Avsnitt

  • 8 fabricants leaders dans le secteur de la fourniture et de la pose de panneaux de signalisation se sont entendus aux dépens de l’État et des collectivités locales pendant près de 10 ans. Et sur une durée plus longue pour deux d’entre eux Les entreprises ont dû s’acquitter de 52,7 millions d’euros d’amende.

    Cartels & Cie est une série de podcasts, proposée par l’Autorité de la concurrence, qui revient sur des grandes affaires de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles en France. Cette première saison revient sur trois grands cartels, qui se déclinent en 2 ou 3 épisodes.

    Les affaires sont restituées au travers du récit d’une journaliste, Isabelle Souquet, ainsi que de nombreux témoignages de personnes travaillant à l’Autorité de la concurrence et d’acteurs publics et privés.

    RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE

    Entre 1997 et 2006, 8 entreprises ont régné sur tout un secteur en s’entendant sur les prix et en se répartissant la quasi-totalité des marchés publics lancés en France. C’est une perquisition, menée lors d’une réunion du « club » dans un grand restaurant parisien, qui a mis au jour le cartel.

    Au cours de réunions régulières, les membres se répartissaient les marchés, fixaient les prix et les remises qui pouvaient être consenties aux acheteurs, selon des modalités formalisées dans un document intitulé « Règles ». Chaque société était tenue de respecter ces dernières sous peine de se voir infliger des pénalités financières. Une fois le cartel démasqué, les prix ont immédiatement fortement chuté. A la suite de la décision de l’Autorité, plusieurs départements ont obtenu des indemnisations à l’issue d’actions en réparation introduites auprès des tribunaux.

    Épisode 1 : La bible du cartel

    Épisode 2 : Flagrant délit au restaurant

    TÉMOIGNAGES PAR ORDRE D’APPARITION

    Stanislas Martin, rapporteur général à l’Autorité de la concurrence

    Irène Luc, magistrate et vice-présidente de l’Autorité de la concurrence

    Virginie Beaumeunier, anciennement rapporteure générale de l’Autorité de la concurrence

    Frédéric Farigoule, directeur de la gestion des routes au Conseil départemental de l’Orne

    DÉCISION INTÉGRALE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/commitments//10d39.pdf

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-de-la-concurrence-sanctionne-un-cartel-dans-le-secteur-des-panneaux

    RECOURS ET POURVOIS

    Cette décision est définitive, les juridictions de contrôle ont confirmé la décision sur le fond. La sanction a été réduite par la Cour d’appel de Paris.

    Arrêt du 29 mars 2012 de la cour d'appel de Paris : réformation partielle

    Arrêt du 28 mai 2013 de la Cour de cassation : désistement - rejet

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Consultez la rubrique sur notre mission contentieuse : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/competence-contentieuse

    Consultez les chiffres clés de l’Autorité : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/chiffres-cles

    SUIVEZ-NOUS SUR

    Instagram : @autoritedelaconcurrence

    X : @adlc_

    LinkedIn : @Autorité de la concurrence

    Cette série constitue un support pédagogique qui a vocation à informer le grand public. La présentation des cartels concernés ne prétend pas à l’exhaustivité et les témoignages recueillis peuvent par ailleurs manquer de précision ou emprunter certains raccourcis de langage. L’Autorité invite les auditeurs à consulter les décisions dans leur version intégrale ainsi que les arrêts des juridictions de contrôle, le cas échéant, pour apprécier de façon exacte le contexte et la portée des informations présentées.

  • 8 fabricants leaders dans le secteur de la fourniture et de la pose de panneaux de signalisation se sont entendus aux dépens de l’État et des collectivités locales pendant près de 10 ans. Et sur une durée plus longue pour deux d’entre eux Les entreprises ont dû s’acquitter de 52,7 millions d’euros d’amende.

    Cartels & Cie est une série de podcasts, proposée par l’Autorité de la concurrence, qui revient sur des grandes affaires de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles en France. Cette première saison revient sur trois grands cartels, qui se déclinent en 2 ou 3 épisodes.

