Avsnitt

  • L’équipe d’Allumez les spots Ă  Ă©courtĂ© ses vacances pour se replonger dans l’actualitĂ© cinĂ©ma avec la sortie du film “Les Fantasmes”, dernier opus des frĂšres Foenkinos. Quatre ans aprĂšs “Jalouse”, ils explorent la thĂ©matique du dĂ©sir dans les couples. Nos chroniqueurs reviennent sur cette projection qui n’a pas manquĂ© de provoquer de vives rĂ©actions.

    Pour cette comĂ©die, les frĂšres Foenkinos ont rĂ©uni un casting de rĂȘve avec, notamment, Nicolas Bedos, Ramzy Bedia, Monica Bellucci et Karine Viard. Ce film met en scĂšne six couples voulant raviver la flamme dans leur relation en explorant leurs fantasmes.

    Nos chroniqueurs ont Ă©tĂ©, en majoritĂ©, enthousiasmĂ©s par ce film bien rythmĂ© dont l’humour et l’autodĂ©rision attĂ©nuent le cĂŽtĂ© parfois grotesque des pĂ©ripĂ©ties vĂ©cues par ces six couples. Ils ont Ă©galement mis en avant le traitement de ce sujet dĂ©licat en le rendant accessible au grand public et permettant aux spectateurs de se reconnaĂźtre dans les questionnements de ces couples.

    Notre prĂ©sentatrice, ElĂ©na KallistĂ©, a eu l'occasion de pouvoir interviewer David Foenkinos, l'un des scĂ©naristes et rĂ©alisateurs du film “Les Fantasmes”.

    Comme pour chaque Ă©mission, chaque chroniqueur a choisi un coup de cƓur en lien avec le film Ă  son sommaire.

    « Un poisson nommĂ© Wanda » un film de Charles Crichton avec notamment Jamie Lee Curtis et KĂ©vin Kline qui fait partie des classiques du genre : de l’humour typiquement anglais avec des personnes au comportement parfois absurdes mais attachants.

    « Quand Harry rencontre Sally » de Rob Reiner un film parfois transgressif qui explore comment peut évoluer une relation entre un homme et une femme au cours du temps.

    ​Enfin « Un jour de pluie Ă  New-York » de Woody Allen qui met en scĂšne les tribulations d’un couple lors d’un weekend romantique Ă  New York.

    Remerciements

    ​Nous tenons sincĂšrement Ă  remercier Le Base Bar pour leur accueil et le soutiens apportĂ© Ă  cette Ă©mission.

    ​Pour rĂ©servez vos places pour la prochaine Ă©mission d'octobre : www.ldtlive.ch/billeterie

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    ​Sources et crĂ©dits

    ​Musiques

    Les musiques utilisées proviennent de Epidemic Sound et Artlist sous licences.

  • A l’occasion de la sortie de Black Widow, sorti le 7 juillet dernier, nous avons choisi pour l’émission de ce mois, le thĂšme de l’Univers Marvel.

    Attention! Spoilers!

    RĂ©alisĂ© par Cate Shortland, Black Widow est sa toute premiĂšre grosse rĂ©alisation hollywoodienne. L’histoire a quant Ă  elle Ă©tĂ© scĂ©narisĂ©e par Eric Pearson qui est lui, un habituĂ© du genre (notamment, Thor: Ragnarok). Il s’agit du 24Ăšme film de la franchise et il ouvre la phase IV de l’univers cinĂ©matographique Marvel (MCU) et se situe, dans la timeline, entre Civil War et Black Panther.

    On retrouve en personnage central Scarlett Johansson dans le rĂŽle de Black Widow/Natasha Romanoff, qui voit resurgir son sombre passĂ© et qui doit renouer le contact avec sa vie prĂ©-Avengers pour faire face Ă  une menace. Florence Pugh incarne Yelena Belova, une ancienne camarade de Natasha au sein du programme Black Widow, avec qui cette derniĂšre va s’associer pour cette mission avec, Ă  leurs cĂŽtĂ©s, Rachel Weisz et David Harbour dans les rĂŽles de Melina Vostokoff et Alexei Shostakov, les “parents” des deux femmes dans le film.

    Nos chroniqueurs dĂ©battent ensemble des codes du genre, du casting, des techniques de rĂ©alisation ainsi que des thĂ©matiques que l’on retrouve rĂ©guliĂšrement dans ces films. Ils discutent Ă©galement des marques de fabriques des films Marvel et des Ă©volutions qui ont lieu, notamment sur la place de la femme et l’image qui en resort, surtout avec ce personnage de Natasha Romanoff. Il s’agit en effet du premier film qui est centrĂ© sur un personnage fĂ©minin.

