l’information à sens unique
Une technique récurrente est l’inversion accusatoire : ceux qui diffusent les images et documentent les frappes sont accusés de faire de la propagande, pendant que les médias mainstream reprennent les éléments de langage de Tsahal sans vérification.
Un général sur BFM a même affirmé que l’Iran ne possédait pas de missiles hypersoniques, une contre-vérité flagrante. Cette déclaration illustre à quel point le discours officiel est déconnecté des données technologiques vérifiables.
Sur les réseaux sociaux, en revanche, les images circulent : bâtiments éventrés, véhicules carbonisés, civils choqués. Ce contraste avec le silence télévisé est révélateur. Ne pas montrer ces images, c’est admettre leur poids. C’est reconnaître qu’elles pourraient influer sur l’opinion.
Ce n’est pas un oubli, mais une stratégie : entretenir la fiction d’un Israël invincible et d’un Iran dépassé. Ceux qui veulent voir peuvent le faire via Telegram ou X : les dégâts sont documentés, et l’équilibre des forces change.
Vers une intervention occidentale déguisée
Ce brouillage médiatique prépare l’acceptation d’une future frappe occidentale. Si l’Iran est perçu comme inoffensif, toute attaque devient « préventive », presque « humanitaire ». En vérité, Israël peine à contenir ses adversaires, même avec un soutien massif.
Une intervention américaine devient probable. Si Trump revient ou impose sa ligne, elle pourrait viser directement Téhéran, rendue légitime par l’ignorance volontairement entretenue.
Minimiser l’attaque iranienne, c’est éviter de se demander pourquoi Israël, surarmé, échoue. La réponse : le rapport de force a changé. L’Iran et ses alliés imposent un nouvel équilibre. La censure est un aveu : celui de la fin d’un monopole, d’un récit, d’une domination.
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Le 19 juin 2025, Oskar Freysinger, Christian Combaz Macron et Lucien Cerise étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde.
Oskar Freysinger, homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC et ex-parlementaire, a aussi exercé la fonction de Secrétaire d’État. Il se consacre aujourd’hui à l’écriture, la traduction et l’analyse géopolitique.
Christian Combaz, écrivain et journaliste, est connu pour son regard critique sur la société. Né à Alger, élevé à Bordeaux, il a étudié à Sciences Po et aux Beaux-Arts. Auteur de nombreux essais et romans, il a fondé Campagnol TVL, chaîne où il exprime un point de vue artistique sur la France actuelle.
Lucien Cerise est auteur, docteur en philosophie et spécialiste de l’ingénierie sociale. Il a publié plusieurs ouvrages dont Ukraine : La guerre hybride de l’OTAN.
Le bluff assumé de Trump
Trump affirmait que « l’Iran est venu en négociation », évoquant une proposition « courageuse » transmise à la Maison-Blanche. En même temps, il laissait planer le doute sur une action militaire : « Je vais peut-être le faire, peut-être pas », refusant de fixer une ligne claire.
Cette posture mêlant pression maximale et ouverture diplomatique intrigue. À la fois appel à la reddition et incertitude stratégique, elle semble viser à garder l’avantage dans les négociations tout en rassurant sa base sur sa fermeté.
Mais cette ambiguïté soulève des questions : s’agit-il d’un simple calcul tactique ou d’un affaiblissement réel de l’autorité américaine ? Son ton instable brouille les signaux envoyés aux alliés comme aux adversaires, fragilisant la position des États-Unis. Sur le plan intérieur, ses soutiens les plus radicaux s’effritent, notamment à cause de tensions avec Musk, Carlson ou Gabbard.
L’émergence de voix conservatrices plus modérées laisse penser que Trump tente une manœuvre stratégique pour reprendre la main… ou qu’il perd peu à peu sa cohérence politique.
Russie, Chine : un nouveau front géopolitique
Début 2025, la Russie a officialisé un partenariat stratégique avec l’Iran et mis en garde Trump contre un « accident nucléaire » en cas de frappes. Poutine propose une médiation, sans s’engager militairement, tout en bloquant discrètement toute escalade.
La Chine, quant à elle, livre ouvertement des armes à l’Iran et assume ce soutien. L’axe Moscou-Pékin-Téhéran prend forme face à l’Occident, dans un climat tendu par les frappes israéliennes et la riposte iranienne, avec un risque nucléaire croissant.
