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  • Le fisc suit décidément de près les comptes de McDonald's. Voilà deux ans, en effet, la chaîne de restauration rapide, convaincue de fraude fiscale, s'était déjà vu infliger une amende record de plus d'un milliard d'euros.

     

    La somme se composait d'une amende de plus de 500 millions d'euros et d'une régularisation d'impôt de plus de 730 millions d'euros. La société avait pu ainsi échapper aux poursuites. En signant une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP), certaines entreprises, comme McDonald's, évitent le recours à la justice en acceptant de payer une amende.

     

    Cette fois-ci, l'administration a décidé de vérifier la comptabilité de l'entreprise. McDonald's parle d'un "contrôle de routine", qui porte sur les années 2021 et 2022.

     

    La société, qui a fourni au fisc les documents comptables demandés, a fait part de son souci de transparence et de sa volonté de coopérer avec l'administration. Celle-ci, cependant, n'a pas indiqué sur quoi porteraient ses investigations.

     

     

    Une entreprise décidée à coopérer avec le fisc

     

     

    L'entreprise multiplie en effet les manifestations de sa bonne volonté. Ainsi, elle réaffirme son intention de respecter la réglementation fiscale des pays où ses restaurants sont implantés.

     

    À cet égard, McDonald's souligne l'importance de sa contribution. Avec 200 millions d'euros payés au fisc, au titre de l'impôt sur les sociétés, elle est en effet l'une des entreprises payant le montant de taxes le plus élevé.

     

    Le souhait de l'entreprise de collaborer avec l'administration s'étend également à la fixation de la redevance due par l'antenne française de McDonald's au siège européen de la firme, situé à Londres.

     

    Cette redevance est la contrepartie du loyer et de la redevance versés à McDonald's France par les franchisés installés en France. Rappelons en effet que l'entreprise est largement organisée sur le modèle de la franchise.

     

    Or, le fisc avait trouvé trop élevé le montant de la redevance versé à Londres. Pour l'administration française, elle réduisait, dans des proportions trop importantes, les bénéfices réalisés par les restaurants français de la firme. Ce qui, par contrecoup, en limitait les possibilités d'imposition.


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  • À la recherche d'économies devant lui permettre de réduire le déficit public, le gouvernement envisage de reporter à juillet 2025 la revalorisation des retraites. Ce gel des pensions a provoqué l'inquiétude des retraités aux revenus modestes.

     

    D'après les chiffres du Conseil d'orientation des retraites (COR), le montant moyen de la pension de retraite, en France, est de 1 581 euros. Ce chiffre concerne les retraités de droit direct, et n'inclut donc pas les pensions de réversion.

     

    La mesure devrait avoir moins d'impact sur les retraités plus fortunés. Mais qui sont ces heureux élus ?

     

    Des retraites beaucoup plus élevées

     

    Certains ont fait carrière dans la fonction publique. En effet, le montant moyen de la pension des fonctionnaires civils était de 2 280 euros en 2021. De même, l'affiliation à des régimes spéciaux, comme ceux de la SNCF ou de la Banque de France, permettait d'obtenir, la même année, une pension moyenne de 2 550 euros.

     

    Elle représente trois fois plus que ce que touche un exploitant agricole à la retraite. Et il faut noter que les hommes touchent, en moyenne, des pensions supérieures aux femmes. Ainsi, ceux affiliés aux régimes spéciaux percevaient, en 2021, une pension moyenne de 2 700 euros.

     

    Certaines retraites, cependant, sont encore bien plus élevées. Mais les personnes qui les touchent représentent une petite minorité parmi les retraités. En effet, seulement 0,9 % des retraités perçoivent une pension de 3 000 euros par mois.

     

    Ils sont encore moins nombreux, 0,4 %, à toucher une pension de 3 500 euros. Quant aux retraités profitant d'une retraite de 4 000 euros par mois, ils ne sont que 0,2 %.

     

    Certains retraités, cependant, ont droit à des sommes encore plus importantes. Un journal économique faisait ainsi état de la pension de plus de 7 400 euros que touchait un chef d'entreprise en 2022.

     

    Au titre des curiosités, il est à noter que le Président de la République, quel que soit son âge, touche une pension à vie d'environ 6 000 euros par mois. Emmanuel Macron a d'ailleurs fait savoir qu'il y renonçait.


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  • Les jeunes Portugais émigrent souvent vers l'étranger, où les opportunités d'emploi et les perspectives d'avenir leur semblent plus prometteuses. Ainsi, plus de 40 000 Portugais de 15 à 39 ans quitteraient chaque année leur pays. Un mouvement encore plus net parmi les diplômés.

     

    Aujourd'hui, près d'un quart de ces jeunes Portugais ont élu domicile à l'étranger. Soucieux de limiter cet exode des cerveaux, le gouvernement vient de présenter une nouvelle mesure, incluse dans le projet de budget pour 2025.

     

    Un avantage fiscal pour les jeunes Portugais

     

    Pour convaincre ses jeunes compatriotes de ne pas s'exiler, le ministre des Finances a choisi d'actionner le levier de la fiscalité.

     

    En effet, les jeunes Portugais gagnant moins de 28 000 euros par an pourront profiter d'une exonération fiscale partielle et progressive. Elle sera plus notable au début, devenant moins intéressante avec le temps.

     

    De fait, jusqu'à 35 ans, les contribuables ne paieront pas du tout d'impôt durant la première année de leur activité professionnelle. Durant les quatre années suivantes, ils s'acquitteront d'un quart de l'impôt.

     

    Une proportion qui monte à la moitié entre la cinquième et la neuvième année, et aux trois quarts la dixième et dernière année. Le gouvernement pense que cet allègement fiscal est de nature à retenir les jeunes Portugais dans leur pays.

