Avsnitt
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L'histoire d'Alena Sindelar est remarquable. De mars 1973 Ă mars 2014, cette Ă©conomiste a travaillĂ© comme consultante en commerce international, puis comme dirigeante au sein du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) et de lâOMC. Originaire de Moravie, aujourd'hui en RĂ©publique tchĂšque, elle s'est installĂ©e Ă Prague pour Ă©tudier l'Ă©conomie et les langues. Membre du Parti communiste, elle a rendu de prĂ©cieux services, notamment lors de la visite de Fidel Castro, oĂč elle a traduit les conversations entre les autoritĂ©s tchĂ©coslovaques et leurs homologues cubains. Son parcours vers les hautes sphĂšres de l'Ă©conomie et de la diplomatie Ă©tait tout tracĂ©.
En 1987, Alena Sindelar a reprĂ©sentĂ© le GATT Ă Vienne (document d'illustration). Elle a ensuite occupĂ© un poste consulaire Ă Berne avant de revenir Ă l'Ă©conomie en travaillant au GATT Ă GenĂšve. Pendant 25 ans, elle a ĆuvrĂ© au sein des deux organisations (GATT/OMC). Depuis sa retraite, elle a continuĂ© plusieurs annĂ©es de donner des conseils sur le commerce international et la politique commerciale des Ătats. Elle a rĂ©digĂ© des textes lĂ©gislatifs et enseignĂ© dans des sĂ©minaires. Enfin, elle a donnĂ© des confĂ©rences et conseille les pays en dĂ©veloppement sur leur adhĂ©sion Ă l'OMC.
Elle se remĂ©more, dans cet entretien rĂ©alisĂ© par David Glaser, ses premiĂšres annĂ©es au sein de l'institution situĂ©e au Parc William Rappard Ă GenĂšve. Quant Ă son oncle, Matthias Sindelar, nĂ© MatÄj Ć indelĂĄĆ, il Ă©tait un footballeur autrichien d'origine tchĂšque, reconnu comme l'un des plus grands joueurs autrichiens. SurnommĂ© "Le Mozart du football", il est dĂ©cĂ©dĂ© en 1939 dans des circonstances mystĂ©rieuses en raison de son opposition Ă l'Allemagne nazie.
Photo d'Alena Sindelar par David Glaser
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La FĂ©dĂ©ration Suisse des Typographes (FST) a connu une grande rĂ©volution. Dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XXe siĂšcle, lâindustrie de la presse a Ă©tĂ© au cĆur dâune rĂ©volution technologique majeure, marquĂ©e par la fin des mĂ©tiers traditionnels des typographes, assurĂ©s par des ouvriers spĂ©cialistes de lâimpression au plomb. Des conflits internes au syndicat ont Ă©mergĂ©, opposant des prises de position corporatistes Ă dâautres, plus inspirĂ©es par Mai 68. Les premiers dĂ©fendaient la paix du travail et une acceptation pacifique des nouvelles technologies de production, tandis que les autres considĂ©raient cette rĂ©volution technique comme une emprise du capital sur lâorganisation du travail.
Dans cet Historique Express, FrĂ©dĂ©ric Deshusses, archiviste pour lâassociation Archives contestataires Ă GenĂšve, auteur de GrĂšves et contestations ouvriĂšres en Suisse 1969-1979 et de Traces et souvenirs de la contestation : Charles Philipona (avec Stefania Giancane), qui vient d'Ă©crire Lâadieu au plomb, La FĂ©dĂ©ration suisse des typographes et le changement technique (1945-1980), a choisi un document pour ce numĂ©ro : un tract de la section genevoise de la FST appelant Ă une assemblĂ©e d'information le 21 avril 1977 sur le conflit du Parisien LibĂ©rĂ©, avec projection du film LibĂ©rez le Parisien de Jean-Louis MĂŒller (1976).
Cet Ă©vĂ©nement est un bon exemple d'internationalisme syndical : les typographes genevois ont organisĂ© une rĂ©union autour d'une lutte survenue l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente Ă Paris, alors qu'ils venaient eux-mĂȘmes de sortir d'une grĂšve victorieuse (18-19 avril 1977), marquĂ©e par la question du changement technique.
Ce thĂšme reste pertinent aujourd'hui, notamment avec la menace de fermeture du centre dâimpression de Bussigny.
