Avsnitt

  • Je vous propose de plonger aujourd’hui dans l'univers dynamique des start-up en Suisse, un Ă©cosystĂšme en pleine effervescence qui joue un rĂŽle crucial dans l'innovation et la croissance Ă©conomique du pays.

    Mais commençons par définir ce qu'est une start-up. Il s'agit d'une jeune entreprise innovante, généralement à fort potentiel de croissance, qui cherche à développer un produit ou un service unique et à conquérir rapidement un marché. Ces entreprises se caractérisent par leur agilité, leur capacité d'innovation et leur ambition de croissance rapide.

    En Suisse, l'écosystÚme des start-up a connu une croissance remarquable ces derniÚres années. Selon le Swiss Venture Capital Report, en 2023, les start-up suisses ont levé plus de 3,1 milliards de francs suisses, malgré un contexte économique mondial difficile. Ce chiffre témoigne de la vitalité et de l'attractivité du secteur.

    La Suisse compte aujourd'hui plus de 3'000 start-up actives dans divers domaines tels que la technologie, la santé, la finance et l'industrie. Des pÎles d'innovation comme Zurich, Lausanne et GenÚve se sont imposés comme des hubs majeurs, attirant talents et investisseurs du monde entier.

    Cependant, créer et développer une start-up reste un défi de taille. C'est pourquoi l'accompagnement de ces jeunes pousses est crucial. Les incubateurs, les accélérateurs et les organismes de soutien jouent un rÎle essentiel en offrant du mentorat, des ressources et un accÚs à des réseaux précieux. Ils aident les entrepreneurs à affiner leur modÚle d'affaires, à accéder au financement et à naviguer dans les complexités du développement d'entreprise.

    C'est dans ce contexte que j’accueille aujourd'hui Alexandra Osvath, Responsable Marketing, Communication et Engagement Ă  la FONGIT, un acteur majeur de l'Ă©cosystĂšme start-up genevois. La FONGIT, ou Fondation Genevoise pour l'Innovation Technologique, est une plateforme qui soutient depuis plus de 30 ans les entrepreneurs innovants dans leur parcours. Nous allons dĂ©couvrir comment cette fondation contribue Ă  façonner le paysage des start-up en Suisse et Ă  GenĂšve en particulier, et apprendre de leurs bonnes pratiques, qui pourraient s’avĂ©rer Ă©galement utiles pour le secteur Ă  but non lucratif.

    Avec Alexandra, nous échangeons sur:

    > l'importance de déminer le parcours entrepreneurial et de soutenir les entrepreneurs avec les expertises, ressources et financements nécessaires ;

    > les collaborations possibles entre acteurs économiques, philanthropiques et à but non lucratif ;

    > la responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et les critÚres Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) et comment ces aspects sont pris en compte par les start-ups ;

    > les ingrédients indispensables pour réussir quand on crée sa propre structure ou son propre projet.

    Pour plus d'information sur la FONGIT, Fondation Genevoise pour l'Innovation Technologique, et pour retrouver toutes les dates des rendez-vous Café-Croissant, visitez https://www.fongit.ch/

    Bonne écoute !

  • Selon les derniĂšres donnĂ©es disponibles, la Suisse se classe rĂ©guliĂšrement parmi les pays les plus gĂ©nĂ©reux au monde. En 2023, le Rapport sur les dons - Suisse publiĂ© par Swissfundraising et la Fondation Zewo estimait que prĂšs de 80% des mĂ©nages suisses faisaient des dons Ă  des organisations caritatives, avec une moyenne annuelle d'environ 400 francs suisses par donateur.

    Mais qu’est-ce qui motive les donateurs?

    Des études récentes menées par l'Université de Zurich ont mis en lumiÚre plusieurs facteurs clés. Parmi eux, on trouve le désir d'avoir un impact positif sur la société, un fort sentiment de responsabilité sociale, et la volonté de perpétuer une tradition familiale de philanthropie. Mais un phénomÚne particuliÚrement intéressant dans ce domaine est l'impact des événements collectifs sur les comportements de don. En effet, les recherches montrent que les personnes sont souvent plus motivées à donner dans le cadre d'initiatives collectives ou d'événements communautaires.

    Plusieurs facteurs expliquent cette tendance. Tout d'abord, le sentiment d'appartenance à une communauté joue un rÎle crucial. Lorsque les gens se sentent partie intégrante d'un mouvement plus large, leur motivation à contribuer augmente significativement. Les événements collectifs, qu'il s'agisse de téléthons, de courses caritatives ou de campagnes de crowdfunding, créent un sentiment d'unité et de but commun qui stimule la générosité.