Un scénario à bascule mondiale
Le danger de conflagration globale s’intensifie : d’un côté, Israël, appuyé par les États-Unis ; de l’autre, le trio Moscou-Téhéran-Pékin. Le flou stratégique de Trump pourrait précipiter un embrasement.
Si son bluff échoue, une réaction iranienne pourrait déclencher une réponse russe ou chinoise non symbolique. Une implication américaine aux côtés d’Israël, dans ce contexte, risquerait d’élargir dramatiquement le conflit.
La stratégie de « pression maximale », initialement économique, a surtout renforcé les liens de Téhéran avec ses alliés eurasiatiques, augmentant chaque jour le risque d’un engrenage militaire global.
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Le 18 juin 2025, Patrick Pasin étaitl’invité de Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde.
Patrick Pasin est un auteur, conférencier et entrepreneur français, connu pour ses critiques sur la géopolitique, la santé publique et la souveraineté individuelle.
Rothschild : la main cachée derrière le pouvoir
Depuis deux siècles, la famille Rothschild orchestre une stratégie d’influence discrète mais puissante. De Francfort à Paris et Londres, elle a infiltré les sphères économiques, politiques et médiatiques des grandes puissances européennes. En France, son empreinte est nette : elle a façonné les trajectoires de Georges Pompidou et Emmanuel Macron, tous deux issus de sa banque.
Cette dynastie n’a pas seulement financé États et conflits : elle impose une vision ultralibérale de l’économie. Sa méthode est rodée : former des élites, les placer dans la politique via les grandes écoles, puis les propulser au sommet sous une façade républicaine. Pompidou ? Ancien DG de leur banque. Macron ? Pur produit de leurs bureaux parisiens. Ce n’est pas un hasard, mais une démonstration de puissance silencieuse.
La loi de 1973 : coup d’État monétaire
La loi du 3 janvier 1973 a privé l’État français de son droit à financer sa dette auprès de la Banque de France. Désormais, il doit emprunter aux marchés, soumis aux taux fixés par les créanciers privés. Un tournant décisif, au bénéfice du secteur bancaire, pilier des Rothschild.
Rédigée sous Pompidou, mise en œuvre par Giscard, cette loi marque une privatisation de la création monétaire. L’État est assujetti aux intérêts, la richesse publique captée par les banques. Résultat : endettement croissant, austérité, démantèlement des services publics. La souveraineté budgétaire a été transférée à une oligarchie financière.
Ce mécanisme n’a jamais été remis en cause. Les gouvernements successifs l’ont protégé. Pourquoi ? Parce qu’ils en dépendent, voire en sont issus. Macron, élu en 2017, incarne cette continuité : ex-banquier chez Rothschild, porté par les réseaux financiers, il gouverne pour les marchés, pas pour les citoyens.
Claude Pompidou et l’affaire Marković : révélateur d’un monde fermé
L’affaire Marković dévoile la face obscure du pouvoir. En 1968, Stevan Marković, proche d’Alain Delon, est retrouvé mort. Il aurait possédé des photos compromettantes de Claude Pompidou dans des soirées où se mêlaient élites politiques et stars. Aussitôt, l’État profond étouffe l’affaire. Le SDECE intervient, la justice déraille, les témoins s’évanouissent.
Claude Pompidou est protégée. Les rumeurs persistent : orgies, déguisements, transidentité. Le scandale est tu. Pompidou purge les services secrets : il connaît le système, ses règles et ses noms.
Cette mécanique d’occultation, entre manipulations et chantages, montre comment l’élite verrouille l’information. Ce n’est pas une théorie, mais un mode opératoire. L’affaire Marković révèle un entre-soi corrompu, protégé par les mêmes dynasties financières qui tiennent les rênes de la République.
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Le 18 juin 2025, Nicolas Stoquer décryptait l’humiliation systématique d’Emmanuel Macron, entre affront diplomatique avec Trump, effondrement législatif et déchéance symbolique de Sarkozy, sur GPTV !
Macron, cible d’humiliations internationales
Donald Trump a définitivement rompu avec la politesse diplomatique envers Emmanuel Macron. L’ancien président américain, fidèle à ses méthodes brutales, ne se contente plus de gestes dominateurs : il l’assène publiquement. « Emmanuel se trompe toujours », lâche-t-il. Une gifle en pleine tourmente géopolitique. Alors que les tensions montent entre Israël et l’Iran, Macron semble marginalisé, impuissant à peser dans le jeu mondial, relégué au rang de figurant.
