Avsnitt

  • Animal rights have long been at the center of philosophical, legal, and political debates. In this episode, journalist David Glaser and historian VĂ©ronique Stenger trace the history of efforts to protect animals, from the first laws of the 19th century to major international declarations.


    From the recognition of animal suffering to the political controversies that have shaped this struggle, they explore the progress and resistance that have defined the movement. Special focus is given to Switzerland and Geneva, where key initiatives have emerged, notably through Franz Weber and the creation of the United Nations for Animals in 1980.


    Through archival materials and testimonies, this episode highlights legal debates, ideological controversies, and landmark initiatives that have shaped the animal rights movement.


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  • What if protecting animals were the key to building a more peaceful world? In this first episode, journalist David Glaser and historian VĂ©ronique Stenger explore the history of international efforts to defend animal rights, particularly during the era of the League of Nations.


    From the early mobilizations against animal cruelty to the first international charters on animal rights, including arguments for "moral disarmament," discover how the protection of animals became intertwined with the pursuit of world peace.


    Through compelling narratives and remarkable archival materials, this episode takes us on a fascinating journey at the intersection of ethics, politics, and international cooperation, where a powerful belief emerges: protecting animals means working toward a more peaceful world.


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  • Les droits des animaux ont longtemps Ă©tĂ© au cƓur de dĂ©bats philosophiques, juridiques et politiques. Dans cet Ă©pisode, le journaliste David Glaser et l’historienne VĂ©ronique Stenger retracent l’histoire des mobilisations en faveur de leur protection, des premiĂšres lois du XIXᔉ siĂšcle aux grandes dĂ©clarations internationales.

    De la reconnaissance de la souffrance animale aux controverses politiques qui ont jalonnĂ© ce combat, ils explorent les avancĂ©es et les rĂ©sistances qui ont marquĂ© ce mouvement. Un focus particulier est mis sur la Suisse et GenĂšve, oĂč des initiatives majeures ont vu le jour, notamment sous l’impulsion de Franz Weber et la crĂ©ation des Nations Unies des Animaux en 1980.


    À travers des archives et des tĂ©moignages, cet Ă©pisode met en lumiĂšre les enjeux juridiques, les controverses idĂ©ologiques et les actions marquantes qui ont façonnĂ© la cause animale.


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  • Et si protĂ©ger les animaux Ă©tait une clĂ© pour construire un monde plus pacifique ? Dans cet Ă©pisode, le journaliste David Glaser et l’historienne VĂ©ronique Stenger Ă©changent sur l’histoire des efforts internationaux visant Ă  dĂ©fendre les droits des animaux, notamment Ă  l’époque de la SociĂ©tĂ© des Nations.


    Des premiĂšres mobilisations contre la violence animale aux premiĂšres chartes internationales des droits des animaux, en passant par les arguments en faveur d’un « dĂ©sarmement moral », dĂ©couvrez comment la protection des animaux s’est inscrite dans la quĂȘte de paix mondiale. À travers des rĂ©cits marquants et des archives fascinantes, cet Ă©pisode nous invite Ă  un voyage captivant au carrefour de l’éthique, de la politique et de la coopĂ©ration internationale, oĂč se dessine une conviction forte : protĂ©ger les animaux, c’est Ɠuvrer pour un monde en paix.


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  • Alain Vaissade est une figure marquante de la vie politique et culturelle genevoise. NĂ© en 1946, physicien de formation, il s’est d’abord illustrĂ© dans le domaine scientifique avant de s’engager pleinement en politique au sein des Verts. Il devient maire de GenĂšve en 1995 puis Ă  nouveau en 2000, devenant ainsi le premier maire Ă©cologiste d’une grande ville suisse.


    Tout au long de sa carriĂšre, Alain Vaissade s’est intĂ©ressĂ© aux dynamiques organisationnelles et Ă  la gestion de l’information, appliquant notamment le concept d’entropie pour analyser la complexitĂ© institutionnelle, notamment dans le domaine de la culture. Grand dĂ©fenseur du rayonnement culturel de GenĂšve en Suisse comme Ă  l'international, il a ƓuvrĂ© pour structurer et renforcer les synergies entre les diffĂ©rentes institutions culturelles de la ville, des villes voisines et notamment frontaliĂšres.