    De plus, l'effet d'entraĂźnement social ne doit pas ĂȘtre sous-estimĂ©. Voir d'autres personnes donner encourage les individus Ă  faire de mĂȘme, crĂ©ant ainsi un cercle vertueux de gĂ©nĂ©rositĂ©. Ce phĂ©nomĂšne, connu sous le nom de "preuve sociale", est particuliĂšrement puissant dans les contextes oĂč les dons sont visibles ou publiquement reconnus.

    Enfin, ces initiatives collectives apportent souvent un Ă©lĂ©ment de plaisir et de satisfaction immĂ©diate aux donateurs. Participer Ă  un Ă©vĂ©nement caritatif peut ĂȘtre une expĂ©rience enrichissante en soi, combinant le don avec un sentiment d'accomplissement personnel et de connexion sociale.

    Dans ce contexte, j'accueille Mathieu Jeanne-Beylot, qui s’occupe de la gestion des bĂ©nĂ©voles en duo avec une autre collĂšgue pour GenĂšve pour le Bien Commun. GenĂšve pour le Bien Commun est une grande soirĂ©e de collecte de dons pour les associations du territoire genevois et qui joue un rĂŽle crucial en orchestrant et en soutenant ces Ă©vĂ©nements annuels, catalysant ainsi la gĂ©nĂ©rositĂ© Ă  une Ă©chelle plus large.

    Avec Mathieu, nous en apprenons plus sur :

    > les coulisses de l'organisation de la Nuit du Bien Commun Ă  GenĂšve;

    > pourquoi les mécÚnes et grands donateurs aiment participer à ce type d'événement;

    > les clés du succÚs de cette soirée;

    > les éléments d'un bon pitch en termes de contenu, mais aussi de posture sur scÚne.

    Pour plus d'informations et pour s'inscrire à la prochaine soirée de GenÚve pour le Bien Commun, qui aura lieu le jeudi 26 septembre à 19h au Bùtiment des Forces Motrices, rendez-vous sur https://geneve.lanuitdubiencommun.com

    Bonne écoute !

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  • * The two last tips of this episode are in English *

    Dans cet épisode estival, je vous propose un condensé des astuces partagées par mes invités autour de différents sujets pertinents pour la collecte de fonds dans le secteur à but non lucratif.

    Découvrez les astuces de :

    > Louis Gaucherand de la Fondation Entreprendre sur comment aborder le changement face à l'émergence de nouveaux modÚles économiques;

    > Alban du Rostu du Fonds du Bien Commun sur comment les organisations Ă  but non lucratif peuvent s'inspirer des entrepreneurs pour ĂȘtre plus convaincants;

    > Emilie Converset de la Fédération Vaudoise de Coopération (FEDEVACO) sur les éléments clés pour développer des projets de bonne qualité;

    > *in English* Laura Hemrika from the Julius Baer Foundation on what to pay attention to with regards to inequalities;

    > *in English* Bridie Layden from the END Fund on how to be convincing.

    Bonne écoute !

  • “La terre n'appartient pas Ă  l'homme, l'homme appartient Ă  la terre” disait le chef Seattle, un chef de la tribu amĂ©rindienne des Susquamish qui vivait sur les Ăźles du dĂ©troit du Puget dans l’Etat de Washington, dans son dĂ©sormais cĂ©lĂšbre discours prononcĂ© en dĂ©cembre 1854 pour dĂ©fendre ses terres.

    Nous sommes la nature, nous faisons partie d’elle. Et pourtant, des dĂ©cennies d’industrialisation, de production intensive, de consommation, nous ont amenĂ© Ă  regarder de haut ce qui constitue pourtant la source mĂȘme de notre vie, de notre existence sur cette planĂšte.

    Comment alors restaurer l’équilibre entre l`homme et la nature? Comment favoriser l’engagement de chacun, y compris des acteurs Ă©conomiques, dans cette quĂȘte de la reconnexion Ă  soi et Ă  notre environnement?

    C’est avec ces questions essentielles en trame de fond, que j’ai le plaisir de recevoir Marina Anselme, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale de la Fondation MSC, pour Ă©changer sur le sujet de l’environnement, et plus particuliĂšrement des ocĂ©ans, mais aussi sur l’engagement d’une grande entreprise, et surtout d’une famille, dans la voie de la responsabilitĂ© et de la philanthropie.