Pour en savoir plus sur le conflit du Parisien Libéré, les 28 mois de conflit entre février 1975 et avril 1977, la réduction de la pagination du journal, le remplacement de la typographie par la composition sur film et offset, ainsi que la dégradation des conditions de travail, écoutez le travail de nos confrÚres de France Culture.
Lâintroduction de nouveaux Ă©tages de management et le dĂ©placement des ressources de production vers l'organisation du travail ont continuĂ© Ă dĂ©grader les conditions de production des journaux locaux et nationaux. Cette rĂ©forme du management continue d'avoir des consĂ©quences directes sur le marchĂ© de la presse suisse, notamment via les dĂ©cisions de ses groupes majeurs comme TX Group (TAMEDIA), mais aussi Ringier, ESH, NZZ, AZ Medien ou CH MĂ©dias.
Ce conflit illustre les transformations techniques qui touchent encore aujourd'hui le secteur de l'imprimerie et des médias, avec une transition vers la numérisation et de nouveaux modes de production.
Tous les livres de FrĂ©dĂ©ric Deshusses sont publiĂ©s aux Ăditions d'en bas.
Interview réalisée par David Glaser.
Photo : GrĂšve des typographes Ă GenĂšve en 1977 (Denis Jaquet/Olivier Jaquet)
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At the Swiss Press Club on January 23, former U.S. ambassador to Bern, Charles Adams, called Trumpâs election a âhorror,â fearing it could push the U.S. toward fascism. Professor Daniel Warner struck a calmer tone, suggesting the initial euphoria and outrage may fade but emphasized the need to reignite resistance. Trumpâs decision to cut WHO funding signals a âLeague of Nations syndrome,â where decline might eventually spark renewal. StĂ©phane Bussard of Le Temps warned of broader threats, calling the WTO âbrain-deadâ and predicting risks for Geneva-based organizations like the WMO and ITU. Warner also spotlighted Zurichâs rise as a tech hub. Is Geneva losing its crown to its Swiss-German rival?
Interview and photo by David Glaser
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Charles Adams answers Isabelle Falconnier's question within the first few seconds of the Swiss press club conference on his reaction to Trump's election and its consequences for international Geneva. The word « horror » comes first, then a series of well-chosen words to signify his fear of the United States becoming a fascist state. Alongside him, Professor Daniel Warner, a true New Yorker, knows that the euphoria and disgust engendered by such a return to power could just as easily subside in the coming months. Former Ambassador Adams, an Obama supporter, and Warner both agree that the resistance will have to get back on track.
It's still early days. As for Geneva and the decisions already taken to cut off aid to the WHO by the Trump administration 2. There will be a direct effect, a sense of the League of Nations syndrome with a little death leading to regeneration. « The WTO is brain-dead », says Stéphane Bussard, head of the international section at Le Temps, and no doubt soon the WMO as well, with the US under Trump taking a turn against the development of a green economy, he also thinks that the ITU is in danger. Big tech moguls are investing in the Trump government and in Zurich.
A large number of high-calibre international researchers and engineers have been hired by Google and others in their Zurich units, as if a switch in economic power were gradually taking place from Lake Geneva to Lake Zurich.
Interview of Charles Adams by David Glaser. Thanks to Luisa Ballin
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Le Bureau international dâĂ©ducation (BIE), une institution clĂ© de lâUNESCO, cĂ©lĂšbre son centenaire cette annĂ©e. Cet Ă©vĂ©nement a Ă©tĂ© marquĂ© par une table ronde organisĂ©e Ă la Maison de la Paix Ă GenĂšve, rĂ©unissant des experts et des personnalitĂ©s influentes. Parmi eux, Bernard Schneuwly, ancien professeur Ă lâUniversitĂ© de GenĂšve, a partagĂ© son analyse historique approfondie du rĂŽle du BIE dans la transformation de lâĂ©ducation mondiale.