     

    Cet avantage fiscal, réservé aux jeunes, existait déjà, mais il ne durait que cinq ans. Le ministre des Finances a donc décidé d'en doubler la durée, pour le rendre encore plus attractif.

     

    Cette mesure pourrait s'appliquer à plus de 400 000 jeunes et coûter 500 millions d'euros à l'État. Il s'agit d'ailleurs d'un compromis, cet allègement fiscal ayant été adopté au terme d'âpres négociations entre le gouvernement et une partie de l'opposition.

     

    En effet, celle-ci a revu la copie du ministre, qui, dans un premier temps, voulait faire profiter d'une exonération fiscale de 85 % tous les Portugais de moins de 35 ans gagnant jusqu'à 81 199 euros. L'opposition a donc insisté pour en réserver le bénéfice aux jeunes moins fortunés et pour introduire une progressivité dans le calcul de cette exemption fiscale.


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  • Les arrêts maladie sont en augmentation. En 2022, dernière année pour laquelle on dispose de chiffres, 42 % des salariés se sont vu prescrire un arrêt maladie, contre 38 % l'année précédente. Toujours en 2022, l'Assurance maladie a déboursé 15 milliards d'euros pour ces arrêts maladie.

     

    Cette progression des arrêts maladie conduit d'ailleurs le gouvernement à envisager une augmentation des jours de carence dans le secteur public. Ils passeraient de un à trois, comme dans le privé, ce qui permettrait de limiter les dépenses de la Sécurité sociale.

     

     

    Les agents du secteur public plus souvent absents

     

     

    On peut se demander si ce sont les fonctionnaires ou les salariés du privé qui sont le plus souvent absents. Il semble que les agents du secteur public prennent davantage d'arrêts maladie.

     

    En 2022, si l'on en croit les chiffres de l'Inspection des finances, les fonctionnaires se sont absentés 14,5 jours dans l'année, contre seulement 11,7 jours pour les salariés du secteur privé.

     

    Par ailleurs, ces chiffres moyens recouvrent certaines disparités. Ainsi, toujours en 2022, les agents de la fonction publique hospitalière se sont arrêtés 18 jours par an, contre 17 jours pour ceux des collectivités territoriales.

     

    On constate d'ailleurs une forte envolée des arrêts maladie dans les hôpitaux. De fait, en 2022, les jours d'absence y ont augmenté de 74 % par rapport à 2019. La progression est de 53 %, sur la même période, pour les agents des collectivités territoriales.

     

    Alors que de nombreux parents se plaignent de l'absentéisme supposé des enseignants, les chiffres montrent qu'ils sont plus présents que d'autres. En 2022, ils ne s'absentaient que 5,5 jours par an, même si le chiffre a bondi à 11,7 jours en 2022, rejoignant ainsi les salariés du privé.

     

    Les absences plus nombreuses constatées dans le secteur public pourraient s'expliquer en partie par un âge moyen plus élevé. En effet, les agents du public ont 44 ans en moyenne, contre 41 ans dans le secteur privé. On peut donc penser que les premiers sont plus susceptibles de tomber malades que les seconds.


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  • La trêve hivernale, mise en place en 1954, suite au célèbre appel de l'abbé Pierre, va en principe du 1er novembre au 31 mars inclus de l'année suivante. Une expulsion ne peut pas avoir lieu durant cette période. Ce qui ne signifie pas qu'elle est annulée, mais seulement reportée à la fin de la trêve hivernale.

     

    Il existe cependant des exceptions à cette règle. Certaines tiennent à la personne concernée. Ainsi, la justice peut décider, même durant cette période, l'expulsion d'un conjoint qui, en vertu du prononcé d'une ordonnance de non-conciliation, n'est pas autorisé à rester dans le domicile conjugal. La même règle s'applique à un conjoint violent, dont le juge aura ordonné l'expulsion.

     

    De même, un squatteur peut être expulsé pendant la trêve hivernale. Cette expulsion vient sanctionner son intrusion illégale dans les lieux. Enfin, un locataire dont le relogement est assuré peut être expulsé durant cette période, pour peu que le nouveau logement réponde à ses besoins. Là encore, cependant, une décision de justice est nécessaire.

     

    ...Ou au type de logement

     

    Certaines exceptions concernent plutôt le type de logement. Ainsi, une personne voulant demeurer dans un immeuble menacé de péril peut être expulsée, et ce même durant la trêve hivernale. En effet, les autorités ne peuvent la laisser sciemment courir un danger.

     

    C'est le seul cas où, compte tenu de l'urgence de la situation, une expulsion peut avoir lieu sans que la justice intervienne. Une solution de relogement, ou d'hébergement, doit cependant être prévue.

     

    Par ailleurs, l'occupant d'un logement étudiant peut en être expulsé, même durant cette période, s'il cesse de remplir les conditions lui donnant droit à ce logement. Ce sera le cas, par exemple, s'il perd son statut d'étudiant. Cependant, l'expulsion ne peut avoir lieu que si le tribunal administratif en a décidé ainsi.

     

    La suspension des expulsions, durant la trêve hivernale, n'est pas la seule mesure destinée à protéger des locataires en difficulté. En effet, les coupures d'électricité et de gaz sont également interdites durant cette période, même si les fournisseurs d'énergie peuvent réduire la puissance de distribution.


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  • La Grèce est, par tradition, l'une des destinations les plus prisées des touristes. En 2024, le pays continue de séduire de très nombreux visiteurs. En août, il a attiré, par rapport à l'été précédent, 6,6 % de touristes supplémentaires. Le chiffre passe même à près de 10 % sur la période allant de janvier à août 2024.