    Son approche scientifique l’a Ă©galement conduit Ă  s’interroger sur les enjeux de la GenĂšve internationale. Selon lui, Â« la Ville de GenĂšve a une vocation internationale par la donation d’une partie de son territoire et par sa politique culturelle, grĂące Ă  des investissements reprĂ©sentant 20 % de son budget. » Dans cet entretien, l’ancien maire revient sur une fonction largement tournĂ©e vers l’extĂ©rieur : aprĂšs tout, GenĂšve fait rĂȘver Ă  l’étranger. Il explique aussi Ă  geneveMonde.ch ses interventions marquantes Ă  la tribune de l’ONU et son engagement pour la culture en tant qu’élu.


    Interview par David Glaser


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  • geneveMonde.ch a rencontrĂ© le chercheur interdisciplinaire Igor Balanovski. Ce spĂ©cialiste de la thĂ©orie de l'information chĂšre au professeur Claude Shannon et celle de l'intelligence chĂšre au professeur genevois Jean Piaget, utilise l'entropie pour mesurer le niveau de chaos dans les sociĂ©tĂ©s. Ce concept a souvent Ă©tĂ© utilisĂ© pour le cas de la GenĂšve internationale. Qu'est-ce que l'entropie ?


    L’entropie, concept fondamental de la thermodynamique, ne se limite pas aux sciences physiques : elle s’impose aussi comme un prisme essentiel pour comprendre la complexitĂ© des relations internationales. Dans un monde en perpĂ©tuelle mutation, oĂč les interactions se multiplient, l’entropie permet d’analyser le degrĂ© d’ordre ou de dĂ©sordre qui rĂ©git nos systĂšmes.


    Une entropie organisationnelle


    GenĂšve, avec ses multiples organisations internationales et missions diplomatiques, illustre parfaitement cette dynamique. La diversitĂ© des acteurs et des intĂ©rĂȘts crĂ©e une forme d'entropie organisationnelle nĂ©cessitant des mĂ©canismes prĂ©cis de coordination pour Ă©viter le chaos et garantir une coopĂ©ration fluide.

    Au-delĂ  de la simple observation du dĂ©sordre, une gestion maĂźtrisĂ©e de l’entropie devient un indicateur clĂ© de rĂ©silience institutionnelle. Face aux dĂ©fis politiques, Ă©conomiques et environnementaux, les institutions capables d’absorber l’incertitude et de structurer les flux d’informations assurent une meilleure stabilitĂ© dans un monde en pleine effervescence. Loin d’ĂȘtre un problĂšme, l’entropie bien gĂ©rĂ©e devient alors un outil stratĂ©gique pour maintenir l’équilibre.

    Dans un entretien donné récemment à geneveMonde.ch, l'ancien maire de GenÚve Alain Vaissade, physicien de formation utilisait lui aussi l'entropie pour mettre ensemble les différentes entités formant le monde de la culture en ville de GenÚve.


    Interview et photo par David Glaser


    Pour en savoir plus :

    Comment Claude Shannon a inventĂ© le futur? : quantamagazine.org/how-claude-...Jean Piaget et l'intelligence artificielle (1980) : cdn.aaai.org/AAAI/1980/AAAI80-...Proceedings of the AAAI Conference on Artificial Intelligence : ojs.aaai.org/index.php/AAAI/ar...

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  • geneveMonde.ch a questionnĂ© l'historien genevois Juan Flores Zendejas sur les 30 ans de l’OMC, en revenant sur les dĂ©buts du multilatĂ©ralisme Ă©conomique, la crise des annĂ©es 1930 qui a touchĂ© une partie de l’Europe, les accords de Bretton Woods, le GATT et l’OMC, ainsi que sur l’utilitĂ© de l’OMC Ă  une Ă©poque marquĂ©e par un retour au protectionnisme.


    Juan Flores Zendejas est un historien et Ă©conomiste mexicain, spĂ©cialisĂ© dans l’histoire financiĂšre et Ă©conomique de l’AmĂ©rique latine. NĂ© en 1976, il est actuellement professeur Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve, oĂč il enseigne depuis 2008. Avant cela, il a occupĂ© des postes Ă  l’Universidad Carlos III de Madrid et a Ă©tĂ© professeur invitĂ© dans plusieurs institutions en Europe et au Mexique. Il a Ă©galement travaillĂ© pour le gouvernement mexicain et collaborĂ© avec des organismes internationaux et le secteur privĂ©.


