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La désertification touche 40% des sols de notre planète, et les deux tiers des terres du continent africain qui, asséchées, deviennent imperméables à l'eau et infertiles. Quelles en sont les causes, naturelles et humaines ? Comment prévenir ce phénomène et lutter contre la dégradation des terres, en fertilisant les sols, ou grâce à des projets de reforestation ?Émission enregistrée à Strasbourg, à l'occasion du sommet Désertif'actions, qui a réuni les acteurs de 26 pays sur ce sujet. Invités :- Patrice Burger, directeur du CARI, organisateur de Désertif’actions- Marcos Montoiro, chargé de liaison ONG et société civile pour la Convention des Nations unies sur la lutte contre la Désertification- Fama Touré, chef de la division Suivi évaluation au sein de l’Agence régionale du développement de la région de Louga, au nord du Sénégal- Mamadou Cissokho, président d’Honneur de la plateforme nationale pour les paysans du Sénégal et du ROPPA, le réseau des organisations paysannes et de producteurs agricoles de l'Afrique de l'Ouest.Avec un reportage de Yaya Boudani dans la ferme de Guié au Burkina Faso, où on restaure les terres dégradées, grâce à plusieurs techniques.
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La désertification touche 40% des sols de notre planète, et les deux tiers des terres du continent africain qui, asséchées, deviennent imperméables à l'eau et infertiles. Quelles en sont les causes, naturelles et humaines ? Comment prévenir ce phénomène et lutter contre la dégradation des terres, en fertilisant les sols, ou grâce à des projets de reforestation ?Émission enregistrée à Strasbourg, à l'occasion du sommet Désertif'actions, qui a réuni les acteurs de 26 pays sur ce sujet. Invités :- Patrice Burger, directeur du CARI, organisateur de Désertif’actions- Marcos Montoiro, chargé de liaison ONG et société civile pour la Convention des Nations unies sur la lutte contre la Désertification- Fama Touré, chef de la division Suivi évaluation au sein de l’Agence régionale du développement de la région de Louga, au nord du Sénégal- Mamadou Cissokho, président d’Honneur de la plateforme nationale pour les paysans du Sénégal et du ROPPA, le réseau des organisations paysannes et de producteurs agricoles de l'Afrique de l'Ouest.Avec un reportage de Yaya Boudani dans la ferme de Guié au Burkina Faso, où on restaure les terres dégradées, grâce à plusieurs techniques.
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Saknas det avsnitt?
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On la surnomme l’île de beauté, et c’est un euphémisme. Avec ses montagnes, ses eaux cristallines, et sa biodiversité exceptionnelle, la Corse est un bijou posé en pleine Mer méditerranée entre la Sardaigne et la France. Un bijou qui, depuis des siècles, a suscité bien des convoitises, et a subi l’invasion des Grecs, des Phéniciens, des Carthaginois, de la République de Pise, puis de celle de Gènes avant de devenir enfin française, malgré elle… Ce passé a fait des Corses des gardiens de leur histoire, et de leur patrimoine naturel. Mais aujourd’hui, l’exode rural et les activités humaines ont rendu cet équilibre fragile ; et certaines espèces endémiques, propres à l’île, sont même menacées. Alors du Cap corse au nord de l’île, jusqu’aux montagnes de la Castanicce à l’est, certains se battent pour la conservation de plusieurs de ces espèces.Reportage d'Igor Strauss. Action cofinancée par la Commission européenne.
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Et si la nature était un laboratoire de recherches, le plus vaste dont nous disposerions au monde ? C’est l’idée du biomimétisme, qui consiste à imiter le vivant pour proposer des technologies qui ne polluent pas, utiliser des matériaux recyclables et puis pour économiser de l’énergie. Et si les réponses aux grands défis environnementaux qui se posent à notre planète existaient déjà, s’il suffisait de lever les yeux un instant, et de regarder ce que les ailes des oiseaux ou les toiles d’araignées ont à nous apprendre ? Nous en parlons à l’occasion du Salon Biomim’expo, 2 jours de conférences et d’ateliers au sein du CEEBIOS, le Centre Européen d'Excellence en Biomimétisme de Senlis, en région parisienne. Invités :- Laura Magro, en charge du groupe de travail matériaux au sein du CEEBIOS- Jacques Rougerie, architecte diplômé des Beaux Arts et de l’Institut Océanographique de Paris, passionné de biomimétisme, à l'initiative de plusieurs projets bio-inspirés- Raphaël Mavisgner, cofondateur de « Circul 'R », association qui l'a conduit à faire un tour du monde de l'économie circulaire, qui elle aussi s'inspire de la nature, pendant un an et demi.