Les discussions ont mis en lumiĂšre les efforts du BIE pour promouvoir la paix et lâĂ©quitĂ© Ă travers des rĂ©formes Ă©ducatives. Ces idĂ©aux, toujours dâactualitĂ©, sont au cĆur des dĂ©fis contemporains comme les inĂ©galitĂ©s, la rĂ©volution technologique et le changement climatique. Un ouvrage marquant, coĂ©crit par Bernard Schneuwly et Rita Hofstetter, retrace lâhistoire de cette organisation, de ses dĂ©buts Ă GenĂšve en 1925 jusquâĂ son intĂ©gration Ă lâUNESCO en 1969. IntitulĂ© The International Bureau of Education (1925-1968): The Ascent From the Individual to the Universal, il met en lumiĂšre le rĂŽle central du BIE dans la mondialisation de lâĂ©ducation.
Alors que le BIE se tourne vers les 100 prochaines annĂ©es, son engagement pour des systĂšmes Ă©ducatifs inclusifs et adaptatifs reste intact. Comme lâa soulignĂ© Svein Oestveit, directeur par intĂ©rim du BIE, « LâĂ©ducation doit continuer Ă servir de pont vers la paix et la comprĂ©hension entre les nations. » Cette cĂ©lĂ©bration offre une opportunitĂ© unique de rĂ©flĂ©chir Ă lâhĂ©ritage du BIE et Ă son avenir face aux dĂ©fis du XXIe siĂšcle.
Entretien réalisé par David Glaser
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Cette interview de Jean ThĂ©venot pour la RTS Radio avec l'historien Ămile Temime (co-auteur de La RĂ©volution et la guerre d'Espagne avec Pierre BrouĂ©, Paris, Ăditions de Minuit, 1961) offre un Ă©clairage prĂ©cieux sur un sujet complexe.
Elle examine le contexte de la guerre d'Espagne, les divisions parmi les opposants à Franco sur les stratégies à adopter, ainsi que les luttes internes qui affaiblissent l'Espagne républicaine. Sont également abordés l'intervention de certains pays étrangers, le silence d'autres, la politique de non-intervention stricte de la Suisse (voir par ailleurs) et le rÎle de l'Espagne comme champ d'expérimentation pour les armes utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les républicains ne pouvaient espérer vaincre sans le soutien de la France et de la Grande-Bretagne, et leur victoire aurait profondément influencé le cours de l'histoire du XXe siÚcle.
Illustration : affiche du peintre RamĂłn Puyol RomĂĄn, avec le slogan "No pasarĂĄn".
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Avec Francesca Pina (voir biographie rĂ©sumĂ©e plus bas), historienne et chercheuse Ă l'UniversitĂ© de Trente, nous explorons la diffĂ©rence entre rĂ©fugiĂ©s et migrants. Les rĂ©fugiĂ©s sont souvent dĂ©finis sur une base Ă©conomique, mais aussi juridique et humanitaire. Aujourdâhui, des groupes issus de la sociĂ©tĂ© civile dĂ©fendent une approche plus large et inclusive, en faveur des demandeurs dâasile et des rĂ©fugiĂ©s. Cependant, la gouvernance en matiĂšre de migration a souvent commencĂ© par des pratiques discriminatoires.
Le cadre juridique international
La Convention de 1951 relative au statut des rĂ©fugiĂ©s, adoptĂ©e sous lâĂ©gide du Haut Commissariat des Nations Unies pour les RĂ©fugiĂ©s (HCR), offre un cadre juridique spĂ©cifique. La convention sâest concentrĂ©e initialement sur les conflits en Europe, principalement ceux survenus avant 1951, avec une durĂ©e dâapplication de trois ans. Elle excluait les autres problĂšmes migratoires, comme ceux liĂ©s Ă la partition entre lâInde et le Pakistan ou Ă la situation des Palestiniens.
Une base en Ă©volution
Bien que la convention ait démarré avec des objectifs restreints, elle a gagné en souplesse au fil du temps pour répondre aux besoins croissants des populations migrantes. Cela reste cependant une base souvent influencée par des organisations non gouvernementales (ONG) et des initiatives spécifiques.