     

    Cette affluence est d'ailleurs telle que, pour la réduire, le gouvernement a prévu d'augmenter fortement le prix d'entrée de certains sites. Le billet pour l'Acropole devrait ainsi passer de 10 euros, au début 2024, à 30 euros en 2025. Une mesure destinée à réduire la pression du surtourisme.

     

    ....Insuffisant pour assurer la prospérité du secteur

     

    Même si la Grèce reste une destination très appréciée, le bilan touristique est pourtant mitigé. En effet, si les touristes demeurent très nombreux, les revenus du secteur tendent à baisser.

     

    En août 2024, le tourisme a rapporté 1,8 % de moins qu'à la même période de l'année précédente. Sur les 8 premiers mois de l'année 2024, les revenus du secteur ont même fléchi de 3,2 % par rapport à 2023.

     

    De fait, les touristes séjournent moins longtemps dans le pays et y dépensent moins d'argent. C'est notamment le cas des visiteurs venant du Nord de l'Europe, qui représentent la majorité des touristes.

     

    Les étés caniculaires et les feux de forêt que la Grèce a connus au cours des deux étés précédents les découragent sans doute de prolonger leur séjour sur place ou même de passer leurs vacances en Grèce.

     

    D'autres observateurs incriminent la médiocrité de certaines infrastructures, comme les aéroports ou la gestion des déchets. Ils constatent également que, si le secteur touristique progresse toujours, sa croissance est moins forte que dans d'autres pays méditerranéens et balkaniques.

     

    Pour donner un nouvel élan au secteur, ils préconisent une diversification de l'offre touristique. Ils conseillent notamment de développer l'attractivité de sites éloignés des côtes et de favoriser les séjours hors saison. Ce qui permettrait de trouver des alternatives à l'habituel label "soleil et mer" qui a fait, jusque ici, la réputation de la Grèce.

     


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  • Dans certains pays, des villes toujours plus nombreuses s'en prennent à la location saisonnière, qui passe souvent par des plateformes comme Airbnb. Elle est notamment accusée de faire augmenter le prix des loyers et de raréfier l'offre de logements loués sur le long terme.

     

    Cette pratique chasserait les habitants du centre-ville et accentuerait la crise du logement. Le gouvernement comme les députés annoncent donc leur intention de remédier à ces inconvénients.

     

    De nouvelles mesures sont proposées, tant dans le projet de loi de finances pour 2025 que dans les propositions de la commission des finances de l'Assemblée Nationale.

     

    La possible suppression d'un avantage fiscal

     

    La première disposition concerne les Loueurs en meublé non professionnels (LMNP). Ils disposaient jusque là d'un avantage fiscal. En effet, la perte de valeur de leur bien n'était pas intégrée dans la plus-value qu'ils pouvaient réaliser en cas de vente du logement. Ce qui leur permettait de payer moins d'impôts.

     

    Le projet de loi de finances propose de supprimer cet avantage fiscal. À l'Assemblée, où l'examen du projet de loi a commencé le 21 octobre, certains députés proposent d'appliquer cette mesure à la seule location saisonnière.

     

    D'après eux, en effet, une telle mesure, appliquée à tous les loueurs de meublés, tendrait à décourager les investisseurs, peu désireux de payer davantage d'impôts. Par ailleurs, elle pénaliserait certains locataires, comme les étudiants, qui ont souvent recours à la location meublée.

     

    Une augmentation de la TVA ?

     

    Si l'amendement proposé par la commission des finances de l'Assemblée était adopté, les loueurs de meublés touristiques, du type Airbnb, devraient également facturer la TVA à leurs clients, comme le font déjà les hôtels.

     

    Actuellement, les seuls loueurs de meublés devant facturer cette taxe sont ceux proposant trois des prestations suivantes : le petit-déjeuner, la fourniture de linge, la réception de la clientèle ou l'entretien régulier du logement.

     

    Les meublés répondant à ces critères sont très rares. Si elle était adoptée, cette mesure tendrait donc à renchérir le prix des locations saisonnières. Pour les auteurs de l'amendement, elle établirait une concurrence plus loyale entre les logements Airbnb et les hôtels.


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  •  Au fil des années, le Doliprane est devenu le médicament le plus utilisé par les Français. Depuis 60 ans, ce remède à base de paracétamol soulage douleurs et fièvre. Il fait donc un peu partie du patrimoine national.

     

    Or, le laboratoire qui le fabrique, Sanofi, a annoncé son intention de le céder à un fonds d'investissement américain. Plus précisément, il compte lui vendre 50 % d'Opella, la filiale qui produit le Doliprane.

     

    On se doute qu'une telle annonce a suscité une certaine émotion en France. Le gouvernement se devait de réagir à la perte annoncée de ce fleuron de l'industrie pharmaceutique française.

     

    L'État entre au capital d'Opella

     

    Pour couper court à d'éventuelles polémiques, Antoine Armand, le nouveau ministre de l'Économie, s'est empressé d'annoncer la participation de l'État au capital d'Opella. Il devient donc un actionnaire de cette filiale de Sanofi, en s'emparant d'environ 2 % du capital.

     

    Si, en tant qu'actionnaire minoritaire, il ne sera pas à même de décider de la stratégie du groupe, il pourra du moins en orienter les décisions. C'est du moins ce qu'il espère. Cette prise de participation se fera par le biais de la banque publique d'investissement Bpifrance.

     

    Les pouvoirs publics ne donnent pas de précisions sur le coût de cette opération. Elle leur paraît de toute façon nécessaire, à la fois pour préserver l'emploi dans ce secteur et pour assurer la continuité de l'approvisionnement.