    Avec Marina, nous échangeons sur :

    > les diffĂ©rences et spĂ©cificitĂ©s des fondations d’entreprise et des fondations familiales ;

    > le greenwahsing ou écoblanchiment ;

    > l’importance du corail dans notre ecosystĂšme et pourquoi il faut absolument le protĂ©ger ;

    > comment une organisation à but non lucratif peut se faire connaütre d’une fondation qui n’accepte pas les sollicitations.

    Bonne écoute !

  • En Suisse, les collectivitĂ©s locales, c’est-Ă -dire les cantons et les communes, manifestent un intĂ©rĂȘt fort pour les questions de solidaritĂ© internationale, de dĂ©fense des droits humains et de promotion de la paix. De nombreux cantons et communes ont donnĂ© Ă  cet intĂ©rĂȘt une envergure politique durable en l'inscrivant soit dans leur Constitution soit dans une loi cantonale ou un rĂšglement communal.

    A ce titre, depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ , les acteurs publics se professionnalisent sur le sujet de la coopĂ©ration internationale et c’est ainsi que des fĂ©dĂ©rations cantonales se sont créées afin de mettre en commun des compĂ©tences, de favoriser les Ă©changes, de prendre en charge des projets d’intĂ©rĂȘt commun, d’assurer une veille stratĂ©gique par rapport aux enjeux du secteur ou encore de tirer partie d’effets de synergies.

    Et pour en parler, je pars cette fois dans le Canton de Vaud, Ă  la rencontre d’Emilie Converset, ChargĂ©e des projets Ă  la FĂ©dĂ©ration Vaudoise de CoopĂ©ration.

    Avec Emilie, nous échangeons sur:

    > les spécificités des fédérations de coopération;

    > les critĂšres pour devenir membre et pourquoi savoir se poser les bonnes questions est essentiel; ;

    > la professionnalisation et le renforcement nécessaires des organisations à but non lucratif;

    > les éléments clés pour développer des projets de bonne qualité.

    Bonne écoute !

  • According to the World Health Organization, Neglected tropical diseases (NTDs) are a diverse group of conditions that are mainly prevalent in tropical areas, where they thrive among people living in impoverished communities. They are caused by a variety of pathogens including viruses, bacteria, parasites, fungi and toxins.

    1 in 5 people globally is affected by these diseases, meaning over 1.7 billion people primarily living in Africa and Asia. They flourish mainly in rural areas, in conflict zones and hard-to reach-regions. They thrive in areas where access to clean water and sanitation is scarce – worsened by climate change.

    Some of them are preventable and inexpensive to treat. Yet, they are ‘neglected’ because they are almost absent from the global health agenda. Neglected tropical diseases have very limited resources and are almost ignored by global funding agencies, even when they are responsible for devastating health, social and economic consequences. They perpetuate a cycle of poor educational outcomes and limited professional opportunities. In addition, they are associated with stigma and social exclusion.

    This has to end. And that’s the reason why The END Fund was created in 2012, embodying the African proverb “alone we go faster, but together we go further”.

    The END Fund is a leading philanthropic fund solely dedicated to ending neglected tropical diseases to achieve the 2030 World Health Organization elimination goals.

    To talk about how collective efforts can have a significant impact on a specific topic, such as NTDs, I am happy to interview Bridie Layden, Senior Director - Investor Relations for the END Fund.

    With Bridie, we discuss:

    > What is a pooled fund and how does it work?

    > What are the best successes and the biggest challenges of this collaborative effort to address together one specific topic?

    > How does the END Fund, both as a grant-making organization and a fundraiser, work with its grantees and ensure alignment to deliver impact?

    > How to be convincing when pitching potential donors?

    For more information about the END Fund, click here.

    For more information about the exhibition on NTDs that will be in Geneva in May 2024, click here.

  • Savez-vous combien reprĂ©sente l’investissement Ă  impact au niveau mondial ? Chaque annĂ©e, 1 trilliard de dollars est investi par des fonds d’impact, un montant considĂ©rable.

    En France, d’aprĂšs FranceInvest, dans son Panorama 2023 de la Finance Ă  Impact, le marchĂ© de la finance Ă  impact reprĂ©sente 14,8 milliards d’euros d’actifs et 11,74 milliards de ce capital sont investis dans des organisations Ă  impact, principalement sur le continent europĂ©en. Les acteurs français soutiennent particuliĂšrement les organisations Ă  vocation sociale, avec 65 % des vĂ©hicules dont l’Objectif de DĂ©veloppement Durable principal a une dominance sociale et 19 % une dominance environnementale.

