Avsnitt
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Au début des années 90, l'éclatement de la bulle spéculative japonaise plonge le pays dans une crise sans précédent. Elle emporte avec elle Susumu Ishii : le « parrain aux doigts d'or » est ruiné, et meurt bientôt d'une tumeur au cerveau. Mais il n'est pas le seul à porter les conséquences de la faillite. C'est tout un système gangréné par la mafia qui est mis au jour, et les politiques sont forcés de réagir. 30 ans plus tard, les Yakuzas en font encore les frais. L'impunité est un lointain souvenir, tout comme le temps où les gangsters jouissaient d'une relative bonne image auprès de la population. Mais ils ne sont pas prêts de disparaître du paysage japonais pour autant.
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Au début des années 80, lorsque Susumu Ishii sort de prison, il a 60 ans et s'apprête à vivre ses plus belles heures - celle d'un homme d'affaires presque comme les autres, à qui tout réussit. Son nouveau terrain de jeu S'appelle la Bourse, dont il maîtrise chaque rouage. Il mène des raids boursiers, manipule les cours, et place des hommes aux conseils d'administration des entreprises pour intimider leurs dirigeants. En quelques années, le Yakuza se construit un empire, jusqu'à devenir le gangster le plus riche au monde. Et puis la chute, aussi vertigineuse que l'ascension. Avec au passage une sacrée égratignure sur le portrait du Yakuza, noble hors-la-loi défendant les plus faibles.
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Saknas det avsnitt?
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Sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, le Japon connaît un boom économique sans précédent, une croissance à deux chiffres qui fera bientôt du pays la deuxième puissance mondiale. Un « miracle économique » dont Susumu Ishii saura profiter. Opportuniste et bien éduqué, il se fraye un chemin entre hommes d'affaires et politiciens, aux côtés de l'Inagawa-kai, l'une des plus grandes familles Yakuza. Dans la décennie qui s'ouvre, les années 60, Ishii va bouleverser les affaires, et changer à jamais le visage de la pègre japonaise. Le cinéma aussi y joue son rôle : c'est l'âge d'or du « yakuza eiga », le film de yakuza, un genre ultra populaire qui participe à la construction du mythe des brigands au grand cœur.
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Manga, geisha, sushi ou love hôtel : la culture nippone fascine, des gratte-ciel aux bas-fonds. Même les Yakuzas, avec leurs petits doigts coupés et leurs dos tatoués, font partie du folklore. Mais loin des clichés, que sait-on vraiment de cette mafia si particulière ? Ici, vous ne trouverez pas beaucoup de meurtres ou de fusillades. Le Japon est d'ailleurs l'un des pays avec le moins d'homicides par habitant. Les Yakuzas préfèrent agir en sous-main - un pouvoir de l'ombre, indissociable du fonctionnement politique, économique et social du pays. Le parcours de Susumu Ishii en témoigne : l'un des plus célèbres parrains de la pègre japonaise deviendra aussi le gangster le plus riche du monde. Son histoire, comme celle de la mafia nippone, commence au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un pays où tout est à reconstruire.
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En 1994 Maurice Boucher est presque tout en haut de l'organigramme des Hells Angels québécois. Il s'apprête à créer un nouveau chapitre, sans territoire fixe mais avec une mission bien précise : la conquête de toute la province. Une guerre sans merci commence alors avec les autres gangs de motards. Une guerre sanglante qui commence à attirer l'attention de la police. Mais il va falloir plus de 5 ans aux forces de l'ordre pour parvenir à définitivement mettre le chef des Hells sous les verrous. Une opération de police sans précédent au Québec et au terme de laquelle le plus grand procès de l'histoire du pays va faire tomber le gang de motards. Pour un temps seulement...
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Maurice Boucher n'a que 24 ans quand les Hells Angels s'implantent à Montréal. Et ça n'est pas un hasard si leurs Harleys débarquent sur le bitume québécois. Ici plus
qu'ailleurs, les motards jouent un rôle central dans le monde criminel. Mom n'est alors qu'un jeune délinquant mais il a déjà un solide casier et il a de la suite dans les idées. Après une première expérience au sein d'un gang de biker baptisé SS Motorcycle Club, il parvient à rejoindre la bande à la tête de mort ailée. Le prospect est zélé et devient une figure importante des Hells québécois. II va vite impulser une dynamique guerrière et compte bien mettre la bande au service de ses ambitions criminelles.