    Dans la deuxiĂšme partie de l’émission, les chroniqueurs partagent leurs coups de cƓur

    personnels sur le thÚme. Iron Man sorti en 2008 et réalisé par Jon Favreau, grande figure du MCU, est le premier film

    qui a lancĂ© l’univers et il introduit le personnage du milliardaire playboy Tony Stark, hĂ©ritier de l’entreprise d’armement Stark Industries. AprĂšs

    Les Gardiens de la Galaxie sorti en 2014 et Ă©crit et rĂ©alisĂ© par James Gunn. Ce film introduit Peter Quill qui, dans les annĂ©es 80, se retrouve kidnappĂ© sur Terre par un Ă©quipage de ferrailleur de l’espace. AprĂšs avoir Ă©levĂ© dans ce monde, Peter, devenu Star Lord, hors la loi

    de l’espace. Spider-man : Far From Home sorti en 2019 et rĂ©alisĂ© par Jon Watts. A la suite du combat

    avec Thanos, on retrouve Peter Parker dans sa vie de lycĂ©en alors qu’il s’apprĂȘte Ă  partir en voyage scolaire en Europe. Bien entendu, pas de rĂ©pit pour les super hĂ©ros! Enfin, Avengers : Infinity War, sorti en 2018 et rĂ©alisĂ© par Joe et Anthony Russo, eux aussi habituĂ©s du MCU. Dans ce film, les Avengers doivent se rĂ©unir aprĂšs les Ă©vĂ©nements de Civil War, pour combattre un grand ennemi commun, Thanos. On retrouve dans ce film le cĂŽtĂ© sombre de l’univers, et tout le casting de l’univers Marvel est prĂ©sent dans ce film tel un puzzle enfin terminĂ©.

    Enregistrement en public, dans la salle 11 de Pathé Balexert.

    Pour réservez vos place pour la prochaine émission: www.ldtlive.ch/billeterie

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  • Dans la lignĂ©e des road-trip Ă  l’amĂ©ricaine, nous retrouvons la brillante Frances McDormand dans le rĂŽle principal de Nomadland, un long-mĂ©trage bouleversant mais Ă  la fois plein d’espoir de la rĂ©alisatrice ChloĂ© Zhao. Nous ne pouvons cacher notre plaisir de retrouver Frances dans ce nouveau film, aprĂšs son incroyable interprĂ©tation dans « 3 Billboards » (dont elle gagna l’oscar de la meilleure actrice en 2018) ou encore dans « Fargo » des frĂšres Cohen, que nous avions prĂ©sentĂ© lors de l’épisode 5 d’Allumer les spots.

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    Cette fois-ci Frances McDormand nous offre une prestation intimiste, dans un film rendant hommage aux pionniers des westerns amĂ©ricains, tout en Ă©tant teintĂ© d’une touche de sensibilitĂ© fĂ©minine trĂšs contemporaine.

    Nomadland nous raconte l’histoire de Fern qui, suite Ă  la perte de son travail dans la citĂ© ouvriĂšre oĂč elle vivait, est contrainte de quitter sa maison d'Empire, dans le Nevada. Elle dĂ©cide de rĂ©unir ses maigres possessions dans un van d’occasion qu’elle amĂ©nage et de prendre la route, voyageant de ville en ville, d'État en État, Ă  la recherche de nouvelles opportunitĂ©s de travail. Adoptant ainsi une vie de nomade des temps modernes, elle rencontre sur son chemin d’autres Ăąmes Ă©garĂ©es, une gĂ©nĂ©ration d’individus qui ont dĂ», comme elle, faire face Ă  l’effondrement financier de 2008. C’est Ă  leur cĂŽtĂ© qu’elle dĂ©couvrira ainsi les vastes Ă©tendues de l’Ouest amĂ©ricain, dans une Ă©popĂ©e somptueuse et pleine d’espoir.