    Ses recherches portent sur les crises de la dette souveraine, le financement du dĂ©veloppement Ă©conomique et l’histoire des banques centrales. Il a rĂ©cemment menĂ© des Ă©tudes sur les crises Ă©cologiques et de la dette en AmĂ©rique latine, ainsi que sur la coopĂ©ration monĂ©taire internationale et les accords de Bretton Woods. En plus de son travail acadĂ©mique, il publie des analyses Ă©conomiques dans Este PaĂ­s et intervient dans les mĂ©dias, notamment dans l’émission Geopolitis de la Radio TĂ©lĂ©vision Suisse. Il enseigne Ă©galement des cours sur l’histoire Ă©conomique des pays en dĂ©veloppement, les crises financiĂšres et les relations Ă©conomiques Nord-Sud.


    Interview rĂ©alisĂ©e par David Glaser


    Quelques références bibliographiques pour en savoir plus :

    Penet, Pierre, et Juan Flores Zendejas, Ă©d. 2021. Sovereign Debt Diplomacies. Ouvrage collectif. Oxford University Press.Flores Zendejas, Juan. 2016. Â« Financial markets, international organizations and conditional lending: a long-term perspective ». Chapitre de livre. In Contractual knowledge: one hundred years of legal experimentation in global markets, 61‑91. Cambridge Studies in Law and Society. Cambridge: Cambridge University Press.Article : Flores Zendejas, Juan, et Yann Decorzant. 2016. "Going multilateral? Financial markets" access and the League of Nations loans, 1923-8". Article scientifique. Economic history review 69 (2): 653‑78.

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  • L'historienne Sandrine Kott revient sur l'impact des multinationales sur l'organisation du travail et le rĂŽle des syndicats face Ă  ces transformations. La professeure de l'UniversitĂ© de GenĂšve revient sur la DĂ©claration de l'Organisation internationale du travail (basĂ©e Ă  GenĂšve) de 1977 sur les multinationales et ses limites, notamment l'absence de contraintes pour les entreprises. Les syndicats ont dĂ» adapter leurs stratĂ©gies face Ă  la mondialisation, aux dĂ©localisations et, ces derniĂšres annĂ©es, Ă  l'ubĂ©risation de l'Ă©conomie. L'entretien Ă©voque Ă©galement des exemples de luttes syndicales internationales emblĂ©matiques, comme chez Coca-Cola au Guatemala dans les annĂ©es 1980. Sandrine Kott met en lumiĂšre les enjeux actuels du dialogue social et les efforts des institutions pour rĂ©guler les pratiques des grandes entreprises.


    Sandrine Kott a Ă©crit un article sur la DĂ©claration des Multinationales dans l'ouvrage collectif Multinationales. Une histoire du monde contemporain co-dirigĂ© par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales) et Ivan du Roy (Basta !) paru aux Ă©ditions La DĂ©couverte en fĂ©vrier 2025.


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  • L'histoire d'Alena Sindelar est remarquable. De mars 1973 Ă  mars 2014, cette Ă©conomiste a travaillĂ© comme consultante en commerce international, puis comme dirigeante au sein du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) et de l’OMC. Originaire de Moravie, aujourd'hui en RĂ©publique tchĂšque, elle s'est installĂ©e Ă  Prague pour Ă©tudier l'Ă©conomie et les langues. Membre du Parti communiste, elle a rendu de prĂ©cieux services, notamment lors de la visite de Fidel Castro, oĂč elle a traduit les conversations entre les autoritĂ©s tchĂ©coslovaques et leurs homologues cubains. Son parcours vers les hautes sphĂšres de l'Ă©conomie et de la diplomatie Ă©tait tout tracĂ©.


    En 1987, Alena Sindelar a reprĂ©sentĂ© le GATT Ă  Vienne (document d'illustration). Elle a ensuite occupĂ© un poste consulaire Ă  Berne avant de revenir Ă  l'Ă©conomie en travaillant au GATT Ă  GenĂšve. Pendant 25 ans, elle a ƓuvrĂ© au sein des deux organisations (GATT/OMC). Depuis sa retraite, elle a continuĂ© plusieurs annĂ©es de donner des conseils sur le commerce international et la politique commerciale des États. Elle a rĂ©digĂ© des textes lĂ©gislatifs et enseignĂ© dans des sĂ©minaires. Enfin, elle a donnĂ© des confĂ©rences et conseille les pays en dĂ©veloppement sur leur adhĂ©sion Ă  l'OMC.