    Les affaires sont restituées au travers du récit d’une journaliste, Isabelle Souquet, ainsi que de nombreux témoignages de personnes travaillant à l’Autorité de la concurrence et d’acteurs publics et privés.

    RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE

    Entre 1997 et 2006, 8 entreprises ont régné sur tout un secteur en s’entendant sur les prix et en se répartissant la quasi-totalité des marchés publics lancés en France. C’est une perquisition, menée lors d’une réunion du « club » dans un grand restaurant parisien, qui a mis au jour le cartel.

    Au cours de réunions régulières, les membres se répartissaient les marchés, fixaient les prix et les remises qui pouvaient être consenties aux acheteurs, selon des modalités formalisées dans un document intitulé « Règles ». Chaque société était tenue de respecter ces dernières sous peine de se voir infliger des pénalités financières. Une fois le cartel démasqué, les prix ont immédiatement fortement chuté. A la suite de la décision de l’Autorité, plusieurs départements ont obtenu des indemnisations à l’issue d’actions en réparation introduites auprès des tribunaux.

    Épisode 1 : La bible du cartel

    Épisode 2 : Flagrant délit au restaurant

    TÉMOIGNAGES PAR ORDRE D’APPARITION

    Stanislas Martin, rapporteur général à l’Autorité de la concurrence

    Irène Luc, magistrate et vice-présidente de l’Autorité de la concurrence

    Virginie Beaumeunier, anciennement rapporteure générale de l’Autorité de la concurrence

    Frédéric Farigoule, directeur de la gestion des routes au Conseil départemental de l’Orne

    DÉCISION INTÉGRALE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/commitments//10d39.pdf

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-de-la-concurrence-sanctionne-un-cartel-dans-le-secteur-des-panneaux

    RECOURS ET POURVOIS

    Cette décision est définitive, les juridictions de contrôle ont confirmé la décision sur le fond. La sanction a été réduite par la Cour d’appel de Paris.

    Arrêt du 29 mars 2012 de la cour d'appel de Paris : réformation partielle

    Arrêt du 28 mai 2013 de la Cour de cassation : désistement - rejet

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Consultez la rubrique sur notre mission contentieuse : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/competence-contentieuse

    Consultez les chiffres clés de l’Autorité : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/chiffres-cles

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    X : @adlc_

    LinkedIn : @Autorité de la concurrence

    Cette série constitue un support pédagogique qui a vocation à informer le grand public. La présentation des cartels concernés ne prétend pas à l’exhaustivité et les témoignages recueillis peuvent par ailleurs manquer de précision ou emprunter certains raccourcis de langage. L’Autorité invite les auditeurs à consulter les décisions dans leur version intégrale ainsi que les arrêts des juridictions de contrôle, le cas échéant, pour apprécier de façon exacte le contexte et la portée des informations présentées.

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  • Cartels & co est une série de podcasts, proposée par l’Autorité de la concurrence, qui revient sur des grandes affaires de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles en France.

    RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE

    L’enquête démarre en 2011, sur la base d’indices transmis par la DGCCRF. L’Autorité décide alors de procéder à des opérations de visite et saisie dans les locaux des 3 principaux fabricants (Gerflor, Forbo et Tarkett) ainsi que du syndicat du secteur. Ces perquisitions ont permis de rassembler de nombreuses preuves de comportements anticoncurrentiels et deux des entreprises ont ensuite présenté une demande de clémence. Les entreprises se rencontraient secrètement, 3 à 4 fois par an dans des hôtels. Elles s’entendaient notamment sur les prix, la gestion de la relation client, l’organisation commerciale ou encore les échantillons de nouveaux produits. Les directeurs généraux et commerciaux échangeaient par téléphone grâce à 9 lignes dédiées. Les fabricants avaient enfin conclu un pacte de non-concurrence en vertu duquel ils s’interdisaient de communiquer sur les performances environnementales de leurs produits. Dans sa sanction, l’Autorité a aussi pris en considération la durée très longue des pratiques (allant de 10 ans à 25 ans selon les entreprises) et leur caractère massif et institutionnalisé mettant en cause sur une longue période un grand nombre de responsables des entités concernées.