    DĂ©couvrons ensuite les coups de cƓur de la semaine de nos chroniqueur.euses, avec tout d’abord le film « My Own Private Idaho » de Gus Van Sant qui raconte l’histoire de deux hommes, dans la vingtaine, droguĂ©s et prostituĂ©s (Keanu Reeves et River Phoenix), qui vont entamer un voyage Ă  travers les US et l’Europe pour retrouver la mĂšre d’un des protagonistes. On retrouve encore ici cette image de cowboys des temps modernes, oĂč chacun recherche sa place dans la sociĂ©tĂ©. Toujours dans la lignĂ©e des westerns modernes, mais façon Tarantino, sera prĂ©sentĂ© « Django Unchained ». A la clĂ© de la violence, une superbe bande son, des acteurs d’exception et surtout beaucoup d’humour. Une histoire d’amitiĂ© entre un esclave noir « Django » (Jamie Foxx) et un chasseur de tĂȘte (Christoph Waltz), qui vont lier leurs forces pour retrouver la femme de Django. Dans le thriller psychologique « We need to talk about Kevin » de Lynne Ramsay, nous sommes plongĂ©s dans la relation Ă©trange et problĂ©matique entre Eva et son fils Kevin. Nous ne vous en dirons pas plus ici, car nous vous invitons vivement Ă  aller vous faire surprendre par cette sombre histoire
 Et pour finir nous nous arrĂȘterons sur « They lives » (« Invasion Los Angeles » en français) de John Carpenter, film qui relate l’histoire de John Nada (interprĂ©tĂ© par le catcheur canadien Roddy Piper) qui vagabonde dans la ville de Los Angeles Ă  la recherche d’un emploi et va tomber sur une cargaison de paires de lunettes, lui permettant de voir la rĂ©alitĂ© telle qu’elle est : une humanitĂ© en proie par une espĂšce alien ayant pour but de mettre l’espĂšce humaine en esclavage


    Que d’aventures fascinantes vous attendent cette semaine dans cette nouvelle Ă©mission d’Allumez les Spots !

  • La vie reprend timidement avec la rĂ©ouverture des salles de cinĂ©ma, « Allumez les spots » poursuit Ă©galement sa ligne Ă©ditoriale avec les dĂ©bats autour des sorties films. Cette semaine, place au film « I Care a Lot » de J. Blakeson, qui n’a pas manquĂ© de faire rĂ©agir nos chroniqueurs-ses.

    LDT LIVE remercie chaleureusement le bar "Le Chat Noir" Ă  Carouge pour nous avoir permis d'enregistrĂ© l'Ă©mission.

    Dans ce thriller teintĂ© d’humour Ă  l’anglaise avec une intrigue fascinante, on retrouve le personnage principal, Marla Grayson, une tutrice de renom dĂ©signĂ©e par les tribunaux pour s’occuper de personnes ĂągĂ©es fortunĂ©es. C’est une personne qui est prĂ©sentĂ©e comme Ă©tant imbue d’elle-mĂȘme et obsĂ©dĂ©e par l’argent. Excellant dans l'art de la manipulation, elle prĂ©tend dĂ©fendre les personnes ĂągĂ©es, se donne une bonne image, alors que son unique but est d’assouvir son ambition personnelle et de s’enrichir. Ce personnage contraste fortement avec celui du mafieux russe qui, contrairement Ă  la tutrice, assume au grand jour le fait d’ĂȘtre dans les magouilles et souhaite uniquement s’occuper de sa maman. Dans ce thriller, on va se demander quelles manƓuvres Marla va entreprendre pour arriver Ă  ses fins. Le personnage principal n'a pas manquĂ© de faire rĂ©agir nos chroniqueurs-ses.

    Les chroniqueurs-ses parlent Ă©galement de leurs coups de cƓur de la semaine. Dans le film « SĂ©rial Mother », on retrouve l’histoire d’une famille de la classe moyenne de Baltimore. Nous retrouvons Beverley, une maman super-modĂšle qui excelle dans son rĂŽle mais qui n’est pas celle qu’on pense. Elle est bien pire. Ce film jongle avec l’horreur et l’absurde, qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre un dĂ©licieux cocktail. Autre scĂ©nario dans « Fargo » des frĂšres Coen, avec un vendeur de voitures qui mandate des truands pour kidnapper sa femme afin de demander une rançon au beau-pĂšre qui est milliardaire. C’est Ă  partir de ce kidnapping que le film va partir dans tous les sens. Puis vient « Gone Girl » de David Fincher. Le film relate l’histoire d’un professeur, Nick Dunne, qui rentre chez lui pour constater que sa femme a disparu, alors qu’ils devaient cĂ©lĂ©brer leur cinquiĂšme annĂ©e de mariage. Face Ă  l’attitude calme et placide de Nick, les soupçons vont rapidement se tourner vers lui. Un thriller avec beaucoup d’énigmes et de rebondissements.