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Films entrés dans la légende, icônes de la contre-culture et récits sanglants : les Hells Angels fendent le bitume depuis plus de 70 ans. La bande de motards a enfanté des gangsters sanguinaires comme Mom Boucher, mais elle a surtout forgé une légende. Dans l'Amérique d'après-guerre, des soldats revenus du Vieux Continent, prêts à tout pour vivre leur liberté, se lancent sur la route au guidon de leurs grosses cylindrées. Sous la tutelle de grandes figures comme Sonny Barger ils deviennent alors les compagnons improbables des beatniks et des hippies eux aussi en quête d'émancipation. Mais les motards, eux, vont survivre à cette époque et écrire leur propre histoire.
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Montréal, vendredi 27 novembre 1998. C'est la foule des grands jours devant les marches du Palais de Justice. Journalistes et badauds attendent le verdict du procès du chef des Hells Angels, Maurice Boucher. Celui que l'on surnomme Mom a troqué son blouson de cuir pour un costume noir. Depuis plus de 4 ans, lui et sa bande de motards se sont lancés dans une guerre sanglante pour le contrôle total du marché de la drogue dans la Belle Province. Mais après le meurtre de deux gardiens de prison, il a de grandes chances de finir derrières les barreaux. Pourtant il ressort libre et acclamé par une foule fascinée par un gangster qui n'a pas fini d'écrire sa légende.
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Depuis la fin du cartel de Guadalajara, partout dans le pays les nouveaux capos se
disputent les places stratégiques du trafic de drogue. Dans ce grand désordre, où l'argent et le sang coulent à flot, Sandra Avila Beltran trouve sa place. Sa prestigieuse famille lui permet de grimper rapidement les échelons du narco-business, son charme fait le reste. Mais alors qu'on célèbre le nouveau millénaire, le Mexique tout entier s'apprête à entrer en guerre... L'an 2000 annonce des décennies de chaos, des centaines de milliers de morts et combien de disparus ? Pour Sandra c'est l'heure de rendre des comptes à la justice alors qu'elle est arrêtée puis extradée vers les États-Unis.
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En 1985, l'affaire Camarena, du nom de cet agent américain de la DEA torturé à mort par des capos déchaînés, change la donne pour le cartel de Guadalajara. Elle met en lumière le gigantesque réseau de corruption des forces de sécurité mexicaines qui a permis aux narcotrafiquants d'opérer si longtemps sans être inquiétés. Le scandale, énorme, provoque un tournant dans les relations entre les Etats-Unis et le Mexique. Désormais, c'est tolérance zéro, les narcos seront traqués jusque dans leur lit. Mais coupe une tête, il en repousse mille : l'empire de Gallardo va se fractionner en une multitude de cartels et autant de bains de sang. En évitant les balles des narcos, Sandra tire son épingle du jeu et devient la courroie de transmission du trafic de coke entre la Colombie et le Mexique.
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Best-sellers, narcocorridos, séries à succès : depuis son arrestation en 2007, la Reine du Pacifique est entrée dans la culture populaire. Mais derrière la légende, la véritable histoire de Sandra Avila Beltran raconte aussi celle de tout un business, une industrie née dans les collines sinueuses et les plaines fertiles du Sinaloa. Chez les Beltran, on est trafiquant de père en fille… Dans sa jeunesse, la petite narco princesse va assister à la naissance des cartels et à la mise en place d'un énorme système de corruption, mais aussi aux premières opérations militaires et à l'ascension du parrain des parrains : Félix Gallardo et de son cartel de Guadalajara.
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Mexico. Le 28 septembre 2007, Sandra Avila Beltran est arrêtée après 5 ans de cavale. A 47 ans, celle qu'on surnomme la Reine du Pacifique perd son royaume et son trésor, estimé à quelques centaines de millions de dollars. C'est alors un trophée pour le président de l'époque, Felipe Calderon, qui vient de lancer sa guerre médiatique et meurtrière contre le narcotrafic. Il l'a décrit alors comme la "délinquante la plus dangereuse du pays"... La plus médiatique surtout. Le mythe de la Reine du Pacifique ne fait que commencer.
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C'est la fin d'une époque. A l'aube des années 2000 William Da Silva Lima a raccroché les gants pour laisser la jeune génération prendre la tête du Comando Vermelho. L'heure n'est plus aux braquages de banques mais au trafic de coke à haute échelle. Mais avec l'argent qui coule à flots, viennent les problèmes. Des gangs autrefois proches du CV deviennent concurrents et des milices censées amener de l'ordre dans les favélas font leur apparition. Ces organisations proches de l'armée (appui du prochain président Bolsonaro...) n'hésitent pas à remplacer les gangs à leurs propres jeux en adoptant des méthodes pour le moins mafieuses...