    TÉMOIGNAGES PAR ORDRE D’APPARITION

    Bruno Gallet, directeur des finances et du patrimoine de l’hôpital Paul Guiraud à Villejuif

    Erwan Kerguelen, rapporteur général adjoint à l’Autorité de la concurrence et rapporteur sur l’affaire aux moments de faits

    Anne Krenzer, responsable du pôle clémence à l’Autorité de la concurrence

    Elise Provost, responsable du réseau développement durable à l‘Autorité de la concurrence

    Laure Gauthier, rapporteure générale adjointe à l’Autorité de la concurrence et rapporteure sur l’affaire aux moments de faits

    Sarah Subrémon, avocate spécialisée en droit de la concurrence et notamment en matière d’action en réparation du dommage concurrentiel

    DÉCISION INTÉGRALE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/commitments//17d20.pdf

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-sanctionne-hauteur-de-302-millions-deuros-les-trois-principaux

    RECOURS ET POURVOIS

    Cette décision est définitive, elle n’a fait l’objet d’aucun recours dans les délais légaux.
    A la suite de la décision de l’Autorité de la concurrence, des actions en dommages et intérêts ont été introduites par des entreprises ou des établissements publics qui s’estiment victimes de ces pratiques. Ces actions, dont certaines sont mentionnées dans le présent podcast, sont pendantes devant les juridictions compétentes en vue de déterminer tant la nature que le montant du préjudice éventuel.

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Voir notre rubrique dédiée au développement durable : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/page-riche/developpement-durable-et-concurrence

    La coopération entre la DGCCRF et l’Autorité de la concurrence : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/video/charte-de-cooperation-adlc-dgccrf

    Consultez le Communiqué de procédure du 15 décembre 2023 relatif au programme de clémence français : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/2023-12/communique-clemence-15-dec-2023.pdf

    Cette série constitue un support pédagogique qui a vocation à informer le grand public. La présentation des cartels concernés ne prétend pas à l’exhaustivité et les témoignages recueillis peuvent par ailleurs manquer de précision ou emprunter certains raccourcis de langage. L’Autorité invite les auditeurs à consulter les décisions dans leur version intégrale ainsi que les arrêts des juridictions de contrôle, le cas échéant, pour apprécier de façon exacte le contexte et la portée des informations présentées.

  • Cartels & co est une série de podcasts, proposée par l’Autorité de la concurrence, qui revient sur des grandes affaires de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles en France.

    RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE

    L’enquête démarre en 2011, sur la base d’indices transmis par la DGCCRF. L’Autorité décide alors de procéder à des opérations de visite et saisie dans les locaux des 3 principaux fabricants (Gerflor, Forbo et Tarkett) ainsi que du syndicat du secteur. Ces perquisitions ont permis de rassembler de nombreuses preuves de comportements anticoncurrentiels et deux des entreprises ont ensuite présenté une demande de clémence. Les entreprises se rencontraient secrètement, 3 à 4 fois par an dans des hôtels. Elles s’entendaient notamment sur les prix, la gestion de la relation client, l’organisation commerciale ou encore les échantillons de nouveaux produits. Les directeurs généraux et commerciaux échangeaient par téléphone grâce à 9 lignes dédiées. Les fabricants avaient enfin conclu un pacte de non-concurrence en vertu duquel ils s’interdisaient de communiquer sur les performances environnementales de leurs produits. Dans sa sanction, l’Autorité a aussi pris en considération la durée très longue des pratiques (allant de 10 ans à 25 ans selon les entreprises) et leur caractère massif et institutionnalisé mettant en cause sur une longue période un grand nombre de responsables des entités concernées.