    Vous l’aurez compris, les chiffres autour de l’investissement Ă  impact sont en constante augmentation. Les diffĂ©rentes crises accĂ©lĂšrent largement ce mouvement et font sentir l’urgence, pour tous, de trouver de nouvelles solutions, de nouveaux modes d’action.

    Pour parler de ce sujet, j’accueille dans ce podcast, Alban du Rostu, Directeur GĂ©nĂ©ral du Fonds du Bien Commun. Le Fonds du Bien Commun rassemble les mondes de l’investissement, de l'entreprenariat et de la philanthropie pour crĂ©er et accĂ©lĂ©rer des projets Ă  impact positif.

    Avec Alban, nous échangeons sur:

    > Ce qu'est l'investissement Ă  impact?

    > En quoi un rapprochement entre la philanthropie et l'investissement Ă  impact pourrait ĂȘtre nĂ©cessaire et comment cela peut-il se faire?

    > Comment les porteurs de projets peuvent-ils s'inspirer des entrepreneurs?

    Pour plus d'informations sur le Fonds du Bien Commun, rdv sur leur site Internet.

    Pour visiter les plateformes dont nous parlons dans ce podcast, visitez:

    > Les Bienfaiteurs

    > RGoods

  • Have you ever heard of the Gini index or Gini coefficient ? If you haven’t, the Gini index is a synthetic indicator of the level of inequality for a given variable and population. It varies between 0 (perfect equality) and 1 (extreme inequality). Between 0 and 1, the higher the Gini index, the greater the inequality. Inequalities measured in this way can relate to variables such as income, salaries, standard of living, and so.

    According to the World Bank, for economic inequality, the top five countries are:

    South Africa - 63% Namibia - 59.1% Suriname - 57.9% Zambia - 57.1% Sao Tome and Principe - 56.3%

    My invitee today, the Julius Baer Foundation, decided to focus its work on wealth and education inequalities with interventions in countries with the highest Gini index.

    As they define it, “wealth inequality is the unequal distribution of assets among people and organizations. It encompasses not only the lack of financial resources but also the lack of social capital, which allows an individual to access the networks and opportunities necessary to live a dignified life.”

    Wealth inequality is indeed one of the most significant challenges of modern times. It can lead to unequal societies, social instability, violence, unrest, and further societal problems that affect the world at large.

    To discuss this very complex topic, I am happy to interview Laura Hemrika, Chief Executive Officer of the Julius Baer Foundation.

    With Laura, we talk about:

    the complex approach to inequalities; the impact in terms of synergies created among different stakeholders; the necessity of a power shift in the donor-grantee relationship; what organizations should pay attention to when working on the topic of inequalities whether directly or indirectly via other topics, such as health, gender, housing, etc.

    For more information about the Julius Baer Foundation, please visit its website.

  • Ces derniĂšres annĂ©es, une pandĂ©mie et de nombreuses guerres ont entraĂźnĂ© une hausse spectaculaire du coĂ»t de la vie en Europe, entraĂźnant une crise sanitaire, sociale et Ă©conomique. Si tout cela nous touche individuellement, le secteur Ă  but non lucratif n’a pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©:

    > au niveau européen, le montant des dons des particuliers a diminué de 32 % en 2022 par rapport à 2021,

    > dans de nombreux pays, comme l’Irlande par exemple, prĂšs de la moitiĂ© des organisations caritatives ont constatĂ© une augmentation de la demande pour leurs services, alors que les dons ont diminuĂ© de plus de 30%, crĂ©ant ainsi des conditions plus difficiles en matiĂšre de collecte de fonds.

    MĂȘme si le secteur Ă  but non lucratif s’est montrĂ© agile, rĂ©silient et parfois mĂȘme innovant, la question de leur modĂšle Ă©conomique et de leur professionnalisation se pose. Comment les accompagner au mieux pour les armer face aux nouveaux enjeux sociaux, environnementaux et Ă©conomiques de nos sociĂ©tĂ©s en constante Ă©volution ? Les dirigeants d’ONGs et d’associations n’ont-ils pas tout intĂ©rĂȘt Ă  adopter une posture plus entrepreneuriale ?

    Pour aborder ce sujet complexe, mais aussi parler d'entrepreneuriat en France, j’accueille Louis Gaucherand, ChargĂ© de DĂ©veloppement chez la Fondation Entreprendre.