    Vous l'aurez compris, apparences trompeuses, trahisons et rebondissements en tous genres sont au cƓur d'Allumez les Spots cette semaine.

  • Ce mercredi, “Allumez les Spots” s'installe, le temps d’une Ă©mission, Ă  la 52Ăšme Ă©dition du festival international des Visions du RĂ©el Ă  Nyon. Festival de documentaires, d’envergure international, qui a pour particularitĂ© d’ĂȘtre l’un des rares festivals de cinĂ©ma qui a lieu actuellement, malgrĂ© la pandĂ©mie.

    C’est entre un savant mĂ©lange de virtuel et de physique que les Visions du RĂ©el prennent place afin de partager leurs rares pĂ©pites Ă  un maximum de public localement, mais aussi internationalement grĂące Ă  la solide rĂ©putation qu’ils se sont forgĂ©s.

    Nous avons choisi 2 films dans le catalogue du festival : The Bubble et Courage.

    Aujourd’hui, on parle politique et sociĂ©tĂ©. D’une part, l’équipe s’intĂ©resse au film biĂ©lorusse Courage de Aliaksei Paluyan, dans lequel il dĂ©voile les vies bouleversĂ©es et censurĂ©es des artistes dans un gouvernement corrompu qu’est celui du dictateur Lukashenko au siĂšge depuis plus de 20 ans. De l’autre, nos chroniqueurs se plongent dans la rĂ©alitĂ© prĂ©sentĂ©e dans le film The Bubble rĂ©alisĂ© par ValĂ©rie Blankenbyl, dans lequel on dĂ©couvre le mode de vie des retraitĂ©.e.s amĂ©ricain.e.s habitant dans The Villages, Floride.

    ​Le film-documentaire biĂ©lorusse en a touchĂ© plus d’un: nos chroniqueurs, Ludo, NadĂšge, Eliott et Alisson ont tous trouvĂ© ce film poignant et dĂ©chirant, de part sa mise en scĂšne montrant une rĂ©alitĂ© dure et cruelle, autant pour les artistes que pour les civils. Ludo s’y connaĂźt bien, il l’a vĂ©cu. C’est grĂące Ă  ce film que les langues se dĂ©nouent, et il nous raconte ses anecdotes les plus frappantes et presque dystopiques lors de son sĂ©jour au pays.

    ​Courage Ă  le mĂ©rite de montrer des protagonistes comme nous et vous, dans une sociĂ©tĂ© oppressant la libertĂ© d’expression. Les Ɠuvres sont censurĂ©es, les artistes sur une liste noire. C’est la lutte quotidienne de gens ordinaires accomplissant des actes extraordinaires pour la libertĂ©, et c’est ce qui fait que ce film porte bien son nom.

    ​Restant toujours dans le thĂšme de la sociĂ©tĂ©, nos chroniqueurs s’envolent pour un village au cƓur de la Floride, savamment appelĂ© The Villages. Mais voici l’affaire, le complexe, s'Ă©tendant sur 55 hectares, est entiĂšrement conçu pour recueillir les retraitĂ©.e.s voulant terminer leurs jours heureux. The Bubble dĂ©voile le quotidien des rĂ©sidents et rĂ©sidentes, et qu’est ce qui les a poussĂ© Ă  s’installer dans cette bulle luxueuse dans laquelle les rĂȘves sont rĂ©alitĂ©.

    ​ActivitĂ©s, salons et multiples terrains de golf ne manquent pas, et c’est lĂ  oĂč la question hasardeuse surgit: vaut-il la peine d’investir autant pour des personnes en fin de vie? A savoir que The Villages est un business de famille passĂ© de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration qui veut encore se dĂ©velopper. Les locaux, contre toute attente, ne veulent plus de ces constructions, et ce sont des dĂ©bats Ă©cologiques et Ă©thiques qui font surface.

    Que vaut alors une sociĂ©tĂ© qui veut trop faire contre une autre trop stricte? Les deux films d’aujourd’hui balancent nos chroniqueurs d’un extrĂȘme Ă  un autre, mais ce n’est pas pour autant qu’ils n’en discutent pas avec lĂ©gĂšretĂ© et bonne humeur.

    ​Nous remercions chaleureusement le festival des Visions du RĂ©el et ses organisateurs. Tout particuliĂšrement Ursula Pfander et Emilie BujĂšs pour leur aide et participation.