    Elle se remĂ©more, dans cet entretien rĂ©alisĂ© par David Glaser, ses premiĂšres annĂ©es au sein de l'institution situĂ©e au Parc William Rappard Ă  GenĂšve. Quant Ă  son oncle, Matthias Sindelar, nĂ© Matěj Ć indeláƙ, il Ă©tait un footballeur autrichien d'origine tchĂšque, reconnu comme l'un des plus grands joueurs autrichiens. SurnommĂ© "Le Mozart du football", il est dĂ©cĂ©dĂ© en 1939 dans des circonstances mystĂ©rieuses en raison de son opposition Ă  l'Allemagne nazie.


    Photo d'Alena Sindelar par David Glaser


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  • La FĂ©dĂ©ration Suisse des Typographes (FST) a connu une grande rĂ©volution. Dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XXe siĂšcle, l’industrie de la presse a Ă©tĂ© au cƓur d’une rĂ©volution technologique majeure, marquĂ©e par la fin des mĂ©tiers traditionnels des typographes, assurĂ©s par des ouvriers spĂ©cialistes de l’impression au plomb. Des conflits internes au syndicat ont Ă©mergĂ©, opposant des prises de position corporatistes Ă  d’autres, plus inspirĂ©es par Mai 68. Les premiers dĂ©fendaient la paix du travail et une acceptation pacifique des nouvelles technologies de production, tandis que les autres considĂ©raient cette rĂ©volution technique comme une emprise du capital sur l’organisation du travail.


    Dans cet Historique Express, FrĂ©dĂ©ric Deshusses, archiviste pour l’association Archives contestataires Ă  GenĂšve, auteur de GrĂšves et contestations ouvriĂšres en Suisse 1969-1979 et de Traces et souvenirs de la contestation : Charles Philipona (avec Stefania Giancane), qui vient d'Ă©crire L’adieu au plomb, La FĂ©dĂ©ration suisse des typographes et le changement technique (1945-1980), a choisi un document pour ce numĂ©ro : un tract de la section genevoise de la FST appelant Ă  une assemblĂ©e d'information le 21 avril 1977 sur le conflit du Parisien LibĂ©rĂ©, avec projection du film LibĂ©rez le Parisien de Jean-Louis MĂŒller (1976).


    Cet Ă©vĂ©nement est un bon exemple d'internationalisme syndical : les typographes genevois ont organisĂ© une rĂ©union autour d'une lutte survenue l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente Ă  Paris, alors qu'ils venaient eux-mĂȘmes de sortir d'une grĂšve victorieuse (18-19 avril 1977), marquĂ©e par la question du changement technique.

    Ce thùme reste pertinent aujourd'hui, notamment avec la menace de fermeture du centre d’impression de Bussigny.


    Pour en savoir plus sur le conflit du Parisien Libéré, les 28 mois de conflit entre février 1975 et avril 1977, la réduction de la pagination du journal, le remplacement de la typographie par la composition sur film et offset, ainsi que la dégradation des conditions de travail, écoutez le travail de nos confrÚres de France Culture.


    L’introduction de nouveaux Ă©tages de management et le dĂ©placement des ressources de production vers l'organisation du travail ont continuĂ© Ă  dĂ©grader les conditions de production des journaux locaux et nationaux. Cette rĂ©forme du management continue d'avoir des consĂ©quences directes sur le marchĂ© de la presse suisse, notamment via les dĂ©cisions de ses groupes majeurs comme TX Group (TAMEDIA), mais aussi Ringier, ESH, NZZ, AZ Medien ou CH MĂ©dias.


    Ce conflit illustre les transformations techniques qui touchent encore aujourd'hui le secteur de l'imprimerie et des médias, avec une transition vers la numérisation et de nouveaux modes de production.


    Tous les livres de FrĂ©dĂ©ric Deshusses sont publiĂ©s aux Éditions d'en bas.


    Interview réalisée par David Glaser.