    La Fondation Entreprendre est une vraie pĂ©pite qui a adoptĂ© une toute nouvelle façon de faire dans le collectif en crĂ©ant des ponts solides entre l’entrepreneuriat, la philanthropie et le milieu associatif.

    Avec Louis, nous abordons des éléments clés pour les associations:

    > la nécessité de soutenir les associations dans leur développement, notamment en finançant aussi les frais administratifs;

    > les leviers qui accompagnent la résilience du secteur associatif;

    > la dynamique relationnelle bailleurs de fonds / porteur de projet;

    > les modÚles économiques émergents du secteur.

    ***

    Pour plus d'informations sur la Fondation Entreprise, rdv sur ⁠https://www.fondation-entreprendre.org⁠.

    Pour consulter le Mapping du mécénat et de ses pratiques, publié par Carenews dont nous parlons dans ce podcast, rdv sur ⁠https://carenews.plezipages.com/mapping-mecenat⁠

  • Le condensĂ© des astuces 2023 partagĂ©es par les invitĂ©s de DONORS | TIPS !

    Dans ce deuxiĂšme et dernier Ă©pisode dĂ©diĂ© aux astuces 2023, on regarde de plus prĂȘt comment convaincre ses donateurs et donatrices, mais aussi comment rester Ă  la page des actualitĂ©s philanthropiques, un aspect essentiel de la cultivation. Mes invitĂ©s rĂ©pondent aux questions suivantes:

    Il y a-t-il des prĂ©requis ou des Ă©lĂ©ments Ă  prendre en compte avant de recruter un Ambassadeur / une Ambassadrice ? Comment parler Ă  ses donateurs et donatrices ? Que peuvent faire les porteurs de projet pour sensibiliser les bailleurs de fonds Ă  leur rĂŽle de catalyseur, de connecteur ? Comment les organisations Ă  but non lucratif peuvent-elles rester informĂ©es de ce qu’il se passe dans le secteur philanthropique ?

    Bonne écoute !

  • Le condensĂ© des astuces 2023 partagĂ©es par les invitĂ©s de DONORS | TIPS !

    Dans ce premier Ă©pisode, on s'intĂ©resse un peu plus Ă  l’aspect projet qui reste un Ă©lĂ©ment essentiel de la collecte de fonds:

    Quels sont les points clĂ©s auxquels les organisations Ă  but non lucratif doivent prĂȘter attention au-delĂ  de leur projet ou de leurs activitĂ©s (en anglais) ? En tant qu'ONG, comment tirer son Ă©pingle du jeu dans un contexte actuel particuliĂšrement volatile ? Quels sont les facteurs de succĂšs d'un projet rĂ©pliquĂ© ? Quels sont les Ă©lĂ©ments essentiels Ă  prendre en compte pour inclure une approche genre aux projets environnementaux ?

    Bonne écoute !

  • D’aprĂšs une analyse de Gender Climate Tracker, l'espace le plus important qui dĂ©termine la politique climatique mondiale est la ConfĂ©rence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la COP. La derniĂšre en date, la COP27, qui a eu lieu en novembre 2022, a mis en Ă©vidence l'absence de progrĂšs en matiĂšre d'Ă©quilibre entre les sexes, puisque les femmes dĂ©lĂ©guĂ©es reprĂ©sentaient 35,6 % seulement de l'ensemble des dĂ©lĂ©guĂ©s nationaux des parties.

    Pourquoi cette inégalité ? Pourquoi est-il essentiel pour les femmes de jouer un rÎle dans les décisions environnementales et en lien avec le changement climatique ?

    Pour parler de ce sujet essentiel, j’accueille Sophie Pouget, DĂ©lĂ©guĂ©e GĂ©nĂ©rale de la Fondation RAJA - DaniĂšle Marcovici.

    Avec un budget global de plus de 15 millions d’euros, la Fondation a pu soutenir plus de 300 associations - et plus de 700 projets - dans une soixantaine pays dans le monde grñce à des programmes autour de:

    la dĂ©fense des droits et la lutte contre les violences faites aux femmes; l’éducation et l’égalitĂ© des chances; l’insertion professionnelle et les droits Ă©conomiques des filles; et l’action des femmes en faveur de l’environnement.

    Et c’est ce dernier point que nous abordons grñce à Sophie, et notamment:

    Comment féminisme et environnement sont-ils liés ? Comment la Fondation change la donne avec son programme "Femmes et Environnement", mais aussi son tout nouveau Fonds Féministe pour le climat ? Qu'est-ce qu'une étude sur "l'agriculture et les femmes", mandatée par la Fondation et qui sera prochainement publiée, nous apprend ? Quels sont les éléments essentiels à prendre en compte pour inclure une approche genre aux projets environnementaux ?

