Avsnitt
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Dans ce nouvel épisode du podcast de la revue Contretemps consacré aux questions stratégiques, Guillaume Dreyer accueille l'économiste Cédric Durand et le sociologue Razmig Keucheyan pour parler de leur dernier livre : "Comment bifurquer. Les principes de la planification écologique" (éd. La Découverte, 2024). Ensemble, ils nous expliquent pourquoi le capitalisme vert est une impasse et pourquoi la planification écologique est la solution à certains des problèmes centraux que pose le capitalisme, en particulier la destruction environnementale et le basculement climatique. Ils abordent de front la question du rôle de l'État dans la bifurcation qu'ils appellent de leurs voeux, celle de l'articulation avec la question démocratique, le problème des échelles, la tension entre centralisation et décentralisation, la nécessité d'une comptabilité écologique, et bien d'autres questions encore. Ce faisant, c'est toute la question de la rupture avec le capitalisme, et des conditions de construction d'une société éco-socialiste, qui est reposée à nouveaux frais. À l'enregistrement : Thomas Guiffard-Colombeau. Au montage : Ugo Palheta.
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Régime général ! Non, il n'est pas question de nous affamer, mais bien de nous émanciper. Dans cet épisode de "C'est quoi le plan ?", Ludivine Bantigny dialogue avec Laura Petersell et Kévin Certenais, autour de leur livre qui observe notre système alimentaire sous toutes ses coutures (production, transformation, distribution, consommation) et propose une véritable révolution alimentaire, tout à la fois féministe, décoloniale, anticapitaliste et écologique. Dans cette seconde partie, il est question de la gouvernance, de l'investissement et des finalités de ce nouveau régime de production et de consommation de l'alimentation. La première partie traite du travail et de la propriété.
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Saknas det avsnitt?
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Régime général ! Non, il n'est pas question de nous affamer, mais bien de nous émanciper. Dans cet épisode de "C'est quoi le plan", Ludivine Bantigny dialogue avec Laura Petersell et Kévin Certenais, autour de leur livre qui observe notre système alimentaire (production, transformation, distribution, consommation) sous toutes ses coutures et propose une véritable révolution alimentaire, tout à la fois féministe, décoloniale, anticapitaliste et écologique.
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Avec Franck Gaudichaud on revient sur la situation politique au Chili dans ce nouvel épisode de "C'est quoi le plan", le podcast de la revue Contretemps consacré aux questions stratégiques. La gauche vient d'y subir un revers très important avec le large rejet par la population du projet de nouvelle constitution, qui devait mettre fin à la constitution actuelle, imposée sous la dictature de Pinochet. Il est crucial de comprendre ce qui se joue au Chili, tant on y voit se cristalliser toutes les contradictions sociales et politiques qui sont au coeur du capitalisme contemporain, et toutes les difficultés pour la gauche de rompre avec l'ordre néolibéral existant, particulièrement violent et destructeur dans sa variété chilienne. Franck Gaudichaud nous aide donc à y voir plus clair, avec un retour sur les trente dernières années - qui ont vu se déployer une "transition démocratique" laissant largement en place les institutions et les politiques de la dictature militaro-néolibérale - mais aussi sur la séquence qui s'est ouverte en 2019 avec la grande révolte populaire et les luttes qui l'ont préparée au cours des années 2010.
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Après avoir examiné les limites d'un réformisme sincère, ce dernier épisode s'interroge sur les alternatives radicales et révolutionnaires au capitalisme. Dans "La guerre sociale en France", Romaric Godin évoque pour l'heure une "démocratie autoritaire", "une démocratie sans mesure, sans nuance, sans écoute, limitée à l'exercice d'un droit de vote dont le sens se perd progressivement." Quelles sont nos possibilités réellement démocratiques? La discussion soulève la question du "double pouvoir" comme caractéristique d'une situation révolutionnaire, par l'auto-organisation généralisée et la fédération de collectifs constitués à la base. L'échange porte donc sur une démocratie à tous les étages, qui suppose donc de réfléchir aussi à de tout autres rapports sociaux, de production et de propriété. En effet, une démocratie réelle ne peut advenir que si les droits ne sont pas seulement abstraits. Dans son livre "Les besoins artificiels. Comment sortir du consumérisme", Razmig Keucheyan décrit des "biens émancipés", en détaillant leurs caractéristiques et leurs potentialités (robustesse, démontabilité, interopérabilité et évolution). Il examine ainsi ce que pourrait être un "communisme du luxe", en puisant notamment à l'exemple de la Commune de Paris. Il est donc question, pour finir, de biens communs, de conseils autogestionnaires, de soviets et de communisme…
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Ce deuxième épisode s'interroge sur le rôle, le projet et la stratégie de la gauche en France, en particulier de la NUPES et en son sein de La France insoumise. Les députés NUPES bataillent à l’Assemblée et le plus souvent le font bien. Mais c’est aussi là que le bât blesse : dans la passivité relative à laquelle ces mêlées nous conduisent. La politique comme bien commun ne peut être réduite aux joutes parlementaires, qui parfois nous confinent à l’impuissance et nous dépossèdent au fond. Nous ne pouvons aller seulement d’élection en élection. Or c’est le risque du réformisme, même quand il s'agit d'un réformisme conséquent comme c'est le cas ici : compter peu sur les luttes sociales et sur les mobilisations, et trop miser sur l’élection ; préférer les manifestations aux grèves ; ne jamais vraiment poser les questions pourtant décisives : l’auto-activité politique, la perspective autogestionnaire, les enjeux de propriété… Ça ne signifie évidemment pas qu’il faille négliger les élections. Elles permettent d'instaurer des rapports de force et peuvent constituer un appui à l’auto-organisation ; elles sont aussi l’occasion d’intenses moments de discussion et de politisation au sein de l’espace public et privé. Dans cet épisode, nous réfléchissons donc à l'organisation de cette gauche, aux perspectives qu'elle ouvre et à leurs limites stratégiques, sans négliger son fonctionnement interne.
