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    Entre 1940 et 1944, la France mène une politique de collaboration active avec le pouvoir nazi. De ces années noires, on retient souvent la participation du personnel politique, des administrations, des entreprises ou encore de la milice française. Pourtant, l’une des images symboliques de la collaboration et de sa condamnation représente une femme anonyme : La tondue de Chartres.

    Cette femme, photographiée par Robert Capa en 1944, est devenue une figure de la collaboration “horizontale”, qui désigne les Françaises qui ont pris des allemands pour amants. L’épuration violente et spontanée contre ces femmes a pu occulter dans les mémoires les rôles extrêmement variés des femmes dans la collaboration. Loin d’être l’apanage des hommes, des femmes artistes, mondaines, intellectuelles comme Arletty ou Coco Chanel, ont collaboré avec l’Occupant. D'autres profils, les filles de ou femmes de collaborateur comme Josée Laval de Chambrun, la fille de Pierre Laval, interrogent. À l'heure de la révolution nationale, qui circonscrit les femmes à l’espace domestique, comment définir le rôle tenu par celles qui sont les proches des collaborateurs ?

    Mais Joëlle Dusseau et Pierre Brana ne s'arrêtent pas là. Dans leur livre, ils mettent au jour ces milliers de femmes anonymes, qui ont participé à une collaboration du quotidien à diverses échelles. Ces femmes ont pratiqué la délation, se sont engagées dans la milice, ont espionné au profit de l’Occupant… La question de la motivation des collaboratrices reste un point central :  pourquoi, alors même que l’idéologie nazie est délétère pour les femmes, ces dernières choisissent de se mettre à son service ? 

    L’invitée :  Agrégée d'histoire et docteur ès lettres, Joëlle Dusseau concilie une carrière politique dans l’Éducation nationale à une production d'ouvrages historiques abondante. Avec Pierre Brana, elle écrit sur des politiques et des syndicalistes, et leurs itinéraires dans la collaboration et la Résistance. On peut citer par exemple sa biographie du collaborateur Philippe Doriot parue en 2017. Cette année, toujours en tandem avec Pierre Brana, elle publie Collaboratrices. 1940-1945, Histoire des femmes qui ont soutenu le régime de Vichy et l’occupant nazi (Perrin, 2024, 24 €).

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    Au XVIe siècle, la monarchie catholique a pour ambition de dominer "les quatre parties du monde" : Europe, Amériques, Asie et Afrique. Cette mobilisation ibérique est-elle sans précédent dans l’histoire ? Comment faut-il définir ce nouvel espace-monde : faut-il parler de "royaume universel" ou de "planète philippique", en référence à Philippe II d’Espagne ? Comment pense-t-on aussi ce "Nouveau Monde", et doit-on le réduire à un rapport de dominants et de dominés ?

    Dans cette émission, l'historien Serge Gruzinski révèle un monde mouvant, fait d'échanges et d'ouvertures, loin d'être européo centré. Il décrit aussi un monde métissé, avec ses limites et ses seuils, que les colonisateurs franchissent parfois. Loin des clichés habituels sur la colonisation, l'auteur révèle une nouvelle modernité, qui ne se pense pas à l'échelle de l'Europe, mais bien au-delà.

    L’invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l’Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l’École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l’auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l’Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l'auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d'une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €).

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    Phénomène tentaculaire, violent et mystérieux, la mafia italienne effraie autant qu’elle fascine. Celle qu’on surnomme la pieuvre œuvre à couvert aux quatre coins du monde. C’est en Calabre, à la pointe de la botte italienne, que se transmet la légende de sa création. Trois chevaliers espagnols en fuite auraient établi une société secrète, de laquelle seraient issues la mafia sicilienne, la Camorra napolitaine et la ‘Ndrangheta calabraise.

    Mais pour découvrir les véritables origines de la mafia, il faut s’éloigner du mythe chevaleresque et plonger dans l’Italie du milieu du XIXe siècle. La période, marquée par les guerres et les soulèvements populaires, a engendré l’État italien moderne. C’est plus précisément dans le royaume des Deux-Siciles, au cœur des conspirations révolutionnaires, mais aussi à l’ombre des citronniers, que se forment les fondements de la mafia telle que nous la connaissons aujourd’hui. Qui sont les premiers mafieux ? Comment opèrent-ils ? Comment ces organisations criminelles issues du XIXe siècle ont-elle réussi à perdurer jusqu’à aujourd’hui ?

    Cet épisode est adapté d’un article paru dans Histoire & Civilisations de mars 2020 de John Dickie, University College, Londres, « Naples, Sicile, Calabre : dans l’antre de la mafia ».