    Photo : GrĂšve des typographes Ă  GenĂšve en 1977 (Denis Jaquet/Olivier Jaquet)


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  • At the Swiss Press Club on January 23, former U.S. ambassador to Bern, Charles Adams, called Trump’s election a “horror,” fearing it could push the U.S. toward fascism. Professor Daniel Warner struck a calmer tone, suggesting the initial euphoria and outrage may fade but emphasized the need to reignite resistance. Trump’s decision to cut WHO funding signals a “League of Nations syndrome,” where decline might eventually spark renewal. StĂ©phane Bussard of Le Temps warned of broader threats, calling the WTO “brain-dead” and predicting risks for Geneva-based organizations like the WMO and ITU. Warner also spotlighted Zurich’s rise as a tech hub. Is Geneva losing its crown to its Swiss-German rival?


    Interview and photo by David Glaser


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  • Charles Adams answers Isabelle Falconnier's question within the first few seconds of the Swiss press club conference on his reaction to Trump's election and its consequences for international Geneva. The word « horror » comes first, then a series of well-chosen words to signify his fear of the United States becoming a fascist state. Alongside him, Professor Daniel Warner, a true New Yorker, knows that the euphoria and disgust engendered by such a return to power could just as easily subside in the coming months. Former Ambassador Adams, an Obama supporter, and Warner both agree that the resistance will have to get back on track.


    It's still early days. As for Geneva and the decisions already taken to cut off aid to the WHO by the Trump administration 2. There will be a direct effect, a sense of the League of Nations syndrome with a little death leading to regeneration. « The WTO is brain-dead », says Stéphane Bussard, head of the international section at Le Temps, and no doubt soon the WMO as well, with the US under Trump taking a turn against the development of a green economy, he also thinks that the ITU is in danger. Big tech moguls are investing in the Trump government and in Zurich.


    A large number of high-calibre international researchers and engineers have been hired by Google and others in their Zurich units, as if a switch in economic power were gradually taking place from Lake Geneva to Lake Zurich.


    Interview of Charles Adams by David Glaser. Thanks to Luisa Ballin


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  • Le Bureau international d’éducation (BIE), une institution clĂ© de l’UNESCO, cĂ©lĂšbre son centenaire cette annĂ©e. Cet Ă©vĂ©nement a Ă©tĂ© marquĂ© par une table ronde organisĂ©e Ă  la Maison de la Paix Ă  GenĂšve, rĂ©unissant des experts et des personnalitĂ©s influentes. Parmi eux, Bernard Schneuwly, ancien professeur Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve, a partagĂ© son analyse historique approfondie du rĂŽle du BIE dans la transformation de l’éducation mondiale.


    Les discussions ont mis en lumiĂšre les efforts du BIE pour promouvoir la paix et l’équitĂ© Ă  travers des rĂ©formes Ă©ducatives. Ces idĂ©aux, toujours d’actualitĂ©, sont au cƓur des dĂ©fis contemporains comme les inĂ©galitĂ©s, la rĂ©volution technologique et le changement climatique. Un ouvrage marquant, coĂ©crit par Bernard Schneuwly et Rita Hofstetter, retrace l’histoire de cette organisation, de ses dĂ©buts Ă  GenĂšve en 1925 jusqu’à son intĂ©gration Ă  l’UNESCO en 1969. IntitulĂ© The International Bureau of Education (1925-1968): The Ascent From the Individual to the Universal, il met en lumiĂšre le rĂŽle central du BIE dans la mondialisation de l’éducation.


    Alors que le BIE se tourne vers les 100 prochaines annĂ©es, son engagement pour des systĂšmes Ă©ducatifs inclusifs et adaptatifs reste intact. Comme l’a soulignĂ© Svein Oestveit, directeur par intĂ©rim du BIE, « L’éducation doit continuer Ă  servir de pont vers la paix et la comprĂ©hension entre les nations. » Cette cĂ©lĂ©bration offre une opportunitĂ© unique de rĂ©flĂ©chir Ă  l’hĂ©ritage du BIE et Ă  son avenir face aux dĂ©fis du XXIe siĂšcle.


    Entretien réalisé par David Glaser


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  • Cette interview de Jean ThĂ©venot pour la RTS Radio avec l'historien Émile Temime (co-auteur de La RĂ©volution et la guerre d'Espagne avec Pierre BrouĂ©, Paris, Éditions de Minuit, 1961) offre un Ă©clairage prĂ©cieux sur un sujet complexe.