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« Que faire ? » La question est classique mais elle revient sans cesse avec force, obsédante et puissante. C’est l’interrogation que nous soulevons dans ce nouveau podcast de « C’est quoi le plan ? », avec Romaric Godin et Razmig Keucheyan. Dans ce premier épisode, nous revenons sur une analyse du stade actuel du capitalisme. L’objectif de cet échange n’est pas seulement de l’étudier en lui-même, avec cet « ordre néolibéral » qui est, selon Romaric Godin, « la revanche du capital ». Mais il s’agit d’y réfléchir dans une perspective stratégique avant tout : non pas seulement économique mais politique. Autrement dit, la question que nous nous posons face à la violence exacerbée du capital dans la phase que nous lui connaissons désormais, face à la fascisation comme devant la catastrophe environnementale : que peut encore aujourd’hui un réformisme conséquent ? A-t-il toujours du sens ?
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Dans cette dernière partie du podcast avec Jérôme Baschet, ce sont les questions de fond en termes stratégiques et d'alternatives tangibles qui sont abordées. En termes sociaux et économiques: il faut penser l'élimination ou la restriction de productions jouant un rôle crucial dans la catastrophe en cours. Ce basculement ouvrirait la voie à une révolution du temps disponible, à l'épanouissement subjectif que celle-ci rendrait possible et à un véritable partage des tâches, pour des subjectivités coopératives et non plus compétitives. En termes politiques, puisque J. Baschet propose une "politique non étatique": l'autogouvernement des communes sur la base de conseils communaux. La critique de l'État est proposée ici en tant qu'"adémie" (absence du peuple) jugée consubstantielle à l'État: il s'agit d'en discuter. L'échange dès lors se mène sur l'enjeu des échelles, des espaces et des rythmes.
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Dans "Défaire la tyrannie du présent", Jérôme Baschet écrit ceci: "Pour renverser la perception habituelle, on pourrait avancer que l'idée d'un passage vers le postcapitalisme, loin d'être une élucubration saugrenue, relève en fait d'une quasi-certitude". Dans ce deuxième épisode de notre série avec lui, nous interrogeons cette affirmation dans une perspective stratégique. Car comme J. Baschet le dit ailleurs, si aucun système n'est de toute éternité, le grand enjeu et le grand danger, avec le capitalisme, c'est qu'il "sape les conditions mêmes de la vie sur Terre" et donc pourrait nous détruire avant qu'on le détruise.
L'entretien se mène dans cette direction : quelles sont les conditions matérielles de possibilité pour le renverser ? Quelles expériences concrètes, dont celles que J. Baschet vit au quotidien dans le Chiapas rebelle, peuvent constituer des points d'appui et des leviers, sans jamais les fétichiser ou s'imaginer qu'ils se reproduiront par mimétisme ? -
Le capitalisme ne peut se perpétuer sans une croissance continue et en principe illimitée. Cette obligation de croissance est son impératif catégorique. La dilatation de l'économie est exponentielle. Dans ce premier épisode d'une série en trois parties, Jérôme Baschet revient avec Ludivine Bantigny sur l'analyse méthodique des ravages et saccages engendrés par le capitalisme, et sur sa matrice essentielle, la pulsion d'illimitation.
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Le scénario semblait bien ficelé, et parfait pour engager une nouvelle étape dans la grande destruction néolibérale : un deuxième mandat d'Emmanuel Macron, avec comme principale opposante Marine Le Pen et l'extrême droite. L'excellent score de Jean-Luc Mélenchon et la constitution de la NUPES ont modifié la situation politique en France, en faisant émerger une alternative à ce cauchemar. Mais que veut la NUPES ? C'est quoi son plan ? C'est le thème du débat que nous mettons à disposition ici entre Aurélie Trouvé (présidente du parlement de la NUPES) et Julien Bayou (secrétaire national d'EELV), tou·tes deux candidat·es aux législatives ; un débat animé par Stathis Kouvélakis, philosophe membre de la rédaction de Contretemps.