Dernier camouflet : son déplacement au Groenland, territoire stratégique convoité par les États-Unis, perçu à Washington comme une provocation. Le dîner entre dirigeants n’a fait que souligner l’isolement croissant du président français. Celui qui voulait incarner un renouveau diplomatique européen paraît désormais esseulé, sans relais ni autorité.
L’autorité présidentielle piétinée à l’Assemblée
En politique intérieure, Emmanuel Macron n’est plus qu’une ombre dans l’arène législative. L’adoption de la loi sur la simplification économique, contre ses orientations, marque un tournant. Il avait exigé d’y réintégrer les volets ZFE et ZAN, essentiels à sa politique écologique. Sans effet : le texte a été voté sans ces éléments clés, révélant la perte d’emprise du sommet de l’État.
Le président se heurte désormais à sa propre majorité. Gabriel Attal et le groupe EPR, censés verrouiller les débats, se sont montrés impuissants. Macron, jadis maître de l’autorité verticale, voit ses arbitrages ignorés et ses priorités balayées. Même ses fidèles peinent à défendre sa ligne. C’est le signe d’une désintégration avancée de son influence.
La déchéance symbolique face au cas Sarkozy
Macron conservait un domaine de souveraineté : les distinctions honorifiques. Grand maître des ordres nationaux, il semblait y garder un pouvoir incontesté. Pourtant, le 15 juin, la dégradation de Nicolas Sarkozy de la Légion d’honneur et de l’ordre du Mérite est intervenue malgré ses déclarations contraires. Fin avril, il assurait qu’il ne prendrait jamais cette mesure. L’humiliation est double : pour Sarkozy, et pour Macron, désavoué par un appareil qu’il ne contrôle plus.
L’exclusion de Sarkozy du panthéon républicain, comparable à celle jadis infligée à Pétain, projette une ombre sur la Ve République. Ce n’est pas qu’une sanction judiciaire, mais une disqualification politique et morale. En ne pouvant s’y opposer, Macron montre une faiblesse alarmante : ses prérogatives sont vulnérables. L’humiliation de l’un éclaire la fragilité de l’autre.
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Le 18 juin 2025, Finn Andreen, Paul-Antoine Martin et Thierry Meyssan étaient les invités de La Matinale de GPTV, animée par Nicolas Stoquer.
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Paul-Antoine Martin est un haut-fonctionnaire français, reconnu pour son expertise au sein des institutions publiques. Auteur du livre « Le clan des seigneurs : Immersion dans la caste d’État » publié chez Max Milo, il y dénonce les dérives de la haute administration et les mécanismes de pouvoir en place, souvent dissimulés au grand public. Son ouvrage offre une analyse critique du fonctionnement des élites politiques et administratives françaises.
Thierry Meyssan est un écrivain et journaliste français, connu pour ses positions controversées sur les attentats du 11 septembre 2001. Président-fondateur du Réseau Voltaire, il a acquis une notoriété internationale avec la publication de “L’Effroyable Imposture”, ouvrage dans lequel il remet en question la version officielle des événements de 9/11.
Trump, incarnation du chaos sans stratégie
Donald Trump ne suit aucun code diplomatique classique. Il mise sur l’imprévisibilité, mais ce déséquilibre tactique ne convainc plus. Ses interventions au G7 révèlent l’absence de vision claire : provocations et remarques sans cohérence. Il n’incarne plus une force mais une routine désorganisée.
Face à Israël, la Russie ou l’Ukraine, il reste flou, ambigu. Même ses partisans doutent. Le rapport de force s’est inversé : Trump subit plus qu’il n’impose. Il provoque encore, mais n’influence plus les grandes décisions. L’effet d’autorité s’efface.
Netanyahou, chef d’un État en guerre contre le droit
Benyamin Netanyahou gouverne Israël dans le mépris du droit international. L’usage de la force et le chantage diplomatique deviennent système. Il n’impose que par domination, même à ses alliés. Sa stratégie repose sur la peur et le refus de toute critique.
Il instrumentalise la mémoire de la Shoah pour justifier des exactions, notamment à Gaza, transformée en champ d’expérimentation. Toute contestation est discréditée comme antisémite. Soutenu par des cercles néoconservateurs et des lobbies influents, il reste protégé, mais son isolement s’annonce.
Macron et l’Europe sous tutelle américaine
Emmanuel Macron incarne une Europe soumise à Washington. Lors du G7, il n’a montré aucune autonomie stratégique. Il valide toutes les décisions américaines et présente cette allégeance comme pragmatique.