    Elle examine le contexte de la guerre d'Espagne, les divisions parmi les opposants à Franco sur les stratégies à adopter, ainsi que les luttes internes qui affaiblissent l'Espagne républicaine. Sont également abordés l'intervention de certains pays étrangers, le silence d'autres, la politique de non-intervention stricte de la Suisse (voir par ailleurs) et le rÎle de l'Espagne comme champ d'expérimentation pour les armes utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale.


    Les républicains ne pouvaient espérer vaincre sans le soutien de la France et de la Grande-Bretagne, et leur victoire aurait profondément influencé le cours de l'histoire du XXe siÚcle.


    Illustration : affiche du peintre RamĂłn Puyol RomĂĄn, avec le slogan "No pasarĂĄn".


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  • Avec Francesca Pina (voir biographie rĂ©sumĂ©e plus bas), historienne et chercheuse Ă  l'UniversitĂ© de Trente, nous explorons la diffĂ©rence entre rĂ©fugiĂ©s et migrants. Les rĂ©fugiĂ©s sont souvent dĂ©finis sur une base Ă©conomique, mais aussi juridique et humanitaire. Aujourd’hui, des groupes issus de la sociĂ©tĂ© civile dĂ©fendent une approche plus large et inclusive, en faveur des demandeurs d’asile et des rĂ©fugiĂ©s. Cependant, la gouvernance en matiĂšre de migration a souvent commencĂ© par des pratiques discriminatoires.


    Le cadre juridique international


    La Convention de 1951 relative au statut des rĂ©fugiĂ©s, adoptĂ©e sous l’égide du Haut Commissariat des Nations Unies pour les RĂ©fugiĂ©s (HCR), offre un cadre juridique spĂ©cifique. La convention s’est concentrĂ©e initialement sur les conflits en Europe, principalement ceux survenus avant 1951, avec une durĂ©e d’application de trois ans. Elle excluait les autres problĂšmes migratoires, comme ceux liĂ©s Ă  la partition entre l’Inde et le Pakistan ou Ă  la situation des Palestiniens.


    Une base en Ă©volution


    Bien que la convention ait démarré avec des objectifs restreints, elle a gagné en souplesse au fil du temps pour répondre aux besoins croissants des populations migrantes. Cela reste cependant une base souvent influencée par des organisations non gouvernementales (ONG) et des initiatives spécifiques.

    A propos de Francesca Piana (photo : Fondation Pierre du Bois)L'historienne a eu une expĂ©rience variĂ©e en enseignement et recherche dans des institutions prestigieuses telles que l’UniversitĂ© de GenĂšve, la Scuola Normale Superiore, et le Swiss National Science Foundation.SpĂ©cialiste en histoire sociale, humanitaire et du genre, elle a dirigĂ© ou participĂ© Ă  des projets sur la sĂ©curitĂ© sociale, le marchĂ© du sang, et le patrimoine mondial.Ancienne post-doctorante aux universitĂ©s Columbia, Michigan, Birkbeck College, et Binghamton.Auteure, elle a Ă©galement travaillĂ© sur l’histoire des organisations humanitaires au Graduate Institute de GenĂšve.

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  • From the automata of Sainte-Croix to artificial intelligence, Nadia Magnenat Thalmann’s journey is truly unique. She has carved out a distinctive path in the world of technological research. A pioneer in robotics and virtual reality, she has spent over three decades dedicating her career to creating virtual beings that closely resemble humans. In the early 1980s, together with her husband Daniel Thalmann, she founded MIRALab at the University of Geneva, a cutting-edge laboratory that pushed the boundaries of visual synthesis, notably bringing to life virtual characters such as a digital Marilyn Monroe.


    In 1987, she was named “Woman of the Year” in Montreal for her groundbreaking work on the Marilyn project. Since then, she has received numerous prestigious awards, including honorary doctorates from Leibniz University Hannover in 2009 and the University of Ottawa in 2010, as well as the Humboldt Research Award, granted to researchers whose discoveries and theories have significantly impacted their fields and hold promise for future advancements.


    Recently, Nadine, the humanoid robot modeled after her likeness, was showcased in the main hall of Uni Mail at the University of Geneva, where it impressed visitors with its ability to hold structured and well-reasoned conversations. The geneveMonde.ch platform had the opportunity to pose some questions to this revolutionary robot, an interaction available through this link.