     

    Le gouvernement aurait également posé des conditions, qui auraient été acceptées, concernant l'emploi et l'investissement. Il aurait aussi reçu l'assurance, de la part de Sanofi, que la production du médicament se ferait toujours en France.

     

    Le ministre espère ainsi rassurer les syndicats et les salariés du site de Lisieux, qui emploie 250 personnes. Le message s'adresse aussi à tous ceux qui voient cette vente comme le signe supplémentaire d'une certaine perte de "souveraineté sanitaire".

     

    Nombre d'observateurs et d'acteurs de la vie économique se montrent cependant sceptiques sur la capacité de l'État, avec une participation aussi faible au capital, à vraiment influer sur la politique de la filiale de Sanofi.

     


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  • Le permis de conduire au format "papier rose", actuellement détenu par près de 30 millions de Français, va définitivement disparaître en 2033. Pour éviter l'engorgement des services administratifs, comme celui observé après la période Covid où les délais d'attente atteignaient parfois six mois, il est conseillé d'anticiper son remplacement.

     

    Le nouveau format, de la taille d'une carte bancaire, présente plusieurs avantages. Plus pratique à transporter, il offre également une meilleure sécurité grâce à des éléments uniquement visibles aux ultraviolets, ce qui complique sa falsification. Cette version plastifiée est aussi plus résistante que l'ancien format papier, qui avait tendance à se dégrader avec le temps et l'humidité, risquant d'être refusé par les forces de l'ordre ou les loueurs de véhicules.

     

    Le remplacement s'effectue exclusivement en ligne et gratuitement, sans nécessité de timbre fiscal. Pour les personnes peu à l'aise avec internet, une assistance est proposée dans les points France services. Contrairement à l'ancien permis rose qui était valable à vie, le nouveau format devra être renouvelé tous les quinze ans, sans frais ni examen, permettant ainsi une mise à jour régulière des informations personnelles comme la photo et l'adresse.

    A propos de conduite, et donc de radars malheureusement, saviez-vous qu’un tiers des amendes sert à rembourser la dette française

    Les amendes routières représentent une source de revenus de plus en plus importante pour l'État français. L'année 2023 a marqué un record historique avec des recettes totales de 2,076 milliards d'euros, dépassant largement le précédent record de 2017 qui s'élevait à 1,978 milliard d'euros, et les 1,874 milliard d'euros perçus en 2022.

    Les radars automatiques ont généré à eux seuls 965 millions d'euros, soit 46,5% de ces recettes. La répartition de ces sommes suit des règles précises : une partie finance l'entretien et le déploiement des radars, une autre est allouée à la sécurité routière, et les collectivités territoriales en reçoivent également une part.

    Cependant, l'État prélève une portion croissante de ces recettes pour contribuer au désendettement du pays. En 2023, ce prélèvement a atteint 690 millions d'euros, contre 614 millions en 2022, alors qu'il oscillait entre 400 et 500 millions d'euros les six années précédentes. Désormais, environ un tiers des recettes des amendes routières est directement utilisé pour réduire la dette nationale, montrant une tendance claire de l'État à puiser davantage dans cette source de revenus.


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  • Chaque semaine, ou presque, de nouvelles techniques de vol ou d'escroquerie sont révélées par les médias. L'une des plus récentes nous vient d'Espagne. Ce "vol à la récolte", comme on l'a baptisée, est notamment répandue en Catalogne.

    Elle ne consiste pas à voler des épis de blé dans les champs, mais à dérober leurs effets personnels aux automobilistes. Les escrocs ciblent les consommateurs qui sortent d'un supermarché en poussant devant eux un caddie plein de victuailles.

    Ils les suivent sur le parking jusqu'à leur voiture. Là, ils attendent, avant de l'aborder, que la personne commence à ranger ses courses dans son coffre. Ils s'approchent alors de la voiture et prétendent qu'elle a laissé tomber ses clefs, son téléphone portable ou son portefeuille. L'un des aigrefins prétend l'aider et retient son attention.

    Le temps qu'elle vérifie l'absence de ces objets, un autre malfrat a déjà ouvert la porte avant du véhicule, qu'il sait ouverte, et prend tout ce qu'il trouve sur les sièges et dans la boîte à gants. Quand le consommateur se rend compte de ce qui se passe, les escrocs sont déjà partis.

    Les immenses parkings des plus grands supermarchés, comme celui de La Jonquera, non loin de la frontière française, servent souvent de cadres à ce nouveau type d'arnaque.

    Il est très possible, sinon même probable, qu'une telle escroquerie finisse par se répandre en France. De fait, les deux pays sont frontaliers. Certains Français, en vacances ou habitant près de la frontière, ont déjà été victimes du "vol à la récolte".

    Les brigades mobiles de la police catalane n'ont pas manqué d'avertir les clients de l'existence de cette escroquerie. Ils l'ont notamment fait au moyen d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Dans ce domaine, en effet, l'information des consommateurs est la meilleure parade.

    Une fois mis au courant, les clients n'ont plus qu'à redoubler de vigilance. Si quelqu'un qu'ils ne connaissent pas s'approche d'eux pendant qu'ils déchargent leurs courses, ils doivent rester sur leurs gardes et ne pas se laisser distraire.

     


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  • La dette de la France atteint un montant préoccupant. En 2024, elle devrait encore augmenter de plus de 52 milliards, pour s'établir à près de 3 160 milliards d'euros, soit une augmentation de plus de 58 milliards d'euros par rapport à l'année précédente.