Face au retrait progressif annoncé au sommet de l’OTAN, il reste passif. La défense européenne est abandonnée. À Bruxelles comme à Paris, les élites préfèrent plaire aux États-Unis plutôt que penser une voie propre. Macron suit les positions américaines sur Gaza, l’Ukraine ou la Chine, sans alternative.
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Le 17 juin 2025, Maître David Guyon était l’invité de La Grande Émission, animée par Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde.
Maître David Guyon est un avocat spécialisé dans la défense des victimes, notamment dans les affaires de violences sexuelles. Il s’est fait un nom en se consacrant avec passion à la défense des droits des plus vulnérables, en particulier les enfants, et en s’engageant dans des dossiers médiatisés de maltraitance.
Ursula von der Leyen et les SMS Pfizer : l’UE dans la tourmente judiciaire
Von der Leyen fait face à un recours inédit devant le Tribunal de l’Union européenne. Florian Philippot et Les Patriotes, assistés par Maître Guyon, demandent l’annulation d’une décision de décembre 2024 instaurant une présomption de non-divulgation sur certains documents de la Commission.
Cette réforme, perçue comme un bouclier protégeant la présidente, verrouille l’accès à ses échanges privés avec Albert Bourla, PDG de Pfizer, dans le cadre du plus gros contrat vaccinal jamais signé : 1,8 milliard de doses pour 35 milliards d’euros.
Le recours dénonce l’opacité de cette opération menée sans vote démocratique ni débat parlementaire. Le contournement assumé des règles de transparence, pilier du droit européen, est au cœur de l’attaque juridique.
Conflits d’intérêts, opacité totale et disparition des preuves
Le scandale s’aggrave avec la révélation du rôle de Heiko von der Leyen, mari de la présidente, actif dans l’industrie pharmaceutique chez Orgenesis, entreprise proche de Pfizer. Ce lien, non déclaré, viole le code de conduite des commissaires européens.
La plainte évoque un conflit d’intérêts manifeste. Plus grave encore, les SMS échangés par Ursula von der Leyen, qui auraient entériné l’accord avec Pfizer, ont disparu. Leur suppression est qualifiée de « destruction de documents publics », un acte assimilé à une obstruction à la justice administrative.
En bloquant l’accès à ces éléments, la Commission viole le règlement européen de 2001 sur l’accès aux documents, rompant avec les principes fondateurs de l’UE.
La présidente sur la sellette : vers une chute historique ?
La décision du 14 mai 2025, bien que non pénale, affaiblit la position de Von der Leyen. La Commission peut faire appel jusqu’à mi-juillet, ce qui prolongerait la procédure jusqu’à fin 2025.
La plainte vise à engager sa responsabilité directe. Si le Tribunal annule la réforme, l’exécutif devra ouvrir les archives, publier les contrats et restituer les SMS – avec un potentiel effet domino politique.
Von der Leyen risque bien plus qu’un revers judiciaire : sa légitimité chancelle. Une condamnation ouvrirait la voie à une destitution, voire à des poursuites pénales en cas de reconnaissance des faits.
Ce recours entend rappeler que même au sommet de l’UE, la transparence reste un devoir impératif.
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Le 17 juin 2025, Mike Borowski vous proposait un nouveau micro-trottoir, tourné lors d’une marche parisienne en soutien à Gaza, sur GPTV Investigation.
Caméra en main, il est parti à la rencontre de ceux qu’on caricature et que les grands médias refusent de montrer, des citoyens en colère, debout, porteurs d’une exigence de justice face à une tragédie étouffée sous les éléments de langage. Voici la réalité du terrain. Celle que l’élite feint de ne pas voir.
Paris marche pour Gaza, malgré le blackout médiatique
Chaque samedi, des milliers de citoyens se rassemblent à Paris. Sans drapeaux partisans ni slogans extrémistes, ils rejettent l’indifférence. Le cortège est sans hiérarchie : des voix multiples, souvent invisibilisées. Le mouvement ne vient pas de QG militants, mais de la rue.
À l’écran, on parle d’antisémitisme ou d’infiltration islamiste. Sur le terrain : jeunes, familles, retraités, croyants ou non, unis pour dénoncer les bombardements. Une humanité digne, lucide, que les plateaux ne montrent pas.