    Pour plus d'informations sur la Fondation RAJA-DaniĂšle Marcovici, visitez:

    Son site Internet Sa page sur le Fonds Féministe pour le climat

    Bonne écoute !

  • Dans ce podcast, j’accueille Aline Freiburghaus, Co-Directrice chez SwissFoundations.

    Créée en 2001 Ă  l’initiative de onze fondations, SwissFoundations regroupe les fondations donatrices suisses d‘utilitĂ© publique et leur donne une voix forte et indĂ©pendante. RĂ©seau actif et vouĂ© Ă  l’innovation, SwissFoundations promeut le partage d’expĂ©riences, la transparence et le professionnalisme dans le secteur suisse des fondations d’utilitĂ© publique.

    Avec Aline, nous allons apprendre Ă  mieux connaĂźtre le secteur philanthropique suisse, grĂące Ă  :

    un panorama des fondations en Suisse, un aperçu des nouvelles tendances, une discussion autour des valeurs qui animent le secteur comme le partage d’expĂ©riences, le professionnalisme et la collaboration.

    Pour plus d'informations:

    Site Internet : https://www.swissfoundations.ch/fr/ Rapport 2023 sur les fondations en Suisse : https://www.swissfoundations.ch/fr/pratique/publikationen/ Symposium des fondations: https://www.swissfoundations.ch/fr/evenements/symposium-des-fondations-suisses-2023-2/
  • Dans ce podcast, j'accueille GrĂ©gory Renand, Responsable de la Z ZĂŒrich Foundation. Gregory dirige le dĂ©veloppement de la fondation d'entreprise du groupe avec une Ă©quipe de 15 experts passionnĂ©s et talentueux. Ensemble, et en Ă©troite collaboration avec des organisations caritatives et les collaborateurs de Zurich dans le monde entier, ils aident les personnes dans le besoin, s'efforçant de crĂ©er un avenir meilleur pour plus de trois millions de personnes vulnĂ©rables chaque annĂ©e.

    Ensemble, nous abordons les sujets suivants:

    Pourquoi est-il important de remettre l'humain, et la valeur ajoutée de chacun, au centre de nos actions ? Qu'est-ce que l'activisme et comment mieux impliquer ses partenaires et collaborateurs ? Quels sont les facteurs de succÚs d'un projet répliqué ?

    Un podcast empreint des valeurs de solidarité et d'engagement.

    Pour plus d'informations sur la Z ZĂŒrich Foundation, rdv sur https://www.zurich.foundation.

  • Une philanthropie plus collaborative, plus inclusive et moins Ă©litiste est-elle possible ? Qu’est-ce que cela implique Ă  la fois pour les philanthropes, mais aussi pour les porteurs de projet ? Comment repenser les collaborations, mais aussi le positionnement de chacun, pour une co-crĂ©ation renforcĂ©e et surtout un impact plus grand ?

    A l’heure oĂč tout le secteur philanthropique est en Ă©bullition - professionnalisation; rĂ©flexions sur les meilleures pratiques; nouvelles tendances comme la philanthropie basĂ©e sur la confiance ou trust-based philanthropy; recherches acadĂ©miques, voir scientifiques, qui se multiplient - ces questions sont essentielles.

    Pour tenter d’y rĂ©pondre, j’accueille Laetitia Gill, Co-Directrice du ⁠CAS/DAS en Philanthropie StratĂ©gique et OpĂ©rationnelle de l’UniversitĂ© de GenĂšve⁠, mais aussi Senior Advisor, Learning and Partnerships pour ⁠Fondations Philanthropiques Canada⁠⁠, le rĂ©seau des fondations donatrices au Canada. Elle est membre du comitĂ© de direction du PhiLab, laboratoire de Philanthropie de l’UniversitĂ© de QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al (UQAM).

    Active depuis 20 ans dans le domaine de la philanthropie et l’innovation sociale, Laetitia a Ă  cƓur de connecter, de fĂ©dĂ©rer les acteurs d'horizons diffĂ©rents afin de crĂ©er ensemble des solutions en faveur d'une sociĂ©tĂ© plus Ă©quitable. Directrice exĂ©cutive du ⁠Centre en Philanthropie⁠ de l'UniversitĂ© de GenĂšve, de sa crĂ©ation en 2017 jusqu'en 2022, elle a dĂ©fini et mis en place la stratĂ©gie de ce centre acadĂ©mique interdisciplinaire unique en Europe. DĂ©sormais basĂ©e Ă  MontrĂ©al, elle accompagne les fondations philanthropiques canadiennes dans leur apprentissage et leurs partenariats pour une philanthropie collaborative et inclusive.