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    Au Ier siècle de notre ère, le terme Hellènistes apparaît dans les Actes des Apôtres : le mot désigne alors "celui qui parle grec" ou "celui qui adopte les mœurs grecques". Dans le contexte du texte biblique, il s'agit ici d'un Juif hellénisé. Le terme, avec le temps, évolue. L'époque contemporaine lui donne ainsi un autre sens, à la fois volontariste et même extensif. Il qualifie alors le génie, mêlant à la fois la civilisation, la langue et l'esprit des Hellènes par opposition aux mondes barbares. Depuis une soixantaine d'années, le mot perd sa dimension missionnaire et qualifie, selon le mot d'Hérodote, "une communauté de sang, de langue, de cultes et d'usages".  

    Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Tours et membre junior de l’IUF. Spécialiste de numismatique, ses anacoluthes portent sur l’Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D’Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €). 

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    Bénéficiant d'un effet de loupe évident, le débarquement en Normandie rayonne dans les études historiographiques et les mémoires, tant et si bien qu'on en oublierait presque le débarquement de Provence du 15 août 1944. Redouté par Hitler, l'événement est pourtant essentiel dans la libération de la France. L'opération Anvil-Dragoon (Enclume-Dragon) se distingue avant tout par l'importance des forces françaises engagées, mais aussi par la rapidité de l'avancée des troupes. Quand la décision d'un débarquement dans le Sud est-elle prise ? Quelles sont les forces en présence ? Comment les troupes sont-elles accueillies par la population ? Quel rôle joue la résistance au cours des événements ? L'historienne Claire Miot répond à toutes ces questions. Dans un album illustré, elle a réuni de nombreuses photos inédites sur ce moment de notre histoire, dont nous célébrons le 80e anniversaire.

    L'invitée : ancienne élève de l'Ecole normale supérieure de Cachan, Claire Miot est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Aix. Dans le cadre de ses recherches, elle a travaillé sous la direction d'Olivier Wieviorka. Autrice de nombreux ouvrages sur la guerre au XXe siècle, elle a notamment publié La Première Armée française, de la Provence à l’Allemagne (1944-1945), chez Perrin en 2021. Son dernier ouvrage s'intitule Le Débarquement de Provence. Août 1944 (Passés composés, Ministère des Armées, ECPAD, 175 p., 25 €).

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    Pour les cités grecques, la monarchie, c'est-à-dire le pouvoir d'un seul, était une idée profondément choquante. Pourtant, les royautés hellénistiques se sont imposées sur l'ensemble du pourtour oriental de la Méditerranée. Alexandre le Grand fut l'archétype de ce nouvel exercice du pouvoir. Cependant, la recherche historique nous révèle que la polis grecque ne disparaît pas pour autant, ni ne décline. En outre, des trois royautés ( lagide en Egypte, séleucide en Orient et antigonide en Grèce), cette dernière fait figure d’exception. Quelle est cette exception et comment l'expliquer ? Peut-on parler de centralisation du pouvoir ou, au contraire, d'une "archipélisation" du processus de décision politique ?

    Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l'université de Tours et membre junior de l'IUF. Spécialiste de numismatique, ses recherches portent sur l'Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D'Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €). 

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    Rival potentiel du numéro un ou serviteur dévoué ? 

    Au cours de l’Histoire, la place des numéros deux a varié en fonction des contextes et des espaces. Dans le même temps, des stéréotypes se sont développés à leur égard. Mauvais seconds, traîtres, ambitieux assoiffés de pouvoir. 

    En effet, la place de numéro deux peut être choisie ou subie, car tous les hommes de pouvoirs ne peuvent pas devenir le numéro un. La place de numéro un, quel que soit le type d’État est l’objet d’une lutte plus ou moins intense. Ainsi, certaines personnalités politiques restent volontairement secondes, tels Cambacérès dans l’ombre de Napoléon ou bien Waldeck-Rousseau auprès de Gambetta. D’autres, de par les faveurs de leurs princes, atteignent presque un rang égal, tel Richelieu aux côtés de Louis XIII, faisant parfois eux-même de l’ombre au numéro un. 

    Pour mieux comprendre ce qu’il en a réellement été de la place des numéro deux, leur observation historique de l’Antiquité grecque à nos jours se révèle particulièrement intéressante. Elle permet de distinguer des types de postures politiques, ainsi que des évolutions en fonction des périodes et des espaces géographiques concernés. Enfin, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, livre son témoignage sur sa place de numéro deux sous la Ve République.