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Ils fondent à cause du réchauffement de notre planète, avec des conséquences sur les cours d’eau, en aval. Mais, les glaciers font aussi le bonheur des chercheurs, puisqu’ils peuvent aussi enregistrer des milliers d’années d’archives climatiques… Comme celui de l’Illimani, qui culmine à 6400 mètres en Bolivie, où vient de s’achever la 2ème grande expédition scientifique menée dans le cadre du projet «Ice Memory». Invités :- Amaëlle Landais, glaciologue au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, rattaché au CNRS- Jérôme Chappellaz, glaciologue à l'Institut des Géosciences de l'Environnement, au retour d’un séjour en Bolivie (par duplex depuis Grenoble)- Antoine Rabatel, également glaciologue à l'Institut des Géosciences de l'Environnement (par duplex depuis Grenoble).Reportage d’Alice Campaignolle sur la 2ème expédition « Ice Memory » sur le glacier de l’Illimani, programme international de sauvegarde de la mémoire des glaciers qui vise à collecter des carottes de glace sur les glaciers les plus exposés au changement climatique.
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Ils fondent à cause du réchauffement de notre planète, avec des conséquences sur les cours d’eau, en aval. Mais, les glaciers font aussi le bonheur des chercheurs, puisqu’ils peuvent aussi enregistrer des milliers d’années d’archives climatiques… Comme celui de l’Illimani, qui culmine à 6400 mètres en Bolivie, où vient de s’achever la 2ème grande expédition scientifique menée dans le cadre du projet «Ice Memory». Invités :- Amaëlle Landais, glaciologue au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, rattaché au CNRS- Jérôme Chappellaz, glaciologue à l'Institut des Géosciences de l'Environnement, au retour d’un séjour en Bolivie (par duplex depuis Grenoble)- Antoine Rabatel, également glaciologue à l'Institut des Géosciences de l'Environnement (par duplex depuis Grenoble).Reportage d’Alice Campaignolle sur la 2ème expédition « Ice Memory » sur le glacier de l’Illimani, programme international de sauvegarde de la mémoire des glaciers qui vise à collecter des carottes de glace sur les glaciers les plus exposés au changement climatique.
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Riche de plus de trois millions d’exploitations, et d’une terre particulièrement fertile, la Roumanie est un des pays d’Europe au plus fort potentiel agricole. Mais, elle doit aujourd’hui faire face au vieillissement de ses agriculteurs : près de 4 exploitations sur 10 dans le pays sont gérées par des personnes âgées de 65 ans ou plus ! Pour encourager le renouvellement des générations, et dans le cadre de ce qui a été fixé par la PAC, la politique agricole commune, le gouvernement roumain aide financièrement les moins de 40 ans qui font le pari de se lancer à la tête d’une exploitation, une carrière à laquelle ils ne s’étaient pas forcément destinés. C’est le cas de Gabriel, de Lucian et de Mihaela. Reportage dans leurs fermes et dans leurs serres, de Philippine Le Bret. Liens : - Les framboises et les mûres de Gabriel Achim- Les fruits et légumes de Lucian Mihalache- Les produits bio de Mihaela Buligoanea
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Quel impact pouvons-nous avoir, nous simples citoyens, sur notre avenir ? L’optimisme a la cote, l’innovation serait entre les mains d’individus, ou plutôt de collectifs qui ne se sentent plus représentés par leurs politiques, et veulent avancer plus vite sur des sujets qui leur sont chers. Invités :- Baptiste Gapenne, reporter pour plusieurs chaînes de télévision française- William Buzy, journaliste et réalisateur de plusieurs documentaires télévisés.Ils ont fondé ensemble le média de journalisme positif « La part du colibri » et signent « Impact(s) : douze initiatives pour construire le monde de demain… dès aujourd’hui ! » (Casa Press Editions).Avec un reportage d’Alice Milot sur le projet contesté de centre commercial « Europa City », dans le triangle de Gonesse au nord de Paris. Un collectif d’habitants et d’agriculteurs menacés d’expropriation se mobilisent pour promouvoir l’agro-écologie sur cette surface.