    Nous interrogeons ensemble la philanthropie d'aujourd'hui et explorons :

    Les relations entre philanthropes et porteurs de projet à travers le prisme de la roue du pouvoir et des privilÚges ; Comment contribuer à rééquilibrer les pouvoirs entre le secteur philanthropique, les porteurs de projet et les bénéficiaires; Les changements qui s'opÚrent dans le secteur philanthropique et des exemples concrets de bonnes pratiques; Le business mindset des philanthropes et leur rÎle de catalyseurs, de connecteurs.

    Voici également les liens vers les ressources mentionnées dans ce podcast:

    ⁠La roue du pouvoir et des privilĂšges⁠, Conseil canadien pour les rĂ©fugiĂ©s ⁠Be an Octopus⁠, Fondation Mava ⁠Strategic Partnerships – MAVA’s approach to scaling up conservation impact⁠, Fondation Mava

    Bonne écoute !

  • Créé en 1946 et devenue fondation indĂ©pendante en 1983, la ChaĂźne du Bonheur est aujourd'hui le principal bailleur de fonds privĂ© pour l'aide humanitaire en Suisse. Étroitement liĂ©e Ă  la SSR - SociĂ©tĂ© Suisse de Radiodiffusion et de TĂ©lĂ©vision - elle organise de nombreuses campagnes d'appels Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© en faveur des populations touchĂ©es par des catastrophes naturelles ou des conflits, qui suscitent de formidables Ă©lans de solidaritĂ© dans toute la Suisse.

    Dans ce podcast, j'accueille Miren Bengoa, Directrice de la ChaĂźne du Bonheur.

    Miren dispose d’un parcours professionnel riche et inspirant dans la coopĂ©ration internationale et le secteur Ă  but non lucratif. Elle a travaillé pour la fondation Terre des Hommes, puis au Fond des Nations Unies pour la Population et chez UNICEF en Afrique et en AmĂ©rique Latine. Fortement engagĂ©e pour la participation active des femmes et des filles dans la sociĂ©tĂ©, elle a fondĂ© en 2013 et prĂ©sidĂ© le ComitĂ© national ONU Femmes France. Elle poursuit sa carriĂšre professionnelle en tant que Directrice de la Fondation Chanel Ă  Paris, avant de rejoindre la ChaĂźne du Bonheur en janvier 2022 Ă  GenĂšve, Ă©galement en tant que Directrice.

    Mais Miren n’est pas seulement brillante. Son authenticitĂ©, son esprit d’équipe et ses valeurs ancrĂ©es autour de la collaboration et de la solidaritĂ© la caractĂ©risent tout autant. “On doit rester conscient de ce qui nous rassemble, plutĂŽt que ce qui nous divise” souligne d’ailleurs Miren dans une interview de Migros Magazine.

    Avec elle, nous explorons :

    Les changements majeurs du secteur Ă  but non lucratif et philanthropique ces derniĂšres annĂ©es ; Le fonctionnement trĂšs spĂ©cifique de la ChaĂźne du Bonheur et le rĂŽle clĂ© de fĂ©dĂ©rateur qu'elle joue ; Les lignes directrices importantes Ă  suivre en terme de communication ; Comment une ONG peut tirer son Ă©pingle du jeu dans un contexte trĂšs volatile avec des collectes de fonds extrĂȘmement ciblĂ©es sur certaines causes.

    Vous y trouverez aussi beaucoup d'inspiration autour du partenariat, de la co-création et de la collaboration.




  • Since 1996, the Addax and Oryx Foundation, an independent Swiss non-profit foundation, has been supporting projects run by non-profit organisations, with the aim of helping poor communities in Africa and the Middle East to sustainably rise out of poverty. They focus on four core areas - health, education, community development, and the environment - believing that a holistic approach is essential to sustainable development.

    In this episode, Belinda Hall, Managing Director, tells us more about a recent shift operated by the Addax & Oryx Foundation: the decision to support smaller and local organizations based in Africa or in the Middle East. You will thus learn:

    What are the advantages of working with local organizations in the field? How can donors help building the capacities of smaller organizations? What are the essential elements non-profits should pay attention to when submitting a request?

