Avsnitt
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Une émission consacrée au Community Art par Alexia Jacques-Casanova pour euradio.
Au programme aujourdâhui, on parlera avec nos invitĂ©es de droits culturels, des spĂ©cificitĂ©s que prĂ©sentent le travail dâartiste dans des contextes de co-crĂ©ations et notamment avec des personnes en situation de prĂ©caritĂ© et certainement dâautres choses encore.
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Une émission consacrée au Community Art par Alexia Jacques-Casanova pour euradio.
Il est des récits qui traversent les ùges et dont la mise à jour ne requiert que de menus changements tant leur fond repose sur des préceptes nous traversant toutes et tous quelle que ce soit notre place dans la chronologie de cette histoire humaine qui se répÚte en boucle. -
Saknas det avsnitt?
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« Deux solutions se prĂ©sentent quasi logiquement pour Ă©chapper Ă la marchandisation et retrouver un rapport Ă lâart libĂ©rĂ© de lâintĂ©rĂȘt financier : cesser de produire des objets, qui est une des raisons pour lâart en commun produit si peu dâĆuvres au sens traditionnel du terme, et prĂ©fĂšre les processus ; ou produire des objets qui ne sont pas symboliques mais utiles, câest-Ă -dire Ă qui lâon attribue a priori une fin pour Ă©viter que le marchĂ© de lâart ne lui attribue la sienne. »
Câest avec cet extrait du livre de chevet de Câest pas Commun que je dĂ©marre cette Ă©mission, je parle bien entendu de lâArt en Commun dâEstelle Zhong Mengual. Deux solutions pour Ă©chapper Ă la marchandisation de lâart, deux stratĂ©gies de contournement si vous voudrez. Et pour parler dâart en commun aujourdâhui jâai le plaisir de recevoir Ă nouveau des professionnels des stratĂ©gies de contournement : la Compagnie Rara Woulib. -
Lâespace public â ou ce quâil en reste â est un terrain de jeu sans limite ou presque pour bon nombre dâartistes et notamment celles et ceux que nous recevons ici dans Câest Pas Commun. Lâespace public, grignotĂ© dâun cĂŽtĂ© par la logique capitaliste : les publicitĂ©s omniprĂ©sentes, lâusage tarifĂ© de chaque mĂštre carrĂ© disponible oĂč il faut dĂ©sormais « consommer » pour pouvoir sâarrĂȘter un instant. Lâespace public policĂ©, voire policiĂ©, afin de nous prĂ©munir dâun danger devenu permanent et permettant aux rĂ©gimes dâexception de devenir la rĂšgle : je parle bien entendu des Ă©tats dâurgences successifs que nous traversons et auxquels nous nous habituons presque confortablement depuis 2005 ;
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Dans l'épisode précédent, nous avons évoqué les parcours respectifs et le projet Dans de beaux draps. Maintenant, nous parlerons des artistes qui ont inspiré les pratiques de Cécile Morelle et Laetitia Troussel Luber.
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Bonjour cherâąĂšres auditeur·ices de Câest Pas Commun, je vous le disais prĂ©cĂ©demment, cette annĂ©e on fait les choses un peu diffĂ©remment â au lieu dâune seule Ă©mission souvent trop courte, jâai maintenant le plaisir dâaccueillir mes invitĂ©âąes pour deux Ă©missions consĂ©cutives.
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Le duo ORAN que je retrouve donc pour cette deuxiĂšme partie. ORAN, pour rappel est un duo dâartiste composĂ© de Morgane Clerc et Flo Clerc. Actuellement artistes associĂ©s Ă la Malterie Ă Lille, ORAN considĂšre lâacte artistique comme un levier dâĂ©mancipation et de solidaritĂ© â nous parlions dans lâĂ©mission prĂ©cĂ©dente de leur projet Les Cents Plaids et nous Ă©changeons aujourdâhui sur certaines caractĂ©ristiques propres aux arts communs : lâintersection entre esthĂ©tique et activisme, le rĂŽle de lâartiste dans les propositions participatives et plein dâautres choses encore...
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Pour cette premiĂšre Ă©mission de la saison, Alexia Jacques Casanova interview Morgane Clerc et Flo Clerc. Il et elle forment le duo Oran, ils nous parlent de leur pratique artistique et plus particuliĂšrement de « Les Cents Plaids », une installation Ă©phĂ©mĂšre visible Ă lâĂglise Saint-SĂ©pulcre Ă Roubaix. Cette installation se compose d'une centaine de plaids cousus collectivement avec les habitantâąes et passantâąes de la place d'Amiens. Chaque plaid colorĂ© est dispersĂ© sur les bancs de cette Ăglise crĂ©ant ainsi une ambiance.
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Aujourd'hui l'épisode est consacré au projet "La disparition de la nuit" deux cycles de recherches d'actions à la croisé de l'art et de la sociologie, porté par le joyeux collectif de la Folie KilomÚtre.