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Quand la nature reprend ses droits parmi les voitures, l’asphalte et le béton… Quelle place pour la biodiversité dans nos villes? Des chercheurs s'intéressent au vivant qui s'installe dans des zones désaffectées, sur des terrains abandonnés, ou le long de voies ferrées. Quelles espèces végétales et animales peuvent vivre en milieu urbain, et comment les protéger? Invités :- Audrey Muratet, botaniste, auteur de « Flore des friches urbaines », publié récemment aux éditions Xavier Barral- Benoît Fontaine, responsable scientifique du programme de sciences participatives «Vigie-Nature» au Muséum national d'Histoire naturelle- Ophélie Robineau, chercheur en géographie, anciennement chercheuse au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) pour lequel elle a réalisé une thèse sur l’agriculture urbaine dans la ville africaine (en duplex depuis Montpellier).
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Ils ou elles font bouger les lignes, avec des projets à impact environnemental et social. - Reportage en Haïti d’Amélie Baron, sur le recyclage de savons usagés des hôtels, réalisé par une petite entreprise française, Anacaona. Invité : Vincent Edery, directeur général de l’Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives (IFTS), en charge de l’organisation d’un colloque sur le thème de la filtration de l’eau en vue de la rendre potable, colloque qui réunira des chercheurs du monde francophone au mois d'août 2017.
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Pesticides, frelons, dérèglements climatiques... Les abeilles sont menacées. Et pourtant, la pollinisation assure plus d'un tiers de nos ressources alimentaires. Comment les protéger? Nous en parlons à l'occasion de la 8ème édition des journées nationales Apidays, organisées en France pour sensibiliser le public à cette urgence. Invités : - Gérard Arnold, directeur de recherche émérite au CNRS, au Laboratoire Évolution, Génomes, Comportement, Écologie, spécialiste des abeilles- Dominique Céna, porte-parole adjoint de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), apiculteur dans le Val-de-Marne.
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Elle pouvait rivaliser autrefois avec les plus belles baies du monde. Aujourd’hui, avec l’urbanisation anarchique, l’installation d’usines à proximité qui rejettent leurs eaux non traitées dans la mer, cette baie fait partie des plus polluées et les plus toxiques du pays. Et le projet de dépollution lancé en 2008, et qui devait être bouclé en 2012 n'est toujours pas engagé.Reportage auprès de ceux qui habitent et qui travaillent autour de cette baie de Hann, témoins de sa dégradation, de Guillaume Thibault.
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Pollution, bas salaires, conditions de travail déplorables… Quatre ans après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, les grandes marques de la fast fashion continuent de sous-traiter en cascades, en Asie du sud-est, mais aussi désormais en Ethiopie, sans regard pour l’éthique pratiquée dans les usines où sont produits les vêtements qu’elles commercialisent. Si le discours des géants du secteur a commencé à s’y intéresser en apparence, comment l’industrie de la mode a-t-elle évolué ces dernières années ? Quels progrès restent à faire ? Peut-on rêver d’une mode éthique ? Invités :- Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif Ethique sur l’Étiquette- Hélène Sarfati-Leduc, consultante indépendante en Développement Durable auprès d'entreprises de la Mode, de l'Habillement et du Luxe- Laura Chantebel, cofondatrice de «Fibre Bio», marque de textile éthique et bio qui sous-traite en Inde (en Duplex à Nantes).
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Ils ou elles font bouger les lignes, avec des projets à impact environnemental et social. Nous leur donnons la parole. Invités :- Clément Hélary, responsable de l'association «Cap ou pas cap» qui lance le premier frigo solidaire de Paris, entre autres initiatives- Besma Belbedjaoui, directrice-fondatrice de Plasticycle, qui récolte, trie et transforme les déchets plastiques en Algérie (Skype)- Kahitouo Hien, créateur burkinabè de FasoPro, entreprise dont l'ambition est de valoriser le potentiel nutritionnel des insectes en Afrique (Skype).