Un siècle de dépossession, d’enfermement et de représailles
Depuis 1948, l’histoire palestinienne est marquée par l’exil, la colonisation, les guerres. Gaza, enclave de 2,3 millions d’habitants, subit depuis 2007 un blocus qui prive sa population d’eau, d’électricité, de soins.
Le Hamas, au pouvoir depuis, est utilisé comme justification aux représailles. Mais assimiler tous les Gazaouis à ce groupe armé masque une réalité : la majorité est civile et subit une violence constante. Hôpitaux, écoles, quartiers sont visés. La frontière entre civil et combattant s’efface.
Une contestation contre l’inaction française
Les critiques ne visent pas seulement Israël. À Paris, la colère se tourne aussi vers l’Élysée. Macron est accusé de silence coupable. Quand les enfants meurent et les aides sont bloquées, l’attentisme de la France choque. Il alimente un sentiment de trahison républicaine.
Les marcheurs ne réclament pas de discours, mais un virage politique : une condamnation claire, un soutien humanitaire, une rupture avec l’alignement diplomatique systématique. Pour beaucoup, ce silence est une honte nationale.
Face aux manipulations, un terrain qui dément
Le contraste entre le récit médiatique et le terrain est saisissant. Pas de haine dans les slogans, pas de violences dans les gestes. Ces foules ne sont ni radicales ni menaçantes. Ce sont des citoyens pacifiques, déterminés, souvent bouleversés.
Le micro-trottoir montre une autre réalité : celle d’une mobilisation sincère, loin des clichés.
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Le 17 juin 2025, Nicolas Stoquer vous donnait rendez-vous pour un sujet explosif, sur Géopolitique Profonde.
Macron et Dati : le mensonge autour des vitraux de Notre-Dame
L’affaire des vitraux de Notre-Dame révèle une manipulation politique d’ampleur. Emmanuel Macron impose leur remplacement, relayé par une Rachida Dati enfermée dans le mensonge. La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) s’est prononcée deux fois contre l’enlèvement des vitraux de Viollet-le-Duc, en 2024 et 2025. Pourtant, une dépêche AFP a affirmé à tort que la CNPA avait donné son accord.
Ce mensonge, relayé sans vérification, a été construit pour tromper l’opinion. Grâce à la mobilisation de huit membres de la CNPA et de l’association Sites & Monuments, la supercherie a été révélée. L’AFP a publié un correctif, BFMTV a reconnu l’erreur. Mais les travaux sont déjà programmés pour l’été, la pose dès la rentrée, malgré l’opposition des experts, fidèles et 300 000 signataires d’une pétition.
Plusieurs recours sont engagés pour contester la légitimité du projet. Le mensonge est public. Le combat ne fait que commencer.
L’arbre de Jessé ciblé : déchristianisation sous couverture
Le projet vise l’allée du Saint-Esprit, où se trouve l’arbre de Jessé, vitrail de 1864 représentant la généalogie du Christ. Les vitraux de Viollet-le-Duc qui l’encadrent vont être déposés. Officiellement conservé, l’arbre sera encerclé par six nouveaux vitraux. Ce n’est plus une conservation, mais une reprogrammation.
Chaque vitrail illustrera un verset des Actes des Apôtres, dans une « Allée de la Pentecôte » voulue par l’Élysée et soutenue dès 2023 par Mgr Ulrich. Chaque saint latéral est associé à un don de l’Esprit selon Isaïe. Derrière cette cohérence visuelle se cache une théologie moderniste, scénarisée, qui remplace la tradition par une mise en scène.
Claire Tabouret : l’occultisme sacralisé en verre
L’artiste choisie, Claire Tabouret, puise dans un imaginaire étranger au christianisme : occultisme, tarot Rider-Waite, références à la Golden Dawn. Son art explore les tensions psychiques, les énergies et l’étrange, loin du mystère chrétien.
Le cahier des charges prévoit des visages figuratifs, expressifs, des effets de souffle visibles. Ce réalisme narratif devient un support pour une esthétique de transe et de confusion. La lumière n’est plus divine, mais magique, subjective. Le vitrail devient projecteur. Le sanctuaire se transforme en écran. L’Esprit Saint est mis en scène, l’émotion remplace la prière.
Notre-Dame est au cœur d’un basculement. Un mensonge d’État, une manipulation spirituelle. Ce n’est plus une restauration, mais une reprogrammation symbolique.
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Le 17 juin 2025, Sylvain Ferreira, Lara Stam et Alexandre Juving Brunet étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.