Alexia Jacques Casanova reçoit Alice Faravel, comédienne et technicienne lumiÚre et Béatrice Guyot, vidéaste, toutes deux membres active de la folie kilomÚtre, pour nous présenter leur collectif et la disparition de la nuit.
La Folie KilomÚtre est un collectif de création en espace public fondé en 2011 et basé à Marseille, composé d'artiste et professionel provenant d'horizon et de pratique différents.
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Les inĂ©galitĂ©s sont souvent multidimensionnelles, les personnes souffrant d'un capital Ă©conomique restreint ont frĂ©quemment un capital culturel lui aussi diminuĂ©, par manque de moyens d'habitude, mais aussi parfois par fait d'habitude et de comportement intĂ©riorisĂ©. Affronter ses inĂ©galitĂ©s n'est pas toujours choses Ă©videntes : comment aider sans stigmatiser ? Comment sortir de cette logique unidirectionnelle, qui consiste Ă penser qu'une personne en difficultĂ© ne pourrait pas apporter autant qu'elle ne reçoit ? Comment approcher la culture, mais le reste aussi, comme une relation de rĂ©ciprocitĂ©, rĂ©vĂ©lant notre interdĂ©pendance entre ĂȘtre humain et sociaux ?
Sans leur assigner des attentions ou des missions qu'elle ne se serait elle mĂȘme pas donnĂ©, Alexia Jacques-Casanova pense pouvoir dire que cette question intĂ©resse nos deux invitĂ©es Sara Paulin et StĂ©phanie Merran. Les tĂȘtes pensantes et agissantes de "Ce que mes yeux ont vu". CrĂ©e ou renforcer le lien social Ă ravers des pratiques artistique et pĂ©dagogique, c'est le cheval de bataille de "Ce que mes yeux ont vu". Elles utilisent la pratique artistique et la mĂ©diation pour rĂ©unir des publiques variĂ©s.
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Aujourd’hui Alexia Jacques-Casanova accueil une association qui propose autre chose, du vide à remplir. Pierre Durosoy est le coordinateur général de l’association Keur Eskemm. Une association basée à Rennes qui œuvre activement à l’engagement des jeunes générations et aux dialogues multiculturelles au travers de projets artistiques, créatifs et expérimentaux.
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Bienvenue dans ce nouvel épisode de "C'est pas commun", avec Nina Le Roux coordinatrice des actions culturelles et de la médiation local chez Animakt et Alexis Nys en charge de la production chez Animakt.
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Bienvenue dans ce nouvel épisode de "C'est pas commun" avec Didier Ruiz, directeur artistique de La compagnie des Hommes. Il est question du Théâtre de la pierre angulaire, de la réalité des populations urbaines et rurales, et du parcours de cette troupe de théâtre si particulière.
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Bienvenue dans ce nouvel épisode de "C'est pas commun" avec Axelle Benaich, directrice et fondatrice de la Fabulerie. Aujourd’hui, il est question de ce fabuleux lieu culturel et fabrique numérique qu'est la Fabulerie.
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Bienvenue dans ce nouvel épisode de "C'est pas commun" avec Pascal Lebrun Cordier, directeur et fondateur artistique des ZAT. Aujourd’hui, il est question une fois encore d'urbanisme culturel et de création artistique dans l'espace public.
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L'invitée de cette émission s’attelle à dessiner ces lieux préféres, ces bâtiments -mémoire, ces paysages personnels et les expose ensuite pour le plus grand plaisir de celles et ceux qui lui auront confié leur endroit à eux. Emma Burr est artiste et nous parle aujourd’hui de son tout dernier chantier : Dessiner la Ville, une rencontre et une exposition qu'elle porte aux côtés de l’auteur Joël Kerouanton à Quimper.
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Dans son livre « Ce qui n’a pas de prix » paru en 2018, la poétesse et essayiste Annie Le Brun nous invitait au questionnement « Jusqu’à quand » demande-t-elle « jusqu’à quand consentirons-nous à ne pas voir combien la violence de l’argent travaille à liquider notre nuit sensible, pour nous faire oublier l’essentiel, la quête éperdue de ce qui n’a pas de prix ? ».
Dans cet ouvrage, elle dénonce entre autres choses la marchandisation de l’art et la réduction de l’art contemporain à sa valeur d’échange, résultat d’une collusion entre hypercapitalisme financier et production artistique. L’art qui n’a pas de prix, pas de « pricetag » comme on dit outre-manche et outre-atlantique est-il encore de l’art ?
Pour être artiste contemporain faut-il être un ou une « artfairiste » comme les apelle Jean Noël Cuenod, ou juste être artiste dans le monde qui nous est contemporain. Dans cet épisode, Alexia Jacques-Casanova reçoit Véronique Le Mouël, fondatrice et directrice de création de l’association Œuvre Participative.