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A partir de son livre "Le bloc arc-en-ciel : pour une stratégie radicale et inclusive", Aurélie Trouvé, alors porte-parole d’ATTAC, trace des voies vers une gauche radicale plus unie et plus forte de sa diversité de mouvements sociaux et politiques.
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Pour ce premier épisode de "C’est quoi le plan ?", le podcast de Contretemps consacré aux enjeux stratégiques, Ludivine Bantigny discute avec Frédéric Lordon, à l’occasion de la sortie de son dernier livre, Figures du communisme (La Fabrique). Il s’agit de revenir, au-delà même de ce livre, sur un parcours et le déploiement de questionnements stratégiques menés depuis plusieurs années par Frédéric Lordon, pour contribuer à sortir de l’impuissance.
La discussion se mène en trois volets.
Le premier est consacré à l’état du capitalisme parvenu à un stade d’accumulation tel qu’il devient non plus seulement délétère mais mortifère, responsable d’un véritable écocide. Le capitalisme est décrit ici comme une prise d’otage, un capturat, qui renvoie aussi à un certain régime d’affects et de pulsions.
Le second volet aborde une alternative qui serait désirable, ce que Frédéric Lordon avec d’autres n’hésite pas/plus à appeler "communisme". On y revient sur les expériences émancipées de l’emprise capitaliste et cet échange s’accompagne d’un débat sur l’État, sur son dépérissement ou pas.
Enfin le dernier volet explore les nœuds stratégiques qui forment en eux-mêmes une perspective de transition, notamment par la description de ce qui est dénommé garantie économique générale : on s’interroge sur un programme et plus encore un projet qui ne soit pas institutionnel mais bel et bien émancipateur.
Réalisation : Ludivine Bantigny et Gilles Martinet
Musique : "Nuit de Satin ft. Soleil Bleu", Dopamoon (Le SuperHomard Remix) -
Pour ce premier épisode de "C’est quoi le plan ?", le podcast de Contretemps consacré aux enjeux stratégiques, Ludivine Bantigny discute avec Frédéric Lordon, à l’occasion de la sortie de son dernier livre, Figures du communisme (La Fabrique). Il s’agit de revenir, au-delà même de ce livre, sur un parcours et le déploiement de questionnements stratégiques menés depuis plusieurs années par Frédéric Lordon, pour contribuer à sortir de l’impuissance.
La discussion se mène en trois volets.
Le premier est consacré à l’état du capitalisme parvenu à un stade d’accumulation tel qu’il devient non plus seulement délétère mais mortifère, responsable d’un véritable écocide. Le capitalisme est décrit ici comme une prise d’otage, un capturat, qui renvoie aussi à un certain régime d’affects et de pulsions.
Le second volet aborde une alternative qui serait désirable, ce que Frédéric Lordon avec d’autres n’hésite pas/plus à appeler "communisme". On y revient sur les expériences émancipées de l’emprise capitaliste et cet échange s’accompagne d’un débat sur l’État, sur son dépérissement ou pas.
Enfin le dernier volet explore les nœuds stratégiques qui forment en eux-mêmes une perspective de transition, notamment par la description de ce qui est dénommé garantie économique générale : on s’interroge sur un programme et plus encore un projet qui ne soit pas institutionnel mais bel et bien émancipateur.
Réalisation : Ludivine Bantigny et Gilles Martinet
Musique : "Nuit de Satin ft. Soleil Bleu", Dopamoon (Le SuperHomard Remix) -
Pour ce premier épisode de "C’est quoi le plan ?", le podcast de Contretemps consacré aux enjeux stratégiques, Ludivine Bantigny discute avec Frédéric Lordon, à l’occasion de la sortie de son dernier livre, Figures du communisme (La Fabrique). Il s’agit de revenir, au-delà même de ce livre, sur un parcours et le déploiement de questionnements stratégiques menés depuis plusieurs années par Frédéric Lordon, pour contribuer à sortir de l’impuissance.
La discussion se mène en trois volets.
Le premier est consacré à l’état du capitalisme parvenu à un stade d’accumulation tel qu’il devient non plus seulement délétère mais mortifère, responsable d’un véritable écocide. Le capitalisme est décrit ici comme une prise d’otage, un capturat, qui renvoie aussi à un certain régime d’affects et de pulsions.
Le second volet aborde une alternative qui serait désirable, ce que Frédéric Lordon avec d’autres n’hésite pas/plus à appeler "communisme". On y revient sur les expériences émancipées de l’emprise capitaliste et cet échange s’accompagne d’un débat sur l’État, sur son dépérissement ou pas.
Enfin le dernier volet explore les nœuds stratégiques qui forment en eux-mêmes une perspective de transition, notamment par la description de ce qui est dénommé garantie économique générale : on s’interroge sur un programme et plus encore un projet qui ne soit pas institutionnel mais bel et bien émancipateur.
Réalisation : Ludivine Bantigny et Gilles Martinet
Musique : "Nuit de Satin ft. Soleil Bleu", Dopamoon (Le SuperHomard Remix)