Sylvain Ferreira, historien militaire, spécialiste de l’évolution de l’art de la guerre entre 1850 et 1945, s’intéresse à l’impact de l’ère industrielle sur les soldats. Il a collaboré à plusieurs revues et conçu des jeux de stratégie. Il a publié La bataille de Marioupol.
Lara Stam, chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie, a rejoint Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste de la souveraineté, elle décrypte les crises internationales, les conflits oubliés et les enjeux multipolaires. Elle anime « Un Soir avec Lara » et participe à « La Grande émission » et au « Libre Journal ».
Alexandre Juving-Brunet, ancien capitaine de gendarmerie, engagé dans des mouvements citoyens, s’est fait connaître pour ses positions sur la souveraineté nationale et la résistance civile.
Iran 2025 : un régime infiltré au bord de l’implosion
La mort d’Ebrahim Raïssi a révélé l’infiltration du pouvoir iranien. Officiellement un accident, l’événement porte les marques d’un sabotage. Israël mène depuis longtemps une guerre souterraine contre les élites militaires et politiques iraniennes. L’impact est profond : peur, divisions internes et affaiblissement de l’État.
La pression économique s’intensifie. Les sanctions ont sapé le régime. Une partie de l’élite cède à l’attrait occidental. Israël agit désormais en retournant les acteurs du régime, créant instabilité et perte de loyauté. Le régime résiste, mais vacille.
Le commerce mondial en ligne de mire
L’Iran garde un levier stratégique : le détroit d’Ormuz. Un blocage provoquerait une crise pétrolière globale. La Chine, grande consommatrice, serait directement touchée. L’Europe, déjà fragilisée par la guerre en Ukraine, subirait une nouvelle onde de choc. La France, marginalisée au Moyen-Orient, resterait spectatrice.
Israël redessine les équilibres du Caucase
Avec l’Azerbaïdjan, Israël renforce son influence aux frontières iraniennes. Bakou lui offre bases et renseignement. Cette alliance isole l’Iran et fragilise l’Arménie, abandonnée par Moscou. Le corridor du Syunik devient un point chaud. L’axe Israël-Turquie-Bakou redéfinit les alliances, poussant l’Iran au repli.
Le Levant hors de portée de l’Europe
Le retrait iranien fragilise la Syrie et le Hezbollah. Israël en profite pour avancer au Liban. La France, historiquement présente, n’a plus d’impact. Le gaz de Méditerranée échappe à son influence. Le Liban, exsangue, attend une aide française qui ne viendra pas. Paris n’est plus qu’un figurant.
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Le 16 juin 2025, Alain Soral et Franck Pengam, de retour du Donbass, livraient un témoignage explosif sur la réalité du terrain et la guerre d’influence menée par les médias occidentaux – une vérité brute que l’Occident préfère taire.
Le Donbass vu de l’intérieur
Revenu du Donbass, Alain Soral livrait une vision en rupture avec la propagande dominante. Il décrivait des territoires calmes, des populations majoritairement pro-russes, et une infrastructure en développement, loin de l’image de ruines souvent relayée. Pour lui, ce décalage entre terrain et récit médiatique occidental illustre une manipulation organisée de l’opinion publique. Le Donbass apparaissait ainsi comme un bastion résistant au modèle occidental, avec une population affirmant son appartenance à la Russie.
Ce témoignage remettait en cause la grille d’analyse imposée par les médias. Soral décrivait une Russie active, sûre d’elle, modernisée, tandis que les grandes métropoles occidentales sombreraient dans le désordre social et le déclin. À Moscou, aucune trace de guerre ; dans le Donbass, une société résiliente face au conflit. Ces réalités seraient délibérément ignorées en Occident, afin de maintenir l’image d’un peuple russe opprimé, justifiant ainsi les interventions étrangères.
La guerre de l’information contre la Russie
Selon Soral, la guerre en Ukraine se jouait d’abord sur le plan médiatique. L’Occident mènerait une guerre d’influence, utilisant ses médias pour imposer une vision univoque : la Russie comme agresseur, l’Ukraine comme victime. Toute voix dissidente était aussitôt marginalisée, taxée de complotisme. Ce verrouillage du discours illustrerait un virage autoritaire des démocraties dans leur gestion de l’information.