     

    Cette somme représente plus de 110 % du PIB. Par ailleurs, la France devant emprunter davantage en 2024, 285 milliards d'euros, contre 270 milliards en 2023, le remboursement de la dette publique pourrait devenir, d'ici 2027, le premier poste de dépenses dans le budget de l'État.

     

    La prépondérance des prêteurs étrangers

     

    Il est légitime de se demander qui détient cette dette. Contrairement à d'autres pays, où les obligations et les bons du Trésor émis par l'État sont surtout entre les mains de nationaux, plus de la moitié de ces titres, en France, sont détenus par des investisseurs étrangers. Parmi ces créanciers, on peut citer des fonds de pension et des banques, dont la Banque centrale européenne (BCE), qui détient près d'un quart de la dette française.

     

    D'après les chiffres de la Banque de France, ces derniers en possèderaient plus de 51 % . Il faut noter que plus des deux tiers de ces prêteurs sont des Européens.

     

    Le chiffre peut sembler élevé, surtout si on le compare à la situation du début des années 2000, où seulement 28,7 % des obligations émises étaient aux mains d'investisseurs étrangers. Mais il est en net recul par rapport au début des années 2010, où les prêteurs étrangers ont détenu jusqu'à 70 % de la dette française.

     

    Dans ce domaine, la France occupe une situation moyenne parmi les pays de l'OCDE. Elle se place en effet à la 5e place en termes de détention de la dette par des non-résidents. Elle est largement derrière la Finlande, dont 60 % de la dette est détenue par des prêteurs étrangers, mais se situe au même niveau, ou à peu près, que l'Allemagne, l'Irlande ou le Danemark.

     

    Malgré ces chiffres alarmants, les obligations françaises trouvent encore preneurs, ce qui prouve que les investisseurs étrangers ont toujours confiance dans l'économie de notre pays.


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  • Les sommes dues au titre de l'impôt sur le revenu pèsent lourd dans le budget de certains contribuables. En revanche, d'autres n'ont rien à payer au fisc. Mais à partir de quel montant sont-ils déclarés non imposables ?

     

    Il est calculé en fonction du barème. Cet élément de calcul est progressif. Il se compose de tranches de revenus, dont chacune correspond à un taux d'imposition. Ainsi, les contribuables rattachés à la tranche 1 ne paient pas d'impôt, alors que ceux relevant de la tranche 5 sont imposés à hauteur de 45 % de leur revenu.

     

    Le montant à payer ne dépend pas seulement des revenus, mais aussi de la situation personnelle et de la composition du foyer.

     

    Les seuils à ne pas dépasser

     

    Le barème progressif de l'impôt sur le revenu est déterminé par le projet de loi de finances initiale (LFI), transmis au Parlement par le gouvernement. De fait, ce barème est modifié chaque année, pour tenir compte de l'évolution des prix.

     

    Compte tenu des prévisions d'inflation, le barème pour 2025 doit être revalorisé de 2 %. Ainsi, le seuil de revenus à ne pas dépasser, dans la première tranche du barème, qui concerne les personnes non imposables, passe à 11 520 euros, contre 11 294 euros en 2024.

     

    Rappelons que les revenus pris en compte, pour déterminer le montant de l'impôt pour 2025, sont ceux de 2024.

     

    Mais ce seuil de 11 520 euros peut être trompeur. En effet, d'après la loi de finances de 2024, une personne seule et sans enfants est exonérée d'impôt jusqu'à hauteur de 16 762 euros de revenus nets annuels. Une somme obtenue après avoir retranché un abattement de 10 % pour frais professionnels.

     

    Autrement dit, une personne seule, et sans enfants, déclarant jusqu'à 18 624 euros en 2023 n'avait aucun impôt à payer. Si l'on tient compte de la revalorisation de 2 %, ce même contribuable sera exempté d'impôt, en 2025, s'il n'a pas déclare plus de 18 996 euros en 2024.

     

    Enfin, une personne devant moins de 61 euros d'impôt ne devra rien au fisc non plus.


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  • Depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, l'État hébreu doit se défendre contre des menaces venues du Hezbollah libanais et de l'Iran. Jugé pourtant très efficace, le système de défense antiaérienne d'Israël, baptisé le "dôme de fer", a pourtant montré quelques défaillances.

     

    En effet, les missiles lancés par l'Iran, le 1er octobre dernier, et les roquettes récemment tirées par le Hezbollah, ont été moins facilement arrêtées. Cette dernière attaque aurait même fait des victimes dans la population israélienne.

     

    Une aide américaine bienvenue

     

    Cette moindre efficacité du dôme de fer a incité les Américains à renforcer le système de défense israélien. En effet, les États-Unis ont décidé d'installer en Israël une batterie de défense anti-missiles baptisée THAAD.

     

    Cette décision montre à quel point l'alliance traditionnelle entre les deux pays est plus solide que jamais. Ce système de défense antiaérienne, qui sera manœuvré par des militaires américains, se compose de 6 à 9 lanceurs, pouvant propulser entre 48 et 72 missiles d'interception. Le dispositif est capable d'intercepter des missiles dont la portée est de moins de 1 000 kilomètres.

     

    Mais il peut aussi arrêter les missiles pouvant atteindre un objectif situé entre 3 000 et 5 000 kilomètres. Or, l'Iran utilise précisément de tels missiles, de portée intermédiaire. Ce bouclier semble donc bien adapté au type de menace contre laquelle Israël devra sans doute se garder dans un proche avenir. D'autant que cette batterie est également capable de connaître la vitesse des missiles lancés, ce qui lui permet d'ajuster la riposte.