    TÉMOIGNAGES PAR ORDRE D’APPARITION

    Bruno Gallet, directeur des finances et du patrimoine de l’hôpital Paul Guiraud à Villejuif

    Erwan Kerguelen, rapporteur général adjoint à l’Autorité de la concurrence et rapporteur sur l’affaire aux moments de faits

    Anne Krenzer, responsable du pôle clémence à l’Autorité de la concurrence

    Elise Provost, responsable du réseau développement durable à l‘Autorité de la concurrence

    Laure Gauthier, rapporteure générale adjointe à l’Autorité de la concurrence et rapporteure sur l’affaire aux moments de faits

    Sarah Subrémon, avocate spécialisée en droit de la concurrence et notamment en matière d’action en réparation du dommage concurrentiel

    DÉCISION INTÉGRALE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/commitments//17d20.pdf

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-sanctionne-hauteur-de-302-millions-deuros-les-trois-principaux

    RECOURS ET POURVOIS

    Cette décision est définitive, elle n’a fait l’objet d’aucun recours dans les délais légaux.
    A la suite de la décision de l’Autorité de la concurrence, des actions en dommages et intérêts ont été introduites par des entreprises ou des établissements publics qui s’estiment victimes de ces pratiques. Ces actions, dont certaines sont mentionnées dans le présent podcast, sont pendantes devant les juridictions compétentes en vue de déterminer tant la nature que le montant du préjudice éventuel.

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Voir notre rubrique dédiée au développement durable : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/page-riche/developpement-durable-et-concurrence

    La coopération entre la DGCCRF et l’Autorité de la concurrence : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/video/charte-de-cooperation-adlc-dgccrf

    Consultez le Communiqué de procédure du 15 décembre 2023 relatif au programme de clémence français : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/2023-12/communique-clemence-15-dec-2023.pdf

    Cette série constitue un support pédagogique qui a vocation à informer le grand public. La présentation des cartels concernés ne prétend pas à l’exhaustivité et les témoignages recueillis peuvent par ailleurs manquer de précision ou emprunter certains raccourcis de langage. L’Autorité invite les auditeurs à consulter les décisions dans leur version intégrale ainsi que les arrêts des juridictions de contrôle, le cas échéant, pour apprécier de façon exacte le contexte et la portée des informations présentées.

  • Cartels & co est une série de podcasts, proposée par l’Autorité de la concurrence, qui revient sur des grandes affaires de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles en France.

    RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE

    L’enquête démarre en 2011, sur la base d’indices transmis par la DGCCRF. L’Autorité décide alors de procéder à des opérations de visite et saisie dans les locaux des 3 principaux fabricants (Gerflor, Forbo et Tarkett) ainsi que du syndicat du secteur. Ces perquisitions ont permis de rassembler de nombreuses preuves de comportements anticoncurrentiels et deux des entreprises ont ensuite présenté une demande de clémence. Les entreprises se rencontraient secrètement, 3 à 4 fois par an dans des hôtels. Elles s’entendaient notamment sur les prix, la gestion de la relation client, l’organisation commerciale ou encore les échantillons de nouveaux produits. Les directeurs généraux et commerciaux échangeaient par téléphone grâce à 9 lignes dédiées. Les fabricants avaient enfin conclu un pacte de non-concurrence en vertu duquel ils s’interdisaient de communiquer sur les performances environnementales de leurs produits. Dans sa sanction, l’Autorité a aussi pris en considération la durée très longue des pratiques (allant de 10 ans à 25 ans selon les entreprises) et leur caractère massif et institutionnalisé mettant en cause sur une longue période un grand nombre de responsables des entités concernées.

    TÉMOIGNAGES PAR ORDRE D’APPARITION

    Bruno Gallet, directeur des finances et du patrimoine de l’hôpital Paul Guiraud à Villejuif

    Erwan Kerguelen, rapporteur général adjoint à l’Autorité de la concurrence et rapporteur sur l’affaire aux moments de faits

    Anne Krenzer, responsable du pôle clémence à l’Autorité de la concurrence

    Elise Provost, responsable du réseau développement durable à l‘Autorité de la concurrence

    Laure Gauthier, rapporteure générale adjointe à l’Autorité de la concurrence et rapporteure sur l’affaire aux moments de faits

    Sarah Subrémon, avocate spécialisée en droit de la concurrence et notamment en matière d’action en réparation du dommage concurrentiel

    DÉCISION INTÉGRALE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/commitments//17d20.pdf

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-sanctionne-hauteur-de-302-millions-deuros-les-trois-principaux

    RECOURS ET POURVOIS

    Cette décision est définitive, elle n’a fait l’objet d’aucun recours dans les délais légaux.
    A la suite de la décision de l’Autorité de la concurrence, des actions en dommages et intérêts ont été introduites par des entreprises ou des établissements publics qui s’estiment victimes de ces pratiques. Ces actions, dont certaines sont mentionnées dans le présent podcast, sont pendantes devant les juridictions compétentes en vue de déterminer tant la nature que le montant du préjudice éventuel.