Il évoquait aussi l’occultation des exactions ukrainiennes dans le Donbass depuis 2014. Des crimes de guerre, pourtant signalés par ONG locales et journalistes indépendants, seraient passés sous silence. Cette censure entretiendrait le mythe d’un Occident moralement supérieur, tout en soutenant un régime accusé de dérives nationalistes. Le traitement médiatique du conflit devenait ainsi un levier géopolitique au service des ambitions de l’OTAN.
Poutine, dernier rempart contre le chaos
Alain Soral voyait en Vladimir Poutine un « katechon » : celui qui retarde l’avènement du chaos. Il incarnait, selon lui, une stabilité rejetée par l’Occident, qui lui préférait l’idéologie et l’ingénierie sociale. Figure d’autorité rejetée en Europe, Poutine s’imposerait comme un point d’équilibre dans de nombreuses régions du monde, face à la dérive technocratique des démocraties.
Enfin, Soral dénonçait une décadence morale en Occident, nourrie par la promotion de l’idéologie LGBT, la gestion du COVID-19 et l’étouffement de toute pensée dissidente. Le conflit ukrainien devenait, dans cette lecture, le symptôme d’un affrontement entre deux visions du monde : un Occident en crise, et un bloc eurasiatique défendant une autre idée de civilisation.
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Le 16 juin 2025, Nicolas Stoquer explorait l’escalade Israël-Iran, entre frappes directes, chaos régional, risques de guerre mondiale et fracture stratégique de l’ordre occidental, sur GPTV !
Duel frontal Israël-Iran
Les frappes israéliennes sur des infrastructures militaires iraniennes en Syrie début avril 2025 ont mis fin à des années de confrontation indirecte. Cette attaque, suivie d’une riposte immédiate par missiles et drones iraniens sur le territoire israélien, a brisé le tabou d’un affrontement ouvert. Israël entend désormais neutraliser directement la menace iranienne ; Téhéran répond avec une intensité inédite. Ce cycle de représailles inaugure une nouvelle ère de confrontation directe entre deux puissances régionalement rivales.
Ce face-à-face marque un tournant stratégique : la dissuasion s’efface au profit de frappes assumées. Les États-Unis soutiennent Israël, tandis que l’Iran mobilise ses milices régionales. Le conflit dépasse le cadre bilatéral et provoque une onde de choc dans tout le Moyen-Orient.
Moyen-Orient sous pression
Le Hezbollah bombarde le nord d’Israël, les milices chiites d’Irak s’activent, et les Houthis attaquent en mer Rouge. Chaque opération israélienne suscite une réaction en chaîne pro-iranienne. La Syrie redevient un terrain d’affrontements multiples ; Jordanie, Égypte et Irak redoutent une propagation incontrôlable du conflit. L’équilibre entre blocs sunnites et chiites se délite rapidement.
Les pays du Golfe adoptent des postures divergentes : silence de l’Arabie Saoudite, médiation proposée par le Qatar et les Émirats. Tous redoutent un embrasement généralisé. Ce n’est plus un conflit localisé, mais un test de résistance pour l’ensemble de l’architecture régionale.
Le choc global
Le prix du pétrole flambe, les marchés chancellent, les routes maritimes sont menacées. Le détroit d’Ormuz devient un point chaud stratégique. Les économies occidentales, déjà fragilisées par la guerre en Ukraine, subissent un nouveau choc énergétique. L’Union européenne anticipe des perturbations dans ses approvisionnements et une inflation galopante.
Les grandes puissances s’activent : les États-Unis renforcent leur présence militaire, la Russie joue la carte du chaos en Syrie, la Chine appelle à la stabilité tout en soutenant discrètement l’Iran. Le Conseil de sécurité de l’ONU est paralysé, l’OTAN évite l’escalade. Le conflit devient le théâtre d’une confrontation indirecte entre puissances rivales.
L’Europe exposée
L’Union européenne est divisée sur la conduite à adopter. La France et l’Allemagne prônent la désescalade, d’autres pays s’inquiètent de l’impact économique et sécuritaire. L’envolée des prix de l’énergie accentue la crise du pouvoir d’achat, ravivant les tensions sociales. La crainte d’un afflux de réfugiés et d’un regain d’instabilité sécuritaire s’intensifie.
Les services de renseignement européens sont en alerte face aux risques d’attentats ou de cyberattaques inspirés par des groupes proches de l’Iran. Ce conflit redéfinit déjà les priorités stratégiques du continent, exposé de plein fouet à une onde de choc orientale imprévisible.
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