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1,3 milliard d’habitants de notre planète n’ont toujours pas accès à l’électricité, pourtant vue comme le moteur du développement. Faut-il miser sur les énergies renouvelables, le solaire, l’éolien, et d’autres, dans les pays du Sud ? Construire de nouveaux barrages, alors que le potentiel hydroélectrique du continent africain notamment est largement sous-exploité ? Et comment anticiper l’après-pétrole, quand nous aurons bientôt épuisé les réserves de cet or noir, dont nous sommes devenus dépendants ? Invités :- Pierre Papon, physicien, ancien directeur général du CNRS, auteur du livre «2050: quelles énergies pour nos enfants?», paru aux éditions Le Pommier- Geneviève Férone Creuzet, consultante en écologie industrielle, qui a publié «Le crépuscule fossile», chez Stock- Kabiné Komara, ancien Premier ministre de Guinée et haut-commissaire sortant de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (téléphone).
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L’annonce de Donald Trump sur la sortie de l’accord de Paris sur le climat, justifiée par le souhait de défendre « les emplois américains », après plusieurs mois de suspense, a provoqué stupeur, sidération et colère : que va-t-il advenir de cet accord historique pour les 194 autres pays signataires? Au sein même des Etats-Unis, qui sont le 2ème émetteur mondial de gaz à effet de serre, la résistance s’organise autour, entre autres, d’une « alliance pour le climat ».
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Pour chaque projet d’infrastructures, il faut « compenser », recréer de la biodiversité à proximité. Mais, peut-on vraiment rattraper des atteintes faites à la nature, détruire pour mieux protéger ailleurs? Cette compensation écologique est contestée par de nombreux scientifiques ! Est-elle utile, ou illusoire ? Elle est, en tout cas, difficile à appliquer. Comment éviter que cette compensation ne soit qu’un outil pour faire accepter des projets d’aménagement controversés ? Invités :- Ronan Dantec, sénateur écologiste de Loire-Atlantique, rapporteur d'une Commission sur les mesures de compensation engagées dans plusieurs grands projets d’infrastructures, dont celui de l'aéroport de Notre-Dame des Landes.- Romain Julliard, écologue, professeur au Muséum national d'Histoire naturelle.
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Ils ou elles font bouger les lignes, avec des projets à impact environnemental et social. Nous leur donnons la parole. Invités :- Vincent Hanrion, fondateur du Cinécylo, cinéma itinérant à vélo pour projeter des films sur des initiatives écologiques locales et positives, au Sénégal notamment- Besma Belbedjaoui (Skype), directrice-fondatrice de Plasticycle, qui récolte, trie et transforme les déchets plastiques en Algérie- Patrick, du collectif Emmabuntüs, qui collabore avec plusieurs communautés Emmaüs, veut limiter les déchets électroniques, et reconditionne des ordinateurs, expédiés en partie sur le continent africain.→ leur page de soutien
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Après avoir parcouru tous les océans du globe à la découverte de l’Antarctique, de l’Arctique pour observer le monde planctonique, et sillonné la Méditerranée pour évaluer la pollution plastique, Tara a mis le cap depuis plus d'un an sur le Pacifique et ses coraux. Cette expédition prévue jusqu'en 2018 doit permettre de mieux comprendre la biodiversité des récifs coralliens, menacés par le réchauffement climatique, l'acidification des océans et les activités humaines. Que risquent nos coraux? Et comment les protéger ? Invités :- Romain Troublé, directeur de la Fondation Tara Expéditions- Pierre de Parscau, réalisateur du documentaire «Tara, l'odyssée du corail» qui sera diffusé, pour la première fois, le 7 juin 2017 sur France Ô.
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L’expédition Tara continue de nous émerveiller, et de nous alerter sur la disparition des coraux. Avant de faire cap au sud pour débuter la seconde année de sa grande expédition à travers l'océan Pacifique, la goélette scientifique a effectué une dernière escale à la pointe sud-ouest du Japon, pour étudier les coraux, dans des écosystèmes en pleine mutation. A son bord: des marins, une équipe de scientifiques, mais aussi un artiste photographe et plongeur, Nicolas Floc'h, qui s'est intéressé aux récifs artificiels.Reportage à bord de Noëlie Pansiot, en partenariat avec l'émission.
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