  • Dans cet Ă©pisode d'Allumez Les Spots, nos chroniqueurs abordent l'une des plus cĂ©lĂšbres saga du cinĂ©ma: James Bond dans son film Spectre, sorti en 2015. 24Ăšme James Bond de la saga et dernier opus en date, Spectre prĂ©figure le prochain Ă©pisode tant attendu : Mourir peut attendre (No Time to Die), dont la sortie est prĂ©vue Ă  l'automne 2021.

    Les aspects techniques de la rĂ©alisation ainsi que des questions de scĂ©narisation ne vont pas passer sous le nez de nos chroniqueurs, Miranda, Sam, Ludo et Ivana : notre agent 007 commencerait-il Ă  s’épuiser en tombant dans des styles scĂ©naristiques vus et revus ? Les rĂ©alisateurs devraient-ils songer Ă  renouveler l’image de l’espion traditionnel en le mettant au goĂ»t du jour? Ou alors est-ce peut-ĂȘtre justement cet agent stĂ©rĂ©otypĂ© que l’audience aspire Ă  suivre dans ses diverses missions ?

    Spectre reste fidÚle à la marque de ce genre en nous régalant de ce dont seule cette saga a le secret : scÚnes d'action plus spectaculaires les unes que les autres, voyages aux quatre coins du globe, gadgets incroyables, voitures pimpantes en veux-tu en voilà, romantisme et séduction en toutes
    circonstances, et, last but not least, la classe et l'Ă©lĂ©gance lĂ©gendaires de James, devenu peut-ĂȘtre un peu trop solennel avec les annĂ©es.

    Ce qui est certain, c'est que la production du film n'a pas laissĂ© ses fans sur leur faim, puisque les moyens financiers ont Ă©tĂ© mis pour rĂ©galer copieusement les adeptes de ce qui fait la recette de James Bond, avec quelques 300 millions d'USD de budget. Bien qu'il contienne des aspects redondants aux yeux de nos chroniqueurs, ce volet a tout de mĂȘme de quoi Ă©pater les spectateurs et spectatrices amateur-e-s du genre, sans compter un casting de haut vol, avec notamment LĂ©a Seydoux, Monica Belluci, Christopher Waltz et Ralph Fiennes.

  • Lors de ce second volet d’Allumez les Spots, nos quatre chroniqueurs se retrouvent pour un Ă©pisode spĂ©cial consacrĂ© aux femmes et dĂ©battent du film « Wonder Woman » (2017) rĂ©alisĂ© par Patty Jenkins. Passant en revue les rĂ©alisations dans lesquelles les personnages fĂ©minins tiennent le premier rang, Elena donne la parole aux chroniqueurs qui nous confient leurs impressions sur ce film mais Ă©galement sur leurs coups de coeur respectifs :

    « Erin Brockovich » (2000, réal. Steven Soderbergh)

    « Les jardins du roi » (2015, réal. Alan Rickman)

    « La leçon de piano » (1993, réal. Jane Campion)

    « Un ange à ma table » (1990, réal. Jane Campion)

    C’est en 1941 que fut crĂ©Ă© le personnage de Wonder Woman sous la plume de William Moulton Marston. Entre 1977 et 1979, il a fait l’objet d’une sĂ©rie pour le petit Ă©cran (trois saisons et soixante Ă©pisodes) sous le titre “The new adventures of Wonder Woman”. L’adaptation de 2017 est donc la premiĂšre au cinĂ©ma et entiĂšrement consacrĂ©e au personnage. Il Ă©tait temps.

    InterprĂ©tĂ© par la prometteuse actrice Gal Gadot, le film nous plonge dans l’enfer de la premiĂšre guerre mondiale. Ce monde d’hommes sera sauvĂ© par une femme : Wonder Woman. De son vrai nom Diana Price, Wonder Woman est une guerriĂšre amazone qui est la seule Ă  pouvoir mettre un terme Ă  ce conflit en affrontant ArĂšs, dieu de la guerre, Ă  l’origine de cette folie meurtriĂšre.

    A tour de rĂŽle, nos chroniqueurs dĂ©battent sans dĂ©tour de ce film. Miranda Larrosa, scĂ©nariste et journaliste cinĂ©ma, nous ravira avec ses nombreuses connaissances cinĂ©matographiques. Ivana Mikulic, notre cinĂ©phile et rĂ©dactrice en chef, nous fera partager avec passion son ressenti. Sam Hurlimann, rĂ©alisateur et critique cinĂ©ma nous partagera ses connaissances techniques pointilleuses. Enfin, Ludovic Gossiaux, coach d’acteur et directeur de l’école Acting Line Studio Ă  GenĂšve et Lausanne, nous parlera mieux que personne de l’importance de l’interprĂ©tation et du jeu.