    L’invité : Warren Pezé, maître de conférences à Paris Créteil, diplômé de l’ENS, spécialiste de l’histoire sociale à l’époque carolingienne a publié Le Virus de l’erreur. La controverse carolingienne sur la double prédestination : essai d’histoire sociale (Brepols, 2017, 565 p. 94,95 €). Il dirige aux côtés de Pierre-Emmanuel Guigo Être le numéro deux. Une histoire des rapports de pouvoir à la tête de l'État (PUR, 2024, 314 p. 28 €)

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    La « passion arabe » pour Bonaparte prend de l’ampleur à partir du départ des troupes françaises en 1801. En témoignent les récits du chroniqueur égyptien Abdel al-Jabarti, issu de l’élite égyptienne et témoin direct de l’expédition napoléonienne, et du chrétien libanais Nicolas Turc, qui rédigea la Chronique d’Égypte. L’attrait des Arabes pour Napoléon s’explique d’abord par le contexte politique et social : l’Égypte est occupée depuis 1516 par les Ottomans. Quelles sont les relations entre le jeune général et l’élite arabe ? S’est-il présenté comme leur libérateur ? Napoléon débarque en Orient accompagné de scientifiques, de savants et de son armée, dont le dévouement ne manque pas de marquer les populations arabes, comme le remarque des chroniqueurs : « Malgré tous les maux et les dangers qu’ils avaient essuyés, ils conservaient pour leur général une obéissance aveugle, et lui témoignaient toujours un dévouement sans bornes. Ils se soumettaient à ses ordres comme si il eût été leur Dieu, partageaient sans murmure sa mauvaise fortune, et ne cessaient pas de chanter ses louanges. » Cependant les exploits militaires ne peuvent à eux seuls expliquer la construction de cette passion arabe pour Napoléon, qui a profondément marqué la culture arabe et musulmane jusqu’à nos jours.

    L’auteur : Ahmed Youssef est un historien franco-égyptien, membre du conseil d’administration de l’Institut d’Égypte au Caire et spécialiste des relations entre le monde arabe et la France. Il vient de publier Bonabarta. Napoléon, une passion arabe ? (Passés composés, 2024, 160 p., 17 €).

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    Pompéi, c’est quatre millions de visiteurs par an, soit l’un des sites culturels les plus visités d’Italie, les plus étudies, les plus fouillés. « Dans le monde, il s’est produit nombre de catastrophes, mais il en est peu qui aient causé autant de joie aux générations futures », remarque Goethe dans ses souvenirs de voyage publiés sous le titre Voyage en Italie en 1816. Pompéi est avant tout une ville de l’Empire romain détruite par l’éruption du Vésuve en apr. J.-C. qui en l’ensevelissant l’a conservée. Redécouverte à la fin du XVIe siècle, Pompéi est devenue un site archéologie qui a été raconté, admiré, et même mis en scène par de nombreux artistes : madame de Staël, Mozart, Théophile Gauthier, Chateaubriand, Primo Lévi, et même les Pink Floyd, qui ont organisé un concert mythique dans l’un des théâtres du site…

    Massimo Osanna, ancien directeur du site archéologique de Pompéi tire également le constat suivant : « La ville continuera à restituer connaisses et émotions, à inspirer des expérimentations scientifiques, des pensées, des modes de vêtement, des attitudes, et aussi la littérature, la musique, l’art. La ville continuera à être célébrée, usée, abusée, comprise et incomprise. » À partir de quelles sources, hormis les sources archéologiques, pouvons-nous écrire l’histoire de Pompéi ? Que savons-nous du déroulé de l’éruption et de la réaction des Pompéiens aux premiers signes de la catastrophe ? Peut-on voir grâce aux fouilles l’exemple type d’une cité romaine du Ier siècle apr. J.-C. ? Reste-t-il encore beaucoup à découvrir ?

    L'auteur : Stéphane Gompertz est écrivain, latiniste et ancien ambassadeur. Il vient de diriger avec Pascal Charvet et Annie Collognat un remarquable ouvrage de synthèse sur Pompéi, regroupant tous les plus grands spécialistes du site archéologique : Pompéi (Bouquins, 2023, 1152 p., 32 €).