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Retour à la case prison pour William Da Silva Lima. A force de multiplier avec succès les braquages, Le « Professeur » a fait preuve de trop d'imprudence. Mais contre toute attente, le chef du Comando Vermelho va trouver la femme de sa vie dans les geôles de Rio. En attendant, d'autres membres du CV vont définitivement faire entrer dans la légende le nom du gang. Notamment grâce à la collaboration d'un certain Pablo Escobar…
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Au début des années 2000, le Comando Vermelho règne sur les bidonvilles de Rio de Janeiro. Une suprématie conquise sur les autres gangs à l'aide de méthodes ultra-violentes.L'organisation criminelle dont les initiales ornent les murs des hauteurs de la ville tient ses origines de l'enfer des prisons brésiliennes 30 ans plus tôt. Parmi les fondateurs du CV, un homme sort du lot. William Da Silva Lima.Un gangster en lutte contre les injustices.La parfaite illustration que les prisons sont les meilleures écoles du crime.De simple voleur, le jeune homme en sortira expert en braquage. Un « diplôme » auquel s'ajoutera, face à des autorités militaires inspirées du fascisme, une conscience politique fortement marquée à gauche. Et un surnom : Le professeur.
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"Todo Bem !" (Tout va bien !). Ça c'est ce qu'on peut entendre quand on croise un
brésilien à la cool sur une plage de Rio de Janeiro, face à la mer bleue azur et son sable fin. Mais il suffit de lever les yeux de l'autre côté du rivage et faire une centaine de mètres pour se retrouver dans une autre ambiance. Dans les hauteurs, les 900 favelas que compte la ville n'ont rien de chic. Misère, toits en tôle, dédales labyrinthiques et samba. C'est tout ce qu'ont à se partager ses habitants. Le tout est géré par une organisation criminelle qui a réussi à se faire apprécier par la population, car là où l'Etat n'est pas, le gang fait loi. Cette clique, connue pour ses deals fructueux et crainte de toutes les banques brésiliennes, s'appelle le Comando Vermelho.
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Mars 1991. Un jeune afro-américain est violemment tabassé par une dizaine d'agents de la redoutable Police de Los Angeles. Une bavure de plus ? Oui. Sauf que la scène est filmée et diffusée sur les télévisions du monde entier. Le nom de la victime : Rodney King.Un an plus tard, l'acquittement des policiers va provoquer des révoltes sans précédent. Depuis sa cellule dans le couloir de la mort, Stanley Tookie Williams retrouve un sens à sa vie.Il milite depuis sa prison pour mettre fin à la guerre entre CRIPS et BLOODS. Son objectif : contribuer à la paix dans les ghettos. Une rédemption qui pourrait peut-être le voir attribuer le prix Nobel de la paix et échapper à son exécution ?
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Los Angeles est devenue le théâtre d'une guerre civile qui oppose les gangs BLOODS et CRIPS. Stanley Tookie Williams - co-fondateur de ces derniers - a beau parader, il n'en sort pas indemne. Le cocktail sexe, drogue et violence l'amène en case prison pour des crimes qu'il affirme ne pas avoir commis. Une longue descente aux enfers pour le chef des chefs gangsters qui se recycle en patron du crime sous les barreaux.Pendant ce temps les CRIPS règnent en maître sur la cité des anges, au point même de se lancer dans une guerre fratricide, sur fond de crack et de gangsta rap.
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Années 70. Los Angeles change de visage. Stanley Tookie Williams a bien grandit et
réalisé son vœu le plus cher : créer le plus grand gang noir de Californie.Quand le mot CRIPS est entendu par la police et les média pour la première fois, c'est suite à la mort d'un jeune homme pour un blouson en cuir. Le début d'une longue série..En attendant, le gang se développe à grande vitesse, avec ses codes vestimentaires, ses danses, son argot. Mais la résistance s'organise.Face aux CRIPS arborant du bleu de la tête aux pieds, d'autres voient rouge. Ils se feront appeler les BLOODS...
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Hollywood, Beverly Hills, Malibu. La Californie et ses stars brillent sur tous les Etats-Unis. Mais selon sa couleur de peau, le rêve américain peut vite tourner au cauchemar. Issu des ghettos de Los Angeles, Stanley Tookie Williams grandit entre inégalités raciales et pauvreté. Le jeune homme multiplie les 400 coups et se fixe vite un objectif précis : fonder le plus grand gang de rue au monde. Ce sera les CRIPS. Un nom qui va rapidement résonner dans la cité des anges.
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- Visa fler