A propos de Francesca Piana (photo : Fondation Pierre du Bois)L'historienne a eu une expĂ©rience variĂ©e en enseignement et recherche dans des institutions prestigieuses telles que lâUniversitĂ© de GenĂšve, la Scuola Normale Superiore, et le Swiss National Science Foundation.SpĂ©cialiste en histoire sociale, humanitaire et du genre, elle a dirigĂ© ou participĂ© Ă des projets sur la sĂ©curitĂ© sociale, le marchĂ© du sang, et le patrimoine mondial.Ancienne post-doctorante aux universitĂ©s Columbia, Michigan, Birkbeck College, et Binghamton.Auteure, elle a Ă©galement travaillĂ© sur lâhistoire des organisations humanitaires au Graduate Institute de GenĂšve.HĂ©bergĂ© par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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From the automata of Sainte-Croix to artificial intelligence, Nadia Magnenat Thalmannâs journey is truly unique. She has carved out a distinctive path in the world of technological research. A pioneer in robotics and virtual reality, she has spent over three decades dedicating her career to creating virtual beings that closely resemble humans. In the early 1980s, together with her husband Daniel Thalmann, she founded MIRALab at the University of Geneva, a cutting-edge laboratory that pushed the boundaries of visual synthesis, notably bringing to life virtual characters such as a digital Marilyn Monroe.
In 1987, she was named âWoman of the Yearâ in Montreal for her groundbreaking work on the Marilyn project. Since then, she has received numerous prestigious awards, including honorary doctorates from Leibniz University Hannover in 2009 and the University of Ottawa in 2010, as well as the Humboldt Research Award, granted to researchers whose discoveries and theories have significantly impacted their fields and hold promise for future advancements.
Recently, Nadine, the humanoid robot modeled after her likeness, was showcased in the main hall of Uni Mail at the University of Geneva, where it impressed visitors with its ability to hold structured and well-reasoned conversations. The geneveMonde.ch platform had the opportunity to pose some questions to this revolutionary robot, an interaction available through this link.
In this interview, Nadia Thalmann reflects on several defining aspects of her career as a researcher, placing Geneva at the heart of her professional and personal journey.
Interview by David Glaser
Photo (DG): Nadine surrounded by her collaborators at the Battelle site of the University of Geneva, home to the Universityâs Center for Informatics (CUI).
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La cloche de Shinagawa, symbole spirituel et culturel, tĂ©moigne des liens entre la Suisse et le Japon. AprĂšs sa disparition en 1867, elle rĂ©apparaĂźt dans une fonderie Ă Aarau, oĂč Gustave Revilliod lâacquiert en 1873 pour le parc de lâAriana Ă GenĂšve. En 1930, la cloche est restituĂ©e au Japon. En 1990, Shinagawa offre une rĂ©plique Ă GenĂšve, installĂ©e dans un pavillon conçu par Gabriel Poncet et inaugurĂ©e en 1991.
Objet de mĂ©ditation bouddhiste, la cloche incarne la lumiĂšre de la sagesse dissipant les tĂ©nĂšbres. Ce geste dâamitiĂ© fut renforcĂ© lors des Jeux olympiques de Tokyo en 1964 avec lâoffrande dâune petite cloche. Aujourdâhui, elle symbolise une relation durable et rend hommage Ă lâharmonie entre les cultures, tout en perpĂ©tuant son rĂŽle spirituel au cĆur de GenĂšve.
Philippe Neeser, historien genevois et spécialiste du Japon, nous parle de l'histoire riche de la cloche et des liens qui unissent le Japon à GenÚve.
Interview par David Glaser
Photo de la cloche au Parc de l'Ariana : BibliothĂšque de GenĂšve
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AprĂšs les accords dâEvian qui mettent fin Ă la guerre dâAlgĂ©rie en 1962, Abdelmadjid Sana est devenu diplomate. Un diplomate officiel cette fois. Il est aujourdâhui citoyen suisse et algĂ©rien. Depuis Constantine jusquâĂ GenĂšve en passant par de nombreuses ambassades Ă lâĂ©tranger, il a ĆuvrĂ©, tout au long de sa vie, pour forger une place Ă lâAlgĂ©rie indĂ©pendante dans le concert des nations.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses dâAlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate dâAlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
Photo d'Abdelmadjid Sana, au centre de la photo lors de la signature d'un accord entre l'Espagne et l'Algérie (copyright Sana).