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Voir notre rubrique dédiée au développement durable : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/page-riche/developpement-durable-et-concurrence

    La coopération entre la DGCCRF et l’Autorité de la concurrence : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/video/charte-de-cooperation-adlc-dgccrf

    Consultez le Communiqué de procédure du 15 décembre 2023 relatif au programme de clémence français : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/2023-12/communique-clemence-15-dec-2023.pdf

    Cette série constitue un support pédagogique qui a vocation à informer le grand public. La présentation des cartels concernés ne prétend pas à l’exhaustivité et les témoignages recueillis peuvent par ailleurs manquer de précision ou emprunter certains raccourcis de langage. L’Autorité invite les auditeurs à consulter les décisions dans leur version intégrale ainsi que les arrêts des juridictions de contrôle, le cas échéant, pour apprécier de façon exacte le contexte et la portée des informations présentées.

  • Les 4 principaux fabricants de lessives en France ont été sanctionnés à hauteur de 367,9 millions d’euros pour s’être entendus pendant près de 6 ans sur les prix et les règles promotionnelles pratiqués auprès de la grande distribution.

    Cartels & Cie est une série de podcasts, proposée par l’Autorité de la concurrence, qui revient sur des grandes affaires de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles en France.

    Cette première saison revient sur trois grands cartels, qui se déclinent en 2 ou 3 épisodes.

    Les affaires sont restituées au travers du récit d’une journaliste, Isabelle Souquet, ainsi que de nombreux témoignages de personnes travaillant à l’Autorité de la concurrence et d’acteurs publics et privés.

    RESUME DE L’AFFAIRE

    Tout commence en 2008, quand Unilever dénonce l’existence du cartel et sollicite le bénéfice du programme de clémence et a obtenu une immunité d’amende. Dans les mois qui suivent, Henkel, Procter&Gamble et Colgate Palmolive lui emboîtent le pas et ont bénéficié de réductions de sanction. L’Autorité découvre alors un cartel de grande envergure concernant toutes les marques de lessive et tous les formats (poudres, liquides, tablettes). Les directeurs commerciaux se rencontraient dans le plus grand secret 3 à 4 fois par an dans des hôtels et restaurants de la banlieue ouest parisienne. Sur certains documents saisis, on remarque que les protagonistes avaient choisi d’adopter des noms de code pour plus de discrétion : « Hugues » pour Henkel, « Pierre » pour Procter&Gamble, « Laurence » ou « Louis » pour Lever (Unilever) et « Christian » pour Colgate. Cette entente généralisée a permis aux fabricants de restreindre la concurrence de 1997 à 2004 au détriment des consommateurs, lesquels ont supporté des prix supérieurs à ceux qui auraient résulté d’une compétition non faussée.

    Épisode 1 : Réunions secrètes et noms de code

    Épisode 2 : le début de la fin

    Épisode 3 : Premier arrivé, premier blanchi

    TÉMOIGNAGES PAR ORDRE D’APPARITION

    Pierre Larcher, ancien rapporteur à l’Autorité de la concurrence

    Virginie Beaumeunier, ancienne rapporteure générale de l’Autorité de la concurrence

    Anne Krenzer, responsable du pôle Clémence à l’Autorité de la concurrence

    Stanislas Martin, rapporteur général de l’Autorité de la concurrence

    DÉCISION INTÉGRALE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/commitments//11d17.pdf

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-de-la-concurrence-sanctionne-un-cartel-entre-les-4-principaux

    RECOURS ET POURVOIS

    Cette décision est définitive, les juridictions de contrôle ont confirmé la décision.