     

    Le système THAAD sera d'autant plus efficace qu'il est conçu pour détruire des missiles volant à haute altitude. Les ogives tirées par la batterie grimpent jusqu'à 150 kilomètres, ce qui leur permet d'anéantir les missiles évoluant dans la haute atmosphère. Une aubaine pour Israël, car le dôme de fer intercepte surtout les missiles évoluant à faible altitude.

     

    Ce n'est pas la première fois qu'un tel dispositif est déployé sur le sol israélien. Mais cette nouvelle batterie viendra compléter, de manière plus efficace, un système de défense qui a montré certaines lacunes.


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  • Oui, et l’Allemagne le fait ! Dans ce pays, les propriétaires de sont soumis à une taxe spécifique appelée Hundesteuer. Cette taxe existe depuis le début du XXe siècle et vise à réguler la population canine tout en contribuant aux finances publiques pour gérer les infrastructures liées aux animaux, comme les parcs pour chiens ou les services de nettoyage. Voici un article détaillant cette taxe.

     

    La Taxe Canine en Allemagne : Une Tradition Fiscalisée

     

    En Allemagne, être propriétaire d’un chien ne se limite pas à fournir nourriture, soins et affection. Les propriétaires de chiens sont également soumis à une taxe annuelle appelée Hundesteuer (taxe canine). Cette taxe, en vigueur depuis 1910, varie selon les villes et les Länder (États fédéraux) et a pour but de limiter le nombre de chiens, ainsi que de financer les services publics destinés à la gestion des animaux domestiques.

     

    Montant de la taxe

     

    Le montant de la Hundesteuer dépend de plusieurs facteurs, notamment la municipalité et le nombre de chiens possédés. Par exemple, à Berlin, un propriétaire doit payer environ 120 euros par an pour un chien. Si la personne possède un deuxième chien, cette somme peut monter à 180 euros par an. Les chiffres peuvent être encore plus élevés dans certaines grandes villes. À Munich, la taxe pour un chien est de 100 euros par an, tandis que pour un deuxième chien, elle passe à 200 euros. La ville de Hambourg, quant à elle, impose une taxe de 90 euros pour un premier chien et 150 euros pour chaque chien supplémentaire.

     

    Exemptions et réductions

     

    Certaines catégories de chiens sont exemptées ou bénéficient de réductions. Par exemple, les chiens d'assistance, tels que les chiens-guides pour les personnes aveugles, ainsi que les chiens utilisés par les forces de l'ordre, ne sont pas soumis à cette taxe. De plus, dans certaines régions, des réductions sont accordées pour les chiens adoptés dans les refuges afin d’encourager les adoptions et de réduire le nombre d'animaux abandonnés.

     

    Objectifs et critiques

     

    L’objectif principal de la Hundesteuer est de contrôler la population canine en incitant les citoyens à bien réfléchir avant de prendre la responsabilité de posséder un animal. Les revenus générés par cette taxe sont utilisés pour financer des infrastructures spécifiques, comme des parcs pour chiens, des sacs de déjection canine mis à disposition dans les rues, et les services de nettoyage.

     

    Toutefois, cette taxe est également critiquée. De nombreux propriétaires estiment qu’elle constitue une charge financière disproportionnée, surtout pour les personnes à revenu modeste. Certains considèrent également qu’elle n’a qu’un impact limité sur la gestion de la population canine, étant donné que des chiens non déclarés échappent à cette taxe.

     

    En conclusion

     

    La taxe canine en Allemagne est un exemple unique de régulation par la fiscalité dans un pays où les chiens occupent une place importante dans la vie quotidienne. Bien que critiquée par certains, elle permet aux municipalités de mieux gérer la cohabitation entre humains et animaux dans les espaces publics, tout en générant des revenus pour améliorer les infrastructures. Les propriétaires de chiens doivent donc non seulement se préparer aux responsabilités habituelles d’un animal de compagnie, mais également prévoir cette dépense supplémentaire dans leur budget annuel.


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  • Il est possible, depuis le 2 octobre, de réserver son billet de train pour Noël. Dans l'ensemble, les voyageurs doivent s'attendre à le payer plus cher. Surtout s'ils s'y prennent au dernier moment.

     

    En effet, selon les principes du "yield management (ou "tarifs dynamiques" en français), les prix augmentent avec la demande. Plus les trains se remplissent, plus vous payez cher. Pour profiter d'un tarif avantageux, il vaut donc mieux acheter son billet à l'avance, alors que les trains sont encore à moitié vides.

     

    Il s'agit d'une application classique de la loi de l'offre et de la demande, que la SNCF préfère voir comme une manière d'"optimiser le remplissage des trains".

     

    Une augmentation des tarifs en 2024

     

    Si prendre le train pour Noël coûtera plus cher en 2024 que l'année précédente, c'est encore pour une autre raison. De fait, le prix des billets TGV a augmenté de 2,6 % au début de l'année.

     

    Pour la SNCF, il s'agissait de s'aligner sur la hausse des prix liée à l'inflation. Mais cette hausse succédant à une augmentation de 5 % en 2023, les usagers commencent à trouver la note un peu lourde.

     

    D'autant que, si l'on en croit l'Autorité de régulation des transports, les tarifs des TGV auraient plutôt progressé de 7 % depuis le début de l'année. Quant aux passagers souhaitant se reporter sur les trains moins chers, ils ne sont pas mieux lotis. D'après le même organisme, en effet, le prix des Ouigo aurait augmenté, en moyenne, de 10 % pendant la même période.

     

    Par ailleurs, les passagers ont parfois du mal à comprendre des grilles tarifaires assez confuses. Depuis longtemps, des associations critiquent un certain manque de transparence à cet égard.