    La reprĂ©sentation de la femme au cinĂ©ma, en tĂȘte d’affiche, restait il y a quelque temps encore chose rare. Beaucoup de rĂŽles d’hommes forts et peu voir pas de super hĂ©ros au fĂ©minin.

    Il Ă©tait donc important, de mettre en lumiĂšre ces hĂ©roĂŻnes du quotidien ou de science-fiction qui ont rĂ©ussi Ă  traverser les Ă©poques et Ă  imposer aujourd’hui leur talent et leur crĂ©ativitĂ©.

  • Pour cette premiĂšre aventure d’Allumez les Spots, quatre chroniqueurs s’adonnent Ă  un dĂ©bat passionnĂ© autour de « Mandibules » (2020), septiĂšme et dernier long-mĂ©trage en date de Quentin Dupieux, alias Mr. Oizo, sous l’oeil expert de la charismatique Elena KallistĂ©. Retraçant l'actualitĂ© du cinĂ©ma, Elena donne tour Ă  tour la parole aux chroniqueurs qui nous confient leurs impressions sur le film du jour aussi bien que sur leurs coups de coeur respectifs :

    « Adieux les cons » (2020, réal, Albert Dupontel)
    « Enfermés Dehors » (2006, réal., A. Dupontel)
    « What We Do in the Shadows » (2014, Réal. Jemaine Clement, Taika Waititi)
    « Une crĂ©ature de rĂȘve » (1985, rĂ©al, John Hughes).

    Vous l'aurez compris, le mot d'ordre du jour n'est autre que : burlesque !

    Empreint de légÚreté et de folie, se situant à mi-chemin entre fantastique et comique,
    Mandibules livre les performances rocambolesques de Gégoire Ludig et David Marsais, l'illustre duo du Palmashow, qui s'y donne la réplique avec une complicité brillante. Quand ils ne sont pas affairés à transporter une mouche géante, nos amis inséparables prennent un malin plaisir à se mettre dans le pétrin. Pour notre plus grand bonheur.

    Chacun Ă  sa maniĂšre, nos chroniqueurs dĂ©cortiquent savamment les aventures de nos deux (anti-)hĂ©ros, ne manquent pas une occasion d'alimenter notre rĂ©flexion et nous donnent du fil Ă  retordre. Et pour cause. Ludovic Gossiaux, coach d’acteur et directeur de l’école Acting Line Studio Ă  GenĂšve et Lausanne, allie humour et franc-parler dans une pirouette subtile. RĂ©alisateur et critique de cinĂ©ma, Sam Hurlimann rebondit remarquablement sur les arguments et apporte ses idĂ©es avec brio. L'analyse fine et Ă©loquente de Miranda Larrosa, scĂ©nariste et journaliste cinĂ©ma, ne manquera Ă©galement pas d'interpeller l'attention de l'auditeur et de l'amener Ă  se questionner sur ses acquis. Enfin, Ivana Mikulic, cinĂ©phile accomplie et rĂ©dactrice en chef chez LDT LIVE, tĂ©moigne de ses impressions et apporte son analyse avec passion.

    Malgré une opinion globalement mitigée, nos chroniqueurs saluent néanmoins certains aspects de Mandibules, et non des moindres : la performance brillante des acteurs, le parti-pris trÚs assumé de l'absurde, l'originalité du scénario et l'univers particulier dont seul Dupieux a le secret, ou encore les rebondissements et autres péripéties en tous genres.

    Le burlesque, c'est un thĂšme cher Ă  nos chroniqueurs puisqu'ils ont soigneusement sĂ©lectionnĂ© un chef d'oeuvre du mĂȘme genre qu'ils nous invitent Ă  dĂ©couvrir. Qu'il s'agisse de critiques sociales rocambolesques ou de parodies ponctuĂ©es de rebondissements extravagants et funambulesques, c'est au travers de ces (mĂ©s-)aventures enjouĂ©es et, parfois, des enjeux sociaux lourds qui s'y nichent, que les chroniqueurs font dialoguer les expĂ©riences et les histoires et offrent au spectateur une panoplie d'Ă©motions.

    Avec Elena et sa bande, vous passerez une demi-heure dans le rire et la bonne humeur.