    Arrêt du 30 janvier 2014 de la cour d'appel de Paris : rejet

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Voir notre rubrique dédiée à la procédure de clémence : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/quest-ce-que-le-programme-de-clemence

    Consultez le Communiqué de procédure du 15 décembre 2023 relatif au programme de clémence français : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/2023-12/communique-clemence-15-dec-2023.pdf

    Et son communiqué de presse : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-de-la-concurrence-publie-un-nouveau-communique-de-procedure-relatif

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    X : @adlc_

    LinkedIn : @Autorité de la concurrence

    Cette série constitue un support pédagogique qui a vocation à informer le grand public. La présentation des cartels concernés ne prétend pas à l’exhaustivité et les témoignages reccueillis peuvent par ailleurs manquer de précision ou emprunter certains raccourcis de langage. L’Autorité invite les auditeurs à consulter les décisions dans leur version intégrale ainsi que les arrêts des juridictions de contrôle, le cas échéant, pour apprécier de façon exacte le contexte et la portée des informations présentées.

  • Les 4 principaux fabricants de lessives en France ont été sanctionnés à hauteur de 367,9 millions d’euros pour s’être entendus pendant près de 6 ans sur les prix et les règles promotionnelles pratiqués auprès de la grande distribution.

    Cartels & Cie est une série de podcasts, proposée par l’Autorité de la concurrence, qui revient sur des grandes affaires de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles en France.

    Cette première saison revient sur trois grands cartels, qui se déclinent en 2 ou 3 épisodes.

    Les affaires sont restituées au travers du récit d’une journaliste, Isabelle Souquet, ainsi que de nombreux témoignages de personnes travaillant à l’Autorité de la concurrence et d’acteurs publics et privés.

    RESUME DE L’AFFAIRE

    Tout commence en 2008, quand Unilever dénonce l’existence du cartel et sollicite le bénéfice du programme de clémence et a obtenu une immunité d’amende. Dans les mois qui suivent, Henkel, Procter&Gamble et Colgate Palmolive lui emboîtent le pas et ont bénéficié de réductions de sanction. L’Autorité découvre alors un cartel de grande envergure concernant toutes les marques de lessive et tous les formats (poudres, liquides, tablettes). Les directeurs commerciaux se rencontraient dans le plus grand secret 3 à 4 fois par an dans des hôtels et restaurants de la banlieue ouest parisienne. Sur certains documents saisis, on remarque que les protagonistes avaient choisi d’adopter des noms de code pour plus de discrétion : « Hugues » pour Henkel, « Pierre » pour Procter&Gamble, « Laurence » ou « Louis » pour Lever (Unilever) et « Christian » pour Colgate. Cette entente généralisée a permis aux fabricants de restreindre la concurrence de 1997 à 2004 au détriment des consommateurs, lesquels ont supporté des prix supérieurs à ceux qui auraient résulté d’une compétition non faussée.

    Épisode 1 : Réunions secrètes et noms de code

    Épisode 2 : le début de la fin

    Épisode 3 : Premier arrivé, premier blanchi

    TÉMOIGNAGES PAR ORDRE D’APPARITION

    Pierre Larcher, ancien rapporteur à l’Autorité de la concurrence

    Virginie Beaumeunier, ancienne rapporteure générale de l’Autorité de la concurrence

    Anne Krenzer, responsable du pôle Clémence à l’Autorité de la concurrence

    Stanislas Martin, rapporteur général de l’Autorité de la concurrence

    DÉCISION INTÉGRALE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/commitments//11d17.pdf

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-de-la-concurrence-sanctionne-un-cartel-entre-les-4-principaux

    RECOURS ET POURVOIS

    Cette décision est définitive, les juridictions de contrôle ont confirmé la décision.

    Arrêt du 30 janvier 2014 de la cour d'appel de Paris : rejet

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Voir notre rubrique dédiée à la procédure de clémence : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/quest-ce-que-le-programme-de-clemence

    Consultez le Communiqué de procédure du 15 décembre 2023 relatif au programme de clémence français : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/2023-12/communique-clemence-15-dec-2023.pdf

    Et son communiqué de presse : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-de-la-concurrence-publie-un-nouveau-communique-de-procedure-relatif

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    Cette série constitue un support pédagogique qui a vocation à informer le grand public. La présentation des cartels concernés ne prétend pas à l’exhaustivité et les témoignages reccueillis peuvent par ailleurs manquer de précision ou emprunter certains raccourcis de langage. L’Autorité invite les auditeurs à consulter les décisions dans leur version intégrale ainsi que les arrêts des juridictions de contrôle, le cas échéant, pour apprécier de façon exacte le contexte et la portée des informations présentées.