     

    Quoi qu'il en soit, la SNCF exclut de nouvelles augmentations d'ici à la fin de l'année. De quoi mettre un peu de baume au cœur de passagers, qui, malgré tout, restent fidèles, dans leur ensemble, à ce mode de transport. En effet, quelque 122 millions de personnes ont pris le train en 2023.


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  • Les Français connaissent bien ce dispositif, qui module le prix de l'électricité en fonction du moment où elle est consommée. Ainsi préfèrent-ils faire tourner la machine à laver durant les heures creuses, qui vont en principe de 20 h à 8 h du matin et de midi à 17 heures. La note sera moins élevée que pour une utilisation pendant les heures pleines.

     

    En moyenne, le tarif en heures creuses est inférieur de 25 % à ce qu'il est en heures pleines. Les consommateurs y ont d'autant plus recours que le prix de l'énergie n'a cessé d'augmenter ces dernières années.

     

    Cependant, les habitudes de nos compatriotes vont changer. En effet, ce système bien rodé devrait être modifié en 2025.

     

    ...Modifié en 2025

     

    Le principal changement, par rapport au dispositif actuel, c'est que les horaires des heures creuses ne seront pas uniformes toute l'année. Ils dépendront désormais des saisons et ne seront pas les mêmes en été et en hiver.

     

    D'après ses concepteurs, ce nouveau système tient mieux compte de la variation de consommation tout au long de l'année. Il se base aussi sur les modalités actuelles de production de l'électricité.

     

    Ainsi, durant la saison froide, les heures creuses seraient toujours situées durant la nuit. Ce qui éviterait une surconsommation électrique pendant la journée.

     

    La saison estivale, en revanche, devrait voir une modification des horaires réservés aux heures creuses. De fait, des panneaux solaires de plus en plus nombreux produisent plus d'électricité qu'en hiver. Il paraît donc judicieux de prévoir des heures creuses durant les après-midis d'été, à un moment où, en plus, la consommation d'électricité est faible.

     

    Cette nouvelle grille horaire semble en effet mieux adaptée à l'évolution des modes de production de l'électricité. À l'époque où le dispositif a été mis en place, dans les années 1960, l'électricité d'origine nucléaire, qui était la plus fréquente, était davantage produite durant la nuit.

     

    Aujourd'hui, elle s'adapte plus facilement à la demande. Une telle évolution, jointe à la montée en régime de l'énergie solaire, explique en partie la nouvelle répartition des horaires affectés aux heures creuses.


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  • La digitalisation de la société continue à progresser à grands pas. Le secteur aérien n'est pas le dernier à être touché par ce phénomène. La compagnie low cost Ryanair vient ainsi d'annoncer la fin programmée des cartes d'embarquement papier.

     

    À compter du 1er mai 2025, les formalités d'enregistrement devront se faire par le biais de l'application. Au lieu du traditionnel billet papier, les passagers auront à présenter leur téléphone, sur lequel figurera la carte d'embarquement.

     

    Les voyageurs rétifs à l'informatique ou ne disposant pas d'un téléphone portable devront chercher une autre compagnie aérienne.

     

    Réduire les coûts

     

    Cette évolution vers des services toujours plus numérisés était déjà perceptible. Ainsi, les passagers préférant s'enregistrer sur place devaient payer un surcoût de 55 euros.

     

    Par ailleurs, la compagnie espère que des voyageurs toujours plus nombreux utiliseront l'application. Selon les prévisions, la proportion d'utilisateurs devrait passer de 60 à 80 % d'ici à la fin de l'année. Si elles se réalisent, il devrait être plus facile de passer au tout numérique.

     

    L'objectif affiché du patron de Ryanair, l'homme d'affaires irlandais Michael O'Leary, est de réduire les coûts. En effet, la généralisation des billets numériques entraînera la disparition des comptoirs d'enregistrement et donc la suppression de nombreux emplois.

     

    Le PDG de la compagnie irlandaise a d'ailleurs d'autres arguments à mettre en avant. Il rappelle ainsi que, grâce à cette diminution des dépenses d'exploitation de la compagnie, Ryanair continuera de proposer des billets bon marché à ses clients.

     

    Michael O'Leary insiste également sur le bon fonctionnement de l'application, qui fournit aux passagers toutes les indications nécessaires. Il répond aussi, par avance, à ceux qui ne manqueront pas d'évoquer une possible panne de téléphone.

     

    Les voyageurs à qui il arriverait une pareille mésaventure n'ont pas à s'inquiéter. D'après le patron de Ryanair, il suffira qu'ils présentent leur passeport, et que leur nom figure sur la liste des passagers, pour qu'ils puissent embarquer à bord de l'avion.

     

    Il n'est pas sûr que cette nouvelle politique d'enregistrement convienne aux personnes âgées et à toutes celles qui se sentent peu à l'aise dans le maniement des outils numériques.


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  • Alors que le gouvernement a décidé le report de la revalorisation des pensions au 1er juillet 2025, la question du niveau de vie des retraités est toujours d'actualité.

     

    Selon une étude réalisée par un cabinet de conseil économique, qui s'appuie sur les chiffres de L'Insee et du Conseil d'orientation des retraites, il serait plus élevé, en moyenne, que celui des actifs.

     

    À condition, cependant, d'inclure dans les ressources des retraités les revenus du patrimoine. De ce point de vue, les seniors propriétaires sont avantagés, car ils sont plus de 60 % à avoir remboursé leur emprunt immobilier, contre 17 % chez les moins de 50 ans.

     

    Si l'on ne tient pas compte des revenus du patrimoine, les retraités avaient, en 2021, un revenu moyen de 2 188 euros, contre 2 489 euros pour les actifs. Si l'on prend en considération ce patrimoine, et notamment les loyers que les propriétaires seniors n'ont plus à payer, les retraités auraient un niveau de vie correspondant à 107,8 % de celui de l'ensemble des ménages, le chiffre étant de 106 % pour les actifs.