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    Véritable mythe, Alexandre le Grand est la figure du héros civilisateur. Même si l'empereur Auguste et ses successeurs ont méprisé le Macédonien, la vanité de ses conquêtes et de son pouvoir monarchique, il reste -et pour longtemps- l'archétype du pouvoir impérial. Au cours de cette émission, nous nous interrogeons sur ses relations avec son père, Philippe II, et sur son éducation par deux grandes figures de la pensée antique, Léonidas et Aristote. Puis nous abordons la fameuse guerre contre les Perses : peut-on considérer ce conflit et donc l’expédition d'Alexandre en Orient comme l’expression d’un panhellénisme ? Que représente l’Empire perse au IVe siècle avant J.- C. ? Faut-il réhabiliter le roi perse Darius III ? Comment Alexandre remporte-t-il la victoire à Gaugamèles, près de Ninive, en 331av. J.-C. ? Pourquoi Alexandre rebrousse-t-il chemin après à la bataille de l’Hydaspe en 326 av. J.-C. contre les éléphants du Raja ? Quelles sont les éléments qui vont précipiter sa fin ? 

    Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l'Université de Tours et membre junior de l'IUF. Spécialiste de numismatique, ses recherches portent sur l'Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D'Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49€). 

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    [Rediffusion] Lénine reste une sorte de mythe qu’il faudrait séparer de la figure bien évidemment accablante de Staline. Storiavoce vous propose de comprendre ce que le totalitarisme soviétique doit à son fondateur. Quel a été le parcours de cet homme exceptionnel qui a pensé, puis instauré une dictature idéologique impitoyable, inventant les concepts et les instruments qui devaient signer les horreurs du XXe siècle ? Notre invité : Stéphane Courtois.

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    [Rediffusion] Né en Ukraine en 1906, Léonid Brejnev, succède au bouillonnant Nikita Khrouchtchev en 1964. Or, étrangement, Brejnev n’apparait pas comme une grande figure du panthéon des génies du communisme soviétique. Certains le considéraient comme « une carpette », un "beau parleur" et "une personnalité sans personnalité ". Qui était vraiment Léonid Brejnev, ce personnage qui est resté pas moins de dix-huit ans au pouvoir ? Etait-il un vieillard sénile ? Un gendarme qui a écrasé le Printemps de Prague et occupé l’Afghanistan ? Était-il un cynique qui a laissé prospérer la corruption, les pénuries et a plongé son pays dans la "stagnation" ? Ou bien était-il un héros militaire qui a ressoudé les Russes ? Ou bien même un diplomate rusé qui a tout simplement éloigné le spectre de la Troisième Guerre mondiale ? avec notre invité Andreï Kozovoï.

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    [Rediffusion] Empereur des Français entre 1804 et 1814, chef de guerre remarquable, Napoléon Bonaparte semble surplomber avec majesté le terrain diplomatique et le champ militaire européen. Il n’a pourtant jamais agi seul. Fin stratège, Napoléon est également un diplomate clairvoyant. En élevant sa famille au rang de dynastie, en élaborant un vaste système de réseaux aux dimensions politiques, diplomatiques et militaires, il illustre l’idée que le rôle et le pouvoir d’un homme sont profondément dépendants du système auquel il se rattache. Napoléon a créé ce système à sa mesure.
    Notre invité : Vincent Haegele

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    [Rediffusion] 1789 est la dernière année de Versailles comme lieu de pouvoir. Les rituels de la vie de cour, qui semblent imperturbables, sont bousculés par les événements révolutionnaires suivant un rythme et une densité sans précédent. Le 17 juin, le roi perd son pouvoir au profit de l’Assemblée nationale. Cette révolution politique et institutionnelle est suivie d’une révolution populaire le 14 juillet, d’une révolution sociétale le 4 août, d’une révolution idéologique le 26 août, d’une révolution sociale les 5 et 6 octobre. En moins de quatre mois, un système plus que millénaire est abattu. Notre invité : Alexandre Maral
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    [Rediffusion] Qu’est-ce qu’une religion ? Storiavoce vous propose de sortir quelque peu du sillon de l’histoire, sans l’abandonner tout à fait, en se posant cette question qui peut paraître simple mais qui, au regard précisément de l’histoire mais aussi de la philosophie est bien plus complexe. Comment peuvent s’articuler la foi et la raison que, pendant longtemps, une vision positiviste de l’histoire a souhaité séparer ? Mais plus encore, est-ce que la religion est dans l’histoire, et notamment dans le récit biblique, source de liberté ou au contraire de soumission? De violence ou bien  de paix ?
    Notre invité : Rémi Brague