  • Les 4 principaux fabricants de lessives en France ont été sanctionnés à hauteur de 367,9 millions d’euros pour s’être entendus pendant près de 6 ans sur les prix et les règles promotionnelles pratiqués auprès de la grande distribution.

    Cartels & Cie est une série de podcasts, proposée par l’Autorité de la concurrence, qui revient sur des grandes affaires de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles en France.

    Cette première saison revient sur trois grands cartels, qui se déclinent en 2 ou 3 épisodes.

    Les affaires sont restituées au travers du récit d’une journaliste, Isabelle Souquet, ainsi que de nombreux témoignages de personnes travaillant à l’Autorité de la concurrence et d’acteurs publics et privés.

    RÉSUMÉ DE L’AFFAIRE

    Tout commence en 2008, quand Unilever dénonce l’existence du cartel et sollicite le bénéfice du programme de clémence et a obtenu une immunité d’amende. Dans les mois qui suivent, Henkel, Procter&Gamble et Colgate Palmolive lui emboîtent le pas et ont bénéficié de réductions de sanction. L’Autorité découvre alors un cartel de grande envergure concernant toutes les marques de lessive et tous les formats (poudres, liquides, tablettes). Les directeurs commerciaux se rencontraient dans le plus grand secret 3 à 4 fois par an dans des hôtels et restaurants de la banlieue ouest parisienne. Sur certains documents saisis, on remarque que les protagonistes avaient choisi d’adopter des noms de code pour plus de discrétion : « Hugues » pour Henkel, « Pierre » pour Procter&Gamble, « Laurence » ou « Louis » pour Lever (Unilever) et « Christian » pour Colgate. Cette entente généralisée a permis aux fabricants de restreindre la concurrence de 1997 à 2004 au détriment des consommateurs, lesquels ont supporté des prix supérieurs à ceux qui auraient résulté d’une compétition non faussée.

    Épisode 1 : Réunions secrètes et noms de code

    Épisode 2 : Le début de la fin

    Épisode 3 : Premier arrivé, premier blanchi

    TÉMOIGNAGES PAR ORDRE D’APPARITION

    Pierre Larcher, ancien rapporteur à l’Autorité de la concurrence

    Virginie Beaumeunier, ancienne rapporteure générale de l’Autorité de la concurrence

    Anne Krenzer, responsable du pôle Clémence à l’Autorité de la concurrence

    Stanislas Martin, rapporteur général de l’Autorité de la concurrence

    DÉCISION INTÉGRALE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/commitments//11d17.pdf

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-de-la-concurrence-sanctionne-un-cartel-entre-les-4-principaux

    RECOURS ET POURVOIS

    Cette décision est définitive, les juridictions de contrôle ont confirmé la décision.

    Arrêt du 30 janvier 2014 de la cour d'appel de Paris : rejet

    POUR ALLER PLUS LOIN

    Voir notre rubrique dédiée à la procédure de clémence : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/quest-ce-que-le-programme-de-clemence

    Consultez le Communiqué de procédure du 15 décembre 2023 relatif au programme de clémence français : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/sites/default/files/2023-12/communique-clemence-15-dec-2023.pdf

    Et son communiqué de presse : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/communiques-de-presse/lautorite-de-la-concurrence-publie-un-nouveau-communique-de-procedure-relatif

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    Cette série constitue un support pédagogique qui a vocation à informer le grand public. La présentation des cartels concernés ne prétend pas à l’exhaustivité et les témoignages recueillis peuvent par ailleurs manquer de précision ou emprunter certains raccourcis de langage. L’Autorité invite les auditeurs à consulter les décisions dans leur version intégrale ainsi que les arrêts des juridictions de contrôle, le cas échéant, pour apprécier de façon exacte le contexte et la portée des informations présentées.