     

    Une étude fondée sur des chiffres anciens

     

    Il faut cependant relativiser les conclusions données par cette étude. En effet, elle repose sur des chiffres de 2019, ce que ses auteurs ne contestent pas. Or, depuis cette date, la situation des retraités a changé.

     

    En effet, leur niveau de vie n'a cessé de progresser entre 1970 et le milieu des années 1990, pour devenir équivalent de celui de l'ensemble de la population. Puis, à partir de 2017, et surtout de 2019, le niveau de vie des retraités a commencé à baisser, même en tenant compte des loyers "imputés", autrement dit ceux qu'ils auraient à payer s'ils étaient locataires.

     

    Cette évolution s'explique notamment par la baisse du chômage et la prise de mesures en faveur des actifs, comme l'instauration de la prime d'activité par exemple.

     

    D'après le Conseil d'orientation des retraites, cette érosion du niveau de vie des retraités devrait se poursuivre dans les décennies à venir.


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  • Les cryptomonnaies, dont les bitcoins sont les plus connues, ont le vent en poupe. Les investisseurs désireux de diversifier leurs placements apprécient les rendements relativement élevés qu'elles sont susceptibles d'atteindre. Et ce d'autant qu'il existe aujourd'hui des cryptomonnaies aux cours moins volatils, appelés justement des "stablecoins".

     

    Mais les possesseurs de ces monnaies virtuelles s'interrogent parfois sur leur fiscalité. Celle-ci ne s'applique qu'aux plus-values réalisées lors de la cession de ces "cryptoactifs", comme on les appelle parfois.

     

    ...Pour les particuliers

     

    Un particulier n'est redevable de l'impôt que si la cession de ses cryptomonnaies lui a permis de réaliser, dans l'année, des plus-values supérieures à 305 euros. Ces plus-values se calculent en soustrayant du prix total d'acquisition le prix de cession. Une plus-value n'est imposable que si son prix de vente est converti en une devise "matérielle", comme l'euro par exemple.

     

    La fiscalité s'applique sur ces plus-values au-delà de la somme de 305 euros, quelle que soit la fréquence des transactions opérées. Le contribuable a alors le choix entre deux solutions.

     

    Il peut d'abord souhaiter que ses gains soient soumis à l'impôt sur le revenu. Mais il peut lui préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé "flat tax", qui se compose de l'impôt au barème de 12,8 % et des prélèvements sociaux, à hauteur de 17,2 %

     

    Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraît le mieux servir ses intérêts. Ainsi, une personne non imposée ne paiera, en choisissant le PFU, que les prélèvements sociaux.

     

    Par ailleurs, certains particuliers exercent une activité de "minage". Leur rôle est de sécuriser le réseau qui permet le fonctionnement des cryptomonnaies et de valider les transactions.

     

    En contrepartie de ce travail, le "mineur" reçoit des cryptomonnaies. Les gains qu'il tire de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC).

     

    ...Et pour les entreprises

     

    Les cryptomonnaies font partie du portefeuille de placements de certaines entreprises. Une fiscalité s'applique également aux gains générés par la vente de ces actifs.

     

    Jusqu'au 31 décembre 2022, ces plus-values étaient imposées au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Depuis le 1er janvier 2023, elles relèvent des bénéfices non commerciaux (BNC).


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  • Les moyens de paiement ne cessent de se diversifier et d'aller vers plus de simplicité pour les usagers. C'était le cas de "Paylib", un mode de paiement conçu par des banques.

     

    Il permettait de payer sans contact, grâce au smartphone, dans les magasins équipés du terminal de paiement adéquat. Aucun montant maximum n'était fixé, contrairement à ce qui se passe pour la carte bancaire. Grâce à ce dispositif, il était également possible de faire des achats en ligne sans avoir à indiquer les coordonnées de sa carte bancaire.

     

    Enfin, Paylib était une solution de transfert d'argent très simple, qui ne nécessitait qu'un coup de téléphone. Mais ces possibilités sont à mettre au passé, car cet outil très commode va peu à peu cesser d'exister.

     

     

    Paylib remplacé par Wero

     

     

    Pourtant, les 35 millions d'utilisateurs de Paylib n'ont pas à s'inquiéter. En effet, ce moyen de paiement est remplacé par un autre, qui reprend l'une de ses principales fonctionnalités.

     

    Mis en place par une quinzaine de banques européennes, réunies au sein de l'"European payments initiative" (EPI), ce nouveau mode de paiement, lancé le dernier jour de septembre 2024, s'appelle Wero.

     

    Comme Paylib, Wero permettra d'envoyer de l'argent à ses proches en composant un numéro de téléphone. À condition, bien sûr, que la banque soit équipée pour pouvoir vous rendre ce service.

     

    On le voit, les habitués de Paylib ne seront guère dépaysés. Et ce d'autant plus que Wero prendra la suite sans aucune interruption de service. Pour l'instant, le nouveau mode de paiement ne sera utilisé que pour assurer les transferts d'argent.

     

    Mais son champ d'action devrait s'étendre dans les deux années à venir. Ainsi, il sera possible, dans un avenir proche, de faire ses achats, en magasin et sur Internet, avec ce mode de paiement. À terme, Wero devrait, comme le fait déjà Paylib, remplacer la carte bancaire dans la plupart de ses utilisations.

     

    Mais il ne relaiera pas son concurrent dans l'immédiat. En effet, le dispositif s'appliquera peu à peu, le temps que les banques partenaires s'adaptent à ce nouveau mode de paiement.


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