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BlessĂ© en France, Abdelmadjid Sana est mis en sĂ©curitĂ© en Suisse. Une fois rĂ©tabli, il fonde un rĂ©seau de soutien Ă la cause indĂ©pendantiste alors que la guerre dâAlgĂ©rie fait rage. Dans cet entretien, il cartographie pour nous ces passeurs, soutiens ou facilitateurs diplomatiques. Notamment TaĂŻeb Boulahrouf, qui contribue Ă faire de la Suisse un relai entre le GPRA (Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne) et la France. Abdelmadjid Sana faisait partie du groupe en charge de la logistique pour lâactivitĂ© de la dĂ©lĂ©gation du FLN en Suisse.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses dâAlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien ambassadeur dâAlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
Photo de Tayeb Belloula, Amina Boumendjel et Abdemadjid Sana le 5 juillet 1962 pour la FĂȘte nationale algĂ©rienne cĂ©lĂ©brĂ©e Ă GenĂšve (copyright Sana)
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La Suisse sâengage dans les nĂ©gociations entre la France et le FLN algĂ©rien, et accueille notamment les porte-paroles du mouvement indĂ©pendantiste. Au cours de la Guerre dâAlgĂ©rie, Max Petitpierre est prĂ©sident du Conseil fĂ©dĂ©ral Ă deux reprises et il tient particuliĂšrement Ă la position de « neutralitĂ© active » de la Suisse en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre. Il reprĂ©sente un maillon dĂ©terminant dans lâorganisation de ces accords de paix.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses dâAlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate dâAlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
Photo souvenir avec des militants du FLN dans un centre de regroupement Ă Lyon (copyright Abdelmadjid Sana)
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Selon les archives fĂ©dĂ©rales, la prĂ©sence suisse en AlgĂ©rie reprĂ©sente environ 2 000 personnes au dĂ©but de la guerre de libĂ©ration nationale. En parallĂšle, enfant, Abdelmadjid Sana, Ă©coutait discrĂštement les conversations au sujet des Fellaghas, les combattants pour lâindĂ©pendance, et lisait La DĂ©pĂȘche de Constantine. Il y dĂ©couvre, dans les annĂ©es 50, lâampleur du mouvement de rĂ©sistance. Il constate que la tension monte entre les partisans du gouvernement français et les opposants.
Avec Marisa Fois (photo), historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses dâAlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate algĂ©rien en Suisse ou en Espagne, et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
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La Suisse, et GenĂšve en particulier, ont jouĂ© un rĂŽle important dans les nĂ©gociations qui ont conduit Ă lâindĂ©pendance de lâAlgĂ©rie. GrĂące Ă son engagement diplomatique et Ă lâaccueil de pourparlers confidentiels, la ConfĂ©dĂ©ration a permis aux reprĂ©sentants algĂ©riens de prĂ©parer des discussions dĂ©cisives et dâaccĂ©der aux mĂ©dias internationaux. Cependant, les relations entre la Suisse et lâAlgĂ©rie remontent aux annĂ©es 1830, avec la prĂ©sence suisse dans les territoires colonisĂ©s par la France, soulevant pour elle, comme pour la France, la question de la dĂ©colonisation.
Cette sĂ©rie croise deux entretiens et deux regards rassemblĂ©s par David Glaser pour geneveMonde.ch et Histoire Vivante : l'un avec Marisa Fois, historienne de lâUniversitĂ© de GenĂšve, spĂ©cialiste de lâAfrique du Nord, et l'autre avec Abdelmadjid Sana, ancien militant du FLN rĂ©fugiĂ© en Suisse.
Depuis le XIXĂšme siĂšcle, des Suisses ont tissĂ© des liens Ă©troits avec lâAlgĂ©rie, notamment par lâintermĂ©diaire de la Compagnie genevoise des Colonies suisses de SĂ©tif. Bien que la Suisse nâait jamais Ă©tĂ© une puissance coloniale, elle a contribuĂ© Ă la colonisation avec ces empires voisins.
Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses dâAlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate dâAlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.
(Photo de Taïeb Boulharouf par André Gazut, aéroport de Cornavin, GenÚve)
Partenariat Histoire Vivante (RTS) et geneveMonde.ch (FONSART), série par David Glaser, Anaïs Kien et Rodolphe Bauchau
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Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă lâĂ©radication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.
Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de sâinstaller en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă lâĂ©radication de la variole au sein de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, jusquâĂ son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă Harvard ou en appui Ă lâONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourdâhui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă lâUniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă Los Angeles. Il continue dâassumer divers mandats liĂ©s Ă la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă lâutilisation des nouvelles technologies, au droit Ă la santĂ© et Ă leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.