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    La « passion arabe » pour Bonaparte prend de l’ampleur à partir du départ des troupes françaises en 1801. En témoignent le récit du chroniqueur égyptien Abdel al-Jabarti, issu de l’élite égyptienne et témoin direct de l’expédition napoléonienne, et du chrétien libanais Nicolas Turc qui rédigea la Chronique d’Égypte. L’attrait des Arabes pour Napoléon s’explique d’abord par le contexte politique et social : l’Égypte est occupée depuis 1516 par les Ottomans. Quelles sont les relations entre le jeune général et l’élite arabe ? S’est-il présenté comme leur libérateur ? Napoléon débarque en Orient accompagné de scientifiques, de savants et de son armée dont le dévouement ne manque pas de marquer les populations arabes comme le remarque l’un de leurs chroniqueurs : « Malgré tous les maux et les dangers qu’ils avaient essuyés, ils conservaient pour leur général une obéissance aveugle, et lui témoignait toujours un dévouement sans bornes. Ils se soumettaient à ses ordres comme si il eut été leur Dieu, partageaient sans murmure sa mauvaise fortune, et ne cessaient pas de chanter ses louanges ». Cependant les exploits militaires ne peuvent à eux seuls expliquer la construction de cette passion arabe pour Napoléon qui a profondément marqué la culture arabe et musulmane jusqu’à nos jours.

    Notre invité : Ahmed Youssef

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    [Rediffusion] le nom de Vercingétorix nous apparaît comme un nom de légende qui, jusqu’à nos jours, donne aux défaites françaises une forme de noblesse et de grandeur. En son temps, Jules César plaça le personnage au centre de son œuvre de propagande La Guerre des Gaules. Pourtant, pendant des siècles, le vaincu d’Alésia ne fut guère au centre de l’attention, bien au contraire. En effet, le caractère légendaire du célèbre Arverne est né dans les têtes romantiques du XIXe siècle. Or le romantisme n’est pas l’histoire. Storiavoce vous propose de revenir à une réalité plus prosaïque : qui était Vercingétorix, fils de roi ? Dans quelle société a-t-il vécu ? Quels étaient ses rapports avec le monde romain et, tout particulièrement, avec Jules César dont il fut un temps l’otage? Comment enfin naquit la rébellion des Gaules ? Notre invité : Jean-Louis Brunaux

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    [Rediffusion] Nous écrivons l’histoire politique de l’Empire romain avec des lambeaux de texte. Nous nous fondons sur une bibliothèque lacunaire pour tisser les récits de notre civilisation. Et pourtant, nous avons à notre disposition un texte quasi intégral et qui émane directement de l’autorité impériale : la monnaie. Que nous disent les monnaies de cette histoire politique ? Comment et où frappait-on monnaie sous l’empire ? Les monnaies d’Auguste sont-elles comparables à celles de Constantin trois siècles plus tard ? La même monnaie était-elle utilisée dans l’ensemble des provinces impériales ? Ces monnaies sont-elles enfin le reflet de ce que nous appellerions une civilisation ?
    Notre invité : Donatien Grau

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    [Rediffusion] Le Moyen Âge est bien plus qu'une période historique : c'est un livre d'images foisonnant où artistes, créateurs et cultures populaires n'ont eu de cesse de puiser, réinventant inlassablement selon leur goût et celui de leur temps enluminures, donjons et cathédrales. Si Notre-Dame de Paris est une cathédrale médiévale, elle a été en partie revisitée par le XIXe siècle. Les chimères, monstres caricaturant le Moyen Âge, sortent tout droit de l’imagination de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879). Quand on les regarde, le Moyen Âge nous apparaît sublime, grandiose, fascinant tout autant que monstrueux, fantastique et effrayant. Eugène Viollet-Le-Duc en architecture, Umberto Ecco et Walter Scott en littérature, Games of Thrones à l’écran et le Puy du fou dans ses spectacles. Chacun réinvente le Moyen Âge à sa manière. On parle alors de médiévalisme. Quand est né ce mouvement et comment-a-t-il évolué ? Qui sont les stars du médiévalisme ? Sert-il ou dessert-il l’histoire ? Notre invité : William Blanc.

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    [Rediffusion] La nation portugaise est riche de son passé et de ses héros. Des premiers Lusitaniens, en passant par les grands navigateurs comme Vasco de Gamma, l’histoire du Portugal ne manque pas de zones d’ombre entre la brutalité de la colonisation, la traite atlantique ou la dictature de Salazar.
    L’historien Yves Léonard analyse la construction de la nation portugaise, ses socles communs, ses références historiques, mais aussi ses fractures politiques et culturelles. Il nous emmène, à travers l’histoire, la vie politique, l’économie, la littérature ou le sport, au cœur d’un pays dont la cohésion agrège une large diaspora. Notre invité : Yves Léonard

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