    In this interview, Nadia Thalmann reflects on several defining aspects of her career as a researcher, placing Geneva at the heart of her professional and personal journey.


    Interview by David Glaser


    Photo (DG): Nadine surrounded by her collaborators at the Battelle site of the University of Geneva, home to the University’s Center for Informatics (CUI).


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  • La cloche de Shinagawa, symbole spirituel et culturel, tĂ©moigne des liens entre la Suisse et le Japon. AprĂšs sa disparition en 1867, elle rĂ©apparaĂźt dans une fonderie Ă  Aarau, oĂč Gustave Revilliod l’acquiert en 1873 pour le parc de l’Ariana Ă  GenĂšve. En 1930, la cloche est restituĂ©e au Japon. En 1990, Shinagawa offre une rĂ©plique Ă  GenĂšve, installĂ©e dans un pavillon conçu par Gabriel Poncet et inaugurĂ©e en 1991.


    Objet de mĂ©ditation bouddhiste, la cloche incarne la lumiĂšre de la sagesse dissipant les tĂ©nĂšbres. Ce geste d’amitiĂ© fut renforcĂ© lors des Jeux olympiques de Tokyo en 1964 avec l’offrande d’une petite cloche. Aujourd’hui, elle symbolise une relation durable et rend hommage Ă  l’harmonie entre les cultures, tout en perpĂ©tuant son rĂŽle spirituel au cƓur de GenĂšve.


    Philippe Neeser, historien genevois et spécialiste du Japon, nous parle de l'histoire riche de la cloche et des liens qui unissent le Japon à GenÚve.


    Interview par David Glaser


    Photo de la cloche au Parc de l'Ariana : BibliothĂšque de GenĂšve


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  • AprĂšs les accords d’Evian qui mettent fin Ă  la guerre d’AlgĂ©rie en 1962, Abdelmadjid Sana est devenu diplomate. Un diplomate officiel cette fois. Il est aujourd’hui citoyen suisse et algĂ©rien. Depuis Constantine jusqu’à GenĂšve en passant par de nombreuses ambassades Ă  l’étranger, il a ƓuvrĂ©, tout au long de sa vie, pour forger une place Ă  l’AlgĂ©rie indĂ©pendante dans le concert des nations.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    Photo d'Abdelmadjid Sana, au centre de la photo lors de la signature d'un accord entre l'Espagne et l'Algérie (copyright Sana).


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  • BlessĂ© en France, Abdelmadjid Sana est mis en sĂ©curitĂ© en Suisse. Une fois rĂ©tabli, il fonde un rĂ©seau de soutien Ă  la cause indĂ©pendantiste alors que la guerre d’AlgĂ©rie fait rage. Dans cet entretien, il cartographie pour nous ces passeurs, soutiens ou facilitateurs diplomatiques. Notamment TaĂŻeb Boulahrouf, qui contribue Ă  faire de la Suisse un relai entre le GPRA (Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne) et la France. Abdelmadjid Sana faisait partie du groupe en charge de la logistique pour l’activitĂ© de la dĂ©lĂ©gation du FLN en Suisse.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien ambassadeur d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    Photo de Tayeb Belloula, Amina Boumendjel et Abdemadjid Sana le 5 juillet 1962 pour la FĂȘte nationale algĂ©rienne cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  GenĂšve (copyright Sana)


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  • La Suisse s’engage dans les nĂ©gociations entre la France et le FLN algĂ©rien, et accueille notamment les porte-paroles du mouvement indĂ©pendantiste. Au cours de la Guerre d’AlgĂ©rie, Max Petitpierre est prĂ©sident du Conseil fĂ©dĂ©ral Ă  deux reprises et il tient particuliĂšrement Ă  la position de « neutralitĂ© active » de la Suisse en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre. Il reprĂ©sente un maillon dĂ©terminant dans l’organisation de ces accords de paix.


    Avec Marisa Fois, historienne et autrice du livre : HĂ©ritages coloniaux - Les Suisses d’AlgĂ©rie et Abdelmadjid Sana, ancien diplomate d’AlgĂ©rie et auteur du livre Cris de douleurs des profondeurs du Rhumel.


    Photo souvenir avec des militants du FLN dans un centre de regroupement Ă  Lyon (copyright Abdelmadjid Sana)


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