Dans cet épisode, Daniel Tarantola, aprÚs cinq ans au Bangladesh, part en Indonésie pour aider à mettre en place un programme de vaccination généralisée.
Photo copyright David Glaser (dans les locaux de l'OMS avec la responsable des archives Marie Villemin)
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Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă lâĂ©radication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.
Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de sâinstaller en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă lâĂ©radication de la variole au sein de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, jusquâĂ son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă Harvard ou en appui Ă lâONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourdâhui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă lâUniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă Los Angeles. Il continue dâassumer divers mandats liĂ©s Ă la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă lâutilisation des nouvelles technologies, au droit Ă la santĂ© et Ă leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.
Dans cet Ă©pisode, Daniel Tarantola Ă©voque lâimportance des notifications, un outil crucial qui a permis aux Ă©quipes de lâOMS de confirmer lâĂ©radication de la variole. LâĂźle de Bola a Ă©tĂ© le dernier territoire du Bangladesh oĂč un cas de variole majeure a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©.
Photo du document de notification, copyright OMS
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Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă lâĂ©radication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.
Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de sâinstaller en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă lâĂ©radication de la variole au sein de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, jusquâĂ son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă Harvard ou en appui Ă lâONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourdâhui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă lâUniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă Los Angeles. Il continue dâassumer divers mandats liĂ©s Ă la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă lâutilisation des nouvelles technologies, au droit Ă la santĂ© et Ă leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.
Dans cet Ă©pisode, nous plongeons dans la rĂ©alitĂ© des mĂ©decins de lâOMS, accompagnĂ©s par un militaire affaibli lors de leurs voyages en train, ou encore lors de leurs interventions pour tenter de soigner Robibar (dimanche en bengali), un cĂ©lĂšbre bandit de lâĂ©poque, entourĂ© de six Ă dix hommes armĂ©s. Ce rĂ©cit spectaculaire illustre le danger rĂ©el auquel ces mĂ©decins sâexposaient en allant Ă la rencontre de criminels de grand chemin.
Photo prise au Bangladesh pendant la campagne d'Ă©radication de la variole majeure, copyright OMS
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Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, la rĂ©daction de geneveMonde.ch met Ă lâhonneur une figure marquante de lâhistoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de lâOMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale dâĂ©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă lâĂ©radication. Exclusivement transmissible entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux et facile Ă administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es, aprĂšs une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisĂ© des centaines de milliers dâagents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopĂ©ration internationale inĂ©dit. Elle a notamment permis de rĂ©unir les blocs opposĂ©s de la guerre froide dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle.
Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de sâinstaller en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants dâune rĂ©gion touchĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă lâĂ©radication de la variole au sein de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, jusquâĂ son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă Harvard ou en appui Ă lâONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourdâhui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă lâUniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă Los Angeles. Il continue dâassumer divers mandats liĂ©s Ă la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă lâutilisation des nouvelles technologies, au droit Ă la santĂ© et Ă leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.
Dans ce deuxiĂšme Ă©pisode, Daniel Tarantola raconte son arrivĂ©e au Bangladesh et les consignes de son supĂ©rieur, le Dr Stanley Foster, mĂ©decin amĂ©ricain. Ă lâĂ©poque, Daniel Tarantola maĂźtrisait mal lâanglais et avait du mal Ă comprendre les instructions. Mais il sâest lancĂ© dans lâaventure, Ă©quipĂ© uniquement dâune boĂźte mĂ©tallique contenant un appareil de radio, pour rejoindre Rampur, une rĂ©gion quâil ne connaissait pas. Ce fut le dĂ©but dâune longue histoire qui a conduit Ă lâĂ©radication de la variole majeure.
Photo © OMS : La rĂ©gion SEARO (Asie du Sud-est) de l'OMS compte 11 Ătats membres : Bangladesh, Bhoutan, RĂ©publique populaire dĂ©mocratique de CorĂ©e, Inde, IndonĂ©sie, Maldives, Myanmar, NĂ©pal, Sri Lanka, ThaĂŻlande et Timor-Leste. L'OMS a des bureaux de pays dans chacun des 11 Ătats membres. Le bureau rĂ©gional de l'OMS pour l'Asie du Sud-Est est basĂ© Ă New Delhi, en Inde.