    Belinda has at heart to share her expertise and support organizations in any way she can, and we all benefit from it!

    For more information about the Addax & Oryx Foundation, visit: ⁠https://addax-oryx-foundation.org⁠

  • OphĂ©lie Le Grand est experte en collecte de dons digitale. Fondatrice de Lokalero, objets connectĂ©s qui facilitent la collecte auprĂšs du grand public, et Directrice Marketing et Communication de GiveXpert, solution pour collecter des dons en lignes, elle nous parle aujourd'hui en tant que donatrice.

    Les petits ruisseaux font les grandes riviĂšres et ce n’est pas peu dire quand on se penche sur les chiffres relatifs Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© des particuliers.

    En Suisse, dans un Rapport sur les dons 2022 en Suisse de Swissfundraising et de la Fondation Zewo:

    80% des ménages effectuent des dons 1 ménage sur 2 a donné plus de 360 CHF Pour un montant total estimé à 2,05 milliards de CHF

    En France, dans le Panorama national des Générosités 2021 de France Générosités:

    4,9 millions de foyers sont donateurs le don moyen est de 560 euros Pour un montant total estimĂ© Ă  5 milliards d’euros

    Dans ce podcast, OphĂ©lie nous partage son parcours de donatrice permettant ainsi de tirer des leçons sur: 

    les choses Ă  faire ou Ă  ne pas faire dans des campagnes auprĂšs du grand public comment convaincre ses donateurs.rices comment s'adresser Ă  eux

    Un échange trÚs riche qui restera marqué par le slogan: "Soyons égoïstes ! Donnons !"

    Pour plus d'informations sur les organisations mentionnées:

    Lokalero GiveXpert L'association RĂ©_crĂ©ation GĂ©nĂ©ration Bien Commun  Lita.co 
  • Pour ce premier podcast de la saison 2 de DONORS | TIPS, j'accueille une invitĂ©e de marque, Dominique Brustlein-Bobst, Philanthrope, Administratrice de sociĂ©tĂ©s et Consultante en projets de communication institutionnelle.

    Reconnaissante envers la Vie qui lui a tant donnĂ©, c’est une Ă©vidence pour Dominique que si elle a tant reçu, c’était pour donner plus loin ! MĂ»e par des racines chrĂ©tiennes, – Ă©largies aujourd’hui Ă  la philosophie bouddhiste et Ă  la « Sagesse du Monde » –, elle est intimement persuadĂ©e que, lorsque la partie la plus humble du TOUT est en souffrance, le TOUT souffre ! De mĂȘme, lorsque la partie la plus infime de ce TOUT est traitĂ©e avec amour, ce mĂȘme TOUT est en voie de guĂ©rison!

    À la lumiĂšre de ces valeurs, Dominique s’engage donc auprĂšs de nombreuses causes depuis le milieu des annĂ©es 1990.

    Dans ce podcast, Dominique va justement nous parler de son engagement et de ses rĂŽles d’Ambassadrice. GrĂące Ă  son expĂ©rience, nous allons dĂ©couvrir comment un Ambassadeur ou une Ambassadrice peut ĂȘtre un vĂ©ritable atout pour une organisation Ă  but non lucratif. 

    Vous apprendrez:

    Ce qui anime un philanthrope à s'engager auprÚs de certaines causes; En quoi consiste le rÎle d'Ambassadeur.rice et quelle est sa valeur ajoutée pour une organisation à but non lucratif; Quels sont les éléments à prendre en compte avant de se lancer dans cette belle aventure humaine; Comment identifier un Ambassadeur.rice pour son organisation.

    Dominique partage de nombreuses astuces avec beaucoup de présence, de passion et d'humanité.

    Pour plus d'informations sur Dominique Brustlein-Bobst: https://www.dominique-brustlein-bobst.ch

  • Dans cet Ă©pisode un peu particulier, je vous propose un condensĂ© de toutes les astuces partagĂ©es par les bailleurs de fonds que j'ai eu le grand plaisir d'interviewer cette annĂ©e: 

    Comment approcher une fondation d'entreprise ? En anglais, What are the prerequisites to request skill-based sponsorship ? Qu'est-il important de prendre en compte quand on crée un programme santé ? Comment construire une relation de qualité avec un mécÚne? Comment avoir plus d'interactions avec le milieu philanthropique ? Comment créer une envie plutÎt que demander de l'argent ?

    Bonne écoute !