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Pour cette trĂȘve des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, la rĂ©daction de GeneveMonde.ch met Ă l'honneur une figure marquante de l'histoire de la santĂ© publique : le Dr Daniel Tarantola. Ancien directeur du DĂ©partement Vaccination de l'OMS, il a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la campagne mondiale d'Ă©radication de la variole, notamment en Afrique et au Bangladesh.
La variole humaine, redoutĂ©e pour sa gravitĂ©, Ă©tait une candidate idĂ©ale Ă lâĂ©radication. Transmissible uniquement entre humains, elle Ă©tait facilement identifiable grĂące Ă ses symptĂŽmes visibles et ses sĂ©quelles durables. De plus, elle pouvait ĂȘtre prĂ©venue par un vaccin efficace, peu coĂ»teux, et facile Ă administrer par des membres des communautĂ©s affectĂ©es aprĂšs une formation sommaire.
Cette campagne mondiale a mobilisé des centaines de milliers d'agents locaux pour surveiller et endiguer la maladie, dans un contexte de coopération internationale inédit, réunissant les blocs opposés de la guerre froide dans la seconde moitié du XXe siÚcle.
Daniel Tarantola revient Ă©galement sur ses dĂ©buts en tant que jeune mĂ©decin. Refusant de sâinstaller en rĂ©gion parisienne, oĂč il vivait avec sa famille, il a rejoint les Ă©quipes de la Croix-Rouge pendant la guerre du Biafra pour une mission initialement prĂ©vue pour trois mois.
Il a ensuite poursuivi son engagement au PĂ©rou, auprĂšs des habitants d'une rĂ©gion affectĂ©e par la fonte des glaciers. Dans cet entretien, il retrace les Ă©tapes majeures ayant conduit Ă lâĂ©radication de la variole au sein de lâOrganisation mondiale de la santĂ©, jusquâĂ son dĂ©part pour relever de nouveaux dĂ©fis, notamment Ă Harvard ou en appui Ă lâONUSIDA dans la lutte contre le VIH/Sida.
Aujourdâhui, Daniel Tarantola est professeur invitĂ© Ă lâUniversitĂ© de Californie du Sud (USC) Ă Los Angeles. Il continue dâassumer divers mandats liĂ©s Ă la transmission des savoirs en santĂ© publique, Ă lâutilisation des nouvelles technologies, au droit Ă la santĂ© et Ă leurs implications pour le progrĂšs de la santĂ© mondiale.
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Lâinterview de l'historienne Francesca Piana et de la directrice du SSI Suisse Cilgia Caratsch explore un siĂšcle dâengagement de l'organisation Ă travers lâexposition « Ă travers temps et frontiĂšres ». Francesca Piana met en lumiĂšre lâhistoire Ă©mouvante dâune femme allemande rĂ©fugiĂ©e en Suisse en 1938, illustrant les parcours de migration et de reconstruction. Cilgia Caratsch souligne lâimportance du mandat de protection des enfants et rĂ©fugiĂ©s, mission essentielle du SSI. Lâorganisation, pionniĂšre et soutenue par des figures comme la Suissesse Suzanne FerriĂšre, travaille avec 120 partenaires mondiaux pour rĂ©pondre aux besoins divers. Lâexposition valorise ces rĂ©cits humains et les archives rares, tout en rĂ©sonnant avec les enjeux migratoires actuels. Dans cet entretien en deux parties, Francesca Piana et Cilgia posent plus largement la question de l'aide aux familles sĂ©parĂ©es Ă travers les pays et les continents ainsi que celle plus que d'actualitĂ© des migrations causĂ©es par l'Ă©conomie, l'Ă©cologie ou les guerres.
Interview réalisée par David Glaser
Photo de Suzanne FerriÚre (1886-1970), militante humanitaire à la section civile de l'Agence internationale des prisonniers de guerre (IPWA) à GenÚve, en Suisse, pendant la PremiÚre Guerre mondiale et membre du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1924 à 1951. Date de prise de vue : 31 décembre 1924, Archives CICR
L'exposition sur le centenaire du SSI, toutes les infos ici.
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